
Le 11 de Urui de l'An 1640 - 13:30 / 15:25 - Recherche d'un repos - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vallon aux Mille Arbres - Session N°143 du 15/10/2025
En reprenant la route, régulièrement, la troupe entend le son de cors qui résonnent dans les collines. Plus les minutes s'écoulent et plus le son semble se rapprocher, voire, parfois, être très proche. Le son peut provenir des côtés, de l'avant voire, parfois, de l'arrière.
Tirash constate qu'Aban est, de plus en plus, nerveux et hésitant dans le choix de la direction à prendre, parfois, rebrousse chemin.
À l'arrière, Daëgon, Fron et Fánaviryan constatent que les archers sont, de plus en plus, inquiets. Le son des cors qui, parfois, semblent très proches, amène de la tension dans les troupes. Parfois, avec l'écho, l'origine du son semble très proche surtout lorsque les archers traversent une région encaissée.
Fron, toutes les heures, fait tourner ses observateurs afin de maintenir une vigilance parmi les hommes. Daëgon continue à maintenir le rythme, à récupérer les flèches que Tirash et Aban laissent au sol.
Au bout de trois heures de marche, lorsque les sons de cor deviennent plus proches, Tirash s'arrête et attend l'arrivée de Daëgon qu'il n'avait pas vu depuis plus de trois quart d'heure et lui dit :
- "Il y en a partout ! On va finir par tomber dessus, c'est obligé. On ne s'arrêterait pas dans une forêt pour se cacher ?"
- "Ça va être difficile de cacher sans homme quoi…" indique Daëgon.
- "Ouais... Mais si on va au même endroit qu'eux, à un moment ou un autre, on va tomber dessus quoi. Qu'est-ce que tu en penses Aban ?" demande Tirash.
- "Hum... Il y a une vallée pas très loin. À ma connaissance, elle est, relativement, encaissée avec de la végétation. Si on veut s'y arrêter, je pense qu'on serait relativement à l'abri." suggère Aban.
- "Moi, j'y serai assez favorable parce que là, ça ne sert à rien ce qu'on fait en fait. Je ne sais pas ce que tu en penses mais on va tomber sur eux à un moment ou à un autre, non ?" demande Tirash.
- "Tiens, regarde là-bas !" évoque Aban.
Aban montre du doigt de la fumée qui se dessine au-delà des collines puis montre un autre endroit où une autre fumée est présente. Tirash réagit :
- "Un endroit où ils se sont posés, quoi."
- "Ouais, sans doute." confirme Aban.
- "Il faut qu'on décide ensemble de ce qu'on fait, quitte à laisser passer la vague même si ça ne sert à rien si on arrive après eux, mais de toute façon, si on arrive avant eux et qu'ils nous tombent tous dessus par derrière, ça ne servira à rien non plus. Ou alors, ils ne sont pas encore rendus là-bas et ce serait bien qu'on y arrive avant eux." évoque Tirash.
- "Ouais. C'est vrai que je pourrais chercher un point haut pour faire, un peu, un état des lieux et voir ce qu'il en est. Je peux proposer deux choses. Soit on s'éloigne, un peu, du chemin. Ça va, sans doute, nous faire perdre une petite demi-heure mais on peut trouver un point haut et à ce moment-là voir, au lointain, Minas Malloth pour savoir ce qu'il en est. Ou alors on peut progresser un petit peu aller dans une vallée et se retrouver tous ensemble." suggère Aban.
- "Soit on va dans la vallée, on se retrouve tous ensemble, soit on va tous sur un point haut. Non, tu irais seul sur le point haut. Et on ne peut pas faire d'une pierre deux coups, non ? Aller à la vallée et…" suggère Tirash.
- "Si on va à la vallée, on va, plutôt, descendre." indique Aban.
- "Ouais, mais après toi, tu files quoi. Mais est-ce que c'est possible géographiquement parlant ?" questionne Tirash.
- "Bah ça demanderait, par contre, si on se pose un certain temps dans la vallée, moi, je peux avec, peut-être, un ou deux hommes essayer de trouver un point haut, pas très, loin. Je connais moins les points hauts par là-bas, mais, peut-être, qu'il y en a parmi les hommes qui connaissent bien la région et qui pourraient venir avec moi." suggère Aban.
- "Et vous avez vu du monde ?" demande Daëgon.
- "À priori, il y a du monde tout autour de nous. Qu'est-ce que tu penses du plan d'Aban Daëgon ?" demande Tirash.
- "Ouais, ça serait, peut-être, pas mal. Ouais, je pense." confirme Daëgon.
- "Et nous, on continuerait dans ce cas-là parce que ce dont j'ai peur c'est, qu'à un moment, on tombe sur une troupe, même s'ils sont qu'une vingtaine et qu'on les explose, il y en a toujours un qui va se barrer ou ils vont sonner du cor." analyse Tirash.
- "Oui, oui, on risque d'être repéré ! Mais, d'un autre côté, aller se cacher dans la vallée, ils peuvent nous tomber dessus aussi." évoque Daëgon.
- "À priori, la vallée, dont Aban parlait, est encaissée. Les hommes des collines n'ont pas de raison d'y passer." évoque Tirash.
- "Ouais. D'accord ! Ouais mais bon, après, on n'aide pas beaucoup Minas Malloth sur ce coup." réagit Daëgon.
- "Oui mais bon si on est mort, on ne va pas les aider beaucoup non plus quoi…" réagit Tirash.
- "Je suis bien d'accord !" confirme Daëgon.
Fron et ses hommes arrivent à la hauteur des troupes de Daëgon. Fron vient rejoindre ses compagnons. Tirash expose le plan à Fron qui demande :
- "C'est à combien de temps de Minas Malloth la vallée ?"
- "Nous venons de marcher trois heures et il reste, à peu, près autant de temps pour rejoindre Minas Malloth. La vallée est à une demi-heure de marche." précise Aban.
- "Les hommes commencent à être fatigués avec la chaleur et les trois heures de marche." évoque Fron.
- "Du coup, une pause s'impose." conclut Tirash.
- "Ouais. On se pose dans la vallée puis on envoie des éclaireurs. Moi, je suis prêt à y aller d'ailleurs pour voir ce qui se passe sur les hauteurs." propose Daëgon.
- "Ouais. Ouais. Ça me semble être le bon compromis." confirme Tirash.
Fánaviryan arrive, à cet instant, à la hauteur de ses compagnons et leur dit :
- "Moi, j'ai les hommes qui sont fatigués. Même là si on fonctionne en un, deux, trois, ça les use encore. Une pause pour mes gars, ça sera de bon aloi." confirme Fánaviryan.
Chaque section de la troupe reprend sa position. Aban commence la recherche de la vallée des mille arbres. Avec Tirash, ils reprennent, tous les deux, de l'avance sur la troupe. Aban ne semble pas inquiet dans sa recherche de la vallée des mille arbres.
La plupart des archers de Minas Malloth ne connaissent pas cette vallée. Pour y accéder, il a fallu emprunter des chemins escarpés. Aban et Tirash ont dû descendre de cheval et progresser pendant plusieurs minutes à pied.
En arrivant sur place, ils découvrent une vallée encaissée avec de nombreux arbres présents. Le fond de la vallée est dominé par des falaises et une cascade qui alimente les lieux en eau fraiche. Une rivière s'écoule de là et offre un endroit paisible aux voyageurs pour s'y reposer.
Les compagnons vont se regrouper pour discuter. Pierlenn vient les voir et demande :
- "Vous pensez qu'on va rester combien de temps ici ?"
- "Bah... Le temps qu'on détermine la situation et qu'on aille voir sur les hauteurs ce qui se passe." répond Daëgon.
- "D'accord !" confirme Pierlenn.
- "Ouais ! Une grosse heure quoi." ajoute Fánaviryan.
- "On peut se faire une petite pause. Je peux dire à mes hommes de se reposer et pour certains de faire une petite sieste s'ils veulent." suggère Pierlenn.
- "Ouais mais pas de feu !" avertit Daëgon.
- "Oui, bien sûr ! C'est noté ! Je fais passer le message." indique Pierlenn.
Pierlenn va passer voir ses hommes et leur donner les consignes. Les archers semblent soulager de pouvoir s'assoir, se reposer, boire et manger les quelques réserves de nourritures qu'ils possèdent. Plusieurs hommes vont enlever leurs chaussures et vont venir se rafraichir dans l'eau de la rivière.
Régulièrement, ils entendent, au loin, le son de cors mais l'encaissement de la vallée atténue le volume. Les hommes se retrouvent, ainsi, plus apaisés par cet environnement.
Fánaviryan interpelle ses compagnons et leur demande :
- "Tirash et Daëgon, vous prenez des gars de la troupe avec vous ou pas pour aller inspecter les environs, le point haut, tout ça ?"
- "Bah, ils font crevés à priori. Enfin, s'il y a des gens parmi les motivés qui étaient avec moi au départ là, peut-être." évoque Daëgon.
Daëgon va voir la troupe qu'il a dirigé pour savoir s'il y a des volontaires pour inspecter les points hauts de la région. L'un d'entre eux, Laëngus, connait très bien la région. Il n'est pas trop fatigué et a l'habitude de venir dans la région. Laëngus estime qu'il faudrait une vingtaine de minutes pour rejoindre un point haut pour avoir une vue assez dégagée ce qui permettrait de voir les hauteurs autour de Minas Malloth. Il est prêt à conduire les volontaires.
Daëgon retourne voir ses compagnons, accompagné de Laëngus, et dit :
- "Il connait la région et peut nous conduire à un lieu dégagé et en hauteur. Je suis partant pour y aller. Quelqu'un d'autre vient ?"
- "Moi, je ne lâche pas mes gars comme ça." réagit Fánaviryan.
- "Tirash, tu y vas ou j'y vais ?" demande Aban à Tirash.
- "Oui, si ça te va. Au moins on sera deux si on a de décisions à prendre. Daëgon, je ne sais pas ce que tu en penses ?" répond Tirash.
- "Ah oui ! Oui, carrément. Ouais. Et on prend le cor avec nous aussi au cas où.
- "Je ne sais pas dans quel objectif mais pourquoi pas." confirme Tirash.
- "Bah... On verra. On verra." confirme Daëgon.
Fánaviryan va voir ses hommes et désigne l'un de ses trois équipes et les désigne caporaux et leur demande de monter la garde en fonctionnant en un, deux, trois. Puis Fánaviryan demande aux trois caporaux de désigner des sous-caporaux qui viendront les relever au bout d'une demi-heure. Les autres archers sont mis au repos. La majorité vont boire l'eau de la rivière, manger le peu de ration qu'ils leur restent puis vont s'assoupir. Les trois caporaux exécutent les ordres qu'ils ont reçu et vont s'installer dans des endroits stratégiques pour surveiller le campement.
Le 11 de Urui de l'An 1640 - 12:05 / 13:30 - Une embuscade avortée - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vallée du Chemin Clair - Session N°143 du 15/10/2025
Aux alentours de midi, la troupe se met en route avec les quatre sections. Selon les prévisions d'Aban, ils doivent arriver à Minas Malloth en fin de journée, un peu avant la tombée de la nuit.
Après avoir quitté les ruines de Féagil, le paysage est le même, des collines constituées d'herbes grasses, quelques arbres mais, globalement, une végétation basse.
Aban fait progresser les troupes par des sentiers. Après une heure de marche, lorsqu'ils se retrouvent au fond d'une vallée, ils entendent le son d'un cor qui résonne dans la vallée.
Aussitôt, les compagnons s'arrêtent, écoutent attentivement puis estiment que le son est venu de l'arrière gauche. Il est difficile d'arriver à bien cerner l'origine avec l'écho qui s'est propagé dans les différentes collines. Selon Fánaviryan, le son provient de l'autre côté de la colline, à proximité, entre cinq cents et neuf cents mètres.
Fánaviryan désigne deux hommes et leur demande de monter rapidement le sommet de la colline en leur désignant la provenance du son, d'être vigilants et de regarder, à partir de la crête si la troupe est visible. Elle demande qu'ils soient rapides sur les premiers huit cents mètres puis discret sur les derniers mètres avant la crête.
Puis avec les vingt-huit autres archers, Fánaviryan va commencer à monter la colline à marche forcée. Les autres sections de la troupe constatent le mouvement des troupes de Fánaviryan.
Daëgon demande à l'un de ses hommes de rejoindre la troupe de Fánaviryan pour lui porter un message :
- "Peux-tu dire à Fánaviryan que j'aurais préféré envoyer un éclaireur, tout seul, pour qu'il aille voir qu'est-ce que c'est et puis on continue à avancer pendant ce temps-là…"
Aban et Tirash s'arrêtent. Aban désigne à Tirash l'arrière, une colline située derrière l'arrière garde de Fánaviryan et indique :
- "Je pense que ça vient par là-bas. Je pense que ça vient de de l'autre côté par là-bas."
Les deux éclaireurs rebroussent, aussitôt, chemin pour rejoindre leurs compagnons. Ils constatent, aussitôt, les archers commandés par Fánaviryan qui ont commencé à monter la colline à marche forcée. Tirash se retrouve à trois cents, quatre cents mètres de distance de Fánaviryan. En arrivant à côté de Daëgon, Tirash lui demande :
- "À priori elle se dirige vers le son du cor là…"
- "Bah ouais mais j'aurais, plutôt, envoyé quelqu'un de discret. Elle y va comme une bourrine." évoque Daëgon.
- "Ben ouais…" réagit Tirash.
- "J'ai envoyé un messager. Le temps qu'il arrive." précise Daëgon.
- "Est-ce que j'essaie d'y aller à cheval histoire de voir un peu ?" suggère Tirash.
- "Ouais !" confirme Daëgon.
- "Tu restes là, Aban ?" propose Tirash.
- "D'accord !" confirme Aban.
- "Il faut que quelqu'un aille voir, en tout cas, quelqu'un de discret." suggère Daëgon.
- "De toute façon, je ne vais pas les rattraper avant qu'ils arrivent en haut de la colline." indique Tirash.
Tirash lance son cheval vers la colline où la troupe de Fánaviryan s'est lancée. L'homme du sud essaye de faire des gestes auprès de Fánaviryan pour l'avertir et lui demander de revenir sur le chemin.
Puis Daëgon demande à ses hommes :
- "Vous connaissez ce son ? Il est issu de vos rangs ou c'est un son des hommes des collines ?"
- "Ça ne vient pas de chez nous. Je pense que ça doit provenir des Hommes des Collines." répond l'un des hommes.
- "D'accord ! Bon, on avance !!" réagit Daëgon.
Daëgon demande à ses hommes d'avancer pour s'éloigner de la colline d'où le son de cor provient.
Fron a fait arrêter la troupe et demande à ceux qui surveillaient les quatre extrémités du groupe de déterminer le chemin le plus rapide pour aller vers le son du cor et le chemin le plus rapide pour partir dans l'autre sens dans l'éventualité d'une fuite par les collines.
Ces hommes avaient quelques éléments pour évaluer de la situation mais avaient hésité en voyant les troupes de Fánaviryan s'élancer sur la colline, à l'arrière. Fron finit par leur dire :
- "Préparez-vous à courir à mon signal."
Lorsque la troupe de Fánaviryan est arrivée aux deux tiers du parcours jusqu'au sommet de la colline, l'Elfe demande aux archers de se mettre à genoux et d'avancer en rythme. Fánaviryan dicte une cadence :
- "Allez ! Un ! Deux ! Trois !"
Fánaviryan demande à ses hommes de se séparer en trois groupes.
Un nouveau son de cor se fait entendre mais plus lointain que le premier. L'instrument semble, relativement, identique au premier son entendu.
À cet instant, Tirash tente de monter la colline avec Barägouin mais le cheval refuse d'avancer. La monture a trébuché et semble ne pas avoir confiance pour grimer. Tirash tente de forcer sa monture mais celle-ci ne bouge pas. Il essaye de trouver une solution, apaise Barägouin, tente de lui faire comprendre qu'il faut monter la colline, essaye de le faire passer par un autre chemin mais, au départ, le cheval ne bouge pas.
