Le 24/07/2024
Le 20 de Cerveth de l'An 1640 - 05:15 / 10:35 - Une Menace sur la Route - D - F - F - T - Bilbu Sacquet - Bolbard Plume - Dyfed - Elidyr - Eöran Tarma - Gidéon Bucca - Gwledig - Jil Sablonnier - Necotr Sablonnier - Oënguns - Roibin - Travaran - Tudur - Lieu : Nan Tùrath - Vieille Route du Nord
Après avoir vérifié que les tonneaux de bières étaient bien calés, le convoi va se remettre en route, quitter le village d'Occum par la porte sud et se diriger vers le sud en direction de Bree. Lors d'un passage en haut d'une colline sur la route, ils aperçoivent au sud, au loin, le bois de Chet qui se dessine.
Le ciel est gris, le soleil est caché par les nuages mais les températures restent très agréables pour la saison voire un temps lourd qui pourrait tourner à l'orage.
Alors que la route traverse une vallée, surplombant une zone marécageuse avec une rivière qui coule non loin de la route, Daëgon ressent une légère douleur à la tête. Le Dúnedain lève les bras et crie à ses compagnons :
- "Arrêtez le convoi !! Il y a, peut-être, quelque chose là..."
Le convoi s'arrête et tous les voyageurs se mettent à regarder autour d'eux. Ils constatent qu'un silence anormal se fait sentir aux alentours. Les animaux en particulier les oiseaux semblent avoir cesser leurs cris diurnes. En regardant dans toutes les directions, ils aperçoivent du mouvement par le biais de buissons, feuillages qui indiquent une présence à une centaine de mètres de la route.
Aussitôt, Daëgon sort son arc, Fron ralentit le chariot, se rapproche de son arc et scrute vers l'Est. Ils vont finir par entendre des voix venant de plusieurs buissons, des voix rauques et rageuses.
Le 20 de Cerveth de l'An 1640 - 04:05 / 05:15 - Le Retour du Sénéchal - D - F - F - T - Dunéens - Garde Occum - Helvorn Eldenaryaron - Iawain Ap McLebh - Merembeleg - Lieu : Occum - Colline des Hobbits
Au réveil, les compagnons constatent la présence de nuages sont assez épais, sous un ciel assez gris. Helvorn vient à la salle communale pour saluer la Compagnie de l'Aurore Ecarlate avant son départ. Il indique :
- "Dame Pelenwen est, plutôt, ravie d'apprendre que vous serez de l'expédition et
Puis Daëgon dit :
- "On va chercher Merembeleg."
- "Je serais, assez favorable, à aller chercher aussi !" confirme Tirash.
Les compagnons se décident à rejoindre la Colline des Hobbits. Sur le chemin, ils croisent les deux marchands qui envisagent de partir d'ici quarante-cinq minutes. La route est moins longue aujourd'hui pour rejoindre l'Auberge du Bas. Ils peuvent donc partir un peu plus tard.
Les quatre compagnons quittent Occum par la porte Nord et rejoignent la Colline des Hobbits. En arrivant sur place, ils aperçoivent Merembeleg qui semble fatigué. Il sert la main d'Iawain Lag McLebh, le chef du clan McLebh. Le Sénéchal est surpris de voir les quatre compagnons arriver. Il ne semble pas, au départ, se souvenir de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate mais, après quelques instants, va reprendre ses esprits et saluer les quatre Compagnons en leur disant :
- "Bonjour Messieurs et dame !"
- "Bonjour ! Ça va mieux ?" demande Daëgon.
- "Bonjour !" lance Fron.
- "Ouais... J'ai quelques difficultés avec les coutumes dunéennes mais, c'est bon ! Je pense que la prochaine fois, je procéderai autrement, peut-être, une petite euphorie lors de cet accueil..." répond Merembeleg puis demande : "J'espère que le village ne s'est pas trop inquiété ?"
- "On les a rassurés dans la soirée." indique Daëgon.
- "Ils sont rassurés de savoir qu'ils allaient avoir des nouveaux voisins et je leur ai conseillé d'allumer, un peu, la nuit comme ça, ça rassure vous et eux de la quiétude des lieux." suggère Fánaviryan.
Merembeleg propose de quitter la Colline des Hobbits, il vient saluer, de nouveau, Iawain Lag McLebh puis accompagne les quatre Compagnons vers le village. Sur le chemin, Merembeleg leur dit :
- "Bon ! Je les ai rassuré aussi sur nos intentions puisqu'ils ont été chassés de plusieurs lieux et que ça fait quelques mois qu’ils errent dans l'Eriador et qu'en même temps, nous sommes en manque de main d'œuvre donc je pense que passer quelques temps, les villageois seront bien contents de pouvoir avoir des bras supplémentaires pour les tâches du village."
- "Ah ! Les forces vives et les bonnes récoltes qui s'annoncent." réagit Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Tout à fait ! Mais... Je pense... Que je vais jeûner pendant, au moins, une semaine... J'ai l'estomac bien retourné..." indique Merembeleg puis demande : "Et vous ? Vous avez pu escorter les agents d'Angmar jusqu'à Fornost Erain ?"
- "Oui ! Tout à fait !" confirme Daëgon.
- "Est-ce qu'il y a eu des informations qui ont été obtenus de ces brigands ?" demande Merembeleg.
- "Non ! Hormis le fait que, petite indiscrétion, ils ne sont pas prêts de parler tout de suite donc, à l'heure actuelle, ils sont, encore, que sur les préliminaires..." répond Fánaviryan avec un sourire cynique.
- "D'accord ! Très bien..." réagit Merembeleg.
- "Et ils sont dessus..." ajoute Fánaviryan.
- "Vous avez apprécié votre séjour à Fornost Erain ?" demande Merembeleg.
- "Oui ! J'ai revu ma famille en plus !" répond Daëgon avec enthousiasme.
- "Ah, très bien. Quant à ce vil assassin qui a sévi dans notre village, notre Seigneur, Ruinir, a souhaité commencer à l'interroger et s'est rendu compte qu'il était bien coriace et quand nous avons appris que quelques forces tentaient de rentrer dans le pays. Ruinir, l'Artatan, s'est précipité avec la plupart des troupes pour essayer de savoir si nos frontières étaient sûres. Il a souhaité prendre avec lui l'assassin. Sans doute, qu'il va tenter de le faire parler." indique Merembeleg en se tournant vers Fron et lui faisant un salut pour lui montrer toute sa gratitude qu'il peut avoir vis-à-vis du Hobbit.
- "Très bien !" réagit Fron.
- "Par contre, un peu plus sérieusement, la menace d'Angmar se fait de plus en plus pressante sur l'Est. Il conviendrait que vous transmettiez à l'Artatan d'élaborer un peu plus haut que vos bosquets, des palissades pour vous défendre éventuels assauts." suggère Fánaviryan.
- "Très bien !" réagit Merembeleg.
- "Les Dunéens peuvent être un atout pour vous défendre, ils sont coriaces au combat." ajoute Fánaviryan.
- "Je ne marquerai pas d'en faire part à l'Artatan Ruinir dès que je le verrai en espérant qu'il n'y ait pas trop d'incidents aux frontières." confirme Merembeleg.
- "De ce que nous avions pu voir, vous pouvez bénéficier d'une bonne escouade de six bâtonniers et quatre lanciers." précise Fánaviryan.
Lorsque les Compagnons arrivent au village, Merembeleg leur demande :
- "Vous restez dans le village quelques temps ?"
- "Non, nous partons." répond Daëgon.
- "Ah... En tout cas, je vous remercie de m'avoir escorté jusqu'ici..." remercie Merembeleg.
- "Pas de souci ! On avait promis hier." indique Daëgon.
- "Le village s'inquiétait pour vous. Nous sommes intervenus comme nous avons pu." indique Fron.
- "Une nouvelle fois, Monsieur Sacquet, je vous remercie et, également, à vous autres pour cette attention toute particulière. Soyez prudents sur la route et j'espère que nous aurons l'occasion très bientôt de pouvoir nous revoir !" indique Merembeleg.
- "C'est possible..." répond Daëgon.
Avant de quitter le village, les Compagnons vont récupérer Gidéon qui commence, tout doucement, à se remettre de ses blessures. Il est installé dans un chariot. Puis la Compagnie de l'Aurore Ecarlate va repartir avec les deux marchands.
Le 19 de Cerveth de l'An 1640 - 21:15 / 22:05 - Projet d'Expédition - D - F - F - T - Helvorn Eldenaryaron - Lieu : Occum - Dol Occum
Les quatre compagnons accompagnés d'Helvorn vont descendre d'un étage pour se retrouver dans une grande pièce circulaire où une grande table est disposée.
Après avoir récupéré de la boisson, de la viande, du pain et des fruits, Helvorn vient s'installer à table, sert à chacun un verre de vin et dit :
- "Alors, dites-moi, vous ne semblez pas forcément être disponibles de ce qu'on a pu se dire tout à l'heure."
- "Hé bien, disons que nous devons aller faire un petit tour en Comté et être de retour le dix d'Urui. On n'a, effectivement, pas énormément de temps..."
- "Après, ça dépend dans quelle direction, il s'agit d'aller et sur quel intérêt ?" demande Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Dame Pelenwen souhaitait que je puisse rechercher un ancien avant-poste elfique qui se trouverait non loin du Mont Venteux, à la frontière du marais des Eaux-aux-Moucherons. Dame Pelenwen a retrouvé de vieux ouvrages évoquant quelques avant-postes que les Noldor ont pu construire, il y a fort longtemps de cela et l'un d'entre eux, serait situé dans cette région, non loin d'ici. Ce lieu s'appellerait Nothros." annonce Helvorn.
- "Oh ! Ce lieu doit être très ancien..." réagit Fánaviryan avec le regard pétillant.
- "Ne pourrait-il pas s'agir de ce lieu que nous avions découvert auparavant, il y a quelques semaines ?" demande Tirash.
- "Si ce n'est pas, lui-même, le lieu, il fait partie de la chaîne de défense. Donc, c'est un repère très intéressant pour l'aider à localiser. C'est intéressant cette affaire et elle rémunérerait par jour parce que nous sommes une grande compagnie. Si nous livrons tout le monde à Bree, nous faisons une pause et on peut, en deux jours aller, peut-être, vérifier ça." évalue Fánaviryan.
- "Si Dame Pelenwen pouvait intervenir auprès de Pellendur en cas de retard pour expliquer les raisons de notre retard dans notre réponse que nous devons lui fournir le dix, peut-être, qu'effectivement, ça pourrait se négocier cette histoire." évoque Tirash.
- "Dame Pelenwen ce qu'elle recherche, c'est un objet particulier qui, à priori, se trouverait dans ce lieu." indique Helvorn.
- "Oh, là, là !!!" réagit Fánaviryan.
- "Quel genre d'objet ?" demande Daëgon.
- "Je ne sais pas si vous avez entendu mais, aujourd'hui, il y a des rumeurs qui courent comme quoi il y aurait des esprits hantés dans les Hauts des Galgals..." évoque Helvorn.
- "Pas qu'un peu..." réagit Fánaviryan.
- "Vu que c'est une région qui est située non loin de là, Dame Pelenwen cherche des solutions pour protéger la région des Tirn Gorthad et dans des vieux écrits, elle a lu qu'il existait ce qu'on pourrait appeler une lampe éternelle, une lampe qui brille d'une lumière éternelle et l'une de ces lampes, serait dans l'ancienne forteresse de notre Nothros. Sauf que ce lieu, jusqu'alors, nous n'en avions pas connaissance donc ce qui veut dire, aussi, que si vous êtes intéressés parce que je sens en vous un certain intérêt à cela. Si vous avez des affaires en cours, il est possible, tout à fait, d'attendre quelques semaines. Je pourrai redemander, demain matin, à Dame Pelenwen mais, en tout cas, si vous êtes prêts à participer à cette expédition, nous pourrions convenir d'une date pour y aller." suggère Helvorn.
- "Nous irions ensemble ?" demande Daëgon.
- "En tout cas, j'ai répondu, plutôt favorablement, à Dame Pelenwen avec, je ne vous cache pas, un certain scepticisme de retrouver ce lieu et d'y retrouver la lampe. Elle semble, plutôt, convaincue de ce qu'elle a lu." répond Helvorn.
- "Pour le lieu, le projet est très envisageable. Effectivement, si ce n'est pas la lampe, de toute façon, ça aura un intérêt stratégique à moyen terme vu les circonstances actuelles que rencontrent le royaume et les flux d'Angmar qui risquent de déferler..." indique Fánaviryan.
- "Après, là où je ne peux, malheureusement, m'avancer est que ce que m'a confié Dame Pelenwen est, on va dire, une demande amicale, entre amis de de longues dates et que ce que j'ai à faire là-bas, ne sera pas rémunéré..." précise Helvorn.
- "Ah ouais..." réagit Daëgon.
- "Peut-être que nous pourrions, effectivement, régler nos affaires et revenir vers vous, un petit peu, plus tard si ça intéresse mes collègues. Personnellement, oui ! Partir, un peu, à l'aventure, là, de manière, un peu plus quotidienne, ne me déplairait pas ! Ça changerait des palabres et des discussions qui sont fort agréables mais une dynamique nouvelle serait agréable également. Côté rétribution, il faut savoir travailler pour la gloire parfois..." indique Tirash.
- "Où y trouver un intérêt en cours de route..." suggère Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Aussi !" confirme Fron.
- "Je tiens, tout de suite, à vous dire que j'ai pu pratiquer cette région jusqu'alors, je n'ai jamais repéré d'avant-poste et de lieux qui auraient une origine elfique." précise Helvorn.
- "Avez-vous des indices pour démarrer ces recherches ?" demande Tirash.
- "Elle m'a indiqué un mont en particulier et que cet avant-poste serait en bas de ce mont. Donc il faudrait que je puisse aller investiguer mais je vous avouerais que je ne souhaite pas, forcément, y aller seul..." indique Helvorn.
- "Ouais, c'est des coups à y laisser la vie..." réagit Daëgon.
- "C'est ça ! Oui ! Nous avons, déjà, eu l'occasion de rencontrer quelques dangers et, là, rechercher des choses anciennes, c'est s'exposer à des vieilles forces obscures et je crois qu'une Haut Elfe serait bien dans le tableau." indique Fánaviryan.
- "Je vous avoue que, Madame, vous me faites chaud au cœur !!" réagit Helvorn en croisant les bras avec un large sourire puis demande : "Est-ce que, dans ces cas-là, nous pourrions convenir d'une date ?"
- "De notre côté, il nous faut cinq à six jours pour faire Bree à Hobbitbourg. Nous nous déplaçons en chariot et il faudrait qu'on emmène les Hobbits de Bree. Il nous faut deux jours pour faire Bree jusqu'au Pont des Arbalètes et ensuite, il faut compter, du pont des arbalètes jusqu'à Lézeau voire Hobbitbourg, trois jours donc cinq jours au total pour aller jusqu'à Hobbitbourg soit dix jours aller-retour. Après, on n'est pas obligé de ramener nos chariots avec nous. On peut partir à cheval, et puis, laisser quelques Loups convoyer les chariots pour le retour." propose Tirash.
- "Oui, aussi ! Ce serait bien d'avoir les Loups avec nous pour aller dans les contrées sombres..." suggère Fánaviryan.
- "Effectivement !" confirme Tirash.
- "Après cette expédition, c'est sûr que là on ne peut pas, décemment, la réenquiller directement en arrivant à Bree." indique Fánaviryan.
- "Effectivement ! On doit donner réponse à Pellendur dans vingt-et-un jours." indique Tirash.
- "Combien de temps, ça durerait de chercher le lieu ?" demande Daëgon.
- "C'est une bonne question, mon cher ami !" répond Helvorn.
- "Après le dix d'Urui, on aura du temps." signale Tirash.
- "C'est ça ! On pourra, peut-être, lui donner réponse plus tôt par le biais de quelqu'un avant de partir en chasse. Et le temps qu'on aille à Hobbitbourg, ça laisse le temps de négocier pour des pour des selles et des poneys pour mes Louveteaux en partie et puis, renégocier pour d'autres chevaux pour nos nouveaux chariots dont on va faire l'inventaire à Bree." évoque Fánaviryan.
- "Que diriez-vous du quinze d'Urui ?" propose Helvorn.
- "Ouais ! Ça semble très bien !" confirme Tirash.
- "Est-ce qu'on se dit le quinze d'Urui à Bree ?" propose Helvorn.
- "Oui et, de toute façon, nous, nous partirions que deux mois après pour notre expédition. Donc ça laisse, effectivement, un peu de marge." confirme Tirash.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Fron, Daëgon, ça vous convient ?" demande Tirash.
- "Si nous sommes à Bree, le quinze, sans doute, que nous aurons besoin d'un peu de matériels. Il faudra qu'on voie pour monter l'expédition à partir du quinze." évoque Helvorn.
- "Nous pouvons garantir, au moins, trois chariots." précise Fánaviryan puis ajoute : "En date, on est bien, là, sur le quinze."
- "De toute manière, le quinze d'Urui, je serai à Bree et nous verrons, à ce moment-là, ce qu'il en est." indique Helvorn.
- "Effectivement !" confirme Daëgon.
- "Je vais donner réponse à Dame Pelenwen ce qui veut dire que, pour la suite, je ne vais, sans doute, pas continuer avec vous. Je vais remonter vers le nord et puis mener quelques recherches par rapport à cette forteresse, me renseigner à Fornost Erain et puis nous nous retrouverons dans un mois." indique Helvorn.
- "Si elle n'a pas le temps de me faire copie de son début de carte cette nuit, qu'elle pense à nous en faire une et nous la transmettre pour que nous étudions également." suggère Fánaviryan.
- "Je vais lui annoncer cela que j'ai une équipe prête pour mener l'expédition. Très bien !" réagit Helvorn.
- "Concernant Merembeleg, demain matin, nous avons dit que nous irions le chercher, alors, nous ou quelqu'un d'autre... Comptez-vous sur nous demain matin ?" demande Tirash.
- "Après, je peux, aussi, demander aux hommes d'ici d'aller le chercher si vous souhaiter partir de bonne heure." répond Helvorn.
Les compagnons quittent Helvorn et vont passer le reste de la soirée à la salle communale.
Le 19 de Cerveth de l'An 1640 - 19:50 / 21:15 - Visite au sénéchal - D - F - F - T - Dunéens - Elidyr - Garde Occum - Gwledig - Helvorn Eldenaryaron - Iawain Ap McLebh - Merembeleg - Oënguns - Roibin - Lieu : Occum - Colline des Hobbits
Daëgon lui demande tout en regardant autour d'eux :
- "Qu'est-ce qui se passe ?"
Les rues d'Occum semblent calmes en ce début de soirée estivale.
Helvorn semble surpris de voir les quatre compagnons et leur dit :
- "Ah ! Vous êtes là..."
- "Oui ! Vous avez l'air inquiet ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Disons que Merembeleg n'est toujours pas revenu de chez les Dunéens." répond Helvorn.
- "Comment ça ??" réagit Fánaviryan.
- "Ça fait combien de temps, maintenant, qu'il est parti ?" demande Daëgon.
- "Depuis ce matin. Il est parti, relativement, tôt quasiment au lever du soleil et, depuis lors, aucun dans le village ne l'a vu..." répond Helvorn.
- "Il n'y a pas eu de messages, ni rien ?" demande Daëgon.
- "Non !" répond Helvorn.
- "Il n'a pas envoyé un de ses hommes pour vous notifier qu'il allait rester dîner ? Il était parti tout seul ou accompagné d'ailleurs ?" demande Fánaviryan.
- "Tout seul... Je suis, quand même, un peu surpris, étant pour le coup la seule autorité du village qu'il puisse, ainsi, laisser le village sans commandement... Je vais, de ce pas, me rendre à Dol Occum en tant qu'autorité al étant le seul militaire gradé ici... Je vais devoir, en attendant, faire en sorte que tout se passe bien dans le village." annonce Helvorn résigné puis demande : "Je change de sujet mais vous descendez sur Bree. Vous auriez un peu de temps par la suite ?"
- "C'est-à-dire ? Nous avons d'autres affaires qui nous attendent. Ça dépend de combien de temps ?" demande Daëgon.
- "Je n'ai pas, précisément, en tête mais je pense que ça demanderait une à deux semaines." répond Helvorn.
- "Ça va être compliqué..." indique Tirash.
- "On en reparlera tout à l'heure. Ce n'est pas la priorité ! Je vous en toucherai deux mots si vous avez un peu de temps tout à l'heure mais, pour l'instant, la priorité, c'est que je puisse faire en sorte que tout se passe au mieux dans le village." indique Helvorn.
- "Mais vous ne voudriez pas que nous allions voir ce qui se passe par là-haut ? Peut-être que ça permettrait de faire en sorte que les choses se passent plutôt bien ici et à la colline ?" propose Fánaviryan.
Helvorn est surpris par la proposition de Fánaviryan. Il s'approche pour lui mettre la main sur l'épaule mais l'Elfe réagit en reculant d'un pas évitant de se faire toucher. Helvorn retire sa main et répond aux propos de Fánaviryan :
- "C'est fort aimable de votre part ! Si, en effet, vous pouviez aller voir au camp ce qui s'y passe. Evidemment, ne prenez pas de risques..."
- "Non ! Non ! Non ! C'est assez naturel, cela va de soi... De toute façon, nous avions à rencontrer le sénéchal. Donc quelque part, ça va nous permettre de précéder un petit peu les choses." évoque Fánaviryan puis en s'adressant à ses compagnons : "Je me suis, peut-être, avancé, un peu, pour vous, mes compagnons ?"
- "Non mais est-ce que vous avez des informations à nous donner sur les Dunéens, sur les raisons pour lesquelles ils pourraient être là ? ce genre de choses qu'on sache un peu où on met les pieds ?" demande Tirash.
- "Je n'en sais pas beaucoup plus, je vous avouerais... Je ne comprends pas trop ce que des Dunéens font par ici... D'après ce que j'ai compris, jusqu'alors, il n'y a pas eu vraiment de contacts avec eux et qu'on ne sait pas très bien qui ils sont, d'où ils viennent et qu'est-ce qu'ils font là ?" explique Helvorn.
- "Qu'est qu'ils veulent ?" interroge Daëgon.
- "Il vaut mieux être méfiant. À priori, de ce qu'on peut en voir, jusqu'alors, ils se sont plutôt bien comportés. Il n'y a pas eu d'histoire mais méfiance quand même... Ne risquez rien en allant là-bas..." prévient Helvorn.
- "On va, juste, chercher des informations." suggère Tirash.
- "Oui !" confirme Helvorn.
- "Ils sont entre quarante et cinquante... Donc, de toute façon, ça ne fait pas plus de 10 par personne, donc, ça se gère..." annonce Fánaviryan avec une grande confiance.
Helvorn regarde Fánaviryan puis regarde Fron pour évaluer si le Hobbit est aussi confiant. Tirash intervient et demande :
- "Est-ce que quelques hommes de la garnison d'Occum nous accompagneraient ?"
- "Je vais voir si je peux vous proposer quelques hommes... Attendez-moi, non loin, du verger." propose Helvorn.
- "Avant que vous ne nous laissiez voir Merembeleg, il est parti avec des hommes, lui aussi ?" demande Tirash.
- "Non, il est tout seul." répond Helvorn.
Le Rôdeur de l'Arthedain quitte les quatre compagnons et se dirige vers Dol Occum. Les quatre compagnons vont se diriger vers le nord du village au verger. Fánaviryan en profite pour y chercher des abricots et des pommes mais elle n'y trouve que des pommes encore un peu vertes.
Cinq minutes plus tard, Helvorn revient avec deux miliciens d'Occum qui ne semblent pas très enthousiastes de suivre Helvorn qui dit en montrant les deux hommes avec un sourire amusé :
- "Je vous ai trouvé ces deux-là."
Tirash vient serrer la main des deux hommes. Fánaviryan prend une pomme qu'elle met dans sa besace. Fron fait de même.
Avant de partir, Tirash propose :
- "Est-ce qu'on emmène les Loups Ecarlates avec nous ? Peut-être qu'on peut leur demander de venir, peut-être, pas tous mais, genre, quatre sur les six et puis de rester un peu en retrait."
- "Ouais ! Et tu leur donnes des casseroles, on leur refait le plan de Lézeau." suggère Fánaviryan.
- "Juste rester en retrait..." propose Tirash.
- "Oui ! Discrètement... Ça marche Tirash..." confirme Fánaviryan.
Tirash va voir les six Loups Ecarlates et quatre vont se porter volontaires : Oëngus, Elidyr, Gwledig et Roibin. Ils se mettent en retrait, à l'entrée du chemin menant à la Colline. Tirash leur dit :
- "Si ça se passe mal, vous allez prévenir Helvorn."
- "C'est noté !" répond Elidyr.
Les quatre compagnons avec les deux miliciens d'Occum et les quatre Loups Ecarlates se dirigent vers la Colline des Hobbits. La Colline comprend, en effet, plusieurs Smials, creusés à flanc de collines et quelques petites maisons. En voyant le lieu, Fánaviryan s'exclame à Fron :
- "Tu n'as pas des cousins, un peu, voyageurs dans l'âme comme toi ??" puis s'adressant à ses trois compagnons, l'Elfe ajoute : "Je pense à Metraith. On pourrait constituer un petit camp de réfugiés ici, au cas où..."
- "Peut-être que les Hobbits vont se sentir plus à l'aise en Comté par les temps qui courent..." évoque Tirash.
- "Ouais... On en garde quelques-uns sur la frange extérieure..." propose Fánaviryan.
Fánaviryan arrive sur le chemin avec une attitude ferme, déterminée et, légèrement, arrogante tandis que ses trois compagnons sont plus réservés, apaisés et ouverts à la discussion.
En arrivant à proximité de la Colline des Hobbits, ils remarquent plusieurs foyers installés sur le chemin pour y cuire de la viande et des marmites, des trépieds permettent de préparer des repas, des tables simples ont été préparées. L'odeur de viandes rôties montent dans l'air et vient aux narines des compagnons.
Des hommes, des femmes et des enfants sont présents à la Colline. Six des hommes vont venir à la rencontre des Compagnons. Ils ont pris, avant de descendre, des bâtons de marche qu'ils tiennent, prêts à de défendre. Ils viennent bloquer le chemin, formant une ligne et se mettent les bras croisés.
Les hommes sont vêtus de vieux vêtements abimés, parfois troués, sales.
Fánaviryan interpelle les six hommes et leur annonce :
- "Ola la compagnie ! Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et nous avons besoin de rencontrer le sénéchal et votre chef. Pouvez-vous nous guider jusqu'à leur foyer ?"
L'Elfe avance vers les six Dunéens. L'un des hommes murmure à un autre quelques propos puis le second va retourner en arrière. Deux hommes vont venir se mettre face à Fánaviryan, lui bloquant la route. Les deux hommes sont bien plus petits que Fánaviryan mais ne se laissent pas impressionner par la grande guerrière, ils restent en place et tiennent plus fermement leur bâton.
Fánaviryan interpelle les deux hommes en face d'elle et leur dit : "Si je comprends bien, c'est vous qui nous accompagnez ? On y va !"
Les deux Dunéens ne réagissent pas, ils regardent droit devant eux et un troisième, celui qui avait murmuré à l'un de ses compagnons, s'avance.
Daëgon reste à distance, prêt à sortir son arc. Fron reste à ses côtés avec, également, les deux miliciens d'Occum. Tirash se met en avant mais reste plus à distance que Fánaviryan. Il reste les mains le long du corps, l'attitude ouverte beaucoup moins provocatrice que l'Elfe. Tirash finit par dire à l'homme qui s'est avancé :
- "Bonsoir. Je suis Tirash."
- "Etrangers, notre chef est, pour l'instant, indisposé à vous rencontrer ainsi que le chef du village. Il vous faudra revenir..." répond le Dunéens qui s'est avancé avec une attitude fermée.
- "Pouvez-vous, néanmoins, nous renseigner sur les causes de votre présence ici car comprenez bien que le fait que le chef du village soit parti depuis ce matin, puisse, un peu, inquiéter la communauté." indique Tirash.
- "Nous l'avons accueilli depuis ce matin ici. Il est avec notre chef." évoque le Dunéen.
- "Et vous ne pouvez pas nous accueillir. Nous avons beaucoup d'informations à leurs apporter qui pourraient aider aux palabres." demande Fánaviryan.
- "On ne vous connait pas." répond le Dunéen.
- "Faites-leur savoir que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate qui descend directement de Fornost Erain, la capitale pour donner nouvelles au sénéchal et lui faciliter, peut-être, palabres dont ils font preuves. Allez leur faire savoir notre présence !" ordonne Fánaviryan.
- "Je vais m'adresser à mon chef." répond le Dunéen.
- "Merci beaucoup !" réagit Tirash.
L'homme tourne le dos aux compagnons et s'adresse aux cinq Dunéens qui font face et leur parle dans une langue que les compagnons ne comprennent pas. Quelques sonorités font dire aux compagnons qu'il s'agit de la langue des Dunéens.
Fánaviryan fait un pas en arrière avec un quart de tour afin d'observer tous les Dunéens. L'Elfe sort sa pomme de sa poche, lance sa pomme à Fron en criant :
- "Chaud patate !!"
Fron attrape la pomme, Fánaviryan crie alors :
- "Trois, deux, un..." et Fron croque dans la pomme qui est très acide. Fron s'approche de Fánaviryan et lui rend sa pomme en lui disant :
- "Elle n'est pas terrible... Tu ne l'as pas très bien choisie..."
Quelques minutes vont s'écouler. Les compagnons vont, ainsi, pouvoir observer la vie sur la Colline des Hobbits. Les enfants jouent entre eux, courent sur le chemin, sur la colline, entrent dans les Smials, en ressortent par un autre. Les femmes ramassent le linge, s'occupent des cuissons.
Quatre hommes finissent par sortir des Smials avec des lances. Ils accompagnent un homme non armé qui vient sur le chemin en direction des Compagnons. Les Dunéens semblent lui marquer une certaine forme de de respect. Il vient se positionner devant Tirash. Il porte, lui aussi, de vieux vêtements usés, de longs cheveux bouclés, mal peignés, une barbe hirsute, mal taillée. L'homme baisse, légèrement, la tête et dit :
- "Bonsoir ! Iawain Lap McLebh du clan McLebh. Je suis le chef de ce clan."
- "Très honorée, grand chef McLebh !" répond Fánaviryan en pliant, légèrement, le genou sans toucher le sol avec une belle élégance puis ajoute : "Fánaviryan Wesmin. Je vous présente mes frères Tirash Wesmin et Daëgon Wesmin."
- "Et Fron Sacquet." ajoute Fron.
- "Enchanté... Dites-moi si je me trompe mais vous ne n'êtes pas de ce village, non ?" répond Iawain avec une certaine réserve.
- "Non mais nous avons été mandatés par ses habitants pour venir voir ce qui se passait en fait parce qu'ils étaient inquiets." indique Daëgon.
- "Oh !! Mais inquiet de quoi ??" demande Iawain.
- "De ne pas voir revenir, sans nouvelles, le sénéchal." répond Daëgon.
- "Oh !! Mais monsieur Merembeleg est, ce soir, notre invité." répond Iawain.
- "Très bien ! Si c'est ça, nous pouvons rassurer le village." indique Daëgon.
- "Il serait bien que nous puissions échanger quelques mots avec lui. Nous devons repartir tôt demain matin et nous avons quelques informations essentielles à lui confier. Il nous en voudrait, beaucoup, de ne pas les lui donner..." indique Tirash.
- "Pour l'instant, ce n'est pas possible..." indique Iawain.
- "Pourquoi donc ???" questionne Tirash puis ajoute :"Il y en a pour quelques minutes."
- "Mais, pour l'instant, il ne pourrait point être dans l'échange avec vous." répond Iawain.
- "Aurait-il abusé de quelques boissons ?" demande Tirash.
- "Ou bénéficie-t-il de quelques soins ?" demande Fánaviryan.
- "En effet, nous lui avons accordé l'hospitalité et, peut-être, que quelques boissons ont eu des effets sur lui qui font que là, actuellement, il ne pourrait point discuter avec vous..." répond naturellement Iawain.
- "Vous voulez dire qu'on doit retourner au village et annoncer à l'ensemble des soldats qui attendent le retour de leur chef que nous n'avons pas pu le lui parler. Je crains qu’ils ne le prennent assez mal et que, peut-être, les esprits s'échauffent..." avertit Tirash.
- "Si nous pouvions, juste, constater de son état sans le réveiller." suggère Fánaviryan.
- "Mais vous avez ma parole." indique Iawain.
- "Elle ne suffira point, malheureusement, à apaiser des hommes qui, vous le savez, peuvent, parfois, avoir le sang un peu chaud quand il s'agit de leur chef." indique Tirash.
Après ces quelques minutes à l'observer, les quatre compagnons ont le sentiment qu'il dit la vérité et ne semble pas être dans le mensonge ou l'omission. Il semble, toutefois, dans la crainte des intentions des Compagnons.
Tirash se tourne vers ses compagnons et leur dit :
- "Dommage que Selenia du clan Cunnlaic'h ne soit pas avec nous. La présence d'une amie dunéenne aurait pu, sans doute, faciliter ces échanges."
- "Vous... Vous connaissez des Dunéens ?" demande Iawain.
- "Oui ! On en connaît, même, du Sud à Metraith avec lesquels on a eu des échanges, n'est-ce pas mes compagnons ?" évoque Fánaviryan.
- "Oui ! Et nous connaissons une dunéenne qui fait partie de notre compagnie et qui pour, l'instant, est en convalescence suite à une grave blessure." indique Daëgon.
- "Une guérisseuse qui nous manque beaucoup..." ajoute Tirash.
- "Je ne connais pas ce clan. Après, nous, nous venons du Sud, de la région AAAAHHHHJJJK." indique Iawain.
Fánaviryan va reculer de quelques pas, s'écartant du chemin pour s'assoir sur une pierre puis va demander au chef du clan McLebh :
- "Mais vous êtes passés par où ? Vous avez dû rencontrer des Orques comme nous en remontant ?"
- "Nous sommes passés au sud de puisque nous avons été chassés par des Orques et nous sommes remontés au sud de Metraith. Nous ne sommes pas passés par Metraith mais par une autre route. Nous sommes arrivés dans une région où il n'y avait que des petites gens. Nous avons traversé une partie de cette région et nous nous sommes installés là et il se trouve que des villageois locaux, nous ont dit qu'il y avait un village où, à présent, des habitations étaient disponibles et que notre présence ici n'était pas, forcément, plus la bienvenue. Ce n'est pas la première fois. Nous avons dû voyager à plusieurs endroits où nous avons été, à chaque fois, expulsés et il se trouve que nous sommes arrivés ici pas, par hasard, puisqu'on nous avait signalé que d'anciens habitants de ce village qui étaient arrivé en Comté." raconte Iawain.
- "Et qu'ils avaient laissé les lieux et que vous pouviez en disposer et, comme ça, vous ne les indisposiez pas là-bas !" suggère Fánaviryan.
- "Exactement ! Tous les endroits où nous avons pu aller soit c'était des lieux dangereux, soit nous n'étions pas les bienvenus..." indique Iawain.
- "Ne croyez-vous pas qu'arrivez comme ça sans aller voir la population locale, puisse générer un peu d'appréhension ? C'est ce qui se passe là, à l'heure actuelle ? D'ailleurs, peut-être qu'envoyer un émissaire au village pour annoncer vos intentions pacifiques, aurait pu éviter que la population ne se pose trop de questions parce que là, le fait que Merembeleg ne reviennent pas, les gens commencent, vraiment, à s'interroger sur vos intentions." explique Tirash.
- "Ah ! Mais nous ne souhaitons qu'une chose, c'est de vivre en paix et par rapport à cela, je dirais si ce n'est que cela, eh bien, nous nous sommes engagés avec messire Merembeleg à ce que nous puissions travailler dans le village. C'est, en tout cas, ce qui a été convenu aujourd'hui avec lui." indique Iawain.
- "Ce qui est de bonne intelligence !" affirme Fánaviryan.
- "Mais là, pour l'instant, comme j'ai pu vous le dire messire Merembeleg ne va pas être en état de pouvoir rentrer au village, ni même de discuter avec vous." précise Iawain.
- "Juste le voir quelques instants, son honneur serait-il remis en question si nous l'apercevions, juste, quelques instants, histoire de pouvoir rassurer un peu la population et la personne qui a pris la direction du village." suggère Tirash.
- "Sachant que nous restons totalement neutres dans cette affaire." précise Fánaviryan.
- "Et, qu'effectivement, la région a été, fortement, dépeuplée et que l'arrivée d'une quarantaine de personnes pourrait, effectivement, être plutôt bien accueillie." analyse Tirash.
- "En relançant son essor après les Grandes Pestes qui ont, quand même, été difficiles pour tout le monde." ajoute Fánaviryan.
- "Nous avons perdu plus de la moitié du clan lors de cette peste, un grand malheur..." indique Iawain.
- "Pour tout le monde... Mémoire aux anciens..." indique Fánaviryan.
- "Comme je vous le disais, en ce moment, il est pris en charge. Ne pouvez-vous pas, simplement, dire aux villageois qu'il reviendra demain ?" suggère Iawain.
- "Vous savez, nous ne sommes, déjà, pas trop pressés et, en même temps, notre conversation commence à être intéressante et désolée de vous arracher à la bonne surveillance du bien-être du Sénéchal mais votre présence, ici, il vous a, peut-être, été expliqué, fait suite à des événements qui ont eu lieu avec des hommes qui portaient des anneaux NOIRS !!." évoque Fánaviryan.
- "Par les temps qui courent, la méfiance est de mise." indique Tirash.
- "Nous ainsi que les habitants, j'imagine, sommes assez vigilants à savoir que tout le monde a les mains propres." évoque Fánaviryan.
- "Nous les avons, nous aussi." indique Iawain.
- "Et il sera très important que vos hommes se méfient de toute personne pouvant montrer les signes en ayant porté une." avertit Fánaviryan.
- "D'accord... Nous entendons vos sages paroles. Je les porterai au village auprès de mon clan." indique Iawain.
Fánaviryan se lève de sa pierre, se rapproche d'Iawain Lag McLebh, se baisse légèrement et lui dit en chuchotant :
- "Angmar est à l'œuvre et il faut s'en méfier ! Ici, aussi, il y a des dangers mais si vous avez choisi d'y résider, faites en sorte de faire briller cette cité et d'allumer des feux de joie pour que le village soit rassuré et sache qu'à l'extérieur tout va bien." suggère Fánaviryan.
- "C'est entendu..." confirme Iawain puis demande : "Est-ce que vous pouvez porter ce message auprès des villageois ?"
- "Nous le porterons mais je ne sais pas comment ils le prendront... C'est sûr que si nous avions pu voir Merembeleg, les choses auraient été plus simples..." évoque Tirash.
- "Ne serait-ce que l'un de nous quatre, quelques instants..." suggère Fánaviryan.
- "C'est cela !" confirme Tirash.
- "Bon... Soit..." répond Iawain puis, après quelques secondes de réflexion, il désigne Tirash du doigt et ajoute : "Dans ce cas, venez avec moi."
Tirash va suivre Iawain vers la Colline des Hobbits en compagnie des deux lanciers tandis que les six autres Dunéens restent devant les autres compagnons avec leurs bâtons ainsi que deux lanciers.
Iawain va faire entrer Tirash dans un Smial avec une odeur assez acre, un mélange d'humidité, de cuissons, de fumée, de sueurs, de crasse. Tirash ressent un certain dégoût en entrant. Par ailleurs, l'endroit est assez sombre, peu d'éclairage.
Tirash arrive dans une pièce un peu plus grande. Les murs ne présentent aucune décoration, de la terre, de la pierre et des poutres de soutènement. Les décorations que Tirash a pu découvrir dans les Smials de Bree, sont absentes ici. L'habitat est très sommaire. Les décorations qui ont pu être présentes dans le passé, se sont dégradées ou ont été utilisées à d'autres fins.
Plusieurs Dunéens sont assis en cercle autour d'un petit feu. Iawain amène Tirash plus loin dans le Smial où plusieurs paillasses pour dormir ont été disposées. Sur l'une de ces couches, Tirash remarque le corps de Merembeleg qui est allongé.
Une odeur de vomi vient s'ajouter aux sensations olfactives que Tirash peut sentir. L'homme du sud tend la main vers la torche que tient Iawain et lui dit :
- "Vous permettez ?"
Iawain lui donne la torche et Tirash se rapproche de Merembeleg. En s'approchant, le mélange des odeurs commence à remuer l'estomac de Tirash mais celui-ci tient le coup et va inspecter le corps du sénéchal. Tirash constate que Iawain semble quelque peu amusé de voir la réaction de dégoût de Tirash avec une forme de gêne également.
Merembeleg a le visage blafard, dans un état comateux. En l'observant pendant quelques instants, Tirash estime que les explications d'Iawain semblent plausibles à savoir que Merembeleg ait pu avoir une consommation excessive d'alcool. Tirash dit alors :
- "Dites donc, c'est de la bonne ! Elle est plus forte que la bière d'Occum..."
- "Ça fait partie de l'accueil qu'on réserve à nos hôtes..." répond Iawain.
Tirash se relève et lui rend la torche. Le chef du clan McLebh va ramener Tirash dans la grande pièce pour l'amener vers la sortie. Tirash constate que les hommes dans la pièce sont en train de boire de l'alcool. L'homme du sud s'arrête et demande :
- "Je peux goûter ?"
Iawain hésite, les Dunéens regardent Iawain avec un air interrogateur puis Iawain fait un signe de tête et l'un des Dunéens tend un pot en terre cuite. Tirash prend le pot, trempe ses lèvres puis boit un gorgée d'alcool. Il s'agit d'un alcool fort, très sec, peu fruité et légèrement amer. Tirash sent le liquide lui chauffer la gorge puis l'estomac et réagit en disant :
- "Ouch !! C'est costaud !!"
Iawain hausse les épaules. Tirash rend le pot en terre cuite au Dunéen, le remercie d'un geste de la tête puis se rapproche d'Iawain qui l'amène vers la sortie. En sortant du Smial, Tirash peut, enfin, respirer un air beaucoup plus agréable et vient rejoindre ses compagnons. Tirash indique :
- "Bon, à priori, Merembeleg est en train de cuver..."
- "Ah ! Ben, ça n'arrive pas qu'à moi..." réagit Fánaviryan.
- "On viendra le récupérer demain matin, non ? Je ne sais pas ce que vous en pensez ?" demande Tirash.
- "Ouais ! On va dire que les palabres sont longs sur votre installation qui est toute vues, sans problèmes, apparemment... Vous êtes les bienvenus ! Mais comme je vous disais, faites des feux bien à l'extérieur pour manifester votre présence, ça rassure tout le monde de voir des lumières. C'est le petit côté lumineux qui fait qu'on sent moins seul dans la nuit et on fait reculer les ténèbres." suggère Fánaviryan.
- "Très bien ! Madame, le clan McLebh vous remercie pour vos conseils." remercie Iawain.
- "Cela vous donnera, peut-être, un peu de joie au cœur." indique Fánaviryan.
- "Et donc nous annonçons au village que Merembeleg est en train de discuter avec vous par rapport à votre installation ici au milieu des Smials, c'est bien ça ?" demande Tirash.
- "C'est bien cela !" confirme Iawain.
- "Et nous venons le chercher demain matin, en début de matinée." propose Tirash.
- "Très bien ! Nous nous ferons en sorte qu'il soit debout puisque notre coutume veut qu'un hôte passe la nuit parmi nous mais que demain matin, il sera, tout à fait, à même de pouvoir retourner au village." indique Iawain.
- "Fort bien !" confirme Tirash.
- "Une question, vous vous êtes passé par l'Ouest. Est-ce que vous avez croisé des gens des rivières, par hasard, vous n'auriez pas du Rakit ?" demande Fánaviryan.
Iawain regarde Fánaviryan avec un air interrogateur, ne comprenant pas la demande de l'Elfe qui hausse les épaules. Tirash propose de regagner le village et, sur le chemin, va raconter à ses compagnons ce qu'il a pu voir dans le Smial. Il conclut en indiquant :
- "Il ne me semble pas que Merembeleg soit, particulièrement, en danger pour ce que j'en sais et puis, ça sentait le vomi, la pauvreté et l'alcool était costaud !"
- "Il faudrait qu'ils aèrent..." conseille Fánaviryan.
Les compagnons avec les quatre Loups Ecarlates et les deux miliciens. Les gardes à l'entrée vont indiquer qu'Helvorn est à Dol Occum. Les quatre compagnons vont donc descendre jusqu'au fortin. Helvorn est en haut de la tour, au troisième étage.
Helvorn va demander des nouvelles de Merembeleg. Tirash va faire un résumé de leur expédition à la Colline des Hobbits. Il va ainsi préciser que :
- "Merembeleg a trop bu, il est en train de cuver et qu'à priori, il était vivant, il dormait. Il avait l'air, effectivement, d'avoir trop bu... Il y avait une odeur de vomi dans la pièce. Les Dunéens se sont engagés à ce qu'on puisse le récupérer demain matin assez tôt."
- "Dans ce cas, je vais, ce soir, maintenir une vigilance ici." indique Helvorn.
Tirash va, également, préciser les hommes, femmes et enfants qu'ils ont pu voir là-bas afin que le village puisse avoir une idée des forces en présence. Fánaviryan va rassurer sur les intentions des Dunéens et leurs statuts de réfugiés. Helvorn ne semble pas prêter une grande attention aux propos des compagnons sur les intentions des Dunéens puis va proposer :
- "Est-ce que vous auriez quelques minutes à m'accorder maintenant que cette affaire est, on va dire, plus ou moins réglée ?"
- "Hum, hum !" confirme Fánaviryan.
- "Oui !" confirme Daëgon et Fron.
- "On peut, dans ce cas, descendre au mess des officiers, à l'étage du dessous." propose Helvorn.
Le 12/06/2024
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 23:30 / 23:55 - Une Mission de Négociation - F - Astatur - Myrin - Lieu : Fornost Erain - Maison Rouge
Astatur se lève lorsque les quatre hommes ont quitté les lieux. Il s'essuie les mains, le visage en sueur et encore rouge du plaisir qu'il s'est procuré seul de ce spectacle et lance :
- "Ah ma chère Fénaviryan, vous êtes fantastique !!"
- "Une ange tombée des cieux comme on pourrait dire..." ajoute Fénaviryan.
- "Je vous avouerai que, quand nous étions dans le salon, j'étais très sceptique. Je vous trouvai maladroite, peu à l'aise et quand vous êtes arrivée dans la chambre, vous avez montré un autre visage !!" indique Astatur.
- "C'était la permutation nécessaire et je suis, encore, assez mal à l'aise dans les domaines mondains comme vous avez pu le remarquer quelques fois. Je progresse, je progresse... Je tiens à avouer que mon petit feu intérieur est revenu comme à Metraith où j'avais une petite rancœur à reverser mais, ici, tout s'est tellement bien passé... Ces gentils nobles méritaient maltraitance..." évoque Fénaviryan.
- "Je pense que ces notables ont, en tout cas, fortement apprécié leur soirée. Je pense que j'aurai des retours de ce qui vient de se passer." indique Astatur.
- "J'essayerai de travailler cela et mais je pense qu'il va falloir que je m'adjoigne une coéquipière." suggère Fénaviryan.
- "Je suis désolé ma chère Fénaviryan mais..." lance Astatur.
- "Oui... Je suis toute ouïe !" indique Fénaviryan.
- "Vous savez qui m'a demandé de pouvoir vous parler de quelque chose, une requête que vous savez qui voudrait que vous puissiez engager des négociations. Dans vos intentions, de ce que vous avez pu dire, vous partez, demain, vous reprenez la route pour aller vers la Comté." indique Astatur.
- "Oui !" confirme Fénaviryan.
- "Donc ce qui veut dire que vous allez passer tout proche de la Siragalée." évoque Astatur.
- "Oui !" confirme Fénaviryan.
- "Je ne sais pas si vous les connaissez bien ?" demande Astatur.
- "J'ai vu faire rencontre mais sans plus... Je ne saurais garantir de pouvoir les recontacter. Ça peut s'envisager. Moi-même, je cherchais, à titre personnel, à les voir." indique Fénaviryan.
- "Disons que nous aurions aimé pouvoir engager des discussions avec eux." annonce Astatur.
- "D'accord..." réagit Fénaviryan.
- "Au sujet de l'avenir de la Comté. De ce que je sais, ils ont, plutôt, de bonnes relations avec la famille Tarma." indique Astatur.
- "Ah ! Je ne savais pas ça... Ah ! Ça m'en coupe une... Si j'en avais..." réagit Fénaviryan.
- "Disons que leurs relations remontent à plusieurs générations et qu'ils ont conservé, depuis ce temps, des relations et qu'ils n'ont pas toujours de bonnes dispositions vis-à-vis de la communauté hobbite..." annonce Astatur.
- "D'accord..." réagit Fénaviryan.
- "On souhaiterait, vu les tournures que prennent les événements, et, vu ce qui vient de se passer, que..." indique Astatur.
- "Qu'ils restent neutres..." ajoute Fénaviryan.
- "Voire qu'ils puissent se rapprocher un peu plus de la communauté des hobbits." précise Astatur.
- "D'accord..." réagit Fénaviryan.
- "Mais disons que c'est compliqué d'envoyer des émissaires. Disons que les discussions ne sont pas toujours simples avec la Siragalée. Il y aurait une dame qui dirigerait la Siragalée. On n'n sait pas beaucoup plus. La seule personnalité dont nous avons connaissance, c'est un Elfe qui s'appelle Sûlarin." annonce Astatur.
- "Je ne m'attendais pas à ça... Mais je ne connais pas. Je comprends. En fait, il suffit que les Hobbits aient envie de s'entretenir avec les Elfes, peut-être..." suggère Fénaviryan.
- "Dans un premier temps, si vous arrivez à entrer en relation avec eux, du fait, de votre stature..." suggère Astatur.
- "Neutralité... Oui, ça peut amener à tout." confirme Fénaviryan.
- "Vous pourriez, je pense, être une aide précieuse. Je ne vous cache pas que si vous répondiez défavorablement, il n'y aurait aucune conséquence à cela. C'est juste une proposition." précise Astatur.
- "Oui ! Oui ! Mais je vais étendre à mon maximum pour y parvenir." affirme Fénaviryan.
- "Voyez ce que vous pouvez et puis faites-nous signe si vous y trouvez des informations, si vous avez des contacts voire si vous avez pu négocier des choses." suggère Astatur.
- "Ou mettre en place une rencontre... Oui, oui ! Bien sûr ! C'est normal, une grande réunion devait être fait pour déterminer la séparation des quartiers. Comme tout à avorter..." indique Fénaviryan.
- "C'est cela !" confirme Astatur.
- "Une conciliation doit se faire, effectivement. Nous sommes entendus, en général, par le Moot. J'essaierai de faire en sorte qu'ils pensent à veiller à leurs frontières." propose Fénaviryan.
- "Je compte sur vous très chère et ma foi, encore une fois, je tenais, grandement, à vous remercier pour ce que je viens de vivre ce soir ! C'était, ma foi, très riche..." remercie Astatur.
- "C'est, toujours, un plaisir de pouvoir passer des moments relaxants." évoque Fénaviryan.
- "Je pense que si vous revenez par ici, sans doute, qu'ils demanderont à pouvoir y goûter de nouveau !"
- "Oh oui !! Mais, malheureusement, vous me savez en charge de nombreuses tâches qui m'incombent d'être rempli. Vous pourrez faire savoir à dame Myrin que je suis à sa disposition." demande Fénaviryan.
- "Bien sûr !" confirme Astatur en se levant.
Astatur va se lever, quitter la pièce laissant l'Elfe seule dans la chambre. Quelques minutes plus tard, quelqu'un frappe à la porte. Fénaviryan se remet en place dans le lit et dit alors :
- "Oui !! Entrez, entrez !!"
Myrin entre dans la pièce et demande :
- "Alors Madame ? Tout s'est bien déroulé pour vous ?"
- "Oh ! Très parfaitement ! Mais il m'aurait manqué, peut-être, une présence féminine pour initier les choses. J'aurais dû vous demander présence..." évoque Fénaviryan.
- "Oh... Je ne participe pas trop à ces soirées..." répond Myrin.
- "Oh... Vous savez, pour les aspects techniques, je ne fais confiance qu'à moi-même. En général, j'aime que l'atmosphère de ces messieurs se détendent avec la présence de plusieurs parfums. Le vôtre est assez délicat." lance Fénaviryan en inspirant l'air en direction de Myrin.
Myrin réagit avec un léger sourire mais ne s'approche pas du lit malgré les regards charmeurs de l'Elfe.
Fénaviryan demande alors :
- "Et ces messieurs, nous ont fait de belles surprises, peut-être ?"
- "Tout à fait !" répond Myrin puis sort une bourse et la tend vers Fénaviryan en lui indiquant : "Je pense que ceci peut vous revenir."
- "Vous avez déjà eu part ?" demande Fénaviryan.
- "Oui, oui !" confirme Myrin.
Myrin tend une bourse, Fénaviryan l'ouvre et y voit, à l'intérieur, dix écus d'or. L'Elfe est ravie, esquisse un sourire. Myrin prend congé de l'Elfe et lui souhaite une très bonne fin de soirée.
Fénaviryan va s'habiller, récupérer ses affaires, menottes et chaines ainsi que les trois cravaches offertes par Astatur. Elle va sortir de la Maison Rouge et regagner dans les rues désertes de Fornost Erain l'auberge de la Reine.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 21:45 / 23:30 - Soirée pour Adultes - F - Astatur - Myrin - Lieu : Fornost Erain - Maison Rouge
Fénaviryan va revoir Myrin et lui évoquer son souhait de s'installer dans un salon plutôt qu'une chambre. Fénaviryan propose de faire deux sessions, une session plus publique avec pelotage et, après, monter dans la chambre pour une session plus restreinte.
Les deux femmes vont descendre au rez-de-chaussée et Myrin va lui présenter un salon feutré, dans les tons rouges. L'Elfe apprécie l'endroit, remercie Myrin et va commencer à déplacer les meubles en particulier les fauteuils qu'elle va tourner vers le centre. Le grand canapé va être pousser contre la fenêtre, tirer les rideaux. Elle va éteindre certaines bougies pour obtenir une lumière tamisée.
Une heure plus tard, Astatur revient avec un sourire, habillé, et dit :
- "Très chère, j'ai quatre messieurs qui sont prêts..."
- "Ah !!" réagit Fénaviryan.
- "Je pense que d'ici, une dizaine de minutes, ils ne devraient pas tarder à arriver à la Maison Rouge." annonce Astatur.
- "C'est parfait ! J'ai, à peu près, peaufiné tout ce qu'il me faut..." indique Fénaviryan.
- "As-tu besoin de quelque chose en particulier ou tu as tout ce qu'il te faut ?" demande Astatur.
- "Il me manque toujours une petite cravache mais bon j'ai apporté des chaînes et des cadenas cette fois-ci." répond Fénaviryan.
- "Hum... Je devrais pouvoir te trouver ça... Je te ramène ça Fénaviryan !" confirme Astatur.
- "Je suis, un peu forte, alors le nerf de bœuf, j'évite..." indique Fénaviryan.
Astatur repart guilleret et revient quelques minutes plus tard, de nouveau, en peignoir, sans doute, nu en dessous et rapporter une cravache. Astatur s'installe dans un canapé. Il observe Fénaviryan finir ses préparatifs puis lui dit :
- "D'ici quelques minutes, il est prévu qu'ils viennent frapper à la porte."
Astatur prend le fauteuil où il s'est installé, le recule pour rester dans la pièce mais en étant en retrait.
Fénaviryan finit par entendre le toquement de la porte et répond :
- "Ae man care sí ? (Sindarin : Mais qui va là ?)"
- "On m'a invité ici..." répond une voix hésitante au travers de la porte.
- "Entrez donc noble seigneur..." répond Fénaviryan d'une voix posée.
Un homme bien habillé entre dans la pièce, à l'allure austère, il dit alors :
- "Bonsoir..."
- "Bonsoir. Prenez place..." répond Fénaviryan.
L'Elfe lui montre quelques sièges à proximité. L'homme s'installe et semble intimidé par Fénaviryan. Puis, peu de temps après, quelqu'un frappe, de nouveau, à la porte. Fénaviryan dit, de nouveau, :
- "Ae man care sí ? (Sindarin : Mais qui va là ?)"
- "Indil Ennorad (Sindarin : Le visiteur du soir) ..." répond une voix masculine.
- "Ae, minno an-uir, melui indil ennorad ! (Sindarin : Mais entrez donc cher visiteur du soir)" répond Fénaviryan.
Un homme un peu plus âgé, une nouvelle fois, bien habillé entre dans le salon, regarde Fénaviryan puis lance :
- "Bonsoir madame..." avec une révérence.
Fénaviryan l'installe dans un canapé puis un troisième homme vient rejoindre les deux autres. L'homme semble avoir moins d'assurance, gêné et dit :
- "Bonsoir Madame."
- "Bonsoir..." répond Fénaviryan avec assurance puis ajoute : "Entrez donc et installez-vous. Nous allons attendre encore un petit peu. Peut-être, prendriez-vous un verre ?"
Les trois hommes sont ravis de la proposition de Fénaviryan et vont se servir en Vespéral. Les trois hommes semblent fascinés par l'Elfe et n'ont aucun regard sur Astatur assis à l'écart dans le salon.
Trois minutes plus tard, une personne frappe à la porte. Fénaviryan demande :
- "Ae man care sí ? (Sindarin : Mais qui va là ?)"
- "Un coquin visiteur..." répond l'inconnu.
- "Entrez donc cher coquin..." répond Fénaviryan.
L'homme entre, lui aussi, dans une belle tenue. Fénaviryan s'approche de lui et lui tend un verre de Vespéral. Astatur fait un signe à Fénaviryan lui faisant comprendre que tous les hommes sont arrivés.
Fénaviryan installe les quatre hommes sur les fauteuils, vient s'installer sur le plus grand fauteuil puis leur annonce d'une voix langoureuse :
- "Messieurs, ce soir, nous avons la chance d'être, non pas hier, non pas demain, juste à cet instant, un visiteur du soir, un coquin visiteur, un charmant noble et le noble discret. Je suis ici un peu en retard pour fêter le mitan et, d'une certaine manière, pour ce qui a pu se passer pour les temps passés et les temps à venir, vous avez tous œuvrer ou non, bien agis ou non, et pour cela, ce soir, vous serez récompensés et châtiés assez agréablement, j'en conviendrai, pour que vous espériez que sur un prochain mitan, cet instant dans cette longue vie éternelle, puisse reproduire une conjonction."
Les hommes ne semblent pas avoir saisi toutes les allusions de Fénaviryan et restent, encore, sur la réserve. Fénaviryan reprend son discours :
- "Bon ! Je ne suis pas là pour vous enivrer de paroles. Je propose un petit jeu de bougie pour commencer."
Fénaviryan fait le tour et leur donne, à chacun, une bougie qu'elle allume et leur demande de voir s'ils sont capables de se mettre un petit coup de bougie comme ça sur le genou, sur d'autres parties du corps.
Voyant que les hommes restent sur la réserve, Fénaviryan va proposer d'aller dans la chambre. Les quatre hommes ainsi qu'Astatur vont suivre Fénaviryan à l'étage. Fénaviryan s'installe sur le lit et place les quatre hommes sur les fauteuils autour du lit. Astatur s'installe dans un coin de la pièce. L'Elfe est en manque d'inspiration, a du mal à trouver les jeux érotiques qui pourraient lancer la soirée. Elle n'arrive pas à retrouver la flamme qu'elle avait pu avoir à Metraith. Elle repense à Violette Chaumine qui semble être sa muse.
À ce moment, Fénaviryan prend une voix douce, mystérieuse et demande aux hommes de se déshabiller et commence à évoquer quelques pratiques qu'elle va pouvoir mettre en place s'ils sont sages. L'Elfe va, légèrement, se déshabiller, prendre des positions lascives, se courber, des gestes suggestifs, évoquant ses parties intimes sans jamais les montrer. Elle invite les quatre hommes à se déshabiller à leur tour et à continuer de la regarder. Fénaviryan sent une attention grandissante des quatre hommes avec un désir de plus en plus grand. L'Elfe va poursuivre à enlever ses vêtements tout en recouvrant son corps des draps ou couvertures. Elle va, également, utiliser son anneau magique, TEN3T pour créer des effets lumineux qui vont amener une ambiance féérique à la scène.
Fénaviryan va pouvoir jouer avec sa cravache, les menottes, chaînes et objets rapportés par Astatur. Les quatre hommes semblent apprécier cet instant de soumission à l'Elfe qui les amènent à une jouissance et dans de nouveaux jeux sexuels. Astatur, en tant que spectateur, jouit de ce spectacle et est, même, ébahi par cette prestation sadomasochiste. Les quatre hommes restent respectueux de l'Elfe qui ne se laisse pas toucher, reste dans une position dominatrice.
Après, quasiment, deux heures de jeux et pratiques érotiques, les hommes vont quitter la chambre, pleinement satisfaits de leur soirée. Fénaviryan leur précise au moment du départ :
- "Je vous laisse vers à Myrin le contentement de votre soirée..."
- "Ce sera fait !! Ne vous inquiétez pas pour ça !!!" répondent, de concert, les quatre hommes.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 21:15 / 21:45 - L'Arrivée à la Maison Rouge - F - Astatur - Myrin - Lieu : Fornost Erain - Maison Rouge
L'Elfe remonte la ville pour rejoindre l'auberge de la Reine. Elle monte dans sa chambre y récupère son masque de combat, le cadenas et chaine, son bois de la vieille forêt, ses bracelets de force avec cinq écus d'or et des pièces d'argent.
Lorsque Fénaviryan arrive à la maison rouge, elle frappe à la porte en actionnant le heurtoir de porte. Myrin lui ouvre la porte et lance :
- "Oh ! Bonsoir..."
La femme regarde derrière l'Elfe recherchant ses compagnons puis elle ajoute :
- "Ah ! Vous êtes seule..."
- "Et oui Dame Myrin. C'est pour ça que je cherchais, un petit peu, de compagnie à quelques conditions et je suis contente Dame Myrin de pouvoir vous voir. Même s'il est, un petit peu, tard, j'aurais voulu faire une petite soirée simple, discrète et pour cela, j'envisageais, si c'était possible, de vous louer un salon où certains messieurs pourraient, contre quelques pièces que vous redistribueriez équitablement à la fin, assister à une démonstration, un peu personnelle, et si certains sont capables de mettre des sommes, un petit peu, sérieuses de m'occuper d'eux mais, comme il se doit, sans qu'ils ne mettent le doigt sur une elfe. Ce sera l'elfe qui s'occupera d'eux." explique Fénaviryan.
Myrin fait entrer l'Elfe dans la Maison Rouge, referme la porte. L'hôtesse semble avoir un air amusé puis Fénaviryan suggère :
- "Et ce serait, dans mon imaginaire, une célébration tardive du Mitan de la déesse de la nuit, pourrions-nous dire, venue de Comté ??"
- "Vous me prenez, un peu, au dépourvu... Ça me laisse peu de temps pour voir si certaines personnes seraient intéressées..." évoque Myrin.
- "Oh non, vous savez... en 3, 4 heures, je pense que l'affaire peut être vite vu vue qu'en général, ces messieurs ne tardent pas trop. Je compte sur le fait que cela puisse être assez rapide de leur côté..." indique Fénaviryan.
- "Suivez-moi." propose Myrin.
Les deux femmes montent l'escalier principal. Fénaviryan entend dans les couloirs des gémissements de plaisir venant de plusieurs chambres. Myrin hésite quelques instants puis ouvre une chambre et dit :
- "Installez-vous là. Je reviens..."
- "Oui..." répond Fénaviryan.
