La Taverne des Hobbits
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Ferme Abandonnéee - Hauts du Sud / Hauts Méridionaux / Tyrn Hyarmen - Cardolan

Le 11 de Urui de l'An 1640 - 08:15 / 09:05 - Contournement de la Ferme - D - F - F - T - Aban - Session N°140 du 27/08/2025

En arrivant dans la vallée, les compagnons vont pouvoir monter à cheval pour se déplacer plus rapidement. La brume est bien présente en bas des collines, s'est installée dans la vallée.

Les compagnons progressent à une allure modérée, Aban avec, toujours, une petite avance sur le groupe. Fánaviryan porte, ostensiblement, sa lance d'une main et les rênes du cheval de l'autre.

Après quinze minutes de cheval, Aban va lever le bras, s'arrêter et attendre que les compagnons arrivent à sa hauteur. Il pointe du doigt, plus loin dans la vallée, une maison partiellement en ruine.

Un bâtiment principal est partiellement, en ruine, les fenêtres ne sont plus protégées et une partie du toit est, encore, protégé par des tuiles. Une bâtisse attenante est pratiquement effondrée. L'état de la structure laisse penser que l'endroit n'est plus habité. De hautes herbes poussent parmi les pierres. La maison est située dans le milieu de la vallée, quelques arbres sont présents autour mais l'endroit est, relativement, dégagé. La brume encore bien présente rend la vallée dans une certaine pénombre.

Tirash semble apercevoir une faible lumière artificielle et Fron deux silhouettes.

Tirash signale à ses compagnons :
- "J'ai vu une lumière, un truc brillant."
- "Il y a du monde." avertit Fron.
- "Vous pensez qu'on peut contourner facilement sans être repérable ?" demande Daëgon.
- "À priori, on est déjà repéré..." signale Tirash.
- "Hum..." confirme Fron.
- "Bah non…" réfute Daëgon.
- "Si ! On les a vu." indique Tirash.
- "Je ne sais pas dans le brouillard… On est, encore, loin..." signale Daëgon.
- "Est-ce qu'on ne passerait pas innocemment, mine de rien, mais pas trop près de la maison ? Pas à portée d'arc en tout cas. Si on pense qu'ils nous ont vu en tout cas, genre, on poursuit notre chemin et on ne s’occupe de rien et puis on tend une embuscade dans les buissons derrière au cas où ils nous suivent quoi. Enfin dans les buissons dans les arbres là-bas là." suggère Tirash.
- "Heu... Heu... Il vaudrait mieux éviter tout combat." suggère Fron.
- "Oui, dans l'idéal. Ce n'est, peut-être, pas nous qui allons décider." évoque Tirash.
- "On pourrait contourner..." suggère Fron.

En observant les alentours, les compagnons aperçoivent de vieilles clôtures qui délimitent d'anciens champs, aujourd'hui, abandonnés. Daëgon demande :
- "Aban, tu penses que c'est qui dans cette maison ?"
- "Je n'ai pas connaissance qu'il y ait des bergers qui viennent par ici. Je pense que c'est des hommes des collines." affirme Aban.
- "D'accord..." réagit Daëgon.
- "Et vous pensez, sérieusement, qu'on peut passer sans qu'il nous voit ?" demande Tirash.
- "Ça va être plus long parce qu'il va falloir faire, un peu, de crapahutage." suggère Daëgon.
- "Parce que, là, on est à cheval. On voit la maison. Je pense qu'ils nous ont déjà vu" évoque Tirash.
- "Je ne suis pas sûr..." indique Aban.
- "Ouais ! On peut se faire une option. On descend à cheval tranquillement et puis si on les voit sortir, on part au galop et on leur met trois cents mètres dans la vue. Ils l'ont dans l'os et comme tu dis, on peut, plus tard, si on veut et si on voit qu’ils nous suivent, on peut gérer." suggère Fánaviryan.
- "On peut, aussi, foncer tout droit au galop et passer tout ça." suggère Daëgon.
- "Voilà ! Ils n'ont pas le temps de dire "ouf"..." confirme Fánaviryan.
- "C'est une option aussi... Si on passe au galop, il y a de grandes chances lorsqu’on passera, à proximité, qu'on soit repérés..." indique Aban.
- "Ouais ! Et ils auront le temps de sortir. Ils nous auront entendu arriver au galop... Ça aura attiré leur attention." évoque Fánaviryan.
- "Qu'est-ce qu'on fait alors du coup ?" demande Daëgon.
- "Ce qu'on peut faire, c'est qu'on reste observer cinq minutes. Si ça ne bouge pas, c'est, qu'à priori, ils ne nous ont pas repéré..." suggère Fron.
- "Oui, ça oui." confirme Daëgon.
- "D'accord !" confirme Fánaviryan.

Les compagnons descendent de cheval, Fánaviryan va mettre les chevaux en retrait et les autres vont venir se mettre autour de buissons pour observer les lieux. Ils vont constater qu'il y a plusieurs hommes qui sont présents à l'intérieur. Ils ne semblent pas être en alerte et n'auraient donc pas repérés les compagnons et leurs chevaux. Tirash finit par dire :
- "Si on continue en les laissant ici, ça veut dire qu'on aura, peut-être, des gens dans le dos."
- "Oui..." confirme Fánaviryan.
- "On les avait devant. Après, on ne sait toujours pas qui c'est… C'est surtout ça." évoque Daëgon.
- "Non..." confirme Fánaviryan.
- "C'est, peut-être, les mêmes que ceux du feu de camp." suggère Daëgon.
- "Il y a fort à croire et vu les eaux balancées comme ça aux alentours, c'était des hommes des collines parce que si ça avait été une troupe de notre côté, ça aurait été mis au feu." évoque Fánaviryan.
- "Ça aurait fait un tas de compost." indique Fron.
- "Ouais. Voilà ! Je propose mes compagnons qu'on descende les chevaux comme ça et qu'on reste du côté opposé de la maison, nous, derrière les chevaux tranquillement avec les lances pour faire style et on y va tout doucement avec les chevaux et puis, si on voit du monde, hop, on galope." propose Fánaviryan.
- "Et faire le détour, ça nous prend vingt minutes." évoque Fron.
- "Encore vingt minutes !! Il faut qu'on prévienne, quand même, quelqu'un qui a mille cinq cents furieux qui vont lui tomber dessus alors on ne peut pas trop se permettre d'arriver après la bataille… Il y a un peu de ça, aller à l'information ! Vous n'avez pas l'air très motivés !!" lance Fánaviryan.
- "Le détour, c'est quinze, vingt minutes sinon..." suggère Fron.
- "Ouais ! On peut faire ça..." confirme Daëgon.
- "Je signe pour ça aussi !" confirme Tirash.

Fánaviryan va chercher les chevaux puis chacun reprend sa monture et l'amène à monter, légèrement, la colline, passer par des clôtures de champs, à présent, au sol. Ils vont rester à une bonne distance de la maison, la contourner puis redescendre lorsqu'ils sont assez loin.

Après vingt minutes, les compagnons se sont suffisamment éloignés pour redescendre et reprendre le chemin prévu par Aban. La brume s'est bien dissipée. La lumière du soleil commence à dissiper les dernières zones d'ombres. Derrière eux, dans le bâtiment, les personnes présentes ne semblent pas avoir réagi.

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