Fron demande à ses hommes de reprendre la marche pour s'éloigner de la colline où les troupes de Fánaviryan sont en train de monter. Fron précise :
- "Préparez-vous à courir mais, pour le moment, à marche lente."
Après avoir pris le temps de caresser Barägouin et de lui montrer une autre voie, le cheval de Tirash accepte de commencer à monter la colline puis là où les troupes de Fánaviryan avaient commencé à progresser accroupis, Tirash doit descendre de cheval et finir la montée à pied.
Pendant ce temps, Fánaviryan est arrivée avec ses archers au sommet de la colline. Ils observent alors une quarantaine d'hommes des collines qui progressent au fond d'une vallée située de l'autre côté de la colline. Ils marchent de manière peu ordonnée dans le calme. Ils observent leur environnement.
En voyant les hommes en contrebas, Fánaviryan murmure à ses hommes :
- "Oh, c'est facile !!"
Les hommes restent regarder l'Elfe avec circonspection puis Fánaviryan :
- "On tire dix flèches par tour, tous les tours, comme je vous ai appris. On fait tous une touche. Les gars, ils n'ont pas le temps de remonter. On les a tous crevé !! Vous y êtes les gars ?"
Les archers ne semblent pas rassurer à l'annonce de Fánaviryan qui explique :
- "Il y a l'équipe qui tire, se met debout, l'équipe qui encoche, elle est accroupie et ils ne comprendront jamais qu'on est trente. Ils en verront toujours dix qui tirent à chaque chiffre. D'accord les gars ?"
Les archers préparent leurs flèches qu'ils plantent au sol, bandent leurs arcs et s'équipent pour tirer à l'arc.
À ce moment, Tirash arrive à hauteur de Fánaviryan et lui demande :
- "Alors ça donne quoi Fana ?"
- "On va pouvoir éliminer cette petite troupe en trois minutes !" répond Fánaviryan.
- "Ils ne sont pas un peu loin là ?" évoque Tirash.
- "Bah... Ils ne vont pas aimer la première volée de flèche et quand ils vont essayer de remonter, de toute manière !" répond Fánaviryan.
- "Et s’ils courent dans l'autre sens et qu'ils vont prévenir ?" suggère Tirash.
- De toute manière, il faut les éclater." évoque Fánaviryan.
- "Le coup de cor venait d'ici ?" demande Tirash.
- "Oui ! Ils cherchent à repérer les autres copains mais nous on ne va pas leur laisser l'occasion de les rejoindre. Ils sont quarante. Mes gars tirent dix flèches par tour. Rien que ça, ça va aller ulcérer !" évoque Fánaviryan.
- "Ouais mais tu as vu quand on fait des combats, il faut toujours vingt, vingt-cinq flèches pour mettre un type à terre, là à cette distance…" signale Tirash.
- "On est à distance ils sont trente." évoque Fánaviryan.
- "Ouais mais, pour le moment, on n'est pas sûr qu'ils sachent qu'on est là." évoque Tirash.
- "Mais, justement, on a l'avantage !" réagit Fánaviryan.
- "Bah s'il y en a un qui se barre et qui rejoint les autres, c'est mort. L'effet de surprise quand on arrivera…" alerte Tirash.
- "Ne t'inquiète pas." réagit Fánaviryan puis en s'adressant aux archers, leur dit :
- "Les gars, vous en voulez, vous voulez venger vos chefs ??"
- "Bah... Je m'inquiète un peu là quand même." évoque Tirash.
En regardant plus attentivement, ils constatent que la troupe des hommes des collines doit être composée, d'au moins, une cinquantaine d'hommes.
Fánaviryan précise alors :
- "On a des carquois de vingt flèches. On a six cents flèches pour ces gars-là."
- "Ils ne vont pas rester là à se faire tirer dessus comme des lapins. Ils vont se barrer, c'est sûr. Et ils vont aller prévenir une autre troupe et on n'aura plus d'effet de surprise quand on arrivera à Minas Malloth." évoque Tirash.
- "Non ! On va les massacrer !!" réagit Fánaviryan.
- "Mais on ne va pas les massacrer du tout. Il va toujours en rester quelques-uns qui vont se barrer. C'est une certitude. Tu vois bien quand on a eu l'occasion de se battre contre cinq personnes à cinq, on a mis du temps pour les éliminer. Là, ils ne sont pas serrés, ils sont super loin. Ça va être des courbes comme ça plutôt. On n'est pas sûr que ça touche à chaque fois. Ça, c'est valable sur une troupe de gars qui sont serrés, qui sont en train de charger. Mais là, ils sont disséminés. Il y a la moitié de nos flèches qui vont tomber à côté et ça se trouve, ils vont nous courir dessus et on va se faire exploser la gueule. Ils sont plus nombreux que nous." explique Tirash.
- "Mais ils doivent courir en côte." précise Fánaviryan.
- "Alors je ne dis pas qu'on ne va pas en tuer plein mais on ne va pas s'en sortir indemne et on va perdre l'effet de surprise. Moi, je suis totalement contre là. A priori, ils ne nous ont pas vu. Ils sont en train de se rassembler." lance Tirash.
- "Bah, tu tues le gars au cor si tu veux couper leur moyen de communication." explique Fánaviryan.
- "Bah... Oui, mais il y a un autre gars qui va se baisser et qui va ramasser le cor." explique Tirash.
- "Euh, on fait quoi là ?" demande l'un des archers.
- "On est en réunion stratégique, il faut qu'on prenne la bonne décision. Vous en pensez quoi vous ? vous pensez qu'on peut tous les avoir là ?" répond Tirash.
- "C'est vrai qu'ils sont un peu loin…" répond l'archer avec hésitation.
- "Ouais ! Moi ça me semble compliqué. Tu fais du tir à l'arc, Fana ?" demande Tirash.
- "Euh... Normalement, moi, c'est plutôt la javeline…" répond Fánaviryan.
- "Hé bien moi, c'est, plutôt, le tir à l'arc, tu vois. Alors, je suis moins bon que Daëgon, ça ne fait aucun doute, mais je pense qu'il se rallierait à mon point de vue. Après, je n'en sais rien. Et d'ailleurs, tu as vu que Daëgon et Fron sont en train de se barrer. Je comprends ton envie d'en découdre là, mais il faut qu'on garde notre énergie et nos forces pour essayer, éventuellement, de faire une percée à Minas Malloth, de donner un avantage à la ville. C'est ça notre mission. Notre mission ce n'est pas d'éliminer cinquante types." évoque Tirash.
- "Hum, hum… Bon, on continue de longer la crête en discret vu qu'on est sur le versant opposé." suggère Fánaviryan.
- "Il y en a un ou deux qui restent en haut pour garder un œil sur les types en bas. Effectivement !" confirme Tirash.
- "Ou plus haut mais on reste à hauteur quand même pour pouvoir avoir l'avantage si les vallées se rejoignent qu'on ait toujours. Moi, je les surveille." avertit Fánaviryan.
- "C'est ça ! Effectivement ! Il ne faut pas qu'ils nous tombent dessus par derrière par contre. Là-dessus, tu as, totalement, raison." confirme Tirash.
- "Voilà ! C'est pour ça ! On continue sur la crête." indique Fánaviryan.
- "En dessous de la crête." suggère Tirash.
- "Ouais, bien sûr ! On ne marche pas sur la crête, on est cinq mètres plus bas. On trace comme on a tracé tout à l'heure." indique Fánaviryan.
- "Ça marche !" confirme Tirash.
- "En ligne de dix : un, deux, trois, un, deux, trois, un, deux, trois. Dix qui vont de l'avant et les dix de derrière qui repassent devant ainsi de suite, en discrétion." indique Fánaviryan.
- "Et, du coup, ils prennent quelle direction là les gars ?" demande Tirash.
- "On est entre les deux." évoque Fánaviryan.
Le son du cor résonne dans les collines. L'un des hommes des collines, en bas de la colline, a fait sonner un cor. Puis le calme revient. Les hommes des collines semblent, alors, plus attentifs tandis que les archers, au sommet de la colline, montrent des signes d'inquiétude et de fébrilité. Fánaviryan réagit et ordonne :
- "En position !"
Un nouveau son de car résonne mais plus lointain. Les hommes des collines se remettent, alors, en mouvement. Ils commencent à emprunter une pente qui les éloignent de la position des archers.
Fánaviryan, Tirash et les archers se mettent en mouvement, redescendent la colline. Sur le chemin, Tirash demande
- "Tu serais capable de reproduire le son Fana à l'occasion ?"
- "Non ! Moi je ne fais pas de musique." répond Fánaviryan.
- "Ah oui ! Ben non…" réagit Tirash.
- "Ouais ! Moi je fais du chant. Selenia aurait pu le faire." indique Fánaviryan.
- "Ah oui... Il faudrait qu'on voit s'il n'y a pas un joueur de cor dans les troupes à l'occasion." suggère Tirash.
- "Hum ! Très bonne idée." confirme Fánaviryan.
- "Je vais retrouver Daëgon et Fron pour les tenir au courant et puis on continue comme on a dit là. Tu les gardes quand même de près…" évoque Tirash.
- "Oui qu'ils aient, vraiment, tourné des talons." confirme Fánaviryan.
- "Ça marche. À tout à l'heure." indique Tirash.
- "Par contre, faites gaffe aux autres cors." lance Fánaviryan.
Tirash va redescendre la pente, récupérer Barägouin puis va prévenir Fron puis Daëgon et Aban de la situation.
Fánaviryan va rester, en position, quelques instants puis, lorsque les hommes des collines disparaissent de vue, elle va redescendre la colline avec ses hommes et rejoindre sa position.
À plusieurs reprises, ils vont entendre, de nouveau, le son du cor à deux endroits.
Fánaviryan constate que ses hommes ont du mal à reprendre le rythme imposé jusqu'à maintenant. Le stress et la montée de la colline a fatigué les archers.
Le 11 de Urui de l'An 1640 - 11:45 / 12:05 - Préparatifs des Archers - D - F - F - T - Lieu : Feagil - Entrée - Session N°143 du 15/10/2025
En arrivant aux chevaux, Fánaviryan annonce :
- "Bon ! Il va falloir faire route et, malheureusement, il ne faudrait pas qu'on se retarde avec les blessés qui pourraient rester ici en station avec un homme valide pour les défendre. Avez-vous des blessés ?"
- "Oui, en effet, Madame !" répond Pierlenn.
- "Qui peuvent difficilement se déplacer sur les cents ?"
- "Il y en a cinq qui marchent difficilement." indique Pierlenn.
- "Est-ce que vous avez repéré des barillets ou des barils ou deux grands barils, des barils moyens, on va dire, dans ces caves ?" demande Fánaviryan.
- "Ouais, il y en avait." confirme Pierlenn.
- "Ce que je me disais, vos hommes, à eux tous, il doit y avoir, à peu près, dans la compagnie une bonne vingtaine de gourdes d'huile pour vos torches quand vous vous baladez." évoque Fánaviryan.
- "Hum... Alors, on avait une petite réserve mais pas grand-chose. On a utilisé ce qu'on a pu trouver dans les ruines. Nos gourdes ont été utilisées pour l'eau." évoque Pierlenn.
- "Mais est-ce que vous pourriez voir pour récupérer les huiles qui pourraient rester entre vos hommes, histoire de pouvoir fabriquer une barrique qui puisse générer le chaos dans le rang des hommes des collines dès que nous aurons trouvé un aplomb susceptible d'être intéressant pour emmener vos hommes à la libération de Minas Malloth." lance Fánaviryan.
- "Ah... Ah…" réagit Pierlenn avec circonspection.
L'homme semble surpris et ne pas saisir l'intention de l'Elfe. Fánaviryan se tourne vers ses compagnons et leur dit :
- "Chers amis, que pensez-vous de piéger quelques barils ou barillets et pouvoir les faire descendre d'une colline pour enflammer un flanc et nous protéger."
- "On doit rejoindre Minas Malloth plus vite. Ce n'est, peut-être, pas le moment de faire des trucs comme ça." évoque Daëgon.
- "Parce que, pour le transport, ça va être compliqué, non ?" évoque Tirash.
- "Bah non. Vingt fioles, vingt gourdes, tu le fous dans un baril." suggère Fánaviryan.
- "C'est dans l'optique de défendre des blessés c'est ça ?" demande Daëgon.
- "Non ! Les blessés, ils restent ici. C'était pour récupérer du matériel des blessés parce que j'ai besoin de quelques carquois pour faire de nos chevaux des destriers." suggère Fánaviryan.
- "Ouais... D'accord… Je n'y suis pas…" réagit Daëgon.
- "On met deux sangles sur le flanc avec une lance, un carquois pour les retenir quand il y a des impacts." évoque Fánaviryan.
- "Il vaudrait mieux partir tout de suite que dans deux jours." suggère Fron.
- "Oui, mais autant avoir le matériel et les ceintures déjà c'est juste pour avoir les matériels et pouvoir faire ça sur la route." évoque Fánaviryan.
- "Qu'est-ce que tu veux faire Fánaviryan ? Je n'ai pas compris non plus ce que tu veux faire exactement…" demande Tirash.
- "Alors, deux choses. L'une, on a une centaine de mecs qui ont tous avec eux, comme nous, briquet et un peu d'huile pour enflammer des vêtements de blessés-là qui qu'on va leur demander gentiment, qu'on va mettre dans les tonneaux avec de l'huile et puis après on peut les lâcher d'un haut de côte parce qu'on va essayer d'être toujours en hauteur par rapport aux hommes des collines pour pouvoir, éventuellement, dès qu'on pourra avoir une situation privilégiée. Ce sera un bon système de défense pour éviter qui nous remontent dessus ou séparer une longue colonne par un lancer de trois barillets." suggère Fánaviryan.
- "Je pense que l'idée n'est pas mauvaise mais il en faudrait énormément pour pouvoir freiner une troupe surtout si c'est des petits barils, tu sais, ils peuvent sauter par-dessus." suggère Tirash.
- "Ouais, mais du moment que ça foute le feu dans la lande. On est en plein été sur un flanc de colline." évoque Fánaviryan.
- "Ouais, mais du coup, ça veut dire qu'on est bloqué sur notre colline après." évoque Tirash.
- "Ah... On verra…" réagit Fánaviryan.
- "Si on a le vent dans la gueule, on a la fumée." indique Tirash.
- "Ça peut nous servir aussi à être propulsé, lancer sur un endroit précis." suggère Fánaviryan.
- "Après, emmener un baril, un petit baril d'huile pour enflammer les flèches et enflammer les tentes de siège, s'ils ont décidé de siéger ou un truc comme ça d'assiéger, ça peut, peut-être, s'envisager. Mais préparer tout un bordel comme ça, trimballer tout ça..." évoque Tirash.
- "On pourrait prendre trois ou quatre barillets ou deux gros barils, je pensais mais bon. Ouais, un ou deux petits barillets comme ça, c'est autorisé…" évoque Fánaviryan.
- "Bah... S'il y en a qui sont prêts, on peut en prendre. Ouais, effectivement." propose Tirash.
- "Voilà !" confirme Fánaviryan.
- "Je pense que le mieux, est d'y aller là." suggère Tirash.
Daëgon se dirige vers les hommes et commence à donner des consignes pour que les hommes se préparent au voyage en essayant d'être le plus discret et léger dans son paquetage. Fron vient en soutien auprès de Daëgon pour les aider à préparer leurs affaires. Fron s'inquiète de savoir s'ils ont, toujours, un guetteur ce qui n'est pas le cas. Le hobbit demande à trois d'entre eux de se mettre en hauteur et de surveiller les alentours pendant que la troupe se prépare.
Le transport des blessés demande, un peu, de temps. Fánaviryan indique à ses compagnons en montrant les blessés :
- "Je proposais de laisser les blessés derrière."
- "Ouais... Vraiment laisser dans une ville à moitié fantôme, des blessés, ce n'est pas très moral…" évoque Daëgon.
- "On n'a pas le temps…" suggère Fánaviryan.
- "Ce n'est pas une histoire de temps. Il y a des gens pour les tenir, pour les faire marcher. Tu parles de temps mais tu veux récupérer des tonneaux." évoque Daëgon.