Fénaviryan se retrouve dans une chambre semblable à celle visitée dans cette même demeure où était installé Astatur : un grand lit, plusieurs canapés et fauteuils autour d'une table basse. Fénaviryan pose son masque de combat sur son visage et commence à installer les canapés en direction du lit. Au bout de quelques minutes, lorsque Fénaviryan est en train d'installer les chaines et cadenas sur la table basse, elle est interrompue par le bruit d'une personne qui frappe à la porte. L'Elfe bondit sur le lit, s'y installe et lance d'une voix suave :
- "Entrez cher inconnu..."
Fénaviryan voit entrer Astatur et réagit :
- "Oh ! Quelle surprise !!"
L'homme a une bouteille de vespéral à la main ainsi que deux verres. Astatur regarde d'un air amusé Fénaviryan sur le lit, se rapproche et tend un verre puis propose :
- "Vous prendrez une coupe très chère ?"
- "Ce serait un grand plaisir pour me détendre..." répond Fénaviryan.
- "Mais de ce que m'a dit Myrin, vous êtes venue seule..." demande Astatur.
- "Oui ! Je fais un petit spectacle nocturne pour les quelques noctambules afin de célébrer mon départ de cette ville et de prendre plaisir à torturer, légèrement, vos semblables." annonce Fénaviryan.
- "Oh !!" réagit Astatur en ouvrant la bouteille de Vespéral et en versant du vin pétillant à Fénaviryan puis indique : "Myrin semblait un peu prise au dépourvue. Peut-être, pouvez-vous me dire plus précisément ce que vous cherchez ? Je pourrais, peut-être, y trouver ce dont vous avez besoin très chère ?" demande Astatur.
- "J'étais en quête de quelques mâles qui avaient envie de se faire avilir sans pouvoir me conquérir et en étant poussé à l'extrême plaisir..." évoque Fénaviryan.
- "Ah... Ah... Je vois... je vois..." réagit Astatur.
- "Sans pouvoir dominer les choses..." précise Fénaviryan.
- "Hum... Intéressant... J'ai, peut-être, quelques noms en tête..." indique Astatur avec un sourire coquin, viens tendre son verre vers l'Elfe et dit :
-"Si vous me laissez une petite heure, je pense pouvoir vous trouver un petit cercle de personnalités qui, je pense, serait, tout à fait, friant de cela..."
- "Surtout que ce sera une représentation fort unique..." signale Fénaviryan.
- "Et serait-il possible de pouvoir observer cela sans forcément y participer ?" demande Astatur.
- "C'est ce que j'évoquais à Dame Myrin, il sera convenu et d'autant plus intéressant qu'il y ait quelques spectateurs contre une attention à Dame Myrin, bien sûr ! Et puis, pour ceux qui auront le plaisir de se retrouver entre mes mains, ce sera à eux de savoir monter les enchères pour que je mette, peut-être, en bouche le plus persistant..." évoque Fénaviryan.
- "Hum... Et, dites-moi, est-ce que vos compagnons ont prévu de vous rejoindre ?" demande Astatur.
- "Ah, c'est une mission que je confère à mon alter-ego. C'est une mission très égoïste de ma part, de me faire aduler ne serait-ce qu'un soir, un instant dans une éternité..." indique Fénaviryan.
- "Ce cher Tirash ne sera donc pas là ce soir ?" demande Astatur avec une pointe de déception.
- "Il suivait les pas de Daëgon qui a sa famille et ses repères dans cette ville..." répond Fénaviryan.
- "Ah..." réagit Astatur déçu.
- "Mais je n'étais pas loin de t'amener Fron. En forme d'exotisme, ils sont très chaleureux... J'ai pu partager ma couche avec plusieurs d'entre eux..." indique Fénaviryan.
- "Ah... Maintenant que vous le dites... Je n'ai jamais eu l'occasion de partager ma couche avec des Hobbits... Ma chère, vous êtes tout à fait surprenante !! Vous savez, à chaque fois, amener des choses nouvelles. Hum..." réagit Astatur.
- "Et c'est pour ça que, quand je parle à Oget de lui ramener de l'exotisme du Sud, il sait que je vais jusqu'à Tharbad mais il ne se doute pas jusqu'où je suis capable d'aller..." évoque Fénaviryan.
- "Vous m'en direz tant..." réagit Astatur.
- "Il faut que je me prépare pour mon rôle de tout à l'heure." indique Fénaviryan.
- "Vous en voudriez combien ?" demande Astatur.
- "Une bonne demi-douzaine me sied bien. S'ils sont une douzaine ce serait un maximum parce que le cercle se doit d'être resté relativement restreint..." répond Fénaviryan.
- "Oui !! Si, déjà, j'arrive à en avoir trois ou quatre dans l'heure qui vient, ce sera déjà bien." réagit Astatur.
- "Avec ceux que dame Myrin aura trouvé, cela fera l'affaire. C'est l'imprévu qui fait le sel et le piquant de la situation également. Il en était prédit, il y a il y a 1 heure." indique Fénaviryan.
- "Et je souhaiterais aussi, mais je pense que nous pourrons le faire après ce moment de délice, vous évoquez un sujet, on va dire un peu plus sérieux..." propose Astatur.
- "Oui ! Bien entendu mais le plaisir n'attend pas !" indique Fénaviryan.
- "Vous avez tout à fait raison très chère !" confirme Astatur.
- "Les augures s’avèrent favorables à l'instant. Je ne vous regarderai point si ce n'est, peut-être, d'un clin d'œil afin de que nos relations restent normales." indique Fénaviryan.
- "Il me semble normal que nous gardions une relation professionnelle entre nous." précise Astatur.
- "Oui ! Oui ! Je vous laisse œuvrer en tant que producteur de Vespéral." indique Fénaviryan.
Astatur va se lever du lit et Fénaviryan va lui demander :
- "Je voulais, juste, savoir quelles sont les orientations de Myrin, à tout hasard ?"
- "Myrin ? Ne me dites pas que..." réagit Astatur.
- "Bah... Pourquoi pas... C'est, quand même, l'hôtesse... C'est un challenge que j'apprécie... Peut-être pas devant ces messieurs mais après ?" évoque Fénaviryan.
- "Je crains très chère que ce soit compliqué avec elle..." indique Astatur.
- "Ah... C'est mon deuxième prénom !!" évoque Fénaviryan.
- "Elle est mariée et, jusque-là, très fidèle..." évoque Astatur.
- "Ah ! Oui... Enfin... On ne parle pas de vie commune... Je vous remercie !" indique Fénaviryan.
- "Je vous laisse. Je vais prendre quelques contacts et essayer de trouver des gens qui seraient intéressés par cette petite soirée et je reviens vous voir..." annonce Astatur en quittant la chambre.
Le 05/06/2024
Le 19 de Cerveth de l'An 1640 - 19:15 / 19:50 - Achat de Bière - D - F - F - T - Helvorn Eldenaryaron - Lægaire - Lieu : Occum - Brasserie
Daëgon suggère lorsque les affaires sont installées d'aller voir Laegaire, le brasseur local. Sur le chemin, Tirash demande à ses trois compagnons :
- "Est-ce qu'on est sûr de réussir à la revendre facilement à Bree ou dans la Comté éventuellement un peu plus tard ?"
- "Au pire, ça nous permettra d'en avoir et d'éviter de sortir cinq ou six pièces d'argent à chaque soirée..." évoque Fánaviryan.
- "Oui ! On peut la vendre ou la consommer..." confirme Daëgon.
- "Sans en abuser..." conseille Tirash.
Ils se rendent chez Laegaire qui les accueillent avec un grand sourire. Fron demande sur le chemin :
- "Est-ce que ça vaut le coup d'en prendre dix tout de suite parce que si ça se trouve, on va essayer de les vendre à des gens qui en achètent déjà."
- "On va les vendre en Comté chez les Hobbit. Tu vas voir, ça va bien marcher !" répond Daëgon.
- "Il est vrai que je ne connais pas cette bière en Comté..." indique Fron.
- "Si tu veux faire une proposition commerciale, Fron, elle est, évidemment, la bienvenue..." suggère Tirash.
- "Disons que les brasseurs de Comté sont récents et n'ont pas développé de la bonne bière et un marché conséquent dans la région. Cette bière d'excellente qualité pourrait être l'occasion d'avoir une très bonne bière dans le pays." explique Fron.
- "Comme ça, on amène tout ça en Comté, on amène ça sur place et hop !!" suggère Daëgon.
- "La compagnie mérite son rôle de marchand officiel de la Comté !" affirme Fron.
Les quatre compagnons évoquent l'achat de fûts, des fûts de trente litres auprès de Laegaire. Tirash lui demande :
- "Elle supporte bien le transport votre bière ?"
- "J'ai, régulièrement, des acheteurs qui viennent de Fornost Erain et de Bree. Tout dépend jusqu'où vous souhaitez l'amener ?" évoque Laegaire.
- "À dix jours d'ici." indique Tirash.
- "Dix jours d'ici..." répète Laegaire en réfléchissant puis ajoute : "Ma bonne bière, vous voulez la faire voyager comme ça..."
- "C'est bien pour ça qu'on vous pose la question. Si elle a perdu toute sa saveur en arrivant, ça n'a plus d'intérêt." indique Tirash.
- "Ça permettrait de la faire connaître aux confins du royaume..." indique Fánaviryan.
- "Je ne sais pas si elle va bien tenir..." évoque Laegaire.
- "Après, ça va être moins de dix jours." indique Fron.
- "Et si c'est bien bâché et aéré ?" suggère Fánaviryan.
- "Il faudrait que vous fassiez en sorte qu'elle soit dans un endroit frais, le soir mais qu'elle ne reste pas trop longtemps sous la chaleur." indique Laegaire.
- "Et si on prend un tonneau vide avec de l'eau et qu'on arrose les fûts régulièrement pendant la journée..." suggère Tirash.
- "Je pensais à un truc comme ça ! L'eau, ça refroidit !!" confirme Fron.
- "Je peux vous en vendre." confirme Laegaire.
- "Concernant les tarifs ?" demande Tirash.
- "Ça dépend... Vous me prenez combien de fûts de bière ?" demande Laegaire.
- "Un pour commencer..." indique Tirash.
- "Je croyais qu'on en prenait plus..." indique Fron rapidement mis au silence par Tirash.
- "Histoire de voir comment elle voyage, quoi..." précise Tirash.
- "Trente pièces d'argent, dont seize pour le fût." indique Laegaire.
- "D'accord... Et si on vous en prenait un peu plus... Mettons dix... À condition que vous les ayez..." indique Tirash.
- "Je peux vous en vendre six." indique Laegaire.
- "Pour cent vingt pièces d'argent." propose Tirash.
- "Et je vous laisse deux fûts vides et deux tonnelets à me ramener la prochaine fois..." indique Laegaire.
- "Vendu !" indique Tirash.
En sortant de la brasserie, ils croisent Helvorn qui semble inquiet.
Le 19 de Cerveth de l'An 1640 - 05:30 / 19:15 - Voyage jusqu'à Occum - D - F - F - T - Helvorn Eldenaryaron - Lieu : Nan Tùrath - Vieille Route du Nord
Fánaviryan se réveille en très grande forme. Daëgon, dans la grange, va s'occuper, au réveil de la grive, lui donner des graines à manger, de l'eau puis va ouvrir la cage. L'oiseau va rester non loin de Daëgon, tournant autour de lui régulièrement. Daëgon va, ainsi, de mesurer le comportement de l'animal qui réagit, facilement, à ses gestes.
Helvorn va accompagner la troupe et va garder le rythme de voyage des chariots, restant devant avec ses deux chevaux qui sont équipés de matériel de voyage. Il est, souvent, devant, accentuant, parfois, le rythme de ses chevaux pour mettre une distance avec le convoi puis va attendre le retour des chariots pour reprendre la route.
Les Louveteaux vont égayer la journée de voyage avec leur répertoire de chansons, parfois, accompagnés de Fánaviryan. L'Elfe va aller voir Travaran et lui demander :
- "Travaran, j'aurais souhaité passer une commande de vêtements pour mes Louveteaux, des tabards représentant la Compagnie de l'Aurore Ecarlate."
- "Oui, en effet, Madame. Il pourrait y avoir un travail réalisé pour cela. Nous pourrons en discuter à Bree." répond Travaran.
- "Mais bien sûr !! Et vous n'avez pas peur sur ses routes ? Vous n'avez qu'un garde pour vous protéger ?" demande Fánaviryan.
- "J'ai de quoi me protéger..." répond Travaran.
Il sort deux dagues sous le siège de son chariot, deux lames bien aiguisées qui sont planquées dans une cache secrète. Fánaviryan lui dit :
- "J'ai un petit domaine d'expertise là-dedans si vous aviez voulu que je les fasse aiguiser dans les cas où vous en auriez besoin par le futur..."
Travaran acquiesce de la tête et remet assez rapidement.
Le voyage est plus aisé vers le sud, la route ayant tendance à descendre même si le Nan Tùrath est accidenté avec de nombreuses collines à monter puis à descendre, les chevaux vont voyager plus rapidement. Tous les passagers vont profiter du paysage dans le calme. En fin de journée, ils vont arriver à Occum.
Avant d'arriver aux portes de la ville, ils vont apercevoir sur la colline des Hobbits, quelques dunéens qui occupent toujours l'endroit. Puis ils arrivent devant l'entrée du village. Deux gardes du village arrêtent le convoi. Helvorn vient alors se présenter, montre sa bague, échange quelques mots puis les gardes ouvrent les portes du village. Le convoi passe alors l'enceinte du village constituée de hautes haies.
En arrivant dans le centre du village, les compagnons constatent la présence des bannières vertes et or de Minas Malloth et de gardes de Minas Malloth présents autour de la fontaine. Deux autres gardes du village sont présents lorsque les chariots du convoi vont s'arrêter. Fánaviryan va alors s'adresser à eux :
- "Bonsoir !"
- "Bien le bonsoir." répond l'un des deux gardes.
- "Bien bonsoir à vous ! Avez-vous déjà relevé la garde ou avez-vous effectué la journée ici ?" demande Fánaviryan.
- "Ah... Bah... On attendait, justement, les ordres de Merembeleg.
- "Ah... Il a pu récupérer, un petit peu, des longues nuits que nous avons vécues ?" demande Fánaviryan.
- "Oui ! Oui ! Mais, là, depuis ce matin, il est parti voir les dunéens et n'est toujours pas revenu..." indique le garde.
- "Ah oui ??" réagit Daëgon.
- "Hum... Hum... Oui c'est un peuple avec qui il est compliqué de faire des négociations..." évoque Fánaviryan.
- "Et comme c'est la seule autorité qui est dans le village à l'heure actuelle. On attend ses ordres." indique le garde.
- "L'Artatan n'est pas rentré encore ??" demande Fánaviryan.
- "Si ! Mais il est, quasiment, reparti aussitôt..." répond le garde.
- "Ah mince..." réagit Daëgon.
- "Ah ? Dans quelle direction ?" demande Fánaviryan.
- "Vers l'Est. Ils sont, aussitôt, repartis avec le capitaine Brégol. Les seigneurs, Pilinnur et Drukka étaient venus avec l'Artatan Ruinír et sont repartis aussitôt depuis hier, pour rejoindre Barad Calannon." indique le garde d'Occum puis ajoute : "Depuis, hier, nous n'avons que le sénéchal comme autorité locale."
- "Ça fait donc plus de vingt-quatre heures ?" demande Tirash.
- "Oui, le sénéchal est la seule autorité sur place depuis ce temps mais, depuis, ce matin, il est parti voir les dunéens à la colline des Hobbits." précise le garde.
- "Nous allons nous installer à la Maison Communale comme la dernière fois et dès qu'il sera de retour, informez-nous que nous puissions le rencontrer afin de le saluer et de l'informer des dernières nouvelles de Fornost Erain." indique Fánaviryan.
- "D'accord... Très bien..." répond le garde d'Occum et ajoute : "La salle communale est libre puisque l'Artatan y avait siégé pour son conseil mais il est reparti aussitôt. Donc vous pouvez vous y installer."
- "Très bien !" réagit Daëgon.
- "En vous remerciant bien !" confirme Fánaviryan.
Helvorn qui était resté en retrait, se rapproche et dit aux compagnons avec un sourire :
- "La délégation de Minas Malloth est à l'auberge... Vous m'excusez..."
- "Transmettez nos salutations..." lance Fánaviryan avec un sourire également.
L'homme acquiesce de la tête et se dirige vers l'auberge de La Flasque de Mithril.
En regardant la fontaine, Fánaviryan suggère à ses compagnons :
- "Mes compagnons, je crois qu'on va être obligé de se faire un convoi de barils de flotte parce qu'on n'a, vraiment, rien pensé à ramener. On pourrait essayer de revendre ça, au moins, dans le sud au pire pour plus tard..."
- "Tu veux vendre de l'eau ??" interroge Fron.
- "Ouais !" confirme Fánaviryan.
- "Et pourquoi pas acheter de la bière et la revendre ?" propose Daëgon.
- "Ça me semblerait plus logique avec de la bière. C'est ce que l'on avait dit en plus..." confirme Tirash.
- "Ah bah, ouais... Tu as raison ! C'est mieux !!" confirme Fánaviryan.
- "Je ne sais pas où tu as eu cette idée de vendre de l'eau !!" réagit Fron.
En arrivant à la salle communale, Fánaviryan dit aux Louveteaux :
- "Bon ! Il faut monter la scène les jeunes !!"
Les quatre Louveteaux sont ravis, ils reconnaissent les lieux, connaissent quelques villageois.
Le 18 de Cerveth de l'An 1640 - 19:15 / 22:20 - Rencontre à l'Auberge - D - F - F - T - Helvorn Eldenaryaron - Lieu : Nan Tùrath - Auberge du Haut
En fin de journée, ils arrivent à un petit village et à l'auberge du Haut. Quelques voyageurs sont présents dans l'établissement. Les discussions sont, essentiellement, autour des Hommes des collines, certains évoquent des incursions dans les Nan Tùrath mais, pour l'instant, aucun voyageur n'en a croisé.
Dans un coin de la pièce principale, un homme est isolé. Dans le courant de la soirée, ils vont apercevoir à l'un de ses doigts, l'Elenriss, l'étoile de l'Arthedain, signe distinctif des rôdeurs. Tirash propose :
- "On irait bien lui parler un petit peu, non ? Il pourrait avoir des informations intéressantes cet homme..."
- "Ouais ! C'est ceux qui en disent le moins qui en savent le plus. Lui, il doit savoir s'il y a eu des pistes et des traces qui ont été vues." suggère Fánaviryan.
Les quatre compagnons se dirigent vers l'homme qui est seul à sa table et surpris de voir arriver devant lui quatre individus. Il lève la tête de sa chope et regarde les quatre compagnons et dit : - "Bonsoir..."
- "Bonsoir..." répond Tirash.
- "Bonsoir cher ami !" répond Daëgon.
- "Vous avez besoin de quelque chose ?" demande Helvorn Eldenaryaron.
- "Nous avons, déjà, rencontré des rôdeurs. Nous savons que vous en êtes un. On serait assez intéressé de savoir si vous avez des nouvelles. On a entendu des rumeurs sur les hommes des collines." demande Daëgon.
- "Allez-y ! Asseyez-vous !" répond Helvorn Eldenaryaron.
- "Merci !" répond Daëgon.
- "Mîn fuin, hiril (S. Bonsoir madame) !" indique Helvorn à l'attention de Fánaviryan.
Au même moment, Daëgon voit que la chope de bière du rôdeur est vide et va demander à l'aubergiste une tournée. Helvorn réagit d'un regard approbateur puis dit :
- "Merci bien, jeune homme !"
- "Edraith vain, heru in radain mîr ar in caew eithrin (S. Bonsoir, messire des grands chemins et des landes désolées)" lance Fánaviryan.
Helvorn Eldenaryaron semble être touché par cette phrase en sindarin et baisse légèrement la tête en remerciement puis répond à Daëgon :
- "Ouais ! L'affaire est assez sérieuse. Pour l'instant, je n'ai pas entendu d'informations indiquant qu'ils ont traversé les frontières malgré ce qu'on peut entendre ce soir. Vous savez, il y en a qui aiment bien se faire payer des bières en racontant un peu tout et n'importe..." dit-il en prenant sa bière puis en ajoutant : "Ce qui n'est pas mon cas..."
Il boit une gorgée puis indique :
- "Je me présente, Helvorn."
- "Enchanté ! On est la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Je suis Daëgon. Voici Fánaviryan, Tirash et Fron." présente Daëgon.
- "Ah..." réagit Helvorn Eldenaryaron.
- "Bonsoir Helvorn. On se disait bien qu'en venant vous poser la question que ces rumeurs, si elles étaient fondées, en tout cas, elles ne pouvaient venir que de l'un de vos frères qui aurait vu trace effective. Personne ne semble avoir vu quiconque..." évoque Fánaviryan.
- "Je ne suis pas, à l'heure actuelle, missionné pour cela donc je n'ai pas forcément plus d'informations à vous donner concernant ce qui peut se passer aux frontières." indique Helvorn.
- "Oh ! Quand je dis : "vous", je voulais dire vous-même et vos frères, bien sûr..." précise Fánaviryan.
- "Vous arrivez de Bree ?" demande Tirash.
- "Non je viens de l'Est. Je me rends à Occum." répond Helvorn avec le sourire aux lèvres et ajoute : "J'ai été convié par une gente dame à la rencontrer à Occum..."
- "Un rendez-vous galant donc ?" interroge Tirash.
- "À priori, pas tout à fait... Mais une belle femme quand même..." répond Helvorn.
- "Ha, ha, ha !!!" rigole Fánaviryan.
- "Ne vous méprenez pas Madame, avec cette femme, il ne se passera rien, ce qui est fort dommage mais c'est une princesse..." indique Helvorn Eldenaryaron.
- "Une princesse de Fornost ?" demande Tirash.
- "Ah non ! Non, non... Une princesse du Sud..." répond Helvorn.
- "Ah !" réagit Tirash.
- "Oh..." réagit Fánaviryan.
- "Le sud lointain ?" demande Tirash.
- "Non ! Pas si loin que ça... Pas très loin de Bree..." répond Helvorn.
- "Ah oui !" réagit Tirash.
- "Oh ! Dans ces cas-là, Dame Pelenwen correspondrait à la description que vous faites..." évoque Fánaviryan.
Helvorn est surpris par les propos de l'Elfe qui ajoute :
- "J'ai pu constater en la rencontrant, une fois, qu'elle était toute attentionnée à sa cause et indéfectible voire jusqu’au-boutiste."
- "Je crois que Madame Fánaviryan, si j'ai bien retenu, vous avez, tout à fait, raison ! J'ai eu l'occasion d'aller à plusieurs reprises à Minas Malloth et de la fréquenter de près... Nous avons lié une certaine amitié. Ces derniers temps, nos échanges étaient assez rares mais là, elle m'a fait appel. Nous avons rendez-vous, demain soir, à Occum." indique Helvorn.
- "Et oui ! Effectivement, comme vous allez la rencontrer demain soir, j'espère que vous pourrez lui apporter votre soutien et celui de quelques-uns de vos frères. Nous avons appris que son frère n'a pas pu avoir celui du Roi pour les raisons des troubles qui se passent à l'ouest pour protéger Minas Malloth, des mouvements qu'il y a déjà pu avoir à Andrath. Nous avons constaté, par nous-même, une présence d'un nombre conséquent d'hommes des collines sans savoir d'où est-ce qu'ils étaient venus." indique Fánaviryan.
- "D'accord ! Je n'étais pas au courant de tout cela. Peut-être qu'elle souhaite que je puisse appuyer la requête de son frère." indique Helvorn.
- "J'imagine que pour qu'elle se déplace aussi loin de chez elle, la cause doit être assez désespérée..." indique Fánaviryan.
- "En effet, je vous avouer que je n'ai pas plus d'informations et ce que vous me dites est fort intéressant." indique Helvorn.
- "Rán en-men (Sindarin : "Voyageur de la route") ..." évoque Fánaviryan.
- "Nous pourrons faire route ensemble demain... Si, vous aussi, vous allez vers Occum, nous pourrons faire route ensemble." suggère Helvorn.
- "Avec plaisir !" confirme Tirash.
- "Daëgon, toi, tu aimes bien les rôdeurs ?" évoque Fánaviryan.
Daëgon hausse les épaules. Fánaviryan s'adresse à Helvorn Eldenaryaron et évoque :
- "Le Marais des Eaux aux Moucherons doit être fortifié, le lieu est néfaste au développement futur de toute défense. Nous avions rencontré un de tes amis là-bas et combattu coudes à coudes d'immondes créatures locales."
- "Je vous conseille, demain, de vous entretenir avec l'Artatan Ruinír d'Occum." évoque Helvorn.
- "Hé oui ! Effectivement !! Nous avons appris que c'était sous sa responsabilité, très bon échange des informations !" réagit Fánaviryan.
- "À condition qu'il soit rentré... Ce qui n'était pas le cas, il y a quelques jours..." indique Tirash.
- "Nous n'avons pas pu le voir à notre allée, malheureusement..." précise Fron.
- "Un va-t'en-guerre..." indique Helvorn.
- "Ah, ben, les temps lui donnent raison... Malheureusement..." indique Fánaviryan.
- "Je crois bien... Nous verrons s'il est à Occum demain. Dans ce cas, je vous le présenterai madame." propose Helvorn.
- "Ce serait un honneur..." réagit Fánaviryan.
- "Il aura, probablement, déjà entendu parler de nous mais, oui, ce serait un honneur." évoque Tirash.
- "En vous remerciant messire des fossés et des bosquets touffus..." indique Fánaviryan.
Fron va évoquer les incidents d'Occum ce que le rôdeur ne semble pas être au courant. Puis le Hobbit va évoquer les derniers évènements concernant la Comté à savoir la décision du Haut Conseil dont le Rôdeur est fort intéressé d'avoir les dernières informations. Il a vécu plusieurs mois dans la nature et reviens, souvent, que quelques jours dans la civilisation. Fánaviryan finit par lui demander :
- "Hé bien ! On vous en a appris pas mal mais, dites-moi, est-ce que, de par hasard, je serais à la recherche de certains de mes cousins. N'auriez-vous pas, comme vous étiez dans l'Est, croisé quelques-uns des miens alors soit venant de très loin de la Siragalée ou, plus simplement, de Rivendell ?"
- "Vous savez, vous êtes la première elfe que je vois depuis plusieurs années..." répond Helvorn.
- "Oui ! Nous sommes peu à être par monts et par vaux... mais comme j'avais rencontré deux cousins je me demandais si de par hasard vous ne seriez pas tombé dessus vu qu'ils empruntent aussi des chemins secrets et peu connu de la foule comme vous..." indique Fánaviryan.
- "En effet ! Ces chemins secrets, hé bien, je ne les connais pas mais si vous aviez l'intention de me les révéler, je les garderais secret..." suggère Helvorn.
- "Non ! Je n'en ai pas, encore, trouvé trace... Pour l'instant, je suis la route avec mes amis. Je n'ai pas pu me permettre de sortir des sentiers battus..." évoque Fánaviryan.
Fánaviryan va commander une deuxième bière suivie d'Helvorn qui indique :
- "Je n'ai pas l'habitude d'en boire tous les jours ! Quand j'arrive dans une auberge, j'aime bien me faire plaisir."
Après cette discussion, Helvorn va monter se coucher. Fánaviryan indique à ses compagnons :
- "On va organiser les tours de garde !"
- "On n'a rien à garder à la fois... Quelques trucs quand même mais..." évoque Tirash.
- "Notre cantine, nos affaires enfin il ne faut pas qu'on se relâche !!" lance Fánaviryan.
- "Est-ce que c'est vraiment nécessaire dans une auberge comme ça ?" demande Tirash.
- "On l'avait fait la dernière fois !" indique Fánaviryan.
- "Oui mais on avait des prisonniers la dernière fois !!" réagit Tirash.
- "Pareil !" confirme Daëgon.
- "Quitte à être dans une auberge, on peut y dormir, ça peut être bien et quitte à vider les chariots et amener les trucs qui ont de la valeur dans notre chambre... Je suis prêt à faire ça..." propose Tirash.
- "Moi, je vais aller dormir dans la grange, dans le chariot avec la grive afin qu'elle s'habitue à moi ! je serai, sans doute, réveillé s'il y a quelque chose..." indique Daëgon.
- "C'est bien ! Ça me rassure !! Je te remercie Daëgon." remercie Fánaviryan.
La nuit va se dérouler sans le moindre incident.
Le 18 de Cerveth de l'An 1640 - 06:20 / 19:15 - Voyage vers le Sud - D - F - F - T - Lieu : Nan Tùrath - Vieille Route du Nord
Dès que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate se met en mouvement, les deux marchands vont commencer à accélérer leurs chariots pour avoir un rythme de voyage plus soutenu. Assez rapidement, Fánaviryan va passer devant avec son chariot et les quatre Louveteaux. Dès le début du voyage, Fánaviryan va leur dire :
- "Bon, alors les gars ! La prochaine fois, il faut qu'on se mette d'accord parce qu'on a oublié, complètement, d'acheter les instruments de musique !! Là, ça ne va pas les chansons et il faut qu'on progresse sur la profondeur des chants, là aussi..."
Les deux marchands sont conscients des risques qu'il peut y avoir, en ce moment, sur la route. Sur le temps du midi, Eöran va indiquer :
- "Si un danger se présentait et que vous étiez amenés à intervenir et à protéger l'ensemble des chariots, évidemment, il y aurait une rétribution par rapport à cela."
- "Une prime !" évoque Fánaviryan.
Fánaviryan va évoquer un doublement de la prime si l'opposition se trouvait être des orques qu'ils ont goûtés dans les collines du Cardolan en descendant à Metraith.
Daëgon va discuter, pendant le voyage, avec les deux marchands pour en apprendre un peu plus sur leur commerce respectif. Travaran est dans le textile. Il achète sur Bree de la matière première, de la laine du pays de Dun et du Cardolan, des tissus du Pays de Bree qu'il revend à des tisserands de Fornost Erain et revend à Bree des vêtements fabriqués par des tailleurs de Fornost Erain.
Eöran Tarma est sur l'outillage, des outils qui sont fabriqués et réparés à Fornost Erain et revendus dans le Pays de Bree. Il négocie, également, des matières premières en particulier du bois venant du bois de Chet. Il connait plusieurs bûcherons dont Irvy.
Les deux marchands font régulièrement la route entre Fornost Erain et Bree.
Sur le chemin, Baradan et Thingol Emeryan vont discuter avec Daëgon, semblent avoir quelques souvenirs de s'être croisés dans les rues de Fornost Erain. Ils semblent moins agités que dans leur jeunesse mais ne sont pas contre une bonne bagarre et seraient prêts à occire quelques hommes des collines. Ces deux frères sont, d'ailleurs, de la même famille que Janash qui est un bon camarade de Daëgon et qui doit le contacter pour, éventuellement, descendre à Khazad-Dûm. En évoquant son nom, Baradan et Thingol confirment qu'il s'agit d'un cousin mais ne semblent pas avoir de liens avec lui.
De leur côté, les deux marchands et les deux frères vont poser quelques questions, sans insister et sans être trop intrusifs. Tirash, discrètement, observe l'attitude d'Eöran Tarma qui est discret, peu bavard. À la fin de cette première journée, Tirash a pu remarquer que le marchand a pu avoir des temps où il observait l'attitude de chaque compagnon, selon l'homme du sud, pour évaluer un potentiel danger, évaluer l'attitude à protéger le groupe et si le groupe peut être une menace pour lui et de sa cargaison.
Le 18 de Cerveth de l'An 1640 - 05:15 / 06:20 - Départ de Fornost Erain - D - F - F - T - Eöran Tarma - Oërlis - Travaran - Lieu : Fornost Erain - Entrée de la ville
Sous un soleil assez radieux, les quatre Compagnons quittent l'Auberge de la Reine pour redescendre de la ville haute vers la ville basse et prendre l'entrée principale pour y retrouver les Loups écarlates qui s'activent autour des trois chariots. En arrivant, les compagnons constatent que les Louveteaux ne sont, pour l'instant, pas présents.
Ils remarquent, en s'approchant, qu'une septième personne est présente. Elle attend à l'arrière de l'un des chariots. Il s'agit d'Oërlis qui se tient à côté d'une petite cage en osier, adossé à l'un des chariots, un léger sourire aux lèvres. En voyant arriver les compagnons, il tend la cage. Daëgon la récupère et y voit, à l'intérieur, une grive aux plumes colorées et demande à Oërlis :
- "Qu'est-ce que je dois faire exactement pour m'occuper de l'oiseau ?"
- "Pour la première journée, il vaut mieux le laisser dans sa cage et, au fur et à mesure, tu pourras commencer à le laisser sortir. Ce sont des oiseaux qui ont été dressés et qui sont, suffisamment, intelligents pour retourner dans leur cage et comprendre qui est leur maître." expliquer Oërlis.
- "Ouais ! Il faut qu'il s'habitue à moi..." indique Daëgon.
Oërlis va, pendant quelques minutes donner quelques conseils pour prendre bien soin de l'animal puis va siffler. Quelques instants plus tard, une grive vient se poser sur l'épaule d'Oërlis qui indique :
- "Quand tu as, suffisamment, de pratique, elle peut venir quand tu l'appelles."
Oërlis va, ensuite, tendre un parchemin à Daëgon qui va le lire et comprendre qu'il s'agit d'une autorisation royale adressée au titre de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate de transporter des Hobbits jusqu'en Comté. Daëgon réagit en disant :
- "C'est parfait !"
- "Bon voyage ! Méfiez-vous quand même. Je ne sais pas si vous avez entendu les rumeurs qui indiquent qu'il y a des troupes qui sont en train de tenter de traverser les frontières à l'est de l'Arthedain." avertit Oërlis.
- "Les hommes des collines ?" demande Daëgon.
- "Il semblerait. Je n'en sais pas plus..." indique Oërlis.
- "Ouais, c'est assez mouvementé !!" réagit Daëgon.
- "Ça semble assez sérieux. En tout cas, il ne faut pas la prendre à la légère cette histoire..." indique Oërlis.
- "Ah ben non !" confirme Daëgon.
- "Donc, soyez prudent et puis s'il y avait quoi que ce soit ; n'hésitez pas à utiliser l'oiseau pour cela." suggère Oërlis.
- "Oui ! Alors, comment on fait pour l'envoyer en message ? Il suffit d'accrocher quelque chose à sa patte." demande Daëgon.
- "Et il arrête de rentrer dans la cage ?" demande Tirash.
- "Disons qu'il faut lui faire comprendre par votre attitude que vous lui mettez un message à la patte et que vous lui fassiez comprendre qu'il faut qu'il s'en aille vers le nord." indique Oërlis.
- "Oui, d'accord !" réagit Daëgon.
- "Et après, tout dépend de la distance où vous êtes mais en quelques heures, il peut être à Fornost Erain. Disons qu'en moins de dix heures, vous pouvez de Bree, l'envoyer à Fornost et avoir une réponse." précise Oërlis.
- "Nous ne manquerons pas de vous faire part des nouvelles." indique Daëgon.
- "Au départ, évitez d'envoyer trop de messages. Evidemment, s'il y a des urgences, n'hésitez pas à le faire. Lorsqu'il s'agit de longs voyages, cette grive est toute jeune encore donc, dans les premiers temps, évitez de trop longues distances et de répéter, trop souvent, l'envoi de messages." explique Oërlis.
- "Et la distance maximale, quelle est-elle ? Metraith - Fornost, ça passe ?" demande Tirash.
- "Ça passe, ouais ! Là, évidemment, on ne renvoie pas aussitôt l'oiseau." indique Oërlis.
- "Et plus loin, ça peut s'envisager ?" demande Tirash.
- "Ça peut s'envisager. On a déjà reçu des grives de Tharbad." indique Oërlis.
- "Ah oui !" réagit Tirash.
- "Donc, là, l'oiseau peut mettre plusieurs jours arriver mais, en tout cas, jusqu’à Tharbad, ça nous arrive puisqu'on a des contacts qui nous envoient des messages de là-bas puisque vous n'êtes pas sans savoir que l'un des fils du roi y réside régulièrement." indique Oërlis.
- "Et oui !!" réagit Fánaviryan.
- "Est-ce que l'oiseau peut transporter des messages grivois ?" demande Tirash le sourire en coin.
Oërlis réfléchit quelques instants puis Tirash finit par dire :
- "C'était une blague, Oërlis, un peu de second degré même si je ne doute pas qu'Astatur ait déjà pu en faire un tel usage..."
- "Oui... Disons qu'Astatur n'a jamais eu un grand intérêt vis-à-vis de ces oiseaux..." évoque Oërlis.
- "Oui, j'ai cru comprendre..." indique Daëgon.
- "Mais bon, il a d'autres qualités." indique Oërlis avec un grand sérieux puis ajoute : "Je crois que je n'ai pas d'autres choses à vous à indiquer..."
- "Très bien ! Merci d'être venu et d'avoir transmis l'oiseau." répond Daëgon.
Quatre silhouettes se précipitent de l'entrée de la ville. Il s'agit des quatre Louveteaux de la Compagnie qui ont pris, avec eux, des miches de pain et des petites soupes sous le bras. À cet instant, Oërlis remet sa capuche sur sa tête, salue les quatre compagnons et va retourner en ville.
Deux chariots quittent les portes de la ville accompagnés de deux cavaliers. Les deux chariots arrivent à la hauteur des compagnons, il s'agit de deux marchands. Ils descendent de leur chariot.
Le premier vient saluer les compagnons en se présentant, il est bien habillé, des vêtements riches et une coiffure exotique, un turban bleu couvrant son crâne chauve. L'homme a un léger accent signalant qu'il n'est pas de la région mais les traits de son visage sont ceux d'un Dúnedain. Il dit alors :
- "Bien le bonjour, je m'appelle Travaran."
- "Bonjour, Daëgon !" se présente Daëgon.
- "Bonjour Monsieur. Je suis Fron Sacquet." se présente Fron.
- "Bien le bonjour noble marchand." salue Fánaviryan.
L'autre marchand va descendre de son chariot, l'air moins avenant que le premier marchand et se présente :
- "Messieurs, Dames, bonjour. Eöran Tarma."
- "Bonjour..." répondent Daëgon, Fron et Tirash.
- "Bien le bonjour !" répond Fánaviryan.
- "Vous allez jusqu'à Bree, c'est bien ça ?" demande Eöran.
- "Oui ! Tout à fait ! Nous rentrons chez nous." indique Daëgon.
- "Très bien ! Si cela vous convient, nous ferons route ensemble." propose Eöran Tarma.
- "Avec plaisir !" lance Tirash.
- "Et oui ! Nous sécurisons les routes pour tout à chacun." annonce Fánaviryan.
- "Nous avons nos propres hommes. Très bien !" indique Eöran.
- "C'est bien d'en avoir plus !" ajoute Daëgon.
- "Oui ! Nous pourrons voir ça sur la route." évoque Eöran.
Les deux hommes en arme vont venir, également, se présenter rapidement, deux frères que Daëgon a eu l'occasion de rencontrer dans les rues de Fornost Erain dans le passé, Baradan et Thingol Emeryan. Plus jeunes, Daëgon se souvient qu'ils avaient une réputation de bagarreurs. Ils sont en charge de la protection des deux marchands.
Les deux marchands vont préparer sur leur chariot respectif pendant que les deux frères Emeryan vérifient leurs chevaux.
La Compagnie de l'Aurore Ecarlate se prépare et lorsque Tirash constate que les marchands sont à distance, suggère :
- "S'il n'y en avait pas un qui s'appelle Tarma je me poserai moins de questions mais j'avoue que je n'aimerais pas qu'il puisse se dire : "Tiens, j'arrête mon chariot au milieu devant pour nous bloquer ou j'arrête mon chariot au milieu derrière pour nous empêcher de faire demi-tour ou des trucs comme ça..." C'est bien qu'on soit regroupé, je pense..."
- "Oui ! Il vaut mieux avoir sous l'œil le serpent que ne pas savoir s'il va surgir de sous quelle pierre." évoque Fánaviryan.
- "Donc on le met devant, c'est ça que tu veux dire ?" demande Tirash.
- "Juste derrière moi..." propose Fánaviryan.
- "Moi, je conduis !" indique Fron Sacquet.
- "La question primaire est de savoir, quand même, il faut, peut-être, que l'on négocie directement avant le départ avec ces marchands parce que c'est bien de les joindre à la caravane mais voir sous quels aspects financiers on traite. Je propose de ne pas m'en occuper, de ne pas négocier ce genre de choses..." indique Fánaviryan.
- "Je n'imaginais, même, pas qu'on leur propose quoi que ce soit en fait..." réagit Tirash.
- "Ils ont déjà leur escorte..." précise Fron.
- "Ils ne nous ont rien demandé, ils ont déjà leur garde. On ne va pas risquer nos vies pour eux. Ils ne vont pas risquer leur vie pour nous." indique Tirash.
- "Moi, je suis, un peu, dans cette idée aussi..." confirme Fron.
- "Comment est-ce qu'on fait vivre la Compagnie ?" demande Fánaviryan.
- "La Compagnie, elle vit. Elle vit, même, plutôt bien en fait..." répond Tirash.
- "Pour l'instant, on a eu de l'or au démarrage." indique Fánaviryan.
- "On va aller acheter de la bière à Occum déjà pour la revendre." propose Tirash.
- "Ouais !! Oui ! Parce qu'on est à vide là..." réagit Daëgon.
- "Là, on est à vide, oui !" confirme Tirash puis ajoute : "Mais il faut aussi qu'on soit revenu le dix pour prévenir Pellendur qu'on a le blé. Il ne faut donc pas, non plus, qu'on perde trop de temps. Il nous faut quatre jours pour aller à Bree, cinq jours pour aller à Lézeau puis cinq pour revenir. Donc quatorze jours pour y aller !"
- "Ça dépend après si on accélère et de quelle manière on s'arrête Lagrenouillère." indique Fánaviryan.
- "Disons que si on a des petits soucis dans le transport, on risque d'être à la bourre. Je serai d'avis d'y aller vite, quitte à avancer à vide jusqu'à Occum et quitte à pas s'occuper des deux marchands qui sont là et à passer devant." suggère Tirash.
- "S'ils traînent..." ajoute Fron.
- "Surtout qu'il y a un Tarma qui est là pour nous espionner." signale Tirash.
- "C'est des marchands. Ils n'ont, peut-être, pas envie de traîner non plus..." évoque Fron.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Sans doute..." confirme Tirash.
- "Parce que le temps, c'est de l'argent... On applique le même tarif !" suggère Fánaviryan.
- "Oui mais l'autre fois, ils n'avaient pas de gardes. Là, ils ont des gardes." indique Fron.
- "Mais la menace est majeure. Ces gardes dissuadent mais ils seront nécessaires si on se fait tous agresser, ça veut dire que ce sera une horde qui va nous agresser donc on les fait payer de base ! Je ne vais pas continuer à tapiner toutes les nuits pour faire fonctionner la compagnie !!" réagit Fánaviryan.
- "C'est pour ton plaisir !! C'est ton plaisir !!" lance Fron.
- "Fánaviryan, tu as un bon plan à se taper ! Il doit avoir du pognon !! Vas-y !!" suggère Daëgon.
- "Daëgon, tu en penses quoi ?" demande Tirash.
- "Non, je pense que c'est très bien d'être accompagné de ces marchands. Après un Tarma, effectivement, ça me gêne... Il est tout seul. Qu'est-ce qu'il peut bien faire ? Nous espionner ? Je ne sais pas..." répond Daëgon.
- "C'est, peut-être, le rebelle de la famille..." suggère Fánaviryan.
- "Ça peut, aussi, être ça..." confirme Tirash.
- "Et qui pourrait se mettre de notre côté..." suggère Fánaviryan.
- "Vous voulez que j'aille les voir pour leur demander s'ils souhaitent être intégré à nos trois chariots. Comme ça, on saura ce qu'ils veulent. Ça peut aussi être l'occasion d'avoir des informations parce que si le Tarma veut vraiment, on peut, peut-être, imaginer qu'il veut, vraiment, nous espionner..." indique Tirash.
- "S'il voulait nous espionner, il n'aurait, peut-être, pas donné son nom..." suggère Fron.
- "Ouais ! Ça, ce n’est pas faux..." confirme Tirash.
- "Il aurait, peut-être, dit juste son prénom." indique Fron.
- "Ce n'est pas faux... Ce n'est pas faux... Il faut que l'on envoie une grive à Astatur !! Et là, on a la réponse dans dix minutes !!" lance Tirash.
- "Je pense que c'est pour ça qu'ils venaient nous voir parce qu'ils avaient entendu parler de nous, ils savaient qu'on partait. Donc je pense qu'ils voulaient qu'on fasse route ensemble. C'était leur idée de toute façon." indique Fron.
- "Route, oui ! Mais paiement ?" demande Tirash.
- "Ah paiement ?" interroge Fron.
- "Oui ! C'était pour ça que j'ai offert les pichets de bière ! C'était en avance des gains..." évoque Fánaviryan.
- "Je ne sais pas... Comme je disais, ils ont déjà leur garde... C'est vous qui voyez..." indique Fron.
- "Ce qui m'intéresse est de savoir si la Compagnie de l'Aurore Ecarlate qui se veut de se faire connaître pour traverser les landes et protéger personnes et marchandises et donc étant rémunérés et vivants de ce fait par ces moyens-là, est-ce que la Compagnie réclame son dû aux marchands ?" demande Fánaviryan.
- "Il me semble qu'on a déjà répondu." évoque Tirash.
À cet instant, les deux marchands commencent à s'engager sur la route vers le sud à une allure modérée. Travaran se retourne quelque fois pour voir si la Compagnie s'engage sur le chemin. Tirash finit par dire :
- "Bon, on va démarrer et puis, on va discuter pendant le trajet. C'est, peut-être, la meilleure chose à faire..."
- "En effet, c'est bien !" confirme Daëgon.
Le 29/05/2024
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 20:50 / 21:00 - Chanson pour les Loups Ecarlates - F - Lieu : Fornost Erain - Auberge de l'Hospitalité
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 20:45 / 20:50 - Chanson de la Compagnie - F - F - Lieu : Fornost Erain - Auberge de l'Hospitalité
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 20:30 / 20:40 - Chanson pour Fánaviryan - Bilbu Sacquet - Bolbard Plume - Jil Sablonnier - Necotr Sablonnier - Lieu : Fornost Erain - Auberge de l'Hospitalité
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 20:05 / 21:15 - Valgran et le Haut Conseil - D - F - F - T - Bilbu Sacquet - Bolbard Plume - Jil Sablonnier - Mollun Gamgie - Necotr Sablonnier - Roulard Bessac - Valgran Bucca - Lieu : Fornost Erain - Auberge de l'Hospitalité
Les quatre compagnons hobbits de Fánaviryan sont ravis de voir arriver l'Elfe qui se met en scène avec sa belle robe bleue. Les quatre hobbits, Bilbon Sacquet, Nector Sablonnier, Jil Sablonnier et Bolbard Plume se mettent à siffler Fánaviryan, taper du poing sur la table et commencent à chanter : "La Baston de Corréna".
D'autres clients de l'établissement vont reprendre la chanson qui semble faire le tour, au moins, de l'auberge de l'Hospitalité.
Fánaviryan retourne voir l'aubergiste et achète un troisième tonnelet de bière pour les hobbits.
Roulard Bessac, Mollun Gamgie et Valgran Bucca sont assis avec peu mais semblent plus posés dont Valgran qui semblent être fatigué, les traits tirés. Le Shiriff a le sourire en voyant les compagnons arriver et leur propose de s'assoir. Fánaviryan va venir s'installer auprès des quatre Hobbits en leur disant :
- "Vous êtes, à présent, mes LOUVETEAUX !!"
- "Ouais !! Ouais !!" répondent en cœur les quatre louveteaux.
Tirash, Fron et Daëgon s'installent à côté de Valgran et l'homme du sud :
- "Alors, mon vieux Valgran !!"
- "Comment s'est passé le Conseil ?" demande Daëgon.
- " Ça a été compliqué. Je vous avouerai qu'on m'a beaucoup..." répond Valgran avec l'émotion qui monte puis ajoute : "On m'a posé beaucoup de questions. Au départ, je les sentais, même, moqueurs et une certaine animosité. Ça a été dur..."
- "Désolé de vous avoir mis là-dedans... Vous étiez le meilleur diplomate dans cette histoire." indique Daëgon.
- "En même temps, ils m'ont confié la tâche de venir ici. Donc je me devais de répondre à cette tâche. Une femme, en particulier, m'a posé beaucoup de questions, des questions très personnelles parfois. J'ai été surpris de toutes ces questions et, parfois, le silence s'installait dans la salle et tous ces gens m’observaient mais je ne me suis pas laissé faire. J'ai répondu à toutes leurs questions, toutes et, parfois, il y avait des silences qui étaient pesants puisque j'ai évoqué tout ce que la famille Tarma a pu faire sur nos terres et aussi les incidents avec le magistrat." explique Valgran.
- "Ils vous ont écouté ?" demande Daëgon.
- "Je n'ai pas senti, en tout cas, au départ, qu'ils m'ont écouté et cette femme, de ce que j'ai compris, de la famille Tarma ne me croyant pas, à demander à ce que l'on puisse voir le magistrat. Donc Tamir Cerfblanc est venu, à raconter des choses qui n'étaient pas vraies ce qui a beaucoup plu à tous ces hommes et femmes riches mais... Je n'ai pas retenu son nom mais je crois qu'il l'appelait le chancelier, a sorti un livre, c'était le journal du magistrat et les choses ont changé de ton mais les débats étaient sans fin. Ils n'étaient jamais d'accord." explique Valgran.
- "Oui, ça dû être fatigant..." indique Daëgon.
- "La nuit s'est passée, je voyais les choses partir pour durer des jours et des jours puisqu'au bout d'une journée, nous n'avions pas, vraiment, avancé. Ils me reposaient les mêmes questions, essayaient de voir si je disais la vérité et puis, il y a la femme du magistrat qui est arrivée. Je pensais qu'elle allait évoquer sa vie dans la Comté mais non ! Elle a pu présenter une proposition pour régler ce conflit et, ma foi, j'ai été surpris. Ça a duré, encore, plusieurs heures mais, au final, elle a pu dire qu'elle connaissait bien la Comté, qu'elle me connaissait, qu'elle a pu traverser des moments difficiles. Par moments, elle a été assez touchante dans ce qu'elle a pu dire et donc ils ont pris la décision qu'il fallait revoir le statut de la Comté..." évoque Valgran.
- "Et tout ça vous convient ?" demande Daëgon.
- "Je ne sais pas... Rien n'a été vraiment décidé... Qu'est-ce que va devenir la Comté ? Au final, aucune décision n'a été prise. Tout ça est reporté à des négociations. J'ai cru comprendre que vous alliez retourner sur Bree ?" demande Valgran.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Oui ! On a cru comprendre que vous deviez revenir en Comté avec Roane." indique Fron.
- "Ah !! Vous êtes au courant ?" demande Valgran.
- "Hum, hum..." répond Fron.
- "D'accord... En effet, mon cher Fron Sacquet, je ne vais pas rentrer avec vous. Nous allons partir vers Corréna mais en prenant la route du nord ce qui veut dire que je ne vais pas rentrer sur Bree. Je n'ai pas, encore, eu d'informations particulières par rapport au moment où nous allions partir. Mais, en tout cas, je ne vais pas rentrer avec vous.
- "Il n'y a pas de problèmes mais on se tiendra au courant de toute façon, Valgran !" indique Daëgon.
- "Vous, vous prévoyez quoi de votre côté ?" demande Valgran.
- "Hé bien, il faut qu'on se rende en Comté de toute façon." répond Tirash.
- "D'accord !" réagit Valgran.
- "Donc, l'idée est de rentrer à Bree, de récupérer la petite troupe qui est revenue de Metraith avec nous et puis, de les accompagner en Comté pour aller, ensuite, trouver les frères Pâle pour avoir des informations sur le blé à Hobbitebourg." explique Tirash.
- "Dans ce cas, j'aurais une demande à vous faire. Est-ce qu'en repassant à Occum, vous auriez la possibilité de prendre avec vous Gidéon et, dans ces cas-là, de le ramener en Comté ?" demande Valgran.
- "Bien sûr !" confirme Tirash.
- "Par contre, Roulard Bessac et Mollun Gamgie vont m'accompagner." indique Valgran.
- "Bien sûr !" confirme Fron.
- "Mais je crois que, ma chère Fánaviryan, vos quatre compères souhaitent retourner avec vous." indique Valgran à Fánaviryan.
- "OUAIS !! FANAVIRYAN !! FANAVIRYAN !! FANAVIRYAN !!" lancent les quatre louveteaux.
- "Oui, je crois que je les ai débauchés, un petit peu, d'une activité qui n'était pas, tout à fait, fixée dans ces temps troubles." évoque Fánaviryan.
- "OUI !! ENCORE FANAVIRYAN !! FANAVIRYAN !! FANAVIRYAN !!" lancent les quatre louveteaux.
- "S'ils m'aiment, ils vont me suivre jusqu'à Bree !" lance Fánaviryan.
- "ON T'AIME !! ON T'AIME FANAVIRYAN !! TU ES TROP BELLE !!" lance les louveteaux.
- "Ah oui !!" réagit Fánaviryan.
Les quatre compagnons et Fánaviryan se lancent dans une improvisation musicale autour de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et de ses voyages vers Bree et la Comté.
Après la chanson, Valgran reprend la parole et dit :
- "Il me semble que vous avez l'air d'avoir eu vent de ce qui s'est passé au conseil au final..."
- "Pas complètement mais on voulait avoir, aussi, votre point de vue. Vous êtes satisfait pour la Comté ?" demande Daëgon.
- "Ce qui me satisfait c'est qu'ils vont faire en sorte d'arrêter le conflit actuel. Ça, c'est une bonne chose. C'était pour ça qu'on était venu. Aujourd'hui, on n'a pas réponse pour le reste, de savoir ce qui va advenir de la Comté à l'avenir... On ne sait pas, peut-être, que certaines terres vont revenir au Tarma... Ou peut-être pas. Rien n'est acté final..." évoque Valgran.
- "Oui mais il y a du dialogue, non ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Mais c'est vrai que j'aurais aimé que des décisions soient prises dès aujourd'hui." répond Valgran.
- "Certes..." réagit Daëgon.
- "C'est vrai, qu'à priori, le fait que le roi ne soit pas là, ça n'a pas permis, non plus, de trancher certaines décisions mais j'ai pu voir la reine." indique Valgran avec un petit sourire.
- "Petit coquin !!" réagit Daëgon.
- "Je ne sais pas combien de temps les discussions vont prendre. Si vous avez le temps, avant moi, de voir Marchon ou Blancon, je veux bien vous puissiez leur faire part de ce qui a été dit." demande Valgran.
- "Bien sûr !" confirme Fron.
- "Quand j'arriverai à Corréna, je me chargerai de transmettre des messagers à Marchon et Blancon mais je ne sais pas d'ici combien de temps je pars, combien de temps va mettre pour arriver là-bas. Donc si vous, vous aviez la possibilité de pouvoir transmettre ces informations à nos Pères, ce serait déjà une bonne chose ! Fron, je te confie cette tâche !" propose Valgran.
- "Entendu ! Après, certains messages ont déjà été envoyés, normalement, jusqu'aux frontières. Est-ce qu'ils arriveront jusqu'à Blancon, sans doute... Mais, peut-être, pas avec autant de détails que ce l'on sait." confirme Fron.
- "Oui ! Donc, ce serait bien Fron que tu puisses donner tous ces éléments à nos Pères." confirme Valgran.
- "Assurément !" confirme Fron.
- "Très bien ! Et donc vous partez demain matin ?" demande Valgran.
- "Oui !" confirme Fron.
- "Très bien !" indique Valgran.
Fánaviryan va alors se lancer dans une chanson en l'honneur des Loups Ecarlates. A la fin de cette chanson épique, Fánaviryan demande à Valgran :
- "Valgran, comme tu vas rencontrer l'autre hobbit intéressé. De toute manière, ces nouvelles que nous attendions de ce grand conseil, détermineront également la prise de décision du Moot quant aux affaires de Golasgil et à savoir si le Moot allouera les boisseaux comme convenu de la récolte pour le commerce tel qu'il était prévu en le reprenant aux termes auxquels ils étaient arrivés échus et puis, à savoir, si l'Aurore Ecarlate pourra se porter elle aussi acquéreur du chariot du marchand, sa maison. Vous êtes, juste, le simple messager et tout ça sera vu par le Moot mais comme vous y serez." évoque Fánaviryan.
- "Je ne sais pas si j'y serais au Moot. Il va se réunir dans un peu plus de trois mois." indique Valgran.
- "Il y aura, peut-être, un Moot exceptionnel d'ici là..." suggère Fron.
- "Ouais ! Ouais ! Au vu des événements, comme la dernière fois vous pourrez glisser cela aux faits du jour vu qu'il s'agit d'une saison de récolte." indique Fánaviryan.
- "Le Moot annuel va avoir lieu dans trois mois. Je pense qu'il y a des décisions qui vont, sans doute, être prises. Nous ne sommes pas en tant que Shiriff censé y participer. C'est vrai que vous m'aviez vu au Moot exceptionnel mais fin Narbeleth, normalement, je ne suis pas censé y participer." indique Valgran.
- "Peut-être que les us et coutumes devront évoluer et gagez qu'il vous sera, peut-être, dans vos responsabilités d'avoir des adjoints parce que vous ne pouvez, malheureusement, pas vous dédoubler au travers de vos très larges contrées." suggère Fánaviryan.
- "Disons qu'il faut, déjà, voir comment les négociations vont se passer à Corréna... Ça va être la première étape et puis, à partir de là, je pense que le Moot entérinera les décisions prises mais pour les affaires de Golasgil ; je pense que c'est des choses que vous pourrez négocier directement auprès de nos Pères." suggère Valgran.
- "Oui ! C'était histoire de leur faire rappel et précision. Loin de nous de vouloir précipiter les choses... C'est juste le temps qui agit à son escient." évoque Fánaviryan.
- "En tout cas, pour répondre madame Fánaviryan, c'est auprès de nos Pères que ces propositions vous pourriez faire."
- "Si vous êtes amené à les croiser d'avance, rappelez-les à notre bon souvenir en plus de ces multiples aventures que nous avons partagés depuis Lézeau." évoque Fánaviryan.
- "En tout cas, prenez soin de Gidéon et ramenez-le en Comté. Je pense que ça lui fera le plus grand plaisir." indique Fron.
- "Et vous de Selenia si vous avez l'occasion de passer par Lézeau avant nous." évoque Fánaviryan.
Les compagnons finissent le repas avec Valgran puis quittent l'auberge de l'Hospitalité après avoir réglé les derniers préparatifs pour le départ du lendemain. Fron va rester à l'auberge pour passer du temps avec ses compagnons hobbits. Fánaviryan tente de le convaincre de venir à la maison rouge mais le hobbit préfère rester boire des bières et discuter avec les Hobbits de l'auberge.
Daëgon et Tirash décident de rester à l'auberge et discutent avec les loups Ecarlates avant d'aller se coucher.
Déçue, l'Elfe quitte l'établissement seule.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 19:10 / 20:05 - Les Loups Écarlates - D - F - F - T - Dyfed - Elidyr - Gwledig - Oënguns - Roibin - Tudur - Lieu : Fornost Erain - Auberge de l'Hospitalité
Sur le chemin, Daëgon indique :
- "Bon, on va pouvoir aller discuter avec le Shiriff, notamment..."
- "Exact !" confirme Tirash.
- "Qui rentre avec nous et qui reste ? Parce qu'à priori, Valgran il va rester pour retourner avec Roane." évoque Fron.
- "Il va aller au Conseil des hobbits en tout cas." confirme Daëgon.
- "Valgran, il va rester. Est-ce qu'il va rester avec son escorte ? Est-ce que les quatre autres hobbits viennent avec nous ?" demande Fron.
- "On va consulter chacun. Il y en a, peut-être, parmi les hobbits, les joyeux hobbits de Fana qui veulent absolument rentrer en Comté parce qu'ils en ont marre de la vie aventureuse." suggère Tirash.
- "Je pense qu'ils ne vont pas rester..." suggère Fron.
- "Je pense qu'ils vont avoir envie de rester !!" indique Tirash.
- "Après, c'est leur problème..." indique Fron.
- "C'est vrai que j'ai, un peu, oublié de leur prendre des petites combinaisons comme à Fron. Il faudra que je fasse commande mais je prendrai commande en fonction de ceux qui resteront au plus près de moi..." évoque Fánaviryan.
- "C'est pour ça que tu veux leur mettre un truc en cuir ??" évoque Fron.
- "Et encore, on ne l'a pas teint en rose..." indique Fánaviryan puis ajoute : "On a le temps de se changer ?"
- "Oui, on peut !" confirme Daëgon.
Les quatre compagnons passent à l'auberge de la Reine. Fánaviryan retourne dans sa chambre et change de tenue. Elle va passer sa robe bleue, obtenue à Metraith par Reoluin. Pendant ce temps, ses trois compagnons l'attendent en bas.
Dix minutes plus tard, les quatre compagnons repartent vers l'auberge de l'hospitalité. Fánaviryan enfile son manteau en velours pour passer inaperçu dans les rues de Fornost Erain.
Dix minutes plus tard, ils arrivent à l'auberge qui est, toujours, animée. Le fait que cet établissement accueille tous les voyageurs, propose une soupe et une paillasse dans une salle commune permet aux plus modestes d'avoir un refuge. L'auberge est gérée par la ville et un des endroits les plus animés de la ville.
En voyant Dyfed avec son furet avec les cinq autres miliciens de Metraith, Tirash avertit :
- "Il faudra que l'on fasse attention à notre grive... Dyfed a son furet..."
- "Punaise ! Tu as évité le drame Tirash !! Bien vu !!" réagit Fánaviryan.
Les quatre compagnons vont rejoindre les six miliciens qui sont contents de voir arriver la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Avant d'entrer, Daëgon évoque :
- "On va pouvoir rejoindre nos aides de camp."
- "Nos p'tits gars !!" réagit Tirash puis ajoute : "Nos compagnons... C'est la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, les Compagnons de la CAE..."
- "ça parait juste... On va leur trouver une identité. Il y aura des capitaines à élire selon les différents corps." évoque Fánaviryan.
- "On peut leur demander de trouver aussi... Il n'y a pas que nous !" suggère Daëgon.
- "Certains seront, un peu plus, fantassins d'autres plus chargés. On peut faire trois groupes de deux." indique Fánaviryan.
Elidyr se lève et vient accueillir les quatre compagnons. Ils constatent, un peu plus loin, une autre tablée plus joyeuse composée de sept hobbits dont le Shiriff Valgran. L'homme dit :
- "On vous propose de venir boire une bière avec nous !"
- "Ce n'est pas de refus !!" répond Fánaviryan.
- "Si nous partons demain, deux marchands, à priori, quittent Fornost Erain pour aller jusqu'à Bree. Mais, apparemment, de ce qu'on a compris, ce sont des marchands réguliers entre Fornost Erain et Bree. Ils ont, déjà, leur propre escorte." explique Elidyr.
- "Ils n'ont pas besoin d'escorte particulièrement..." indique Daëgon.
- "À priori... On ne leur a pas, forcément, posé la question mais on s'est renseigné. Oëngus a fait traîner ses oreilles et il a bien compris qu'ils avaient l'habitude de faire le trajet entre Fornost et Bree. À priori, ils vont vendre sur le marché de de Bree. À priori, ils y vont régulièrement." indique Elidyr.
- "Et ils se font pas mal d'argent ? Ils payent combien d'ordinaire ? Vous avez réussi à estimer un peu ?" demande Fánaviryan.
- "Non ! On n'en sait pas beaucoup plus mais on s'est dit que vous auriez, sans doute, souhaité en savoir plus par rapport à d'éventuels marchands vu ce qui s'est passé à Occum. On s'est, un peu, rencardé par rapport à ceux qui partaient demain. Par contre, ce qu'on a entendu comme bruit en ville, c'est qu'à priori, il y aurait des troubles à l'est du pays." indique Elidyr.
- "À l'Est ??" réagissent Daëgon et Fron.
- "Ouais !" confirme Elidyr.
- "Par rapport aux dunéens ?" demande Fron.