- "Là, on va y aller en marche forcée…" suggère Fánaviryan.
Lorsque Fánaviryan voit les trois guetteurs se mettre en position pour surveiller, elle intervient auprès de Fron et Daëgon et leur dit :
- "Ça aurait été, quand même, intelligent de laisser une unité en retrait, les blessés avec deux guetteurs pour les protéger."
- "C'est intelligent mais c'est assez cruel. Donc je ne préfère pas." suggère Daëgon.
- "On n'envoie pas les éclopés en première ligne. Puis là, il faut qu'on fasse de la marche forcée jusqu'à Minas Malloth, maintenant, pour les contourner, pour aller plus vite que les Hommes des Collines." évoque Fánaviryan.
- "Ils seront portés pour aller vite. Il y a bien des sergents dans la troupe." suggère Daëgon.
- "Ouais et puis, ils seront crevés en arrivant. Pour cinq transportés, tu en as dix fatigués." évoque Fánaviryan.
- "Blessé, tu aimerais bien qu'on te laisse ? Franchement ?" réagit Daëgon.
- "Six heures, ce n'est pas très long. On peut les laisser là. Moi, je suis assez favorable au fait de les laisser là. Ouais. Si on veut gagner du temps, quoi. Après, ce n'est pas à nous de décider ça, c'est à leur chef de décider ce qu'il fait de ses hommes. Donc, je pense que c'est à lui qu'il faut demander." évoque Tirash.
Fánaviryan va évoquer cette discussion auprès de Pierlenn qui va rejoindre ses hommes. Quelques minutes, il revient auprès des compagnons et indique :
- "Notre objectif était d'attendre qu'on vienne nous protéger, nous secourir. On ne savait pas trop quoi faire jusqu'alors."
- "Mais pour les blessés, vous voulez les laisser là ? Enfin, est-ce qu'ils veulent ?" demande Daëgon.
- "C'est sûr que de rester ici, ils ne vont pas être rassurés." évoque Pierlenn.
- "Bah, c'est ce que je me disais aussi." confirme Daëgon.
- "Dans ce cas, on les met sur nos chevaux sinon. Comme ça, tout est réglé. On avance vite. De toute façon, nous, on va attendre tout le monde. Donc on va marcher et puis voilà." propose Tirash.
- "Ouais, moi ça me va." confirme Daëgon.
- "On a cinq chevaux cinq blessés." indique Tirash.
- "On ne peut pas en mettre deux par cheval, un sur mon poney et puis les deux autres chevaux peuvent faire des reconnaissances, des trucs comme ça." propose Fron.
- "Oui ! Oui ! Carrément. Encore mieux. Oui à condition qu'ils puissent monter à cheval ce qui n'est, peut-être pas le cas de tous." évoque Tirash.
- "On va faire en sorte qu'ils le puissent, je vais causer avec mes hommes." évoque Pierlenn.
- "J'ai proposé mon poney mais je ne sais pas si quelqu'un tient dessus." évoque Fron.
- "Avec un blessé, ça pourrait le faire, je pense surtout s'il ne galope pas…" évoque Pierlenn.
- "Ou alors, on prend un autre cheval et moi, je fais les reconnaissances mais je suis moins grand pour les reconnaissances." évoque Fron.
- "Et puis tu vas moins vite aussi." évoque Tirash.
- "Dans ce cas, je vais en parler à mes hommes." évoque Pierlenn avec un certain fatalisme.
Pierlenn va s'éloigner et discuter avec les Archers de Minas Malloth. Pendant ce temps, Tirash va discuter avec Aban de la topographie autour de Minas Malloth pour connaitre les lieux avant d'arriver. Aban évoque la très belle forteresse qui est située dans une vallée encaissée de hautes collines entourent Minas Malloth, les huit collines où sont situées des fortins pour protéger la région. Le terrain sera de plus en plus accidenté en progressant vers le sud. Aban estime qu'il faudra six heures de marche pour rejoindre Minas Malloth. Une seule route amène à Minas Malloth par la Vieille Route du Nord. Pour y arriver, il faudra progresser par des chemins étroits et éviter la route. Fánaviryan intervient :
- "Il faudrait l'intervention de la cavalerie."
- "Après je pense qu'on va éviter la route puisque cette route amène à la vieille route du nord et comme vous le savez, la vieille route du nord est, actuellement, investie par les Hommes des Collines. Minas Malloth pourrait être pris en tenaille si les Hommes des Collines d'Andrath viennent du sud. Lorsque nous venions de Bree, nous les avons croisés venant du sud. Il n'y a aucun moyen d'arriver sur la route de Minas Malloth si ce n'est par les chemins de collines que nous allons emprunter." évoque Aban.
- "Au niveau de la végétation, on va avoir plus de végétation en allant vers le sud pour se cacher ou c'est comme ici ?" demande Daëgon.
- "Il y a un peu plus. C'est, un peu, plus boisé surtout autour de Minas Malloth." évoque Aban.
- "D'accord !" réagit Daëgon.
- "Mais, globalement, toutes les premières heures qu'on va faire, vont être avec la même végétation que les collines qu'on a emprunté pendant toute la matinée et les deux dernières heures vont être, un peu, plus difficiles dans le sens où on va être sur des chemins plus escarpés." indique Aban.
Puis l'éclaireur réfléchit quelques instants puis ajoute :
- "Je pense que je vous aie, à peu près, tout dit à moins que vous ayez d'autres questions."
- "Non, non, ça semble assez clair." indique Daëgon.
- "Hum !" évoque Fron.
Quelques temps après, Pierlenn revient voir les compagnons et leur dit :
- "J'ai quatre de mes hommes qui sont prêts à rester ici. Deux qui sont blessés, qui n'ont pas le courage de bouger et deux qui sont prêts à rester pour les protéger. Ça vous convient ?"
- "Bah si c'est eux qui décident, moi, il n'y a pas de souci." évoque Daëgon.
- "Pour les blessés, je peux leur emprunter leur carquois et puis redonner des flèches à ceux qui les protègent et des ceintures en cuir, j'en ai besoin." évoque Fánaviryan.
- "Je devrais pouvoir vous obtenir ça." confirme Pierlenn.
Quelques minutes plus tard, Pierlenn va fournir à Fánaviryan trois carquois. Pendant ce temps, les archers se préparent au voyage et viennent remplir leurs gourdes dans la rivière.
Avant de partir, Pierlenn revient voir les compagnons et leur demande :
- "Est-ce que vous voulez dire un mot avant qu'on parte auprès de nos hommes ?"
- "Ah qui s'y colle ?" demande Daëgon.
- "C'est Tirash qui s'en sort bien pour galvaniser en général." suggère Fánaviryan.
- "Ouais..." réagit Tirash avec un doute.
- "Moi, je ne me sens pas…" réagit Fron.
- "Bon, allez, je m'y colle !" annonce Fánaviryan.
Pierlenn va rassembler ses hommes en proposant à aux compagnons de se mettre sur une butte rocheuse. Les archers vont, alors, se mettre en cercle et écoutent Fánaviryan qui prend la parole :
- "Oyez, oyez soldat de Minas Malloth ! Aujourd'hui est un grand jour. La compagnie de l'Aurore Ecarlate et vous-mêmes qui avaient rencontré ces hommes des collines, on y a tous goûté et on en reveut pour protéger Minas Malloth. Alors, on va y aller. On va être discrets. On va arriver par le haut là où Minas Malloth aura besoin et on va les clouer sur place de tout morceau de bois qu'on va récupérer sur la route. Vous êtes le rempart de Minas Malloth, les soldats de la nature cachés dans les buissons, prêts à intervenir pour arrêter la horde sauvage."
Son discours est franc et direct, redonne du moral aux hommes qui acquiescent. À la fin du discours, l'un d'entre eux lève la main. Fánaviryan l'interpelle :
- "Dis-moi Soldat !"
- "Oui, madame... Vous comptez faire comment pour nous amener jusqu'à Minas Malloth ?" demande le soldat.
- "Nous avons la crème des éclaireurs qui nous vient de Bree. Je vous présente Aban." répond Fánaviryan sur un ton militaire.
Aban lève très discrètement la main et dit :
- "C'est moi."
- "Il a déjà occis plusieurs hommes des Collines comme vous. Nous arriverons avant la nuit et demain l'aube sera écarlate du sang que nous ferons verser." lance Fánaviryan.
Fánaviryan se tourne vers Daëgon et lui dit :
- "Ce serait bien qu'on on leur propose d'être capitaine temporaire de quatre unités, une devant, deux au milieu et une derrière."
- "Oui, oui… Je suppose qu'il faut qu'on se sépare en plusieurs groupes avec des cavaliers qui vont faire des écarts." suggère Daëgon.
- "Ouais ! Tu présentes la sauce ?" propose Fánaviryan.
- "Oui, oui, oui…" confirme Daëgon.
Daëgon prend la parole et explique le projet, les intentions, les consignes de sécurité et l'organisation envisagée. Les propos du Dùnedain sont clairs et semblent être bien compris par les archers.
Lorsque les archers préparent leur paquetage, Fánaviryan suggère :
- "Daëgon, je te vois sur l'avant avec deux unités. Je m'occupe de celle de l'arrière. Fron au milieu avec le sergent et les blessés."
- "Ouais, on peut faire ça. Qu'est-ce que tu en penses Tirash ?" demande Daëgon.
- "Tirash pourrait, peut-être, avoir une troupe plus légère avec deux cavaliers et les cinq plus rapides et plus agiles de la troupe à pied en escorte." suggère Fánaviryan.
- "Redites-moi ça." demande Tirash.
- "En gros, toi, tu es sur une petite unité d'éclaireur." explique Fánaviryan.
- "Ouais !" confirme Tirash.
- "Deux à cheval avec Aban." indique Fánaviryan.
- "Je ne suis pas le meilleur cavalier de la troupe…" évoque Tirash.
- "Ouais, mais c'est Aban. On met Aban." évoque Fánaviryan.
- "On ne met pas une unité, on met un homme ou deux mais pas une unité. Les autres, ils sont à pied." indique Fron.
- "De toute façon, on n'a pas de chevaux." évoque Tirash.
- "On a deux chevaux. Oui, c'est ces deux-là qui sont devant." évoque Fánaviryan.
- "On a trois blessés à prendre en charge et on a quatre chevaux et un poney." évoque Daëgon.
- "Moi, je laisse Zëbúth porter un gros costaud abîmé. Moi, je fais l'arrière-garde." évoque Fánaviryan.
- "Avec Zëbúth, tu peux lui mettre deux blessés dessus même, je pense." évoque Fron.
- "Ouais... Mais je ne veux pas trop le fatiguer si je dois charger avec lui." indique Fánaviryan puis indique : "Je vais rassembler trente hommes pour organiser l'arrière-garde.
- "Tu pourrais mettre deux, trois hommes qui surveillent, constamment, derrière." suggère Fron.
- "Et qui remontent, oui, une petite équipe tournante de quatre." indique Fánaviryan.
- "Juste, à surveiller en fait, pas qui restent dans le groupe mais qui regardent." suggère Fron.
- "En faisant plus élaboré, on peut dire qu'il y a des hommes qui peuvent rester en arrière puis remonter en courant après en disant : "c'est bon, on n'est pas suivi". Et puis, c'est, après, une autre équipe qui reste en arrière. À ce moment-là, ça nous garantit un tampon pour éviter une surprise. Et puis, ça les stimulera, ça fera du relais. J'y participerai aussi. Et puis, comme ça, ça dynamise, un peu, l'arrière-garde." expose Fánaviryan.
- "Ou sinon, juste, un groupe, deux ou trois, qui restent, je ne sais pas, deux cents mètres derrière qui restent en vue en fait." suggère Fron.
- "Ah c'est, à peu près, ce que je viens de dire, je crois..." réagit Fánaviryan.
- "Sauf qu'il n'y a pas besoin de faire des allers-retours tout le temps." évoque Fron.
- "Non ! Ils rattrapent après. Ce n'est pas une histoire d'aller-retour. Tu as un chariot qui avance, il y a des gens qui descendent, le chariot, il avance, après ils courent, ils remontent et là, il y a d'autres gens qui descendent et voilà." explique Fánaviryan.
- "Autant que ce soit toujours les mêmes." évoque Fron.
- "Vu qu'on va toujours tous au même rythme, effectivement, ça ne me semble pas gênant que ce soit les mêmes." ajoute Tirash.
- "Mais non ! Tu fais ça sur dix, ils sont moins fatigués et puis ça stimule la troupe, ça tourne." explique Fánaviryan.
- "Mais ça ne fatigue pas. Ça fatigue plus d'aller courir qu'ils restent derrière à même distance." évoque Fron.
Daëgon va donner l'ordre de se mettre en marche. Chaque archer va venir se placer dans son ordre de marche.
À l'arrière, Fánaviryan va expliquer à ses hommes que tous les cinq cents mètres, dix hommes restent en arrière puis remontent rejoindre les hommes puis dix nouveaux hommes font la même chose.
Fánaviryan met en place un roulement avec dix à l'arrière et pour les vingt autres, elle essaie de les coordonner en deux / dix, dix archers qui marchent en colonne à gauche et dix à droite en colonne également. Fánaviryan leur dit :
- "Je vais vous apprendre à compter jusqu'à trois. Et donc l'unité A à un, elle encoche, à deux, elle tire et l'unité B, elle encoche et à trois, l'unité B encoche et l'unité A avance et encoche gauche, encoche droite."
Les hommes commencent à sortir des flèches, Fánaviryan les arrête, aussitôt et leur dit :
- "Non, vous ne les balancez pas pour de vrai les flèches. C'est un entraînement. C'est pour vous entraîner à défendre les côtés comme ça vous êtes autant à vingt à droite qu'à vingt à gauche."
Fánaviryan est inspirée dans sa manière d'aborder sa tactique auprès des trente hommes. La technique semble vraiment adaptée à la situation actuelle et les hommes ont bien compris les intentions de Fánaviryan.
Au centre, Fron dirige une troupe d'un peu plus de quarante hommes. La Compagnie de l'Aurore Ecarlate étant venu leur remonter le moral, ils écoutent, attentivement, les ordres donnés par tous leurs membres même par Fron Sacquet le Hobbit. Les blessés ont été installés sur les deux chevaux et le poney de Fron et sont positionnés au milieu des hommes qui sont positionnés en ordre de marche, dans une certaine discipline. Aux quatre coins de sa colonne d'hommes, Fron y positionne huit hommes, deux à chaque coin qui doivent être à l'affût, en observations de leur environnement respectif. L'un des deux doit surveiller les côtés pour repérer la présence d'hommes des collines tandis que l'autre doit rechercher, à chaque fois, des zones de repli pour se protéger en cas d'attaque. Les consignes de Fron sont respectées et semblent avoir été comprises par les archers.
Avant de partir, Daëgon va expliquer auprès de la vingtaine d'hommes présents, les consignes :
- "Nous, on va ouvrir la route. Donc s'il y a quelque chose devant nous, il faut qu'on soit assez discret. Si on a un contact avec l'ennemis, on s'arrête et on déclenche un déluge de flèche jusqu'à ce que l'unité derrière vienne nous nous supporter."
Régulièrement, Daëgon demande à ses hommes d'aller, en éclaireur, devant, sur les côtés pour vérifier que la piste est sûre ou qu'aucun danger n'est présent. Plusieurs archers se montrent prêts à partir en avant, évoquant une fatigue moindre, une plus grande assurance ou une meilleure connaissance du territoire.
Aban et Tirash vont se voir confier les deux derniers chevaux et vont ouvrir la marche en allant devant. Tirash demande à Aban et Daëgon :
- "On est bien sur un chemin, on va rester sur un chemin où il va falloir sortir du chemin ? Il va y avoir des embranchements parce que s'il n'y a pas de danger, c'est un peu con qu'on soit obligé de revenir alors que ce serait pas mal qu'on prenne un peu d'avance pour essayer de prendre les devants justement quitte à changer de direction parce qu'on voit qu'il y a une troupe d'homme des collines à un endroit et qu'on sait qu'on ne va pas pouvoir passer là. Donc si on reste sur un chemin, est-ce qu'on convient d'un signe Daëgon, là, que tu pourras interpréter pour savoir s'il faut prendre à droite, à gauche, un truc fiable qu'on n'ait pas à faire demi-tour juste pour vous indiquer qu'il faut prendre à droite dans deux cents mètres."
- "Une flèche ? Tu prends un carquois plein de flèches ?" suggère Daëgon.
- "Ouais ! J'ai des flèches en rab moi." indique Tirash.
- "Je pense que tu poses une flèche. Elles sont identifiables, je suppose ?" demande Daëgon.
Tirash montre ses flèches à Daëgon puis indique :
- "J'ai deux carquois pour être précis. Oui, une flèche, ça peut être bien, une flèche posée dans la direction en plein milieu du chemin ou on la met sur la droite du chemin, tu vois. Peut-être pas en plein milieu, histoire que s'il y a quelqu'un qui passe. Non, il faut qu'elle se voit."
- "Ouais. Ouais…" confirme Daëgon.
- "Plus au milieu du chemin. Ouais ! Et au milieu du chemin, juste pour réfléchir à une manière d'être sûr qu'elle ne va pas bouger ou un truc comme ça. Non, au milieu du chemin." réfléchit Tirash.
- "Sinon, tu traces une flèche sur le chemin." suggère Daëgon.
- "Non, non. Au milieu du chemin, tu ramasses les flèches.
Le 11 de Urui de l'An 1640 - 09:05 / 09:45 - Observation et Plan - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Arbre du Guetteur - Session N°140 du 27/08/2025
Lorsque les compagnons se sont éloignés de la ferme, Aban signale que les ruines de Féagil doivent se trouver plus très loin. De vieux murets, des bâtiments en ruine, les fondations d'habitations sont visibles ainsi que des chemins et routes recouvertes par la végétation. Une ancienne civilisation a vécu dans ces contrées et a quitté les lieux.
Avant de descendre dans la vallée de Féagil, Aban stoppe brutalement la progression pour signaler un arbre sur lequel une plateforme en bois a été construite et un homme est en train de surveiller les alentours.
L'homme doit être à, environ, huit cents mètres de distance. Aban indique :
- "Si on veut atteindre Féagil, deux options, soit on fait en sorte de pouvoir passer par ici sans encombre. Soit on se mange deux heures de route de plus…"
- "Ah oui…" réagit Daëgon.
- "Deux heures de route de plus avec, peut-être, la même alternative au bout et une vigie… " indique Tirash.
- "Ouais !" confirme Aban.
Les compagnons ont du mal à observer l'homme dans le détail. Fánaviryan enlève son masque de combat pour mieux observer la plateforme en bois. Daëgon qui a profité d'un rayon du soleil qui est venu illuminer l'arbre, remarque que l'homme des collines possède un instrument, une trompe. Il tient à la main une lance assez courte. Daëgon avertit ses compagnons :
- "L'homme a une trompe pour alerter !"
- "Ah ouais ! Ça, c'est un truc dont on voulait s'équiper d'ailleurs."
- "Est-ce qu'on ne pourrait pas reculer, un petit peu, pour se mettre hors de vue déjà avant de décider parce que s'il tourne la tête vers nous, c'est grillé…" suggère Tirash.
- "Ouais." confirme Fánaviryan.
Les compagnons vont s'éloigner d'une dizaine de mètres pour cacher les chevaux et discuter. Fánaviryan suggère :
- "Je propose que deux groupes y aillent et que, dans un temps donné, dans une demi-heure, ils décochent, tous les deux, une flèche pour le neutraliser."
- "Alors, sauf que, du coup, lui, s'il nous voit arriver avec des arcs, déjà, il va trouver que c'est un danger et va donner l'alerte." réagit Tirash.
- "Là-haut, il y a des herbes hautes avec la cape elfique et quelqu'un de petit, discret." suggère Fánaviryan.
- "Ouais... Surtout qu'en plus, il est en hauteur donc, nous, on va être en bas pour décocher une flèche qui puisse le toucher. Ça ne va pas être simple à moins qu'on puisse se mettre sur la gauche mais il risque d'être protégé par le tronc d'arbre…" évoque Tirash.
- "D'où deux tireurs." précise Fánaviryan.
- "Le plan "arc" me semble un peu aléatoire sauf si c'est Daëgon qui tire bien sûr…" évoque Tirash.
- "Bah ouais… Mais, même, à 800 mètres…" réagit Daëgon.
- "Non, à cette distance, ça fait un peu loin." confirme Tirash.
- "Ouais..." confirme Fánaviryan.
- "S'il y a dix personnes qui arrivent à cheval au galop, effectivement, il va sonner du cor. S'il y a deux personnes qui arrivent à pied…" évoque Tirash.
- "Voire une…" suggère Fron.
- "Ou voire une…" confirme Tirash.
- "Et l'autre qui reste discret…" précise Fron.
- "Ouais, bien vu !" confirme Fánaviryan.
- "Quitte à ce que la personne seule fasse semblant de ne pas l'entendre. Elle regarde vers le sol, elle passe là. Du coup, lui, ça va l'énerver, il va descendre et là : Bam ! Bam ! Bam !!" évoque Tirash.
- "Et s'il prend son cor ?" suggère Daëgon.
- "Il ne va pas prendre son cor pour une personne seule." évoque Tirash.
- "Voilà, c'est ça !" confirme Fron.
- "Habillé en homme des collines, il ne va pas mettre en branle toute la vallée pour un type seul... Enfin, j'imagine..." suggère Tirash.
- "Ouais ! Surtout si en te rapprochant, tu as l'air d'un homme des collines." suggère Fánaviryan.
- "C'est ça !" confirme Tirash.
- "Ça peut se faire à deux ou trois. Bon, évidemment, je suis exclue, même à quatre, si vous voulez. Moi, je m'occupe des chevaux et je suis prêt à arriver au galop dès lors qu'il y a contact." propose Fánaviryan.
- "À quatre, on ne va pas pouvoir l'ignorer en tout cas." indique Tirash.
- "Non, mais vous voyez combien se cachent et peut-être deux." propose Fánaviryan.
- "Il n'y en a que deux qui peuvent passer pour des hommes des collines." indique Daëgon.
- "Voilà ! Aban et Daëgon." confirme Fánaviryan.
- "Après, je peux, peut-être, me rapprocher avec la cape. Je ne sais pas trop." suggère Tirash.
- "Ouais... C'est chaud !" réagit Daëgon.
- "En prenant un peu le temps. Avec la cape, ça peut passer, non ?" évoque Tirash.
- "Oh, ouais !" confirme Fánaviryan.
- "Peut-être..." indique Daëgon.
Pendant ce temps, ils continuent d'observer l'homme des collines sur son poste d'observation. Il surveille, attentivement, la vallée, tournant, ainsi, le dos aux compagnons mais, de temps en temps, se retourne, fait le tour de la plateforme puis poursuit son observation de la vallée. Il peut être plusieurs minutes à observer la vallée puis va se retourner à plusieurs reprises pour vérifier le haut de la colline. Il ne respecte pas une surveillance ordonnée et séquencée de ses rondes.
Daëgon finit par dire :
- "Bon ben, on tente ça alors…"
- "On tente quoi déjà ?" demande Tirash.
- "On s'approche en homme des collines et je peux l'aligner si je suis assez prêt, je pense." propose Daëgon.
- "Sauf qu'un homme des collines, ça n'a pas d'arc." évoque Tirash.
- "Ah bon ?" réagit Daëgon.
- "De ce qu'on a vu pour le moment, non." indique Tirash.
- "Oui !" confirme Fron.
- "Il y en a bien qui ont des arcs quand même…" réagit Daëgon.
- "Disons que ce n'est pas usuel. Et puis si vous arrivez à deux avec des arcs, l'homme des collines avec sa lance, il se demande un peu quoi... Mais il y aura une couverture avec Tirash et la cape elfique." évoque Fánaviryan.
- "Avec la cape elfique pour arriver jusqu'à portée, il me va lui falloir un petit moment. Quoique pendant que le gars, il ne regarde pas, tu gagnes vingt mètres, ça peut se faire quand même relativement vite." analyse Tirash.
- "Je peux m'approcher en tenue d'homme des collines avec une lance." évoque Aban.
- "Et la question, c'est juste qu'est-ce que vous faites quand il va vous parler ?" évoque Tirash.
- "Ça parle quoi l'homme des collines ?" demande Daëgon.
- "Ça grogne…" évoque Fánaviryan.
- "Et la technique du prisonnier ?" demande Tirash.
- "Comment ça ?" demande Daëgon.
- "C'est-à-dire deux hommes des collines qui traînent un prisonnier encordé mais en réalité totalement libre de ses mouvements." propose Tirash.
- "Ouais !" confirme Daëgon.
- "Ça peut permettre d'avoir une troisième personne qui arrive avec une arme planquée dans le dos." indique Tirash.
- "Ouais. Ouais, ce n'est pas mal ça… Ouais, ça me plaît bien." confirme Daëgon.
- "Le problème, c'est que tant que le gars, il est sur sa plateforme en bois, à moins, que je réussisse à lui envoyer une flèche, à le toucher et que les autres soient pile poil en bas et puissent se précipiter en haut et le frapper avant qu'il sonne. Une fois que j'y suis, vous y allez et puis dès que vous arrivez à portée de voix que l'autre il commence à leur parler un peu et tout et tout, je décoche et quand ils sont au plus près de l'escalier et là, vous montez l'escalier. Ça ne semble pas prendre plus de dix secondes quoi, même pas… Je ne sais pas s'il aurait le temps de sonner du cor s'il vient de se prendre une flèche." explique Tirash.
- "Sinon un autre truc, ça peut être, genre, moi qui arrive en courant poursuivi par les deux autres en habit d'homme des collines." suggère Fron.
- "Ça, c'est pas mal ça !" confirme Tirash.
- "Ah, c'est excellent !" réagit Fánaviryan.
- "Ouais, c'est bien !" confirme Tirash.
- "Il va, peut-être, descendre pour m'intercepter et là hop, je prends mon arc et je lui bourre la gueule." suggère Fron.
- "Bah ouais…" confirme Fánaviryan.
- "Ouais. Ça, c'est pas mal ça. Je prends un peu d'avance quand même pour y aller ou pas ?" demande Tirash.
- "Ah bah oui ! Forcément toujours l'appui d'un archer." confirme Fánaviryan.
- "Hum !" confirme Fron.
- "Ouais, ça semble être un compromis intéressant." indique Tirash.
- "Et comme ça, j'arrive avec mon arc et je tire sur le Fron Sacquet en train de s'enfuir." suggère Daëgon.
- "Et tu me rates vu que tu es un homme des collines. Tu ne sais pas utiliser un." suggère Fron.
- "Ouais, c'est ça !" confirme Daëgon.
- "Tu tires à cinq mètres." suggère Fron.
- "Tu tires à cinq mètres volontairement." confirme Tirash.
- "Cinq mètres trop haut comme ça tu le touches." suggère Fron.
- "C'est ça !" confirme Fánaviryan.
- "Il y a un moment, ça va être ça." confirme Daëgon.
- "Donc, résumons. Je prends un peu d'avance. Je me mets en position de pouvoir être à portée. Fron part en courant. Les deux hommes des collines, donc Aban et Daëgon, qui le poursuivent et puis si l'autre, il descend et je l'aligne et puis Fron l’aligne et puis les autres l'achèvent et s'il ne descend pas l'arbre…" résume Tirash.
- "Vous sciez l'arbre !!" lance Fánaviryan.
- "S'il ne descend pas, je l'aligne au dernier moment quand les autres sont tout près de l'escalier. Et Fron, il faut qu'il se dirige vers l'escalier pour donner une raison aux autres d'aller vers l'escalier sans se prendre une lance dans la gueule, bien sûr." indique Tirash.
- "Et du coup, Fana, il faut que tu aies les chevaux prêts." suggère Fron.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Pour les amener si, jamais, il réussit à sonner qu'on puisse se remonter dessus et se carapater." suggère Fron.
- "C'est ça. Et dans tous les cas, il faut le tuer pour qu'il ne puisse pas raconter ce qu'il a vu." indique Tirash.
- "Voilà ! Et nous, on aura un cor." évoque Fánaviryan.
- "Bah deux corps du coup… Un corps mort et un cor à souffler." lance Fron.
Le 11 de Urui de l'An 1640 - 08:15 / 09:05 - Contournement de la Ferme - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Ferme Abandonnéee - Session N°140 du 27/08/2025
En arrivant dans la vallée, les compagnons vont pouvoir monter à cheval pour se déplacer plus rapidement. La brume est bien présente en bas des collines, s'est installée dans la vallée.
Les compagnons progressent à une allure modérée, Aban avec, toujours, une petite avance sur le groupe. Fánaviryan porte, ostensiblement, sa lance d'une main et les rênes du cheval de l'autre.
Après quinze minutes de cheval, Aban va lever le bras, s'arrêter et attendre que les compagnons arrivent à sa hauteur. Il pointe du doigt, plus loin dans la vallée, une maison partiellement en ruine.
Un bâtiment principal est partiellement, en ruine, les fenêtres ne sont plus protégées et une partie du toit est, encore, protégé par des tuiles. Une bâtisse attenante est pratiquement effondrée. L'état de la structure laisse penser que l'endroit n'est plus habité. De hautes herbes poussent parmi les pierres. La maison est située dans le milieu de la vallée, quelques arbres sont présents autour mais l'endroit est, relativement, dégagé. La brume encore bien présente rend la vallée dans une certaine pénombre.
Tirash semble apercevoir une faible lumière artificielle et Fron deux silhouettes.
Tirash signale à ses compagnons :
- "J'ai vu une lumière, un truc brillant."
- "Il y a du monde." avertit Fron.
- "Vous pensez qu'on peut contourner facilement sans être repérable ?" demande Daëgon.
- "À priori, on est déjà repéré..." signale Tirash.
- "Hum..." confirme Fron.
- "Bah non…" réfute Daëgon.
- "Si ! On les a vu." indique Tirash.
- "Je ne sais pas dans le brouillard… On est, encore, loin..." signale Daëgon.
- "Est-ce qu'on ne passerait pas innocemment, mine de rien, mais pas trop près de la maison ? Pas à portée d'arc en tout cas. Si on pense qu'ils nous ont vu en tout cas, genre, on poursuit notre chemin et on ne s’occupe de rien et puis on tend une embuscade dans les buissons derrière au cas où ils nous suivent quoi. Enfin dans les buissons dans les arbres là-bas là." suggère Tirash.
- "Heu... Heu... Il vaudrait mieux éviter tout combat." suggère Fron.
- "Oui, dans l'idéal. Ce n'est, peut-être, pas nous qui allons décider." évoque Tirash.
- "On pourrait contourner..." suggère Fron.
En observant les alentours, les compagnons aperçoivent de vieilles clôtures qui délimitent d'anciens champs, aujourd'hui, abandonnés. Daëgon demande :
- "Aban, tu penses que c'est qui dans cette maison ?"
- "Je n'ai pas connaissance qu'il y ait des bergers qui viennent par ici. Je pense que c'est des hommes des collines." affirme Aban.
- "D'accord..." réagit Daëgon.
- "Et vous pensez, sérieusement, qu'on peut passer sans qu'il nous voit ?" demande Tirash.
- "Ça va être plus long parce qu'il va falloir faire, un peu, de crapahutage." suggère Daëgon.
- "Parce que, là, on est à cheval. On voit la maison. Je pense qu'ils nous ont déjà vu" évoque Tirash.
- "Je ne suis pas sûr..." indique Aban.
- "Ouais ! On peut se faire une option. On descend à cheval tranquillement et puis si on les voit sortir, on part au galop et on leur met trois cents mètres dans la vue. Ils l'ont dans l'os et comme tu dis, on peut, plus tard, si on veut et si on voit qu’ils nous suivent, on peut gérer." suggère Fánaviryan.
- "On peut, aussi, foncer tout droit au galop et passer tout ça." suggère Daëgon.