- "Non ! À priori, il y aurait des troupes qui auraient été vues non loin des frontières est de l'Arthedain, sans doute, des forces d'Angmar ce qui veut dire qu'il y a des troupes royales qui vont se mettre en mouvement." indique Elidyr.
- "Hum, hum..." réagit Tirash.
- "Ça ne sent pas bon !" réagit Daëgon.
- "Ce n'est pas, plutôt, une information déformée par rapport aux troupes qui vont aller se mettre dans l'Ouest entre les troupes Tarma et les troupes hobbites ? Il y a un départ qui va se faire." évoque Tirash.
- "Ils nous ont parlé des haut du Nord, des troupes qui allaient se déployer aux frontières est des Hauts du Nord et les collines du climat, les Emyn Sûl." précise Elidyr.
- "Et c'est pour ça qu'il sera important, un de ces jours, de rénover le fort du marais aux moucherons pour protéger l'est de Bree et vérifier qu'ils ne coupent pas au plus court pour aller à Andrath... Ce sera, certainement, une route plus rapide pour revenir de Rivendell pour aller chercher un gant et pour ramener une corde." évoque Fánaviryan.
- "On pouvait penser à ce que ça soit une rumeur sauf qu'on a été plusieurs à entendre parler de certains soldats qui allaient partir vers l'Est." indique Elidyr.
- "D'accord ! Merci ! Très bonne information ! Deux marchands ! Les gars, vous avez fait un super boulot. Ce sera deux fûts de bière ! Par contre, je vous préviens, comme on décolle demain, c'est un à boire ce soir et un à emporter pour vous faire plaisir à la prochaine étape !" annonce Fánaviryan.
- "Et quels sont les objectifs dans les jours à venir ?" demande Elidyr.
- "Les amis, on part demain matin." indique Fánaviryan.
- "D'accord !" réagit Elidyr.
- "Pour Bree." précise Daëgon.
- "D'accord ! On retourne à Bree !" indique Elidyr.
- "On retourne à Bree. On prend les Hobbits avec nous, ceux qui viennent de Metraith." indique Fron.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "D'accord !" réagit Elidyr.
- "Vu que vous avez été bien patients jusqu'ici et pour avoir enfin salaire et on va pouvoir aller ramener ces Hobbits en Comté, reprendre, certainement, un chargement et enfin nous poser un temps Bree pour préparer notre grande caravane vers Metraith..." explique Fánaviryan.
Les six hommes semblent satisfaits de la proposition de Fánaviryan de poursuivre le voyage vers la Comté. Elidyr reprend :
- "On trouve que vous avez été généreux dans les sommes que vous nous avez versés. Je parle au nom de mes compagnons. Jusqu'alors, vous avez pu nous verser voilà des sommes assez conséquentes ce qui veut dire que vous seriez prêts à nous engager sur du plus long terme ?" demande Elidyr.
- "Êtes-vous intéressés ?" demande Daëgon.
- "Disons que jusqu'alors, vous nous avez, vraiment, très bien traité. Ça s'est toujours bien passé et c'est vrai que vous êtes généreux dans les sommes que vous versez. On n'a jamais été aussi riches et nous sommes prêts à pouvoir vous accompagner où la compagnie de l'Aurore Ecarlate ira. En tout cas, vous pouvez compter sur nous !" confirme Elidyr.
- "C'est le sentiment que nous avions déjà mais merci !" confie Tirash.
- "À l'avenir, je pense qu'il serait intéressant que l'on puisse, aussi, discuter de notre rôle et de nos rôles respectifs au sein de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." indique Elidyr.
- "Ah ! Vous savez, c'est en constante évolution." indique Daëgon.
- "Quand vous parlez de rôle ? À quoi pensez-vous exactement ? Plutôt des histoires de grade ou de répartitions des tâches, de rôles au combat ?" demande Tirash.
- "Un peu tout ça, de pouvoir, aussi, parfois, prendre part aux décisions si c'est dans le domaine du possible." répond Elidyr.
- "Oui, c'est envisageable. En même temps, c'est vrai qu'on était un petit peu pris dans des aventures et qu'on n'était pas, forcément, au même endroit pour parler. Nous sommes très satisfaits de vous aussi !" indique Daëgon.
- "C'est vrai que les évènements se sont enchaînés et quand, peut-être, il y aura un temps plus stable il faudrait qu'on puisse en échanger." suggère Elidyr.
- "Alors, je suis désolé de vous le dire mais j'ai l'impression qu'à la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, le temps stable n'est pas pour demain !!" réagit Daëgon.
- "En tout cas, pour l'instant, ça nous va !" confirme Elidyr.
- "N'hésitez pas à faire des propositions, on est à l'écoute et puis, on est intéressé par tout ce qui peut nous faire avancer." indique Tirash.
- "On avait, éventuellement, une proposition mais il faudrait avoir votre avis concernant Bree, on aurait souhaité si, à un moment donné, on avait du temps de pouvoir s'atteler à pouvoir se construire une dépendance pour avoir notre propre lieu."
- "C'est tout à fait envisageable !" confirme Daëgon.
- "C'est une bonne idée ça !! Moi qui pensais, déjà, à une grange et une écurie. Si vous êtes à côté, vous pouvez la surveiller !!" réagit Fánaviryan.
- "Si on peut avoir de quoi s'installer, enfin, si vous pensez que c'est possible." évoque Elidyr.
- "On connait le maire de Bree. Il y a, pas mal, de maisons abandonnées donc à retaper. C'est tout à fait possible à mon avis..." évoque Daëgon.
- "On a, déjà, demandé pour la bâtisse, un peu plus, en contrebas et entre les deux voir pour une autorisation de construire sur un petit hangar pour nos quelques chariots maintenant et nos attelages ainsi que Barägouin et Zëbúth." indique Fánaviryan.
- "Ça me semble, tout à fait envisageable... Ce n'est pas, complètement, déconnant..." indique Daëgon.
- "Sachant que l'on va avoir quelques meubles en double grâce à ta famille Daëgon !! On va être bien Bree quand on pourra s'y arrêter !!" indique Fánaviryan puis ajoute : "Vous êtes nos Loups Ecarlates !!" en levant son verre.
- "Aux Loups Ecarlates !!" lance Tirash en levant son verre également.
- "AUX LOUPS ECARLATES !!!" réagissent les six loups écarlates.
Les six compagnons sont ravis de cette intégration officielle avec le titre de "Loups Ecarlates". Ils vont alors trinquer et se servir dans le tonnelet acheté par Fánaviryan.
Puis Tirash reprend la parole :
- "Et, sinon, pour le départ demain matin, on est opérationnel pour vous ?"
- "Il va falloir qu'on aille vérifier le matériel mais, à priori, tout devrait être bon pour demain matin. On va aller vérifier ça ce soir pour que le matériel soit opérationnel demain matin !" indique Túdur.
- "Ouais ! C'est une bonne nouvelle, ça, les gars ! bon nous on a encore du monde à voir après et on va dire un petit mot aux louveteaux !!" indique Fánaviryan en se levant.
Les quatre compagnons vont se lever et aller rejoindre la table des Hobbits.
Le 15/05/2024
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 19:05 / 19:10 - Projets pour la soirée - D - F - F - T - Astatur - Lieu : Fornost Erain - Maison Rouge
- "Si vous n'avez pas d'autres choses à voir, je vais vous laisser profiter de votre dernière soirée à Fornost Erain." indique Astatur.
- "Effectivement, non, à première vue, rien de spécial..." confirme Tirash.
- "Je ne sais pas quand nous nous reverrons..." indique Astatur.
- "Bientôt, j'espère..." indique Fron.
- "J'espère aussi mon cher Fron !! Si vous allez en Comté, j'aimerais bien avoir des nouvelles de Selenia ! J'espère qu'elle se rétablit bien et vous lui passerez toutes mes amitiés." demande Astatur.
- "Entendu..." confirme Fron.
- "Sauf si, toutefois, vous souhaitiez rester à la Maison Rouge..." suggère Astatur.
- "Ah ! Si j'avais été habillée dans de meilleures dispositions... Quoique, je pourrais, peut-être, faire un aller-retour. Qu'en penses-tu Tirash ?" demande F&aeacute;naviryan.
- "Il n'y a pas de mal à se faire du bien ! On a d'autres trucs ce soir ou pas ?" demande Tirash.
- "Je pense qu'il faudrait qu'on essaie de retrouver Valgran ?" suggère Fron.
- "Ah oui, effectivement. Parce que lui, à priori, reste mais qui reste ? Est-ce que les autres hobbits restent ? Est-ce que les autres soldats hobbits ?" questionne Fron.
- "Oui ! On repassera, tout à l'heure. On va dire à Myrine de nous garder une place au chaud." propose Tirash.
- "Très bien !" réagit Tirash.
- "Et ils servent de la bonne bouffe ici ?" demande Fron.
- "Le Vespéral est déjà pas mal..." répond F&aeacute;naviryan.
- "Oui, le Vespéral est bon ! Pour ce qui est de la nourriture, il faudra aller ailleurs... Ce n'est pas pour la nourriture qu'on vient ici !" indique Astatur.
- "On réservera, peut-être, une petite soirée pour Fron histoire de le déniaiser, non ?" suggère F&aeacute;naviryan.
- "Tu ne sais pas combien de hobbitesses, j'ai levé !!" réagit Fron.
Les quatre compagnons quittent la chambre d'Astatur, resdecendent l'escalier de service puis regagnent les rues de Fornos Erain pour se diriger vers la ville basse.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 18:50 / 19:05 - Les assassins de Bree - D - F - F - T - Astatur - Lieu : Fornost Erain - Maison Rouge
- "À propos de gens pas très civilisés, le marchand qui nous a suivi et qui a libéré les hommes d'Angmar à Occum, nous a rejoint à Bree et dans le journal de Tamir Cerfblanc, il était évoqué un assassin à Bree qui aurait tué Golasgil. On y a réfléchi, un peu, depuis si vous aviez des pistes de choses qui pourraient se tramer avec Bree pour point central, peut-être ?" évoque Tirash.
- Astatur réagit avec un léger sourire et dit : "Oui ! Très clairement ! Disons que quand vous aviez évoqué cela, il y avait peu de doute sur l'origine de ces assassins. Disons qu'il y a une organisation à Bree. On ne va pas dire qu'elle a pignon sur rue mais qui est connue de certaines personnes. C'est une organisation mais on ne sait pas combien ils sont. Ce qui est compliqué à Bree, c'est que vous avez une colline avec des réseaux de souterrain, des anciennes mines. Ce qui fait qu'on a essayé de surveiller les allées et venues et, malheureusement, on n'a jamais pu identifier, très clairement, leur nombre mais on sait qu'ils agissent à partir de Bree." annonce Astatur.
- "Et vous n'avez ni nom ni nom d'organisation ? Des suspicions de de la personne qui pourrait chapoter ça à Bree ?" demande F&aeacute;naviryan.
- "Si ! Il a pu arriver que certains haut dirigeants fassent appel à elle." répond Astatur.
- "À elle ??" réagit F&aeacute;naviryan.
- "Oui ! Disons que la seule personne qui, on va dire, est la face visible de l'organisation, est une femme qui a une modeste maison sur Bree." explique Astatur.
- "Evguéna, peut-être..." annonce Tirash.
- "Hum... Bien vu mon cher Tirash. En effet, je crois que votre maison n'est pas très loin de celle d'Evguéna. Evitez, dans la mesure du possible, d'y aller trop près..." alerte Astatur.
- "Disons que ce réseau ne fait pas que desservir les intérêts du royaume, c'est bien ce que je comprends ?" demande Tirash.
- "Alors, très clairement, si ce réseau, pour l'instant, on ne s'attaque pas plus que ça, c'est qu'on a l'impression que, jusqu'alors, Evguéna n'a jamais servi les causes du Roi-Sorcier. Je pense qu'elle ne franchit pas cette ligne rouge et qu'elle sait que si elle franchit cette ligne rouge..." répond Astatur.
- "Il y aura des représailles !" indique Daëgon.
- "Voilà ! Il est clairement établi qu'Esgaldor a fixé cette ligne rouge. Si Evguéna était amenée à remplir un contrat au nom du Roi-Sorcier, elle serait arrêtée peu de temps après. Ces hommes, on ne les a jamais identifiés. Ce qu'on sait, c'est que sa maison n'est qu'une façade. Sa maison est à flanc de colline et qu'il semblerait qu'il y ait un réseau qui parte de sa maison. Sa demeure est très étendue à l'arrière. On a voulu, il y a quelques années, en savoir plus mais celui qui est allé n'en ai jamais revenu. Depuis certains aux dirigeants ont fait appel à elle, donc, on nous a fait, très clairement, comprendre que on n'y touchait pas... Elle a, sans doute, des appuis hauts placés. Peut-être qu'Esgaldor le sait mais, en tout cas, et là-dessus, il ne m'en a pas fait part. Donc, personnellement, je n'en sais pas plus. Vous n'y touchez pas, vous n'y touchez pas, vous ne cherchez pas à savoir qui travaille pour elle, ni ce qu'il y a au-delà de sa maison..." avertit Astatur.
- "Cela serait trop brûlant pour nous..." indique F&aeacute;naviryan.
- "Ouais ! Ouais ! L'efficacité de ces hommes ne fait aucun doute. Autant dire que si vous parveniez à découvrir certains de ses secrets, je crain fortement pour vos vies respectives. Tant que vous menez une vie, tout à fait, dans de bonnes relations avec elle, il y aura aucun souci..." indique Astatur.
- "Nous vous remercions de nous avoir prévenu de ces dangers !" remercie F&aeacute;naviryan.
- "Dans le milieu, on l'appelle la Veuve Noire... Evidemment, méfiance mais comme vous pouvez vous rendre compte, des gens hauts placés, peuvent être amenés à faire appel à elle. À priori, ses services sont très chers, évidemment... Mais d'une certaine efficacité..." explique Astatur.
- "Hé bien ! Dans quel monde, nous vivons !!" réagit F&aeacute;naviryan.
- "Dans un monde de danger ! Est-ce que le royaume a fait appel à ses services ? Officiellement, non..." indique Astatur.
- "D'accord... D'accord... Mais bon, après, nous n'irons pas apporter plus de malheurs à une femme qui a dû, déjà, subir une perte en étant veuve..." évoque naïvement F&aeacute;naviryan.
- "Nous ne connaissons pas son histoire. Nous ne savons pas grand-chose d'elle. Elle entretient un certain mystère. Evguéna n'est, sans doute, pas son nom d'origine. On n'en sait pas plus sur elle et, clairement, je ne vous demanderai pas de d'en savoir plus." indique Astatur.
- "Nous sommes, déjà, suffisamment affairés, actuellement, avec la Comté mais nous vous remercions de nous apporter un nouveau regard sur cette petite cité paisible sur laquelle nous avons établi notre dévolu..." évoque F&aeacute;naviryan.
- "Oui, évidemment, il faut connaître l'entourage auprès duquel on vit. C'est important... Mais si vous la voyez, n'hésitez pas à l'inviter chez vous ! Ayez de bonnes relations cordiales avec elle, vous verrez que c'est une femme charmante mais n'allez pas plus loin..." suggère F&aeacute;naviryan.
- "En vous remerciant de ces informations." indique F&aeacute;naviryan.
- "Est-ce que vous, de votre côté, vous aviez quelques points ou des choses à évoquer ?" demande Astatur puis ajoute : "Ne soyez pas surpris que, régulièrement, Meneldir vienne vous apporter des colis contenant des pièces. Même s'il n'en a pas conscience, il sera chargé de venir vous régler les sommes dues en tant qu'oreilles et yeux de l'Arthedain." indique Astatur.
- "D'accord !" confirme Daëgon.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 18:30 / 18:50 - La Grive et le Retour du Haut Conseil - D - F - F - T - Astatur - Lieu : Fornost Erain - Maison Rouge
Astatur se lève du lit, son peignoir se détache alors dévoilant le corps du marchand. Les compagnons peuvent noter que l'homme est bien membré. Il va prendre, un certain temps avant de remettre son peignoir et va inviter les compagnons à venir s'installer dans les canapés. Avant de s'assoir, Astatur va prendre une bouteille de Vespéral ainsi que cinq verres. Astatur dit alors :
- "Alors, votre séjour à Fornost se termine. D'après Oërlis, vous quittez demain la ville."
- "Oui, tout à fait !" confirme Daëgon.
- "C'est notre intention !" confirme Fron.
- "Très bien ! Oërlis a prévu, cette nuit ou demain, il ne m'a pas précisé les choses mais il déposera dans votre chariot, une cage avec un oiseau." signale Astatur.
- "Ah !!" réagit Daëgon.
- "N'hésitez pas, en journée, à laisser la cage ouverte. La grive pourra aller à ses occupations d'animal et regagnera sa cage en soirée." précise Astatur.
- "C'est plutôt bien comme système et si elle a un message, elle s'en va et elle va vers vous." évoque Daëgon.
- "C'est ça ! Il y a un lieu que je ne peux vous évoquer mais, en tout cas, les messages portés sont reçus." précise Astatur.
- "Par contre, elle ne reviendra pas à nous par la suite..." évoque Tirash.
- "Si ! Il est prévu dans ces cas-là qu'elle revienne jusqu'à sa cage. Par contre, il faut que la cage ne bouge pas." indique Astatur.
- "Pour information, par exemple, combien de temps met-elle à faire Bree Fornost Erain ? Dans la journée, j'imagine..." demande Tirash.
- "Oui, j'imagine... Je vous avoue que je ne suis pas le plus calé pour vous répondre sur ce sujet. En général, c'est plutôt Oërlis qui s'occupe des oiseaux... C'est lui qui s'est chargé de passer du temps avec les quelques grives que nous avons pu avoir. Donc, d'ailleurs, comme vous avez pu vous le dire, Esgaldor, il serait bon que l'un d'entre vous puisse passer un peu de temps avec l'oiseau. Ça peut permettre de faciliter les relations et, à terme, ça peut aussi vous permettre de faire en sorte que l'oiseau n'aie plus besoin de cage. Dans ces cas-là, il vient se poser et être à proximité de celui qui sera occupé de cette grive." explique Astatur.
- "Ça m'intéresse bien." annonce Daëgon.
- "Là, je vous laisse voir cela entre vous de qui souhaitera passer du temps à s'occuper de l'oiseau. En tout cas, Esgaldor n'a pas de requête particulière vous concernant, pour l'instant. Evidemment, il faut garder une vigilance sur les agissements d'éventuels espions d'Angmar. On va dire que c'est la seule chose qu'Esgaldor souhaite à l'heure actuelle mais comme il a pu vous le dire, à présent, ce seront directement, auprès de moi, que vous aurez des relations." explique Astatur.
- "C'est entendu ainsi !" confirme F&aeacute;naviryan.
- "Qu'est-ce que vous envisagez dans les prochains temps ?" demande Astatur.
- "Bien... Retourner à Bree, déjà, dans un premier temps et puis il va falloir qu'on se rende en Comté juste après puisqu'on doit revoir Pellendur le 10 d'Urui avec des réponses à lui apporter concernant le blé." évoque Tirash.
- "D'accord ! Normalement, les frontières devraient pouvoir se réouvrir." indique Astatur.
- "Oui ! Vous avez des nouvelles du Conseil, peut-être ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Tout récemment à vrai dire... Il y a un peu plus d'une heure." indique Astatur.
- "D'accord ! Et qu'elles sont les décisions qui ont été prises ??" demande Daëgon.
- "Je vous avouerais que je ne m'attendais pas, forcément, à cela puisque la famille Tarma menait bataille face au grand juriste du roi sur tout un tas de procédures et ma foi, il y a une personne qui est intervenue. Neldoriel Tarmëaron Aron, comme elle sait si bien le faire, a mené les débats et s'opposait à toute décision. Son nom ne va, sans doute, pas vous être inconnu puisqu'en fin de matinée, une personne de la famille Eketya est intervenu... Roane Eketya est intervenue, elle a fait un discours qui a surpris un peu tout le monde. On ne s'attendait pas des propos aussi consensuels. Elle a mis en avant le fait que la famille Eketya allait se charger d’organiser une force d'interposition entre les belligérants. Roane se portait candidate pour être médiatrice entre la Comté et la famille Tarma." annonce Astatur.
- "Ah ! Très bien !!" réagit Daëgon.
- "Ça a, un peu, surpris. Elle a eu des propos qui ont fait mouche !" indique Astatur.
- "Il faut dire qu'elle était en première ligne de ce conflit." indique Fron.
- "C'est ça !" confirme Astatur.
- "Sans doute qu'elle avait le plus de choses à dire sans parti pris évident." précise Fron.
- "En effet, vous avez vu juste ! Elle a mis vraiment toutes ces choses-là en avant. Je vous avouerai qu'Esgaldor était assez surpris. Il ne pensait pas que Roane pouvait, en si peu de temps, avoir pu prendre autant de recul sur sa situation et sur son potentiel politique dans cette histoire. Ce qui veut dire qu'elle va prochainement quitter Fornost Erain. Aujourd'hui, dès lors que la décision a été prise, des estafettes ont été envoyées pour obtenir un cessez-le-feu. Les négociations ont été établies qu'elles s'engageraient à Corréna." explique Astatur.
- "D'accord..." réagit Daëgon.
- "Ce qui veut dire que plusieurs délégations vont partir pour Corréna pour engager ces négociations. L'avenir de la Comté va être négocié lors des négociations à venir pour savoir quel statut va être accordé à la Comté." indique Astatur.
- "Hé oui ! il va falloir compter avec la Comté dorénavant." réagit F&aeacute;naviryan.
- "Peut-être avons-nous quelque peu incité Roane Eketya à prendre la parole à vrai dire... J'espère que ça ne se retournera pas contre la Comté..." indique Tirash.
- "J'ai, en toute franchise, eu vent que vous aviez passé la soirée chez le gouverneur. Ma petite oreille a pu dire qu'en effet, ce revirement de Roane n'est sans doute pas venu seul. Je n'en ai pas fait mot à Esgaldor mais ma petite oreille m'a dit que, peut-être, vous auriez pu lui souffler quelques paroles douces comme vous savez si bien le faire." indique Astatur.
- "Espérons qu'elle prendra les choses dans le bon sens..." indique Tirash.
- "Nous avons, encore, assez peu d'information sur l'influence politique de Roane." indique Astatur.
- "Oui ! Mais c'est une sortie de crise possible donc c'est déjà bien." souligne Daëgon.
- "Oui !" confirme Astatur.
- "Et c'est pour elle, l'occasion de revenir totalement dans la vie politique de la ville." indique Tirash.
- "Tout à fait ! Et de mettre la famille Eketya en avant... Ce que l'on ne mesure pas aujourd'hui, c'est autour des troupes Tarma et des troupes Eketya qui vont se retrouver au même endroit. Quand on sait que ces deux familles qui peuvent avoir des espérances de monter sur le trône... On espère que ce qui se joue là, n'est pas un prétexte pour fomenter un complot contre Argeleb II... Puisque jusqu'alors les troupes Eketya sont, plutôt, déployées aux frontières de l'Arthedain. Or là, ils vont se retrouver massivement au nord de la Comté..." signale Astatur.
- "Effectivement..." réagit Tirash.
- "Vous savez que vous pouvez compter sur nos yeux et nos oreilles pour vous informer de toute évolution." suggère F&aeacute;naviryan.
- "N'hésitez pas ! N'hésitez pas ! Si, en effet, il y avait des choses qui s'engageaient, si vous avez vent de quoi que ce soit, évidemment, je serais ravi de pouvoir en faire-part.…" indique Astatur.
- "Avec l'oiseau, ça devrait pouvoir se faire assez vite..." souligne Daëgon.
- "Voilà, globalement sur le Haut Conseil, ce qui, au départ, semblait parti pour durer plusieurs semaines. Là, au final, ça semble aller sur, plutôt, une bonne direction. Argeleb est informé. Il est sur le retour. Il va, sans doute, mettre un certain temps avant de rentrer du Nord. Il semblerait que, ce qui semble s'engager, soit validé par le Roi." indique Astatur.
- "Hé bien, voilà, un dénouement rapide qui nous est favorable !" indique F&aeacute;naviryan.
- "Si vous le dites, très chère..." indique Astatur.
- "Cela semble bien se présenter. En tout cas, il va permettre de maintenir une route commerciale vers le sud." évoque F&aeacute;naviryan.
- "Quand vous dites : "Une route commerciale vers le sud" ?" demande Astatur.
- "Vous n'êtes pas sans savoir que la route de Bree à Metraith est compromise actuellement et que pour aller de Fornost Erain à Metraith, cela impose un détour par la Comté maintenant..." évoque F&aeacute;naviryan.
- "Oui, entre autres ou par les hauts du Sud également. Il y a plusieurs chemins mais, en effet... Après, à l'heure actuelle, je dirais que le Cardolan n'est pas, du tout, dans les priorités du royaume même si Pellendur est venu demander des troupes. Je crains que Pellendur n'aie pas forcément une réponse favorable par rapport à ça..." indique Astatur.
- "Ce que nous avons cru comprendre..." indique F&aeacute;naviryan.
- "Il va devoir temporiser les choses. J'espère juste que Minas Malloth ne va pas être à son tour, assiégée. Nous perdrions, quand même, un précieux allié vers le sud. Autant dire que nous sommes plusieurs à tenter de négocier en la faveur de Pellendur mais, pour l'instant, il semblerait que l'entourage du roi n'y soit pas forcément favorable... Ce qui veut dire que, pour les prochains mois, il n'est pas, du tout, certain que les troupes de l'Arthedain viennent vers le sud ou alors, si la décision se prend, elle se prendra très rapidement. Plus nous approcherons de l'automne, plus la décision sera défavorable pour venir prêter main forte à Pellendur." évoque Astatur.
- "Très clairement ! Et ce pourquoi, nous avons décidé d'augmenter la sécurité de notre convoi." signale F&aeacute;naviryan.
- "Ah oui ! En parlant de ça, j'ai pris quelques contacts pour des hommes mais, pour l'instant, rien n'est encore finalisé. Vous aviez évoqué le besoin d'avoir des troupes. C'est en cours." évoque Astatur.
- "Bien ! Par rapport au fait que nous partions, vous nous enverrez un petit message ?" demande Tirash.
- "Dès que j'ai des éléments, je les transmettrai à Meneldir." propose Astatur.
- "Bien." confirme Tirash.
- "Globalement, parmi ce que j'avais à vous dire, je pense avoir fait le tour." indique Astatur.
- "Comment Valgran s'en est-il tiré pendant ce conseil ?" demande Tirash.
- "Ma foi, plutôt bien... Tellement bien qu'il a été désigné comme représentant, actuellement, de la Comté pour les négociations. Donc il va faire partie du convoi qui va partir à Corréna. Au départ, d'après ce que j'ai compris, sa petite voix enfantine a fait sourire les grands notables mais son ton juste et ses bonnes réparties, ont montré qu'il avait, tout à fait, sa place. Je n'en sais pas beaucoup plus, à l'heure actuelle..." répond Astatur.
- "Fort bien ! C'est un hobbit plutôt tempéré... Il semble être à sa place..." indique Tirash.
- "Tant mieux ! Il ne s'est pas opposé à être le représentant de la Comté. J'imagine que Blancon et Marchon Pâle vont, sans doute, avoir leur mot à dire par rapport à cela. Nous verrons quelle est leur position de leur côté." indique Astatur.
- "On ne sait pas encore quand est-ce que la délégation va partir ?" demande Fron.
- "Très prochainement... Une question de jours..." répond Astatur.
- "Parce que si c'est après-demain, on peut, peut-être, décaler d'une journée." suggère Fron.
- "Oui mais ce n'est pas vraiment notre chemin Fron." indique F&aeacute;naviryan.
- "Oui, en effet..." confirme Fron.
- "Est-ce qu'il serait possible, croyez-vous, étant donné que les frontières ne sont, peut-être, pas encore réouvertes ou ne le seront, peut-être, pas très, très vite que nous ayons juste un laisser-passer pour la vingtaine de hobbits qui nous ont accompagné jusqu'à Bree, histoire de ne pas imposer dans la durée la charge de cette communauté à une ville qui ne l'avait pas demandée." demande Tirash.
- "Très bien dit !!" réagit F&aeacute;naviryan.
- "Oh, mais mon cher Tirash, tu peux me tutoyer, tu sais bien..." lance Astatur avec un regard malicieux vers Tirash.
- "Je, vous, ai vouvoyez, excuse-moi !!" réagit Tirash.
- "Oui ! Je devrais pouvoir vous obtenir ça..." répond Astatur.
- "Fort bien !" réagit Tirash.
- "Et un sauf-conduit pour la Compagnie de l'Aurore Ecarlate !" ajoute F&aeacute;naviryan.
- "Bien sûr... Je vais pouvoir vous obtenir ça." confirme Astatur.
- "Très bonne idée, Tirash !" félicite F&aeacute;naviryan puis ajoute : "Nous essaierons de penser à bien nous occuper de l'oiseau sachant que nous allons être en mouvement. Nous n'allons pas pouvoir lui laisser la cage très ouverte à la journée."
- "À priori, même si vous êtes en mouvement, ça ne devrait pas poser de problèmes." indique Astatur.
- "Ah bon ?" réagit F&aeacute;naviryan.
- "Oui ! Dès lors qu'on ne part pas au galop." indique Tirash.
- "Oui !" confirme Astatur.
- "Ah, d'accord... Dans ces cas-là, ça devrait être quelque-chose que Daëgon devra être, tout à fait, capable de réaliser." évoque F&aeacute;naviryan.
- "Oui, en effet, je veux bien m'occuper de l'oiseau, ça ne me dérangeait pas." confirme Daëgon.
- "Il ne faut, juste, pas qu'on fasse la même chose avec l'oiseau qu'avec le Rakit !!" suggère Tirash.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "Je vous ferai parvenir ça soit par Oërlis soit par un de mes jeunes hommes..." indique Astatur.
- "Très bien !" confirme Tirash.
- "Est-ce que, par exemple, nous pouvons avec cet oiseau envoyer des colis de quelques grammes ? C'est en plus du message..." demande F&aeacute;naviryan.
- "Ma chère F&aeacute;naviryan, comment vous dire... Voyez ça avec Oërlis si vous arrivez à le voir parce que, moi, je vous avouerai que les piafs, je ne m'en suis jamais trop occupé..." répond Astatur.
- "Oui ! Vous vous en préoccupez comme de la roupie de sansonnet..." évoque F&aeacute;naviryan.
- "Exactement ! Je pense que si vous avez des questions, Oërlis pourrait, tout à fait, répondre à vos questions. Peut-être qu'une grosse pierre, il pourrait la porter, je ne sais pas... Non peut-être pas... Je n’en sais rien, en fait..." indique Astatur.
- "Non, non ! Mais, oui, effectivement, il faut avoir du bon sens dans ces messages..." indique F&aeacute;naviryan.
- "Voyez, je m'intéresse, plutôt, aux échanges entre gens civilisés..." indique Astatur.
- "Un peu plus fluide, il s'entend..." évoque F&aeacute;naviryan.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 18:15 / 18:30 - Arrivée à la Maison Rouge - D - F - F - T - Astatur - Myrin - Lieu : Fornost Erain - Maison Rouge
En quittant la maison du Gouverneur, les quatre compagnons se dirigent vers la Maison Rouge située dans la haute ville, dans la partie ouest. Tirash demande à ses compagnons :
- "Bon, qu'est-ce que l'on a voir avec Astatur ? Le résultat du conseil, déjà..."
- "Oui ! Il va nous le dire, ça va être le débriefing !" confirme Daëgon.
- "Dans les interrogations qu'on avait, il y avait la question de savoir pourquoi Filéon Chaumine, a-t-il un tel besoin d'exclusivité pour l'accueil des Hobbits dans la Comté. On s'était dit qu'on pourrait interroger Astatur là-dessus." évoque Tirash.
- "Il veut que les autres lui soient redevables et qu'ils bossent à moitié prix..." suggère Fron.
- "Ouais ! C'est ça !" confirme F&aeacute;naviryan.
- "On est sûr de ça ?" interroge Tirash.
- "Il a été insistant auprès de moi pour être un incontournable..." évoque F&aeacute;naviryan.
- "Ouais mais on n'est pas sûr que ce soit ça la raison. À priori, ça semble être le cas puisqu'il a l'air d'être assez près de ses sous cet Hobbit..." évoque Tirash.
- "Il a l'air d'être assez près de ses sous donc, forcément, c'est motivé par un intérêt créancier. Ce n'est pas l'effort de guerre qu'on pourrait attendre d'un semi-homme pour ses congénères." indique F&aeacute;naviryan.
- "Et on s'était, également, interrogé sur le fait de parler Astatur d'une éventuelle organisation d'assassin sur Bree dont Evguéna pourrait, peut-être, faire partie, cette charmante dame qui m'avait proposé d'amener un colis au pied de du lit d'un tonnelier." indique Tirash.
- "Hé bien, voilà ! Vu qu'on va rencontrer Astatur, on peut parler de ça !" confirme Daëgon.
- "Oui !" confirme F&aeacute;naviryan.
- "Le souci de parler d'Evguéna, c'est que ce bon vieux Oget, c'est lui qui m'a mis en relation avec elle." signale Tirash.
- "Donc tu le mets en porte-à-faux..." analyse Fron.
- "Voilà ! Je le mets en porte-à-faux..." confirme Tirash.
- "Oget, lui, il est tellement orienté plaisirs coupables qu'on pourrait se demander même si le colis, ce n'était pas un godmichet tout simplement mais bon pour des raisons..." évoque F&aeacute;naviryan.
- "Oui ! Et ce serait une vendeuse, Evguéna, qui gagne sa vie comme ça en vendant des sex-toys à droite, à gauche, en organisant des réunions... C'est possible..." confirme Tirash en souriant.
- "Tout à fait !" confirme F&aeacute;naviryan.
- "On peut, peut-être, lui poser des questions sur une éventuelle organisation d'assassin sur Bree mais sans parler nécessairement d'elle." suggère Tirash.
- "Oui ! On va éviter de brûler les étapes..." confirme F&aeacute;naviryan.
- "Ouais !" confirme Tirash.
Daëgon amène ses trois compagnons à l'extrémité ouest de la ville haute où se dresse en grande maison bourgeoise avec la particularité d'avoir des rideaux rouges à toutes les fenêtres. Il évoque, sur le chemin, la réputation sulfureuse de cette demeure dont on dit que les notables de la ville viennent y passer du bon temps. En arrivant devant, F&aeacute;naviryan s'exclame :
- "Ce n’est pas faute de lui avoir demandé où on pouvait aller s'amuser et qu'il m'avait dit : "Non ! Ce n'est pas une ville où on peut et tout ça..." Ouais ! Ouais ! Ouais ! L'autre, comment il s'est gardé son plan !!"
- "Allons-y !!" propose Daëgon en souriant aux propos de l'Elfe.
- "J'avais la robe parfaite pour ça..." indique F&aeacute;naviryan.
Daëgon vient frapper à la porte et une femme aux cheveux blonds, bien peignés dans une belle robe en dentelles, ouvre la porte. Elle esquisse un léger sourire et dit :
- "Je vous en prie, entrez..."
Lorsque les quatre compagnons sont à l'intérieur, elle demande :
- "J'imagine que vous avez été invité par Monsieur Astatur ?"
- "C'est bien cela, oui..." confirme Tirash.
- "Tout à fait !" confirme F&aeacute;naviryan.
- "Je me présente, je m'appelle Myrine, je suis la propriétaire de ces lieux. Je vous en prie, je vais vous accompagner jusqu'à la chambre d'Astatur." indique Myrine.
- "Mais il n'est pas levé à cette heure-ci !! Oh là, là !!" réagit F&aeacute;naviryan.
Myrine va conduire les compagnons au travers d'un couloir étroit, évitant les pièces principales, puis un escalier de service. En traversant la demeure, les compagnons peuvent entendre des bruits qui indiquent que des personnes sont présentes dans certaines pièces. Les gémissements ne laissent pas de doutes sur les plaisirs pratiqués dans la maison de Myrine.
En arrivant au premier étage, elle se dirige dans un couloir dont les tapisseries sont, essentiellement, dans des coloris rouges. Les tableaux accrochés aux murs évoquent des scènes d'ébats sexuels. Myrine vient frapper une porte. Quelques secondes plus tard, deux personnes en sortent, très légèrement vêtues, un homme et une femme d'un certain âge se dirigent dans le couloir et entrent dans une autre chambre.
Myrine ouvre la porte en grand et vous dit :
- "Monsieur Astatur vous attend..."
- "Bien ! Merci !" répond Daëgon en entrant dans la pièce.
- "Merci beaucoup en espérant qu'il soit bien détendu..." évoque F&aeacute;naviryan en s'adressant à Myrine.
- "Je le suis !!" répond Astatur en poussant sa voix.
Les quatre compagnons entrent dans une chambre luxueuse, avec un grand lit, plusieurs canapés en velours mauve et Astatur allongé sur le lit, un peignoir sur lui, légèrement ouvert montrant son corps nu et arborant un léger sourire, les joues un peu rouges et de la sueur qui coule de son front. L'homme annonce :
- "Je vous en prie, entrez, entrez !"
- "J'espère que nous ne sommes pas arrivés trop tôt..." demande Daëgon.
- "Non ! Non ! Parfaitement !" répond Astatur.
- "J'ai la sensation que nous arrivons un peu tard après la bataille !" signale F&aeacute;naviryan.
- "En effet, dame F&aeacute;naviryan ! Il fallait arriver un peu plus tôt pour cela..." indique Astatur.
- "Oui... Mais ne nous mélangeons pas sinon je serais habillé bien différemment, vous vous en doutez..." indique F&aeacute;naviryan.
- "J'ai cru entendre dire qu'en effet, vous aviez fait sensation hier soir..." évoque Astatur.
- F&aeacute;naviryan réagit avec des petits rires et des tressautements.
Le 03/04/2024
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 18:00 / 18:15 - Message du Gouverneur - D - F - F - T - Myuën - Lieu : Fornost Erain - Maison du Gouverneur
Les quatre compagnons retournent à la maison du Gouverneur. Fron porte fièrement son armure de cuir. Les gardes les laissent entrer et à l'accueil, ils retrouvent Myuën, l'administrateur qui les accueille avec un large sourire et leur dit :
- "J'ai vu le gouverneur. Il accepte les termes de votre proposition."
- "Super !!" réagit Fron.
- "Le Gouverneur me demande, juste, à avoir les éléments sur le lieu et la date." demande Myuën.
- "Nous partons le 15 de Narbeleth de Bree, à priori... Donc, si les hommes pouvaient être là quelques jours avant, histoire que tout soit bien organisé le jour du départ, ce serait pas mal..." évoque Tirash.
- "Alors, est-ce que vous pourriez être, un peu plus précis, s'il vous plaît, quand vous dites quelques jours ??" demande Myuën.
- "Tu les fait arriver une semaine avant, des fois qu'ils doivent venir en Comté pour charger." suggère Fanaviryan.
- "Oui ! Ca me semble raisonnable, effectivement..." confirme Tirash.
- "Alors, est-ce que vous..." évoque Myuën.
- "15 moins 7..." indique Tirash.
- "8 de Narbeleth." indique Fanaviryan.
- "Le 8 de Narbeleth à Bree. Très bien !
- "Auprès de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." ajoute Tirash.
- "Très bien ! Je pense avoir tous les renseignements... C'était ce que me demandait le gouverneur. Donc je lui transmettrai ces informations. Ne vous inquiétez pas, là-dessus... Pas ce soir mais, en tout cas, demain dès le début de mon service, dès que j'aurais vu le gouverneur, je lui transmettrai vos informations, vous pouvez compter sur moi ! En vous souhaitant une bonne fin de journée !" annonce Myuën.
- "Merci, vous aussi ! Bonne soirée !" répond Daëgon.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 17:10 / 17:35 - Achat de l'armure - F - Lieu : Fornost Erain - Rues
Fron retourne voir l'artisan auprès duquel il avait passé la commande de son armure. L'homme semble satisfait du travail réalisé, il demande à Fron quelques minutes, le temps qu'il aille chercher l'armure puis va réaliser les derniers ajustements qui vont demander de longues minutes. L'homme doit ajuster quelques boucles, retoucher trois fermetures qui n'étaient pas ajustées correctement.
Après vingt minutes, le travail est effectué et Fron va pouvoir repartir dans les rues de Fornost Erain en portant fièrement une armure de cuir souple finement ouvragée. Le Hobbit n'est pas du tout gêné dans ses mouvements et se sent parfaitement à l'aise avec.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 14:30 / 16:00 - Dans sa famille - D - Elina - Emehir - Hadwyn - Lyndys - Lieu : Fornost Erain - Maison des Parents de Daëgon
Daëgon, après le repas, va passer du temps à discuter de l'organisation du départ avec Tirash et Fron puis va aller voir sa famille.
Lyndys va être très contente de voir son fils. Elle va passer du temps à discuter avec lui, lui raconter les histoires de la famille puis Daëgon indique qu'il va partir pour un certain temps et qu'ils peuvent le contacter à Bree.
Sa sœur et sa mère lui proposent de lui faire parvenir du mobilier dans son nouveau logement. Daëgon est ravi et très touché par cette proposition et suggère qu'une table puisse être fabriquée ainsi qu'une belle armoire. Ce geste de la famille ne sera, sans doute, pas livré tout de suite mais va être dans les commandes de la famille qui semble ravie de pouvoir faire plaisir à Daëgon. Daëgon est touché par cette proposition et va remercier tous les membres de sa famille avant de repartir.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 14:30 / 15:30 - Au coiffeur - T - Lieu : Fornost Erain - Rues
Tirash va profiter d'être en ville pour aller voir un coiffeur barbier. L'homme du sud va avoir le droit, pendant une heure, d'avoir une attention particulière à son visage. La barbe va être bien taillée. Puis ses cheveux vont être lavés, coupés, séchés et entretenus.
Tirash va sortir du salon avec une belle coupe de cheveux et une barbe bien rasée.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 13:40 / 17:35 - Entrainement au bouclier - F - Ulroth - Lieu : Fornost Erain - Entrée de la ville
Après le repas, Fánaviryan quitte ses compagnons et se dirige aux portes de la ville. Elle aperçoit les campements militaires qu'elle avait pu observer en arrivant le premier jour. Elle se dirige fièrement vers l'un d'entre eux et présente le parchemin et aux gardes postés à l'entrée du camp. Les hommes sont surpris de voir arriver une grande Elfe puis semblent encore plus surpris à la lecture du parchemin.
Elle se dirige vers l'un des aires d'exercice où les hommes s'entrainent. Ulroth, le maitre instructeur, prend connaissance du parchemin et questionne Fánaviryan pour comprendre ses motivations.
L'Elfe va alors se soumettre à une série d'exercices, d'échauffements puis le maitre instructeur va jauger de la maitrise de Fánaviryan à l'épée. Voyant sa très bonne maitrise du maniement de l'épée, l'Elfe va commencer à avoir des exercices pour utiliser le bouclier. Pendant plusieurs heures, elle va devoir répéter les mêmes gestes, les mêmes postures jusqu'à que ses muscles deviennent trop douloureux.
Elle va ainsi, pendant trois heures, partager la vie des soldats de l'armée royale de l'Arthedain. Elle va pouvoir partager avec les militaires, des exercices longs et difficiles. Les hommes espèrent que Fánaviryan va pouvoir repasser les voir lors d'une prochaine visite pour partager d'autres moments et pas uniquement des temps d'exercice, pas uniquement de croiser le fer mais de pouvoir croiser la chope de bière.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 11:10 / 13:25 - Une bonne bouffe - D - F - F - T - Lieu : Fornost Erain - Rues
Fron propose à ses compagnons de profiter du dernier jour pour aller manger dans les bonnes tavernes de la ville. Daëgon connait quelques endroits. Fron propose, pour le midi, d'en essayer deux afin de pouvoir découvrir toutes les spécialités culinaires de la région.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 08:00 / 09:15 - Demande auprès de Camilin - T - Camilin - Lieu : Fornost Erain - Rues
Tirash va se diriger vers le quartier où habite Camilin. Il va se renseigner auprès de plusieurs habitantes du coin pour trouver l'appartement où habite Camilin, un logement modeste de la basse ville. Il était en train d'étudier des ouvrages obtenus par Fumilor.
Tirash lui présente le souhait de se rapprocher de Roane Eketya qui cherche à se rapprocher des prophètes. Au départ, il est réticent à se rapprocher de cette femme. Tirash argumente sur l'intérêt de cette femme pour les prophètes et de son penchant mystique, son arrivée récente en ville. Il s'engage à prendre contact avec cette femme.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 08:00 / 08:30 - Message au Gouverneur - D - F - F - Myuën - Lieu : Fornost Erain - Maison du Gouverneur
Pendant ce temps, Daëgon, Fánaviryan et Fron vont aller à la maison du Gouverneur. Plusieurs gardes sont postés à l'entrée du bâtiment.
Les trois compagnons sont reçus par Myuën, administrateur qui leur demande :
- "Qu'est-ce que vous souhaitez ?"
- "Dame Fánaviryan, ici présente, est venue chercher un laisser-passer pour l'entraînement, il me semble et nous avions un message aussi à remettre au gouverneur." annonce Daëgon.
- "D'accord..." répond Myuën.
- "On voudrait dire au gouverneur est que nous acceptons la proposition, nous serions partant pour 15 hommes et deux chariots c'est ce qu'on dit ?" évoque auprès de ses deux compagnons puis ajoute : "Est-ce que nous pourrions rencontrer le Gouverneur ?"
- "Que vous puissiez rencontrer le gouverneur... Non ! Ça ne va pas être possible !! Par contre, je peux lui laisser un message." indique Myuën.
- "C'est ça le message ! Pensez-vous qu'il aurait le temps d'ici à ce soir d'apporter réponse à ce message ou sa journée est-elle vraiment, vraiment, très, très chargée ? Je pense qu'il attend notre réponse. Ce ne sera pas une surprise pour lui." demande Daëgon.
- "Il nous a fait cette proposition lors du dîner, hier soir." précise Fánaviryan.
- "Ah ! C'était vous, le dîner hier soir... d'accord... Je... Excusez-moi... Je vous prie, vraiment, de m'excuser... Je ne savais pas qui vous étiez." s'excuse l'administrateur en se levant puis voyant Fron ajoute : "Excusez-moi, monsieur... Je ne vous avais pas vu... Oui, alors pour le gouverneur, vous lui laissez un message... Ecoutez, ne vous inquiétez pas, il l'aura bien ce message, aujourd'hui. Donc, je lui dis : "15 hommes, c'est confirmé." c'est ça ?"
- "Hé bien... Ce que vous pouvez lui dire, c'est que cette proposition, nous l'acceptons avec grand plaisir, mais que nous aimerions, si c'est possible, disposer d'un soigneur et de deux chariots pour transporter le matériel des hommes et, peut-être, avoir, un peu moins, d'hommes que ce qu'il nous avait proposé." évoque Daëgon.
- "En contrepartie, oui !" confirme Fánaviryan.
- "Très bien ! Je lui transmettrai ce message." indique Myuën.
- "Nous repassons en fin de journée pour la réponse, peut-être qu'elle sera là, peut-être qu'elle ne sera pas là..." indique Daëgon.
- "Repassez, repassez... Je ne peux rien vous promettre mais, en tout cas, je fais le nécessaire." indique l'administrateur.
- "C'est vous qui serez là ce soir ?" demande Daëgon.
- "Je serai là. Je termine mon service à 18h30." répond Myuën l'administrateur.
- "Parfait, merci !" répond Daëgon.
- "Quant à vous !" indique Myuën en se tournant vers Fánaviryan puis dit : "Alors, attendez, je vais vérifier..."
L'homme va chercher parmi plusieurs parchemins puis va finir par en sortir un qu'il tend à l'Elfe en indiquant :
- "Voici ! C'est bien vous dame Fánaviryan ?"
- "C'est moi !" répond Fánaviryan.
- "Hé bien, tenez, voici le parchemin en question..." indique Myuën.
- "Merci bien ! Et en vous retrouvant plus tard ce jour..." indique Fánaviryan.
Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 07:00 / 07:55 - Les projets pour la journée - D - F - F - T - Lieu : Fornost Erain - Auberge de la Reine
Pendant la nuit, Tirash a eu quelques douleurs à l'estomac, le vin blanc ou le blanc de poulet qui ne passe pas bien. Les autres compagnons ont bien dormi.
Les quatre compagnons s'installent après le réveil dans la salle commune de l'auberge. Ils commandent un petit-déjeuner et évoquent leurs projets.
Fron signale qu'en fin de journée, il va devoir récupérer son armure de cuir. Les quatre compagnons doivent aller voir Astatur pour un entretien. Ils doivent, également, aller à l'auberge de l'Hospitalité pour préparer les six miliciens au départ. Tirash signale :
- "J'aimerais bien aller trouver Camilin, histoire de lui demander s'il a envie de rencontrer Roane ou pas. Je me dis qu'ils pourraient se retrouver."
- "Oh ! L'entremetteur !!"
- "Oui... Mais tu vois aussi, lui, c'est un libre penseur. Donc s'il peut amener chez Roane, dans cette famille des libres pensées pour que la Comté puisse avoir du soutien, tu vois, c'est de l'entremise manipulatrice..." évoque Tirash.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
Le 16 de Cerveth de l'An 1640 - 22:20 / 23:10 - Un coup à la taverne - D - F - F - T - Lieu : Fornost Erain - Taverne le Bon Grain
En sortant de la maison du Gouverneur, Fron dit :
- "On peut aller boire un coup en ville pour voir s'il y a des nouvelles du Conseil."
- "Ouais ! On peut faire ça et en profiter pour discuter de la proposition du gouverneur." confirme Tirash.
- "Oh oui !" confirme Fánaviryan.
- "On peut aller à la taverne du "Bon Grain" où on avait rencontré Camilin." suggère Tirash.
- "Ah oui, pourquoi pas ! Si on le voit, on pourra lui évoquer la demande de Roane..." confirme Daëgon.
- "Je voudrais passer, d'abord, à l'auberge de la Reine pour me changer. Je ne vais pas aller à la basse ville habiller ainsi... Je ne voudrais pas qu'il méprise sur ma condition et puis, je me sens plus à l'aise quand j'ai l'épée et la dague à proximité..." demande Fánaviryan.
Les compagnons retournent à l'auberge de la Reine. Fánaviryan quitte sa robe et enfile sa tenue de voyage avec son épée et sa dague puis les quatre compagnons vont descendre les rues bien calmes de Fornost Erain pour rejoindre la basse ville qui est aussi calme.
L'ambiance à la taverne du "Bon Grain" est, ce soir, calme. Quelques habitants sont en train de boire mais aucun libre penseur n'est présent. Après avoir commandé quatre pintes de bière, Daëgon évoque :
- "La proposition du gouverneur est intéressante ! Ça nous fait des hommes en plus !! C'est toujours intéressant !! Après, on aura, peut-être, un casse-pied dans les pattes, je ne sais pas trop..."
- "C'est un peu le risque et puis, plus on est nombreux, plus on pourrait attirer les méchants mais plus on est nombreux, plus on peut les repousser aussi !" confie Tirash.
- "Il y a de ça ! On pourrait même, peut-être, forcer le passage vers Metraith de Bree si on a une évaluation du nombre des hommes des Collines qui bloquent Andrath. Mais, effectivement, à la limite, on n'a pas, spécifiquement, d'ennemis pour l'instant..." évoque Fánaviryan.
- "Tu n'as pas besoin d'avoir des ennemis." indique Daëgon.
- "Non ! Mais bon, il vaut mieux garder tout le monde à proximité..." évoque Fánaviryan.
- "Pour le moment, on a pour ce convoi, on avait annoncé un total de 24 hommes plus nous 4 en hommes armés pour nous accompagner. Les nains avaient eu l'air satisfaits de cette proposition. On en a, déjà, 12 par Pellendur sauf que ceux-là, on les paye." indique Tirash.
- "Ouais ! 12 écus d'or ! ça va !" indique Fánaviryan.
- "Effectivement, 800 pièces d'argent soit 40 écus d'or. On a Oëngus, Roibin, Túdur, Elidyr, Dyfed et Gwledig, plus les personnes que tu as rencontré Daëgon aujourd'hui qui seraient, peut-être, intéressées et intéressantes." indique Tirash.
- "C'est possible mais il faut qu'elles soient dispos et que je les retrouve." précise Daëgon.
- "Oui, tu n'avais rien eu d'acté ?" demande Tirash.
- "Non, je n'ai pas pu les rencontrer. J'ai donné notre adresse à Bree pour qu'ils puissent me contacter." répond Daëgon.
- "Donc on en a 18 sur les 24 pour le moment qui sont sûrs, les 12 gardes de Pellendur à 40 écus d'or et puis les six anciens miliciens de Metraith. Est-ce qu'on en rajoute 20 ? Vu les difficultés qu'il y a autour d'Andrath, ça peut ne pas être négligeable..." suggère Tirash.
- "Ouais !" confirme Fánaviryan.
- "Ouais, on peut même enlever ceux de Pellendur comme ça on ne payerait rien !" évoque Daëgon.
- "On peut aussi dire à Pellendur qu'on n'a plus besoin de ses hommes et pour payer moins, effectivement ! Mais bon... 40 écus d'or, ce n’est pas non plus excessif sachant que les chevaux étaient fournis. Il s'agissait de cavaliers parce que là, on parle de fantassins. Et avoir une unité de 12 cavaliers entraînés à travailler ensemble, ça peut être, quand même, très intéressant." affirme Tirash.
- "Clairement !" confirme Fánaviryan.
- "Des fantassins, non plus !" indique Daëgon.
- "Oui, oui ! Je ne dis pas le contraire mais disons que, sinon, on se retrouve avec peu de combattants à cheval." évoque Tirash.
- "Mes deux contacts, ce sont deux archers." indique Daëgon.
- "Je pense que nos 12 cavaliers, ce serait, pas mal, de les garder quand même." indique Tirash.
- "Oui, c'est essentiel ! Il faut qu'on ait une formation. Je n'ai pas les connaissances militaires de Daëgon mais, en cas de gros pépin, parce qu'on sait aussi que si on change d'itinéraire, il y a un seigneur noir, les brigands, les hommes des Collines à Andrath et puis d'éventuels orques. Ça fait, quand même, pas mal, de menaces..." indique Fánaviryan.
- "Est-ce que l'on valide ces 20 gardes ? Comme ça, on n'a pas besoin d'en chercher d'autres." demande Tirash.
- "Mais il va falloir des chariots en plus, non ?" demande Fron.
- "C'est des fantassins, ils vont marcher !" répond Tirash.
- "Je ne sais pas..." réagit Fron.
- "Je ne sais pas..." réagit Tirash.
- "De toute façon, on ne va aller à une grande vitesse avec les chariots." indique Fánaviryan.
- "On aura, quand même, besoin de plus, peut-être, plus de logistique au niveau de la nourriture, des tentes et tout ça..." indique Fron.
- "On avait prévu deux chariots pour nous." indique Fánaviryan.
- "Sur la nourriture, je ne suis pas sûr qu'il puisse faire grand-chose. Il ne va pas fournir de la nourriture. On avait dit qu'on en achèterait, en plus, sur la route. On partira avec des vivres de base." suggère Tirash.
- "Ouais !" confirme Fánaviryan.
- "Les tentes, je ne sais pas... J'imagine qu'elles sont fournies avec les fantassins, non ?" évoque Tirash.
- "Oui ! Mais il faut les transporter quand même... Ce n'est pas eux qui vont les transporter pendant le voyage." indique Fron.
- "Oui, tu as raison surtout s'il faut qu'ils combattent, autant que leurs chevaux ne soient pas trop chargés. On peut, peut-être, demander 15 fantassins et deux chariots." suggère Tirash.
- "Ouais ! Ce ne serait pas déconnant ! Et ça évite d'avoir un surnombre par rapport à notre effectif comme on avait essayé de faire un tiers, un tiers. Là, on ferait un quart, un quart. 12, 15, nous et les gars du Sud, ça fait 10 avec les copains de Daëgon qui seront fiables, ça fera une douzaine, peut-être, plus." indique Fánaviryan.
- "Est-ce qu'on a envie, aussi, que le gouverneur vienne se mêler de nos affaires. Parce que si on pouvait se garder un certain, comment dire, monopole sur les transactions avec Khazad-Dûm, ce ne serait pas non plus dégueulasse !! Parce qu'une fois qu'on les aura mis en contact, il a les moyens de nous supplanter. Si on réussit à gérer ça à notre manière..." analyse Tirash.
- "En même temps, ça pourra, peut-être, nous apporter du boulot parce que même si on les fait passer par un itinéraire ou deux, on aura plusieurs choix dans le futur et avec notre compagnie gagnant en réputation, il sera bien obligé de nous reprendre comme on va dire intermédiaire." évoque Fánaviryan.
- "Vu ce que Roane nous a dit sur ses aspirations à courtisaner, peut-être pas, quoi que, si on le laisse mousser et que nous, on prend le pognon, ça va..." indique Tirash.
- "Pas mal aussi !" réagit Fánaviryan.
- "Fron, Daëgon, qu'en pensez-vous ?" demande Tirash.
- "Après, je me dis que 20 personnes en plus ça double, quasiment, l'escorte." indique Fron.
- "Ça veut dire, aussi, qu'on va avoir l'émissaire sur le dos... Il n'y a pas d'avantage... Soit on prend tout, soit on ne prend rien..." indique Daëgon.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Soit on prend la moitié maintenant et la moitié pour une prochaine. Mais bon, ça ne change rien par rapport au fait qu'il pourrait nous doubler d'une certaine manière..." indique Tirash.
- "Voilà ! C'est ce que disait Daëgon. C'est tout ou rien. On n'est pas obligé mais, en même temps, on se fait un allié quelque part.…" évoque Fánaviryan.
- "Ma position est tout ou rien parce que ça ne sert à rien d'avoir 5 bonhommes si on se tape les militaires. Après, je ne vois pas dans quoi on s'engage politiquement... Je pense qu'on peut faire ça." indique Daëgon.
- "Et le fait d'escorter du blé n'est, quand même, pas, non plus, la richesse ultime. Le risque c'est que si on est trop nombreux, les méchants, ils pensent que c'est de l'or qu'on transporte et là ils vont en mettre un paquet sur notre gueule !" analyse Tirash.
- "Ça peut être très dissuasif aussi !" affirme Fánaviryan.
- "Oui, effectivement, donc c'est plus difficile de rassembler 60 personnes que d'en rassembler 20..." indique Tirash.
- "Oui sachant qu'à chaque rencontre qu'on a pu avoir avec les brigands, on a eu des blessés." indique Fánaviryan.
- "Oui, tout à fait !" confirme Tirash.
- "Il suffirait que ça se passe mal une fois..." signale Fánaviryan.
- "Oui, c'est vrai... Ce n’est pas faux... C'est vrai que si on se fait pouiller dès le départ et qu'on doit finir le convoi à 5, ça va être chaud..." confirme Tirash.
- "Voilà ! On valide les 20 et advienne que pourra ! Au pire, l'émissaire pourrait mourir par accident au retour..." suggère Tirash.
- "À la limite, on peut dire qu'on veut bien 16 mais qu'ils nous fournissent un soigneur, peut-être..." propose Fánaviryan.
- "Oui ! Exact ! Un soigneur, ce serait formidable !" réagit Tirash.
- "Non, mais ce n'est pas efficace !!" réagit Daëgon.
- "Moi, je leur dois la vie !!" indique Tirash.
- "Ouais mais en combien de temps ??" demande Daëgon.
- "Le voyage durant 2 mois, de toute manière, au bout de 15 jours, normalement, la personne, si on la met bien au repos sur un de nos deux chariots, elle peut reprendre des forces." suggère Fánaviryan.
- "Ce n'est pas la même chose que dans un lit, au coin du feu..." évoque Tirash.
- "Non, bien sûr ! Au pire, je connais un hospice à Metraith et puis si on a d'éventuels blessés, on les postera à Metraith ou Tharbad." suggère Fánaviryan.
- "Avant de prendre une décision sur l'itinéraire, on va, déjà, essayer de savoir si on a du blé et on verra..." indique Tirash.
- "Si on est fortement escorté, on peut passer, carrément, par Rivendell !" suggère Daëgon.
- "Ouais, c'est ce que je me disais !" confirme Fánaviryan.
- "On ne sait pas ce qu'on va ramener de chez les nains aussi ! Parce qu'on va ramener des choses et ça aura de la valeur." évoque Tirash.
- "On n'est pas obligé de passer par le même endroit." suggère Daëgon.
- "On est tous d'accord que, quand même, une quinzaine de soldats en plus, un soigneur et, peut-être, deux chariots, ce serait, pas mal..." suggère Fánaviryan.
- "Oui, clairement ! On sera plus confort !" confirme Daëgon.
- "Voilà, à voir, si on peut le négocier comme ça en baissant un peu le nombre d'hommes et puis en ayant du chariot, du soigneur éventuellement... Ouais, je pense que c'est bien ! Donc il faut qu'on aille le voir. Il faut qu'on retourne l'en informer demain." évoque Tirash.
Les quatre compagnons finissent leur bière puis remontent vers la Haute Ville pour rejoindre l'auberge de la Reine.
Le 16 de Cerveth de l'An 1640 - 21:30 / 22:20 - Fin du repas avec Roane - D - F - F - T - Roane Cerfblanc - Lieu : Fornost Erain - Maison du Gouverneur
Lorsque Roane se retrouve seule avec les quatre compagnons, Tirash lui demande :
- "Comment voyez-vous la suite des événements, Roane, en ce qui vous concerne ? Êtes-vous plutôt optimiste ?"
- "En ce qui me concerne ?" interroge Roane.
- "Pensez-vous que vous allez être une jeune veuve ?" demande Fànaviryan.
- "Je vous remercie pour ce titre de jeune ! Veuve, je vous avouerai que, peu m'importe, à ce jour... Je pense que, même si mon père, quant à lui, s'est détaché de notre famille, au regard de cette discussion de ce soir, je trouve ces enjeux politiques très joyeux et qu'il y a, sans doute, de la matière à pouvoir s'élever, répondre à des besoins que ma pensée me laisse encore un peu de vide et que ce vide pourrait se combler au travers de discussions politiques avec ma famille, de choix à faire. Je vais m'impliquer ici et trouver ma voix. Je pensais, aussi, si jusqu'alors j'ai eu des refus, mais, peut-être qu'en obtenant un peu plus de faveurs de ma famille, me rapprocher également, des prophètes. Ils ont tant de choses à dire !" évoque Roane.
- "Vous voulez devenir prophète vous-même ?" demande Daëgon.
- "Oh... Je ne me fais pas d'illusions là-dessus... Ce serait d'un ennuyeux toutes ces années à étudier. Non mais je pense que me rapprocher d'eux." répond Roane.
- "Ecoutez ce qu'ils ont à dire..." suggère Daëgon.
- "Exactement ! Vous avez compris, vous aussi, le sens de leurs paroles qui sont toujours très spirituelles et envoutantes... En tout cas, vous avez fait, je pense, fort bonne impression auprès de mon père. J'espère que je n'ai pas dévoilé des secrets auprès de mon père concernant votre voyage." évoque Roane.
- "De toute façon, qu'il l'apprenne maintenant ou plus tard, ça ne change, peut-être probablement, pas grand-chose. Nous avons pu comprendre qu'il avait envie de se rapprocher éventuellement de Khazad-Dûm pour affaire ?" évoque Tirash.
- "Oh... Vous savez mon père, vous dire qu'il s'intéresse la ville de Fornost... C'est surtout de son nom qu'il s'intéresse, de sa personne... Vous savez, en fait, ce n'est pas lui qui qui gouverne la ville." évoque Roane.
- "Comment ça ??" réagit Tirash.
- "Ah ??" réagit Fànaviryan.
- "Vous savez, celle qui dirige la ville, c'est Etaméä..." annonce Roane.
- "Orrómen que nous avons croisé et qui vous a salué." évoque Fànaviryan.