- "Voilà ! Ils n'ont pas le temps de dire "ouf"..." confirme Fánaviryan.
- "C'est une option aussi... Si on passe au galop, il y a de grandes chances lorsqu’on passera, à proximité, qu'on soit repérés..." indique Aban.
- "Ouais ! Et ils auront le temps de sortir. Ils nous auront entendu arriver au galop... Ça aura attiré leur attention." évoque Fánaviryan.
- "Qu'est-ce qu'on fait alors du coup ?" demande Daëgon.
- "Ce qu'on peut faire, c'est qu'on reste observer cinq minutes. Si ça ne bouge pas, c'est, qu'à priori, ils ne nous ont pas repéré..." suggère Fron.
- "Oui, ça oui." confirme Daëgon.
- "D'accord !" confirme Fánaviryan.
Les compagnons descendent de cheval, Fánaviryan va mettre les chevaux en retrait et les autres vont venir se mettre autour de buissons pour observer les lieux. Ils vont constater qu'il y a plusieurs hommes qui sont présents à l'intérieur. Ils ne semblent pas être en alerte et n'auraient donc pas repérés les compagnons et leurs chevaux. Tirash finit par dire :
- "Si on continue en les laissant ici, ça veut dire qu'on aura, peut-être, des gens dans le dos."
- "Oui..." confirme Fánaviryan.
- "On les avait devant. Après, on ne sait toujours pas qui c'est… C'est surtout ça." évoque Daëgon.
- "Non..." confirme Fánaviryan.
- "C'est, peut-être, les mêmes que ceux du feu de camp." suggère Daëgon.
- "Il y a fort à croire et vu les eaux balancées comme ça aux alentours, c'était des hommes des collines parce que si ça avait été une troupe de notre côté, ça aurait été mis au feu." évoque Fánaviryan.
- "Ça aurait fait un tas de compost." indique Fron.
- "Ouais. Voilà ! Je propose mes compagnons qu'on descende les chevaux comme ça et qu'on reste du côté opposé de la maison, nous, derrière les chevaux tranquillement avec les lances pour faire style et on y va tout doucement avec les chevaux et puis, si on voit du monde, hop, on galope." propose Fánaviryan.
- "Et faire le détour, ça nous prend vingt minutes." évoque Fron.
- "Encore vingt minutes !! Il faut qu'on prévienne, quand même, quelqu'un qui a mille cinq cents furieux qui vont lui tomber dessus alors on ne peut pas trop se permettre d'arriver après la bataille… Il y a un peu de ça, aller à l'information ! Vous n'avez pas l'air très motivés !!" lance Fánaviryan.
- "Le détour, c'est quinze, vingt minutes sinon..." suggère Fron.
- "Ouais ! On peut faire ça..." confirme Daëgon.
- "Je signe pour ça aussi !" confirme Tirash.
Fánaviryan va chercher les chevaux puis chacun reprend sa monture et l'amène à monter, légèrement, la colline, passer par des clôtures de champs, à présent, au sol. Ils vont rester à une bonne distance de la maison, la contourner puis redescendre lorsqu'ils sont assez loin.
Après vingt minutes, les compagnons se sont suffisamment éloignés pour redescendre et reprendre le chemin prévu par Aban. La brume s'est bien dissipée. La lumière du soleil commence à dissiper les dernières zones d'ombres. Derrière eux, dans le bâtiment, les personnes présentes ne semblent pas avoir réagi.
Le 11 de Urui de l'An 1640 - 07:30 / 08:15 - Feu de camp abandonné - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Collines - Session N°140 du 27/08/2025
Après ce passage au Pont des Pierres, les compagnons vont commencer à descendre des chemins pour rejoindre une rivière selon Aban. Les compagnons doivent guider leurs chevaux parmi les pentes, parfois, abruptes, les roches et cailloux qui parsèment cette région.
Après une vingtaine de minutes à descendre, Aban s'arrête et montre du doigt une légère fumée qui s'élève dans le ciel.
L'origine de la fumée n'est pas visible des compagnons et est située à plus de trois cents mètres d'eux, légèrement en contrebas et de l'autre côté de la colline. Daëgon demande :
- "On doit passer par là ?"
- "Oui... Si vous voulez, on peut contourner la zone mais on risque de perdre du temps..." répond Aban.
- "On y va et on fait attention à ce que c'est..." propose Daëgon.
- "Il y en a peut-être l'un d'entre nous qui peut aller en éclaireur, non ?" suggère Tirash.
- "Ouais, c'est ce que j'allais proposer..." confirme Fron.
- "Vous pouvez vous approcher un peu..." propose Daëgon.
- "Ouais, ouais... On avance, encore, de cent cinquante mètres comme si on avançait... Il sera toujours temps de faire une bifurcation." propose Fánaviryan en avançant à côté de Daëgon.
- "Ouais... Après, les chevaux font du bruit." évoque Fron.
- "Deux cents mètres, on peut attendre dix minutes, ce n'est pas la mort..." réagit Tirash.
- "Bon, j'y vais !" répond Daëgon.
- "Tu prends la cape, Daëgon." indique Tirash en lui tendant la cape elfique.
- "Oui !" confirme Daëgon.
Fánaviryan place son masque de combat sur son visage pendant que Daëgon enfile la cape elfique.
Daëgon s'éloigne de ses compagnons et avance, prudemment, en essayant de se fondre parmi la végétation. Ses compagnons se tiennent prêts à réagir.
En s'approchant du flanc de la colline, il aperçoit une vallée et, non loin de lui, à une vingtaine de mètres en contrebas, un feu de camp qui est, en partie, éteint. Daëgon observe les environs et ne voit personne aux alentours.
Daëgon fait un signe à ses compagnons de se rapprocher, puis glisse le long de la pente pour rejoindre le feu de camp et commence à examiner les lieux. Ses compagnons vont, pendant ce temps, se mettre en mouvement, Fron a son arc et une flèche à la main en restant vigilant.
Daëgon remarque des os qui ont, sans doute, été consommés récemment, la veille, sans doute et qui ont été jeté autour du feu. Quelques traces de pas sont présents et se dirigent dans la vallée.
En arrivant au feu, Daëgon est en train de regarder les marques au sol, les traces de pas. Tirash lui demande :
- "Tu dirais combien de personnes Daëgon ?"
- "Je ne sais pas trop..." répond Daëgon.
Aban, Fánaviryan, Fron et Tirash viennent auprès du feu et regardent, également, les traces laissées par ceux qui étaient présents ici.
Les compagnons font le constat qu'ils étaient plusieurs, au moins, cinq mais, sans doute, pas plus. Fánaviryan demande alors :
- "Et, Aban, on devait continuer par cette vallée là ou poursuivre ?"
- "On peut contourner ce qui veut dire qu'on devra passer par un ravin, traverser l'intérieur d'un ravin. Pour le coup, ça contourne bien cette vallée. Donc soit on continue dans cette vallée..." évoque Aban
- "Et c'est plus rapide ou pas ? C'est plus court ?" demande Daëgon.
- "C'est, légèrement, plus court par ici. C'est plus emprunté par ici. C'est plus aisé que par le ravin. C'est un peu plus long mais, par contre, le chemin est moins emprunté." évoque Aban.
- "Disons qu'on n'avance pas si vite que ça. On peut continuer à la suite de ces messieurs. S'ils ont, malheureusement, fait une pause, on s'en occupe comme on sait faire." propose Fánaviryan.
- "Ouais sauf si c'est des alliés..." évoque Daëgon.
- "Il n'y a plus qu'à espérer pour eux qu'ils aient progressé et que nous, on puisse jeter un œil sur notre objectif." indique Fánaviryan.
- "De toute façon, on avance, on est très vigilant à ce qui se passe devant nous." suggère Daëgon.
- "Voilà ! Il n'y a plus qu'à espérer que ce ne soit pas un coin où ils se soient mis en tête de chasser un peu..." évoque Fánaviryan.
- "Bah... Ils vont, sûrement, chasser vu ce qu'ils ont mangé hier." évoque Daëgon.
- "Ouais, c'est ça. C'est pour ça que je dis ça. On y va de toute façon." propose Fánaviryan.
- "Oui, on y va. Je ne suis pas pour le ravin." indique Daëgon.
- "Ouais... Moyen, le ravin..." confirme Fánaviryan.
- "C'est vous qui me dites par où vous voulez passer…" évoque Aban.
- "Si c'est plus court par-là, on y va mais on fait attention parce qu'il y a, peut-être, quelqu'un devant nous." avertit Daëgon.
- "Ouais !" confirme Aban.
Les compagnons vont reprendre leur progression. Ils vont faire descendre les chevaux sur la pente de la colline pour accéder à une vallée, assez large et assez profonde.
Sur le chemin, Fánaviryan suggère :
- "Je voulais vous dire au cas où on rencontre du monde ou quoi que ce soit, plantez vos lances à côté de vous, comme ça, moi, je peux aussi faire quelque chose à distance vu le temps que vous saisissiez de vos arcs. Moi, je peux envoyer des lances, c'est assez rapide."
- "Je veux bien le faire." confirme Daëgon.
- "On peut pour faire style mais moi, je sais les lancer et je suis assez costaude. Donc ça peut être dissuasif le temps que vous bandiez vos arcs." propose Fánaviryan.
- "En tout cas, j'y vais assez mollo sur la tenue des hommes des collines parce qu'on ne sait jamais ce qu'il y a devant nous..." évoque Daëgon.
Le 11 de Urui de l'An 1640 - 04:35 / 07:30 - Traversée du Pont - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Le Pont de Roches - Session N°140 du 27/08/2025
Après plus de deux heures de voyage, la progression devient plus difficile, les chemins sont abrupts. Par ailleurs, Aban hésite sur la direction à prendre, va, régulièrement, s'arrêter pour vérifier les environs.
Les compagnons vont devoir s'arrêter lorsqu'ils font face à une colline qui descend à pic. L'autre versant est également dans la même configuration et forme ainsi un ravin qu'un pont en pierre traverse. Ce pont semble être de formation naturelle, large de moins d'un mètre. Le pont ne semble pas être emprunté régulièrement, des petites herbes et de la mousse s'y est formé.
Un cheval semble pouvoir l'emprunter en y allant doucement. Fron suggère :
- "Il faudrait, peut-être, leur mettre des œillères pour qu'ils ne voient pas ce qui se passe."
- "Ouais, je pense qu'il faut faire quelque chose dans ce genre-là." confirme Tirash puis demande : "C'est bien par-là que tu voulais nous amener Aban ?"
- "Oui... Oui… Disons que je n'avais pas de souvenirs précis de cette région… J'avais un doute mais après on peut passer par un autre chemin mais ça fera un détour. C'est vrai qu'avec les chevaux, c'est limite…" évoque Aban.
- "On va faire passer Zëbúth en premier. C'est le plus imposant. On devrait attirer les autres et leur montrer l'exemple mais, par contre, comme tu dis Fron, les œillères, ça pourrait être pas mal…" évoque Fánaviryan.
- "Moi, je vais essayer. J'ai un bon relationnel avec les animaux." indique Fánaviryan.
- "Tu démontes avant quand même ?" demande Tirash.
- "Je démonte ?" demande Fánaviryan, surprise de la question.
- "Tu descends de cheval ?" précise Tirash.
- "Ah oui ! Oui, oui, oui, oui, oui, oui… Tu ne passes pas avec comme ça parce que si le cheval tombe, tu tombes !" précise Fánaviryan.
- "C'est ça !" confirme Tirash.
- "Là, à priori, le mieux, ce serait qu'on les décèle, qu'on les allège, qu'on emmène tout le matériel de l'autre côté parce que si le cheval tombe, qu'on ne perde pas tout notre équipement aussi." suggère Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Désolé, je n'en vois pas trop l'intérêt honnêtement, mais par contre enlever les possessions qui sont dessus, oui." propose Tirash.
- "Les sacs et les sacoches !" confirme Fánaviryan.
- "Parce que si le cheval tombe, on ne va pas se trimballer la selle avec nous." suggère Tirash.
- "Bien vu !" confirme Fánaviryan.
- "Je proposerais, peut-être, que celui d'entre nous qui est le meilleur cavalier fasse passer l'ensemble des chevaux." suggère Tirash.
- "Moi, je me sens, plutôt, sereine. Par contre, au niveau de mon propre équilibre, moi, pour passer, c'est plus chaud. Si quelqu'un devait se mettre au milieu pour passer les affaires, histoire que l'on on passe notre matériel plus rapidement, ce n'est pas moi qui ferait l'équilibriste au milieu. Je me sens bien d'emmener justement les chevaux. Et qui d'autre se sent mieux ?" indique Fánaviryan.
- "Moi, ça va..." répondent Fron et Daëgon.
- "Moi, je suis bien donc j'emmène Zëbúth." annonce Fánaviryan.
Les compagnons vont s'atteler à décharger Zëbúth de ses sacoches, sacs et matériel qu'il a sur lui, lui laissant ses harnais et selleries.
Tirash suggère :
- "On peut essayer de le faire passer. S'il tombe, on n'essaiera pas d'en faire passer un deuxième."
- "Est-ce que on peut regarder si Zëbúth a peur ou pas déjà ? On l'approche du ravin pour voir comment il le sent." suggère Daëgon.
- "On a de quoi lui couvrir, un peu, les yeux pour qu'il ne voit pas trop le vide." demande Fron.
- " Bah, il suffit de mettre un linge sur la tête avec les trucs sur les côtés, quoi. Voilà." suggère Fánaviryan.
- "Vu la largeur du pont, je pense que c'est pas mal qui voit où il met les sabots quand même... Non ?" évoque Tirash.
- "S'il panique, on lui foutra un sac sur la tête. Mais laissons voir ce qu'il fait déjà." propose Daëgon.
- "Ouais !" confirment Fánaviryan et Tirash.
- "Moi, je ferai passer le mien." suggère Fron.
Fánaviryan prend Zëbúth par le harnais, vient le caresser, l'apaiser, lui parle en Quenya et l'apaise ainsi. Le cheval avance et semble se guider à la voix de l'Elfe et s'engage, avec quelques réticences mais finit par poser les sabots sur le pont et va commencer à progresser.
Fánaviryan prête surtout attention à l'animal afin qu'elle puisse progresser prudemment sur le pont et est sur le point de glisser. La chute aurait pu être fatale mais l'Elfe se ressaisit brusquement, mesure l'enjeu et le risque et finit par progresser plus prudemment pour éviter la chute. Elle trouve son équilibre, elle a senti que le ravin se rapprochait dangereusement.
Zëbúth va traverser le pont du Ravin sans aucune difficulté, écoutant la voix de l'Elfe pour traverser et se retrouver de l'autre côté, sur l'autre versant de la colline.
Fánaviryan reprend ses esprits, respire profondément, mesurant l'exploit réalisé. Elle se tourne vers ses compagnons et leur dit :
- "Il faut faire attention, c'est glissant… Il ne faut pas hésiter à se reprendre…"
Pendant ce temps, Fron et Daëgon se sont rapprochés avec leurs chevaux. Fron s'avance alors sur le pont, sans trop se poser de question. Il fait attention aux endroits plus glissants, fait passer son cheval avec une certaine aisance.
En voyant l'attitude du Hobbit, Daëgon suggère :
- "Je crois que c'est toi, Fron, qui va faire les allers-retours…"
- "Je vais te laisser gérer, Fron !" confirme Tirash.
Fron prend le cheval de Tirash mais Baragouin ne réagit pas comme le Hobbit le pensait. La chute est évitée de justesse. Il arrive à faire traverser Baragouin en prenant bien soins de se concentrer mais a bien senti une résistance du cheval. Puis Daëgon va approcher son cheval et Fron va, aisément, le faire traverser le pont de pierre.
Aban propose de traverser lui-même le pont avec son cheval. L'homme maitrise, parfaitement, son équilibre tout en guidant son cheval sur le pont. En arrivant de l'autre côté, il est félicité par Fánaviryan. Ils ont, ainsi, réalisé la traversée de tous les chevaux.