- "Oui ! Une très bonne amie ! On s'est toujours bien entendu et j'avoue qu'étant jeune, je l'appréciais fortement mais un peu trop sérieuse à mon goût... Cette envie toujours de bien faire... Un peu trop terre à terre à mon goût... Ça pour être intelligente, en effet, elle l'est !! Là-dessus, nous ne pouvons rien lui dire mais je pense que mon père a trouvé, en elle, une femme fort intelligente qui sait, parfaitement, répondre aux besoins des habitants. Quant à mon père, vous avez eu de la chance de le voir ce soir, je pense que vous n'êtes pas près de le revoir puisqu'il passe le plus clair de son temps au palais. Ce qui l'intéresse, surtout, c'est de voir les grands de ce monde et je dois dire que je suis étonnée qu'il soit resté aussi longtemps lors de ce repas de ce soir. Je pense que le fait que le Conseil se soit réuni et qu'il ne puisse pas y participer fait qu'il n'avait pas grand-chose d'autre à faire... Mais, sans doute, qu'il va, à présent, aller faire un tour au palais pour essayer d'y glaner quelques informations et sans doute que le fait que si vous lui offrez l'opportunité pour, sans doute, quelqu'un de sa famille d'aller à Khazad-Dûm, serait, pour lui, l'opportunité de pouvoir encore se montrer auprès du roi." indique Roane.
- "Son poste de gouverneur, ce n'est pas un poste à vie ?" demande Tirash.
- "Non ! À tout moment, le Roi peut, très bien, décider de le destituer et de nommer un nouveau gouverneur. Donc, forcément, s'il veut garder son titre, il sait qu'il doit toujours faire plaisir au roi. Il sait très bien le faire, pour ça, je dois dire qu'en tant que courtisan, il sait parfaitement jouer son rôle." confie Roane.
- "Et vous avez un cousin ou un frère qui serait intéressé par le voyage à Khazad-Dûm ?" demande Fron.
- "Oh oui, plusieurs ! Des gens intrépides, dans la famille, ce n'est pas ça qui manque... Un voyage jusqu'à Khazad-Dûm, il y aura des prétendants, des cousins tout à fait ennuyeux, tout aussi terre à terre aussi... mais, bon..." répond Roane.
- "Compétant quand même ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Oui, tout à fait ! Ne vous inquiétez pas là-dessus si, en effet, mon père était amené à vous envoyer des hommes, ils seraient triés sur le volet !" indique Roane.
- "Très bien !" confirme Daëgon.
- "En tout cas, je pense sauf s'il avait d'autres idées en tête lui venant de la cour et là, là-dessus... Aujourd'hui, je viens de revenir ici et je n'ai pas encore mesuré tout ce qui se joue en ville. Il va me falloir un petit temps d'adaptation..." indique Roane.
- "Nous avons rencontré une personne, hier, qui pourrait vous intéresser pour lutter contre l'ennui qui pourrait vous assaillir. Connaissez-vous un certain Camilin ?" évoque Tirash.
- "Non ! Son nom ne me dit rien..." répond Roane.
- "C'est un jeune homme fort séduisant qui est très intéressant et intelligent qui avait commencé l'école des prophètes." explique Tirash.
- "Ah ! Vous m'envoyez ravie de ce nom-là et où puis-je le trouver ?" demande Tirash.
- "Dans certains lieux de la basse-ville. Je peux lui proposer de vous contacter..." répond Tirash.
- "Merci pour l'information Monsieur Tirash !" répond Roane.
- "Je souhaitais juste, Roane, vous dire que vous avez compris notre attachement pour la communauté Hobbite." évoque Tirash.
- "Ainsi que l'équilibre du royaume !" ajoute Fànaviryan.
- "Tout à fait ! Si d'aventure, il y avait des choses qui pourraient nuire aux Hobbits, est-ce que vous sauriez nous en informer sans trahir votre famille bien entendu ou tout autre intérêt qui vous serait plus personnel mais cette communauté nous tient vraiment à cœur, ils nous ont accueilli avec beaucoup de bonne humeur et beaucoup de gentillesse et pour moi qui vient de fort loin, cela faisait longtemps, mis à part mes camarades ici présent, que je ne m'étais pas senti exister comme ça a pu être le cas en Comté ces dernières semaines." expose Tirash.
- "J'entends vos propos mon cher Tirash. Comprenez que, dans les prochains mois, je vais, sans doute, être sur un rapprochement avec ma famille et la position de ma famille est de préserver le royaume de l'Arthedain, de faire en sorte que notre beau peuple puisse conserver son rayonnement dans la région tout en assurant sa protection et je pense qu'aujourd'hui, pour une majorité des membres de ma famille, nous aurions des choix politiques qui seraient tout autre que ceux engagés par Argeleb II. J'entends bien que vous souhaitez maintenir ce peuple dans leurs conditions voir même, peut-être, augmenter que leur pouvoir puisse se développer un peu plus." indique Roane.
- "Ceci n'est pas de notre ressort." réagit Tirash.
- "Mais comme vous le savez, ce sont des bons travailleurs qui par la foisonnance de leur contrée, peuvent nourrir plus ample population telle que nous nous retrouvons." indique Fànaviryan.
- "Nous avons, effectivement, la conviction que la Comté peut apporter beaucoup au royaume que ce soit en faisant totalement parti ou d'une autre manière mais cette communauté est dynamique avec une population qui va aller, je pense, grandissante, ne peut qu'apporter du bien au commerce notamment." précise Tirash.
- "Hum... Qu'est-ce qu'elle pourrait m'apporter ?" demande Roane.
- "À vous personnellement ?" demande Tirash.
- "Hum, hum ! Parce que comprenez qu'à présent, il va falloir que je m'intéresse, un peu plus, à moi-même..." indique Roane en se tournant vers Fron avec un sourire malicieux et un regard de défi puis ajoute :"Qu'est-ce quel serait mon intérêt dans cette histoire si ce n'est de, peut-être, m'opposer un peu plus à ma famille ?"
Un silence s'installe autour de la table. Fron réfléchit. Tirash hésite quelques instants avant de reprendre la parole avec un ton franc et direct :
- "Plutôt le contraire ! Vous pourriez être celle qui, en bonne connaisseuse de la Comté, puisque vous y avez vécu, pourrait entamer des négociations fructueuses autant pour la Comté que pour votre famille et par la même améliorer votre position personnelle au sein de la famille."
Roane réfléchit aux propos de l'homme du sud. Fron en profite pour prendre la parole :
- "Hé bien, la Comté est une terre qui devient hobbite et, de plus en plus, car de nombreux Hobbits rejoignent ce pays et ce sera, sans doute, dans quelques années une des régions les plus peuplées de l'Arthedain car suite à la Grande Peste, beaucoup de région étaient des régions perdues de nombreux habitants mais les Hobbits affluent de plusieurs endroits pour venir repeupler la Comté et ça devrait être un pays bientôt très peuplé et, peut-être, un allié intéressant."
- "Et toujours plus intéressant de se faire de nouveaux alliés plutôt que de se lancer dans de nouvelles guerres." évoque Tirash.
- "Intestines..." ajoute Fànaviryan.
- "J'entends votre position... C'est intéressant, en effet, ça peut me donner des arguments à transmettre à ma famille... En tout cas, j'en prends note..." indique Roane.
Elle va, alors, annoncer de passer au dessert qui va être servi. Fànaviryan va se faire plaisir avec des cerises servies. Après le repas, des musiciens vont venir égayer un peu cette fin de soirée.
Roane va poursuivre quelques conversations mais semble être moins impliquée dans la soirée voire de montrer des signes de fatigue et d'ennuis. Aussi, les compagnons vont, après la fin du répertoire des musiciens, quitter la demeure du Gouverneur pour rejoindre les rues de Fornost Erain.
Le 16 de Cerveth de l'An 1640 - 19:10 / 21:30 - Repas avec le Gouverneur - D - F - F - T - Cynemær Eket - Roane Cerfblanc - Lieu : Fornost Erain - Maison du Gouverneur
Les quatre compagnons arrivent dans une grande salle où un homme se tient debout, un certain âge, les cheveux gris et longs, portant un plastron doré, l'air noble et fier. Roane annonce :
- "Cynemær Eketya."
L'homme salue de la tête en gardant une certaine distance. Fánaviryan salue d'une belle révérence, élégante dans sa robe d'été. Fron lance :
- "Bonjour monsieur."
Roane propose aux quatre compagnons de s'asseoir autour d'une grande table qui est disposée au milieu de la pièce. Elle propose aux compagnons de venir s'asseoir et l'homme vient s'installer en bout de table. L'homme prend la parole :
- "Roane, ma fille, m'a parlé de vous et vu ce que vous avez fait pour elle, il me semblait important de vous remercier. Donc ce repas est en votre honneur."
- "Et c'est un grand honneur !" réagit Tirash.
- "Merci beaucoup, monsieur ! Enchanté de faire votre connaissance." répond Fron Sacquet.
- "Je suis le gouverneur de Fornost Erain. Roane m'a fait part des événements, de tout ce qui s'est passé et de la façon dont vous avez agi. Je tenais donc à vous remercier. Vous avez pris soin de ma fille et vous l'avez ramené jusqu'ici. Il me semble, je pense, normal que je puisse vous remercier pour vos actes même si au regard des affaires que cela engendre notre nom est entaché par les agissements de ce monsieur Cerfblanc !" indique Cynemær.
- "Allons, allons mon Seigneur. Votre fille était liée à une relation toxique mais ne pouvait, en rien, être considérée comme responsable de ses agissements." réagit Fánaviryan.
- "J'en suis bien conscient mais l'affaire va, sans doute, agiter le royaume." évoque Cynemær.
- "Il est, déjà, bien agité !" réagit Fron.
- "En effet !" confirme Cynemær.
- "Certes, loin d'ici..." ajoute Fron.
- "Je n'ai pas encore eu vent des décisions du Haut Conseil qui est toujours en cours, à l'heure où je vous parle, mais, tout ce que j'espère, c'est que ma fille ne sera point embêtée par cette histoire. J'espère que vous pouvez me confirmer cela." demande Cynemær.
- "À notre humble mesure, je ne vois pas en quoi elle pourrait être embêtée..." répond Tirash.
- "Je peux vous dire que la charge et responsabilité incombent à son mari qui devrait, peut-être, selon vos coutumes, devenir un ex-mari si possible afin qu'elle réacquière le nom de sa lignée." ajoute Fánaviryan.
- "En effet... Il me semble, tout à fait, pour moi, normal que vous puissiez être rémunéré ou, en tout cas, qu'on puisse que la famille Eketya puisse vous aider. Ma fille m'a parlé de vous, de votre compagnie de de mercenaires, si j'ai bien compris. En tant que compagnie, est-ce que dans les mois à venir, vous avez des projets ?" demande Cynemær.
- "Hé bien, oui, quelques-uns..." répond Daëgon.
- "Vous auriez du travail pour nous ?" demande Tirash.
- "Non, ce n'est pas en cela où je veux en venir puisque, comme je vous le disais, l'idée de pouvoir faire en sorte que la famille Eketya puisse vous vous offrir quelque-chose pour vous remercier de ce que vous avez pu faire et disons que notre famille est puissante et, en cela, je dirais, elle pourrait, sans doute, répondre à des besoins spécifiques. J'ai cru comprendre que, dans les prochains mois, vous auriez un voyage..." suggère Cynemær.
- "Oui ! Nous en avons, même, plusieurs de prévu. Il va falloir qu'on réussisse à faire tenir tout ça dans un laps de temps assez court, c'est vrai." répond Tirash.
- "Et, est-ce que par rapport à ce voyage, vous auriez des besoins spécifiques ?" demande Cynemær.
- "Effectivement ! Nous sommes en train de monter une sacrée expédition. Comme vous le savez, la Compagnie de l'Aurore Ecarlate a pour but de protéger marchandises et voyageurs. Donc c'est ce qui nous avait amené à extraire votre fille de cette région instable afin qu'elle puisse vous retrouver mais, vraiment, sans avoir conscience de s'aligner à votre maison. Pour nous, c'est une fibre qui nous touche. Ayant été à Metraith pour un simple transport, nous avons découvert que cette ville rencontrait de gros, gros problèmes d'assimilation de personnes venant du sud et, plus spécialement, des petites gens tels que Fron qui se retrouvaient coincés là-bas sans pouvoir rejoindre la Comté. Nous avions été engagés par le marchand qui a été assassiné par l'ex-mari de Madame pour envoyer de la nourriture plus dans le sud et nous avions prévu, au retour, de prendre en charge ces personnes afin de les ramener en territoire ami." explique Fánaviryan.
- "Quand vous dites : "plus dans le sud", ce serait Metraith ?" demande Cynemær.
- "Nous parlons, carrément, de..." indique Fánaviryan en se tournant vers ses compagnons qui ne semblent pas comprendre l'attitude de l'Elfe qui ajoute : "Où nous allions amener de la nourriture au-delà de Tharbad."
- "D'accord ! Dans le Gondor ?" demande Cynemær.
- "Un peu plus vers les montagnes, vers un peuple qui ne produit pas lui-même ses ressources alimentaires." précise Fánaviryan.
- "Ah ! D'accord..." réagit Cynemær.
- "Votre offre est très intéressante, c'est vrai ! Mais il se trouve que nous avons déjà mis en place pour un projet tel que celui-ci, vous imaginez bien, qu'on n'improvise pas que ce soit pour les recrutements des troupes nécessaires ainsi que les chevaux, les chariots et cetera. Les commandes sont passées, n'est-ce pas ?" indique Tirash.
- "Oui, je suis assez d'accord avec ce que tu dis et qu'il me reste, peut-être, deux amis à retrouver." évoque Daëgon.
- "Concernant cette affaire, effectivement, il semblerait que nous soyons, à peu près, organisés." explique Tirash.
- "Sachez que si, à un moment donné, vous avez besoin d'une compagnie, la famille Eketya possède des troupes d'élite et que je serais, en mesure, de pouvoir vous détacher un certain nombre d'hommes si vous en aviez un besoin." évoque Cynemær.
- "Très intéressant !" réagit Tirash.
- "C'est très aimable à vous !" réagit Daëgon.
- "C'est, je dirais, une réponse que notre noble famille peut, tout à fait, répondre. Nous avons une réputation d'être d'excellents fantassins." explique Cynemær.
- "Auriez-vous accès à des ressources ? Je pense à du blé. C'est, peut-être, là que le bât blesse concernant notre affaire. Il y a, au niveau, de notre approvisionnement, certains doutes qui devraient être levés d'ici quelques semaines mais si nous nous retrouvions dans le besoin, peut-être, que cela pourrait aussi être une manière intéressante pour nous de vous permettre d'honorer cette dette que vous nous reconnaissez." propose Tirash.
- "Hum... Du blé, dites-vous... Là, c'est moins mon domaine... Même la gestion pour la ville de Fornost est toujours quasiment à flux tendu... Je peux me renseigner mais sachez bien que je ne peux vous garantir une réponse positive là-dessus..." évoque Cynemær.
- "Mais nous gardons en tête votre proposition de vos forces spéciales sachant qu'actuellement, la route de Metraith est bloquée. Nous allons devoir changer d'itinéraire selon ce que nous allons redécouvrir en Comté prochainement. Les temps sont troubles." évoque Fánaviryan.
- "En effet, les temps sont troubles même non loin d'ici. Il faut toujours être prudent." évoque Cynemær.
- "Nous avons, effectivement, découvert une cache près d'Occum d'hommes d'Angmar et nous ne pensions pas le mal si présent." indique Fánaviryan.
- "En effet, il l'est ! Je dois dire que cela fait partie de mes priorités de pouvoir répondre à cela, d'être vigilant vis-à-vis des espions du royaume d'Angmar qui pourraient être présent en ville. En tout cas, en tant que gouverneur, cela est ma priorité." confie Cynemær.
- "À combien de fantassins faisiez-vous allusion, histoire que nous puissions réfléchir en ayant toutes les données ?" demande Tirash.
- "Je pense, aisément, pouvoir faire en sorte qu'une vingtaine d'hommes puissent répondre, éventuellement, à vos besoins si besoin, il y a, évidemment !" répond Cynemær.
- "Et pour une durée de combien de temps ?" demande Tirash.
- "Il est vrai que si la question se posait d'aller jusqu'à Khazad-Dûm..." évoque Cynemær.
- "C'est de l'ordre d'un mois sans les imprévus..." précise Tirash.
- "Je pense que pour un voyage tel que celui-ci, ce serait possible, évidemment, si vous en avez ce besoin..." indique Cynemær.
- "Comme l'exprimait Fánaviryan, les temps sont durs et il est difficile de savoir à quel danger nous serons confrontés." évoque Tirash.
- "En tout cas, sachez que vous connaissez, à présent, ma proposition et que si vous en exprimez le besoin, à ce moment-là, vous pouvez vous adresser, directement, auprès de moi." indique Cynemær.
- "Très bien !" réagit Daëgon.
- "Merci ! Nous avions pour projet de réfléchir un peu plus à notre organisation suite aux nouvelles que nous avons apprises récemment. Nous reviendrons, peut-être, vers vous." indique Tirash en se tournant vers ses compagnons.
- "Oui, effectivement, votre proposition est très honorable et comme vous pouvez constater, nous sommes une compagnie hétéroclite qui nous assure une forme de neutralité à travers les contrées. Et c'est pour ça que nous avions déjà prévu à l'origine, d'avoir des hommes aussi bien de Bree, que de Metraith et de Fornost Erain. Je pense que même une présence de vos oriflammes ne feraient que conforter et, peut-être, améliorer le futur commerce avec Khazad-Dûm." explique Fánaviryan.
- "En effet, je ne vous cache pas qu'avec un voyage tel que celui-ci, madame Fánaviryan, j'ai l'impression que vous lisez dans mes pensées..." indique Cynemær.
- "Je ne suis pas née d'hier !!" répond Fánaviryan.
- "En effet, il est clair que si vous estimez avoir un besoin en hommes, je réfléchirais, dans ces cas-là, à ce qu'il y ait aussi un représentant de notre famille pour que des négociations puissent se faire directement auprès de Khazad-Dûm." indique Cynemær.
- "Et nous en prendrions extrêmement soin à ce moment-là !" indique Fánaviryan.
- "J'entends bien que rien n'est acté ! En tout cas, vous avez là ma proposition. Je ne sais pas si vous avez déjà une date de départ de prévu ?" demande Cynemær.
- "Ça aurait été un point que j'allais vous évoquer à savoir en combien de temps vous pouviez mobiliser vos hommes car nous pensions essayer de repartir, on va dire dans les plus brefs délais en ayant réponse du Haut Conseil par rapport à.…" indique Fánaviryan.
- "Si ce n'est, Fánaviryan, que nous n'aurions pas besoin de ces hommes dès aujourd'hui. Ils pourraient nous rejoindre à Bree au moment du départ." suggère Tirash.
- "Ah oui, tout à fait ! Très bien." confirme Fánaviryan.
- "Ne risquez-vous pas d'avoir besoin de ces hommes en ces temps troublés ? Avec les problèmes dans la Comté..." demande Tirash.
- "Disons que les problèmes dans la Comté ne concernent pas directement notre famille." indique Cynemær.
- "Vous ne vous sentez pas plus impliqués que ça dans cette affaire ?" demande Tirash.
- "Non ! Après ma position est particulière. Je suis gouverneur de la ville de Fornost Erain donc je suis un représentant du roi dans cette ville. En cela, je me mets au service du roi et ma famille vient en second. Mais il est clair que, pour ma famille, ils regardent, quand même, d'un œil particulier de savoir ce qu'il en est pour la Comté..." indique Cynemær.
Fánaviryan est attentive aux réactions du Gouverneur et constate qu'il semble avoir un certain détachement vis-à-vis des enjeux concernant la famille Tarma et concernant la Comté.
Les compagnons vont alors pouvoir profiter du repas offert par Cynemær, du vin blanc des coteaux du lac Vespéral, cultivé par la famille Eketya, des mets raffinés et en abondance.
Après l'entrée, Tirash demande :
- "Votre famille n'est représentée au conseil ? Ou, en tant que gouverneur de la ville, vous n'êtes pas concerné par ce qui se dit ? C'est par simple curiosité bien sûr..."
- "Hum... Je comprends. Vous n'êtes, sans doute, pas au fait de toutes ces notions politique qui peuvent y avoir en ville. En effet, je me suis, quelque peu, détaché de ma famille. En tant que gouverneur, je ne peux rester loyal à ma famille et, en même temps, être le représentant du roi dans cette ville." répond Cynemær.
- "Oui ! Donc votre famille est représentée mais pas par vous, c'est bien cela ?" évoque Tirash.
- "Tout à fait ! En règle générale, mon cousin, l'Artatan, essaye d'être présent." confirme Cynemær.
- "Je vous demandais ça parce que nous étions au bain cet après-midi et nous avons entendu des conversations qui parlaient du soutien que la famille Eketya apporterait, actuellement, aux Tarma dans les négociations du conseil." évoque Tirash.
- "Je veux bien le concevoir..." indique Cynemær avec un léger sourire aux lèvres.
- "Il se dit tellement de choses aux bains..." évoque Tirash.
- "Oui, en même temps, ces deux familles ne sont pas les plus loyalistes des grandes familles. Donc, évidemment, leurs enjeux ne sont pas les mêmes que les autres grandes familles." indique Cynemær.
- "Vous parlez de loyauté au roi ?" demande Tirash.
- "Tout à fait ! En effet, il est bien connu que ma famille et la famille Tarma se considèrent légitimes pour être au pouvoir." annonce Cynemær.
- "D'accord !" confirme Tirash.
- "Oh ! C'est clair ça !!" réagit Fánaviryan.
- "Evidemment ce qui veut dire que lorsque certaines décisions doivent être prises, en fonction des orientations des grandes familles, hé bien, des alliances peuvent se former même si ma famille peut s'opposer, régulièrement, à la famille Tarma lorsque les enjeux imposent de se distancer du roi, il est légitime pour nos familles de s'unir mais sachez bien que, là-dessus, je ne prends pas position puisque ma fonction, aujourd'hui, m'impose d'autres choix." évoque Cynemær.
Tirash observe les réactions du gouverneur et semble sincère dans ses propos ce qui n'est pas le cas de Daëgon qui n'arrive pas à mesurer la sincérité des propos du gouverneur. Tirash estime que sa loyauté va réellement vis-à-vis du roi.
Cynemær va, par la suite, poser des questions, avant l'arrivée du dessert, sur les compagnons, sur leur origine et leur histoire. Il semble plus détaché et moins impliqué dans les discussions, évoquant cette discussion par pure courtoisie. Puis, lorsque le dessert arrive, il va se lever et annoncer :
- "Vous m'excuserez, je dois retourner travailler, certaines tâches imposent que je sois présent. En tout cas, je vous remercie d'être venu, d'avoir rendu service à ma famille, à ma fille et j'attends votre réponse."
- "Merci, beaucoup pour cette proposition !" remercie Tirash.
- "Gouverneur, nous comprenons vos obligations régaliennes et je voulais vous demander, juste à titre personnel, si vous pouviez m'autoriser à descendre dans un vos camps d'entraînement si j'ai quelques temps avant mon départ pour, pas tester vos unités dont je ne doute pas qu'elles sont excellentes, mais me perfectionner un petit peu sur l'usage du bouclier que je commence à peine à maîtriser." demande Fánaviryan.
- "Oui, je vais faire sorte que vous puissiez avoir une autorisation..." répond Cynemær avec une réaction de surprise à cette demande.
- "En vous remerciant." réagit Fánaviryan.
Le Gouverneur se tourne aussi vers Daëgon puis Fron, les salue. Fron répond :
- "Merci de votre accueil."
- "Tout à fait !" réagit Daëgon.
Puis Cynemær quitte la pièce.
Le 20/03/2024
Le 16 de Cerveth de l'An 1640 - 18:30 / 19:10 - Invitation chez le Gouverneur - D - F - F - T - Garde Fornost Erain - Roane Cerfblanc - Lieu : Fornost Erain - Maison du Gouverneur
Avant de quitter l'auberge, Fánaviryan indique à ses compagnons :
- "Excusez-moi, messieurs. J'ai besoin d'un petit quart d'heure et je redescends, je suis à vous !"
Fánaviryan remonte dans sa chambre et va enfiler sa robe, mettre ses chaussures. Lorsqu'elle redescend, l'Elfe est fort élégante avec sa belle coiffure, son maquillage, son allure avec la robe estivale élaborée. La guerrière a laissé les armes dans sa chambre et porte le charme en elle.
Les quatre compagnons, tous propres et bien habillés, sortent dans les rues de Fornost Erain et se rendent dans le quartier des grandes maisons. En arrivant à l'adresse indiquée, ils arrivent devant la maison du Gouverneur. Des gardes surveillent l'entrée de la demeure, arrêtent l'avancée des compagnons en leur indiquant qu'il est trop tard pour pouvoir entrer chez le Gouverneur. Daëgon tend la lettre qu'ils ont reçu avec le sceau de la famille Eketya. Les gardes sont surpris par la possession de cette lettre et vont accompagner les quatre compagnons dans le bâtiment qui comprend deux parties. La première semble être ouverte au public et une zone administrative, des bureaux pour la gouvernance de la ville de Fornost Erain. Les gardes amènent les compagnons à la seconde partie qui est le quartier privé du Gouverneur, sa résidence officielle.
À l'entrée de la résidence privée du gouverneur, une femme attend et vient à la rencontre des quatre compagnons. Elle porte une tenue sobre et élégante, plus raffinée et moderne que celles qu'elle a pu porter jusqu'à maintenant.
Roane a ce regard, toujours, mystérieux qu'elle porte aux quatre compagnons. Elle s'approche et dit :
- "J'espérais bien vous voir ce soir. Je vous en prie, entrez, mon père vous attend."
- "C'est à vous que nous devons cette invitation ?" demande Daëgon.
- "Bonsoir madame Roane !" lance Fron.
- "Bonsoir gente dame Roane !" lance Fánaviryan.
- "Tout à fait ! J'ai souhaité que nous puissions conclure tous les événements qui se sont déroulés en Comté. Je vous en prie, entrez !" répond Roane.
Roane accompagne les quatre compagnons dans les quartiers privés du gouverneur.
Le 16 de Cerveth de l'An 1640 - 16:30 / 17:25 - Passage aux Bains publics - F - T - Lieu : Fornost Erain - Bains Publics
Tirash et Fron vont se rendre dans les bains publics de la Haute Ville de Fornost Erain en payant six sous de cuivre chacun.
Après avoir profité de ce lieu pour se nettoyer et être bien propre, ils vont prêter une oreille attentive aux discussions des locaux.
Ils vont entendre des rumeurs sur le Haut conseil en cours. Ce Haut Conseil serait lié aux conflits avec les Tarma. Neldoriel Tarmëaron est la cousine de l'Artatan Tarma. Elle siège au Haut Conseil en tant que représentante de la famille Tarma. Elle est une excellente oratrice, un esprit très aiguisé avec une très bonne connaissance des lois du pays. Elle semble très impliquée dans les débats du Haut Conseil.
D'autres rumeurs évoquent l'implication d'un magistrat de l'Arthedain dans des affaires louches. Le nom du Magistrat n'est pas connu ainsi que les affaires dans lesquels il est impliqué. Les habitués des bains publics évoquent aussi un Hobbit qui aurait été reçu sans qu'ils en sachent plus.
Le 16 de Cerveth de l'An 1640 - 13:10 / 16:30 - Après-midi à Fornost Erain - D - F - F - T - Elina - Lyndys - Lieu : Fornost Erain - Rues
Les compagnons évoquent leurs projets pour l'après-midi. Tirash indique :
- "Il nous faudrait une tenue classe, ça serait pas mal !"
- "Ah moi, je l'ai déjà ! Je peux te conseiller un super couturier ! J'ai trouvé une robe à tomber !! Tu vas voir ce soir..." indique Fánaviryan.
- "C'est fait dans la journée ?" demande Tirash.
- "Bah, il faut voir s'ils ont un peu de stock à disposition... ils peuvent te trouver quelque-chose..." suggère Fánaviryan.
- "Je ne souhaite pas le lustre de Fana... Mais juste une tenue où je n'aurais pas l'air d'un pouilleux pour la soirée." évoque Tirash puis ajoute : "Sinon, nous allons mettre notre tenue de Metraith..."
- "Je vais passer l'après-midi dans ma famille, on se retrouve à l'auberge de la Reine avant dix-neuf heures." indique Daëgon.
- "J'irais bien aux bains les plus huppés, histoire de se laver, d'être là et d'écouter ce qui se dit... Et, en même temps, se faire du bien et se reposer... D'être frais et dispo pour le soir !" indique Tirash.
- "Oh ! J'aime bien ces paroles..." lance Fánaviryan.
- "Je vais venir avec toi." indique Fron.
- "Moi, je vais me le faire en individuelle..." signale Fánaviryan.
Daëgon va aller faire un tour dans sa famille pour une partie de l'après-midi. Après avoir discuté avec sa sœur, son frère et sa mère, Daëgon va pouvoir prendre un bain pour être bien propre avant le repas du soir.
Fánaviryan va se rendre chez une coiffeuse pour avoir les cheveux bien peignés avec une coiffure élaborée. Avant cela, elle va bénéficier d'un bain personnel. La soigneuse va prendre le temps de s'occuper de l'Elfe, de ses pieds, de ses mains, de ses cheveux et de son visage. Elle va, ainsi, rester plus de deux heures avec cette femme.
Fron et Tirash regagnent, dans un premier temps, l'auberge de la Reine pour se reposer. Après une heure de repos, l'aubergiste vient les voir en leur indiquant qu'un jeune homme souhaite les voir. Les deux compagnons descendent et vont rencontrer un jeune de douze, treize ans qui leur dit :
- "On m'a dit de venir vous voir pour vous dire que vous êtes invité pour vous remercier."
- "Pardon ?" demande Tirash.
- "C'est ce qu'on m'a dit de vous transmettre." indique le jeune homme.
- "Mais invités où ? Et par qui ? De la part de qui ?" demande Tirash.
- "Vous êtes bien la Compagnie de l'Aurore Ecarlate ?" demande le jeune homme.
- "Oui !" répond Tirash.
- "C'est pour aller chez les Eketya ?" demande Fron.
- "Je ne sais pas... On m'a juste dit de venir voir la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et de leur dire que si vous êtes invités, c'est pour vous remercier." précise le jeune homme.
- "Oui parce qu'on n'a pas confirmé qu'on y allait, en fait..." indique Fron.
- "Qui est-ce qui vous a dit ça ?" demande Tirash.
- "Je ne peux pas vous le dire... "
Tirash lui donne une pièce pour le remercier, le jeune homme remercie l'homme du sud et quitte l'auberge. Les deux compagnons se décident, alors, à quitter l'auberge et aller se laver aux bains publics.
Le 16 de Cerveth de l'An 1640 - 11:15 / 13:05 - Rencontre avec Oërlis - D - F - F - T - Chamur - Oërlis - Lieu : Fornost Erain - Auberge du Pont
En arrivant sur place, ils constatent que l'établissement est situé à l'écart de la ville, un endroit reculé et calme. Daëgon s'interroge sur le nom de cette auberge alors qu'elle est située loin de la rivière.
En entrant dans l'établissement, un couple est présent autour d'une table et un autre client, assis seul, de l'autre côté de la pièce dans un endroit isolé. Le client isolé porte une capuche sur la tête empêchant de voir son visage. L'homme a une eau chaude devant lui et fait un petit geste de la main lorsque les compagnons sont dans la pièce.
Fánaviryan va commander auprès de l'aubergiste deux pichets de bière et cinq chopes. L'Elfe dépose une pièce d'argent sur le comptoir et va rejoindre ses trois compagnons qui sont allés voir Oërlis.
Le dunéen attend que les quatre compagnons soient assis pour s'exprimer. Il a un léger sourire en débutant sa phrase :
- "Astatur aurait besoin de vous parler."
- "Quand ça ?" demande Daëgon.
- "Avant votre départ... Vous partez quand ?" demande Oërlis.
- "On ne sait même pas si le Haut Conseil s'est terminé hier soir..." évoque Fánaviryan.
- "Astatur va, sans doute, nous en parler. On aura, certainement, des infos auprès de lui." évoque Tirash.
- "Certainement..." confirme Daëgon.
- "Oui ! Il souhaitait un peu savoir de votre côté, comment les choses évoluaient et si vous aviez pris une décision par rapport à votre date de départ." indique Oërlis.
- "On n'a pas pris le temps d'en parler. On a été bien occupé mais je ne sais pas, peut-être, après-demain... Qu'en pensez-vous ?" suggère Tirash.
- "Ouais ! Au plus tard..." confirme Fánaviryan.
- "Oui, ça me semble bien ! On a fait, à peu près, le tour de ce qu'on voulait faire ici." confirme Daëgon.
- "Après, ça dépend plus de Valgran et des décisions qui sont prises en hauts lieux. Nous serons avisés, peut-être, ce soir à dix-neuf heures. Nous sommes conviés chez le Gouverneur." évoque Fánaviryan discrètement.
Les quatre compagnons regardent autour d'eux pour évaluer la discrétion des lieux. Oërlis leur dit :
- "C'est bon ici, c'est tranquille... De tous les lieux publics de la ville, c'est ici qu'on est le plus tranquille pour discuter."
- "Tu as une idée de quand est-ce qu'Astatur souhaiterait nous rencontrer ?" demande Tirash.
- "Il souhaitait le faire avant que vous partiez. Donc si vous quittez Fornost Erain le dix-sept, Astatur voudrait vous rencontrer demain." indique Oërlis.
- "Le conseil n'est pas terminé, c'est ça ?" demande Fron.
- "Non, le Haut Conseil n'est pas terminé." indique Oërlis.
- "De toute façon, on ne va pas partir avant qu'il soit terminé." suggère Fron.
- "Il ne va, peut-être, pas durer cent sept ans, non plus !!" réagit Daëgon.
- "Non ! Mais je pense qu'il faudra attendre d'être sûr des décisions prises." indique Fron.
- "Ah bah, oui ! ça, on est d'accord !" confirme Daëgon.
- "Vu qu'en plus, on va aller en Comté. Ce serait, quand même, dommage..." indique Tirash.
- "De ne pas donner des nouvelles..." indique Fron.
- "C'est ça !" confirme Tirash.
- "Disons qu'Astatur m'a fait un retour par rapport à cela. Hier soir, ils ont demandé à convoquer le magistrat Cerfblanc." annonce Oërlis.
- "Oh !! Il va passer un sale quart d'heure !!" réagit Fánaviryan.
- "Et que Neldoriel Tarmëaron est assez vive dans son discours et sa rhétorique. Elle utilise le protocole pour faire durer le Haut Conseil le plus longtemps qu'elle peut. Et, en cela, elle est suivie aussi par la famille Eketya." évoque Oërlis.
- "Elle joue la montre ? Pourquoi elle fait ça ??" demande Daëgon.
- "Pour permettre que les armées Tarma puissent descendre sur Hobbitebourg..." évoque Fánaviryan.
- "Ça, je ne sais pas... Mais, en tout cas, il y a un messager qui est parti, rapidement, peu de temps après le début du Conseil, vers l'ouest. Autant dire que l'Artatan Tarma va être prochainement informé de ce qui se passe et donc j'imagine que Neldoriel agit de tout son pouvoir pour faire en sorte que le Haut Conseil dure le plus longtemps possible..." évoque Oërlis.
- "Hum, hum..." réagit Daëgon puis évoque : "Du coup, est-ce qu'on attend, vraiment, la fin du conseil avant de bouger ?"
- "On verra ce qu'en dit Astatur demain... Et en fonction des informations obtenues ce soir, éventuellement..." évoque Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon et Fánaviryan.
- "Parce que sachez que si vous allez voir le gouverneur, il fait partie de la famille Eketya qui, en ce moment, bloque toute la procédure concernant la Comté." évoque Oërlis.
- "Et pourquoi nous ont-ils invité, alors, dans ces cas-là ??" demande Daëgon.
- "Alors ça, je ne sais pas... Je n'ai pas suffisamment d'informations. Je peux demander à Astatur des informations là-dessus." indique Oërlis.
- "Oui... Ça pourrait nous être utile. Si on se rend dans un nid de vipères, il vaut mieux le savoir..." évoque Oërlis.
- "Vous avez rendez-vous à quelle heure ?" demande Oërlis.
- "Dix-neuf heures." indique Daëgon.
- "D'accord... Je vais me renseigner..." indique Oërlis.
- "À dix-neuf heures à proximité du Palais. Si on pouvait se retrouver plus haut dans la ville." suggère Fánaviryan.
- "Ou un peu plutôt, ici, si on est tranquille ici..." suggère Tirash.
- "Chez nous à l'auberge de la Reine ?" propose Fánaviryan.
- "Non ! Je n'irai pas au l'Auberge de la Reine." annonce Oërlis.
- "Ah non... D'accord..." réagit Fánaviryan.
- "Mais, par contre, je peux demander aux..." évoque Oërlis.
- "À votre Hrefn local..." indique Fánaviryan.
- "Par ici, Astatur en a plusieurs, des jeunes garçons..." évoque Oërlis puis ajoute : "En tout cas, j'essaie de vous donner des informations avant que vous alliez rencontrer le Gouverneur en essayant de passer à votre auberge. Je laisserai des messages là-bas."
- "Très bien !" confirme Daëgon.
- "Et par ailleurs, je vois avec Astatur pour que vous ayez une rencontre demain." confirme Oërlis.
- "Bien !" confirme Tirash.
- "Est-ce qu'il y avait autre chose ?" demande Oërlis.
- "Je ne vois pas là, comme ça..." indique Daëgon.
- "Non..." indique Fánaviryan.
- "Une petite bière ?" propose Fánaviryan.
- "Ouais ! Je ne suis pas contre !" répond Oërlis.
Fánaviryan va servir tous ses compagnons même Tirash va, à peine, boire sa chope au grand désarroi de l'Elfe. Oërlis va commander cinq repas, repas offerts par Astatur.
L'ambiance va alors se détendre, les habitués arrivent pour manger. Fron va commenter les plats apportés et Fánaviryan va évoquer les histoires de la Compagnie.
Avant de partir, Fánaviryan demande à Oërlis :
- "Oërlis, sais-tu où s'adresser pour que Fron devienne un homme ?"
- "Un lieu qui accepte les petites gens, tu veux dire ?" reformule Daëgon.
- "Tu vas voir si je ne suis pas un homme !!" réagit Fron.
- "Qu'est-ce que tu veux dire par là ?" demande Oërlis.
- "Ce que je dis... Qu'il ait ses poils qui puissent pousser plus drus..." précise Fánaviryan.
- "Je vais voir directement avec Fron, si tu permets..." répond Oërlis.
Le 16 de Cerveth de l'An 1640 - 10:30 / 11:15 - Discussion avec Dyfed - D - F - F - T - Dyfed - Lieu : Fornost Erain - Auberge de l'Hospitalité
Après le réveil, les compagnons prennent le petit-déjeuner à l'auberge de la Reine et en mangeant, Tirash dit à ses compagnons :
- "On pourrait aller voir à l'auberge de l'hospitalité si les miliciens ont retrouvé les deux marchands."
- "Oui ! Bien ! A ce moment-là, on t'accompagnera." propose Fánaviryan.
- "Et puis, on va prendre une petite bière pour faire passer celle de la veille !!" suggère Tirash sur le ton de l'humour.
- "Ouais !!" confirme Fánaviryan.
- "Parfait pour le mal de crâne !!" confirme Daëgon.
- "J'espère que je ne vais pas tacher mon manteau quand même dans l'affaire..." réagit Fánaviryan.
- "Tu as fait des emplettes ?" questionne Daëgon.
- "Tu vas voir ce soir, je vais vous en mettre plein les yeux !!" annonce Fánaviryan.
- "D'accord..." réagit Daëgon.
Les quatre compagnons descendent la rue principale de Fornost Erain pour rejoindre la basse ville.
Sur le chemin, Fánaviryan demande à ses compagnons :
- "Est-ce qu'on pourrait filer une petite pièce à nos compagnons miliciens, histoire qu'ils puissent se faire plaisir en ville ?"
- "Non, on ne l'avait pas fait, il me semble..." répond Tirash.
- "Est-ce que Tirash, Daëgon et moi-même, nous serions favorables à donner, chacun, quatre pièces d'or pour que nos mercenaires, qui sont six, en aie deux chacun puis je me débrouille avec après..." suggère Fánaviryan.
- "Un écu par mercenaire, ça me semble bien !" propose Tirash.
- "Une sorte de prime en complément de leur solde pour amener les Hobbits en Comté." indique Fánaviryan.
- "Avec notre nouvelle rémunération des Yeux et des Oreilles, nous allons pouvoir les rémunérer sur le long terme, par la suite..." évoque Tirash.
- "Oui, tout à fait ! On peut leur filer une prime de deux écus, Tirash, parce qu'il y a le retour et puis leur dire de pouvoir se rééquiper un peu." suggère Fánaviryan.
- "Avec deux écus d'or, je ne suis pas sûr qu'ils vont, beaucoup, s'équiper..." évoque Tirash.
- "Oui, c'est ça..." confirme Fánaviryan.
- "C'est plus pour profiter un peu..." évoque Fron.
- "Oui ! Voilà et renforcer les liens qu'ils peuvent avoir avec nous et l'intérêt qu'ils ont de nous servir correctement." confirme Tirash puis demande : "Est-ce que l'on donne tout à ceux qui sont là ?"
- "Il vaut mieux donner directement à chacun, au fur à mesure." suggère Fron.
Ils se dirigent vers l'entrée de la ville pour y trouver l'auberge de l'hospitalité, située à proximité.
L'établissement est particulier dans sa gestion. Il est, en effet, géré par les autorités locales ce qui permet à tous ceux qui n'ont pas de toit, de pouvoir dormir et avoir une soupe. Ceux qui ont quelques pièces, peuvent y réserver une chambre.
La pièce principale est grande et accueille tous ceux qui n'ont pas les moyens d'être hébergé ailleurs. Devant l'établissement, de nombreux camelots sont installés et proposent des objets divers et variés à l'achat.
L'établissement est vivant, avec des voyageurs, les locaux sans logement et des locaux venant se rencontrer ici. De nombreux habitants semblent avoir l'habitude de se retrouver dans cette auberge. Plusieurs gardes sont présents sur place pour gérer les éventuelles bagarres ou conflits qui peuvent s'y dérouler.
Lorsque qu'ils entrent dans l'établissement, Fánaviryan est acclamée par ses quatre compagnons hobbits qui sont assis autour d'une table. Elle va passer les voir pendant que ses trois compagnons vont discuter avec Dyfed. Tirash prend la parole :
- "Alors Dyfed, comment allez-vous ?"
- "Très bien ! Merci !!" répond Dyfed.
- "Où sont les autres miliciens ?" demande Daëgon.
- "Ils sont partis en ville comme l'avait suggéré Tirash." répond Dyfed.
- "Est-ce que vous avez pu voir les deux marchands ?" demande Tirash.
- "Oui, c'est bon. On les a revus. Ils étaient, tout à fait, contents qu'on s'intéresse à eux et ont décliné la proposition." explique Dyfed.
- "La proposition des cinq pièces ?" demande Tirash.
- "Oui !" confirme Dyfed et ajoute : "Ils étaient prêts à retravailler avec nous s'il y avait besoin..."
- "Oh ! C'est bien ! C'est bien que tu aies fait ce geste commercial..." réagit Fánaviryan.
- "Bah moi, je vous restitue ce qu'ils m'ont dit, c'est tout..." explique Dyfed.
- "Dyfed, pour te remercier pour les services que tu peux rendre à la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, nous te remettons la somme de deux écus d'or. Nous allons donner la même somme à chacun de tes compagnons pour les remercier. On leur donnera cette somme lorsqu'on les reverra." indique Tirash.
- "Merci ! Merci ! C'est très généreux de votre part." réagit Dyfed.
- "Dyfed, est-ce que tu pourrais demander aux autres, aussi, d'écouter, un peu, les rumeurs sur le Conseil qui a eu lieu hier soir ? Ce qui traîne en ville là, dans les tavernes ? Sur ce qui se dit ?" demande Tirash.
- "Bien sûr. On peut se renseigner. Je vais passer le mot auprès de mes camarades.
- "Par contre, discrètement... On écoute seulement, on ne va pas poser trop de questions, tu vois..." évoque Tirash.
- "Ouais... Roldan, de temps en temps, il nous demandait de faire ça ! On sait faire... T'inquiète, c'est des choses que Roldan nous a un peu enseigné, avoir une oreille un peu plus sélective sur les bruits qui pouvaient se répandre sur Metraith." évoque Dyfed.
- "C'est parfait !" confirme Tirash.
- "Hé bien, on vous redit. Si on avait besoin de quoi que ce soit, où est-ce qu'on peut vous voir ?" demande Dyfed.
- "À l'Auberge de la Reine..." répond Fánaviryan.
- "D'accord !" confirme Dyfed.
- "Oui ! Vous laissez un message si on n'est pas là." évoque Daëgon.
- "À l'aubergiste, il est de confiance." indique Fánaviryan.
- "D'accord, c'est noté !" confirme Dyfed.
Les quatre compagnons vont quitter l'auberge de l'Hospitalité et vont se diriger un peu loin à l'auberge du Pont.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 23:15 / 00:00 - La nuit à l'auberge - D - F - F - T - Lieu : Fornost Erain - Auberge de la Reine
Sur le chemin vers l'auberge de la Reine, Fánaviryan anime les rues en chantant les quelques chansons de son répertoire avec une nouvelle chanson sur Fron :
- "C'était un jeune garçon avec du poil au menton et il s'appelait Fron !"
En arrivant sur place, l'aubergiste interpelle les quatre compagnons en leur disant :
- " Un jeune homme est passé cet après-midi vous invitant demain midi à aller boire une bière à l'auberge du pont."
Daëgon signale à ses compagnons : "Je pense qu'Oërlis souhaite nous voir..."
- "Oui, en effet !" répond Fánaviryan.
L'aubergiste tend également un parchemin que Daëgon prend. Il constate sur le parchemin le cachet de la famille Eketya représentant une épée, le déroule et va le lire à ses compagnons :
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate est invitée, demain soir, à un repas à dix-neuf heures à la maison du gouverneur de Fornost Erain."
- "Oui !" réagit Fánaviryan.
- " Ça me semble plutôt bien comme programme !" évoque Daëgon.
- "Ouais !" répond Fánaviryan.
- "On a, à peu près, notre journée de demain de faite." indique Daëgon.
- "En sachant qu'on ne va pas se lever très tôt à priori..." suggère Tirash.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 19:50 / 23:15 - Soirée avec les Libres Penseurs - D - F - F - T - Camilin - Drògil - Fumilor - Lieu : Fornost Erain - Taverne le Bon Grain
Drògil accompagné des quatre compagnons vont quitter la venelle de la Fontaine et vont commencer la tournée des tavernes de la ville, plus particulièrement dans la basse ville.
Drògil est un bon vivant et va animer les établissements qui sont relativement calmes. Drògil va faire part de sa déception. En effet, ses camarades habituels de soirées sont, pour la plupart, absents. Il évoque un groupe qui se fait appeler : "Les Libres Penseurs de l'Arthedain". Ces penseurs n'ont pas intégré les courants officiels du royaume et ne discutent pas dans les salons feutrés des maisons nobles mais plutôt dans les auberges et tavernes de la ville.
Ils vont rencontrer, vers vingt-deux heures, Camilin, un jeune homme qui a intégré les libres penseurs. Il a débuté l'école des Prophètes mais n'arrivait pas à rentrer dans le moule, exprimait des opinions qui ne rentraient pas dans le cadre de la formation. Il s'est fait exclure de la formation et, par la même, de sa famille. L'homme est cultivé sur de nombreux domaines, a des idées et une énergie qui semble, toutefois, sombrer dans les chopes de bière.
Les compagnons vont, également, rencontrer un autre compagnon de Drògil, Fumilor, un politologue, venant d'une noble famille, possédant des richesses dont une maison dans les Hauts Quartiers de Fornost Erain ainsi qu'une bibliothèque. Tout laisse à penser dans son attitude et ses vêtements qu'il appartient aux grandes familles de l'Arthedain. L'homme a développé de nombreuses théories sur les systèmes politiques en particulier dans l'Arthedain et le Gondor. Il a été amené à visiter le Gondor à plusieurs reprises. Fumilor va évoquer les livres qu'il a écrit sur les systèmes politiques existants et ceux qu'il faudrait mettre en place avec des concepts, parfois, farfelus. Ses idées l'excluent des groupes dominants de l'Arthedain.
Les compagnons vont donc se rendre compte que Drògil est dans un groupe d'intellectuels en marge du système intellectuel de l'Arthedain. L'oncle de Daëgon est, d'ailleurs, déçu de l'absence de certains compagnons dont Norodír, le fondateur des Libres Penseurs et Tafín, un fervent admirateur de la culture elfique.
Ils vont apprendre que d'autres écoles de pensées existent en dehors du courant officiel en particulier le courant négativiste qui vient alimenter d'autres débats en ville.
Fron va passer du temps à discuter avec Fumilor qui va lui évoquer les trois livres qu'il a pu écrire, l'un sur la politique de l'Arthedain avec l'évocation de l'histoire de l'Arthedain, de l'Arnor et de Númenor, un autre livre sur la politique du Gondor, de ses relations avec l'Arthedain et il envisage de faire un livre sur la politique dans le pays de Dun. Fron regarde attentivement l'homme pendant un certain temps qui est passionné par la politique et n'hésite pas à dénoncer les pouvoirs en place au risque d'être, aujourd'hui, exclu des grandes familles. Il est critique sur le système actuellement en place, dénonçant le Roi, le Haut Conseil. Fron le voit comme un homme intègre avec des convictions fortes.
Fron va finir par évoquer le contexte de la Comté, les causes du conflit et cette région pourrait devenir totalement indépendante de l'Arthedain. Fron précise que la décision n'est pas définitive mais en voie. Fumilor réagit avec enthousiasme aux propos de Fron et au projet en cours en Comté. Il se dit prêt à venir rencontrer les dirigeants de la Comté pour en échanger et développer des projets autour de l'indépendance du pays, d'avoir un regard extérieur. Il se met à disposition pour organiser une base d'organisation politique saine et solide pour la nouvelle Comté.
Pendant quasiment deux heures, la discussion va se développer autour de ce projet. Fumilor est très enthousiaste et développe de nombreuses théories et propositions pour avoir un pays moderne et développé, plusieurs choix dans le régime politique à mettre en place. Fumilor va payer l'ensemble des tournées de pintes de bières qui vont être prises lors de la soirée.
Avant de quitter la taverne, Fron va indiquer à Fumilor de rester discret pour le moment sur les sujets évoqués pendant la soirée tant que ce n'est pas officiellement décidé.
Lors de la soirée, les compagnons entendent les clients des tavernes discuter de la réunion exceptionnelle du Haut Conseil sans en connaitre les détails et le but de cette réunion. Les hypothèses sont très nombreuses et, souvent, très éloignées de la réalité.
Fánaviryan va passer une partie de la soirée à discuter avec Camilin. L'Elfe va se renseigner sur l'école des prophètes, sur les enseignements qu'il a pu suivre. L'homme évoque que les premières années se sont bien déroulées avec l'apprentissage des sciences humaines : l'histoire, la géographie, la sociologie et de la philosophie. Lorsqu'il a fallu mettre en pratique ses connaissances avec un régime disciplinaire de plus en plus strict, Camilin a estimé que l'enseignement prodigué allait à l'encontre de ses principes philosophiques. Il a pu pointer du doigt des règles que les anciens n'ont pas voulu entendre.
Fánaviryan réagit et évoque son propre vécu, son enfance et y retrouve des similitudes. Elle explique qu'elle n'en pouvait plus de rester sur les mêmes principes conservateurs, qu'elle souhaitait changer les manières de faire. Lorsque l'Elfe a expliqué son parcours et ses principes, les trois hommes, Drògil, Camilin et Fumilor réagissent et lui disent :
- "Vous êtes une libre penseuse. Il faut que vous intégriez notre confrérie des libres penseurs de Fornost Erain ! Vous rentrez complètement dans notre philosophie !"
- "Effectivement, je suis complètement séduite par vos manières de repenser les choses mais que j'ai, malheureusement, un gros manque de connaissance sur leur propre histoire et l'histoire de Númenor donc ça fait de moi plus quelqu'un d'action et moins de réflexion mais je suis ouverte à ces échanges !" réagit Fánaviryan.
Pendant ce temps, Daëgon et Tirash écoutent les conversations en buvant les pintes de bières offertes par Fumilor.
Les compagnons quittent les libres penseurs, euphoriques, éméchés et avec une bonne humeur. La soirée a été joyeuse et a permis d'oublier tous les tracas du quotidien. Daëgon remercie le tonton Drògil et lui fait un gros câlin avant de partir. Drògil est bien content d'avoir pu revoir Daëgon et de lui avoir présenté ses compagnons et qu'ils peuvent le solliciter ou ses amis des libres penseurs. Daëgon indique que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate se tient à leur disposition, qu'ils vivent sur Bree. Si un message est à déposer, il faut l'envoyer chez eux à Bree même s'ils sont régulièrement absents. Tirash précise :
- "C'est assez central..."
- "On n'y est pas souvent mais on est sûr d'y être de temps en temps..." évoque Fron.
- "Il ne faudra pas hésiter à parler de mes propositions au Moot de la Comté." suggère Fumilor en quittant la taverne.
Le 28/02/2024
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 19:05 / 19:50 - Les Cartes du Cardolan - D - F - F - T - Drògil - Yeness - Lieu : Fornost Erain - Venelle de la Fontaine
Lorsque les deux hommes ont quitté la maison, Daëgon indique à ses compagnons :
- "Je passerais bien voir Drògil pour voir s'il a eu les cartes ou pas..."
- "Oh ! Tu nous le présentes ?" demande Fánaviryan.
- "Oui, si vous voulez !" répond Daëgon.
- "Oui ! On vous accompagne chez Drògil, pourquoi pas..." confirme Tirash.
- "Il est possible qu'il soit en train de faire la tournée des bars..." indique Daëgon.
- "Hé bien, on va faire pareil !!" suggère Fánaviryan.
Les quatre compagnons quittent la maison des parents de Daëgon et se dirigent vers la maison de Drògil à la venelle de la Fontaine. Fánaviryan profite du chemin pour porter son nouveau manteau à capuche. Daëgon frappe à la porte et Yeness vient ouvrir. Fánaviryan et Tirash découvre une vieille femme aux habits colorés et aux motifs bien différents des habits portés par les femmes de Fornost Erain. Elle est surprise de voir Daëgon ici puis surprise de voir deux nouveaux compagnons. Elle réagit en disant :
- "Vous êtes venus en nombre ce soir !"
- "Je te présente la Compagnie de l'Aurore Ecarlate presque au grand complet..." indique Daëgon.
- "Alors, présente-moi !" répond Yeness.
- "Voici Fánaviryan !" indique Daëgon.
- "Enchantez Madame !" lance Yeness.
- "Enchantez !" répond Fánaviryan.
- "Et ici, Tirash qui vient du sud." présente Daëgon.
- "Enchantez Tirash !" lance Yeness.
- "Enchantez Madame !" répond Tirash.
- "Entrez, entrez !! Drògil est là-haut. Il est en train de trier ses cartes ! Il en a trouvé plein !" évoque Yeness en faisant entrer les quatre compagnons dans une pièce assez petite, modeste et sombre.
Elle invite les quatre compagnons à s'assoir sur les bancs autour de la table puis crie : "Drògil ! Drògil !!"
L'homme crie en réponse : "J'arrive !! J'arrive !!"
Un homme descend de l'étage et crie aussitôt :
- "Oh !!! Mais qui c'est tout ce monde-là ???"
L'homme se dirige vers Fánaviryan. L'Elfe lui tend la main mais l'homme vient la prendre au niveau des épaules, Fánaviryan fait de même. Drògil dit alors :
- "Bonjour Madame !" en sindarin.
- "Grand bonsoir Monsieur ! Honorée de vous rencontrer !" répond Fánaviryan en sindarin.
- "Mais assieds-toi ! assieds-toi !" répond-il à Fánaviryan puis il se tourne vers Tirash et lui dit : "Et toi, mon gars, je ne te connais pas !"
- "Moi, c'est Tirash." répond Tirash.
- "Et tu viens d'où ?" demande Drògil.
- "Je viens d'Umbar !" répond Tirash.
- "Oh ! Tu viens de loin !" réagit Drògil en regardant l'homme du sud.
- "Oui, je viens de loin..." répond Tirash puis demande : "Vous y êtes déjà allé ? J'ai cru comprendre que vous aviez beaucoup voyager..."
- "Non ! J'ai voyagé mais pas aussi loin... C'est dangereux Umbar, c'est dangereux... Mais j'en ai croisé quelques-uns mais tu n'as pas le faciès des Haradrim." évoque Drògil.
- "En réalité, je suis né plus au sud..." indique Tirash.
- "Ah, c'est ça ! Tu n'es pas d'Umbar. Tu y as, peut-être, vécu mais tu n'es pas né là-bas... C'est ça ?" demande Drògil.
- "C'est ça !" confirme Tirash.
- "Allez, assied-vous, assoyez-vous ! Bon mon cher Daëgon, je t'ai trouvé des cartes. J'espère que ça va vous convenir..." indique Drògil.
Puis le vieil homme remonte rapidement l'escalier et redescend avec un tas de de parchemins qu'il pose sur la table. Certains parchemins semblent très vieux, jaunis, à moitié brulés ou rongés par le temps. Puis dans le même mouvement, il va chercher des verres et pose une bouteille d'eau de vie sur la table. Il sert à chacun un verre puis dit :
- "Bon ! Allez-y ! Commencez par boire ceci et après on causera..."
Drògil attend que les quatre compagnons aient bu son petit verre d'eau de vie avant de commencer à dérouler les cartes. La boisson tord bien les boyaux mais est fruitée. Drògil, l'air satisfait, indique :
- "Il a fallu que je paye quelques coups pour avoir tout cela mais je pense que je vous ai ramené pas mal de cartes. Je vous ai mis..." commence Drògil puis en s'adressant à Fánaviryan en sindarin : "Au fait ! Tu ne m'as pas dit mais tu viens d'où ?"
- "Mes parents habitaient, il y a longtemps, à Ost-in-Edhil mais j'ai été élevé à Imladris." répond Fánaviryan.
- "Ost-in-Edhil ! Oh ! Je suis passé à côté... Je connais bien ce coin-là et de ce que j'ai compris, vous comptez passer par là-bas..." évoque Drògil.
- "À proximité..." précise Fánaviryan.
- "Ouais, ouais... Un endroit assez dangereux... Faites bien attention par là-bas..." conseille Drògil.
- "On nous a parlé d'un itinéraire secondaire justement..." indique Drògil qui va commencer à déployer sur la table les cartes de l'Eriador puis ajoute : "Pour finir votre voyage, quand vous serez à Tharbad qui le carrefour obligatoire, ça, c'est une certitude surtout si vous êtes chargés, il faut passer par Tharbad. Après, comme j'avais pu te dire, Daëgon, en fonction de la saison, comme la région est marécageuse, à certaines périodes, vous pouvez avoir des inondations et la ville est inaccessible."
- "Normalement, on devrait passer à la bonne période..." réagit Daëgon.
- "Ouais ! Si vous arrivez courant de l'hiver et début du printemps, il peut être compliqué de rentrer dans Tharbad. Après, de toute manière, de Tharbad, vous n'aurez pas le choix, vous allez suivre le Glanduin, tout le long là. Et là, vous avez la route des Nains qui fait tout ce chemin-là, de Tharbad jusqu'à la Moria." évoque Drògil.
- "Et c'est une bonne route ?" demande Tirash.
- "Disons que, par ici, vous allez avoir la vieille cité des elfes qui n'est pas toujours bien fréquentée. Au sud, un pays qu'on connaît bien ! Avec ton grand-père, on l'a pratiqué, le pays de Dun. Des fois, quand les conflits dégénèrent avec certains clans, ils peuvent revenir vers le nord. Quand ils ont besoin d'argent, ils viennent faire un petit tour dans la vieille cité des elfes, ça peut être bon. Donc, il faut se méfier et puis, des fois, il y a des guerres, c'est comme ça que..." raconte Drògil au moment où il se lève du banc, se retourne, baisse son pantalon et montre aux compagnons son postérieur et ils peuvent y avoir une belle cicatrice avec un trou au niveau de son fessier puis indique : "Je me suis pris une belle flèche ici là. Ton grand-père, malheureusement, a trépassé mais j'en garde une trace moi aussi et ça, ce n'est pas trop loin de là-bas. C'était dans le pays de Dun mais ce n'était pas très loin. Donc méfiez-vous et après la route, elle longe le Sirannon et vous amène jusqu'à Khazad-Dûm."
- "Et la traversée ?" demande Tirash.
- "Vous avez une route sur tout le long." explique Drògil.
- "Et il y a un pont pour passer le Glanduin ?" demande Tirash.
- "Le Glanduin, vous le passez non loin de Tharbad après avoir contourné le Nîn-in-Eilph, le Marais des Cygnes. Normalement, il y a moins de soucis sauf s'il y a des crus, là, c'est plus compliqué. Après ça dépend, comment vous venez parce que si vous passez par le Mitheithel, la rivière Fontgrise, là, vous pouvez engager les choses différemment sur le Glanduin." indique Drògil.
- "Si on vient en bateau ?" demande Tirash.
- "Si vous venez en bateau, ouais !" confirme Drògil.
- "Mais un bateau qu'on prendrait où ?" demande Tirash.
- "Pour ça, ça veut dire de rejoindre le dernier pont, c'est beaucoup plus loin à l'Est." explique Drògil puis s'adressant à Fánaviryan ajoute : "Sachant, qu'évidemment, Madame, vous connaissez, sans doute, assez bien ce coin là puisqu'on se rapproche de Fondcombe."
- "Oui, effectivement ! Ça fait un une grosse remontée de ce que je vois sur la carte." réagit Fánaviryan.
- "Et j'ai cru comprendre que les hommes des collines du Rhudaur étaient en mouvement en ce moment. Je me suis, un peu, renseigné cet après-midi." évoque Drògil.
- "Ouais... La zone n'est pas très sûre..." analyse Daëgon.
- "Du dernier pont, je ne sais pas ce qu'il en est mais la route du sud en passant par Minas Malloth, ça va être compliqué en ce moment..." indique Drògil.
- "Oui c'est bloqué..." confirme Fánaviryan.
- "Parce qu'à priori, il y aurait du monde, là, à Andrath." indique Drògil en sortant une autre carte.
- "Oui ! On avait repéré !" confirme Fánaviryan.
- "Donc soit vous longez la route de l'Est, en chariot, ça se fait facilement ! Même si, à l'approche du Rhudaur, c'est moins entretenu... Mais je pense que ça se fait bien quand même et sinon ce que j'avais pu te dire également, c'est qu'ici, vous avez les Hauts du Sud, les Tyrn Hyarmen et dans les Hauts du Sud, il y a des petites routes qui sont beaucoup moins pratiqués." indique Drògil en sortant deux cartes des Tyrn Hyarmen puis précise : "Vous avez la possibilité de pouvoir traverser les Hauts du Sud pour être à mi-route entre Tharbad et Metraith."
- "Et éviter Minas Malloth, c'est ça ?" demande Tirash.
- "Oui ! même si Minas Malloth, vous pouvez y passer." suggère Drògil.
Tirash va alors montrer du doigt les routes possibles en partant de Bree. Drògil confirme ces chemins puis ajoute :
- "Vous pouvez aussi et c'est ce que l'on faisait à l'époque. Je n'aime pas trop passer à Minas Malloth. Donc on prenait la route de l'Est et quand on voyait le Mont Venteux, on prenait la route du sud, une route qui est assez peu pratiquée et qui, ma foi, est assez tranquille... Soit vous passez par Minas Malloth, soit vous prenez par le marais des Eaux-aux-Moucherons et vous rejoignez la même route. Après, il y a d'autres petits chemins mais, là, en chariot, c'est compliqué. A cheval, vous pouvez rejoindre la Vieille Route du Sud et éviter Andrath et rejoindre la route par ici mais je la déconseille en chariot, elle est trop accidentée et après par l'Ouest, sans doute, que dans la Comté, il est, sans doute, possible de passer mais, là, je connais moins..."