Daëgon et Tirash sont restés de l'autre côté avec l'équipement qui était sur les chevaux. Fánaviryan évoque :
- "Je tiens les chevaux Fron si tu veux t'occuper, un peu, de faire les allers-retours."
- "Hum, hum..." confirme Fron.
Daëgon et Tirash s'engagent sur le pont de Pierre. Les deux hommes manquent de tomber. Tirash parvient à garder l'équilibre, pousse un juron et avance d'un trait de l'autre côté du pont. Daëgon s'arrête, n'avance pas, prend son temps et finit par avancer prudemment.
Les compagnons vont récupérer leur matériel, le placer sur leurs chevaux et reprendre leur progression parmi les collines des Tyrn Hyarmen. Aban évoque, au moins, plus d'une heure de marche avant d'atteindre Féagil.
Le 11 de Urui de l'An 1640 - 04:15 / 04:35 - Réveil Matinal - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Bergerie - Session N°140 du 27/08/2025
Vers quatre et quart, Aban va venir réveiller les compagnons en évoquant le fait que la nuit est en train de s'estomper et qu'il serait intéressant de partir rapidement. Fron confirme qu'il faut partir dès les premières lueurs.
Les premières lueurs du jour apparaissent au loin lorsque les compagnons quittent la bergerie. Aban mène les compagnons au travers des chemins qui traversent les vallées, remontent les pentes des collines et permettent de poursuivre la progression vers le sud.
Rapidement, Daëgon constate que la grive est revenue et virevolte autour de lui. Daëgon lève son bras en sa direction et l'oiseau vient se poser sur son avant-bras. Daëgon constate que l'oiseau porte, toujours, un message à sa patte mais en le consultant, le message n'est plus le même.
La troupe va s'arrêter le temps que Daëgon puisse lire à haute voix le message :
- "Alors, je prends en compte le contenu du message. J'en informe la bonne personne en espérant que les éléments apportés permettent de lancer le mouvement. N'hésitez pas à me transmettre des éléments complémentaires pour que je puisse avoir une vision parfaitement claire de la situation. Toute information sera vitale pour obtenir la décision favorable." puis suggère : "Hé bien, on peut en relancer, je pense, si on a des éléments nouveaux."
- "Là, on avait précisé mille cinq cents potentiels. Maintenant, il nous reste à spécifier s'ils sont basés à Féagil ou Minas Malloth." suggère Fánaviryan.
- "On va voir comment on progresse et puis qu'est-ce qu'on voit." propose Daëgon.
- "Ouais !" confirme Fánaviryan.
- "Bon, ben, on y va les gars !" lance Daëgon.
- "Si ce n'est pas trop chaud... Allons-y !! Aban, on te fait confiance pour ouvrir le passage et moi, je ferme toujours en effaçant nos traces, un peu..." indique Fánaviryan.
Le 10 de Urui de l'An 1640 - 22:15 / 23:05 - Une nuit de repos - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Bergerie - Session N°140 du 27/08/2025
Après avoir rapidement inspecté les lieux, Tirash évoque auprès de ses compagnons :
- "Je ne sais pas si ça vaut le coup de monter la colline avec cette obscurité qui nous entoure…"
- "Ouais mais, eux, ils ont des feux de camp. Tu verras combien ils sont." suggère Fánaviryan.
- "Ouais, mais leur feu de camp qui sont à une longue distance, ça ne va pas beaucoup nous éclairer pour ne pas nous casser la gueule dans la montagne !" réagit Tirash.
- "Non, c'est sûr !!" confirme Daëgon.
- " Donc, il vaut, peut-être, mieux aller au petit matin ou un truc comme ça, pour voir les fumées des petits déjeuners. Je ne sais pas si ça vaut le coup de monter, là-haut, de nuit…" évoque Tirash.
- "Après, je peux faire une petite reconnaissance mais juste dans le coin sans aller crapahuter dans les collines." propose Daëgon.
- "Oui, tu peux voir comment tu le sens mais, moi, je ne me sens pas super à l'aise. On serait en ville de nuit à la limite mais là, Non…" évoque Tirash.
- "Je fais juste un tour pour qu'on passe la nuit, là, tranquille et pour qu'il n'y ait pas de problème." indique Daëgon.
- "Tu remontes tranquillement sur le coteau, pas loin, tu ne t’éloignes pas… Tu ne laisses pas trop de traces en revenant !" suggère Fánaviryan.
Daëgon s'équipe de la cape elfique et va commencer à s'éloigner de la bergerie. Rapidement, ses compagnons n'arrivent plus à voir le Dùnedain qui progresse dans la vallée sans éclairage. Seuls les étoiles lui apportent un éclairage très faible et chaque pas se fait avec difficulté. Daëgon va tenter de monter l'une des collines mais la trop faible luminosité ambiante ne lui permet pas d'assurer sa progression. Daëgon n'entend aucun bruit, ne voit aucune lumière artificielle. L'endroit semble très isolé et très calme.
Après quinze minutes, Daëgon retourne à la bergerie qui a été investie par ses compagnons.
Fánaviryan s'est installée dans la bergerie et suggère à ses compagnons de nettoyer leurs armes. Elle sort sa pierre à aiguiser, un chiffon et va nettoyer, méticuleusement, sa lame ainsi que celle d'Aban. L'Elfe va, également, vérifier que les lames de ses compagnons sont en parfait état ce qui va l'occuper pendant une partie de la soirée. Par moment, des éclats de lumière bleutés s'échappent de son anneau et viennent illuminer l'obscurité de la bergerie.
Tirash va récupérer dans les sacoches des chevaux, la nourriture, l'eau et va commencer à préparer un repas pour le soir.
Lorsque Fron s'installe dans la bergerie, Fánaviryan lui demande :
- "Tu peux t'occuper, un peu, des chevaux peut-être ?"
- "Ah oui… C'est dans mes cordes…" confirme Fron.
Aban va rejoindre Fron et va l'aider à enlever les harnais et selles aux chevaux. Tous les deux, ils vont soigner pendant près d'une heure les cinq chevaux.
Lorsque Daëgon s'est installé dans la bergerie, il se tourne vers ses compagnons et leur demande :
- "Pour cette nuit, on met en place un tour de garde peut-être."
- "Un tour de garde me semblerait, quand même, plutôt intéressant." confirme Tirash.
- "On est en brousse !" évoque Daëgon.
- "En même temps, est-ce que la porte pourrait se bloquer ? À ce moment-là, on sera réveillé quand il y aura du monde…" suggère Fánaviryan.
- "On peut être réveillé avant, ce n'est pas plus mal…" suggère Tirash.
- "Ouais mais je crois qu'on peut faire toujours confiance au 6e sens de notre ami pour qu'on puisse tous récupérer au maximum de nos possibilités…" évoque Fánaviryan.
- "Pas toujours…" évoque Daëgon.
- "Je suis favorable à la mise en place de tours de garde…" suggère Aban.
- "Oui, je suis, plutôt, favorable à ce qu'il y ait des tours de garde." confirme Tirash.
- "Moi, ça ne me dérange pas de faire un tour de garde." confirme Daëgon.
- "On est cinq. Ça va !" évoque Tirash.
- "Oui, oui… J'aurais dit que ça aurait été étonnant qu'ils voyagent de nuit ces hommes-là..." évoque Fánaviryan.
- "Il peut y avoir d'autres dangers, des ours et bien d'autres choses…" avertit Daëgon.
- "D'accord ! D'accord ! De toute façon, à cinq, la nuit ne va pas durer dix heures. Une heure et demi, chacun, ça va…" confirme Fánaviryan.
- "Je m'interroge sur le lien qu'il pourrait y avoir et les affinités qu'il pourrait y avoir entre Angmar et les hommes des collines parce qu'on a la chance d'avoir des bagues qui pourraient nous faire passer pour des Angmariens et peut-être que si on se fait gauler, ça pourrait être intéressant…" suggère Tirash.
- "Ah ! parfaire le déguisement. Bien vu, bien vu !" confirme Fánaviryan.
- "Je ne sais pas, après, qu'elles peuvent être les affinités, mais, moi, j'en ai deux avec moi." indique Tirash.
- "Mais, de l'autre côté, si quelqu'un de notre camp te chope avec ça, ça ne va pas être facile de négocier." évoque Daëgon.
- "À priori, là, le risque, il est plutôt du côté des hommes des collines que des hommes de notre camp." indique Tirash.
- "On risque d'en rencontrer…" indique Daëgon.
- "Il faudrait, peut-être, l'avoir dans la poche et puis pouvoir la glisser sur le doigt au dernier moment au cas où…" suggère Tirash.
- "Ouais mais tu ne la mets pas tout le temps au doigt." conseille Daëgon.
- "Non, non, non ! C'était de l'avoir dans la poche accessible et pas dans le fond sac à dos." suggère Tirash.
- "Hum... Hum…" confirme Daëgon.
- "Je ne sais pas si vous en avez avec vous ? Est-ce que ça vous semble une bonne idée ou pas ?" demande Tirash.
- "Je pense qu'au niveau physique, ce sera, peut-être, Daëgon et Aban qui seraient plus susceptibles d'être d'Angmar…" suggère Fánaviryan.
- "On est tous, potentiellement, Angmariens, non ?" suggère Tirash.
- "Disons que, toi, tu es un peu typé. Moi, je suis un petit peu hors-jeu." évoque Fánaviryan.
- "Toi, tu mets ton masque et tu fais angmarien." suggère Daëgon à Fánaviryan.
- "Toi, tu es un petit peu hors-jeu. Oui. Mais qu'est-ce qu'ils en savent les hommes des collines ?" questionne Tirash.
- "Oui, mais, par contre, s'ils essayent de parler, un peu, le noir parler, moi je n'ai aucune notion... Il faudrait que la personne puisse, au moins, dire : "oui", "non" ou "va chier" quoi..." suggère Fánaviryan.
- "Est-ce qu’être angmarien, c'est nécessairement de maîtriser le Noir Parler ?" demande Tirash.
- "Forcément, mais je crois que tu en as quelques bases en tout cas pour avoir, un peu torturé... Euh... interrogé assidument." suggère Fánaviryan.
- "Donc je ne sais pas qu'en pensez-vous ?" demande Tirash.
- "Oui, c'est toujours très bon à prendre mais je crois que je n'ai pas ça dans la poche." indique Fánaviryan.
- "Est-ce que quelqu'un en veut une ?" demande Tirash.
- "Je ne suis pas sûr que tu aies ma taille." évoque Fron Sacquet.
Tirash sort de sa poche, un anneau noir avec le symbole d'une tour gravée dessus. Il lance le bijou à Fron puis se tourne vers Aban et lui dit :
- "Aban, pour te rassurer, on les a capturés sur des hommes qu'on a combattus."
- "Ah ! D'accord..." réagit Aban rassuré.
- "Des espions qu'on a découvert." ajoute Fánaviryan.
- "D'accord..." réagit Aban.
- "Ça s'est vu à Occum avec le magistrat qui a été assez content du travail de Fron d'ailleurs qui avait permis de trouver un assassin. Mais ça, ce sera une autre longue histoire qu'on te racontera, peut-être, après cette aventure." évoque Fánaviryan.
- "Oui ! Personnellement, je suis moyennement attiré par ce genre d'objet." évoque Aban.
- "Et c'est de bon aloi ! Mais, malheureusement, nous en avons rencontré quelques-uns. Il faudrait que tu passes à la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, on a ramené de de la bière d'Occum de cette aventure là…" évoque Fánaviryan.
- "Oui ! J'ai, déjà, eu l'occasion d'y goûter. Elle est fort bonne. Oui, je vois bien où vous habitez sur la colline. À l'occasion, quand nous serons revenus, je pense que je passerai vous voir. Oui, oui, oui ! Très bien." répond Aban.
Pendant ce temps, Fron observe l'anneau, le porte à son auriculaire et l'anneau glisse parfaitement. Le Hobbit regarde l'anneau avec attention et décide de le garder.
Les compagnons vont préparer leur campement pour la nuit, et établir des tours de garde. La nuit va se dérouler dans de bonnes conditions. Ils vont, parfois, entendre le bruit du vent qui s'engouffre dans la vallée et qui perturbe les personnes éveillées. Le son donne l'impression qu'un esprit fantomatique vient hanter les lieux.
Le 10 de Urui de l'An 1640 - 20:25 / 22:15 - Halte au Refuge - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Bergerie - Session N°139 du 30/07/2025
Après vingt minutes de route, Aban amène les compagnons au fond d'une vallée où se trouve une vieille bâtisse, en longueur, abandonnée en bois à flanc de colline.
Aban s'arrête, attend que les compagnons le rejoignent. En s'approchant Daëgon demande :
- "On est loin de Féagil ?"
Aban réfléchit quelques instants puis répond :
- "Au moins, trois ou quatre heures…"
- "Ah oui !!" réagit Daëgon.
- "Si on laisse les chevaux dans l'abri, on ira plus vite ?" demande Daëgon.
- "On peut gagner du temps, en effet…" répond Aban.
- "Il faudrait espérer venir les chercher après mais bon…" indique Daëgon.
Les compagnons s'arrêtent quelques instants, prêtent l'oreille pour évaluer si une éventuelle présence est à proximité. Ils entendent le vent qui s'engouffre dans la vallée et balaye l'herbe grasse mais aucun son ne provient de la bâtisse. Le vent porte des bruits éloignés, sans doute, d'une certaine distance signalant la présence d'un groupe d'humains dans les collines.
Ils doivent, alors, s'approcher de très près pour observer les lieux. L'absence de luminosité n'aide pas à y voir clair. Daëgon indique :
- "De toute manière, il faut que l'on continue, sinon, on va se ramasser une armée dans le cul !"
- "On est en train de les suivre." indique Fànaviryan.
- "Disons qu'ils vont soit vers Féagil, soit vers Minas Malloth… Donc soit on continue, soit on s'arrête..." indique Daëgon.
- "Moi, ce qui me questionne, c'est qu'est-ce qu'on va faire une fois là-bas si on a mille hommes autour de nous autour des ruines. Je ne sais pas à quel moment on pourra faire la différence ??" analyse Tirash.
- "On pourra aller à Minas Malloth sinon." suggère Daëgon.
- "On pourra les prévenir de ce qu'on a vu en arrivant à Féagil." suggère Fànaviryan.
- "Il vaut mieux s'arrêter pour la nuit, non ? Eux, ils vont faire du feu." suggère Tirash.
- "On peut essayer, après s'être installés ici, de monter sur les hauteurs pour observer les feux des camps des Hommes des Collines." suggère Daëgon.
Les compagnons vont s'installer à l'intérieur du refuge du berger, mettre les chevaux à l'abri.
Le 10 de Urui de l'An 1640 - 19:30 / 20:25 - Le passage du Col - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Col du Vent - Session N°139 du 30/07/2025
Peu avant que la nuit vienne tomber sur les collines, la troupe arrive sur un chemin plus élevé que la plupart des autres collines. La hauteur permet d'avoir un aperçu sur les environs et d'apercevoir plusieurs mouvements d'humains dans les environs. Il est difficile de pouvoir déterminer s'il s'agit de locaux, de bergers ou d'Homes des Collines. Aban signale au groupe :
- "On va, bientôt, passer au col du vent, l'un des points culminants des Hauts du Sud. C'est un passage bien en hauteur qui domine le paysage et qui permet d'observer ce qui se passe aux alentours. Par contre, l'endroit est très dégagé. Je connais un autre chemin, un peu plus long, plus accidenté qui contourne ce col."
- "Plus long comment ?" demande Tirash.
- "On perd, facilement, une demi-heure et il y a plus de rocailles." répond Aban.
- "Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup que quelqu'un de très discret, aille tout en haut et voit tout puis redescend et que l'on prenne le chemin discret après ?" suggère Daëgon.
- "Je pense que c'est pas mal… Avec une cape elfe par exemple…" suggère Tirash.
- "Par exemple… Pour être plus discret ! Je veux bien y aller, je pense être discret…" évoque Daëgon.
- "Je peux te confier la cape et avec ton sens de l'art de la guerre, ça peut être intéressant que ça soit toi qui y aille." évoque Tirash.
- "Oui ! Je vais analyser le mouvement des troupes…" indique Daëgon.