- "Et l'hypothèse de prendre un bateau au Dernier Pont et de descendre la Mitheithel, à quel endroit est-ce qu'on retrouve une route ? Il faut descendre jusqu'à Tharbad par la Mitheithel ?" demande Tirash.
- "Oui ! Après vous pouvez aussi traverser une zone marécageuse, le marais des Cygnes mais vous pouvez le traverser pour rejoindre le Glanduin." évoque Drògil.
- "Une zone marécageuse en chariot..." réagit Fron.
- "Ouais !! S'il n'y a pas, particulièrement, de routes, il vaut mieux aller jusqu'à Tharbad et prendre la route des Nains." suggère Tirash.
- "C'est ça ! De toute manière, à Tharbad, il y a un port, il y a de quoi décharger. Vous connaissez du monde à Tharbad ?" demande Drògil.
- "Pas vraiment, non..." répond Tirash.
- "Ah..." réagit Drògil.
- "Pourquoi ?" demande Fron.
- "Disons qu'il faut toujours se méfier de qui vient vous voir à Tharbad. Il y a tout un tas de gens qui sont prêts à vous aider et qui la nuit tombée, seront prêts à vous égorger..." évoque Drògil.
- "Des gens sympas à Tharbad !!" réagit Daëgon.
- "Ouais ! Avec ton grand-père, on s'est toujours méfié de Tharbad. Il y avait de jolies filles, ah ça !! Mais, en général, quand il avait quelques filles, il y avait quelques gros gaillards derrière qui t'attendaient dans la petite ruelle. Il a fallu, une fois, partir en tenue très, très, très légère à traverser Tharbad, nu ! La population locale s'en est souvenu pendant un temps..." évoque Drògil.
- "Vous aviez déjà vos cicatrices ?" demande Fron.
- "Ah, pas encore..." répond Drògil.
- "Ost-in-Edhil est au nord du Glanduin ou au sud ?" demande Tirash.
- "De la route, vous pouvez aller visiter Ost-in-Edhil qui longe le Glanduin. D'ailleurs, c'est assez magnifique ! On a eu l'opportunité d'apercevoir les ruines de la rive sud. Il faut aller de l'autre côté du Glanduin, et là, sur les berges, vous voyez les ruines et en regardant bien, vous vous rendez compte que la ville forme un bateau. La cité elfique a été construite en forme de bateau, c'est très beau avec le Glanduin qui passe juste au bord. Malheureusement, avec le temps, ça se détériore mais ça conserve encore un certain charme. Je ne sais pas si vous allez avoir l'occasion de pouvoir l'admirer ainsi mais si vous en avez l'opportunité de traverser le Glanduin et puis d'admirer la cité, je vous le conseille. Après si c'est compliqué pour vous, la route des nains, vous pouvez, toujours, descendre plus dans le Sud et dans le pays de Dun, embaucher des locaux qui peuvent vous faire traverser par les montagnes mais là ça sera beaucoup plus long. Pour moi, le mieux c'est la Vieille Route des nains." indique Drògil.
- "Si je puis me permettre..." sollicite Fánaviryan.
- "Mais permettez ma belle, mais permettez !! allez-y, allez-y !" réagit Drògil.
- "Il n'y aurait pas un chemin qui longe comme ça dans les contreforts des Monts Brumeux ?" demande Fánaviryan.
- "Dans cette région de l'Eregion, ces terres-là, on l'appelle du nom de la plante qui pousse par-là, la Houssaie qui vient du Houx. Vous avez, en effet, quelques pistes. Si vous y allez à cheval, vous trouverez des chemins praticables, j'ai quelques cartes." répond Drògil en sortant plusieurs cartes montrant des chemins non loin des Monts Brumeux puis ajoute : "Par contre, avec des chariots, ça va être compliqué. Ce ne sont pas des routes." indique Drògil.
- "C'est à travers champ quoi." indique Daëgon.
- "C'est ça !" confirme Drògil en montrant des cartes où la majorité des rivières se passent à gué puis ajoute : "Par contre, ce que je n'ai pas de cartes au nord de la Houssaie. Je n'ai pas trop exploré ces coins-là..."
- "Oui, c'est logique mais mes congénères, oui !" évoque Fánaviryan.
- "Nous sommes allés à quelques reprises du côté de Fondcombe et nous ne l'avons jamais vu..." indique Drògil.
- "Oui, l'endroit ne se trouve pas par hasard..." confirme Fánaviryan.
- "Le Gué de Sarn, c'est vachement proche de Metraith en fait..." signale Fron.
- "Effectivement..." confirme Tirash en regardant la carte de Drògil.
- "Si Fasteir Chassenard est parti vers le Gué de Sarn avec Cleagar et sa bande au gué de Sarn, peut-être que ça veut dire que la route est plus sûre qu'en passant par les Hauts des Galgals pour faire Metraith à la Comté..." indique Fron.
- "Oui mais ça, c'est l'itinéraire retour." évoque Fánaviryan.
- "Sachant qu'on avait, aussi, évoqué la possibilité d'aller jusqu'au Pont des Arbalètes et de prendre le bateau jusqu'au gué de Sarn." indique Tirash.
- "Je parle pour ramener les Hobbits de Metraith. Si on a une troupe de soldats avec nous, on a moins de risques de se faire attaquer..." précise Fron puis ajoute : "Bon, ça ne va pas faire plaisir à Filéon Chaumine de Bree..."
- "Sous le nez, tant pis !! raison géopolitique !!" réagit Fánaviryan.
- "Non mais, bon, si vous êtes présente... En tout cas, je vous laisse tout ça !" annonce Drògil.
- "Ah, c'est super !! Merci !!" réagit Daëgon.
- "Et puis, vous en reprendrez bien une deuxième pour fêter ça !!" lance Drògil en prenant la bouteille et servant tous les compagnons.
- "Allez !!" répond joyeusement Daëgon.
Les quatre compagnons et Drògil finissent leurs verres et se lèvent. Drògil dit alors :
- "Bon, on va boire un coup dans une taverne ? De toute façon, il faut que j'aille voir quelques amis."
- "Je suis assez partant pour faire ça !" répond Daëgon.
- "Ouais, on peut se détendre un petit peu !!!" répond Tirash.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 17:45 / 19:05 - Echanges avec les officiers du Commerce - D - F - F - T - Aranor Hyarrómen - Hatanar Eket - Lyndys - Lieu : Fornost Erain - Maison des Parents de Daëgon
Lorsque les compagnons retournent dans la famille de Daëgon, ils constatent que tous les artisans sont au travail, à façonner du mobilier en bois. Le carnet de commandes semble être chargé et seule Lyndys va pouvoir les accueillir. Les autres membres de la famille sont occupés.
Lyndys va proposer à Fron, le premier arrivé, une infusion et des biscuits puis Tirash et Daëgon arrivent quelques instants plus tard. Fánaviryan est la dernière à arriver à la maison des parents de Daëgon, les bras chargés et les bourses allégées. Fièrement, elle va montrer à ses compagnons la robe qu'elle s'est achetée ainsi que le manteau. Chacun va évoquer ses pérégrinations dans les rues de Fornost Erain. Daëgon précise les deux pistes pour avoir deux hommes supplémentaires pour le convoi et Tirash raconte la discussion avec les miliciens et leurs missions en attendant le départ.
Vers dix-huit heures trente, deux hommes vont se présenter à la maison de Lyndys, deux officiers et membres du gouvernement de Fornost Erain, le lieutenant-gouverneur du commerce et le lieutenant-gouverneur adjoint du commerce. Lyndys va faire les présentations des deux hommes dans des tenues élégantes, l'insigne de l'armée royale rappelant leur titre. Le lieutenant-gouverneur prend la parole :
- "Je m'appelle Aranor Hyarrómen, je suis lieutenant-gouverneur au commerce et voici Hatanar Eket, lieutenant-gouverneur adjoint au commerce. Lyndys nous a indiqué que vous souhaitiez nous voir. Donc on vous écoute. Quelle est votre requête auprès de des autorités locales ?"
- "Nous sommes une Compagnie de mercenaires déclarée à Metraith en tant qu'escorte de biens et de personnes et nous tenions ici à faire présence et à faire valoir légalement notre existence afin qu'il n'y ait aucun souci et prendre connaissance de vos règles de commerce également au cas où nous mettions un peu de matériel à vendre ou quelques échanges commerciaux parce que si nous avions un peu de matériel divers et variés de brocante, on va dire..." évoque Fánaviryan
- Les deux hommes se regardent un peu surpris et Aranor répond : "Mais les règles imposées ici sont, tout à fait, simples. Disons que si vous, en tant que compagnie de mercenaires, vous souhaitez vous installer, à vous de trouver un établissement qui puisse vous accueillir et de prendre contact avec des personnes qui seraient prêtes à avoir besoin de vos services, dès lors que vos affaires ne menacent pas la sécurité de Fornost Erain et de l'Arthedain. Vous êtes libres de pouvoir exercer commerce comme vous l'entendez."
- "Soit, soit... Nous ne connaissions pas trop les usages et n'étant pas vraiment dans le commerce à la base, mais, ayant fait rencontre, par exemple, de quelques orques ou quelques malandrins, nous avions toujours du matériel en surplus et nous ne savions pas si sur le marché, nous pouvions ouvrir notre charrette par exemple." explique Fánaviryan.
- "Oui ! Après disons qu'en fonction du marché où vous voulez aller, vous aurez plus ou moins de places et sur certains marchés, les places peuvent être peuvent être chères. Dès lors que vous respectez les marchands qui sont déjà en place, il n'y a pas de souci." explique Aranor.
- "D'accord !" réagit Fánaviryan.
- "Vous savez ce qui importe surtout à Fornost Erain, c'est la sécurité. Dès lors que votre activité n'enfreint pas la sécurité de la ville, il n'y aura pas de souci." explique Aranor.
- "Oui disons que vendre des armes aux bons citoyens pour qu'ils puissent se défendre, est tout à fait normal, j'imagine..." évoque Fánaviryan.
- "Tout dépend à qui vous les vendez..." réagit Aranor.
- "Aux citoyens, aux bons citoyens toujours ! De toute façon, il doit bien avoir un marché régulé plutôt orienté sur les armes communes et exotiques ?" demande Fánaviryan.
- "C'est-à-dire ?" demande Aranor.
- "Un marché ouvert qui ne nous emmène pas à devoir aller de connaissances en connaissances pour trouver un cimeterre, une arme d'hast. Je suis très collectionneuse de grandes lames..." évoque Fánaviryan.
- "La plupart des locaux ne sont pas enclins acheter des armes. Je ne suis pas sûr que vous trouviez, ainsi, preneur sur ce genre d'articles. Nous sommes, plutôt, en quête de marchands de fruits, de légumes, de viandes et de céréales. C'est plutôt ça qui intéresse la population locale." indique Aranor.
- "Oui, oui, oui, je comprends... Mais on peut, quand même, se dire que le marché va se développer vu les derniers événements. Je ne sais pas si vous avez entendu dire les troubles." indique Fánaviryan.
- "Les troubles ? De quels troubles vous voulez parler ??" demande Aranor.
- "De toute façon, il y a des mercenaires qui passent par ici et qui, éventuellement, pourraient être amenés à avoir besoin de nos surplus." ajoute Tirash.
- "Après, vous pouvez, aussi, vous renseignez auprès de l'armée régulière et de ses besoins." suggère Aranor.
- "Hum... Hum... Le fait de vous avoir rencontré, c'était aussi pour faire connaître notre existence pour notre prochain départ pour escorter qui nous accompagnera sur la caravane." évoque Fánaviryan.
- "Nous repartons vers Bree dans quelques jours et nous souhaiterions ne pas repartir à vide puisque parmi nos missions en tant que compagnie, il y a l'escorte de biens et de personnes. Donc nous souhaiterions savoir comment faire pour trouver de potentiel clients. Y-a-t-il un endroit spécial en ville où il y a des petites annonces ?" demande Tirash.
- "Pour être au clair, là n'est pas notre rôle de pouvoir vous donner ce genre d'informations. Notre rôle en tant que représentant est de vérifier que les règles en ville soient bien respectées. De là à vous dire qui il faut contacter pour avoir des clients potentiels là, c'est à vous de trouver les bonnes personnes." indique Aranor.
- "Au-delà de votre rôle officiel, il y a dans chaque ville, une place, une auberge dans laquelle ce genre d'affaire se négocient. N'auriez-vous pas quelques noms à nous donner ? Pas des personnes mais, simplement, des lieux." demande Tirash.
- "Oui, oui ! C'est tout à fait envisageable. Si vous allez sur la place des marchands et, également, l'auberge de l'écu d'or, vous devriez trouver des clients potentiels... Si vous souhaitez être sur de la protection, sachez que l'armée peut avoir des besoins sur des missions spécifiques. Là n'est point mon rôle mais je peux en faire part si c'est votre souhait. Si vous êtes sur les biens et les personnes, à vous de vous débrouiller pour trouver des clients." évoque Aranor.
- "Pourquoi pas travailler pour l'armée, oui ! Il n’y a pas de problème en ce qui nous concerne. Tant que nous sommes payées pour notre travail. Après tout, c'est bien là notre but en tant compagnie." évoque Tirash.
- "L'armée a toujours des besoins ! Les confrontations avec les forces du Roi-Sorcier font que..." évoque Aranor.
- "Ils n'en finissent pas..." évoque Fron.
- "C'est ça !" confirme Aranor.
- "Là, pour nous, nous nous nous dirigeons, simplement, vers Bree puis, probablement, vers la Comté juste après. Si vous entendez parler de quelque-chose, nous sommes à l'auberge de la Reine." indique Tirash.
- "Entendu ! Après, de ce que j'ai entendu dire, il me semble que les frontières de la Comté sont fermées à l'heure actuelle." signale Aranor.
- "Nous avons nos entrées. Nous y étions, encore, il y a quelques jours..." indique Tirash.
Aranor Hyarrómen regarde Hatanar Eket et leur attitude semble évoluer. Les deux hommes pouvaient montrer un certain dédain et agacement aux premières questions posées puis deviennent plus attentifs aux compagnons. Aranor indique :
- "Heureux de l'apprendre. On prend note que vous êtes à l'auberge de la Reine. On ne manquera pas de de vous envoyer des clients potentiels."
- "Fort bien !" réagit Tirash.
- "Toujours est-il que tant que la sécurité de la ville n'est pas menacée, vous n'entendrez pas parler de nous." explique Aranor.
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate est neutre de ses origines." indique Fánaviryan.
- "Nous souhaitons, avant tout, que le commerce puisse fleurir ici et nous faisons en sorte que les règles soient les plus souples possibles." indique Aranor puis conclut en indiquant : "S'il y avait quoi que ce soit, passez par Lyndys."
- "Très bien ! Merci beaucoup pour ces informations !" répond Tirash.
Les deux hommes se lèvent, saluent les quatre compagnons, Lyndys et Elina, qui est venue rejoindre la fin de la discussion, est particulièrement saluée par Hatanar. Elina rend le salut d'une simple politesse.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 16:30 / 17:20 - Point avec les Anciens Miliciens - T - Dyfed - Elidyr - Gwledig - Roibin - Lieu : Fornost Erain - Auberge de l'Hospitalité
Tirash va, ensuite, se rendre à l'auberge de l'hospitalité où doivent se trouver tous les voyageurs venus du sud. Elle se trouve à proximité de la porte principale de la ville. L'auberge est tenue par les autorités locales qui permet d'accueillir ici les voyageurs pauvres, les gens qui n'ont pas les moyens de s'offrir une chambre dans l'une des auberges locales. Le bâtiment est ouvert en permanence et offre un lieu de vie en journée et des dortoirs la nuit. La boisson et les repas sont payants. Des arcades permettent à des marchands de s'y installer pour vendre des fruits, légumes et produits de première nécessité à bas prix.
En arrivant sur place, Tirash entend des chants et y reconnait les paroles de la chanson élaborée par Fànaviryan et ses compagnons Hobbits : "Hobbit en quête". Les quatre compagnons de Fànaviryan chantent la gloire de Fron Sacquet dans les murs de l'auberge de l'Hospitalité. Tirash observe les lieux et constate la présence de quatre miliciens de Metraith mais ne voit pas la présence des deux marchands ni des deux Nains. Tirash se rend à la table des miliciens et leur dit :
- "Bonjour les gars !"
- "Bonjour Tirash !" répondent Gwledig, Roibin, Elidyr et Dyfed.
- "Tout va bien pour vous ?" demande Tirash.
- "Ouais... On attendait de vos nouvelles... Túdur et Oëngus sont allés découvrir la ville." répond Elidyr.
- "Oui, on a été convoqué et donc, on n'a pas pu venir vous voir. On va rester, encore, quelques jours ici sur Fornost." annonce Tirash.
- "D'accord..." réagit Elidyr.
- "Donc, je vous propose, en attendant, qu'on ait, éventuellement, des consignes à vous donner, c'est d'en profiter pour vous reposer et pour prendre du bon temps." suggère Tirash.
- "D'accord..." répond Elidyr.
- "Ne pas faire de vagues ! On vous fait confiance pour rester dans la mesure mais je crois que, pour le moment, vous nous avez montré que c'était plutôt comme ça votre tempérament. On viendra vous donner des nouvelles ici, à l'auberge. Vous évitez de faire trop de bruit, d'évoquer vos missions."
- "C'est entendu !" répondent les quatre hommes.
- "Valgran est parti, ce matin, avec ses deux compagnons. A priori, il est convoqué au palais." indique Elidyr.
- "Oui, je suis au courant. Est-ce que vous sauriez où sont passés les deux marchands qui nous ont accompagné ?" demande Tirash.
- "On ne les a pas revus depuis notre arrivée ici." indique Elidyr.
- "Ils ont passé la première nuit ici, quand même ?" demande Tirash.
- "Non ! Quand on est entrés à Fornost, on nous a amené ici, dans cette auberge et, eux, ils sont partis de leur côté." répond Elidyr.
- "Très bien ! Si vous apprenez des informations intéressantes ou que vous avez besoin de nous voir, nous sommes à l'auberge de la Reine, dans la Haute Ville. Si vous pouviez essayer de retrouver ces marchands, ce serait pas mal justement, sans y passer, non plus des heures et des heures mais, peut-être, en allant sur les marchés et leur demander où ils logent pour que je puisse aller les voir dans les jours à venir." suggère Tirash.
- "On repasse te voir à l'auberge de la Reine dès qu'on a des informations." propose Elidyr.
- "Oui, c'est bien ça !" confirme Tirash.
- "D'accord !" évoque Elidyr.
- "On se retrouve, de toute façon, pour vous ici et pour nous à l'Auberge de la Reine et puis on vous tient au courant sur le moment où on repart. On va essayer de trouver des clients, histoire de pas rentrer à vide. Les chariots sont où ?" demande Tirash.
- "Ils sont à la sortie de la ville, dans l'une des granges avec les chevaux. On a, juste, pris les sacs avec nous." indique Elidyr.
- "Très bien ! Vous avez fait ce qu'il fallait !" réagit Tirash.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 15:30 / 17:45 - Recherche d'Anciens Compagnons - D - Lieu : Fornost Erain - Rues
Pendant le reste de l'après-midi, Daëgon va écumer les tavernes de la basse ville à la recherche de ses anciens compagnons d'arme. Il va payer quelques coups pour obtenir des renseignements et va pouvoir récupérer quelques informations. Daëgon va retrouver la trace de deux anciens compagnons de l'armée, deux archers en qui il peut avoir confiance. Il apprend, ainsi que Janash Emeryan a quitté l'armée et doit revenir prochainement sur Fornost Erain. Il travaille à son compte et pourrait être intéressé par cette proposition. Beric, une vieille connaissance de Daëgon, est actuellement en mission dans le nord de l'Arthedain et a pu évoquer auprès de camarades que Daëgon rencontre dans une taverne, son intention de quitter l'armée si une opportunité pouvait se présenter.
Daëgon va laisser un message aux deux archers en leur proposant une mission de convoyage de Bree à Khazad-Dûm à partir du mois de Narbeleth pour un salaire de deux pièces d'argent par jour. S'ils sont intéressés, ils peuvent contacter Daëgon à Bree.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 14:45 / 16:45 - Achats en Ville - D - F - F - T - Lieu : Fornost Erain - Rues
Fénaviryan, Fron et Tirash vont suivre Daëgon dans les rues de Fornost Erain. Ils vont, d'abord, s'arrêter dans un grand établissement qui regroupe tous les corps de métiers pour la fabrication des diverses armures de la ville et en particulier des soldats de l'armée. Fénaviryan va se renseigner auprès des forgerons tandis que Fron se renseigne auprès des maroquiniers spécialisés dans les armures en cuir.
L'homme qui reçoit Fron estime à deux jours de fabrication pour un coût de deux écus d'or. L'homme n'est pas habitué à fabriquer des pourpoints à cette taille mais relève le défi. Fron sort de sa bourse deux écus d'or qu'il tend à l'homme et lui dit de repasser dans deux jours.
Fénaviryan va se renseigner pour une épaulette et une manche de maille mais la commande ne sera pas prête avant plusieurs semaines, au minimum. La fabrication d'une manche de maille prend, environ, un mois. L'Elfe décline les propositions des forgerons mais observe avec intérêt le travail réalisé.
Fron demande à ses compagnons :
- "On reste, au moins, deux jours à Fornost ?"
- "Oui ! On peut décider qu'on reste deux jours." évoque Tirash.
- "De toute façon, il faut attendre, déjà, la délibération du Conseil." évoque Fron.
- "On va voir... Mais tu peux partir sur le fait de passer ta commande. On restera, au moins, deux jours." précise Tirash.
Pendant ce temps, Fénaviryan va se rendre chez un couturier pour acheter une nouvelle robe et un manteau à capuche. L'homme est fort surpris de voir arriver une elfe dans son établissement et encore plus surpris par sa taille qui correspond à des produits qu'il a dans son échoppe et dont la commande a été annulée.
Le manteau avec une capuche finement brodé en velours pourpre est au prix de dix-huit pièces d'argent que l'Elfe débourse aussitôt. Puis Fénaviryan demande une robe pour les grandes cérémonies, ample, fendue sur le côté pour avoir des déplacements aisés. Cette belle robe va lui coûter six écus d'or.
Elle se rend, par la suite visiter les différentes forges de la ville en quête de cadenas. Elle est surprise du prix des cadenas qui tournent autour de quinze écus d'or pour des objets de bonne qualité jusqu'à plus de quarante écus pour la meilleure qualité. L'Elfe se tourne alors vers les fers avec des tiges en métal et un marteau de tailleur de pierre. Elle va donc finir par acheter trois fers, une chaine et un petit marteau. Puis Fénaviryan va négocier l'achat d'un cadenas de qualité moyenne avec deux clefs pour le prix de cinq écus d'or qu'elle va pouvoir récupérer le lendemain. L'écu supplémentaire va lui permettre d'acheter la chaine de trois mètres et les trois fers.
Tirash va, lui aussi, faire des achats. Il va se renseigner auprès des épiciers de la ville et va finir par y trouver du tabac du Gondor, des feuilles enroulées pour un poids de cent grammes ce qui lui coûte une pièce d'argent.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 13:30 / 14:45 - Repas dans la Famille de Daëgon - D - F - F - T - Lyndys - Lieu : Fornost Erain - Maison des Parents de Daëgon
Les parents de Daëgon sont surpris de l'arrivée tardive des quatre compagnons. Fánaviryan indique :
- "Nous sommes restés voir la procession des grandes familles qui allaient voir le roi !!"
- "Ah ! Le Conseil du Roi se réunit aujourd'hui, je n'étais pas au courant..." évoque Lyndys puis ajoute en s'adressant à Fánaviryan : "Deux capitaines, le lieutenant-gouverneur du commerce et son adjoint vont passer en fin de journée ici pour vous voir."
- "En fin de journée... D'accord... C'est de bon aloi ! Comme ça, les affaires pourront être menées rondement !!" réagit Fánaviryan.
- "En tout cas, ils passeront ici." indique Lyndys.
- "Je vous suis fort gréée de votre diligence !" remercie Fánaviryan.
- "C'est la moindre des choses..." répond Lyndys.
Après le repas, les compagnons vont prendre le temps de discuter de leurs activités pour l'après-midi. Tirash interroge :
- "Daëgon et Fron, vous ne deviez pas recruter pour le convoi de Khazad-Dûm ? Fron, tu n'avais pas évoqué le souhait de t'acheter une armure ?"
- "Si, si !" répond Fron.
- "Ah ! C'est bien ce qui me semblait..." réagit Tirash.
- "L'armure, oui !" confirme Fron.
- "Et fana, il me semble bien que tu avais parlé d'acheter des cadenas et moi, je souhaitais retrouver de l'herbe à pipe." évoque Tirash.
- "Combien faut-il que l'on recrute ?" interroge Daëgon.
- "C'est bien le problème sachant qu'Astatur nous a dit qu'il reviendrait vers nous pour nous dire éventuellement s'il avait des personnes à nous conseiller ou un lieu où aller. Donc on peut, peut-être, attendre les informations d'Astatur sauf si Daëgon tu sais où est-ce qu'on peut se diriger."
- "Je pense que je peux recruter quelques personnes, essayer en tout cas mais si je ne sais pas combien..." évoque Daëgon.
- "Une demi-douzaine, c'est bien pour commencer..." suggère Fánaviryan.
- "Effectivement, si tu as des personnes de confiance ou des lieux où tu sais qu'on peut trouver des personnes de confiance, on peut, peut-être, aller y faire un tour." suggère Tirash.
- "Oui ! Je peux me renseigner déjà avec mes anciens compagnons." propose Daëgon.
- "Ça serait pas mal..." réagit Tirash.
- "Je peux me renseigner cet après-midi et je passe, ensuite, le soir, voir Drògil pour les cartes." indique Daëgon.
- "Tirash, si tu peux être de retour pour le rendez-vous avec les financiers, ce serait bien parce que moi, je ne suis pas très bonne commerçante pour présenter la guilde." sollicite Fánaviryan.
- "On avait parlé de vingt-quatre gardes. On a déjà douze gardes fournis par Pellendur et donc il nous faudrait douze gardes à nous. On en a déjà six qui viennent de Metraith. Donc, à priori, il nous en manque que six. Pour les cuisiniers, le problème est résolu avec les Hobbits." énonce Tirash.
- "Ouais !" confirme Fánaviryan.
- "Un palefrenier et un soigneur. Selenia, d'ici là, elle ira mieux et elle pourra nous accompagner." évoque Tirash.
- "Depuis ma blessure, je peux donner un coup de main dans ce domaine !" évoque Daëgon.
- "En effet ! Daëgon a bien progressé dans les soins, il faut le dire mais si nous sommes blessés c'est bien qu'on ait des gens qui puissent soigner et ne pas être combattant nécessairement, qui restent planqués dans un char pendant le combat." suggère Tirash.
- "Avec cuisiniers pour les défendre." propose Fánaviryan.
- "Le départ est prévu dans trois mois sachant que s'il y a du blé aussi apporter de la Comté à Minas Malloth. On aura, peut-être, déjà une escorte à faire à ce moment-là." évoque Fron.
- "Du blé à apporter de la Comté vers Minas Malloth ?" demande Tirash.
- "Oui !" confirme Fron et Fánaviryan.
- "Effectivement..." réagit Tirash.
- "Minas Malloth ne pouvant pas compter sur le blé de Bree." évoque Fron.
- "Qui est vendu aux Nains." précise Fánaviryan.
- "Golasgil était en négociation pour en acheter en Comté." indique Fron.
- "Si on peut assurer le convoyage, ça peut être l'occasion de s'entraîner." évoque Tirash.
- "La réponse est attendue dans un petit mois..." signale Fron.
- "C'est bien ça ! Donc il faut qu'on recrute six personnes si on suit notre raisonnement." évoque Tirash puis propose : "Daëgon, éventuellement, ça peut être, même, juste une personne si tu connais un type, tu dis-lui ce serait bien qu'on l'ait avec nous et bien, c'est bien !"
- "Je vais voir si j'ai des connaissances qui traînent par ici." indique Daëgon.
- "Daëgon, est-ce que tu pourrais m'amener voir un armurier que tu connaîtrais bien sur Fornost ?" demande Fron.
- "Oui, on va pouvoir te trouver ça, Fron !" répond Daëgon.
Les compagnons vont remercier Lyndys et les deux domestiques pour le repas et vont quitter la maison pour parcourir les rues de Fornost Erain.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 13:20 / 13:30 - Cérémonial aux Manoirs des Grandes Familles - D - F - F - T - Garde Fornost Erain - Lieu : Fornost Erain - Manoir des Formen
Daëgon conclut :
- "Bon, on va retourner chez moi et on verra..."
Mais, dehors, les quatre compagnons constatent une animation particulière. La rue principale est bloquée par des gardes de la ville. Les compagnons se rapprochent et constatent que toute la rue n'est pas accessible. Les domestiques des différentes maisons sont sortis et forment une haie d'honneur devant la porte d'entrée de chaque manoir. Une personne richement habillée sort des sept grandes maisons présentes dans la rue et va venir attendre au milieu de la rue.
Les compagnons constatent qu'une femme sort de la maison des Tarma, une femme brune, sans doute, la quarantaine, bien habillée d'une robe bleue sobre et élégante. Son identité est inconnue, c'est la première fois qu'ils aperçoivent cette personne.
Discrètement, Fánaviryan prend dans son sac son masque de combat qu'elle porte à son visage. Tirash la regarde d'un air désapprobateur et lui dit :
- "A mon avis, on va plus te voir avec ton masque de combat que sans..."
- "Oui !" confirme Fron.
- "Oui mais quand j'ai mon masque de combat, on ne sait pas si je suis une elfe ou une humaine..." répond Fánaviryan.
Des majordomes du palais royal sont venus s'installer dans la rue. Deux domestiques de chaque manoir vont accompagner un représentant de chaque famille qui viennent se positionner à des endroits précis dans la rue. Tirash évoque à ses compagnons :
- "Je pense qu'ils se rendent à la réunion à laquelle va assister ce bon vieux Valgran !"
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
Quelques habitants sont venus assister à la scène et semblent étonnés de ce cérémonial. Tirash demande, alors, à l'un d'entre eux :
- "Excusez-moi, vous savez ce qui se passe ?"
- "Bah... Vous n'êtes pas du coin, vous ?" répond l'homme.
- "Non ! Nous étions en visite chez la famille Formen." répond Tirash.
- "D'accord ! Oh ! Reçus chez les Formen... Non, ce n'est pas le jour du conseil du Roi... Parce que là, vu ce qui se passe, à priori, c'est un conseil auprès du Roi !" évoque le citadin.
- "Un conseil exceptionnel donc..." évoque Tirash.
- "Oui, oui ! Vous savez ce qui se passe ?" demande l'homme.
- "Absolument pas..." répond Tirash puis ajoute : "Merci mon brave !"
- "Je vous en prie..." répond l'homme en observant la procession des familles nobles vers le palais.
Fron demande à Daëgon :
- "Bon, on fait quoi ? On essaye de prendre une rue par derrière ou tu veux essayer de voir qui sera présent au conseil ?"
- "Ah ! C'est une bonne idée d'aller bien se positionner au coin de la rue avant la remontée." évoque Fánaviryan.
- "Après, ça ne changera pas grand-chose que l'on sache qui sera présent mais bon... En tout cas, il y a un conseil exceptionnel." évoque Fron.
- "Oui sur le sujet de la libération de la Comté mais ça, il ne faut pas le dire !!" chuchote malicieusement Fánaviryan.
- "Je ne connais pas ces gens... On verra ce qui se passe..." répond Daëgon.
- "De toute façon, on ne va pas assister au conseil mais c'était juste si tu connaissais du monde que tu voulais voir mais sinon, on y va en sachant que l'on est, déjà, à la bourre pour aller chez ses parents..." indique Fron.
- "Vu que c'est sur la route de chez les parents. On peut aller voir au niveau dans la grande rue en y allant rapidement. Par contre, enlève ton masque Fana !" propose Tirash.
- "Je vais marcher... J'essaye d'avoir une attitude normale !!" évoque Fánaviryan.
Les compagnons vont, ainsi, assister à la montée des représentants des grandes familles vers le palais royal.
Le 07/02/2024
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 12:30 / 13:20 - L'Arc en Acier Numénoréen de Grand-Père - D - F - F - T - Domestique Formen - Otáëhryn Formen - Lieu : Fornost Erain - Manoir des Formen
Daëgon et Fron remontent la rue principale pour se diriger vers le Haut Quartier. Daëgon connait bien les lieux et sait où se trouve la maison de la famille Formen même s'il n'a jamais eu l'occasion d'y entrer. Daëgon se souvient qu'Otáëhryn a la réputation d'être excentrique.
Daëgon vient frapper le fermoir de la porte pour signaler sa présence. Une domestique vient ouvrir, surprise puis très étonnée en voyant Fron, le Hobbit puis interroge :
- "Oui ??"
- "Savez-vous si la Compagnie de l'Aurore Ecarlate est ici ?"
- "Euh... la Compagnie de l'Aurore Ecarlate ??" réfléchit la domestique.
- "Une elfe !" intervient Fron.
- "Une elfe et un gars basané..." précise Daëgon.
- "Ah ! Euh... Alors... Je reviens..." dit-elle en fermant la porte.
Quelques instants, plus tard, elle revient en ouvrant la porte et dit :
- "Euh... Au deuxième étage..."
- "Oh ! Très bien !" répond Daëgon en entrant dans le luxueux manoir.
Fron et Daëgon entendent alors une voix qui résonne dans le hall d'entrée et qui crie :
- "Fermez cette porte !! On ne peut pas être tranquille ici !! J'ai une réunion cet après-midi !!"
Daëgon et Fron entrent rapidement, Fron referme la porte d'entrée et la domestique désigne l'escalier en marbre. La domestique redit :
- "C'est au deuxième, c'est au deuxième !!"
Sans avoir vu l'homme qui a crié, les deux compagnons montent l'escalier. Fron frappe à la porte et un domestique vient ouvrir quelques instants plus tard avec une réaction de surprise également et dit :
- "Oui, c'est pourquoi ?"
- "Est-ce que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate se trouve ici ?" demande Daëgon.
- "Alors la Compagnie de l'Aurore Ecarlate ?" répète le domestique.
- "Une Elfe et un homme basané..." précise Fron.
- "Oui ! Suivez-moi !" répond le domestique.
Les deux compagnons entrent dans un long couloir puis sont amenés dans un salon où sont présents les deux compagnons et un homme avec un livre à la main, Otáëhryn Formen. Tirash est en train de manger et Fánaviryan en train de boire. Otáëhryn est surpris par cette arrivée et dit :
- "Oui ?"
- "Oui ! Bonjour ! Nous sommes de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate comme nos deux compagnons et j'aimerais m'entretenir avec vous au sujet d'un objet qui vient de m’être légué." annonce Daëgon.
- "Ah ! D'accord..." réagit Otáëhryn.
- "Et qui semble de très intéressante facture..." ajoute Daëgon.
- "Nous savions que nos compagnons devaient être là en ce moment. Nous avons profité de leur présence faire d'une pierre deux coups !!" explique Fron.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "Voici Daëgon Wesmin de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et Fron Sacquet notre camarade Hobbit qui vient de la Comté." présente Tirash.
- "Très bien ! Otáëhryn Formen de la famille Formen." se présente Otáëhryn puis dit : "Je vous laisse vous installer dans les canapés et je suis fort intrigué par l'objet que vous avez. J'imagine que ce n'est pas cette couverture mais, sans doute, ce qui est à l'intérieur."
- "Tout à fait !" confirment Fron et Daëgon.
Daëgon pose à terre la couverture et la déroule pour y sortir un arc en acier Nùménoréen. Otáëhryn se rapproche émerveillé par l'arc et dit :
- "Oh ! Le vôtre est particulièrement bien travaillé !"
- "il appartenait à mon grand-père qui s'en servait à l'époque." évoque Daëgon.
- "J'en ai un, similaire, mais, ma foi, qui n'a pas les mêmes motifs que le vôtre. Je pense savoir l'origine de cet arc. Je pourrais, sans doute, vous en dire plus... Vous vous appelez, vous m'avez dit ?"
- "Daëgon Wesmin." répond Daëgon.
- "Ah ! Vous êtes le fils d'Hadwyn !" évoque Otáëhryn.
- "Oui, c'est ça ! Et de Lyndys." confirme Daëgon.
- "Votre père est venu, il y a quelques années, m'apporter un objet de votre grand-père." évoque Otáëhryn.
- "Ah... Ne saurait-ce le gant ?" demande Daëgon.
- "Oui, tout à fait ! Je n'en avais point de gant de cette manufacture et qui, à priori, est fort utile pour utiliser ce genre d'objet." indique Otáëhryn.
- "Oui... Apparemment... Est-ce que vous pourriez me le montrer ? Je serais très intéressé de voir à quoi ça ressemble ?" demande Daëgon.
- "Venez !" puis en s'adressant à Fánaviryan et Tirash : "Je ne sais pas si vous voulez, de nouveau, visiter mais je vous propose que nous passions à une autre pièce qui est ma salle des souvenirs de Númenor."
- "Vous allez voir, c'est assez formidable !" évoque Tirash.
Les quatre compagnons vont suivre Otáëhryn dans la salle du musée. Daëgon va y découvrir une partie de sa culture avec une grande collection d'objets de Númenor. Otáëhryn dit alors :
- "Ici, repose de nombreux objets mais pour ce qui vous concerne..."
Il ouvre un tiroir et va y sortir un gant, renforcé de cuir et de métal en particulier sur le dessous du gant au niveau de la paume. Daëgon et Fánaviryan étudient attentivement le gant dans toutes ses particularités. Otáëhryn dit :
- "Cet objet semble vous vous intéresser ?"
- "Ah bah... Tout à fait ! Il appartenait à mon grand-père." répond Daëgon.
- "Dites-moi, cet arc vous le possédez depuis longtemps ?" demande Otáëhryn.
- "Non..." répond Daëgon.
- "Et vous pensez le vendre ?" demande Otáëhryn.
- "Disons que ça m'embête un peu vu que c'est celui de mon grand-père et je pensais, plutôt, l'utiliser." indique Daëgon.
- "Ah !" réagit Otáëhryn.
- "Et c'est amusant parce que pendant que vous, vous recherchiez dans vos livres, je vous aurais demandé à combien vous auriez évalué votre autre arc ! parce que, sire Formen, Daëgon possède un arc un peu plus simple que le vôtre, moins ouvragé comme il le disait mais qui a l'air assez fonctionnel." évoque Fánaviryan.
- "Hé bien, dame Fánaviryan, ce qui est ici est la mémoire de mes ancêtres, de nos ancêtres. Aucun de ces objets ne quittera ces lieux de mon vivant. Par contre, vous m'intéressez. Vous n'avez, peut-être, pas eu le temps d'étudier la façon dont vous comptiez faire fonctionner cet arc." demande Otáëhryn.
- "Effectivement ! Je ne sais pas encore comment il marche..." indique Daëgon.
- "Et il faudra, déjà, trouver à le réparer..." évoque Fron.
- "Oui..." confirme Daëgon.
- "Alors, j'ai étudié la question. Vous avez, peut-être, ici, quelqu'un qui pourra répondre à cette question. Selon moi, les seules, aujourd'hui, personnes en capacité de pouvoir faire fonctionner votre arc" indique Otáëhryn et se tourne vers Fánaviryan.
- "Vous voulez parler d'Imladris ?" questionne Fánaviryan.
- "Hé bien, là, je ne suis, peut-être, pas suffisamment calé pour pouvoir le dire mais, en tout cas, selon moi, seuls, aujourd'hui, les elfes ont cette connaissance et cette capacité technique à pouvoir fabriquer des cordes, suffisamment, solides. Je vous avouerai que j'ai écumé les facteurs d'arc locaux et plus lointain. J'en ai, même, engagé certains à venir jusqu'à Fornost et, malheureusement, à chaque fois, la corde a cassé.
- "Ça dépasse les compétences..." évoque Daëgon.
- "Ça nécessite d'avoir des compétences..." indique Otáëhryn.
Otáëhryn va montrer à Daëgon et Fron un arc en acier Nùménoréen moins ouvragé que celui de Daëgon et qui ne possède pas, non plus de corde. Otáëhryn propose alors :
- "Dans ce cas, nous pourrions passer un accord. Si vous me trouvez une corde, je vous rends le gant."
- "Ça me semble être un accord honnête. Après, j'espère pouvoir y arriver..." indique Daëgon.
- "Je vous propose que nous retournions au salon pour discuter..." propose Otáëhryn.
- "Sire Formen, excusez-moi tant que nous sommes dans cette salle, vous m'aviez évoqué, tout à l'heure, une arme que vous possédiez. Vous parliez de votre arc, peut-être, ou une lame ?" demande Fánaviryan.
Otáëhryn va sortir une lame cassée en argent et dit :
- "Regardez, elle semble être d'argent et en la mettant face à la coupole, vous pouvez voir que le brillant est bien particulier."
- "Une très belle lumière des étoiles !" ajoute Fánaviryan.
- "Oui ! Du Mithril de Númenor ! Il s'agit d'un bout d'une lame longue, les restes d'une épée trouvée dans les ruines d'Annùminas dont le reste doivent se trouver dans ces ruines..." évoque Otáëhryn.
- "Avant que nous quittions la salle, est-ce qu'on peut comparer les arcs ? A voir s'ils ont la même longueur pour la corde. Si nous faisons faire une corde pour l'arc de Daëgon et que nous ayons la bonne dimension pour son arc à lui." signale Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Vous avez raison..." confirme Otáëhryn.
Les deux arcs possèdent, exactement, la même dimension. La base de fabrication est la même mais celui de Daëgon possède plus de motifs, gravures sur l'acier. L'arc en acier d'Otáëhryn est plus sobre dans sa finition. Otáëhryn explique alors :
- "Monsieur Daëgon, si cet arc appartenait à votre famille du temps de Númenor, vous pourriez retrouver l'origine de votre famille sur l'île de Númenor, savoir de quelle région de Númenor, vous venez si cette information vous intéresse."
- "Bien sûr ! C'est toujours intéressant à appendre !" confirme Daëgon.
Otáëhryn ramène les quatre compagnons au salon puis leur propose de manger et boire puis reprend la consultation de ses livres et va sans doute se passer un temps assez long à consulter des livres. Pendant ce temps, Tirash demande à Daëgon et Fron :
- "Vous pouvez nous raconter votre matinée ?"
- "Oui ! On a été voir mon oncle, cartographe, qui m'a donné cet arc, au passage qu'il tenait de mon grand-père parce qu'ils ont bourlingué ensemble pour faire de la cartographie. Il nous a donné des indications pour la route de Khazad-Dûm et il va essayer d'avoir deux autres cartes plus précises d'une route qui est, on va dire, parallèle à la route du nord pour aller à Metraith, qui passe par les collines et qui est plus discrète. Et la route des nains parce qu'il n'y a pas de carte pour nous. On n'a pas, vraiment, de de notions. Elle passe par Ost-in-Edhil, il faudra être prudent, la zone est dangereuse." résume Daëgon.
- "Oui ! plutôt !! Très mais qui peut être très intéressante aussi..." réagit Fánaviryan.
- "Oui mais il y a plein de pillards et c'est le problème !" évoque Daëgon.
- "De toute façon, si nous voyageons, nous voyagerons en force, ça avait été prévu comme tel."
- "Oui, c'est sûr mais si on peut éviter de s'approcher trop près des ruines, ça peut être bien !" évoque Daëgon.
- "Oui, ce n'est pas avec une petite équipe que nous pourrions reprendre Ost-in-Edhil aux orques !!" évoque Fánaviryan.
- "Il n'a pas parlé d'orques. Je ne crois pas qu'il y en est... C'est, plutôt, des pillards, des gens qui cherchent des reliques, des trucs comme ça mais ce n'est pas très sécure..." indique Daëgon.
- "Si j'ai bien compris, il y a deux routes, la route classique, la Vieille Route du Nord, celle qu'emprunte les nains et une autre plus discrète, c'est ça ?" demande Tirash.
- "Non, c'est la seule qu'il y a entre Tharbad et Khazad-Dûm. Là, on n'a pas trop le choix." précise Daëgon.
- "D'accord !" confirme Tirash.
- "C'est une route Ouest-Est mais pour aller à Khazad-Dûm, on peut passer par Rivendell et redescendre." suggère Fánaviryan.
- "Mais il ne nous a pas dit de faire ça par contre mais il nous a dit, plutôt, de passer par Tharbad, Metraith, Tharbad et Khazad-Dûm." explique Daëgon.
- "La route alternative que tu évoquais qui est plus discrète ?" demande Tirash.
- "Elle est entre Bree et Metraith dans les Hauts du Sud." répond Daëgon.
- "Ah d'accord !" réagit Tirash.
- "Ah, c'est intéressant ça !" réagit Fánaviryan.
- "On connait un peu la région, on traîne par là. Ça peut être bien de les connaître ces routes-là." évoque Daëgon.
- "Surtout quand la route est bloquée par la prise d'Andrath et la présence actuelle des hommes des collines." indique Fánaviryan.
- "Ça, par contre, on peut en rencontrer dans les collines..." indique Daëgon.
- "Oui mais espérons-en moins grand nombre que la présence que nous avons pu constater au sud de Minas Malloth." évoque Fánaviryan.
- "Tu as dit qu'il allait nous fournir des cartes ?" demande Tirash.
- "Oui, il est censé y aller cet après-midi. Après, le gars a l'air, un petit peu, porter sur la boisson alors je ne sais pas s'il va vraiment le faire ou pas..." répond Daëgon.
- "Oui ! On avait cru entendre dire qu'il était plus actif le matin." indique Fánaviryan.
- "Le matin, il était au lit." indique Daëgon.
- "Le matin, il dort... On l'a réveillé, en fait..." ajoute Fron.
- "Il nous a reçu en slip !" évoque Daëgon.
- "Et encore, il ne l'a pas gardé tout le long de la discussion !! Il nous a montré son cul !" précise Fron.
- "Il cherchait la fessée, peut-être..." suggère Fánaviryan.
- "En tout bien, tout honneur !" indique Daëgon.
- "Il nous montrait ses blessures de guerre !" précise Fron.
- "Et j'ai récupéré ce magnifique arc !" évoque Daëgon.
- "Quelle beauté !!" réagit Fánaviryan.
- "Qu'il va falloir que j'actionne un jour. C'est pour ça que j'ai couru ici parce que je me disais que le collectionneur que vous alliez voir, pouvait, peut-être, me parler un peu de ça..." indique Daëgon.
- "Sachez que dans les grandes guerres qu'il y a eu à la fin du deuxième âge, les régiments d'archers de Númenor étaient redoutés par les troupes de Sauron puisque lorsque vous aviez ces arcs qui lâchaient leurs flèches, le bruit assourdissant effrayait la plupart des orques qui battaient en retraite et depuis c'est resté dans leur chair, ce bruit de l'arc d'acier Nùménoréen et qui fait qu'aujourd'hui dès lors que ces vils créatures découvrent ces armes, ils n'ont d'ordre que de les détruire... C'est devenu un tel effroi pour ces êtres qu'il est pour le Roi-Sorcier à détruire absolument. Prenez-en grand soin monsieur Daëgon puisque les quelques valeureux guerriers qui ont encore eu ces valeureux arcs, malheureusement, dès qu'ils ont été terrassés, les arcs ont, ensuite, été fondus dans les forges de Carn Dûm en Angmar !" raconte Otáëhryn.
- "Je vais tout faire pour ça ne se finisse pas comme ça !" indique Daëgon.
- "Et c'est pour ça que nous avions trouvé l'arc elfique brisé dans la cache orque près d'Andrath... " évoque Fánaviryan puis ajoute : "Là, nous commençons à avoir trois bonnes raisons entre la dague de Tirash, cet arc et l'autre arc brisé à réparer."
- "Concernant votre dague, monsieur Tirash, à la suite des lectures que je viens d'entreprendre, selon moi, deux possibilités. Soit cette arme a été fabriquée dans l'Est, une région fort lointaine où y vivent plusieurs Istari, des mages." évoque Otáëhryn.
- "Comme Gandalf que nous avons rencontré !" ajoute Fánaviryan.
- "Tout à fait madame ! Qui, d'ailleurs, à l'occasion, vient visiter ma collection..." évoque Otáëhryn.
- "Ah ! Vous le connaissez ?" demande Daëgon.
- "Ça lui arrive de venir. Il m'a transmis certains petits objets récupérés lors de ses voyages. Lorsqu'il trouve des objets venants de Númenor, il sait que je suis intéressé et que je peux le renseigner sur son origine. Il sait que je n'emporte point une source de revenu mais, simplement, la mémoire de mon peuple." évoque Otáëhryn.
- "Au-delà de ça, c'est même, quasiment, la mémoire des Terres du Milieu que vous possédez !" évoque Fánaviryan.
- "Je n'irai pas jusque-là mais je vous remercie, madame, pour cette remarque !" indique Otáëhryn.
- "Si vous voulez reposer l'assiette devant moi, j'en ferai une copie de la signature si je rencontre, assez rapidement, mes semblables, de faire demande afin d'éclaircir la famille et l'origine de cette assiette pour vous être agréable !" propose Fánaviryan.
- "Oh ! Je pourrais vous en faire une reproduction." propose Otáëhryn.
- "Vous m'épargnez un travail fastidieux !" indique Fánaviryan.
- "Ne vous inquiétez pas... Je sais ce que je vais faire de mon après-midi..." évoque Otáëhryn.
- "Et donc dans l'Est où ??" demande Tirash.
- "Mais, j'ai cru comprendre au travers de certains textes l'évocation, aussi, dans le sud de ce genre de pouvoirs qui seraient entre les mains de certaines grandes familles. Malheureusement, les écrits, là-dessus, sont assez minces. Peut-être, aurais-je des éléments complémentaires mais cela me prendrait plus de temps. Si j'ai quelques informations où est-ce que je pourrais vous trouver ?" évoque Otáëhryn.
- "Hé bien, le siège de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate se trouve à Bree mais nous allons rester, encore, peut-être, deux jours ici à Fornost. Je ne sais pas les amis, qu'en pensez-vous ?" demande Tirash.
- "Daëgon avait choisi l'Auberge de la Reine." répond Fánaviryan.
- "Peut-être qu'en faisant des recherches plus approfondies, j'aurais des éléments complémentaires par rapport à votre dague mais, selon moi, je pense que votre lame ne peut provenir que de l'un de ces deux endroits-là." évoque Otáëhryn.
- "Bien ! Merci beaucoup !" indique Tirash.
- "C'est moi qui vous remercie pour cet échange constructif et fort agréable. Sachez que si vous souhaitez revenir." indique Otáëhryn en sortant la lettre de recommandation puis ajoute : "Vous n'aurez plus besoin d'un document comme celui-ci. Les domestiques vous laisseront entrer sans souci."
- "Un grand merci à vous !" indique Daëgon.
- "Ne tenez pas compte euh de l'attitude de mon cousin. Il aime me montrer une posture froide et austère vis-à-vis des gens qu'il ne connaît point." évoque Otáëhryn.
- "Nous essaierons de ne point le déranger vu qu'il semble porter de nombreuses responsabilités." indique Fánaviryan.
- "Oui et puis, il y a un conseil cet après-midi où il doit siéger. N'ayant pas été prévenu, il est, un peu, colère vis-à-vis de la reine." explique Otáëhryn.
- "Ah ! Vous pourriez, en tout cas, c'était pour faire une similarité avec la manière dont les Hobbits diraient que nous sommes arrivés, un petit peu, comme une mouche sur la soupe tel le conseil pour votre cousin..." évoque Fánaviryan avec le regard insistant de Tirash craignant les propos de l'Elfe.
- "C'est un peu cela... Je vous proposerais pour ne point le déranger que nous passions par l'arrière du manoir." explique Otáëhryn.
L'homme va guider les compagnons dans les couloirs du manoir en leur disant :
- "Nous allons passer par une sortie plus discrète..."
- "Une dernière question concernant cette dague. Auriez-vous connaissance de quelqu'un qui pourrait avoir plus de connaissance que vous si c'est possible ?" demande Tirash.
- "Spécifiquement sur ces terres du Sud..." précise Fánaviryan.
- "Je crains, malheureusement, que par ici, vous ne trouviez ceux qui, selon moi, pourraient vous renseigner. Selon moi, là où, sans doute, vous trouveriez plus d'informations dans la communauté humaine, ce serait à l'université de Minas Ithil." évoque Otáëhryn.
- "Merci maître Otáëhryn pour toutes ces informations !" indique Tirash.
- "Et, à ce propos, ça me fait penser, Tirash que je t'ai parlé de la présence d'un Palantír sur Fornost Erain qui permet une vision lointaine si je ne me trompe pas cher sire Formen. Par contre, je n'ai pas souvenir de l'origine de ces Palantíri. Vous avez pu voir, tout à l'heure, les possibilités de cette dague et je me demandais si c'était comme vous évoquiez la puissance des mages la même origine que les Palantír à tout hasard. Si ce n'était pas une piste à suivre ?" demande Fánaviryan.
- "Selon moi, aucune ! Puisque ce dont vous parlez, ces artefacts, les Palantíri sont originaires d'une époque fort lointaine. Ils furent créés par les elfes d'Aman durant l'âge des Arbres, à une époque fort, fort, lointaine ! Et celui qui se trouve, actuellement, à Fornost Erain, était le Palantíri qui se trouvait, initialement sur la tour d'Amon Sûl. C'est la grande fierté de Fornost Erain d'avoir une relique aussi ancienne, le trésor le plus précieux des Dùnedan. Aucun objet que j'ai dans ma demeure n'arrive à la cheville du Palantír. Il n'y a rien de comparable en ce monde à cet artefact aussi ancien et aussi précieux." explique Otáëhryn.
- "Je ne regrette pas de vous avoir posé la question vous sachant si érudit." indique Fánaviryan.
- "Lorsqu'on est féru d'histoire, il y a certaines choses qu'il est important de connaître. J'aimerais tant aller, une fois, pouvoir apercevoir le Palantír mais, seuls les prophètes ont accès à cette relique et je ne sais pas si vous le savez mais pour devenir prophète, les études demandent des années et des années d'apprentissage. Seules quelques personnes sur Fornost Erain ont accès à cette pierre." évoque Otáëhryn.
- "J'imagine qu'il faut avoir quelques dons également pour obtenir l'accès à cette relique ?" demande Fánaviryan.
- "Ça se travaille et il y a tout un cycle de sélection qui est fait avant que les élèves ne puissent devenir prophètes. De nombreux apprentis n'accèdent pas au statut de prophète mais la cour du roi offre à toutes ces personnes des postes à responsabilité. Ce sont des conseillers avisés auprès du roi." indique Otáëhryn en ouvrant une porte au rez-de-chaussée du manoir.
Les compagnons se retrouvent dans une rue adjacente à la rue principale sur le côté du manoir. Otáëhryn indique alors :
- "Je suis ravi de vous avoir rencontré et j'espère que nous aurons l'occasion de pouvoir débattre, de nouveau, et si j'ai le moindre renseignement monsieur Tirash sur votre lame, je vous en ferai part !"
- "Merci beaucoup !" répond Tirash.
- "Oui, un grand merci à vous !" répond Daëgon.
- "Merci pour ces précieuses informations !" répond Fron.
Il est plus de treize heures lorsque les quatre compagnons sont dans le Haut Quartier. Fánaviryan évoque :
- "Ah mince... On va être en retard pour ton repas familial, Daëgon !!"
- "Bah... On va y aller et puis, on verra comment ça se passe..." répond Daëgon.
- "Et il faudra qu'on parle à Selenia de cette sélection pour accéder au Palantír ! Ça pourrait, peut-être, l'intéresser..." évoque Fánaviryan.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 12:05 / 12:15 - Dasterian, Facteur d'arc - D - F - Dasterian - Lieu : Fornost Erain - Facteur d'Arc
Les deux compagnons se retrouvent dans la venelle de la Fontaine. Il est, à présent, midi. Daëgon propose à Fron d'aller voir Dasterian, facteur d'arc sur Fornost qui pourrait lui donner des conseils. L'homme jouit d'une certaine réputation en ville. Daëgon espère ainsi avoir des informations sur l'utilisation de l'arc en acier Nùménoréen, des pratiques à adopter et de la fabrication d'une corde.
En arrivant sur place, Daëgon présente l'arc à Dasterian. L'homme est surpris et réagit en disant :
- "Oh ! quelle belle pièce !!"
- "N'est-ce pas..." confirme Daëgon.
- "J'en avais entendu parler... mais je n'avais pas eu l'occasion d'en avoir entre les mains..." exprime Dasterian.
- "C'était à mon grand-père, figure-toi !" explique Daëgon.
- "Bravo, bravo ! Belle pièce !" félicite Dasterian.
- "Maintenant, le problème, c'est qu'il n'a pas de corde. Je ne sais pas si tu connais les techniques ou quelqu'un qui connaît les techniques de cet arc-là ?" demande Daëgon.
- "Je t'avouerais qu'à ma connaissance, il n'y a aucun archer ici qui pratique l'arc Nùménoréen. Il faudrait trouver quelqu'un qui aurait de vieilles connaissances sur ce type d'objets..." évoque Dasterian.
- "Ouais ! En gros, il faut des elfes... Non ?" suggère Daëgon.
- "C'est vrai ! Pour te fabriquer une corde comme ça, je t'avouerais de ce que je sais qu'il faut une technique bien particulière que je ne maîtrise pas du tout d'accord." annonce Dasterian puis indique : "Je sais qu'il y a bien quelqu'un qui récupère les vieilles reliques."
- "Ce n'est pas pour s'en servir, forcément..." indique Daëgon.
- "Non ! Pour le rencontrer, ce n'est pas simple..." évoque Dasterian.
- "Comment s'appelle-t-il ?" demande Daëgon.
- "Il vit sur Fornost ?" demande Fron.
- "Oui !" confirme Dasterian.
- "Un collectionneur." évoque Daëgon.
- "C'est ça ! Il s'agit de Otáëhryn Formen, lui, en effet, il s'y connaît. Il possède de nombreux objets de Númenor. Ça se trouve, il a, peut-être, même, d'ailleurs, des arcs Nùménoréens. Le problème est qu'il ne reçoit pas comme ça... Après, vous faites ce que vous voulez mais vous risquez d'être refoulé à l'entrée..." indique Dasterian.
- "On va passer voir devant parce que nos camarades sont, peut-être, encore là-bas." suggère Daëgon.
- "D'accord..." réagit Dasterian.
- "Hum !" confirme Fron.
- "Oui, ils doivent être, sans doute, devant." estime Dasterian.
- "Allons-y !" confirme Fron.
Daëgon remet l'arc dans la vieille couverture puis les deux compagnons vont remonter la basse ville pour emprunter la porte et les escaliers pour accéder aux hauts quartiers, dans les hauteurs de la ville.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 11:20 / 12:05 - Visite du Tonton Cartographe - D - F - Drògil - Yeness - Lieu : Fornost Erain - Venelle de la Fontaine
Daëgon et Fron se dirigent dans les rues de la basse ville pour se diriger vers la maison de Drògil. Daëgon montre à Fron les lieux notables du quartier dont la majorité de la population sont des travailleurs modestes. Le Dùnedain a passé une partie de son enfance ici et connait bien les lieux. Fron va, ainsi, découvrir les lieux insolites et intéressants de la basse ville de Fornost Erain. Après quinze minutes de marche, les deux compagnons arrivent à la venelle de la fontaine, dans un quartier modeste.
Daëgon se souvient d'être venu dans cette ruelle lorsqu'il était bien plus jeune. Depuis, il n'a pas eu l'occasion de repasser par ici. Quelques personnes sont présentes dans les rues, surtout sur les artères principales de la basse ville.
Daëgon frappe à la porte. La fenêtre à proximité de la porte s'entrouvre et une voix de femme d'un certain âge se fait entendre et demande :
- "Oui ? C'est pourquoi ??"
- "Bonjour, je m'appelle Daëgon et je viens voir mon oncle." annonce Daëgon.
- "Daëgon, Daëgon... Oh !!!" réagit la femme en refermant la fenêtre et venant, rapidement, ouvrir la porte.
Une femme aux cheveux gris et au visage ridé apparait. Elle porte des vêtements colorés, des motifs exotiques, inhabituels dans la région de Fornost Erain. Fron constate que les habitants de Fornost Erain ont des tenues beaucoup plus sobres et sombres que celles de la femme en face de lui. Yeness réagit en levant les bras et dit à Daëgon :
- "Oh ! Comme tu es grand !! Mais viens par ici !!" puis est surprise par la présence de Fron et lui dit : "Oh ! Excusez-moi, je ne vous avais point vu... Mais, allez-y, entrez, entrez !!"
- "Bonjour Madame." lance Fron.
- "Bonjour, je suis Yeness." répond la femme.
- "Je suis Fron Sacquet de la Comté et de la Compagnie l'Aurore Ecarlate." annonce Fron.
- "Asseyez-vous... Je suis bien contente de te voir. Ça faisait bien longtemps que tu n'étais point venu par-là." indique Yeness.
- "Oui, je suis parti de Fornost. Je suis bien content de vous revoir aussi." indique Daëgon.
- "Que me vaut ta visite mon cher Daëgon ?" demande Yeness.
- "J'aimerais m'entretenir avec mon oncle au sujet de cartographie mais aussi pour donner des nouvelles et prendre des nouvelles." répond Daëgon.
- "Ah bon... Il va falloir que j'aille le réveiller..." signale Yeness.
- "Ah ! Il dort encore..." réagit Daëgon.
- "Oui... Ses nuits sont agitées... Je vais voir s'il peut se réveiller..." annonce Yeness en se levant.
La femme monte à l'étage et elle crie : "Mais réveille-toi vieux poivrot ! Réveille-toi !!" Après quelques instants, les deux compagnons entendent des grognements avec des mots comme : "Laisse-moi dormir !! Vieille peau !!" puis la femme crie, de nouveau, "Allez, debout, sac à vin !!" et elle finit par dire : "Il y a Daëgon en bas !" L'homme crie un "Ouh boudiou !!!"
Les deux compagnons entendent alors des pas lourds au-dessus d'eux et un homme descendre l'escalier rapidement. Il porte un slip et une vieille chemise. L'homme lève les mains en l'air puis crie :
- "Mon ami Daëgon, mon camarade, mon frère !!"
- "Comment vas-tu ?" répond Daëgon.
L'homme s'approche et prend Daëgon dans ses bras puis regarde Daëgon et dit :
- "Mais Daëgon, Daëgon..."
L'homme recule de quelques pas, regarde Daëgon puis dit :
- "Oh ! Mais tu es le petit-fils. Qu'est-ce que tu lui ressembles !!"
- "Je ne sais pas... Je ne le connais pas..." répond Daëgon.
- "En tout cas, tu lui ressembles... Asseyez-vous, vous allez bien boire quelque chose !" propose Drògil.
- "Oh oui ! Avec modération..." suggère Daëgon.
Drògil va sortir une petite bouteille d'eau de vie. Yeness redescend les escaliers avec un air désapprobateur. Drògil voyant sa femme ainsi lui répond :
- "Mais, c'est Daëgon qui est là ! Quand même, il faut fêter ça !!"
Drògil sort trois verres, sert les deux compagnons et trinquent avec eux puis demande :
- "Alors, mon petit gars, tu es qui ??"
- "Moi, je suis Fron Sacquet de la Comté et de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate."
- "Oh ! et d'où en Comté ?" demande Drògil.
- "De Lézeau." répond Fron.
- "Lézeau... Lézeau... Lézeau... Ah, oui !" réfléchit Drògil.
- "En plein centre." précise Fron.
- "Oui, en effet ! Sur la colline de Lézeau !" précise Drògil.
- "Vous êtes déjà allé en Comté ?" demande Fron.
- "Rapidement... Oui." répond Drògil.
- "Moi, c'est la première fois que je viens à Fornost..." évoque Fron.
- "Ah ! Bienvenue ici ! Tu vas t'y plaire ou pas..." réagit Drògil.