Daëgon enfile la cape elfique que lui tend Tirash. Il met la cape autour de lui et va monter doucement le chemin rocailleux. Daëgon va, rapidement, sentir la présence du vent qui s'engouffre sur le chemin jusqu'au sommet. Prudemment, Daëgon progresse sur le chemin, emmitouflé dans la cape elfique pour éviter d'être aperçu. Après quinze minutes de progression, Daëgon arrive en haut et va pouvoir observer les alentours.
Il va, alors, apercevoir des mouvements, des regroupements de personnes. Daëgon observe pendant quelques minutes et constatent que des troupes sont présentes, sans doute, des Hommes des Collines et qui ont un mouvement de convergence vers le sud. Ces troupes viennent de plusieurs endroits et vont, toutes, dans la même direction. Plusieurs groupes de centaines semblent être présents dans les collines. Daëgon constate que les troupes sont, relativement, éloignées du Col du Vent. Quelques mouvements peuvent être observés plus proches mais, sans doute, d'une moindre importance.
En réfléchissant aux mouvements et à ses connaissances de la région, les troupes pourraient converger sur Féagil ou Minas Malloth. Daëgon va, plus rapidement, redescendre le col puis va expliquer à ses compagnons ce qu'il a vu puis Daëgon annonce :
- "Avec ces éléments, je compte envoyer la Grive dès maintenant !"
- "Oui ! Clairement !" confirme Fànaviryan.
- "On fait ça ?" demande Daëgon.
- "Ouais !!" confirme Tirash puis ajoute : "On est d'accord que l'on peut compter mille, mille-cinq cents hommes..."
- "Oui, en effet… Il va falloir intervenir avec une grosse armée !" confirme Daëgon.
- "Il faudra le préciser dans le message." indique Tirash.
- "Oui ! Tu as raison." confirme Daëgon.
Daëgon prend sa Grive, ajoute des éléments au message et l'envoie dans les airs. L'oiseau virevolte pendant quelques instants puis prend son envol et s'éloigne du groupe avant de disparaître au loin.
Aban va alors diriger le groupe dans une ravine, empruntant un passage étroit, avec de la roche sur le chemin, des cailloux. Les compagnons doivent marcher les uns derrière les autres, en étant vigilant à ses mouvements pour maintenir l'équilibre et réussir à traverser avec son cheval.
En progressant à flanc de col, Aban, Fron, Daëgon et Tirash arrivent à progresser sans difficulté. Fànaviryan se retrouve avec ses bottes et son matériel à éviter, à plusieurs reprises, de chuter et n'arrive pas à faire progresser son cheval. Tirash vient aider l'Elfe pour qu'elle puisse traverser ce chemin escarpé avec plus de facilités.
Après une demi-heure de progression, les compagnons arrivent à retrouver un chemin plus confortable et peuvent, ainsi, reprendre leur progression. Toutefois, la visibilité se réduit considérablement avec la tombée de la nuit et l'absence de luminosité de la lune qui n'est pas présente dans le ciel des Tyrn Hyarmen.
Le 10 de Urui de l'An 1640 - 19:05 / 19:30 - La reprise du voyage - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Collines - Session N°139 du 30/07/2025
Daëgon propose un temps pour évoquer la progression qu'il va falloir engager dans les collines avec la présence des Hommes des Collines. Le Dúnedain évoque toutes les tactiques à adopter pour éviter de se faire repérer, les éléments nécessaires à prendre en compte pour une marche silencieuse.
Aban se propose de montrer le chemin et d'avoir une progression la plus discrète possible. Il évoque les petits chemins qu'il va falloir emprunter et qui sillonnent au travers des collines herbeuses des Hauts du Sud. Par contre, la végétation est assez rase, avec peu d'arbres surtout en haut des collines et il peut être rapide de se faire repérer.
Tirash évoque alors :
- "La question est de savoir, est-ce qu'il faut vraiment qu'on y aille ou est-ce que l'on a suffisamment d'informations ? Est-ce qu'il faut aller prévenir Bree ?"
- "Il faudrait, déjà, que l'on passe par Féagil pour aller à Minas Malloth." évoque Fànaviryan.
- "Fallin, le lieutenant de Meneldir que l'on a croisé, remontait à Bree et allait les prévenir des évènements donc Bree va être informé." évoque Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "On ne sait pas quelle est la situation à Minas Malloth…" évoque Fànaviryan.
- "Aban, tu penses que l'on peut atteindre Minas Malloth ou tu penses que ça te semble compliquer avec ce que l'on vient d'apprendre ?" demande Tirash.
- "Moi, je suis chaud pour y aller !!" répond Daëgon.
- "Il faut voyager de nuit ? Il faut voyager de jour ? Ne faudrait-il pas se déguiser avec les costumes des hommes ?" questionne Tirash.
- "Ça, c'est possible…" confirme Daëgon.
- "Au moins, comme ça, à distance, on n'est pas identifié…" évoque Tirash.
- "J'aurais bien voulu poser la question à l'homme de savoir qui leur a posé la question de descendre tout là-bas sur le village." évoque Fànaviryan.
- "On peut, aussi, prendre une lance chacun pour faire semblant d'être des Hommes des Collines, aussi." suggère Daëgon.
- "Effectivement ! Il faudra que l'on enlève les tabards Wesmin." confirme Tirash.
- "Aban, tu en penses quoi de tout ça ?" demande Tirash.
- "On peut, au moins, tenter de rejoindre Féagil. Ce qui est compliqué, c'est de mesurer leur nombre et où ils sont." répond Aban.
- "Il va falloir que l'on soit très vigilants." précise Daëgon.
- "Moi, de toute façon, je mets à l'arrière garde. Je récupère vos tabards pour bien les plier et les ranger." évoque Fànaviryan.
- "On a six tenues à notre disposition. On peut tenter ça, on verra bien." confirme Daëgon.
- "Moi, je peux passer comme si j'étais un prisonnier..." suggère Fron.
- "Oui ! On fait ça..." confirme Daëgon.
- "Sauf que ça veut dire que tu n'as pas d'arme..." indique Tirash.
- "On peut lui laisser une arme planquée..." propose Daëgon.
Daëgon et Tirash vont ranger leurs habits sur leurs chevaux et vont passer le pagne des Hommes des collines et une peau de bête avec une lance à la main.
Après s'être préparés, Tirash demande :
- "Est-ce qu'il ne faudrait pas envoyer la Grive dès maintenant pour qu'ils puissent, au moins, aller protéger Bree ?"
- "Pour Bree, c'est bon déjà !" évoque Fànaviryan.
- "Si tu as cinq cents personnes qui arrivent à Bree, je ne suis pas sûr que ça soit bon..." indique Tirash.
- "On peut aller, au moins, aux ruines de Féagil pour évaluer des forces en présence." indique Fànaviryan.
- "Je suis pour envoyer la Grive dès maintenant." indique Daëgon.
- "Si nous sommes à deux heures de Féagil, ça vaut le coût d'attendre avant d'envoyer la Grive." suggère Tirash.
- "J'ai, déjà, écrit le message." précise Daëgon.
- "Oui ! Le message est déjà autour de la patte. Il ne reste plus qu'à ouvrir la cage." indique Tirash.
- "C'est ça ! Par contre, à Féagil, on l'envoie." confirme Daëgon.
- "Oui !" confirme Tirash.
Les compagnons reprennent les chemins au travers des collines en direction de Féagil. Aban dirige l'expédition.
Le 10 de Urui de l'An 1640 - 18:55 / 19:05 - Les soins auprès de Fiona - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Collines - Session N°139 du 30/07/2025
Daëgon a arrêté les soins auprès de l'homme des collines, s'est levé et est parti rejoindre Fron et la jeune femme blessée. Après quelques instants, Tirash s'éloigne de l'homme des collines et va rejoindre Daëgon.
Daëgon commence les soins. La femme a reçu plusieurs coups mais les blessures restent superficielles. Elle n'a pas de plaies ouvertes. Daëgon constate du sang au niveau des cuisses. La jeune femme a, sans doute, été violée. Fron aide Daëgon et donne à boire à la femme. Les deux compagnons essayent d'avoir une attitude rassurante et bienveillante vis-à-vis d'elle.
Fron finit par lui demander :
- "Comment allez-vous ?"
- "Merci..." répond-elle.
Pendant plusieurs minutes, Daëgon et Fron vont rester à côté d'elle pour la soigner. Lorsque Tirash et Fànaviryan vont se rapprocher, elle va finir par se présenter :
- "Je m'appelle Fiona. Je n'habite pas très loin d'ici…"
- "Votre ferme a été attaquée ?" demande Daëgon.
- "Oui... Toute ma famille a été massacrée par ces hommes. J'ai voulu me réfugier dans des grottes qui sont situées pas très loin d'ici mais je n'ai pas pu m'y rendre. Sur le chemin, des hommes m'ont repéré et m'ont capturé ici. Nous avions entendu dire que des fermes avaient été attaquées ces derniers temps mais il semblerait que ces hommes soient beaucoup plus nombreux actuellement." indique Fiona.
- "Nous allons à Minas Malloth. Si vous voulez, vous pouvez venir avec nous." suggère Daëgon.
- "Je vous remercie mais je vais, plutôt, aller me cacher dans un lieu sûr. Je connais des grottes où je sais que je serai en sécurité." répond Fiona.
- "Est-ce que ces grottes sont à proximité de Féagil, à tout hasard ??" demande Fànaviryan.
- "Non... Vous allez par là-bas ?" évoque Fiona.
- "Oui, pour remettre un peu d'ordre par rapport aux hommes qui sont installés là-bas. Nous étions en train de nous diriger vers eux lorsque nous sommes tombés sur vous." évoque Fànaviryan.
- "Merci beaucoup de m'avoir sauvée la vie !! Ceux qui ont pu croiser la route de ces Hommes des Collines n'ont eu la vie sauve… Faites très attention. Je pense qu'ils patrouillent dans toute la région. Si vous allez jusqu'aux ruines de Féagil, il faudra être très prudents." suggère Fiona.
- "Ils étaient combien à attaquer votre ferme ?" demande Daëgon.
- "Je ne sais pas…" répond Fiona.
- "Plus que là ?" demande Daëgon.
- "Oui... Oui, plus que là… Pas très loin d'ici, au sommet d'une colline, j'ai aperçu, je ne sais pas combien ils étaient, mais ils étaient vraiment beaucoup…" évoque Fiona.
- "Des dizaines ? Des centaines ? Des milliers ?" demande Daëgon.
- "Sans doute plusieurs centaines…" évoque Fiona.
- "Ah oui ! Quand même…" réagit Daëgon.
- "Sans doute plus que ça…" indique Fiona.
- "Votre caverne est sur la route de Féagil ?" demande Fànaviryan.
- "Non... Si vous me suivez, vous allez vous détourner du chemin qui mène à Féagil. Je vais, sans doute, attendre que la nuit tombe pour être protégée et pouvoir rejoindre discrètement les cavernes. Et vous, de votre côté, soyez aussi, très prudents. Je vous le redis, ils étaient très nombreux…" évoque Fiona.
- "Vous pouvez vous rendre à Bree et demander à être hébergée par la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, demandez à Sidonie et vous lui expliquez ce qu'il vous est arrivé et que vous avez croisé Tirash, Daëgon, Fron et Aban." évoque Fànaviryan.
- "Entendu Madame. Bree est épargnée par les hommes des collines ?" demande Fiona.
- "Certainement !" indique Fànaviryan.
- "Lorsque nous sommes partis, les Hommes des Collines n'y étaient pas." indique Fron.
- "D'accord… Si l'endroit est sûr, dans ce cas, je vais, peut-être, tenter d'aller jusque là-bas. Je vais attendre la nuit tombée, je connais bien ces collines, j'ai toujours vécu par ici." indique Fiona.
- "Bonne chance à vous !" lance Daëgon.
- "Merci ! À vous également ! Soyez très prudents et, encore une fois, merci pour ce que vous avez fait !" répond Fiona.
La femme se lève et commence à marcher, doucement, vers le nord, par le chemin emprunté par la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pour arriver jusqu'ici.
Fànaviryan va, alors, rassembler les corps des Hommes des Collines vers le gros rocher en les tirant par les jambes. Elle va, ensuite, récupérer les flèches ainsi que Daëgon, Tirash et Fron. Puis l'Elfe va fouiller chaque homme pour récupérer leurs biens. Elle récupère sept cuillères en argent ainsi que deux colliers en argent et deux bracelets. Fànaviryan estime que les objets en argent sont des produits fabriqués par des artisans locaux, des bijoux simples, sans une réelle expertise dans leur fabrication. Ils n'ont, sans doute, pas une valeur marchande très importante mais ont plus une valeur sentimentale pour ceux qui les portaient.
Ces éléments permettent de confirmer qu'il s'agit de pillards et de violeurs qui sévissent, actuellement, dans les collines des Tyrn Hyarmen.
Le 10 de Urui de l'An 1640 - 18:35 / 18:55 - Fin de l'affrontement - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Collines - Session N°139 du 30/07/2025
Fànaviryan tente de frapper son adversaire qui est étourdi mais elle n'arrive pas à trouver la bonne façon de percer les défenses de l'homme des collines qui est en train de reculer pour tenter de s'enfuir. Daëgon constate cette fuite et vise l'homme. La flèche vient se planter dans la cuisse. L'homme tente de continuer sa fuite mais se retrouve en grande difficulté pour se déplacer.
Tirash tente de rattraper l'homme qui s'enfuit en se rapprochant de lui par la droite pour éviter une éventuelle attaque de sa part tout en se concentrant et invoquant sa dague dans sa main. Fron va décocher une flèche qui vient se planter dans le fessier de l'homme qui se tord de douleur et s'écroule au sol. Du sang se répand sur ses jambes puis au sol et, rapidement, l'homme s'évanouit.
Fànaviryan crie à l'homme en face d'elle : "rends-toi ou péri !!" mais elle semble manquer de conviction dans sa voix et son attitude pour réussir à intimider son adversaire. Aban en profite pour charger l'homme mais ne parvient pas à le ralentir. Tirash crie : "Il nous le faut vivant !!" et se met à sa poursuite.
Daëgon vise l'homme, prêt à décocher sa flèche si ses compagnons n'arrivent pas à l'attraper. Fànaviryan se décale et le frappe du plat de l'épée au visage. Le coup est violent, pas suffisant pour mettre inconscient l'homme qui, toutefois, chancelle, trébuche et est quelque peu désorienté. Il se met, volontairement, au sol en lâchant son arme.
Daëgon qui avait continué de viser l'homme décoche sa flèche sur la pomme de pin située juste au-dessus de lui. Tirash qui s'était rapproché de l'homme des collines a senti la flèche se plante à quelques centimètres. La pomme de pin est coupée en deux avec une précision chirurgicale.
Les compagnons constatent que la femme qui avait été agressée, s'est déplacée et est venue se réfugier derrière des buissons observant ce qui se passe en contrebas du lieu de l'affrontement avec les hommes des collines qui sont soit morts, soit en train de rendre l'âme ou devraient y passer dans quelques heures.
Fron range son arc et sa flèche et monte vers le haut de la colline en direction de la femme. Aban avance dans la même direction que Fron et va s'installer au rocher pour surveiller les alentours, prêt à lancer l'alerte si d'autres hommes approchaient. Il tient son arc à la main, prêt à tirer en cas de menace.
En approchant du bosquet, Fron lui dit d'une voix apaisante :
- "Rassurez-vous Mademoiselle, nous nous sommes occupés de cette bande de brutes…"
La femme commence à bouger, elle quitte son buisson et avance prudemment en direction de Fron. Ses gestes sont prudents, elle observe les environs. Fron est, aussi, attentif aux environs puis s'approche de quelques pas. La femme semble assez jeune, une vingtaine d'années, elle porte un foulard beige sur la tête et une robe dans les mêmes coloris mais plus sombre. Ses vêtements sont déchirés, elle porte des traces de blessures à plusieurs endroits, sur le visage, sur les bras et à la poitrine. Elle tremble, sans doute, sous le coup du traumatisme causé par son agression.