- "On est de passage ici." indique Fron.
- "Alors, comment vas-tu Daëgon ? Ça fait bien longtemps que je ne t'ai pas vu..." lance Drògil en secouant fraternellement Daëgon.
- "Ça fait bien longtemps et vous comment allez-vous ?" demande Daëgon.
- "Oh bah..." réagit Drògil en montrant son ventre puis ajoute : "Ça pousse... Ça pousse..."
- "Je vois ça mais il y a quelque chose qui ne va pas ?" demande Daëgon.
- "Ah non... Tout va bien !" répond Drògil.
- "D'accord..." réagit Daëgon.
- "Tout va bien..." répète Drògil.
- "Je voulais te dire un petit peu ce qui nous était arrivé depuis un certain temps." évoque Daëgon puis va raconter les différentes aventures qu'il a vécu avec la Compagnie de l'Aurore Ecarlate en particulier l'installation à Bree, les aventures en Comté et le projet de convoi vers Khazad-Dûm.
- "Je connais très bien cette région-là ! Avec ton grand-père, qu'est-ce qu'on a pu y passer du temps par là-bas !!" indique Drògil.
- "Qu'est-ce que vous y faisiez ?" demande Daëgon.
- "À l'époque, je m'occupais de la cartographie royale, certaines régions n'avaient pas encore de cartes bien précises. Ton grand-père m'accompagnait pour ma sécurité." explique Drògil.
- "Ah... D'accord... C'était un guerrier ?" demande Daëgon.
- "Un grand archer qu'il était ! Il faudra que je te montre quelque-chose... Je t'avouerais qu'on était un peu plus dans le sud de Tharbad, le pays de Dun. On connaît bien cette région. On a fricoté pas mal là-bas... Je peux vous dire qu'il y a certaines dunéennes qui se souviennent de nous... Elles ne doivent plus être toutes jeunes maintenant mais tu as, peut-être, quelques oncles par là-bas..." évoque Drògil puise demande :"Et tu auras besoin de quoi ?"
- "Si c'est possible, d'informations sur le voyage vers Khazad-Dûm, savoir quels chemins, on peut prendre et puis savoir quels sont les possibles risques sur la route." demande Daëgon.
- "Alors, tout d'abord, Tharbad, il faut s'en méfier déjà... C'est une ville pleine de vices et viles personnes. Il faut être prudent là-bas..." puis Drògil se lève, monte à l'étage et puis va revenir, quelques instants plus tard, avec une grande carte de l'Eriador qu'il va déplier sur la table puis Drògil dit :
- "De toute façon, si vous partez de Bree, le meilleur chemin est de prendre la Vieille Route du Nord, Vieille Route du Sud pour l'occasion... De passer par Metraith et ensuite de rejoindre Tharbad. À Tharbad, de toute façon, il n'y a qu'une seule route qui vous permet de rejoindre Khazad-Dûm. Il faut se méfier, vous ne passez pas très loin de ruines elfiques et il y a souvent des brigands par là-bas."
- "D'accord... Comment s'appellent ces ruines ?" demande Daëgon.
- "Dans quel coin ? Sur la route entre Khazad-Dûm et Tharbad ?" demande Fron ?
- "Oui ! C'est ça ! Une vieille cité que les elfes appellent Ost-In-Edhil." indique Drògil.
- "Ah oui !!" réagit Daëgon.
- "Il y a, souvent, des brigands, des chasseurs de trésors. On s'était fait attaquer à plusieurs reprises par là-bas et, à l'époque, on voulait passer à travers la Moria pour rejoindre les terres de l'Est mais ces cons n'ont jamais voulu nous laisser passer..." évoque Drògil.
- "Les Nains ?" demande Daëgon.
- "Ouais !! Je me souviens qu'on a dû partir en courant après avoir pisser sur leur porte ! Ils nous ont chassé pendant quasiment deux jours..." évoque Drògil.
- "Les Nains, s'il n'y a pas moyen de négocier, c'est compliqué..." indique Daëgon.
- "Ouais... Il faut se méfier ! Après, ce qu'il est important de savoir c'est qu'en fonction de la météo, il faut savoir que la région de Tharbad est une région très humide, marécageuse et qu'à certaines périodes, il peut être difficile de passer à Tharbad." signale Drògil.
- "Nous partons le 15 de Narbeleth, à la fin de l'été." indique Daëgon.
- "Logiquement, ça devrait être bon..." répond Drògil.
- "Il ne faut pas que l'on traîne de trop..." analyse Daëgon.
- "Oui, c'est ça !" confirme Drògil.
- "Et il y a le retour aussi !" évoque Daëgon.
- "Il faudrait que je me renseigne. J'ai encore des connaissances sur Tharbad qui pourraient vous donner des informations par rapport à ça." propose Drògil.
- "Ça serait vraiment très bien ! Même pour le passage à Tharbad lui-même." confirme Daëgon.
- "Il faut que je retrouve mes cahiers par rapport à cette période, je perds un peu la mémoire maintenant... Heureusement, à l'époque, j'avais des cahiers parce que j'étais payé par la Cour royale pour faire toutes ces visites. Evidemment, tous ces voyages étaient dans le but que l'Arthedain puisse bien connaître tout le territoire." évoque Drògil.
- "Vous avez cartographié jusqu'où ?" demande Daëgon.
- "Jusqu'à la trouée du Calenardhon." indique Drògil.
- "Ah oui, quand même ! Ça fait un large territoire !!" réagit Daëgon.
- "Oui ! On a, surtout, cartographié le pays de Dun. On connaît très bien ce coin-là. Si tu veux quelques adresses, je connais quelques lieux intéressants. Après, les clans changent par là-bas." évoque Drògil.
- "Les Dunéens ne devraient pas être une gêne pour le trajet ?" demande Daëgon.
- "Alors... Le problème du pays de Dun, c'est très changeant par là-bas. Certains sont des clans nomades." indique Drògil.
- "Ils sont plutôt agressifs ou pas ?" demande Daëgon.
- "Ça dépend des périodes. Il y a eu des périodes très calmes où ils étaient pacifiques et puis, les dernières fois où on est allés, malheureusement, de nombreuses tribus étaient en guerre. C'est, d'ailleurs, malheureusement, comme ça que ton grand-père est mort..." annonce Drògil.
- "Ah ! Il est mort là-bas…" réagit Daëgon.
Drògil se lève, baisse son slip montrant ses parties génitales sans aucune gêne puis se tourne et montre sa fesse droite portant une large cicatrice et dit :
- "Et moi, je me suis pris une flèche dans le cul !!" puis ajoute : "Mais je sais où il est !!"
Drògil quitte le banc et monte à l'étage et crie à sa femme :
- "Le vieux drap, il est où ? Il est où ?"
Après une fouille de plusieurs minutes à l'étage, Drògil redescend avec une vieille couverture miteuse en criant :
- "Ça y est !! Je l'ai trouvé ! Je l'ai trouvé !"
- "C'était ça que je devais te rappeler avant de partir ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Oui ! En parlant de ton grand-père, de ce qui s'est passé..." évoque Drògil.
- "La mémoire est revenue." évoque Daëgon.
- "Oui !" confirme Drògil.
Il pose alors la couverture qui fait un bruit sourd, un objet d'un certain poids doit être enroulé à l'intérieur. Il déroule la couverture et un arc en acier est protégé à l'intérieur. Daëgon demande alors :
- "C'est l'arc de mon grand-père ?"
- "Oui ! Ton père n'en a jamais voulu." évoque Drògil.
- "Il est vraiment magnifique !" réagit Daëgon.
- "La corde a cassé ce fameux jour où ton grand-père est mort... Un arc en acier Nùménoréen ! On n'en produit plus des comme ça !" annonce Drògil.
- "Ah ben non... C'est sûr !" réagit Daëgon.
- "Malheureusement, je n'ai jamais réussi à trouver quelqu'un qui puisse faire une corde suffisamment solide pour l'attacher à cet arc..." indique Drògil.
- "Je pense que je vais trouver !" indique Daëgon.
Drògil tend l'arc à Daëgon qui répond ému :
- "Merci ! Merci vraiment beaucoup !"
- "Il te revient. Ton grand-père me l'avait confié." évoque Drògil.
- "Merci d'avoir pensé à moi ! Je suis, vraiment, touché !" indique Daëgon.
Fron regarde l'arc et essaye de comprendre comment du métal peut plier. Il l'examine attentivement et ne semble pas connaitre l'origine du métal. Drògil indique :
- "J'imagine que tu n'as jamais entendu un arc comme ça vibrer. Je peux te dire que les ennemis craignent le bruit de cet arc !"
- "J'ai hâte de l'essayer..." évoque Daëgon.
- "Il va falloir que tu trouves quelqu'un pour te fabriquer une corde. Je ne suis pas sûr que, sur Fornost, tu trouves quelqu'un pour mettre une corde à cet arc." évoque Drògil.
- "D'accord... Il y a une technique particulière ? Qu'est-ce qu'il faudrait ?" demande Daëgon.
- "Quelqu'un qui puisse avoir les connaissances perdues de Númenor pour fabriquer des cordes très solides. Aujourd'hui, je ne suis pas sûr que, dans nos contrées, tu trouves un fabriquant de cordes solides. Tu sais, ces arcs-là, il n'y a plus grand monde à les avoir. On n'en trouve plus. Il a une valeur inestimable mais il te revient." évoque Drògil.
- "C'est une relique ! Je serai très fier de le porter !" indique Daëgon.
- "C'est une relique mais, tu sais, ton grand-père, il savait s'en servir. Alors, je crois que le gant parce que c'est mieux d'avoir un gant spécial pour cela mais je crois que ton père l'avait donné à quelqu'un qui aimait les objets anciens." indique Drògil.
- "Juste une question, pourquoi mon père semble en vouloir à mon grand-père ?" demande Daëgon.
- "Ah !! Il a laissé ta grand-mère seule quasiment toute sa vie." répond Drògil.
- "Il n'était jamais là..." réagit Daëgon.
- "Il n'a jamais accepté qu'il puisse vivre ainsi mais c'était notre vie. C'était notre vie ! Alors, c'est vrai qu'on a vécu de bons moments mais ce n'était pas simple tous les jours. Bon, c'est sûr que ta grand-mère en a souffert et je pense que ton père aussi, forcément ! Alors quand il a su que tu partais dans l'armée, que tu allais vivre de l'aventure, il a mal vécu les choses..." évoque Drògil.
- "Il rapproche ça de mon grand-père !" analyse Daëgon.
- "C'est ça !" confirme Drògil.
- "Après, moi, je n'ai pas de femme et d'enfants." indique Daëgon.
- "Ah ! Il va falloir un jour !" suggère Drògil.
- "Ah... Oui, oui, oui... Peut-être..." répond Daëgon.
- "Un beau gars comme toi !" évoque Drògil.
- "Il faudra quelqu'un qui puisse me suivre ou alors, c'est le coup d'un soir..." indique Daëgon.
- "Tu sais dans le pays de Dun, on en a fréquenté quelques-unes..." évoque Drògil en regardant derrière si Yeness n'est pas là puis s'adresse à Fron : "Toi aussi, tu pourrais plaire !"
- "Ah bon ? Ah bon ??" réagit Fron.
- "Oui ! Un joli p'tit gars comme ça, ça peut plaire !" évoque Drògil.
- "Oui, il faut voir à qui..." plaisante Daëgon.
- "On a rencontré quelques tribus hobbites, à l'époque, qui vivaient, encore, dans le pays de Dun mais je ne suis pas sûr qu'elles y soient toujours..." évoque Drògil.
- "Je pense qu'ils vont tous vers la Comté maintenant." suggère Daëgon.
- "Oui, oui, oui..." confirme Drògil.
- "Ils n'y vont pas d'un coup. Il y en a Metraith. Normalement, on devrait en convoyer vers la Comté." évoque Daëgon.
- "Il faudra que je te raconte, aussi, les quelques petites bonnes soirées à Metraith... C'était pas mal !" évoque Drògil.
- "Tu connais chez Oget ?" demande Daëgon.
- "Ah non... Ça ne me dit rien..." répond Drògil.
- "C'est un bon établissement maintenant... On peut s'y amuser !!" évoque Daëgon.
- "En tout cas, ton grand-père appréciait ce lieu. On aimait bien se reposer à Metraith." évoque Drògil.
- "La ville a été, un peu, secouée quand on est arrivé mais, dans l'ensemble, c'est une belle ville !" indique Daëgon.
- "Le Cardolan est mouvant. C'est bien ça, le souci. Moi, ce que je pourrais te raconter, c'est des choses qui commencent à dater et depuis j'ai cru comprendre qu'il y avait eu encore de nombreux événements. Il faut se méfier, la Vieille Route du Nord est souvent propice à des attaques de brigands." évoque Drògil puis pointe sur la carte : "Si vous partez sur la route de l'Est, il y a les hauts du Sud, en connaissant bien, il y a quelques chemins qui peuvent être empruntés. C'est, peut-être, un peu plus compliqué avec des chariots mais c'est envisageable..." évoque Drògil.
- "Et ce serait pour faire quel trajet ?" demande Daëgon.
- "Pour rejoindre Tharbad." répond Drògil.
- "Ah oui, pour rejoindre Tharbad sans passer par la route finalement." analyse Daëgon.
- "Oui..." confirme Drògil.
- "À travers champ, on va dire..." suggère Daëgon.
- "C'est ça ! Il y a quelques routes qui peuvent être empruntées..." indique Drògil.
- "Mais, là, il faut une carte plus détaillée." indique Daëgon.
- "Ah, ça, je pourrais te trouver ça. Il faudrait que je puisse retourner voir mes anciens compagnons. Je pense que je pourrais te trouver ce genre de cartes." propose Drògil.
- "Ça m'intéresse bien ! Il y a moins de brigands, peut-être ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Les brigands sont surtout sur la Vieille Route du Nord. De ce que tu me dis, vous allez être, quand même, un certain nombre de chariots mais vous risquez de perdre du temps quand même... Après, en empruntant, plus vers l'Est en se rapprochant du Rhudaur, les terres sont encore plus instables que celles Cardolan..." évoque Drògil.
- "C'est encore plus aléatoire..." suggère Daëgon.
- "C'est ça ! En allant par là, vous trouvez une voie maritime plus sûre contre les attaques de brigands mais ça veut dire de prévoir aussi de quoi naviguer..." évoque Drògil.
- "Ce n'est plus la même logistique..." indique Daëgon.
- "C'est aussi une possibilité..." suggère Drògil.
- "Et pour Tharbad à Khazad-Dûm ?" demande Daëgon.
- "Il y a la Vieille Route des nains, une route qui longe le Glanduin puis remonte la Sirannon puis rejoint Khazad-Dûm." signale Drògil.
- "Si tu peux avoir une carte de cette partie-là, aussi, ça peut être sympa..." demande Daëgon.
- "Je devrais pouvoir vous avoir ça. Il est bien important d'éviter les ruines d'Ost-In-Edhil." conseille Drògil en pointant du doigt l'emplacement des ruines puis ajoute : "Mais, de toute façon, la route passe à côté. Vous passerez non loin. S'il faut avoir une vigilance, c'est dans ce coin-là. De Tharbad, vous pouvez, sans problème, prendre ce chemin qui est un petit peu escarpé mais bon les nains l'ont toujours entretenu ça devrait bien se passer."
- "C'est aussi pour le commerce des nains, je suppose. Il doit y avoir des nains de passage sur cette route." suggère Daëgon.
- "C'est ça ! On ne s'est jamais fait trop d'amis chez les Nains mais bon..." évoque Drògil.
- "Mais ils ne nous attaquent pas comme les orques !!" réagit Daëgon.
- "C'est sûr ! C'est sûr... Et ne t'inquiète pas que les orques, après quelques flèches plantées par Daëgon, ils ne revenaient pas à la charge !!" évoque Drògil.
- "Tu me fais bien envie là !!" réagit Daëgon.
- "Je pense que c'est bon pour moi. Je ne sais pas si Fron a des demandes ?" questionne Daëgon.
- "Non, non, non..." répond Fron.
- "Alors comment tu la trouves ma petite gnôle ?" demande Drògil.
- "Elle est bien fruité !" répond Fron estimant la boisson bien sèche mais fruitée avec, toutefois, un taux d'alcool assez costaud pour cette fin de matinée.
- "Ah ! Un fin connaisseur ! C'est dommage... On n'est pas allé, assez souvent, dans la Comté. Vous semblez être des bons vivants !" évoque Drògil.
- "Au niveau de la nourriture et de l'alcool, ils savent bien vivre les hobbits !" indique Daëgon.
- "Ah ! Il faudra qu'on y aille mais Yeness n'aime pas trop voyager... Et puis elle n'a plus envie que je parte tout seul donc c'est compliqué... Je vais faire ça cet après-midi si tu veux." propose Drògil.
- "Oui ! Je repasse soit ce soir soit demain." confirme Daëgon.
- "Ouais, pas de soucis !!" confirme Drògil.
- "Très bien ! Vraiment merci, en tout cas, pour cet arc magnifique !" remercie Daëgon.
- "Bah ! Je t'en prie... Si tu veux, je te laisse le drap..." propose Drògil.
- "Je vais le prendre pour cacher ce bel objet pour ne pas me balader avec..." confirme Daëgon.
- "Je pense qu'il attirerait quelques convoitises..." indique Drògil.
- "Oui ! Il vaut mieux y aller prudent." évoque Daëgon.
- "Tout à fait ! Il te faudra, déjà, trouver quelqu'un qui puisse te faire cette corde et il faudrait que tu puisses mettre la main aussi sur le gant." suggère Drògil.
- "Ah oui ! Oui ! Ou fabriquer mon propre gant. Il faudra que j'étudie comment marche l'arc." indique Daëgon.
- "C'est ça ! Je ne l'ai jamais utilisé. Seul ton grand-père l'utilisait et je pense qu'il serait fier que tu puisses également l'utiliser !" évoque Drògil.
- "Moi aussi je serais fier ! Je vais tout faire pour !" confirme Daëgon.
- "Très bien ! Vous ne restez pas pour le diner ?" demande Drògil.
- "Le déjeuner." rectifie Daëgon.
- "Bah, il est quelle heure ?" demande Drògil.
- "Il n'est pas loin de midi." répond Daëgon.
- "Il est tôt alors !! Je vais aller me recoucher..." indique Drògil.
- "Non !! Tu restes debout !!" crie Yeness de l'étage.
- "La vie est dure à Fornost..." réagit Drògil.
- "Si tu peux regarder pour les cartes, en tout cas... Je repasserai..." évoque Daëgon.
- "D'accord ! Très bien ! Et n'hésitez pas à repasser monsieur Fron." conseille Drògil.
- "Bien sûr !" répond Fron.
- "J'ai d'autres bouteilles dans le coffre, des plus anciennes !" évoque Drògil.
- "Très bien ! Très bien !" réagit Fron.
Daëgon et Fron se lèvent, souhaitent une bonne journée à Drògil puis Yeness descend pour souhaiter une bonne journée.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 11:15 / 12:30 - Rencontre avec le Collectionneur - F - T - Domestique Formen - Dùraladh Lilthor Formenyaron - Otáëhryn Formen - Lieu : Fornost Erain - Manoir des Formen
Fánaviryan et Tirash se dirigent vers le quartier le plus riche de Fornost Erain, la Haute Ville, la rue principale est composée des plus grandes maisons de la ville, les plus riches. En suivant les indications d'Esgaldor Lissiril, les deux compagnons vont se retrouver devant un manoir le plus richement décoré de la rue, le plus clinquant mais pas le plus imposant. Un soin particulier a été apporté aux sculptures et décorations murales. Non loin, ils peuvent distinguer un manoir beaucoup plus imposant dont l'emblème est celui de la famille Tarma. Puis ils vont pouvoir repérer les manoirs qui appartiennent aux sept grandes familles de l'Arthedain. Chacune de ces familles possède leur propre domaine à l'ouest de l'Arthedain mais, également, un manoir dans cette rue, symbole de leur prestige et de leur renommée.
Lorsqu'ils sont devant l'entrée du manoir Formen, Tirash suggère :
- "Je ne sais pas ce que tu en penses ma chère Fana mais on pourrait frapper ?"
- "Tout à fait ! Et préparons la lettre de recommandation que nous a donné le second interprète du roi." confirme Fánaviryan.
Tirash se positionne devant la porte et actionne le heurtoir. Après quelques instants d'attente, une femme en tenue de domestique, vient ouvrir la porte. Elle regarde les deux compagnons des pieds à la tête puis dit d'un ton froid :
- "Oui. Bonjour. C'est à quel sujet ?"
- "Bonjour gente dame. Nous venons rencontrer Otáëhryn. Nous avons une lettre de recommandation à ce sujet que voici." répond Tirash en tendant la lettre.
- "Veuillez patienter, s'il-vous-plait..." répond la domestique qui referme la porte.
Tirash remet la lettre dans sa poche et les deux compagnons attendent quelques minutes dehors puis, la porte s'ouvre, la femme leur fait un signe pour entrer dans un hall d'entrée très luxueux. En face des deux compagnons se tient un homme d'une allure très austère, les cheveux bruns, courts, sans doute, entre cinquante et soixante ans. Ses vêtements sont sobres mais élégants, finement travaillés, une allure noble. Il annonce d'un ton sec en direction de la domestique :
- "Fermez la porte !"
La domestique s'exécute et puis, d'un pas rapide, quitte le hall. L'homme regarde attentivement Tirash et Fánaviryan les bras dans le dos puis d'un ton toujours froid demande :
- "Vous êtes qui ?"
- "Salutations sire Formen ! Je me présente Fánaviryan Wesmin de la Compagnie de l'Aurore et Ecarlate et voici Tirash Wesmin de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate également. Veuillez pardonner nos tenues, nous venons, à peine, d'arriver sur Fornost Erain." présente Fánaviryan.
- "Un fort long voyage..." ajoute Tirash.
- "Vous possédez une lettre de recommandation ?" demande l'homme en sindarin.
- "Oui ! Tout à fait..." répond Fánaviryan en sindarin puis ajoute : "Mon ami a une lettre de recommandation du second interprète afin de pouvoir vous rencontrer. Tirash, je te laisse transmettre à Monsieur."
- "Hé bien, voici cette lettre tout d'abord et c'est au sujet d'un objet qui je pense va intéresser sieur Otáëhryn Formen, c'est bien vous ?" demande Tirash.
- "Non." répond l'homme.
- "Ah..." réagit Tirash.
- "C'est un cousin !" répond l'homme puis il ajoute : "Je suis Dùraladh Lilthor Formenyaron, l'Artatan de la famille Formen."
Dùraladh Lilthor Formenyaron ouvre l'enveloppe, lit le contenu et les deux compagnons constatent sur son visage un étonnement puis tend le papier à Tirash et dit :
- "Si la cour vous autorise à rencontrer mon cousin, vous pouvez monter au deuxième étage."
- "Merci bien." répond Tirash respectueusement.
- "En vous remerciant et en nous excusant de vous avoir dérangé sire..." répond Fánaviryan.
- "En effet, mon temps est compté..." répond Dùraladh Lilthor Formenyaron en Sindarin.
- "En espérant pouvoir vous revoir en situation plus agréable." indique Fánaviryan.
Dùraladh Lilthor Formenyaron regarde les deux compagnons, toujours les mains croisées dans le dos, et attend que les deux compagnons montent l'escalier. Il repart, ensuite, donne, par la suite, des ordres d'un ton sec, sans doute, aux domestiques présents.
Les deux compagnons montent un escalier en marbre, aux murs des tableaux de la famille Formen ainsi que des objets anciens, des vases et reliques très anciennes. La décoration intérieure reflète une richesse dans le contenu. Fánaviryan essaye de comparer les objets présents à ceux de la famille Wesmin et constate une composition beaucoup moins exotique, une homogénéité dans le style.
En arrivant au premier étage, Fánaviryan s'arrête et demande à Tirash :
- "Est-ce que je peux jeter un œil sur la lettre de recommandation voir ce qui avait été écrit ?"
- "Ouais !" confirme Tirash en sortant la lettre et la transmettant à Fánaviryan.
L'Elfe va y lire le contenu : "Le Haut Conseil royal autorise les porteurs de cette lettre à rencontrer Otáëhryn Formen." Tirash réagit et dit :
- "C'est surprenant cette notion d'autorisation."
- "Il y a, peut-être, un contrôle Royal sur les échanges que peuvent avoir les Grandes Familles." évoque Fánaviryan.
- "Je ne sais pas..." répond Tirash.
- "On demandera à Daëgon." suggère Fánaviryan puis ajoute : "Et, effectivement, c'est le Haut Conseil royal... Je me suis, un peu, avancé, tout à l'heure, en parlant du deuxième interprète..."
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
En arrivant au deuxième étage, une porte bloque l'accès au second étage. Tirash frappe à la porte et un domestique vient ouvrir la porte et est surpris de voir les deux compagnons et dit :
- "Oui... Bonjour..."
- "Bonjour, nous venons nous rencontrer Otáëhryn Formen." répond Tirash.
- "Veuillez me suivre. Vous aviez rendez-vous ?" demande le domestique.
- "Nous n'avions pas rendez-vous mais nous avons cette lettre qui nous qui nous invitait à venir le voir pour quérir des informations sur un objet très particulier. Il semble que ce soit un érudit renommé." répond Tirash.
Le domestique ne regarde pas le courrier et amène les deux compagnons dans un couloir puis les amènent dans un salon où un homme est assis en train de lire un livre. Le domestique indique, avant d'entrer :
- "Veuillez patienter ici."
Le domestique s'approche de l'homme et lui glisse quelques mots à l'oreille. L'homme se lève dans une belle tenue riche mais beaucoup clinquante que Dùraladh Lilthor Formenyaron avec plusieurs bijoux, bagues, bracelets et colliers. Il porte une fine barbe ainsi que des cheveux gris bien peignés en arrière. L'homme est coquet. Il s'approche des deux compagnons et demande :
- "Nous... avions... rendez-vous ?"
- "Non, nous n'avions pas rendez-vous mais nous avons cru comprendre que vous pourriez nous renseigner sur un objet très particulier qui est en ma possession. On nous a dit que vous étiez un grand érudit et un grand connaisseur de tout un tas d'articles particuliers." répond Tirash.
- "Et qui vous a dit cela ?" demande Otáëhryn Formen.
- "Je ne me souvient plus de son nom, c'était en discutant à la cour. Quoi qu'il en soit, c'est tombé dans les oreilles d'un certain... Comment s'appelle-t-il déjà ??" réfléchit Tirash.
- "Mais on vous a laissé entrer ici comme ça ?" demande Otáëhryn Formen.
- "Hé bien, pour finir, suite à cette conversation un peu brouillonne, nous avons eu cette lettre du Haut Conseil du roi, tenez." indique Tirash en tendant la lettre de recommandation puis ajoute : "Qui nous invitait à venir vous rencontrez."
Otáëhryn est surpris à la lecture puis glisse l'enveloppe dans son manteau puis propose :
-"Hum... Humm... J'imagine qu'on vous a évoqué le fait qu'en effet, je collectionne les reliques de nos ancêtres de l'île de Númenor. Mais je vous en prie, venez par ici. Si on vous a dit de venir, c'est que vous avez, sans doute, la curiosité de vouloir découvrir ma collection."
- "Ce serait un grand honneur !" répond Tirash.
- "Également !" confirme Fánaviryan.
Les compagnons quittent le salon et se dirigent dans une pièce beaucoup plus grande qui est éclairée par le plafond. La pièce est composée d'une grande collection d'objets, certains en parfait état, d'autres usés voire très usés, à même le sol ou posés sur des meubles, des socles et piédestal. Il va commencer à évoquer les objets en premier lieu, les statues dont certaines représentent des personnalités de l'île de Númenor en particulier des rois ou des Valar, des objets qui ont appartenu, pour certaines à des rois de l'île Númenor. Chaque objet même le plus insignifiant semble avoir une histoire.
L'homme est ravi et content de pouvoir présenter son musée personnel à deux visiteurs. Tirash pose des questions, de temps en temps, histoire de qu'il puisse mousser tout à son aise ce brave homme. Il raconte l'histoire de l'île de Númenor, de la période de gloire jusqu'à sa chute.
Il va montrer, ensuite, des objets très précieux dont un arc en acier Nùménoréen en quatre morceaux et va montrer avec fierté :
- "Il s'agit de l'un des premiers arcs en acier Nùménoréen et, tout récemment, un en parfait état..."
Fánaviryan est émerveillée de voir cet arc en acier et dit :
- "Je ne connaissais pas. Je n'ai vu que des arcs en bois. Et là, de voir un arc en acier !!"
- "Sachez Madame que ce n'est pas de l'acier mais des alliages à base de Mithril, le fameux Mithril de Númenor." annonce Otáëhryn Formen.
- "Qui est particulier ce Mithril par rapport à celui qu'on peut trouver chez les Nains ?" demande Tirash.
- "Disons que c'était le deuxième lieu où existait des veines de Mithril qui, malheureusement, aujourd'hui, l'île étant engloutie, forcément, le Mithril de Númenor n'est plus exploitable et, pour certains, on va dire que toutes ces reliques sont du passé et n'y voit aucun intérêt. Moi, j'y vois l'histoire de mon peuple, tout notre passé, notre glorieux passé. Certains y voient une honte, je ne suis pas de cet avis !" annonce Otáëhryn.
- "Pourquoi une honte ?" demande Tirash.
- "Disons que la tournure des événements fait que les derniers rois de Númenor se sont trompés de voie et sont partis dans une mauvaise direction, influencé par le mal, par celui qu'on a appelé à une époque, Sauron. Capturé, il a été amené sur l'Île de Númenor, a perverti les rois de l'époque qui, pour certains, se sont aventurés à vouloir conquérir les terres de l'Ouest, les terres des Valar. Le courroux des Valar a été terrible et a détruit l'île. Depuis, nous, les réfugiés des terres du nord, nous estimons que le dernier roi avait fait un mauvais choix. Nous avons choisi notre voie et nous sommes venus, avant la chute de Númenor, dans les Terres du Milieu. Ceux qui se sont réfugiés à Umbar, quant à eux, avaient choisi le mauvais côté, si je puis dire..." raconte Otáëhryn Formen.
- "Ou, disons qu'ils ont été abusés. Je peux comprendre, ma famille venant d'Ost-in-Edhil, si vous connaissez ?" évoque Fánaviryan.
- "Hum ! J'aurais bien aimé pouvoir, aussi, récolter des objets de cette époque !" puis Otáëhryn se dirige vers un meuble et ouvre un tiroir en indiquant : "J'ai en ma possession un seul objet venant d'Ost-in-Edhil, cette assiette."
Otáëhryn Formen sort alors fièrement une assiette euh qui est parfaitement intacte avec des motifs elfiques puis l'homme ajoute :
- "Les objets venant de cette région et de cette époque, sont fort rares et chers. Ma famille, malheureusement, ne peut se permettre ce genre d'achats. Il est clair que cette cité est la convoitise de nombreux pillards."
- "Mais elle est dans des terres très mal fréquentées, encore..." évoque Fánaviryan.
- "En effet..." évoque Otáëhryn.
- "Sachez que si, dans mes pérégrinations, je retrouve quelques effets anciens, je penserai, absolument, à vous parce que vous avez su rassembler dans cette splendide galerie ouverte aux étoiles et à la lune, les traces d'une glorieuse époque." annonce Fánaviryan.
- "En effet ! Aussi roi fut-il, les erreurs d'un homme ne peuvent pas résumer toute la richesse d'une civilisation !" évoque Tirash.
- "En effet..." réagit Otáëhryn.
L'homme montre le dos de l'assiette et Fánaviryan y voit des initiales. Otáëhryn lui dit :
- "Je n'ai pas réussi à trouver l'origine de celui qui a fabriqué cette assiette mais si vous pouviez me retrouver l'histoire de cet artisan, j'en serais plus que ravi..."
- "Je suis, malheureusement, un petit peu trop jeune. Mes parents ont vécu au Deuxième Âge et ils ne sont malheureusement plus là..." évoque Fánaviryan.
- "Ah d'accord..." réagit Otáëhryn.
- "Comme pour Tirash, nous sommes, un peu, en quête de nos origines." indique Fánaviryan.
- "Vous avez mentionné Umbar tout à l'heure quand vous nous racontiez l'histoire de Númenor. Je viens du Grand Sud. Je suis passé par Umbar et c'est là-bas que j'ai trouvé l'objet que je voulais vous montrer. Il vient du sud en tout cas !" indique Tirash en sortant sa dague qu'il présente à Otáëhryn puis Tirash lui demande : "Cela vous évoque-t-il quelque chose ?"
* "Je peux ?" demande Otáëhryn en proposant de prendre la dague.
- "Allez-y !"répond Tirash.
Otáëhryn prend la dague avec ses gants, l'observe, la regarde puis dit :
- "Ce n'est pas du travail elfique, ni du travail Nùménoréen. Elle ne vient pas d'Umbar, en effet... Vous avez été à Umbar, vous dites ?"
- "J'y ai passé quelques années effectivement. Il existe une deuxième dague qui est associée à celle-ci. Peut-être cela, peut-il vous évoquer quelque chose ?" interroge Tirash.
- "Non, je pensais à autre chose... Est-il prévu que vous retourniez à Umbar ?" demande Otáëhryn.
- "Un jour ou l'autre, je l'espère... Comme vous l'indiquiez Fánaviryan, je suis en quête d'une partie de ma famille, en tout cas ce qu'il en reste ma sœur, je suppose, doit toujours se trouver dans les lointaines contrées du Sud." répond Tirash.
- "Pour cette fin d'été, nous ne descendrons pas plus bas que Tharbad mais nous osons espérer assez rapidement pouvoir aller plus avant." indique Fánaviryan.
- "D'accord... Sachez qu'il pourrait y avoir quelqu'un qui serait intéressé si des gens allaient du côté d'Umbar..." évoque Otáëhryn.
- "Pour ?" demande Tirash.
- "Quelqu'un dont l'un de ses proches a été capturé et est prisonnier à Umbar. Je pense qu'il pourrait monnayer, sans doute, un trajet pour celui qui serait prêt à aller là-bas. En tout cas, votre objet est étrange. Il est clair que ça n'a point été fabriqué à Umbar. Vous n'avez aucune idée de son origine ?" demande Otáëhryn.
- "Je l'ai trouvé sur le cadavre de mes parents ainsi que la seconde dague dont je vous ai parlé ce qui est, d'ailleurs, assez surprenant qu'un objet d'une telle valeur ait pu être abandonné ainsi..." raconte Tirash.
- "Hum... Oui, en effet..." réagit Otáëhryn Formen.
- "Ayant, pour ma part, une certaine expertise dans les métaux et la forge ainsi que pour l'orfèvrerie, j'ai été incapable de reconnaître ce travail et cet alliage..." indique Fánaviryan.
- "Elle possède, par ailleurs, quelques spécificités." indique Tirash.
- "C'est-à-dire ?" interroge Otáëhryn.
- "Il semble que cette lame soit attachée à Tirash." annonce Fánaviryan.
Tirash se concentre et fait apparaitre la lame dans sa main. Otáëhryn est surpris et enthousiasmé par cet effet magique puis dit :
- "C'est, pour le moins, surprenant !" puis il réfléchit quelques instants et propose : "Venez ! Nous allons aller dans mon salon !"
Après avoir enlevé ses gants, il amène les deux compagnons dans un salon avec de confortables fauteuils en cuir, des livres et parchemins sont rangés dans des étagères avec des vieilles reliques dans les quatre coins de la pièce. Il propose :
- "Installez-vous dans les fauteuils, je reviens !"
Otáëhryn sort de la pièce quelques minutes et revient d'un pas énergique et va commencer à fouiller parmi ses livres. De nouveau, quelques minutes vont s'écouler, puis plusieurs domestiques vont entrer avec de l'eau chaude, des fruits, du pain et quelques plats. Otáëhryn dit alors :
- "Je vous en prie, servez-vous !"
Pendant que les compagnons mangent, il continue de consulter plusieurs livres. Pas loin d'une heure va s'écouler ainsi.
Le 31/01/2024
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 10:30 / 11:15 - La famille de Daëgon - D - F - F - T - Elina - Emehir - Hadwyn - Lyndys - Lieu : Fornost Erain - Maison des Parents de Daëgon
En sortant de l'auberge, les quatre compagnons se dirigent vers la basse ville. Daëgon signale :
- "Si vous allez à l'auberge de l'hospitalité, nous allons prendre le même chemin, mes parents n'habitent pas très loin."
- "Tu vas pouvoir nous faire visiter la ville !" réagit Tirash.
- "Très bien ! Allons-y !!" confirme Daëgon.
Daëgon va, ainsi, présenter les différents quartiers de la ville, l'organisation de la cité, les différents établissements, auberges et tavernes.
Les compagnons redescendent dans la basse ville et vont se retrouver devant une maison sur deux étages, à la façade en pierres blanches et une enseigne indiquant qu'il s'agit d'un menuisier. Des coups de marteaux et de scies montrent une effervescence dans la maison. Devant la porte d'entrée, Daëgon dit :
- "Bah voilà ! C'est chez moi !! Vous pouvez venir, il n'y a pas de soucis... Mais je ne sais pas comment ça va se passer... Vous entrez avec moi ?"
- "Peut-être qu'on peut juste saluer ta famille et puis après, on s'en va..." propose Tirash puis ajoute : "Peut-être que ça te gène, Daëgon ?"
- "Non, non !!" répond Daëgon.
Daëgon entre dans l'atelier suivi de ses compagnons. Il va croiser, dans un premier temps, avec sa mère, Lyndys. Elle lève les bras, s'approche de son fils qu'elle prend dans ses bras en s'exprimant :
- "Daëgon ! Daëgon ! Quel plaisir !! Je suis très contente de te voir !!" puis elle crie dans l'atelier : "Daëgon est là ! Daëgon est là !"
Les bruits dans l'atelier vont alors s'arrêter et les différentes personnes vont s'approcher. La seconde personne à s'approcher est un homme d'un certain âge, le regard sombre en contraste avec l'engouement des autres habitants de la maison. Hadwyn, le père de Daëgon, vient vers son fils, lui tend la main et lui dit avec une certaine réserve :
- "Ah ! Mon fils..."
Puis un autre homme, beaucoup plus, jeune, vient prendre Daëgon dans ses bras, le jeune homme, d'une vingtaine d'années, d'un physique musclé, en tenue de travail, un tablier de cuir. Il tape virilement et vigoureusement son frère de joie. Daëgon lui dit :
- "Bravo, mon frère, je vois que tu t'es bien développé depuis la dernière fois !!"
- "Bah... On essaye de maintenir la forme... ça donne des forces de soulever des planches !!"
La dernière personne à venir se présenter est la sœur de Daëgon, un large sourire au visage, en tenue de travail également. Elina vient se jeter dans les bras de Daëgon, l'embrasse puis dit :
- "Je suis bien contente de te revoir Daëgon !!"
- "Ça me fait plaisir de te voir aussi !!" répond Daëgon.
L'atelier est encombré de planches de bois mais aussi de meubles en cours d'élaboration. Le travail réalisé semble très élaboré, du mobilier, sans doute, pour des familles aisées.
La famille va se mettre autour de Daëgon pour discuter avec lui mais, rapidement, son père, Hadwyn, va retourner dans son atelier. Lyndys va se tourner vers les compagnons et demander :
- "Mais, Daëgon qui sont ces personnes ?"
- "Ce sont mes compagnons. Nous avons une compagnie, la Compagnie l'Aurore Ecarlate." annonce Daëgon.
- "D'accord !" indique Lyndys.
- "Mes compagnons au sein de cette compagnie !" évoque Daëgon puis ajoute : "Je vous présente Fánaviryan."
Lyndys, Elina et Emehir sont surpris de voir une elfe, un homme à la peau grise et un hobbit. Emehir est le premier à venir saluer les trois compagnons de Daëgon. Fánaviryan répond respectueusement :
- "Très honorée."
Puis Elina vient faire la bise aux trois compagnons et annonce avec un large sourire :
- "Bonjour, je suis Elina, la sœur de Daëgon. Je suis très enchantée de faire votre connaissance ! J'espère que le voyage jusqu'à Fornost Erain et que vous allez vous plaire ici. Le climat est parfois un peu rude mais, vous verrez, on s'y fait ! Je suis bien contente que vous puissiez être là avec mon frère !! Venez, on va s'installer à l'étage pour boire le thé."
- "Oui, très bien !" répond Daëgon.
- "On y va nous fana ou on reste ?" demande Tirash en regardant Fánaviryan et Daëgon.
- "Vous pouvez monter mais ça risque de durer un moment..." réagit Daëgon.
- "D'accord. On vient boire le thé mais on va partir rapidement..." indique Tirash.
Lyndys semble ravie d'avoir Daëgon et ses compagnons de voyage. La sœur et la mère de Daëgon vont demander à Daëgon de raconter ses péripéties, ses voyages et aventures. Daëgon va évoquer tous les lieux qu'il a pu visiter, sans toutefois, entrer dans les détails.
Elina va, de son côté, évoquer la situation familiale et indiquer que le commerce semble, plutôt, florissant. Le travail semble être reconnu par les hautes familles de l'Arthedain et même la cour royale est amenée à faire des demandes auprès d'Hadwyn.
Daëgon va évoquer le service de livraison de la compagnie si la famille veut livrer des meubles loin. Elina répond :
- "Pour l'instant, nous n'avons pas de commandes à l'étranger mais je note la proposition."
Après dix minutes, lorsque Daëgon a fini l'histoire de ses explorations, Emehir se lève et dit :
- "Je vais aller aider père sinon ça va chauffer... Il risque d'être colère..."
Fánaviryan va intervenir à plusieurs reprises pour évoquer les affrontements et les blessures des compagnons et sollicite Fron pour qu'il puisse prendre la suite des évènements dans la Comté. Tirash et Fánaviryan se lèvent. Lyndys les interpelle et leur propose :
- "Si ce midi, vous souhaitez venir manger, nous serions ravis."
- "On ne vous promet rien..." répond Tirash.
- "On ne vous promet rien..." confirme Fánaviryan.
- "Vous voyez... Vous connaissez la maison à présent." indique Lyndys.
- "Nous allons essayer de faire au plus vite dans cette ville que nous ne connaissons pas... tout à fait bien. On doit, juste, aller à la Guilde des marchands. Vous nous conseillez de remonter ?" demande Fánaviryan.
- "Oui après vous voulez voir qui au niveau des marchands ?" demande Lyndys.
- "C'était pour faire une simple déclaration de notre présence et de notre activité, voir si, en fonction, des lois établies dans cette ville, nous contrevenions à aucune règle. Nous déclarez, en tout cas, comme actifs." indique Fánaviryan.
- "Je connais, assez bien, les rouages des institutions locales si je peux vous aider, dites-moi, je pourrais, éventuellement, vous guider par rapport à cela..." propose Lyndys.
- "Justement, pour une demande de nouvelles activités." explique Fánaviryan.
- "Ah ! Que vous souhaiteriez exercer sur Fornost ?" demande Lyndys.
- "Selon nos allers-retours. En repartant, nous allons proposer de protéger transports ou personnes, telle est notre spécialité..." indique Fánaviryan.
- "Pour cela, il n'est pas nécessaire de se déclarer." indique Lyndys.
- "D'accord..." réagit Fánaviryan.
- "Et pour trouver d'éventuels clients ? Il y a un endroit dans la ville ? Savez-vous où nous pouvons trouver d'éventuels marchands qui souhaiteraient se diriger vers le sud ?" demande Tirash.
- "Je peux me renseigner là-dessus." répond Lyndys.
- "Avec plaisir !" réagit Tirash.
- "Je peux faire ça pour vous. Vous faites partie de la même compagnie que mon fils. Je vais me renseigner..." confirme Lyndys.
- "Très bien !" confirme Tirash.
- "C'est parfait ! On en reparlera ce midi. Dans ce cas, nous allons voir directement Otáëhryn Formen." indique Fánaviryan.
- "Oui et il faudra que je te donne l'enveloppe pour que tu puisses la lire..." évoque Tirash en se levant.
- "Oui, oui, je ne t'ai pas donné assez de cours..." évoque Fánaviryan en se levant à son tour.
Tirash et Fánaviryan vont quitter la maison des parents de Daëgon et se dirigent vers la ville haute de Fornost Erain.
Pendant ce temps, Daëgon va poursuivre l'histoire de ses aventures puis Fron va prendre le relais et évoquer sa vie dans la Comté, ses aventures du quotidien. Daëgon conclut :
- "Voilà toutes nos péripéties. Je souhaite aller voir Drògil pour qu'il puisse me donner des informations sur les routes jusqu'à Khazad-Dûm."
- "Ah Drògil... Quand tu étais tout jeune, tu l'appelais tonton Drògil. Ton père n'a pas souhaité que vous puissiez fréquenter ce tonton qui n'est pas, tout à fait, de la famille mais qui a bien connu ton grand-père, c'est comme s'il faisait partie de la famille..." évoque Lyndys.
- "Oui, le tonton d'affection..." répond Daëgon.
- "Il habite toujours au même endroit, en basse ville, la venelle de la fontaine. Si tu veux aller le voir, je pense qu'il sera ravi de te voir s'il n'est pas dans les tavernes..." indique Lyndys.
- "Ah..." réagit Daëgon.
- "Depuis qu'il ne voyage plus, il descend des litres et des litres, le pauvre homme..." indique Lyndys.
- "Disons que dans la journée, ce sera mieux que ce soir pour le trouver." suggère Daëgon.
- "Oui ! Oui ! Passer le repas du midi, il commence à être bien imbibé le pauvre homme..." indique Lyndys.
- "Ça fait longtemps qu'il est comme ça ?" demande Daëgon.
- "Quelques années... Au moins, il met un peu d'animation en ville..." indique Lyndys.
- "Oui, certes... Je vais, peut-être, y aller maintenant puis comme ça on revient pour manger ensemble." propose Daëgon.
- "D'accord ! Très bien ! Tu nous en raconteras un peu plus, tout à l'heure, par rapport à tes compagnons parce que c'est vrai qu'on a, rapidement, pu parler avec vous, Monsieur Fron mais on aimerait en savoir un peu plus sur la Comté, sur votre amie, Fánaviryan, et votre compagnon qui semble venir de très loin." évoque Lyndys.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 08:00 / 10:20 - Entrentien à l'Auberge - D - F - F - T - Mollun Gamgie - Roulard Bessac - Valgran Bucca - Lieu : Fornost Erain - Auberge de la Reine
Les compagnons se retrouvent dans les hauts quartiers de Fornost Erain où se trouvent les plus belles maisons, où les grandes familles y résident. Daëgon conduit ses compagnons dans le quartier pour retrouver l'auberge de la Reine, un établissement très bien entretenu où se mêlent marchands et bourgeois dans une ambiance très feutrée. Les quatre compagnons s'installent autour d'une table en attendant l'arrivée de Valgran.
Après quelques minutes à observer la clientèle, Fron demande à Tirash :
- "Tu ne voulais pas parler à Astatur de son histoire de de coffre sous le lit d'un marchand, la mission qu'on t'a donnée à Bree."
- "Oui, effectivement... C'est vrai qu'on a, complètement, oublié cette histoire... J'ai une problématique, c'est que je me suis engagé auprès d'Oget à faire quelque-chose pour lui et dénoncer la personne à qui il doit une faveur, me semble être une sorte de trahison. Je me sens, un peu, le cul entre deux chaises par rapport à ça..." répond Tirash.
- "Je l'évoquais juste comme ça..." indique Fron.
- "Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?" demande Tirash.
- "Ce n'est pas anodin et vu les événements qui se sont produits à Occum, heureusement, que tu n'avais pas de colis suspect si Fron n'avait pas trouvé, directement, la personne en faisant l'inventaire de nos effets, ça aurait pu être ennuyant mais ça remet à plus tard, peut-être, une explication avec Oget ou ave cette personne..." suggère Fánaviryan.
- "Oget n'est, peut-être, pas au courant de ce que c'était non plus..." indique Fron.
- "Je pense, qu'en fait, le mieux sera, peut-être, que tu nous présentes à cette personne et qu'on négocie directement avec elle." évoque Fánaviryan.
- "Si elle fait partie d'une compagnie secrète, je doute qu'elle parle comme ça à cœur ouvert, ni même à demi-mot d'ailleurs car j'ai essayé de lui poser quelques questions et elle n'a pas pipé un mot sur autre chose que cette demande très spécifique de déposer un colis sous un lit." évoque Tirash.
- "Ce qui n'était, peut-être, qu'une tourterelle enfin qui serait un peu morte à l'arrivée..." suggère Fánaviryan.
- "On peut le voir comme ça..." réagit Daëgon.
- "Mais, effectivement, peut-être qu'en glisser un mot à Astatur, ce ne serait pas du luxe, qu'il laisse traîner des oreilles en plus des nôtres dans ce coin-là. Et puis, si je dois honorer ma dette auprès d'Oget, je pourrais certainement l'honorer d'une autre manière." suggère Tirash.
- "Oui ! Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Ne serait-ce que par une certaine somme d'argent puisqu'à priori, les choses risquent d'être un peu plus simple nous concernant..." évoque Tirash.
- "Tu auras toujours moyen de rembourser ta dette même sans argent avec Oget, ça je peux te dire qu'il a des besoins..." indique Fánaviryan.
- "Mais encore faudrait-il que je le souhaite..." évoque Tirash.
- "C'est clair que quand c'est par obligation, ça peut être moins amusant... Je pense qu'effectivement, on pourra, peut-être, évoquer à Astatur le fait qu'on se penchera là-dessus sur le fait qu'on ait été prévenu qu'il y avait, peut-être, une organisation sur Bree, un peu sombre, enfin, d'assassins ! On nous l'a dit comme tel." évoque Fánaviryan.
- "Tout à fait..." confirme Tirash.
- "Bon, il faut que Valgran fasse une belle présentation." propose Fánaviryan.
Une heure plus tard, Valgran arrive avec ses deux compagnons, Mollun Gamgie et Roulard Bessac. Valgran réagit aussitôt lorsqu'il voit les compagnons, vient les voir en levant la main et en esquissant un sourire. Lorsque Valgran est assis, Daëgon lui demande :
- "Ça se passe bien ?"
- "Bah... Euh... Je ne sais pas ce qui se passe en fait..." répond Valgran.
- "Mais vous avez été bien traité ?" demande Daëgon.
- "Ah oui ! Pour ça, il n'y a pas de soucis mais on ne m'a rien dit..." explique Valgran.
- "Vous ne faites rien en début d'après-midi ?" demande Daëgon.
- "Non, en même temps, vous aviez un peu disparu et les prisonniers ont été pris. Je ne sais pas du tout ce qui se passe. On ne nous dit rien..." explique Valgran.
- "Les prisonniers sont sous bonne garde, il n'y a pas de soucis." explique Daëgon.
- "D'accord ! Vous avez confirmation de cela ?" demande Valgran.
- "Oui ! On ne peut pas citer nos sources parce qu'on a vu quelqu'un de confidentiel au palais qui ne tient pas à ce que ça sache et on est rassuré. Ils ont fait ce qu'il fallait et ils vont parler de nous au roi et il y a un conseil de toutes les grandes familles qui va se passer cet après-midi et nous aimerions que vous soyez le porte-parole des hobbits devant ce conseil." annonce Daëgon.
- "Mais permettez-moi d'être surpris, vous ne souhaitez pas être ce porte-parole ?" demande Valgran.
- "C'est de la Comté qu'il s'agit et nous avons jugé qu'un Hobbit serait mieux placé que nous pour porter ce genre de jugement." explique Daëgon.
Valgran se tourne vers Fron et observe la réaction du Hobbit. Tirash reprend la parole :
- "À savoir Shiriff Valgran que nous avons présenté la situation dans la Comté avec tous les détails y compris les choses qui auraient pu être prises pour des actes séditieux de la part du Moot. Nous avons estimé que la sincérité était la meilleure arme pour l'intérêt de la Comté et cela a porté ses fruits, semble-t-il, donc n'hésitez pas à communiquer en toute sincérité les choses qui ont été décidées à l'occasion du Moot, alors, en arrondissant, peut-être, un peu les angles et en disant que dans ce moment où vous ne pouviez compter que sur vous, il fallait bien prendre des décisions mais, à priori, le roi semblerait plutôt enclin à accorder à la Comté une certaine autonomie..."
- "Ah !!" réagit Valgran.
- "Donc, plutôt, des bonnes nouvelles et il faut capitaliser là-dessus en étant dans la simplicité et la sincérité." suggère Tirash.
- "Mais attention, il y aura des familles, aussi, à ce conseil notamment les Tarma donc, faites gaffe aux pièges !" conseille Daëgon.
- "D'accord..." confirme Valgran.
- "Il s'agira d'avoir une négociation gagnant-gagnant pour le roi et entre vous, le roi et de faire en sorte que de donner une possibilité de sortie du conflit aux Tarma."
Tirash va faire part à Valgran des échanges qu'ils ont eu avec Esgaldor Lissiril sans nommer le second interprète du roi dans ses propos. Puis Fánaviryan ajoute :
- "Comme le disait Tirash, juste au préalable, la sincérité prime car nous avons basé notre témoignage sur l'établissement de la véracité des faits sur le meurtre de Golasgil et de l'injustice de la pendaison des deux cousins de Gelse Sangle et Sidonie Sangle. La sincérité par la véracité des faits dont il n'y a aucun doute pour la charge des fautes sur le magistrat."
- "Nous avons remis également le livre du magistrat." ajoute Tirash.
- "Et nous attendons que vous n’oubliez pas de préciser que la fouille de son bureau et que ces preuves ont été faites sur demande collégiale, on va dire. Ce n'était pas de notre fait individuel. Pour vous comme pour nous et comme pour les mercenaires du magistrat, il était évident que le bon sens devait primer et l'autorité être renouvelé !" évoque Fánaviryan.
- "Fron, qu'est-ce que vous en pensez ?" demande Valgran en s'adressant à Fron Sacquet.
- "Si vous souhaitez discuter quelques minutes, tous les deux, entre hobbits, n'hésitez pas à nous en faire part." suggère Tirash.
- "Oui ! Ça me semblait une bonne idée que ce ne soit pas moi qui intervienne auprès des Grandes Familles mais plutôt quelqu'un qui a un rôle officiel dans la Comté." répond Fron.
- "Soit... J'entends votre argument monsieur Sacquet. Donc vous êtes, vous également, favorable à tout cela ?" demande Valgran.
- "Hé bien, oui !" confirme Fron.
- "Bien, bien... S'il en va de la paix de la Comté, de cette possibilité de pouvoir avoir plus d'autonomie, je vais, dans ce cas, remplir mon rôle. Quant à vous, qu'est-ce que vous envisagez à présent ?" demande Valgran.
- "Nous étions en train de nous préparer sur les prochaines missions à venir. Si vous pouviez demander, au passage, l'autorisation des hobbits de Metraith à regagner la Comté qui représente sécurité et protection pour eux." évoque Fánaviryan.
- "Cela concerne-t-il Fornost Erain ?" demande Tirash.
- "Pour le moment, l'entrée en Comté est bloquée !" réagit Fron.
- "L'entrée est bloquée par leurs armées." ajoute Fánaviryan.
- "Effectivement..." confirme Tirash.
- "Mais si les revendications du Moot sont validées, on peut penser que les restrictions d'entrée seront elles, aussi, levées." estime Fron.
- "C'est ce que nous espérons et donc nous continuons à préparer les prochains trajets. Nous allons nous équiper en fonction des troubles qu'il semble y avoir sur les routes actuellement." indique Fánaviryan.
- "C'est noté... Je ne pensais pas avoir ce rôle à jouer mais puisqu'il le faut, hé bien, je vais me retirer. On va regagner notre auberge." évoque Valgran et ajoute : "Je vais réfléchir à tout cela..."
- "Nous savons que vous serez à la hauteur." évoque Tirash.
- "Ayez confiance en vous ! De toute façon, vous allez avoir des oreilles qui sont déjà au courant de ce que vous allez leur dire et il faut juste les présenter." ajoute Fánaviryan.
- "Pas sûr que toutes les oreilles soient déjà au courant..." rectifie Tirash.
- "Pas toutes mais il y en a pas mal qui, déjà, seront dans de bonnes conditions pour vous entendre." ajoute Fánaviryan.
- "Est-ce qu'on ne s'installerait pas pour la prochaine nuit à l'auberge de la Reine ?" propose Tirash puis demande : "Et nos chariots ?"
- "Tous les chariots ont été stockés dans des écuries à l'extérieur de la ville." évoque Valgran.
- "D'accord !" répond Fánaviryan.
- "Quoi qu'il en soit, on peut s'installer, quand même, dans cette auberge là s'ils ont de la place parce qu'il va bien falloir qu'on dorme quelque part ce soir." suggère Tirash.
- "Ils sont où les autres les hobbits ?" demande Fron.
- "Oui, tu as raison, il faut qu'on voie avec les autres hobbits." confirme Tirash.
- "Nous nous sommes tous installés à l'auberge de l'hospitalité qui est l'auberge qui se trouve la plus proche de l'entrée de la ville qui n'a pas le même charme que cet établissement." indique Valgran.
- "Et vous avez dormi ici ?" demande Fánaviryan.
- "Non, à l'auberge de l'hospitalité." répond Valgran.
- "Ah oui, d'accord !" réagit Tirash.
- "Et on vous a dit de venir ici ce matin ?" questionne Fánaviryan.
- "Oui un soldat est venu me voir m'indiquant qu'il fallait que je sois ici à dix heures. Je n'avais pas d'autres informations. Je vous ai vu lorsque je suis entré dans l'établissement donc j'imagine que c'était ça qui devait se passer..." indique Valgran.
- "C'est ça !" confirme les compagnons.
- "J'imagine que c'est ici qu'on viendra vous chercher un peu plus tard..." suggère Tirash.
- "C'est plus simple en Comté..." réagit Valgran.
- "Oh... C'est comme un grand Moot !" indique Fánaviryan.
- "Hum, d'accord... Je vais le prendre ainsi..." réagit Valgran puis indique : "En tout cas, moi, je vais vous laisser..."
- "Dans ce cas, on se retrouve certainement en fin de journée. En tout cas, on laissera un message à l'auberge de l'hospitalité pour vous dire où on est si vous avez besoin." indique Tirash.
- "Est-ce que tu veux que je fasse une petite note mémoire avec les suites des événements c'est-à-dire Golasgil à Lézeau, les disparitions, le magistrat, le mot avec Gandalf et après le retour avec les différents prisonniers." propose Fánaviryan.
- "Je vais retourner dans ma chambre et me concentrer sur tout cela mais je vous remercie madame Fánaviryan." répond Valgran.
- "C'était pour vous." explique Fánaviryan.
- "Ne vous inquiétez pas pour ça..." indique Valgran.
- "Vous vous confortez dans ce petit temps qui portera ses fruits." évoque Fánaviryan.
- "Si vous avez besoin de voir vos hommes, sachez qu'ils sont à auberge de l'hospitalité." précise Valgran.
- "Oui ! L'auberge de l'hospitalité !" réagit Daëgon.
- "On va, peut-être, se trouver des bonnes fourrures pour le retour du voyage..." propose Fánaviryan.
- "Par qui tu vas te faire fourrer ??" demande Fron.
- "..." réagit Fánaviryan avec un sourire malicieux.
- "Bon ! On va, peut-être, aller à l'auberge de l'hospitalité ?" propose Tirash.
- "Daëgon, est-ce que l'on rejoint tout le monde ou on fait venir tout le monde sur cette auberge qui a l'air un peu plus prestigieuse ?" demande Fánaviryan.
- "On peut rester dans la haute ville. La plupart des habitants de la basse ville ne viennent pas par ici parce que les auberges sont trop chères et que si tu es habillé comme un pouilleux, tu vas être remarqué, les soldats qui sont présents, vont rapidement, venir vers toi te demander ton identité et pourquoi tu viens ici. Tu peux te balader partout en ville mais, naturellement, le bas peuple ne se rend pas dans la haute partie de la ville parce qu'il n'y voit aucun intérêt." explique Daëgon.
- "Merci Daëgon. Je ne savais pas. On peut se permettre pour deux ou trois nuits un petit luxe chers amis ?" propose Fánaviryan.
- "Oh oui ! Après, tu évoquais la question de proposer au reste de la troupe de profiter de ce même luxe ?" demande Tirash.
- "Oui. Pour un recrutement, de demander à s'adresser à l'Auberge de la Reine, ce sera, peut-être, un peu mieux qu'à l'Auberge de l'hospitalité..." suggère Fánaviryan.
- "Il faut qu'on se renseigne, quand même, sur les tarifs." évoque Tirash puis indique : "qu'il faudrait quatorze places si je ne m'abuse..."
- "Je partais sur le même tarif..." indique Fánaviryan.
- "Ouais... Après l'hospitalité, c'est miteux mais ça reste sympa... Moi, je n'ai pas le temps de m'occuper de ça, je vais aller passer voir mes parents. Tu viens avec moi, Fron ?" demande Daëgon.
- "Oui !" confirme Fron.
- "On va gérer ça avec Fana. On va aller informer qui de droit à l'auberge, là-bas, et puis on voit, rapidement, si on fait quelque chose ou pas. Au pire, on laisse un message à l'auberge de l'hospitalité comme ça si vous avez besoin de nous retrouver et qu'on y est plus, vous saurez où nous trouvez, si ça vous va." propose Tirash.
- "Oui, c'est bon pour nous !" répond Daëgon.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 07:40 / 07:50 - Rencontre au Palais - Astatur - Nírien - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Aile des Invités
Astatur accompagne les quatre compagnons au travers les couloirs du palais puis va s'arrêter et baisser la tête lorsqu'il croise, devant lui, une femme, jeune, élancée, grande, une très belle chevelure noire, un diadème sur la tête et une très belle robe, richement brodée. Il réalise, aussitôt, une révérence soulignée puis fait un signe aux quatre compagnons de faire de même. Les quatre compagnons s'exécutent en particulier Daëgon qui s'applique dans sa révérence.
La femme observe les quatre compagnons et Astatur, a un léger sourire puis Astatur lance :
- "Dame Nìríen..."
- "Messieurs, dame, bien le bonjour..." répond Nìríen légèrement surprise des quatre personnes présentes en face d'elle puis ajoute alors : "À qui ai-je l'honneur ?"
- "Astatur, marchand de l'Arthedain..." répond Astatur.
- "Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate votre altesse." répond Daëgon.
- "Noble dame !" répond Fánaviryan en sindarin.
- "Mais à qui ai-je l'honneur ?" demande Nìríen en sindarin.
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate, Fánaviryan Wesmin de Bree et Metraith." répond Fánaviryan en sindarin.
- "Je ne savais pas que des Elfes s'étaient installés dans ces régions." répond Nìríen.
- "C'était une quête personnelle qui s'est liée au cœur de cette franche compagnie." indique Fánaviryan en montrant ses trois compagnons.
- "Je vous salue Compagnie de l'Aurore Ecarlate et je vous souhaite une excellente et agréable journée." annonce Nìríen.
- "Votre altesse, si nous pouvons faire quoi que ce soit pour être utile..." lance Daëgon.
- "J'en prends note, monsieur..." indique Nìríen.
Puis la jeune femme reprend sa marche d'un pas pressé.
Astatur pousse un soupir de soulagement. Fánaviryan se tourne vers lui et lui dit :
- "On a tous eu chaud dans les caleçons !!"
- "Je vous arrête tout de suite dame Fánaviryan, elle est mariée, a des enfants..." répond Astatur.
- "Et le plaisir s'accommode de toutes les situations..." suggère Fánaviryan.
- "Je vous reconnais bien là..." réagit Astatur.
- "Qui est-ce ??" demande Tirash.
- "C'est la fille du Roi, Argeleb II. Il s'agit de Nìríen, la sœur Minastir et d'Argevil." répond Astatur puis ajoute : "Il faudra que j'en parle avec Esgaldor quand même..."
- "Par rapport à la Princesse ?" demande Daëgon.
- "En effet par rapport à la présence de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate dans les couloirs du palais..." évoque Astatur.
- "Désolé... mais on essaye de se valoriser..." indique Daëgon.
- "Non ! Ne vous inquiétez pas pour ça, on trouve une explication..." indique Astatur.
- "On a toujours une tâche commerciale en enjeu." indique Fánaviryan.
- " Ça peut aussi s'entendre par rapport aux informations que vous avez amenées de la Comté." évoque Astatur.
- "Oui ! Tout à fait !" confirme Daëgon.
- "En cela, je dirais que c'est tout à fait propice et je pense qu'Esgaldor l'a, peut-être, fait remonter directement auprès de la reine." indique Astatur.
- "Certainement pour que nous ayons été déjà préemptés au seuil de la ville par la gouverneure, Etaméä Orrómen, nous a déjà visualisé en tant que témoins, enfin, elle a dû comprendre que nous avions à déposer..." évoque Fánaviryan.
Les compagnons vont quitter le palais et rejoindre la ville par le chemin de service. Dehors, il conclut :
- "Valgran vous attend à l'Auberge de la Reine."
- "À très bientôt !" répondent les quatre compagnons en quittant Astatur.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 06:00 / 07:30 - Petit-déjeuner au Palais - Astatur - Majordome - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Aile des Invités
Daëgon se réveille le matin en pleine forme, ses blessures semblent être, à présent, un lointain passé. Le soleil est, déjà, présent au-dessus du palais lorsque l'on toque à la porte des quatre compagnons. Deux majordomes viennent inviter les compagnons à descendre au rez-de-chaussée pour aller prendre un petit-déjeuner. Ils vont être accueillis par Astatur dans un salon privé, richement décoré dans les tons blancs avec une table où un repas les attend. Astatur invite les quatre compagnons à s'assoir et de pouvoir manger. Les plats préparés sont en abondance, certains exotiques, d'autres plus traditionnels mais d'un goût très fin et fort plaisant en bouche, parfois des mélanges de saveurs épicées et sucrées.
Seuls trois majordomes viennent dans cette pièce. Ils proposent aux invités des préparations en fonction de leurs envies. Daëgon souhaite un jus de fruits exotiques ainsi que des plats que l'on ne trouve pas dans la région.
Astatur semble être de bonne humeur, satisfait d'être au palais avec les quatre compagnons. Daëgon, en pleine forme indique :
- "C'est bien d'avoir son petit majordome !!"
- "Oui !! Profitez, profitez !!" puis annonce : "Sachez que le Haut Conseil se réunit en début d'après-midi."
- "Il faudrait, peut-être, aller briefer Valgran ?" demande Daëgon.
- "Le Shiriff Valgran sera à neuf heures dans une petite auberge, si vous souhaitez parler avec lui." indique Astatur.
- "Il serait bien que l'on aille voir nos troupes." indique Tirash.
- "Je pense que c'est intéressant de faire ce plan-là. Il se passe quoi au palais après notre petit-déjeuner ?" demande Daëgon.
- "Je vais pouvoir vous faire sortir par les portes de service." répond Astatur.
- "Très bien ! Par où on est venu !" demande Daëgon.
- "Exactement ! Actuellement, je n'ai pas d'autres choses à voir avec vous." indique Astatur.
- "Nous soutions, cependant, vous poser une petite question." demande Tirash.
- "Mais allez-y mon cher Tirash !! J'aime que vous me posiez des questions aussi intimes soient-elles..." répond Astatur avec un air espiègle.
- "Esgaldor nous a parlé du collectionneur, Otáëhryn Formen, savez-vous où nous pourrions le trouver ?" demande Tirash.
- "Pas très loin d'ici." répond Astatur en sortant de sa veste une petite enveloppe qu’il adresse à Tirash et ajoute : "De la part, justement, d'Esgaldor pour que vous puissiez rencontrer ce cher homme, une lettre de recommandation."
- "Et nous nous interrogions, également, sur le recrutement d'hommes pour ce fameux convoi vers Khazad-Dûm. Vers qui vous nous dirigeriez-vous en ville ?" demande Tirash.
- "Pour du mercenariat." précise Daëgon.
- "Pour du mercenariat, vous auriez besoin de combien d'hommes ?" demande Astatur.
- "Difficile à jauger tant que je n'ai pas les enjeux politiques de la région. Je ne sais pas trop juger pour le moment..." évoque Daëgon.
- "On s'était dit vingt-quatre gardes. Douze qui sont fournis par Pellendur avec les chevaux. On en a, déjà, six miliciens de Metraith et il nous en manquerait six, c'est bien ça ?" expose Tirash.
- "Oui ! Histoire de créer une mixité." confirme Fánaviryan.
- "Et pour les cuisiniers, si les hobbits veulent nous accompagner..." évoque Tirash.
- "On peut dire jusqu'à une dizaine d'hommes." suggère Daëgon.
- "Oui ! Au maximum, oui, c'est bien. On a les moyens, un peu plus, maintenant. Donc, on peut se permettre aussi." confirme Tirash.
- "Et c'est rassurant d'être plus nombreux." ajoute Daëgon.
- "On va engager du monde pour deux, trois mois." évoque Fánaviryan.
- "Quels sont vos critères ? Vos prérequis ?" demande Astatur.
- "Qu'ils sachent se débrouiller dans la nature." répond Daëgon.
- "Se battre." ajoute Tirash.
- "Se battre est un plus. Après, on peut faire du mixte entre cavaliers, archers et combattants." suggère Daëgon.
- "On a quoi comme archers pour le moment ? ¨Pour les gardes de Pellendur, nous ne connaissons pas leurs compétences." évoque Tirash.
- "On en a un ou deux qui maîtrisent..." indique Fánaviryan.
- "Après, si vous voulez, je peux recruter des archers. J'étais archer dans l'armée, il suffit que j'aille voir le régiment et je récupère des copains !" propose Daëgon.
- "Ça ne sera pas sur une longue période..." signale Fron.
- "En sachant que ce n'est pas pour tout de suite... On ne va pas repartir avec eux maintenant. En tout cas, des personnes en qui on puisse avoir confiance sachant qu'elles seront plutôt payées raisonnablement, c'était notre choix depuis le départ." indique Tirash.
- "Soit, vous, Daëgon, vous faites le recrutement ou je peux me renseigner mais je ne suis pas, non plus, le plus calé dans ce domaine mais je peux faire jouer mon réseau." indique Astatur.
- "On peut essayer aussi parce que moi j'ai pas mal de trucs à faire." indique Daëgon.
- "Oui parce que ce serait pour nous éviter de nous retrouver avec des fanatiques Tarma." indique Fánaviryan.
- "Oui ! Et puis, ça pourrait vous faire des messagers aussi si vous glissez un de vos hommes, il ramène le message." évoque Daëgon.
- "Hum... Je vais en faire par Esgaldor pour avoir son point de vue. Je vous redis." indique Astatur.
- "Oui !" répond Daëgon.
- "Très bien !" confirme Tirash.
- "On retourne au camp. On prévient tout le monde de ce qui se passe puis chacun fait ses affaires." suggère Daëgon.
- "Ouais ! Chacun fait ses affaires. Tu vas voir Drògil tout seul ?" demande Tirash.
- "Oui ! Je vais aller voir mes parents et je vais aller voir le cartographe de Fornost. Je pense que c'est ça les premiers choses à faire. Il faut bien que je me renseigne sur la géopolitique d'ici à Khazad-Dûm et ça sera pas mal. J'avais d'autres choses à faire ?" indique Daëgon.
- "De mémoire, c'est aller voir Drògil pour la carte, donc, ta famille en fait partie. Je souhaite aller voir le collectionneur avec Fana, aller s'enregistrer auprès de la guilde des marchands, recruter pour Khazad-Dûm et faire, éventuellement, des achats." évoque Tirash.
- "Oui ! C'est bon pour moi !" confirme Daëgon.
- "Fron, tu as envie de faire quoi toi ?" demande Tirash.
- "S'il faut que j'aille me faire faire une armure, pourquoi pas et Daëgon, vu qu'il connaît la ville, peut-être, que quand il y aura des trucs à faire..." évoque Fron.
- "Tu peux venir avec moi, avec mes parents, ce n'est pas un problème." propose Daëgon.
- "On se dit qu'on fait deux équipes de deux." propose Fánaviryan.
- "Oui ! C'est ça ! On fait le collectionneur et puis guilde des marchands avec Fana et vous, vous vous renseignez par rapport à un éventuel recrutement par rapport à ton réseau. Si vous trouvez de l'herbe à pipe, je veux bien que vous m'en preniez." indique Tirash.
- "Je ne sais pas si je vais avoir le temps..." signale Daëgon.
- "On va s'en occuper en se baladant. Fana, tu voulais parler de cadenas ?" demande Tirash.
- "Oui ! Oui ! Comme d'habitude, j'irai voir au niveau des forges..." indique Fánaviryan.
- "Mais d'abord, on va voir Valgran." indique Daëgon.
- "Effectivement ! On va voir Valgran d'abord !" confirme Tirash.
- "Et avant que vous partiez, il faudra qu'on puisse se revoir. Dans ces cas-là, Oërlis sera à l'Auberge du Pont." indique Astatur.
- "Si on a besoin d'envoyer un message, vous voulez dire ?" questionne Daëgon.
- "Oui ! Il y sera à midi et à dix-neuf heures à l'auberge du Pont tous les jours. Donc si vous avez besoin de me transmettre un message, à ce moment-là, vous pouvez le voir là-bas. Il faudrait qu'on puisse se voir une dernière fois avant votre départ pour qu'entre autre, je puisse vous donner une cage avec un oiseau." indique Astatur.
- "Oui ! Pour les messages !" précise Fánaviryan.
- "Voilà ! Une grive. J'aurais bien vu Selenia s'occuper de la grive..." évoque Astatur.
- "Elle n'est pas encore sur pied mais on va voir. Je ne sais pas qui est le plus compétent pour s'en occuper." indique Daëgon.
- "Ce sera une surprise..." indique Fánaviryan.
- "Peut-être qu'il y aura des vocations..." ajoute Daëgon.
- "Il y aura besoin, je pense qu'on se revoit une fois mais on ne se rencontrera pas ici. Je pense que votre retour au palais ne sera pas avant un petit moment..." indique Astatur.
- "Vous n'avez pas un établissement du type de chez Oget sur Fornost dans lequel vous avez vos habitudes sieur Astatur ?" demande Fánaviryan.
- "C'est un peu plus compliqué par ici, voyez-vous..." évoque Astatur.
- "Metraith, c'est les vacances !" réagit Daëgon.
- "Disons que, par ici, ils sont moins ouverts d'esprit que sur Metraith... Ce sont, plutôt, des cercles un peu plus privés qui permettent de pouvoir assouvir certains besoins... Donc, malheureusement, peu de lieux publics ma chère Fánaviryan..." répond Astatur.
- "C'est qui Oget ??" demande Fron.
- "C'était un bon tenancier, un bon hôtelier qui avait des chambres à thème..." répond Fánaviryan.
- "Ah mais ça me dit quelque-chose... Ce n'est pas là où vous avez un ami qui s'était fait piéger ?" évoque Fron.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "C'est Astatur justement..." confirme Fánaviryan.
- "Disons que c'était un établissement assez particulier..." ajoute Daëgon.
- "Ah ! D'accord..." réagit Fron.
- "On ne payait pas qu'à boire et à manger..." explique Daëgon.
- "On payait pour dormir aussi, accompagné..." évoque Fánaviryan.
- "D'ailleurs, je vais vous raccompagner jusqu'à la sortie." annonce Astatur en se levant.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 00:30 / 00:45 - Tests de Vision - T - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Aile des Invités
Quand il se retrouve seul dans sa chambre, Tirash s'installe confortablement dans le canapé et se prépare une nouvelle pipe. Il pose sa dague sur ses genoux et se détend. Puis il essaye de reproduire l'expérience de vision qu'il a vécu précédemment avec, à l'esprit, les mots de Fánaviryan qui lui a dit qu'il pourrait, peut-être, également voir au travers de l'autre dague qui est restée dans le sud.
Dans un premier temps, la dague ne réagit pas. Après un effort de concentration, Tirash finit par se rendre compte que la dague est apparue dans sa main. Il repose la dague sur ses genoux, se concentre, de nouveau, puis commence à voir sa vision se troubler. Au départ, l'effet est désagréable, l'homme du sud a une deuxième vision qui se superpose à lui. En fermant les yeux, il finit par avoir une unique vue celle de sa lame. Après quelques instants, il devient plus aisé pour lui de voir au travers de sa lame et de commencer à observer son environnement avec la dague. Tirash essaie de s'habituer à la sensation. En gardant les yeux fermés, il pose la dague délicatement à côté de lui pour voir si cela suspend la vision mais l'effet demeure.
Tirash se lève, très progressivement, puis commence à faire quelques pas, le lien n'est pas rompu. Tirash a, alors, cette vision assez étrange de se voir au travers de la lame comme s'il regardait un miroir. Il s'éloigne encore un peu plus et constate que sa vision par son arme est toujours active. Il ouvre alors les yeux, un bref instant, puis les referme. Le lien est d'abord rompu mais, rapidement, Tirash arrive à retrouver la vision de sa dague.
Content de cette expérience, Tirash regagne son lit et va se coucher.
Le 15 de Cerveth de l'An 1640 - 00:00 / 00:30 - Discussions avant de dormir - Astatur - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Aile des Invités
Astatur va conduire les quatre compagnons dans les couloirs du palais, ils vont monter un étage et se retrouver dans l'aile des visiteurs. Astatur précise :
- "Vous allez avoir chacun votre propre chambre. Vous verrez les lits sont très confortables." puis il se tourne vers Fron et lui dit : "Malheureusement, Monsieur Sacquet, nous n'avons pas de lit adapté aux hobbits mais vous aurez largement de la place..."
- "Merci !" répond Fron.
Astatur montre aux quatre compagnons, les quatre chambres attenantes les unes aux autres puis propose :
- "Je pense que nous pourrons, demain matin, prendre le petit-déjeuner ensemble si vous le voulez bien."
- "Oui, ce serait parfait !" confirme Tirash.
- "Messieurs, Madame, bonne nuit !" annonce Astatur en faisant une petite révérence, un peu plus marquée, devant Fánaviryan.
Le calme et le silence règnent dans le long couloir de l'aile des invités. L'endroit est partiellement éclairé, essentiellement autour des quatre chambres des compagnons. Tirash invite ses compagnons à s'installer dans les canapés de sa chambre et leur demande en s'installant dans un confortable fauteuil :
- "Peut-être qu'avant de nous coucher, on pourrait faire le point sur les différentes choses qu'on a à faire à Fornost et le temps où on va rester ici puisqu'il faut qu'on soit rapidement à Lézeau ou Hobbitebourg pour discuter de ces histoires de blé. Il ne faut pas qu'on traîne trop... Qu'en pensez-vous ?"
- "Nous avons combien de jours de voyage pour retourner en Comté ?" demande Daëgon.
- "Je dirais qu'on doit être rendu à 4 jours pour retourner à Bree et 5 pour aller à Lézeau." répond Tirash.
- "Trois jours ?" évoque Fron.
- "Ça dépend si on a des chariots ou pas... Sans chariot, si on fait Bree - Lézeau, effectivement, on est, peut-être, plus sur 3 jours." indique Tirash.
- "Il faudra revenir chercher notre matériel à Fornost Erain, ce n'est pas vraiment utile de partir à cheval..." suggère Daëgon.
- "Non, en effet, il faut qu'on redescende le matériel jusqu'à Bree mais, après, pour aller de Bree à Lézeau, on peut y aller sans chariot." suggère Tirash.
- "On sera, peut-être, avec la permission d'emmener, enfin, nos Hobbits de Metraith à la Comté." évoque Fánaviryan.
- "Exact !" confirme Tirash.
- "Il faudrait que l'on fasse tout d'un coup en revenant." propose Daëgon.
- "Ce serait une manière d'honorer nos engagements, déjà, par rapport à la Comté ce qui sera, plutôt, un bon point pour négocier le blé." indique Tirash.
- "À ce propos, ça ne s'est pas présenté depuis un moment mais le Thain de Bree, Filéon Chaumine, qui était assez bizarre à me demander à avoir l'exclusivité de l'hébergement des Hobbits qui qui demeureraient à Bree pour ceux qui remonteraient de Metraith, plus tard... Il y aura, donc, quelque chose à élucider avec Filéon Chaumine." évoque Fánaviryan.
- "Mais ça, c'est plus tard..." signale Daëgon.
- "Ça sera plus tard..." confirme Fánaviryan.
- "C'est quand on remontera des Hobbits de Metraith." propose Daëgon.
- "Mais c'était histoire de vous en reparler parce que ça reviendra." indique Fánaviryan.
- "Je demanderais bien à Astatur ce qu'il en pense de cette histoire, peut-être, qu'avec les oreilles qu'il a, qui traînent à droite et à gauche, il pourrait avoir des informations et puis, son sens de l'intrigue, dirons-nous, il pourrait avoir, peut-être, des idées à nous donner pour interpréter ces mots de Filéon." évoque Tirash.
- "Demain, il faudrait qu'on retrouve le reste de la troupe parce que on ne sait pas ils sont arrivés..." évoque Fron.
- "Ils ont été hébergés ensemble à notre demande." répond Fánaviryan.
- "Mais pas dans le palais... Je ne pense pas qu'il ait lieu de s'en faire pour eux. On va les retrouver en temps voulu." indique Daëgon.
- "On reste au palais pour être à disposition du deuxième interprète. À voir si on ne nous demande pas de témoigner devant le premier interprète..." indique Fánaviryan.
- "Ça compromettrait sacrément notre position d'oreilles bien placées..." évoque Tirash.
- "Oui, effectivement, tu as raison ! On ne va pas avoir à témoigner de fait !" indique Fánaviryan puis ajoute : "Demain... Je suis toujours à la recherche de bon métal. Il nous faut des cadenas pour les chaînes, pour les prochains prisonniers...
- "Si j'ai le temps, j'irais voir ma famille." évoque Daëgon.
- "De toute façon, il serait bien que tu puisses aller voir Drògil pour les cartes." évoque Tirash puis ajoute : "Je souhaite aller voir le collectionneur qui a été évoqué par Esgaldor par rapport à ma dague. J'imagine que vous n'avez pas trop compris ce qui s'est passé... C'était assez bizarre... J'ai eu l'impression que ma dague avait un œil et que je voyais à travers cet œil..." évoque Tirash.
- "Oh !!" réagit Fánaviryan.
- "D'accord..." réagit Daëgon.
- "Je vais essayer de renouveler l'expérience un peu plus tard..." indique Tirash.
- "C'est bizarre, ça me fait penser à quelque chose qu'il y a dans cette ville dont j'ai entendu parler mais je ne sais pas si ça fonctionne de la même façon, ça s'appelle un Palantír. Je ne sais pas si vous en avez déjà entendu parler... C'est des vieilles reliques qui permettent de visualiser le futur, le présent ou le passé..." évoque Fánaviryan.
- "Oui mais là, c'est lié à sa lame, une lame magique, on pourrait dire... Qu'est-ce qui a déclenché ça ? Parce que, d'habitude, quand tu la prends, ça ne fait pas ça ?" demande Daëgon.
- "Ce n'est pas ce que tu as fumé ???" demande Fron.
- "Je ne pense pas... C'est la même chose que je fume depuis longtemps. Je ne sais pas mais je vous avais dit que j'avais eu des visions un peu bizarres depuis Bree. Après quel est l'élément déclencheur ? Pour le moment, je ne sais pas..." répond Tirash.
- "Là, si tu la reprends, ça ne fait pas ça ?" demande Daëgon.
- "Je vais essayer tout à l'heure quand je serai seul dans la chambre..." évoque Tirash.
- "Et tu ne vois que ce voit ta dague ? Tu avais conclu et j'étais d'accord avec toi qu'elle faisait partie d'un duo." évoque Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Oui !" confirme Tirash.
- "Et, peut-être, qu'elle elle serait connectée à l'autre aussi ? Là, si tu vois ta dague. Il faudra qu'on fasse une expérience comme on avait fait à Metraith avec Selenia qui la tenait et elle arrivait dans ta main." suggère Fánaviryan.
- "Oui, effectivement ! Il faudrait que l'on fasse ça et, peut-être, que l'on aura des informations auprès du fameux collectionneur, …" évoque Tirash.
- "Il va de soi que je suis très intéressée pour t'accompagner Tirash." propose Fánaviryan.
- "J'imagine..." évoque Tirash.
- "Je me demandais s'il n'était pas intéressant qu'on passe par la Guilde des Marchands." propose Fánaviryan.
- "À quel sujet ?" demande Tirash.
- "Des marchands de quoi ?" demande Fron.
- "Voir s'il y avait des marchands qui redescendaient sur Bree pour le retour et puis nous déclarer en tant compagnie à Fornost Erain, tant qu'à faire..." propose Fánaviryan.
- "Oui, cette histoire de Guilde des Marchands, effectivement ! Est-ce que ça ne risque pas de nous ralentir pour le retour ?" demande Tirash.
- "On sera, de toute manière, en convoi." répond Fánaviryan.
- "Oui, ça ne changera, peut-être, pas grand-chose, effectivement..." confirme Tirash.
- "C'est pour ça je me disais que ça pouvait conforter notre activité." évoque Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Est-ce que l'on souhaite recruter des gens pour notre futur voyage à Fornost en profitant des conseils des gens avec lesquels on est entré en relation ? Ça nous permettrait, peut-être, d'avoir des personnes de confiance facilement." questionne Tirash.
- "Oui, en effet ! Après il faudrait voir avec un noble qui aurait des hommes de main dont il pourrait s'en séparer..." suggère Daëgon.
- "On pourrait, peut-être, demander à Astatur ce qu'il en pense." propose Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Surtout que ça intéressera toujours, selon la famille à qui on demande, c'est cette demi-douzaine d'hommes, elle sera toujours intéressée à nous mettre dans ces hommes-là, des Yeux et des Oreilles..." évoque Fánaviryan.
- "Oui, ça c'est sûr ! Tu voulais demander aux Tarma, peut-être !!" plaisante Daëgon.
- "Peut-être pas..." répond Fánaviryan et ajoute : "On va, peut-être, pouvoir voir entre la famille Orrómen et Eketa."
- "Sûrement pas Tarma..." confirme Daëgon.
- "Fron, est-ce tu as besoin d'équipement toi ? On peut profiter de la ville pour t'équiper ? Ça serait, peut-être, une bonne idée..." propose Tirash puis ajoute : "On possède, déjà, une carte qu'on avait eu à Metraith sur le Cardolan, donc plutôt au sud de Bree, Metraith et Tharbad. Idéalement, il faudrait qu'on trouve une carte de Khazad-Dûm à Tharbad, ça serait pas mal..."
- "Drògil est un cartographe de l'Arthedain, il doit avoir ce qu'il faut..." signale Daëgon.
- "Une carte Khazad-Dûm - Tharbad, ça serait vraiment très bien..." réagit Tirash.
- "Et la situation des pays aux alentours ?" demande Fron.
- "C'est en rencontrant, Drògil, le cartographe que je vais pouvoir savoir. C'est sûr que ce n'est pas la carte qui va me le dire..." signale Daëgon.
- "Ça fait déjà plus de trois mille ans qu'entre les deux, il y a une ville qui est tombée prise par les orques et défendue par les elfes." indique Fánaviryan.
- "Ne vous inquiétez pas, je vais prendre toutes les cartes que je peux. Même de l'autre côté, s'il y faut... Jusqu'aux Havres Gris. On va prendre la région comme ça, on aura ce qu'il faut la prochaine fois, si on va dans un autre endroit... Après, pour la géopolitique vers Khazad-Dûm, je suis bien d'accord, il faut que je me renseigne aussi..." indique Daëgon.
- "Pour les cartes, tu ne pourras, peut-être, pas tout embarquer non plus..." évoque Fron.
- "Pas tout mais quelques cartes ou reproductions, je ne sais pas... On verra..." indique Daëgon.
- "Fron, tu as choses à acheter ?" demande Tirash.
- "Je pensais à une armure de cuir..." répond Fron.
- "Pour une taille hobbite, il va falloir s'y prendre tôt parce qu'il va leur falloir quelques jours pour le réaliser... Est-ce qu'on souhaite aller dîner chez une quelconque famille de Fornost ou pas ? ou plus ?" demande Tirash.
- "Je ne suis pas pour mais je ne vous empêche pas..." répond Daëgon.
- "Pour moi, c'était par rapport aux histoires de la Comté mais là vu, qu'à priori, tout est résolu, je n'y vois pas plus d'intérêt que ça non plus... Surtout qu'on est, un peu, pressé par le temps..." évoque Tirash.
- "On a, un peu, évoqué, le fait de se faire inviter par dame Roane Cerfblanc." indique Fánaviryan.
- "On peut contacter Roane pour savoir qu'est-ce qu'elle fait..." suggère Daëgon.
- "En plus, on peut, peut-être, apprendre des choses qui seraient intéressantes mais il ne faut pas que ça nous retarde si la date est trop lointaine..." indique Tirash.
- "Disons qu'il était intéressant aussi, par le biais de Roane rencontrer ce qui semble être sa sœur, Etaméä Orrómen ou sa cousine, la vice-gouverneur." suggère Fánaviryan puis demande : "J'étais, juste, un peu curieuse Daëgon par rapport à ton grand-père. Il est descendu loin dans le sud ?"
- "Je ne sais pas trop... Mon père ne m'en a pas vraiment parlé..." répond Daëgon.
- "Au niveau de nos achats, les chariots et les chevaux, c'est prévu. Sur le plan de l'équipement, on n'est pas trop mal..." indique Tirash.
- "Il faudra, peut-être, prévoir du matériel pour le convoi si on n'a pas tout mais je ne sais pas..." indique Daëgon.
- "De toute façon, on ne va pas tout régler ce soir." indique Tirash.
- "Non !" répond Daëgon.
- "Donc, on aura le temps de se reposer la question pour la prochaine fois." propose Tirash.
- "Si on trouve des bâches pour les chariots, ça peut être bien parce qu'on n'aura, peut-être, pas le temps de se les faire faire à Bourg-Maresque." suggère Fánaviryan.
- "Pourquoi des bâches à Bourg-Maresque spécifiquement ?" demande Tirash.
- "Parce qu'ils avaient de la peau de loutre. C'est bien parce que c'est imperméable pour protéger des céréales contre la pluie sur l'automne." répond Fánaviryan.
- "Ça va faire cher la bâche !!" réagit Tirash.
Le 14 de Cerveth de l'An 1640 - 23:45 / 23:50 - Conclusion de l'entretien - Astatur - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète
Astatur s'installe dans le fauteuil qu'occupait Esgaldor. Fánaviryan lui dit :
- "Ça fait du bien de s'assoir !"
- "Oui !! Disons que rester debout, dans ces cas-là, ne me gêne point, surtout quand j'ai pu entendre des choses bien satisfaisantes sur tout ce que vous avez pu faire ! Encore une nouvelle fois, je tiens à vous féliciter. Nous aurons, à l'avenir, des échanges plus professionnels puisque je serais votre interlocuteur principal. Maintenant que la séance protocolaire s'est écoulée, est-ce que vous avez, à présent, des questions ou des choses que vous souhaitiez voir ? Après, il se fait tard, peut-être que vous souhaitez que je vous amène jusqu'à vos quartiers ?" demande Astatur.
- "Il est vrai que ces derniers jours n'ont pas été particulièrement reposants !" réagit Tirash.
- "J'ai cru comprendre, oui." indique Astatur.
- "Mais c'est vrai qu'il était temps que l'on puisse déposer à qui de droit ce que nous avions collecté comme information." indique Fánaviryan.
- "Il est clair que ce que vous amenez-là, devrait permettre de régler ce conflit qu'il y a en Comté. En tout cas, j'ai bon espoir ! Après, sachez que le fait de pouvoir servir la Couronne pourra vous octroyer quelques informations utiles." indique Astatur.
- "Et, surtout, la satisfaction du devoir accompli !" indique Fánaviryan.
- "En effet..." confirme Astatur.
Astatur se lève, vient ouvrir la porte du salon et dit :
- "Je vais vous amener jusqu'à vos chambres."
Le 17/01/2024
Le 14 de Cerveth de l'An 1640 - 22:45 / 23:45 - Echanges sur les différentes problématiques - Astatur - Esgaldor Lissiril - Oërlis - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète
- "J'aurais besoin de quelques précisions par rapport à ce que vous avez pu m'évoquer. Vous avez indiqué qu'il y avait eu un Moot. À ma connaissance, le Moot d'Hobbitebourg ne se tient pas à cette date ce qui veut dire que les dirigeants de la Comté ont organisé un Moot spécial." indique Esgaldor.
- "À la hâte, effectivement... Sur lequel Gandalf le Gris est arrivé." évoque Fánaviryan.
- "Est-ce qu'il y a des décisions qui ont été prises dans le cadre de ce Moot ?" demande Esgaldor.
- "J'ai tenté de vous dire avec le maximum de diplomatie dont j'ai su faire preuve que des décisions avaient été prises au moment de ce Moot. Ce sont des décisions qui, peut-être, vont à l'encontre du royaume, peut-être, pas. Je n'en suis pas convaincu... Quoi qu'il en soit, les Hobbits m'ont semblé être des personnes avec lesquelles on pouvait discuter. Cette volonté, en tout cas, qu'ils ont pu afficher à l'occasion de ce Moot de prendre les choses en main, elle est effectivement là. Après, dans les détails, nous n'avons pas réellement d'informations mais c'est vrai que si le prochain magistrat pouvait être un Hobbit, cela serait certainement très bienvenu. Si les tensions s'apaisent, peut-être, que ces décisions pourront être remises en question. Je ne pense pas que la Comté souhaite entrer en guerre avec le reste du royaume de toute façon mais il semble important, effectivement, qu'un dialogue apaisé puisse se mettre en œuvre rapidement afin que les choses aillent au mieux pour tout le monde. Les Hobbits sont un peuple surprenant ! Ils ont l'air très débonnaires comme ça. Nous avons appris, à force de rencontres, que sous ces allures un peu légères, ils peuvent être très sérieux, très compétents et, à priori, cette petite victoire militaire qu'ils ont remportée, va dans ce sens." évoque Tirash.
- "À ce jour, il n'y a plus n'ayant plus de magistrat et étant donné la démission de sa garde, la seule autorité militaire actuelle en Comté est une autorité hobbite." annonce Fron.
- "D'accord... Vous, monsieur Fron, est-ce que vous avez d'autres informations spécifiques par rapport au Moot et aux intentions des dirigeants de la Comté qui ont été prises ?" demande Esgaldor.
- "Ce qui est sûr, effectivement, c'est que les Hobbits souhaitent plus de liberté et, particulièrement, être libérés de l'emprise de la famille Tarma qui les empêche de se développer de manière harmonieuse. Sachez que nous avons les liens que nous avons pu mettre en œuvre avec les Hobbits, l'accueil qu'ils nous ont réservé. Je n'ai pas envie de trahir leur confiance. Après, nous sommes, avant tout, comme en témoigne notre présence ici, fidèles au royaume de l'Arthedain mais il est important, je pense, de de négocier, de faire les choses avec un esprit pacifique. Je pense qu'il y aura du répondant en face de ce point de vue." évoque Tirash.
- "Gandalf allait voir Minastir." évoque Fron.
- "Alors, pour vous répondre, monsieur Daëgon, nous utilisons, pour notre communication, des grives. Dans un premier temps, c'est vrai que ça demande à les transporter dans une cage mais si le propriétaire de l'oiseau s'investit et arrive à le dresser, c'est un oiseau qui peut, tout à fait, être amené, par la suite, à ne pas avoir besoin d'une cage. En tout cas, on les dresse ainsi et ils sont, tout à fait, en capacité et suffisamment d'intelligence pour nous permettre d'envoyer des messages jusqu'au palais." explique Esgaldor.
- "C'est intéressant !" réagit Daëgon.
- "Je ne vous cache pas que nous avons un éleveur qui est en charge de dresser ces petits oiseaux pour faire en sorte qu'ils puissent répondre à nos besoins et je dois dire que, jusqu'à maintenant, nous sommes parfaitement satisfaits et que nous avons un système de communication qui fonctionne bien... Nous avons eu quelques échos, malgré tout, du Moot par Minastir qui nous a envoyé un message du château de Sarn où Gandalf l'a retrouvé quelques jours après que vous l'ayez rencontré à Hobbitebourg. Il m'a transmis des informations mais je n'ai pas eu l'occasion encore d'échanger de vive voix avec Minastir." évoque Esgaldor puis demande : "Vous avez évoqué la livraison du blé ?"
- "Oui ! Avec cet échange pour les nains qui embêtait Pellendur mais..." indique Fánaviryan.
- "Les échange avec les nains ?? C'est-à-dire ?" demande Esgaldor.
- "C'est le commerce qui, à la base, nous a été commandé par Golasgil, l'escorte des denrées qu'il avait négocié auprès de nains de la Moria." évoque Fánaviryan.
- "Bree en tant que producteur et les Nains en consommateurs... La problématique que relevait Pellendur et dont nous avons pu parler à Occum est qu'il s'attendait à pouvoir avoir une compensation de ce blé qui n'arriverait pas de Bree par la Comté. Il souhaite, donc, s'assurer que ce qui avait été initialement prévu c'est-à-dire que la Comté fournisse le blé pour Pellendur. Il souhaite s'assurer que le blé va bien arriver." précise Tirash.
- "Et donc ça, c'est vous qui êtes en charge de vérifier cela ?" demande Esgaldor.
- "Il faut que nous retournions dans la Comté. Le Moot nous a dit qu'il pourrait, éventuellement, mettre des ressources à notre disposition. Ils nous ont dit que ça semblait possible à condition que les troubles s'apaisent. Si la situation devait rester complexe, peut-être, qu'il serait moins facile pour la Comté de fournir suffisamment de denrées." répond Tirash.
- "Ce qui veut dire que vous avez tout intérêt, par rapport, à vos affaires à ce que les tensions s'apaisent en Comté. Ça, je l'entends. Ce qui veut dire, si je comprends bien cette histoire, il est prévu une livraison de blés à partir de Bree sur Khazad-Dûm. Vous ont-ils donné une échéance ?" demande Esgaldor.
- "Nous avons une vingtaine pour rediscuter, justement, de la situation parce qu'ils se sont retrouvés, également, devant la difficulté. Nous devons rencontrer, au moins, le maître de la guilde des marchands nains pour qu'il statue sur la pérennité ou non de l'échange initié par Golasgil." indique Fánaviryan.
- "Ils ont vraiment besoin de blé, à priori, cela devrait fonctionner. Nous avons, dernièrement, eu un échange très cordial avec Kriall, un nain qui nous a, d'ailleurs, accompagné jusqu'à Fornost Erain. Le départ est prévu le 15 de Narbeleth pour Khazad-Dûm. Autant dire que nous n'allons pas chômer d'ici là !" évoque Tirash.
- "Donc le 15 de Narbeleth, vous partez avec un convoi en direction de Khazad-Dûm." indique Esgaldor.
- "À condition que Pellendur puisse avoir le blé qui lui a été promis." précise Tirash.
- "De la Comté." ajoute Esgaldor.
- "C'est cela !" confirme Tirash.
- "Donc ça veut dire que vous devez négocier auprès de la Comté du blé et vous avez prévu votre route pour Khazad-Dûm ?" demande Esgaldor.
- "C'était l'un de nos objectifs en venant à Fornost que de trouver des cartes. Même si nous pensions venir dans d'autres circonstances, initialement..." répond Tirash.
- "Le trajet était prévu mais pas du tout dans les mêmes circonstances..." ajoute Fron.
- "Et si vos services peuvent m'aider sur ce sujet, je pense que ça serait très intéressant..." suggère Daëgon.
- "Je pense que..." comme Esgaldor qui est coupé par Fánaviryan qui dit :
- "À Metraith, nous avons réussi à avoir des cartes."
- "Il me semble que vous avez quelqu'un de proche de votre famille, Monsieur Daëgon qui pourrait vous renseigner. Si j'ai bonne mémoire, votre grand-père a voyagé étant plus jeune. Paix à son âme..." évoque Esgaldor.
- "Je vois que vous êtes bien renseigné quand même..." réagit Daëgon.
- "Mon métier est le renseignement. En effet, si vous voulez aller voir l'ancien compagnon de voyage de votre grand-père, je pense que, lui, pourra vous renseigner. C'est un ancien cartographe, aujourd'hui, à la retraite mais, toujours, l’œil et la bonne descente ce cher Drògil... Par rapport à cela, je dirais que votre petite affaire..." indique Esgaldor.
- "Disons, qu'en fait, elle permettait d'être salutaire parce qu'elle..." évoque Fánaviryan.
- "Alors, Madame ! Madame ! Excusez-moi ! Excusez-moi ! Madame Fánaviryan." intervient Esgaldor suite à la coupure de parole de Fánaviryan.
- "Pour nourrir des personnes, nous pourrons ramener..." poursuit Fánaviryan.
- "Excusez-moi mais j'aimerais terminer ce que ce que j'avais à dire ! Votre affaire ne me regarde peu. Sachez bien que ce sont vos affaires. Il se pourrait, par contre, que j'aurais, peut-être, à ce moment-là, besoin de vos services si vous êtes à Khazad-Dûm."
- "J'imagine que nous pourrions faire d'une pierre deux coups..." évoque Tirash.
- "Pour l'instant, je n'ai pas encore suffisamment d'éléments pour pouvoir vous en parler. Si vous entrez à Khazad-Dûm, le retour des yeux et des oreilles sont, de toute manière, toujours les bienvenus ici. Un rapport détaillé de ce qui peut se passer actuellement à Khazad-Dûm sera toujours le bienvenu. Je pense que le roi aime toujours avoir ce genre d'information. Sachez que j'ai, habituellement, un rapport quotidien auprès du roi. Sachez que tout ce que vous me racontez là, sera restitué au roi mais comprenez bien que, malheureusement, vos noms ne seront pas cités auprès du roi." indique Esgaldor.
- "S'il m'était donné de revenir des Forges dont il m'a été assuré que j'allais pouvoir entrer, si je peux revenir avec du minerai, j'ose pouvoir espérer pouvoir avoir accès à vos forges." demande Fánaviryan.
- "Oui..." confirme Esgaldor.
- "Sur une petite semaine... Admettons, dans le creux de l'hiver..." précise Fánaviryan.
- "Il s'entend que ce serait tout à fait possible !" confirme Esgaldor puis demande : "Vous avez évoqué les Archers de Boëmund. Je pense que la décision que je vais solliciter va être de pouvoir enfermer de suite les trois agents d'Angmar que vous avez capturés. Si j'ai bien retenu, ils étaient trois. Nous n'avons pas, pour habitude, de juger les agents d'Angmar puisque la plupart des jugements que nous réalisons, se font en public et que des audiences publiques, c'est tout ce qu'attendent les agents d'Angmar." indique Esgaldor.
- "Ça ne nous pose pas, particulièrement, de problème !!" réagit Tirash.
- "Vous allez les questionner par contre ?" demande Daëgon.
- "En général, on les garde enfermés deux ou trois ans, dans un premier temps, et, là, nous commençons les interrogatoires." explique Esgaldor.
- "Ah oui !!" réagit Daëgon.
- "Effectivement... Ils sont, particulièrement, difficiles à interroger... Nous nous sommes cassés les dents à plusieurs reprises." indique Tirash.
- "Nous aussi ! Nous commençons à avoir des méthodes qui ne sont pas très glorieuses." indique Esgaldor.
- "Mais efficaces à Metraith !" indique Fánaviryan.
- "Mais qui, je vous avoue, est la seule façon dont nous avons pu avoir quelques informations. Donc, évidemment, à aucun moment donné, il ne sera question de relâcher ces personnes. J'ai bien conscience que ce que vous me dites par rapport à la Comté, par rapport à Metraith, évidemment à Fornost, qu'il y ait des agent d'Angmar, cela ne fait aucun doute..." indique Esgaldor.
- "À ce propos, on a, encore, oublié de vous transmettre une carte qu'on a trouvé dans leur repère avec des points d'intérêt." indique Fánaviryan en montrant la carte.
- "Evidemment ! C'est le genre d'informations que les troupes du Roi-Sorcier apprécient puisqu'ils tentent, évidemment, de trouver la moindre de nos faiblesses. Sachez bien que vous n'allez, sans doute, pas entendre parler des agents de Boëmund puisqu'ils vont être mis directement dans des cachots et que la population locale n'en entendra pas parler, à aucun moment..." explique Esgaldor.
- "Ça nous va bien !" confirme Daëgon.
- "Donc, je vous demanderais, par la même occasion, une grande discrétion par rapport à cela." évoque Esgaldor.
- "Bien sûr ! Un petit point de détail, cependant tout de même, parmi les prisonniers que nous avons amenés, il y avait un des chasseurs Tarma qui nous a aidé pour la capture de Gachet et des autres archers de Boëmund. Je lui ai dit que nous glisserions un mot en sa faveur." évoque Tirash.
- "Disons que ces deux chasseurs vont pouvoir être, je pense, une monnaie d'échange. Les Tarma ont quelques prisonniers hobbits. Nous pourrons, je pense, négocier vu ce qui se passe, actuellement, ce que je vais suggérer, je pense que je peux vous mettre dans la confidence, je vais, tout simplement, demander à la reine qu'elle entérine les décisions prises par le Moot de la Comté. Il faut que nous puissions aller plus loin dans nos échanges et que nous accordions une autonomie totale pour la Comté et, en échange, évidemment, nous effaçons l'ardoise des Tarma. Vu le passif, ils ne vont pas trop avoir le choix..." analyse Esgaldor.
- "Ça semble un compromis plutôt raisonnable, effectivement..." confirme Tirash.
- "Oui ! Si les Tarma sont raisonnables..." évoque Daëgon.
- "Ils ne le seront pas, ils ne le seront pas... Mais ils n'auront pas le choix. Je pense, aussi, que ça peut être un bon symbole que ça soit, justement, un Shiriff de la Comté qui vienne exposer ces éléments. Est-ce que le Shiriff Valgran vient annoncer les décisions prises par le Moot de la Comté ?" demande Esgaldor.
- "Si vous nous dites qu'il faut qu'il le fasse alors nous le lui dirons." évoque Tirash.
- "Tout à fait pour le faire !" confirme Daëgon.
- "Non, je pense que ces éléments doivent se jouer en coulisse, qu'il va falloir négocier âprement. Je vois l'affaire en deux temps. Le premier va être de pouvoir faire en sorte que ce conflit cesse et donc le fait que le magistrat soit reconnu coupable, va permettre de désigner, enfin, celui qui a agi et de faire, en sorte, qu'on puisse amener des troupes aux points de conflits qu'il y a actuellement et, dans un second temps, dès lors que le roi sera revenu, qu'il puisse, de son autorité, prendre la décision d'une autonomie totale de la Comté." évoque Esgaldor.
- "Si cette décision est bien validée, veuillez considérer mon allégeance comme effective !" annonce Fron.
- "Très bien, c'est noté ! Donc, vous estimez, qu'à ce jour, les agissements des archers de Boëmund devraient cesser en Comté ?" demande Esgaldor.
- "Boëmund est mort !" répond Daëgon.
- "Il y avait trois groupes et je crois qu'on a dû tout ratisser." évoque Fron.
- "Il y en a qui ont pu s'échapper... Mais le gros de la troupe a été décimé, oui !" confirme Daëgon.
- "Concernant ce qui s'est passé à Occum, le Seigneur Ruinír n'était pas présent ?" demande Esgaldor.
- "Non." répond Tirash.
- "Il y avait, juste, le Magistrat qui a bien agit. On se demandait, au départ, pourquoi il nous retenait." évoque Daëgon.
- "Il était ami avec Tamir Cerfblanc et il a, effectivement, agi avec beaucoup d'honneur." indique Tirash.
- "Autant le seigneur Ruinír est un va-t’en guerre, autant le magistrat Brégol est mesuré. Je suis, toujours, en interrogation vis-à-vis de son allégeance puisqu'il fait partie, quand même, du fief Uivíril. Il a donc une certaine allégeance au Seigneur Ruinír mais semble, quand même, savoir faire la part des choses lorsqu'il est magistrat et dans ce que vous dites, semble prendre la part des choses comme il faut. C'est plutôt une bonne chose. Vous avez parlé, également, d'une certaine Alinna." évoque Esgaldor.
- "Ah oui !" réagit Daëgon.
- "Oui ! Qui était la gouvernante de Golasgil pour laquelle le magistrat Cerfblanc a pris fait et cause." indique Fánaviryan.
- "Elle aura, peut-être, fait tourner la tête du Magistrat pour qu'il assassine Cerfblanc lui faisant mille promesses érotiques. Elle a, finalement, quitté la Comté et s'est réfugiée, à priori, chez les Tarma en emportant avec elle une certaine somme d'argent." indique Fron.
- "Possiblement elle part plus loin après." évoque Daëgon.
- "C'est une manipulatrice semble-t-il..." suggère Tirash.
- "C'est noté ! Je pense que je vais demander à avoir des renseignements sur cette Alinna." indique Esgaldor.
- "Il vaut mieux l'avoir à son service que contre soi-même..." analyse Fánaviryan.
- "Après, vu tout ce que vous dites, je ne suis pas sûr d'engager cette femme..." évoque Esgaldor.
- "Elle n'est pas digne de confiance !" évoque Daëgon.
- "Elle est vénale !!" réagit Fánaviryan.
- "Vous parlez de vénalité, je vais également vous poser la question concernant l'argent de Golasgil. Qu'est devenu cet argent ?" demande Esgaldor.
- "Il y en a une partie qui est avec Alinna dans les quatre cents écus." répond Daëgon.
- "Ah oui... Pas une petite somme..." réagit Esgaldor.
- "Parmi les décisions qui ont été évoquées au Moot, il y avait le fait que nous reprenions les affaires de Golasgil puisqu'elles étaient, à priori, profitables, également, pour la Comté et qui ne souhaitait pas que ça s'arrête. Nous avons, donc, récupéré la somme de ce qui avait été volé à Golasgil dans la perspective de poursuivre ses affaires." indique Tirash.
- "D'accord ! Donc, vous vous retrouver avec une certaine somme d'argent." indique Esgaldor.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "En sachant qu'une partie nous était due pour préparer l'escorte prévue." ajoute Fron.
- "Il y avait une avance, effectivement, qui était prévue." confirme Tirash.
- "La moitié de cette somme." précise Fron.
- "Et sachant que des Nains nous ont fait avance par deux fois maintenant mais c'était une à l'origine." évoque Fánaviryan.
- "Les Nains ne nous ont pas, encore, fait avance..." rectifie Tirash.
- "Les Nains ne nous ont pas fait d'avance !" confirme Fron.
- "Nous nous interrogions de savoir s'ils avaient déjà fait cette avance promise auprès de Golasgil et si cette avance faisait partie de la somme retrouvée chez Golasgil. C'était notre interrogation à laquelle nous n'avons pas de réponse pour le moment puisque seul le Nain qui s'est chargé de cette transaction, pourra l'affirmer." explique Tirash.
- "Bon, c'est noté ! Toutefois, méfiez-vous, quand même, soyez bien au clair avec les Nains sur les sommes empruntées et dues. Il a pu y avoir quelques malheurs lorsqu'un créancier Nain devient agressif... Voilà mon conseil..." évoque Esgaldor.
- "Très bien !" confirme Tirash.
- "Déjà que la discussion en temps amical est compliquée, il vaut mieux qu'elle reste à ce niveau-là." suggère Fánaviryan.
- "Ils sont durs en affaire... En effet... Nous avons quelques accords commerciaux avec les Nains des Montagnes Bleues essentiellement. En gage d'une première avance, est-ce que, vous, de votre côté, vous auriez besoin d'informations particulières ?" demande Esgaldor.
- "Il y a quelque chose qui me turlupinait !" évoque Fron.
- "Oui, allez-y !" répond Esgaldor.
- "C'était de savoir pourquoi le roi avait repris la Comté aux Tarma pour accueillir les Hobbits ?" demande Fron.
- "À l'époque, je n'avais pas cette place que j'ai aujourd'hui et c'est une autre personne que vous avez, d'ailleurs, déjà évoqué qui a largement porté la parole des Hobbits à savoir Gandalf le gris qui a conseillé au roi de pouvoir répondre favorablement à la sollicitation de Marchon et Blancon Pâle." évoque Esgaldor.
- "Que nous avons rencontré au Moot !" indique Daëgon.
- "Cette décision avait pour nous deux intérêts. D'une part, elle permettait, d'une certaine manière, d'affaiblir l'étendue des propriétés des Tarma. Je vous dis ça sans qu'aucun texte officiel n'en parle. Mais, à l'époque en mille six cents, les Tarma contrôlaient une région trop importante, avec trop de ressources. La stabilité du royaume était questionnée. Cette décision permettait de pouvoir rééquilibrer les pouvoirs entre les grandes familles. D'autre part, de part votre attitude pacifique, vous pouviez apporter une certaine stabilité à cette région." évoque Esgaldor.
- "Ce n'est pas gagné..." réagit Fron.
- "En effet... Toutefois, depuis que vous êtes arrivé, vous avez beaucoup plus développé les terres que ce que les Tarma pouvaient faire. Le fait que des migrants soient arrivés en Comté, à développer, de surcroît, l'agriculture locale et je crois que tout ceci est une bonne chose pour la région. À l'époque, quand le roi a pris cette décision, beaucoup s'y sont opposés. Argeleb II a été courageux dans ce choix. À l'époque, il n'était pas sur le trône depuis si longtemps, un peu plus de dix ans. Ça a été l'une de ces grandes décisions en tant que roi de faire ce choix et, aujourd'hui, je dirais qu'une nouvelle décision va devoir s'imposer sur le fait qu'il va devoir accorder l'autonomie totale à votre peuple donc ce qui veut dire qu'il n'y aura plus de présence de magistrat de l'Arthedain en Comté. Mais cette décision, évidemment, ne m'appartient pas. La seule décision qui m'appartient est de donner les informations à mes dirigeants. Ce seront eux qui prendront les décisions." indique Esgaldor.
- "Et, peut-être, de les adjoindre à avoir des Shiriffs adjoints parce qu'il y a du travail..." évoque Fánaviryan.
- "Il est clair que si ce choix est pris, nous ne pourrons plus nous permettre de leur donner ce genre de conseils donc ce qui veut dire aussi que parce que vous aviez, justement, évoqué ce qui devait se passer au Mitan, le Seigneur Minastir ne deviendrait donc pas le gouverneur de la Comté. En soi, je ne suis pas sûr que cela ait un impact pour le Seigneur Minastir. Est-ce que j'ai répondu à votre question monsieur Fron ?" demande Esgaldor.
- "Oui, oui ! Tout à fait !" répond Fron.
- "Est-ce que vous autres, vous avez une question que vous souhaiteriez aborder à présent ?" demande Esgaldor.
- "Je possède un objet qui est lié à la mort de ma famille. Je suis à la recherche de toutes les informations possibles pour savoir son origine. C'est une dague. Je me dis que si j'arrivais à connaître son origine, peut-être, que cela me rapprocherait de ma sœur ou, au moins, de ceux qui ont commandité l'assassinat de mes parents..." évoque Tirash en sortant sa dague.
Puis Tirash s'arrête de parler, sa vision se trouble, un voile lumineux devant les yeux, comme si une lumière vive était projetée face à lui. L'homme du sud ferme les yeux, se concentre pour essayer de comprendre ce qui se passe et cette sensation étrange. Le flash lumineux disparait et, grâce à sa concentration, Tirash arrive à apercevoir une vision, l'image du salon d'Esgaldor, la vision bouge puis il se rend compte qu'il a une vision qui est projetée à partir de sa lame. Il continue alors à déplacer sa dague pour observer l'environnement qui semble identique à celle de ses yeux, il tourne sa lame vers ses compagnons et constate aucun effet supplémentaire. Puis après ce temps de silence, Tirash ouvre les yeux et n'a plus la vision de sa lame.
Esgaldor observe Tirash les bras croisés, Fron s'est levé et lui apporte de l'eau pendant que les autres personnes présentes observent l'homme du sud attentivement. Puis Esgaldor demande :
- "Que vous arrive-t-il ?"
- "Je ne sais pas une sensation bizarre. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive depuis quelques jours." répond Tirash en buvant le verre tendu par Fron.
- "Tu es, sans doute, fatigué..." réagit Fánaviryan.
- "Où un manque de Rakit..." évoque Daëgon.
- "Je peux vous proposer d'aller rencontrer un collectionneur." propose Esgaldor.
- "Je vous en serai très reconnaissant !" confirme Tirash.
- "Il est amateur d'objets anciens et plus, spécifiquement, il récolte tout ce qui peut provenir de l'île de Númenor. Otáëhryn Formen. Vous dites à Otáëhryn que vous venez de la part par d'Esgaldor. Il fait partie des nobles familles de l'Arthedain. Vous ne rentrerez pas comme ça chez lui mais je ferai en sorte que si la Compagnie de l'Aurore Ecarlate se présente chez lui, il vous ouvrira ses portes et la première chose qu'il fera, c'est vous faire visiter sa collection. Il en est très fier... Et, en effet, il a des objets très anciens et ma foi, il est la mémoire de l'Île Perdue de nos ancêtres. En tout cas, je pense que ce sera lui le plus à même de pouvoir vous donner des informations sur votre lame. Je ne suis pas sûr que les forgerons de Fornost Erain puissent vous donner le moindre renseignement sur votre lame. Elle me semble trop exotique pour avoir été forgée par ici." évoque Esgaldor.
- "Merci beaucoup !" répond Tirash.
- "Mais qui sait après..." réagit Fánaviryan.
- "Avons-nous d'autres requêtes ? Avons-nous d'autres requêtes concernant nos activités à venir" demande Tirash auprès de ses compagnons.
- "Est-ce que vous auriez des besoins d'informations particulières ?" demande Esgaldor en se tournant vers Daëgon et Fánaviryan.
- "Pour le moment, pas mais je saurais où vous trouver si besoin." évoque Daëgon.
- "Les seules informations que j'ai, au niveau familial, on les avait eus de la part d'un rôdeur sur la disparition de mon père mais ces effets ont été aperçus du côté de la tour du Roi-Sorcier donc je ne pense pas que vous ayez des informations sur ma lignée..." évoque Fánaviryan.
- "Alors, si vous avez des requêtes bien spécifiques par rapport à votre histoire personnelle, il nous arrive d’envoyer des espions à Angmar." indique Esgaldor.
- "C'est des vieilles informations..." précise Fánaviryan.
- "Je ne vous donnerai, évidemment, aucune information sur nos actions là-bas puisque les agents qui vont dans cette région doivent garder le plus grand secret." indique Esgaldor.
- "Non, c'est moi qui c'est moi qui vous en donnerai plutôt en vous donnant descriptif, des effets notables qui étaient une cuirasse." évoque Fánaviryan.
- "Est-ce que c'est des objets que vous souhaiteriez récupérer un jour ?" demande Esgaldor.
- "J'attends de voir encore quelques centaines d'années comment évolue la situation. La vengeance est un plat qui se mange très froid chez nous..." répond Fánaviryan.
- "Sachez, en tout cas, que nous envoyons, de temps en temps, des agents du côté du Pays du Roi-Sorcier. Ce sont les missions les plus dangereuses qu'on lance. Lorsqu'elles sont lancées, peu de gens sont au courant et, malheureusement, la plupart du temps, elles ne sont pas couronnées de succès. Tout ce que je peux vous dire, c'est, qu'aujourd'hui, ce qui nous inquiète c'est, entre autres, la prise d'Andrath sur la route du sud entre Bree et Metraith." indique Esgaldor.
- "La prise d'Andrath est très inquiétante avec une prise en position des hommes des collines." ajoute Fánaviryan.
- "Oui ! Des alliés du Roi-Sorcier. La question qui nous inquiète est de connaitre leurs intentions. Vont-ils stationner à Andrath ? Vont-ils se regrouper et tenter d'assiéger Metraith ? Ou vont-ils remonter vers le nord vers Minas Malloth et Bree ?? Beaucoup d'informations, aujourd'hui, nous manquent. Je ne vous cache pas que mes oreilles et mes yeux sont dirigés vers le sud en ce moment." indique Esgaldor.
- "À ce propos, nous avions entendu parler d'un seigneur de guerre que j'imaginais que Sean et Vaughn Ynn auraient rejoint, peut-être..." évoque Fánaviryan.
- "Il se pourrait. Le Seigneur de Guerre est basé plus dans le Sud. Ses troupes sont, essentiellement, constituées d'orques et de gobelins." indique Esgaldor.
- "Tout de même..." réagit Fánaviryan.
- "À ce jour, nous ne savons pas quelles sont ses relations avec le Roi-Sorcier. À priori, toutes les fois où nous avons pu obtenir des informations, il n'y avait point de bannière communes entre le Roi-Sorcier et le Seigneur de Guerre." évoque Esgaldor.
- "Concernant un éventuel trajet vers Khazad-Dûm, y a-t-il des informations qu'il faut que nous connaissions ? Pour la route, nous allons tenter d'être bien armés, suffisamment nombreux. Avez-vous des conseils à nous donner en termes de lieux à éviter ?" demande Tirash.
- "Disons qu'à l'heure actuelle, il vaut mieux éviter en Andrath." suggère Esgaldor.
- "C'est un problème, ça fait un sacré détour !" réagit Tirash.
- "Je le conçois pour vous mais, vu les événements actuels, vous ne partez pas tout de suite, donc, il y a, sans doute, d'autres informations. À voir ce que le roi aura décidé. N'hésitez pas à revenir vers moi, je pourrais, je pense, vous donner des informations plus précises sur ce qui se passe à Andrath." indique Esgaldor.
- "Très bien ! Un trajet entre Bree, le pont du Brandevin, une navigation sur le Brandevin avec les chariots jusqu'au Gué de Sarn, vous semble-t-il quelque chose d'envisageable ?" demande Tirash.
- "Oui ! Tout dépend quelle relation vous avez avec les hommes des rivières." répond Esgaldor.
- "Effectivement..." réagit Tirash.
- "Cordial..." réagit Fánaviryan.
- "Parce qu'ils sont, tout à fait, en capacité de pouvoir faire du transport de marchandise. En effet, les routes fluviales peuvent être envisagées. Tout dépend de la météo à la période où vous allez partir." évoque Esgaldor.
- "Nous aurons l'occasion de nous équiper en fourrures assez épaisses là-bas et en grandes bâches imperméables pour protéger les vivants. Vous savez les loutres..." évoque Fánaviryan.
- "Evidemment, pour vos affaires personnelles, l'Arthedain ne s'engagera pas là-dessus." précise Esgaldor.
- "Oui, oui, oui ! Cela s'entend mais quelques chariots sont, en général, bienvenue surtout si c'est par le fait de personnes qui ont été déchu de leur droit. Je pense, par exemple, au chariot d'Imrinn, à, titre d'exemple à titre d'exemple..." évoque Fánaviryan.
- "Je pense qu'on peut clôturer, pour ce soir, notre échange." suggère Esgaldor puis se tourne vers Daëgon et lui dit : "Je garde, pour le moment, le carnet du Magistrat" puis se retourne vers à Astatur en montrant le carnet du magistrat et lui dit : "Tu vois ! L'écrit n'est pas un bon conseil. Tu dois tout garder en mémoire..." puis s'adresse, de nouveau, à tous les compagnons : "Je vais, rapidement, devoir vous quitter puisqu’il est important que je fasse part de tout ce que vous venez de me dire auprès de la reine."
- "Mais bien sûr !" confirme Fánaviryan en sindarin.
- "Puisqu'il est important que nous puissions agir rapidement afin que les événements qui se passent en Comté soient régler au plus tôt..." évoque Esgaldor.
- "Oui ! Parce qu'il y a des troupes en mouvement !" signale Daëgon.
- "Je suis informé... Les Hobbits qui se trouvaient, actuellement, à Corréna, ont quitté les lieux." indique Esgaldor.
- "Est-ce que nous aurons l'occasion de nous revoir avant notre départ de Fornost Erain ?" demande Tirash.
- "Peut-être pas mais Astatur, vous aurez l'occasion de le revoir." répond Esgaldor.
- "Merci bien !" indique Tirash.
- "Dans la mesure du possible, j'évite d'avoir trop d'entretiens." évoque Esgaldor.
- "Afin de ne pas éveiller les soupçons mais, peut-être, que nous nous recroiserons au cours de certains repas auprès de certaines grandes familles, comme la famille Orrómen ou la famille Eketa ?" demande Fánaviryan.
- "Si ce n'est, Fana, peut-être que, ce que nous demande Monsieur, c'est de ne pas nous investir plus, si j'ai bien compris dans les choses qui vont venir, là par rapport à la Comté, par rapport à tout ça." suggère Tirash.
- "D'être discret dans la relation qu'on a avec vous..." ajoute Fron.
- "En effet, je ne prends pas part à tous ces repas. Donc si vous y allez, vous aurez peu de chance de m'y trouver. Vous savez, je ne suis que le second interprète. Donc, je n'ai qu'une fonction très subalterne mais comme j'ai pu vous le dire qui me permet, fort heureusement, de pouvoir être proche du roi. Si, après, dans le cadre de vos affaires, vous souhaitez vous entretenir avec certaines grandes familles, je n'y vois pas d'inconvénient. Je tenais, toutefois, à signaler d'une part, faire partie des Oreilles et des Yeux de l'Arthedain doit, évidemment, ne paraître dans aucune de vos discussions avec qui que ce soit et d'autre part, que vous échangiez avec qui que ce soit dès lors que les intérêts de l'Arthedain ne sont pas mis en danger, il n'y a aucun souci là-dessus." indique Esgaldor.
- "Tout cela s'entend. Il est bien normal que cette information reste au cœur de notre compagnie et n'engage en rien d'autres compagnons, ni même la volonté de de bien faire et de bien servir tout à chacun." indique Fánaviryan.
- "Est-ce que vous souhaitez, pour cette nuit, de quoi pouvoir être logé ?" demande Esgaldor.
- "Oui !" réagit Daëgon.
- "Disons que les derniers temps ont été assez mouvementés ! Un peu de confort ainsi qu'aux personnes qui nous accompagnent." évoque Tirash.
- "Oërlis va, dans ce cas, vous montez au second étage du palais. Vous allez être accueillis dans les chambres des visiteurs." propose Esgaldor.
Esgaldor se lève et annonce :
- "Je vais vous souhaiter une bonne nuit et je vous remercie pour toutes les informations précieuses que vous avez pu me transmettre ce soir. Je vous laisse avec Astatur et Oërlis. Je vais vous souhaiter une bonne nuit !"
- "Et vous de même !" répond Daëgon.
- "Merci bien !" répond Esgaldor.
Esgaldor quitte la pièce avec le livre de Tamir Cerfblanc sous le bras.
Le 14 de Cerveth de l'An 1640 - 22:15 / 22:45 - La Proposition d'Esgaldor - Astatur - Esgaldor Lissiril - Oërlis - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète
- "Alors, concernant cette histoire, je pense qu'en effet, il y a la possibilité de pouvoir solliciter le Haut Conseil et faire en sorte qu'une décision soit prise par rapport à ce conflit, faire en sorte que les Tarma se retirent complètement de la Comté. Là où je m'interroge, c'est concernant votre place aujourd'hui et maintenant puisqu’en fonction de la décision que vous envisagez de prendre, votre place peut dans ces cas-là changer. A savoir qu'Astatur m'avait déjà fait part de ce que vous aviez pu faire sur Metraith. Aujourd'hui de ce que vous me racontez, de ce que vous apportez là, il y a de quoi pouvoir apaiser un conflit qui est en train de dégénérer en Comté." évoque Esgaldor.
- "Et qui risque, sous quelques heures, de donner lieu une terrible bataille, un terrible massacre..." évoque Fánaviryan.
- "Pour arrêter tout cela, il faut une décision du Haut Conseil où un représentant de la famille Tarma y est présent comme toutes les sept grandes familles de l'Arthedain. Mais ce que vous m'apportez-là, ce sont des éléments très précis." indique Esgaldor.
- "C'est aussi une forme de fusible qui peut permettre de commencer des pourparlers..." suggère Fánaviryan.