Lorsque la femme est à trois mètres de Fron, il tend sa main en sa direction et lui dit :
- "Venez, approchez, on va vous soigner. Est-ce que vous avez soif ? On peut vous donner à boire."
- "Oui... Je veux bien… Merci…" répond la femme avec un sourire de remerciement.
Fron lui tend la main. Après un premier geste de recul, la femme observe les gestes des compagnons de Fron en particulier Aban sur son rocher puis semble surprise en voyant Fànaviryan.
Au même moment, Daëgon, Fànaviryan et Tirash se mettent autour de l'homme des collines encore conscient. Fànaviryan pointe sa lame en direction de l'homme à terre. Tirash pose le pied sur la lance de l'homme des collines et lui dit :
- "Tu veux vivre ou mourir ?"
En réponse aux propos de Tirash, l'homme se tourne vers Fànaviryan puis se tourne, péniblement, vers Tirash et lui répond :
- "Peu m'importe…"
- "Peu lui importe, il a perdu son honneur !!" réagit Fànaviryan.
- "Est-ce que je le soigne ? Je ne suis pas sûr qu'on tire grand-chose de lui…" évoque Daëgon à ses deux compagnons.
Ses deux compagnons haussent les épaules. Daëgon va récupérer du matériel pour le soigner, des bandages, de l'eau, quelques herbes et commence les soins. Fànaviryan s'adresse à Tirash et lui dit :
- "Comme tu as les choses en main, je vais récupérer les armes des gars et les amener à Aban."
Fànaviryan range son épée dans son fourreau puis va venir voir chaque homme, vérifier son état de santé puis leur enlever leurs lances, leurs masses d'arme pour certains et leurs couteaux. Elle va difficilement pouvoir évaluer de l'état de chaque homme au sol. Ils sont évanouis mais elle peut, difficilement, pouvoir dire s'ils sont proches de mourir ou s'ils peuvent s'en tirer.
Daëgon poursuit ses soins mais ne met pas une grande motivation à prodiguer les soins nécessaires. Il panse quelques blessures mais les saignements sont toujours présents. Pendant ce temps, Tirash lui demande :
- "Tu viens d'où ?"
- "De Cameth Brin…" répond l'homme.
- "Vous êtes combien ?" demande Daëgon.
- "Des milliers ! Trop pour vous !! Votre fin est proche..." répond l'homme avec un sourire douloureux en crachant un peu de sang.
- "Tu es passé par Minas Malloth ?" demande Tirash.
- "Pas encore mais... On compte bien se faire plaisir là-bas avec les femmes qui s'y trouvent." répond l'homme des collines.
Après avoir récupéré les armes, Fànaviryan les dépose au pied du rocher où est posté Aban. Puis elle va aller récupérer les deux hommes les plus éloignés et va les ramener avec les autres hommes des collines non loin de Tirash.
La femme s'est approchée de Fron, lui a tendu la main. Le Hobbit va guider la jeune femme blessée en contrebas de la colline, en essayant de l'éloigner des hommes des collines au sol puis va dire à ses compagnons :
- "Hé, les gars, la demoiselle a besoin de soins !"
Le 10 de Urui de l'An 1640 - 18:25 / 18:35 - Affrontement avec les Hommes des Collines - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Collines - Session N°138 du 02/07/2025
Après cette première salve de flèches, Fron reste sur ses positions et encoche une seconde flèche, Tirash et Daëgon font de même. Fron vise, de nouveau, l'homme sur le rocher qui reçoit la flèche au niveau des côtes au moment où il se tourne. La pointe de la flèche pénètre superficiellement dans la chair. Daëgon qui a visé un homme plus éloigné, parvient à le toucher dans les côtes également entrainant une blessure très légère.
Aban et Fànaviryan se déplace à travers les arbres pour charger l'homme des collines situé juste au-dessus d'eux mais l'Elfe trébuche en se prenant le pied dans une racine. Elle se retrouve au sol.
Les hommes des collines font face à leurs agresseurs, récupèrent leurs lances et chargent en direction des archers. Leur chef ainsi que deux hommes vont vers Fànaviryan et Aban. Deux viennent se protéger des flèches en se plaçant derrière des arbres.
À ce moment, Fànaviryan effectue une roulade avant tout en tapant avec son épée dans un arbre pour se redresser et parvient à se retrouver debout non loin d'Aban et de l'homme des collines. Elle tente, en même temps, d'attirer l'attention à elle.
Tirash parvient à toucher, avec une flèche, l'homme qui porte un bouclier et une masse. Il tentait de venir se protéger entre les arbres mais Tirash a réussi à profiter d'un angle de tir pour lui planter une flèche au torse. La pointe est venue transpercer les chairs et pénétrer la poitrine. Du sang s'écoule de son torse et l'homme trébuche. Il semble étourdi après le coup reçu.
Trois hommes des collines, qui étaient autour de la femme, chargent en direction du groupe, l'un se rapproche d'Aban et Fànaviryan tandis que l'autre se dirige vers les archers. Daëgon et Fron se décalent, légèrement, afin d'avoir une meilleure vision du mouvement des différents hommes des collines avec leurs arcs à la main, une flèche venant s'encocher. Fron arrive à toucher le chef à l'avant-bras droit d'une blessure superficielle tandis que Daëgon touche l'homme des collines situé derrière qui était en train de courir. En levant le bras avec sa lance, la flèche est venue se planter dans les chairs.
Fànaviryan intercepte l'homme qui chargeait Aban et crie : "Si vous cherchez une femme de votre taille, venez m'affronter !!" Avec son épée, elle envoie plusieurs coups circulaires mais l'homme anticipe la charge de l'Elfe et évite les différentes attaques puis réplique avec sa lance mais Fànaviryan bloque l'attaque sournoise grâce à Tirash qui lui crie : "Attention !! Sur le côté !!" L'Elfe tente plusieurs attaques qui échouent.
Le chef des hommes des collines vient se mettre à l'abri derrière un arbre. Aban en profite pour venir le frapper avec son épée au niveau de l'épaule. Le choc est violent mais pas dangereux. Le chef est désorienté par la douleur. Au même moment, Tirash vise l'homme des collines situé derrière le chef et Daëgon décoche une flèche vers l'homme des collines qui est, à présent, à une dizaine de mètres de Fron. L'homme se prend la flèche dans la jambe ce qui ralentit, légèrement, sa course. Fron poursuit le travail engagé et lui décoche une flèche qui se plante dans l'abdomen, touchant des viscères. Du sang se met à jaillir de son ventre. L'homme gémit mais reste debout mais Tirash en profiter pour lui envoyer une flèche en dessous du genou. La flèche est venue transpercer la jambe. L'homme trébuche, s'écroule au sol et tombe dans le coma avec du sang qui s'écoule de plusieurs blessures.
Pendant ce temps, deux hommes des collines viennent au contact, l'un s'est approché de Fànaviryan tandis que l'autre est venu au contact d'Aban. Fànaviryan se décale sur le côté pour éviter l'homme qui vient d'arriver et n'avoir qu'un seul ennemi en face d'elle. L'homme des collines n'a pas le temps de remonter vers Fànaviryan puisque Daëgon en a profité pour lui envoyer une flèche qui est venu lui transpercer la cuisse. L'homme s'écroule au sol, la violence du coup est trop forte. Il perd connaissance.
Aban tente, vainement, de frapper avec son épée le chef des hommes des collines. Tirash se déplace pour avoir une meilleure vue sur les derniers adversaires debout en se rapprochant d'Aban et de ses deux adversaires. Aban réussit à éviter tous les coups qui viennent des deux hommes. Il semble avoir une certaine vivacité qui lui permet d'éviter les attaques jusqu'à qu'il soit pris par surprise par un coup porté par le chef des hommes des collines qui frappe avec sa masse, un coup en hauteur qui vient percuter l'épaule d'Aban. Heureusement, l'éclaireur a réussi à reculer rapidement pour éviter un choc brutal. La blessure reste superficielle.
L'homme des collines en face de Fànaviryan a réussi un coup sournois mais l'Elfe réussit à esquiver le coup et se mettre dans une bonne position pour attaquer. Au même moment, Fron décoche une flèche en direction du chef des hommes des collines qui se fait transpercer la main. La douleur perturbe ses actions et les attaques qu'il tente face à Aban. Puis Fànaviryan essaye de désarmer son adversaire mais a fait un pas sur le côté. L'Elfe en a profité pour le frapper au visage. Le bout de la lame est venu ouvrir le front. Le sang coule sur le visage.
Daëgon évalue l'état des deux hommes en face d'Aban et choisit celui qui semble le plus frais. Il reçoit une flèche au flanc qui pénètre dans les chairs. Tirash en profite pour lui tirer dessus, également, d'une flèche qui percute la jambe sans pénétrer profondément. L'homme chancelle mais reste debout.
À ce moment-là, le chef des collines crie quelques mots dans une langue inconnue des compagnons puis se décale pour ne plus être au contact d'Aban. Fron en profite pour décocher une flèche sur l'homme qui est en train d'attaquer Aban. La flèche atteint le dos mais ne pénètre que superficiellement à travers la peau.
L'homme en face de Fànaviryan poursuit ses attaques mais l'Elfe parvient à éviter les coups, restant concentrée sur ses mouvements et les gestes à adopter pour maintenir une position défensive et attaquer au bon moment. Aban a tenté une attaque difficile et a failli tomber au sol mais est resté vigilant et a réussi à se rattraper au dernier moment.
Daëgon voit le chef s'enfuir, il décoche une flèche qui vient se planter dans son dos. L'homme s'écroule au sol, les différentes blessures qu'il a subies lui font perdre connaissance. L'autre adversaire d'Aban tente, également, de s'enfuir mais Tirash lui envoie une flèche dans le dos. L'homme titube mais parvient à rester debout.
Le 10 de Urui de l'An 1640 - 14:15 / 18:25 - Progression dans les collines - D - F - F - T - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Collines - Session N°137 du 30/04/2025
Les compagnons vont quitter la troupe de Fallin et, rapidement, Aban va proposer de quitter la route pour rejoindre un chemin escarpé qui permet d'éviter la Vieille Route du Nord et de rejoindre par des chemins, les ruines de Féagil. Ce chemin permettra d'éviter les barrages où les hommes des collines sont présents.
Les compagnons vont suivre les mouvements d'Aban. Ils vont descendre de leurs chevaux et vont suivre la piste qui grimpe le long des collines du Tyrn Hyarmen. Aban précise qu'en prenant vers l'est, il serait possible de croiser quelques fermes isolées où sont installés, pour la plupart, des bergers.
Fánaviryan et Zëbúth ferment la marche pour éviter que ses compagnons soient, tout de suite, repérés. Elle suggère :
- "Fron, tu peux te mettre à l'égal avec Aban toujours couvert par Tirash et Daëgon..."
- "Ouais !!" confirme Fron.
Tirash est derrière et Daëgon entre Tirash et Fánaviryan.
La progression est, parfois, difficile. Le chemin emprunte des pentes assez difficiles pour les chevaux, des rochers peuvent bloquer les montures et les compagnons doivent faire attention aux cailloux qui peuvent les faire chuter.
Aban semble bien connaitre les chemins qui ne présentent aucune indication, semblent, par moment, peu empruntés et sont éloignés de toute civilisation. La route semble loin et n'est, en tout cas, pas visible par les voyageurs.
Au bout de deux heures de marche, Aban propose une pause pour que tout le monde puisse se reposer. L'atmosphère est calme, propice à une courte pause. Puis les voyageurs se remettent en marche. Après deux nouvelles heures de marche, vers dix-huit heures, Aban estime qu'il faudra marcher, encore, quatre heures pour atteindre les ruines de Féagil soit deux heures après le coucher du soleil.
Alors que le paysage semble monotone, une colline cache une nouvelle colline. La progression est ainsi constituée de montées et descentes puis de nouvelles montées et de nouvelles descentes de collines lorsqu'un cri vient briser le silence des Tyrn Hyarmen.
Les compagnons s'arrêtent et écoutent attentivement. Il s'agit de plusieurs cris successifs d'une même personne, les cris de douleur d'une femme qui résonnent au travers des collines. Le son provient du haut d'une colline située à proximité des compagnons. Fánaviryan réagit aussitôt et dit :
- "Allons-y sur le champ !!"
- "Oui ! Allons-y..." confirme Tirash en sortant son arc.
Les compagnons montent, rapidement, la colline puis, en arrivant à proximité, du haut, ils ralentissent l'allure et terminent discrètement leur progression. Fánaviryan se positionne à l'arrière laissant ses compagnons plus discrets devant. Tirash suggère :
- "On va monter, peut-être, jusqu'en haut de la colline, assez rapidement, et puis, regarder ce qu'on voit derrière avant de se précipiter tête baissée, non ?"
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "S'il y a 50 personnes, ce serait un peu dommage..." indique Tirash.
- "Oui !!" évoque Fánaviryan.
En arrivant vers le somment de la colline, les compagnons vont se positionner derrière les arbres pour avoir un aperçu du sommet de la colline. Ils entendent, alors, plusieurs voix assez rauques. Plusieurs personnes sont présentes. La première personne qu'ils aperçoivent est un homme, légèrement accroupi sur un rocher, les deux mains sur l'un de ses genoux qui semble observer une scène. Il est de dos avec, dans la main gauche, un bouclier que les autres hommes ne semblent pas avoir.
Ils remarquent, plus loin, quatre hommes, pas très loin du sommet de la colline. Leurs tenues permettent aux compagnons de penser qu'il s'agit d'hommes des collines. Ils sont autour d'une jeune femme qui semble être malmenée. Un autre homme se trouve, un peu à l'écart du groupe en face des compagnons derrière une rangée d'arbres. Il remonte un pagne, sans doute, était-il parti uriner.
Ils sont tous, torse nu, les cheveux longs. Trois d'entre eux ont les cheveux tressés.
Tirash chuchote à ses compagnons :
- "On fait quoi ?? On s'éloigne ou on agit ?" tout en sortant son arc et en encochant une flèche.
Fron bande, également, son arc.
Fánaviryan tape sur l'épaule de Tirash qui répond :
- "Ouais ??"
Fánaviryan lui montre la direction des arbres et montre l'homme isolé et chuchote :
- "Je vais aller m'occuper de lui..."
- "Moi, je vise celui qui est sur le rocher pour le moment..." indique Fron à ses compagnons.
- "Fron, c'est noté ! Je vais prendre l'un des autres ou alors on met deux flèches dans celui du rocher comme ça a l'air d'être le chef et puis après on s'occupe des autres... Daëgon, toi qui tires, un peu mieux, tu peux, peut-être, viser sur un de ceux qui sont un peu plus loin ?" suggère Tirash.
- "Je suis prêt !" indique Fron.
- "Je vais viser aussi celui sur le rocher histoire qu'il soit hors de combat..." suggère Tirash.
Daëgon bande, également, son arc et vise l'un des hommes derrière le rocher. Tirash lui demande :
- "Daëgon, tu prends qui ??"
- "Le plus loin si tu veux..." répond Daëgon.
- "Bah... Peut-être pas le plus loin..." suggère Tirash.
À ce moment, Fánaviryan avance entre les arbres mais, rapidement, va marcher sur des branches qui vont craquer. Dès que Tirash entend ce bruit, il décoche sa flèche suivie aussitôt par Daëgon et Fron. Les trois archers remarquent que l'homme le plus proche de Fánaviryan semble avoir réagi aux bruits de pas de l'Elfe.
Daëgon a réussi à ajuster sa flèche qui, en retombant, vient transpercer la cuisse de l'un des hommes des collines. L'artère est sectionnée, les muscles broyés et l'os craque sous l'impact. L'homme s'écroule au sol, foudroyé par le choc de la flèche.
L'homme sur le rocher se prend la flèche de Tirash dans l'avant-bras et une autre dans le bras par Fron. Les blessures semblent superficielles, l'homme crie, se relève. Les trois hommes autour de la femme se relèvent également en prenant leur lance.
Aban, de son côté, a suivi Fánaviryan, l'épée à la main.
| A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | R | S | T | U | V | Y | Z |