- "Autant dire que c'est accablant pour le magistrat, c'est accablant, en partie, pour la famille Tarma. Toutefois, je trouve que vous apportez pour le royaume une grande richesse. C'était l'avis d'Astatur de pouvoir vous engager dans nos rangs." annonce Esgaldor.
- "A titre tout à fait officieux, bien sûr ?" demande Daëgon.
- "Evidemment... Vous ne seriez jamais, officiellement, et il n'y aura aucun écrit qui indique que vous puissiez devenir les yeux et les oreilles de l'Arthedain. J'attends votre réponse mais sachez qu'il y a un écrit. En effet, il est important que s'il m'arrivait quoi que ce soit, il puisse, quand même, y avoir une trace. Il y a donc, une trace quelque part. Vous comprendrez que vous divulguer cet élément n'est pas possible." indique Esgaldor.
- "Je suis de l'Arthedain donc je suis pour ! C'est plus à vous de dire ce que vous en pensez ?" demande Daëgon à ses compagnons.
- "Moi, je dirais que par ma nature, je suis, de base, normalement, plutôt neutre et la compagnie a choisi Bree qui est, un peu, à la croisée de nos contrées entre Selenia, Tirash, Daëgon et moi-même étant une déracinée. Mais nous avons accepté l'adoption avec Tirash et Daëgon de la famille Wesmin lors d'un épisode parallèle où nous nous sommes aperçus que Sean et Ynn avaient été les assassins de Cinniath Wesmin et nous avions réussi à porter la preuve par les Brigands que nous avions réussi à capturer pour partie, Astatur ayant croisé le fer également, a pu vous témoignez. Par la même, nous nous sommes établis à Bree sous, on va dire, la protection du maire Rory et c'est par son biais, que nous avions rencontré Pellendur, son voisin proche. A titre personnel, je pense qu'il vaut mieux être pour le roi que pour moi, donc le choix est vite fait. Le roi, quand je dis le roi, c'est pour l'ordre et la paix sans trancher entre le conservatisme et le renouveau... Nous ne sommes pas là pour créer des turbulences mais, toujours, pour protéger les biens et les personnes." annonce Fánaviryan.
- "En cela, je dirais le fait de vous attribuer cette fonction, qu'est-ce que cela implique ?" évoque Esgaldor.
- "Oui ! C'est, un petit peu, la question. Nous, nous allons vivre des aventures par monts et par vaux. On ne peut pas vous promettre d'être à un endroit au moment où vous le voulez mais on va vous apprendre des choses qui viennent d'endroits où vous ne savez, peut-être, pas..." indique Daëgon.
- "C'est toujours intéressant ce que vous dites puisque j'imagine qu'on pourra en rediscuter mais que vous avez également vos propres affaires. Là-dessus, si vous vous engagez, évidemment, ça ne veut pas dire que vous abandonnez vos affaires, au contraire, il est important que vous puissiez continuer à poursuivre votre chemin mais de pouvoir alerter de tout danger pour le royaume." précise Esgaldor.
- "Oui bien sûr !" confirme Daëgon.
- "C'est en cela que j'évoquais les yeux et les oreilles de l'Arthedain." indique Esgaldor.
- "Et comment vous contactez si nous sommes au milieu Fornost ?" demande Daëgon.
- "J'attends, d'abord, d'avoir bien confirmation de vos compagnons. Sur les aspects techniques, on pourra y venir." répond Esgaldor.
- "Sur le principe, ça ne me dérange pas. Je laisse la compagnie s'exprimer." indique Daëgon.
- "En tout cas, sachez bien qu'il peut arriver qu'on puisse solliciter les yeux et les oreilles de l'Arthedain pour une mission particulière." évoque Esgaldor.
- "J'imagine sur des notions d'urgence, surement..." suggère Daëgon.
- "Voilà ! Et le plus souvent en cohérence avec votre profession habituelle." explique Esgaldor.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Il est clair qu'on ne va pas demander à un marchand d'aller combattre le Roi-Sorcier sur ces terres." suggère Esgaldor.
- "J'espère que vous n'allez pas nous le demander non plus !!" réagit Daëgon.
- "Transporter une personne d'un endroit à un autre relèverait de vos compétences..." évoque Esgaldor.
- "Tout à fait ! C'est, plutôt, notre fonds de commerce..." confirme Daëgon.
- "Donc, si à un moment donné, il s'avérait utile d'une façon un peu discrète de transporter quelqu'un d'un endroit à un autre, peut-être que vous seriez sollicités dans ces cas-là..." suggère Esgaldor.
- "Ça me semble tout à fait jouable..." confirme Daëgon.
- "J'ai une question concernant la durée de notre engagement ?" demande Tirash.
- "C'est une fidélité à vie !" évoque Fánaviryan.
- "Disons que j'ai pour projet, un jour, de retourner là d'où je viens. Je ne souhaiterais pas que le fait de m'engager auprès de vous puisse m'empêcher d'aller tenter de retrouver ma sœur." évoque Tirash.
- "Tout dépend... Très concrètement, si votre sœur est dans les Terres du Sud et qu'à un moment donné, vous avez cette possibilité de pouvoir nous faire retour de ce qui se passe dans les terres du sud, on est toujours ravi d’avoir ce genre d'informations mais, en effet, dans ces cas-là, il est plutôt bien qu'on sache que vous allez relativement loin. Comprenez bien une chose, en fonction de là où vous allez, on peut avoir nos intérêts et qu'il peut parfois être intéressant de savoir où vont nos yeux et nos oreilles puisque, dans ces cas-là, on peut leur demander d'écouter à certaines portes ou de regarder plus attentivement certains endroits." répond Esgaldor.
- "Il est clair qu'actuellement, notre rayon d'action entre ici, la Comté et Metraith, devrait gagner à s'agrandir que ce soit en recherches personnelles qu'à évoquer Tirash mais aussi par des engagements que nous avons d'une façon un peu spécieuse du fait du décès de Golasgil qui nous avait engagé auprès de maître Nain qui sont assez épineux en commerce et dont nous avons eu avance mais pas suivi de la poursuite du commerce du sieur feu Golasgil dont nous attendons réponse par le Moot qui statuera avec le roi, j'imagine, peut-être, sur le devenir des effets du magistrat. Ça peut être une manière d'initier un dialogue." indique Fánaviryan.
- "J'aimerais, avant de passer aux quelques questions suite à votre synthèse des événements qui se sont déroulés pour votre compagnie, monsieur Fron, je ne vous ai pas entendu. J'imagine que de part votre origine, vous êtes fidèle à la Comté, à ce jeune pays que, pour rappel, le roi Argeleb II a décidé de vous octroyer ces terres. Est-ce que vous, également, vous seriez prêt à répondre à d'éventuelles sollicitations du roi de l'Arthedain sur des agissements d'ennemis du royaume ?" demande Esgaldor.
- "Je dirais que pour donner une réponse ferme et définitive, j'aimerais que le calme soit revenu en Comté auparavant." répond Fron.
- "D'accord." entend Esgaldor.
- "Et qu'on passe à la suite des petits fours, c'est important pour leur estomac..." lance Fánaviryan.
- "Ne vous inquiétez pas, Oërlis ne devrait pas tarder à revenir avec une série de petits fours supplémentaires. Vous avez une bonne descente..." confirme Esgaldor.
- "Merci !" répond Fron avec deux petits fours dans chaque main.
- "C'est, évidemment, pour moi l'objectif premier de pouvoir faire en sorte que le calme revienne en Comté. Si, toutefois, vous vous engagez auprès de moi sachant que votre interlocuteur principal sera Astatur. Dans ces cas-là, il serait plus sage pour que vous puissiez garder une certaine discrétion, j'avais en tête si vous étiez d’accord pour nous rejoindre, c'est que vous ne soyez pas présent au Haut Conseil. Vous avez évoqué que le Shiriff Valgran Bucca donc qui est le Shiriff du quartier nord de la Comté, est bien présent actuellement avec vous ?" demande Esgaldor.
- "Officiellement, c'est lui qui ramène les prisonniers. Nous sommes l'escorte et nous l'escortons, lui, ainsi que Dame Roane et sa suite." répond Fron.
- "Au péril de la santé de plusieurs de ses Hobbits." ajoute Fánaviryan.
- "Est-ce que vous pensez que le Shiriff Valgran sera en mesure de présenter les faits devant le Haut Conseil ?" demande Esgaldor.
- "C'est un homme tempéré, oui !" confirme Tirash.
- "Oui ! Il connaît bien la situation." ajoute Daëgon.
- "Beaucoup de hobbits ne comptaient pas laisser partir Cerfblanc de la Comté." indique Fron.
- "Et vous, Monsieur Fron, quel est votre avis sur la question de Monsieur Cerfblanc ?" demande Esgaldor.
- "Il me semble que la Comté aura de meilleurs jours du fait que Cerfblanc soit arrivé jusqu'ici..." répond, hésitant, Fron.
- "D'accord... Sages paroles..." réagit Esgaldor.
- "Et je pense que Valgran est dans le même état d'esprit." évoque Fron.
- "D'accord... Très bien... J'ai, plutôt, entendu des choses positives sur ce Shiriff." indique Esgaldor.
- "Sachez que nous avions à évoquer quelques faits négatifs, nous pourrions vous raconter, aussi, quelques faits que Selenia ne pourra pas témoigner mais qu'Astatur a connu. Nous avions été amenés à descendre en allant vers Bourg Maresque par des hommes des rivières qui sont assez avenants et qui sont assez indépendants mais qui ne portent pas de mal en eux. Ça, je peux en témoigner." évoque Fánaviryan.
- "Par quel clan vous aviez été transporté ?" demande Esgaldor.
- "Le clan de Pòrbrandr..." répond Fánaviryan.
- "Donc vous étiez sur le Brandevin, alors..." demande Esgaldor.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "D'accord !" réagit Esgaldor.
- "Et nous avions été jusqu'à Bour Maresque où il y avait une situation que nous devons, quand même, vous notifier qui était celui d'un seigneur local, Pòrbrandr, que je n'ai pas pu voir mais que Daëgon a pu voir et dont sa fille allait, certainement, prendre la suite et nous avions repéré des traces de magie mais qui n'étaient pas de la bonne magie comme disait la dunéenne qui nous accompagnait à l'époque, Selenia." évoque Fánaviryan.
- "D'accord..." entend Esgaldor.
- "C'est d'ailleurs, là, que nous avons constaté que la Vieille Forêt est encore animée de mauvaises ondes et qui ne convient à aucune personne de s'y aventurer." suggère Fánaviryan.
- "Sachez que si vous êtes favorables à soutenir l'Arthedain, je vous ai présenté, plutôt, le fait que vous ayez des engagements, sachez que le royaume aurait, aussi, vis-à-vis de vous, des engagements à savoir qu'elle peut vous donner des informations puisqu'évidemment, je recueille, quotidiennement, des informations des Yeux et des Oreilles et, dans la mesure du possible, des ressources peuvent vous être également octroyées. De façon discrète, il y a, forcément, une rétribution au fait de vous engager. Donc, en tant que compagnie, vous seriez rémunéré déjà, au regard de tout ce que vous avez pu faire jusqu'à maintenant, je pense qu'il serait, tout à fait normal, mais, de surcroît, si vous êtes prêts à pouvoir régulièrement donner des informations, il est clair qu'il y aurait, derrière, de façon tout à fait discrète une rémunération. Ne vous inquiétez pas là-dessus, nous savons gérer des réceptions de sommes d'argent, sans vous poser le moindre problème dans vos affaires courantes." explique Esgaldor.
- "Pour l'instant, nous chevauchons beaucoup à travers le royaume vu la conjonction des circonstances d'apaiser les choses au plus vite. Nos demandes sont, en général, assez simples et de bon sens. Jusqu'ici, nous avons comme nous vous disions, le toit et le logis par le maire Rory Piedbruyère à Bree, un accueil familial à Metraith dans le but d'aider. Nous n'avons pas évoqué mais à Astatur, vous l'aura, peut-être, évoqué le fait que nous ayons pris conscience qu'une partie de la population hobbite expatriée du Sud était en grand désarrois et méritait d'être accueillie par leur famille ou leurs cousins en Comté afin de diminuer des tensions de populations réfugiées et même locales prises entre des forces dunéennes... Enfin, vous connaissez la géopolitique mieux que moi de Metraith mais, jusqu'ici, simplement pour vous dire, que nous avons fait commande de chariots et de chevaux et que nous sommes juste en quête, à chaque fois, de nouveaux attelages afin de faire une caravane qui est sens." évoque Fánaviryan.
Le 14 de Cerveth de l'An 1640 - 21:05 / 22:15 - Point sur le conflit en Comté - Astatur - Esgaldor Lissiril - Oërlis - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète
Esgaldor se tourne vers Fron et dit :
- "Autant Dame Fánaviryan de Rivendell, j'ai entendu parler de vous. Monsieur Tirash d'Umbar, j'ai également entendu parler de vous et, quand à vous, Monsieur Daëgon, j'ai aussi pu entendre parler de vous et je connais un peu votre famille. Je vous connais. Quand à vous, Monsieur, je n'avais point connaissance que vous fassiez parti de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate."
- "Je suis Fron Sacquet, je suis la dernière recrue de la compagnie de l'Aurore Ecarlate et je viens de Comté." répond Fron.
- "Et d'où en Comté ?" demande Esgaldor.
- "Lézeau !" répond Fron puis ajoute : "J'ai, donc, été aux premières loges pour assister aux différents événements qui ont secoué la Comté."
- "Maintenant que nous avons pu faire connaissance, je crois que je vais vous laisser la parole." indique Esgaldor.
- "Qu'est-ce qui vous intéresse en particulier ?" demande Daëgon.
- "Ce qui m'intéresse en particulier ? Que vous puissiez, depuis la dernière fois où vous avez rencontré Astatur, me faire le point des informations que vous avez pu avoir en Comté." répond Esgaldor.
- "Principalement la Comté." confirme Daëgon.
- "Et, après, si vous avez d'autres éléments, je suis preneur également. Je vous écoute..." indique Esgaldor.
- "Est-ce que ça vous embête si je fume une pipe pendant cet entretien, ça m'aide à me concentrer ?" demande Tirash.
- "Mais, faites donc !" confirme Esgaldor.
Tirash commence à bourrer sa pipe, se rapproche de la cheminée, allume sa pipe, tire quelques bouffées puis commence à résumer les évènements :
- "Hé bien, l'histoire est assez longue, je vais essayer d'être synthétique. Tout d'abord, afin de replacer nos actions dans un contexte, nous tenons à vous dire que nous avons agi dans l'intérêt de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, dans un premier temps, afin de pouvoir continuer les affaires que nous avions engagé avec le marchand Golasgil. Par la suite, les événements en Comté et les altercations avec des soldats Tarma puis les archers de Boëmund, nous ont amené à nous investir au service de la Comté où il nous semblait qu'une injustice avait été commise quand les deux Hobbits innocents avaient été condamnés à mort. Ensuite, il nous est apparu que les intérêts du royaume étaient également en jeu et dès lors, nous avons fait de notre mieux pour apaiser les choses et rapporter aussi fidèlement que possible les informations sur les événements afin que le roi puisse prendre les décisions qu'il jugera opportunes. À notre retour de Metraith, nous avons appris que la Comté était en effervescence et qu'il nous serait impossible de continuer notre voyage avec les Hobbits que nous escortions. Nous étions dans l'impossibilité de tenir nos engagements auprès d'eux et dans une impasse concernant nos affaires avec le marchand Golasgil. Nous avons, donc, décidé de tenter notre chance au Pont des Arbalètes où notre précédent passage nous assurait une écoute bienveillante de la part des soldats en poste là-bas. Nous avons effectivement réussi à entrer en Comté et le Shiriff Nobil Sanglebouc nous avait confié un béret, symbole de sa charge, qui semblait pouvoir nous assurer un passage jusqu'à Lézeau où nous espérions éclaircir la mort de Golasgil et trouver un moyen de poursuivre notre affaire concernant cette livraison de blé en cours avec le marchand Golasgil. En route, nous sommes tombés, par hasard, sur trois chasseurs de la maison Tarma qui étaient poursuivi par une troupe de hobbits en colère. Les chasseurs avaient, en effet, tué plusieurs moutons afin, semble-t-il, de perturber les relations entre la Comté et la couronne. Nous ne savons pas si c'était leur premier forfait ni sur quels ordres ils agissaient. Nous avons réussi à convaincre les hobbits de les épargner afin que la justice du roi puisse être rendue. Deux de ces hommes sont arrivés avec nous avec le convoi. Lors de cette même journée très mouvementée, nous avons aperçu un panage de fumée et nous avons pris la direction d'un hameau près de Lézeau, il était trop tard pour les habitants humains, cette fois, qui avaient été massacrés mais les agresseurs étaient toujours présents. Après un combat rapide mais violent, nous en sommes venus à bout et avons capturé leur leader, Gachet, que nous vous avons également ramené. Selenia, notre fidèle amie, a été gravement blessée pendant la bataille. Les forces d'Angmar semblaient donc à l'œuvre pour perpétrer leurs sombres forfaits et dresser ainsi un peu plus les communautés." explique Tirash.
- "Ils étaient en possession des anneaux d'Angmar." évoque Fron.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Et, par ailleurs, on en a entendu plusieurs parler le Noir Parlé ce qui nous a bien convaincu que les Archers de Boëmund étaient des agents d'Angmar." ajoute Fron.
- "Cette stratégie d'Angmar nous a été confirmé par la suite par Gachet. A défaut de pouvoir intervenir militairement en Arthedain, ils distillent sournoisement leurs manigances afin de diviser les forces. C'était le cas à Metraith, c'est le cas dans la Comté et je ne serais personnellement pas surpris que ce soit le cas à Andrath avec les hommes des collines voire, peut-être même, ici, à Fornost Erain, aller savoir..." explique Tirash.
- "Si je puis me permettre, une petite précision, Tirash, tu avais réussi à extorquer l'information qu'à la base ils avaient un assassinat à la réunion qu'il n'y a pas eu et qui devait amener la Comté à être divisé en quartier et voyant les troubles, ils avaient modifié en conséquence leur projet sachant que les grandes familles ne seraient pas présentes pour évincer alors on ne sait pas qui... Je ne crois pas..." précise Fánaviryan.
- "Ils avaient, effectivement, pour projet d'assassiner, notamment, le magistrat et, effectivement, les personnes présentes à cette réunion." confirme Tirash puis ajoute : "Comme je vous le disais, ils semblent disposer d'un réseau et de ressources comme nous avons pu le constater avec cette cache près d'Occum et la facilité qu'ils ont eu à trouver quelqu'un pour les sortir des geôles de Dol Occum. Pour revenir à nos moutons, à notre arrivée à Lézeau, nous avons eu confirmation que le marchand Golasgil avait été assassiné et que deux jardiniers hobbits avaient été accusés et pendus après un jugement rapide par le magistrat Cerfblanc. Pour avoir fréquenté, brièvement, les deux jardiniers, nous étions convaincus de leur innocence. D'autant plus que la servante favorite de Golasgil, Alinna, avait disparu." indique Tirash.
- "Et que nous avions, également, un témoignage d'une de leur cousine qui n'avait pas été pris en compte stipulant qu'ils n'avaient pas bougé de la nuit." ajoute Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Nous nous sommes donc entretenus avec le Magistrat qui était retranché sur sa colline à cause de la colère des Hobbits. Il nous a confirmé la version officielle mais ne nous a pas convaincu. Nous avons, par ailleurs, appris que le reste de la troupe des Archers de Boëmund avait été aperçue sur la colline. Notre implication dans cette affaire nous a amené à être conviés au Moot organisé à Hobbitebourg. Nous y avons rencontré rencontrer les principaux leaders Hobbit ainsi que le Mage Gandalf qui nous a conseillé d'amener notre prisonnier d'Angmar ici à Fornost. La décision a ainsi été prise de tenter une mission d'exploration dans la demeure du Magistrat. Nous n'étions pas très à l'aise à cette idée évidemment ! Mais devant le drame en préparation, nous avons décidé de prendre nos responsabilités." explique Tirash.
- "Et aussi de nous adjoindre les savoirs et connaissances de Fron Sacquet qui nous avait déjà accompagné à Hobbitebourg et que nous avions appris à connaître et à apprécier ses qualités d'initiative et de connaissance du terrain." évoque Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Je vais, maintenant, aborder quelque-chose d'un peu plus sensible. Devant cette injustice cuisante qui était tombée sur les deux Hobbits et au regard des différents forfaits commis dans différents endroits de la Comté en toute impunité, le Moot a décidé de relever le magistrat de ses fonctions d'une certaine manière et de reprendre les choses en main entre Hobbit c'est une information très sensible..." indique Tirash.
- "Que nous n'avons partagé avec personne..." ajoute Fánaviryan.
- "La colère générée par les événements et entretenu par Angmar et peut-être la famille Tarma ; a amené les Hobbits à prendre des positions radicales qu'ils n'auraient, peut-être, pas défendu quelques semaines auparavant... Cela peut faire penser à de la trahison mais ce sont des décisions qui ont été prises dans l'objectif de protéger leur communauté. C'est ce qui était, initialement, attendu de la part du Magistrat Cerfblanc et s'il n'avait pas failli, les choses seraient, sans doute, très différentes aujourd'hui. Quoi qu'il en soit dans le manoir Cerfblanc, nous avons trouvé une partie des possessions de Golasgil ainsi que le journal du bord du magistrat que nous vous avons amené d'ailleurs et qui nous apprenait sa liaison avec Alinna, la servante de Golasgil, son obsession pour Alinna même !" évoque Tirash.
- "Sa passion dévorante !!" ajoute Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Et sa détestation particulière de de la communauté Hobbite et de Golasgil, Alinna lui ayant révélé que Golasgil possédait de nombreuses richesses. Il est entré en contact avec les Tarma, semble-t-il, afin d'organiser la disparition de Golasgil. Il a engagé un professionnel de Bree pour se charger du sale boulot." explique Tirash.
- "Vous retrouverez ces allégations dans son livre qu'il a écrit lui-même..." ajoute Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Il a fait un saut par Fornost Erain dans cette période-là et s'est arrangé, d'ailleurs, pour rentrer à Lézeau le 18, le lendemain du meurtre de Golasgil. Il y a des détails très précis dans ce document." explique Tirash.
- "Attestant de sa culpabilité et ayant réussi à tempérer les ardeurs du village. Nous en avions, quand même, profité pour mettre la pression sur la garde issue de Metraith, une garde mercenaire qui protégeait le magistrat et qui préférait rentrer avec un passe-droit du Shiriff du quartier ouest et nous confiait la charge de la protection du magistrat Cerfblanc afin qu'il puisse être déféré devant le roi." évoque Fánaviryan.
- "Et devant la justice." ajoute Tirash.
- "Ceci, aussi, pour temporiser le chaos créé par cet assassinat et cette double sentence injuste qui avait mis le chaos d'une façon connexe mais complètement hasardeuse..." indique Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Ces mercenaires ont agi avec honneur en assumant leur mission jusqu'au bout mais, à un moment, il leur a semblé normal de se désengager. Nous avons également ramené ici Roane Cerfblanc l'épouse du magistrat de la famille Eketa. Nous avons, donc, ensuite, quitté la Comté accompagné du Shiriff Valgran Bucca qui nous a aidé à escorter les prisonniers jusqu'au Pont des Arbalètes où nous avons ensuite été pris en charge par le lieutenant Enrin nous a donc accompagné jusqu'à Bree, dans un premier temps, puis nous avons pris la route pour Fornost avec une petite interruption à Occum où le magistrat Brégol a souhaité avoir quelques éclaircissements sur ce qui nous amenait à transporter un magistrat en tant que prisonnier. A cette occasion, les prisonniers ont été aidés par un marchand à s'échapper, un marchand qui a aidé Gachet et ses hommes. J'ai oublié une étape ! Nous nous sommes fait attaquer, en quittant, la Comté, en quittant Lézeau par les Archers de Boëmund." raconte Tirash.
- "Ceux qui restaient..." ajoute Fron.
- "Oui ! Ils ont tenté de faire une embuscade et que Fron a réussi à localiser le lendemain et nous avons réussi à reprendre." confirme Fánaviryan.
- "Augmentant ainsi le nombre de prisonniers." évoque Tirash.
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate a été capable de hauts faits !!" indique Daëgon.
- "Leur chef, Boëmund est mort dans l'attaque." précise Tirash.
- "Oui ! Dans cette fameuse embuscade, je n'ai pas pu ralentir mon coup..." évoque Fánaviryan.
- "Daëgon et Fron ont, d'ailleurs, été blessés à l'occasion de cette embuscade. Pour revenir à ça, nous étions donc à Occum et un marchand qui nous avait rejoint à Bree est parvenu à libérer les prisonniers à l'aide d'un poison, le même que celui que nous avions trouvé chez le traître Reoluin à Metraith. A l'aide du poison, il a assassiné plusieurs soldats et a permis aux prisonniers de s'échapper. Nous avons réussi à les rattraper, nous les avons retrouvés dans une cache plutôt bien doté en ressources dans la campagne près d'Occum." explique Tirash.
- "Et protégée par des pièges." ajoute Fánaviryan.
- "Et protégée par des pièges, effectivement ! Ce marchand est resté à Occum car le magistrat Brégol a souhaité qu'il reste dans sa juridiction puisqu'il avait assassiné ses hommes et voilà pour résumer tout ce qui nous est arrivé depuis que nous avons quitté Astatur..." conclut Tirash en regardant ses compagnons.
- "J'ai quelques petites choses à ajouter concernant les Archers de Boëmund. Leur plan était, effectivement, d'assassiner des personnes hautes placées et, à priori, ils sont tombés dans cette guerre civile. D'après l'interrogatoire, ils en étaient fort satisfaits et, en fait, ils se sont mis attaquer les fermes les fermes humaines afin de faire croire des attaques hobbites pour dénigrer les Hobbits et, peut-être bien, qu'ils ont attaqué des fermes hobbites pour dénigrer les humains aussi ou ce que faisaient les Tarma par exemple. Ce qui fait que beaucoup d'humains ont commencé à quitter la Comté à ce moment-là." indique Fron.
- "Lors de notre premier séjour en Comté, nous avions déjà entendu parler de certaines disparitions." évoque Fánaviryan.
- "Ces hommes sont très organisés avec des caches, des pièges, de la nourriture..." ajoute Daëgon.
- "Des habits de marchands, d'ouvriers, de laquais..." ajoute Fánaviryan.
- "Concernant le Magistrat, suite à la pendaison des deux cousins de Gelse Sangle, c'est là que nous, peuple Hobbit, nous nous sommes rebellés avant demander des explications. Le magistrat continuait à affirmer que les Hobbits avaient assassiné Golasgil et exigeait que les Hobbits restituent l'argent de Golasgil pour mettre fin au conflit ce qui était impossible car c'était lui qui le possédait et il savait très bien que ce n'était pas les Hobbits." évoque Fron.
- "Et il avait fait forcer le coffre de Golasgil." ajoute Fánaviryan.
- "Et concernant la pendaison des deux Hobbits, le chef des mercenaires devait s'en charger et il a refusé. Un autre garde l'a fait. Au final, la justice n'a pas été respectée..." indique Fron.
- "Il savait faire preuve de bon sens malgré la charge à laquelle il devait faire face..." évoque Fánaviryan.
- "A sa décharge, le magistrat Cerfblanc n'imaginait, certainement, pas que les choses prendraient ce tour mais il n'en est pas moins coupable des faits que nous vous avons rapporté..." indique Tirash.
- "Je rajouterais que la famille Tarma n'hésite pas non plus à assassiner des gens..." évoque Daëgon.
Daëgon remet le cahier de Tamir Cerfblanc à Esgaldor et lui dit :
- "On en aura, peut-être, besoin pour les procédures administratives derrière. Il faut que vous puissiez le rendre par la suite..."
- "Est-ce que vous avez d'autres éléments à évoquer ?" demande Esgaldor.
- "On a un autre document intéressant." répond Fron.
- "Trouvé dans la cache près d'Occum." précise Tirash.
- "Comme on vous disait, il y avait de quoi se faire passer pour des marchands, pour des voyageurs mais aussi pour des personnes plus nobles, pour arriver au plus près de personnes hautes placées et comme vous le savez à Metraith, c'était sur ce genre de choses que nous étions tombées par hasard. Sur le fait qu'Astatur ait été pris, que nous ne connaissions à peine mais avec laquelle nous avions pu partager le fer contre des brigands qui devaient être pendus haut et court, un peu dans les mêmes situations que ce qui a pu se passer en Comté mais disons que ce document avec les poisons qui traînent entre les mains d'Angmar, démontre qu'il y a quelque chose qui est pourri dans le Nord... Malheureusement..." évoque Fánaviryan.
- "Il s'agit d'un laisser-passer pour entrer dans la forteresse." précise Tirash.
- "Pour avoir une visite au roi..." ajoute Fánaviryan.
Daëgon lui remet le document. Fánaviryan évoque alors :
- "Si nous n'avions pas eu audience auprès de personnes si bien placées mais ça nous avait été promis par Astatur, pour témoigner des fait à Metraith, nous aurions, peut-être, utilisé ce laisser-passer à meilleur escient que les personnes qui avaient d'autres intentions afin de prévenir des turbulences qu'il y a dans les régions et qui ont fait que rencontrer Gandalf le gris, ça laissait une impression d'urgence sur une convection de phénomène comme Astatur a pu vous le raconter des rencontres de brigands mais d'orques aussi en allant à Metraith et qu'il y avait eu un changement de politique mais qui avait laissé en place, quand même, la garde dont nous avions fait fuir un lieutenant et un sergent qui étaient, visiblement, à la solde d'Angmar sans avoir certitude, que le capitaine Roldan qui est l'interface entre la garde royale et les mercenaires qui font régir le calme dans la ville. Le coup du chef des mercenaires mériterait sa caserne..."
- "Pour vous dire qu'à l'heure actuelle, nous, nous avons cherché à avoir des renseignements sur Vaughn Ynn et Sean. Pour l'instant, aucun signe..." indique Esgaldor.
- "Ils se sont évaporés..." évoque Daëgon.
- "À priori, ils ne sont pas revenus sur Metraith." précise Esgaldor.
- "Ah bah ! Ça m'étonnerait qu'ils reviennent !!" réagit Daëgon.
- "Et on ne sait pas du tout où est-ce qu'ils ont pu aller... Je n'ai pas eu, pour l'instant, d'informations par rapport à ces deux hommes qu'on recherche activement." indique Esgaldor.
- "Je crains qu'on ne les rencontre un jour..." estime Daëgon.
- "Parce que nous, nous devrons, peut-être, réussir à maintenir une route entre la Comté et Metraith, la route de Bree à Metraith risque d'être compliquée à emprunter sur les prochains mois." évoque Fánaviryan.
- "En effet... Vous connaissez, peut-être, le Seigneur Pellendur ?" demande Esgaldor.
- "Bien sûr !" confirme Daëgon.
- "Oui ! Ainsi que sa sœur." ajoute Fánaviryan.
- "On l'a croisé avant hier !" indique Fron.
- "Oui, il revenait de Fornost." confirme Daëgon.
- "D'accord... Donc vous avez pu discuter avec lui et il a pu vous signaler qu'il y avait des troupes du côté d'Andrath qui se regroupaient." évoque Esgaldor.
- "Oui ! Il était venu quérir des renforts, il me semble..." évoque Daëgon.
- "Oui ! C'est bien cela... Sauf qu'actuellement, le roi n'est pas là et que le Haut Conseil est frileux. De toute manière, tant que le conflit n'est pas apaisé en Comté, il est clairement impossible de pouvoir envoyer des troupes là-bas." évoque Esgaldor.
- "Que pensez-vous de la situation au regard des faits que nous avons exposé par rapport à la Comté. Il nous semblerait que tout peut s'apaiser si chacun y met du sien." demande Daëgon.
- "Ce que je vais faire rapidement, c'est d'aller voir la reine pour lui présenter le document que vous m'avez transmis, le carnet du magistrat." annonce Esgaldor.
- "Très bien ! Si vous avez besoin de plus de détails, nous avons encore des prisonniers et des gens qu'on escorte aussi. Des officiels de la Comté sont venus avec nous." évoque Daëgon.
- "Roane Cerfblanc aura peut-être quelques mots à ajouter également." évoque Tirash.
Le 10/01/2024
Le 14 de Cerveth de l'An 1640 - 20:15 / 21:00 - Entretien avec Esgaldor Lissiril - Astatur - Esgaldor Lissiril - Oërlis - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète
Les compagnons vont longer un couloir sans y croiser la moindre personne. Après quelques instants, ils aperçoivent un homme assis sur un banc. Elle se lève lorsque les Compagnons approchent, approche en levant les bras. Les compagnons reconnaissent, aussitôt, Astatur. L'homme dit alors :
- "C'est bien vous !! C'est bien vous !!"
- "Astatur !! Content de vous voir !!" réagit Tirash.
Astatur vient chaleureusement serrer dans ses bras Daëgon, Fánaviryan et Tirash. Fron se présente, Astatur s'abaisse et vient serrer la main du Hobbit. Puis Astatur demande :
- "Comment allez-vous ?"
- "Je dois dire qu'on est bien usé de toutes nos aventures !" répond Daëgon.
- "Nous qui imaginions faire preuve de loyauté en allant retrouver notre commanditaire commercial, nous sommes tombés sur une révolution !" évoque Fánaviryan.
- "Ah ! Ne m'en dites pas plus, j'aimerais vous présenter quelqu'un." indique Astatur.
- "Vous étiez au courant de notre arrivée ?" demande Daëgon surpris.
- "Oui ! Fornost Erain a reçu un message du magistrat Brégol indiquant que vous transportiez des prisonniers dont un magistrat de la Comté." répond Astatur.
- "Et des agents d'Angmar également." précise Fron.
- "Ah... Ce n'était pas précisé..." réagit Astatur.
- "Les petites surprises du destin..." évoque Fánaviryan.
- "Le second interprète du Roi souhaiterait s'entretenir avec vous." annonce Astatur.
- "Second interprète ?? Qu'est-ce que ça veut dire ?" demande Daëgon.
- "Ce n'est pas l'interprète principal du Roi, c'est son second interprète." répond Astatur.
Astatur fait entrer les Compagnons dans un bureau richement décoré, du mobilier finement ciselé et doré, des ornementations prestigieuses. Oërlis n'est pas rentré dans la pièce et est resté attendre dans le couloir. Dans le salon, un homme aux cheveux gris bien peignés, dans une tenue sobre mais élégante, se tient debout près d'un fauteuil. Dès que les compagnons entrent, il accueille les compagnons :
- "Bonjour Esgaldor Lissiril, je suis le second interprète du Roi. Je souhaitais vous rencontrer. Astatur m'a beaucoup parlé de vous. Mais, je vous en prie, installez-vous."
Esgaldor présente de confortables sièges disposés autour d'une table ronde. Sur la table sont disposés des verres en cristal, une flasque d'eau et de vin, des assiettes en or avec des petits fours disposés à l'intérieur. Fánaviryan lance :
- "Je vois une grande flasque !"
- "Oui ! Vous avez, sans doute, soif après ce voyage..." répond Esgaldor.
- "Oui !! Et nous allons avoir la langue bien pendue !!" réagit Fánaviryan.
- "Je vous remercie..." répond Daëgon.
- "Astatur m'a longuement parlé de vous." indique Esgaldor.
- "Au sujet ?" demande Daëgon.
- "Au sujet de ce que vous avez fait à Metraith." répond Esgaldor.
- "Très bien !" confirme Daëgon.
Il sert du vin à chacun, présente également les petits fours. Fánaviryan hume le vin, ne semble pas être du Vespéral mais en bouche, est d'une très grande douceur et raffiné, agréable et fruité, un goût inconnu aux papilles des compagnons. Esgaldor s'installe dans un siège et observe les quatre compagnons, observant leurs gestes et leurs attitudes. Il est très calme, posé et semble amusé de vous voir. Lorsqu'il constate que les compagnons sont bien posés dans leur siège et ont pu boire et manger un peu, Esgaldor reprend la parole :
- "Je vais, peut-être, me présenter un peu plus puisqu'il est important que vous sachiez à qui vous avez affaire. Officiellement, je suis le second interprète du roi ce qui est le cas. Je maîtrise un certain nombre de langues mais je ne suis pas que cela... Je suis aussi l'oreille, les yeux du roi."
- "Vous voulez dire son bras droit ?" demande Daëgon.
- "Ce serait exagéré... Disons que je donne, quotidiennement, des informations au roi sur ce qui se passe en coulisse. Astatur est l'un de mes espions. Il y en a d'autres. Je suis donc à la cour pour pouvoir intervenir s'il faut traduire un message ou un invité étranger mais, en réalité, le premier interprète joue ce rôle. Mes interventions dans ce domaine sont rares... Astatur m'a fait un rapport, assez détaillé, de ce qui s'est passé à Metraith. Je dois dire que ce que vous avez accompli, là-bas, est admirable. J'aurais, sans doute, des propositions à vous faire. Nous avons le temps d'en échanger mais, avant tout, j'aimerais vous entendre." explique Esgaldor.
- "Sur les derniers événements ?" demande Daëgon.
- "Disons que j'aimerais savoir, exactement, ce qui s'est passé et ce que vous avez comme élément par rapport à ce qui s'est passé dans la Comté depuis que vous avez quitté Astatur. Vous avez, sans doute, des choses à dire." répond Esgaldor.
- "Très clairement !" confirme Fánaviryan.
- "Si vous avez temps devant vous..." évoque Daëgon.
- "Moi, j'ai tout mon temps. Je vais demander à ce qu'un repas nous soit prévu. Nous allons pouvoir manger ici. Nous avons la soirée devant nous." annonce Esgaldor.
- "Juste une petite question, j'imagine que nos prisonniers sont en de bonnes mains ?" demande Tirash.
- "Dans une ville avec une telle présence militaire, je pense qu'il ne peut pas se passer grand-chose !" réagit Daëgon.
- "J'ai cru comprendre que la gouverneure adjointe était sur place." indique Esgaldor.
- "Oui, tout à fait ! C'est elle qui nous a accueilli." confirme Daëgon.
- "Bien ! Si elle est sur place, il n'y a pas grand-chose à craindre. S'il y a bien quelqu'un qui, aujourd'hui, sur Fornost, sait diriger la ville, c'est bien Étaméä. Elle mène la cité à ce jour. Je vais assez peu parler pour l'instant. Je répondrai à toutes les questions que vous aurez par la suite mais, avant toute, je voudrais vous entendre." évoque Esgaldor.
Pendant toute la conversation, Astatur reste debout, le plus souvent, derrière Esgaldor. Régulièrement, il se déplace pour venir servir Esgaldor ou les compagnons avec la nourriture et la boisson qui sont déposées sur un mobilier du salon par Oërlis.
Le 14 de Cerveth de l'An 1640 - 19:15 / 20:15 - Arrivée à Fornost Erain - Étaméä Orrómen - Galion - Garde Fornost Erain - Oërlis - Lieu : Fornost Erain - Entrée de la ville
Il est un peu plus de dix-neuf heures lorsque le convoi arrive dans les faubourgs de Fornost Erain. La majestueuse capitale fait face aux compagnons. La ville est en hauteur, elle surplombe la route, attachée aux crêtes rocheuses des Hauts du Nord. La cité de Fornost Erain est aussi nommée le Norbury des Rois, cité royale depuis maintenant deux cents ans. Elle se tient une élévation escarpée des coteaux sud des hauts septentrionaux, des crêtes rocheuses qui protègent la cité dúnedaine. Seul le vent froid du nord arrive à s'engouffrer dans les Hauts du Nord jusqu'à la forteresse. De nombreuses bannières flottent au-dessus de la ville dont celle comprenant 7 étoiles représentant l'emblème royal. Les autres bannières représentent, pour la plupart, les grandes familles du royaume. Ce qui frappe le voyageur en arrivant à proximité de l'enceinte de la ville est la forte présence de l'armée royale.
Dans les faubourgs, la présence militaire est importante avec plusieurs camps ainsi que des terrains d'entrainement militaires. Pour arriver à l'entrée de la ville, le convoi va, ainsi, traverser plusieurs camps qui stationnent non loin de Fornost Erain, ils peuvent voir des soldats s'entrainer à l'épée ou à l'arc. La bannière étoilée flotte dans ces camps ce qui signifie qu'il s'agit de l'armée royale.
Daëgon va évoquer auprès de ses compagnons que toute l'administration de la ville est dirigée par des militaires, à toutes les échelles de l'organisation de Fornost Erain.
Lorsque le convoi arrive à l'entrée de la ville, les gardes vont stopper le convoi. Le lieutenant Enrin discute avec des gardes qui portent une armure étincelante, un plastron finement ouvragé et la lance à la main. Rapidement, le lieutenant Enrin ainsi que les trois cavaliers qui sont devant, vont entrer dans la ville. Les gardes de Fornost Erain bloquent l'entrée aux autres voyageurs.
Les compagnons descendent des chariots, bloquent les chariots avec des pierres et se regroupent pour se dégourdir les jambes et discuter. Galion vient les voir et leur dit :
- "Nous avons rempli notre tâche pour ce qui nous concerne. J'espère que nous aurons l'occasion, très prochainement, de nous revoir."
- "Si vous êtes toujours dans le secteur, oui probablement..." répond Daëgon.
- "Je ne sais pas encore ce que nous devons faire par la suite. Je vous dis en tout cas à bientôt !" indique Galion.
- "Dites, à tout hasard, avez-vous rencontré d'autres griffus dans ces marais à votre retour ou c'était localisé sur l'ancien fort ?" demande Fánaviryan.
- "C'était localisé mais nous ne sommes pas retournés du côté du fort mais nous sommes, de nouveau, repassés au marais et c'était plus calme pour le coup." répond Galion.
- "À Metraith, nous avons vu pas mal d'hommes des collines et il faut croire qu'il y a du mouvement derrière, du côté d'Andrath." évoque Fánaviryan.
- "Oui ! On a eu vent de ces mouvements de troupes. Vous avez, peut-être, croisé des troupes allant vers le sud, des troupes de Minas Malloth ?" évoque Galion.
- "Pellendur et ses hommes ?" répond Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Ils sont venus alerter disant qu'il y avait des soucis dans le nord du Cardolan." précise Galion.
- "Et nous n'avions pas pu les voir avant mais nous avions même rencontré quelques orques..." évoque Fánaviryan.
- "Ah !! D'accord... Il y a quelques maraudeurs qui traînent par-ci par-là mais nous n'avons pas eu l'occasion de les affronter récemment..." indique Galion.
- "Pour preuve, quelques crocs..." évoque Fánaviryan en montrant les crocs d'orque en pendentif.
Galion se retourne vers l'entrée de la ville où une délégation est en train de descendre. Des gardes de Fornost Erain viennent vers le convoi accompagnés d'une personne sur un cheval blanc. Galion annonce alors :
- "Je vous laisse..."
- "De qui s'agit-il ?" demande Tirash.
Galion répond d'un petit sourire, salue en levant la main et s'en va. Daëgon le salue également de la main puis tous les compagnons observent l'arrivée de la délégation. Le cavalier en approche doit être un officier selon la tenue portée, entouré d'une dizaine de gardes et du lieutenant Enrin à l'arrière. Ils finissent par constater qu'il s'agit d'une femme, à la longue chevelure noire, l'allure militaire, attitude stricte et fermée. Elle s'approche des compagnons, toujours entourée des gardes, avec une grande dignité, s'exprimant d'un ton juste et ferme :
- "Étaméä Orrómen, gouverneur adjointe de Fornost Erain. Pourriez-vous me montrer les documents que vous avez en votre possession par rapport aux prisonniers ?"
Son regard parcourt le convoi, les différents chariots et de ses lèvres, un sourire se dessine. Elle descend de cheval, les gardes s'écartent, elle se dirige vers l'un des chariots et Roane Cerfblanc se dirige aussi vers elle. Les deux femmes se prennent l'une et l'autre les bras dignement avec un grand respect et une noblesse dans le geste. Elles finissent par se faire la bise puis les deux femmes s'échangent quelques politesses puis Étaméä se tourne vers les compagnons. Daëgon la salue le plus dignement qu'il peut puis lui transmet les documents demandés. Daëgon n'avait pas connaissance que cette femme avait obtenu ce poste si prestigieux, sans doute, une nomination assez récente. Étaméä consulte les documents avec le soutien de Daëgon qui lui présente les éléments. Au moment où Tirash prend la parole pour lui dire : "Je vous présente le Shiriff Valgran.", Étaméä Orrómen s'est retournée et rejoint le cercle des gardes de Fornost Erain pour consulter à l'écart les documents.
Fron demande à Daëgon :
- "Tu as donné les bagues aussi concernant les prisonniers d'Angmar ?"
- "Tirash les a. On va attendre le retour de Madame la gouverneure adjointe." répond Daëgon.
Quelques minutes s'écoulent pendant lesquelles Étaméä Orrómen consulte les documents. Les gardes surveillent toute approche éventuelle du gouverneur adjointe qui a toute autorité sur ces hommes. Sa posture hiérarchique est clairement identifiée et les hommes exécutent les ordres à la lettre.
Un homme est sorti de la ville et se dirige vers les gardes entourant Étaméä. Le visage de l'homme n'est pas visible, il porte une capuche, il n'est pas très grand, mince. Il s'adresse aux gardes, leur remet un parchemin qui est remis à Étaméä. La femme lit le parchemin, s'approche de l'homme, lui remet le parchemin puis se dirige vers le convoi et d'une voix autoritaire et puissante annonce :
- "Je souhaite voir les membres de la Compagnie de l'Aurure Ecarlate !!"
- "Nous sommes ici ! Nous répondons présents !" répond Fánaviryan en s'approchant et indique en s'inclinant en sindarin : "Fánaviryan Wesmin ! Honorée de vous rencontrer belle vice-gouverneure Étaméä Orrómen."
- "Veuillez suivre cet homme, s'il vous plaît..." répond Étaméä Orrómen sans prêter attention aux propos de l'Elfe.
Les quatre compagnons s'approchent de l'homme à la capuche qui lève légèrement la tête et ils reconnaissent alors le visage d'Oërlis. Le dunéen a un petit sourire complice et dit :
- "Suivez-moi !"
- "Allons-y les amis !" répond Daëgon avec un certain enthousiasme.
- "Oui !!" réagit Fánaviryan.
Oërlis accompagné des quatre compagnons se dirigent vers Fornost Erain et vont commencer à monter les rues et se dirigent vers le nord de la ville. Les rues sont, pour la majorité, en pente, avec des maisons, de pierres blanches, offrant une apparence froide à la ville. Le dunéen va s'arrêter dans l'une des ruelles et va se retourner vers les quatre compagnons et leur demander :
- "Ça va ? Vous allez bien ?"
- "Oui et toi ?" répond Daëgon.
- "Que d'aventures !!" répond Fánaviryan.
- "Comme tu peux le constater Selenia n'est plus parmi nous. Elle est en convalescence en Comté." annonce Tirash.
- "Qu'est-ce qui s'est passé ?" demande Oërlis.
- "Nous avons eu affaire aux hommes d'Angmar, à la compagnie de Boëmund dont nous t'avions déjà parlé." indique Tirash.
- "Oui..." confirme Oërlis.
- "Mais elles se rétablie progressivement..." précise Tirash.
- "Et nous les avons eus !! Et nous venons les livrer !" annonce Fánaviryan.
- "Et vous monsieur ?" demande Oërlis en s'adressant à Fron Sacquet.
- "Fron Sacquet !" répond Fron.
- "Une dernière recrue de la Compagnie !" ajoute Daëgon.
- "Très bien !" confirme Oërlis.
- "Fort efficace débusqueur d'assassin en puissance à Occum !" annonce Fánaviryan.
- "Bien... on va on va continuer..." suggère Oërlis.
- "Vous êtes, Monsieur ?" demande Fron.
- "Oërlis, compagnon de voyage d'Astatur." répond Oërlis.
- "Tu sais ce dont on t'a parlé de ce qu'on avait pu vivre à Metraith avant de venir en Comté." évoque Tirash.
- "Le fameux marchand de vin." ajoute Fánaviryan avec un gros clin d'œil appuyé.
- "D'accord..." confirme Fron.
Oërlis va diriger les Compagnons dans les rues, empruntant les axes secondaires et remontant jusqu'aux quartiers nobles de Fornost Erain. Daëgon connait bien les lieux et n'est pas perdu dans les chemins empruntés par Oërlis. Sur le chemin, le dunéen ne s'exprime pas mais Daëgon lui demande :
- "Tu nous amène où ?"
- "Au palais..." répond Oërlis.
- "Ah oui ! Au palais directement !" réagit Daëgon.
Daëgon va profiter de la traversée de la ville pour présenter Fornost Erain à ses compagnons, de préciser les lieux notables et les quartiers que le Dùnedain connait bien, ses anecdotes personnelles.
En arrivant devant les grilles du palais, les gardes laissent passer Oërlis et les compagnons qui vont emprunter des voies secondaires. Du parvis du palais, les Compagnons peuvent, alors, apercevoir la ville de Fornost Erain dans son ensemble et une partie de la région vers le sud. Ils peuvent aussi, pendant quelques instants observer une grande tour qui pointe vers le ciel, la tour des prophètes où un artefact sacré, le Palantír, la pierre de vision, y est gardé. Les Compagnons accèdent alors au palais par une entrée secondaire.
Le 14 de Cerveth de l'An 1640 - 12:15 / 19:15 - Fin du voyage avec les Rôdeurs - Enrin - Galion - Roane Cerfblanc - Lieu : Nan Tùrath - Vieille Route du Nord
Vers midi, une dizaine de cavaliers vont s'arrêter à la hauteur du convoi. Ils semblent être des militaires mais sans bannière ou signe distinctif signalant leur appartenance à un corps de l'armée. Daëgon va reconnaître les cavaliers comme étant des Rôdeurs de l'Arthedain, un corps franc de l'armée royale. Lorsqu'ils approchent Daëgon va avoir la confirmation par l'anneau des Rôdeurs qu'ils portent tous et l'un d'entre eux a déjà été rencontré, Galion qui s'approche des compagnons pendant que les autres Rôdeurs discutent avec le lieutenant Enrin.
Galion ne semble pas surpris de voir la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, salue les compagnons avec un petit sourire au coin des lèvres. Daëgon lui dit :
- "Ça fait longtemps !!"
- "Je pensais bien vous voir ici..." indique Galion.
- "Ah... Nous étions prévus..." réagit Daëgon.
- "Nous avons été informé de votre arrivée. Nous venions à votre rencontre pour vous escorter jusqu'à Fornost Erain." annonce Galion.
- "C'est bien aimable !!" réagit Tirash puis demande : "Avez-vous des nouvelles de la Comté ?"
- "Oui... De ce que j'ai appris, tôt ce matin, il semblerait que les Tarma ont fait mouvement vers Corréna. On ne m'a pas rapporté une nouvelle bataille mais, en tout cas, les troupes Tarma sont venus porter main forte au seigneur local." annonce Galion.
- "Le seigneur local ??" réagit Fron.
- "Oui... Gathdîn, un cousin de la famille Tarma qui est le seigneur de la place-porte de Corréna. Il semblerait que les Hobbits se soient retiré des lieux. J'attends des nouvelles pour en savoir plus..." indique Galion puis ajoute : "Il semblerait que nous allons reprendre prochainement la route. J'espère que vous vous êtes bien restaurés. Il reste encore un peu de de temps de route avant d'arriver à Fornost Erain."
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Nous allons pouvoir en profiter pour nous échanger des nouvelles depuis le temps !" propose Fánaviryan.
- "Mais bien sûr !!" confirme Galion.
Le convoi va pouvoir reprendre la route avec dix cavaliers supplémentaires. Galion va rester à hauteur des chariots et pouvoir ainsi discuter avec les compagnons.
Lors d'une pause durant l'après-midi, Tirash va demander à ses compagnons :
- "Ce serait, peut-être, bien qu'on anticipe et qu'on parle à Roane de notre besoin et, peut-être, de son soutien pour aller rencontrer les grandes familles et notamment la famille Orrómen à Fornost Erain."
- "Oui ! Peut-être que Daëgon en étant de Fornost sera plus à même de paraître plus avenant en étant de la même origine et surtout fier Dùnedain !" suggère Fánaviryan.
- "Je pensais lui demander comment elle allait et comment elle voyait son retour à Fornost et lui dire simplement qu'éventuellement, on pourrait avoir besoin de ses relations pour essayer de continuer à démêler des problématiques de la Comté, pour rencontrer, éventuellement, quelqu'un de la famille Orrómen." suggère Tirash.
Ses compagnons acquiescent. Tirash va, lors d'une pause de l'après-midi, aller voir Roane et lui évoquer les propos échanger avec ses compagnons. Roane va répondre :
- "Je peux vous proposer dans les prochains jours que vous venez manger à la maison. Déjà, vous rencontrerez mon père." avec un petit sourire.
- "Fort bien !" répond Tirash.
- "C'est noté !" conclut Roane.
Fron profite du voyage pour demander à Daëgon des informations sur Galion et va, ainsi, apprendre l'histoire de la découverte du Fort du marais des Eaux-aux-Moucherons et l'intervention de Galion.
Le 14 de Cerveth de l'An 1640 - 04:05 / 12:10 - Fin de voyage vers Fornost Erain - Niocol - Revelin - Trévina - Lieu : Nan Tùrath - Vieille Route du Nord
Après une nuit très calme, le matin, à l'auberge, Trévina va discuter avec Fànaviryan. Elle va raconter une partie de son histoire qui, jusqu'alors, n'est pas très aventurière. Elle a, essentiellement, vécu en Comté, une lointaine cousine de la famille Tarma. Elle a été engagée par Roane Cerfblanc lorsque cette dernière est arrivée en Comté. Elle vient donc pour la première fois à Fornost Erain.
Daëgon s'est réveillé un peu plus en forme, moins fatigué et ne ressentant quasiment plus sa blessure.
Avant de partir, Fànaviryan cherche un petit morceau de bois la taille d'un pied tabouret avant de partir. En sortant de l'auberge, Fànaviryan aperçoit un tas de bois avec du mobilier cassé dont plusieurs tabourets, chaises et tables. Elle récupère trois pieds de tabouret. Elle vient remettre l'un des trois à Trévina en lui expliquant qu'elle peut le placer entre ses jambes pour le voyage et éprouver, ainsi, un certain plaisir. La domestique est gênée par cette proposition et va décliner la proposition de l'Elfe qui repart vers son chariot avec les trois pieds de tabouret. Trévina va, pour le reste de la journée, garder ses distances avec Fànaviryan.
Tirash, dans la matinée, va aller voir les deux marchands et leur proposer de leur rembourser la journée perdue à Occum en leur remboursant cinq pièces d'argent chacun. Les deux marchands hésitent puis finissent par accepter la proposition.
Le paysage va devenir plus accidenté, les basses collines se transforment en crêtes abruptes, la route emprunte des pentes plus conséquentes. Le lieutenant Enrin impose, d'ailleurs, un rythme soutenu souhaitant ne pas arriver trop tard à Fornost Erain, avant la nuit.
Les conducteurs des chariots vont être mis à rude épreuve en cette dernière journée de route. Seul Túdur est en difficulté pour maintenir le rythme des chariots. Les autres conducteurs vont l'aider à tenir ses chevaux. La progression va se faire à une bonne allure.
Les compagnons constatent qu'ils sont dans une région plus civilisée, quelques fermes, hameaux sont présents, non loin de la route et plusieurs voyageurs sont croisés sur le chemin.
Le 13 de Cerveth de l'An 1640 - 18:45 / 22:00 - Soirée à l'auberge - Cavalier de l'Arthedain - Enrin - Lieu : Nan Tùrath - Auberge du Haut
Le convoi arrive à l'auberge du Haut vers dix-neuf heures. Le chemin a été plus long entre Occum et l'auberge du Haut. Les compagnons vont remarquer que l'établissement ressemble, dans son architecture à celle de l'auberge du Bas, l'aubergiste semble avoir un lien de parenté, d'ailleurs, avec le tenancier de cet établissement.
La soirée va se dérouler dans le calme. La garde autour des prisonniers reste bien présente même si les trois agents d'Angmar sont fatigués, blessés et ne semblent pas opposer une grande résistance. Tirash propose de faire des rotations assez courtes entre les compagnons, les anciens miliciens de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et les cavaliers du lieutenant Enrin.
Fànaviryan va profiter de la soirée pour se remettre à la couture et son projet de capeline. Chacun va pouvoir se coucher pour se reposer et faire un tour de garde sur une courte période. La nuit est brillante avec les étoiles qui scintillent dans le ciel avec l'absence totale de la lune. La journée du lendemain s'annonce sous le soleil estival, aucun nuage ne pointe à l'horizon.
Le 13 de Cerveth de l'An 1640 - 04:00 / 18:45 - Voyage vers Fornost Erain - Brégol - Mollun Gamgie - Niocol - Revelin - Roulard Bessac - Trévina - Valgran Bucca - Lieu : Nan Tùrath - Vieille Route du Nord
Les compagnons se réveillent vers quatre heures du matin. Le soleil se lève sans aucun nuage dans le ciel. La journée devrait être très belle pour voyager. Brégol arrive avec quelques villageois. Ils viennent apporter un repas frugal pour le matin. Brégol s'installe avec les quatre compagnons pour discuter et leur annonce :
- "Mes hommes ont surveillé les prisonniers pendant la nuit, une surveillance à distance et surtout à l'oreille. Pendant la nuit, il y a eu des échanges de paroles et, en particulier, d'Imrinn auprès de ceux qui se sont enfuis. Mes gardes n'ont pas réussi à comprendre ce qu'ils se disaient."
- "Ils n'ont pas compris parce qu'ils étaient trop loin ou parce que c'était une langue inconnue ?" demande Fron.
- "Parce que la langue leur était inconnue.
- "Ah ! Très bien ! Cela ne fait qu'un peu plus de certitude par rapport à la culpabilité d'Imrinn s'il semble parler le Noir Parler. Ce n'était, peut-être, pas cette langue là... En tout cas, il semblerait être, au moins, autant coupable qu'on le croyait." évoque Tirash.
- "Oui ! Mes hommes n'ont pas forcément la culture pour déceler du Noir Parler. Je ne peux pas vous le confirmer pour la langue. Tout laisse à penser que c'était de cette langue. Je vais vous chercher vos prisonniers puisque je vois que vous êtes dans vos préparatifs." indique Brégol.
- "En effet ! Nous sommes presque prêts." confirme Daëgon.
- "J'ai demandé à quelques-uns de mes hommes de vous accompagner sur les premiers mètres de la sortie pour vérifier que ces dunéens n'ont aucune velléité vis-à-vis de vous. En tout cas, ils ont passé la nuit, d'après les gardes que j'avais posté en haut de Dol Occum, dans les habitations des anciens hobbits. Nous verrons combien de temps il reste ici..." indique Brégol.
- "Très bien ! En tout cas, je tiens à vous remercier ! A notre arrivée à Occum, vous nous avez imposé votre autorité mais elle était justement imposée et merci beaucoup pour la manière dont vous avez traité toutes ces affaires." remercie Tirash.
Brégol semble touché par les propos de l'homme du sud, hoche simplement de la tête.
Dehors, les deux marchands et les Nains préparent leurs chariots. Valgran, ses deux hobbits, les six miliciens ainsi que les quatre compagnons préparent les chariots. Puis, le convoi se met en mouvement. Lorsqu'ils quittent les portes d'Occum, ils sont accompagnés par des gardes. Les dunéens restent à distance, dans le hameau hobbit, éloigné de la route.
Les compagnons ne relâchent pas les mesures de sécurité et les prisonniers sont attachés et placés sous surveillance pendant tout le voyage qui se déroule dans de bonnes conditions. Les pauses sont régulières pour que les chevaux puissent boire avec la chaleur présente. Toutefois, le lieutenant Enrin souhaite maintenir un rythme pour être sûr d'arriver à l'auberge ce soir.
Pendant la journée, Fánaviryan va discuter avec Trévina, l'une des domestiques de Roane. Elle va s'intéresser à son histoire, ses origines et ses projets en arrivant à Fornost Erain. Fánaviryan évoque son éventuelle envie de voyager après son arrivée à Fornost Erain. Trévina reste méfiante, livre une partie de son histoire à l'Elfe. Elle se livre doucement.
Les deux marchands sont très calmes pendant le voyage. L'arrestation d'Imrinn semble avoir eu un impact sur leur comportement. Au départ, ils semblent méfiants et mesurés dans leur attitude. Tirash, lors des pauses, vient discuter avec eux pendant la journée en particulier pour leur présenter les preuves qui accablaient Imrinn avec, notamment, la dernière discussion surprise dans les geôles de Dol Occum dans une langue inconnue qui laisse entendre qu'il s'agissait d'un agent d'Angmar. Les deux marchands entendent les arguments de Tirash mais leur attitude ne va pas changer au cours du voyage.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 19:40 / 22:30 - Dernière nuit à Occum - Bilbu Sacquet - Bolbard Plume - Gidéon Bucca - Jil Sablonnier - Mollun Gamgie - Necotr Sablonnier - Roulard Bessac - Valgran Bucca - Lieu : Occum - Salle communale
En arrivant à la salle communale, Tirash informe toutes les personnes présentes du départ pour le lendemain. Les compagnons vérifient que les provisions sont suffisantes pour aller jusqu'à Fornost Erain. Daëgon suggère :
- "On peut même acheter des tonneaux de bière !!"
- "On pourra en acheter au retour pour aller jusqu'à Bree." propose Tirash.
- "Oui ! Il faudra y penser au retour." confirme Daëgon.
Valgran va annoncer à Gidéon qu'il va pouvoir rester à Occum pour se reposer et se soigner. Le Hobbit semble attristé de cette nouvelle et semblait vouloir poursuivre la route jusqu'à Fornost Erain. Valgran va poursuivre la route avec Roulard et Mollun.
Juste avant le repas, Fron et Tirash vont prévenir les Nains ainsi que les deux marchands à l'auberge que le départ est bien prévu le lendemain matin, aux aurores.
Fánaviryan va voir ses compagnons hobbits et va chanter avec eux. Elle va débuter une nouvelle chanson : "Attrape-moi dans ma grotte !" :
- "A Occum, vous êtes partis
- Dans les collines nous avons chassés,
- Pour finir par entendre au loin,
- Attrape-moi dans ma grotte !
- Attrape-moi dans ma grotte !
- Des collines jusqu'au fond d'un trou sombre,
- Nous sommes allés mettre les doigts,
- Tu as fini par crier,
- Attrape-moi dans ma grotte !
- Attrape-moi dans ma grotte !
- Dans ton trou semé d'embuches,
- Dans la sueur et l'humidité,
- Nous avons trouvé ta cache,
- Tu as alors hurlé,
- Attrape-moi dans ma grotte !
- Attrape-moi dans ma grotte !
- Nous t'avons ressorti de la mer des profondeurs,
- Les mains dans le dos et les pieds devants,
- Bien ficelé comme un gardon,
- Tu ne pouvais plus fanfaronner,
- Attrape-moi dans ma grotte !
- Attrape-moi dans ma grotte ! Bis,
- Attrape-moi dans ma grotte !
- Attrape-moi dans ma grotte !"
Fánaviryan va ainsi animer la soirée en améliorant sa nouvelle chanson et en reprenant son répertoire dont "La Baston de Corréna" qui plait toujours autant aux Hobbits.
Après les chants des Hobbits, la fin de soirée va, par la suite, se dérouler dans le calme. Chacun va préparer ses affaires pour le départ.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 19:15 / 19:30 - Entretien avec Brégol - Brégol - Valgran Bucca - Lieu : Occum - Bureau du Magistrat
Lorsqu'Imrinn a quitté le bureau, Brégol prend des notes sur un parchemin qu'il vient de prendre dans sa réserve. Daëgon en profite pour lui demander :
- "Magistrat, pensez-vous que nous pouvons partir demain à Fornost Erain ?"
- "Je ne vois pas de contrainte particulière à mon niveau. Evidemment, le marchand ou soi-disant marchand Imrinn ne sera pas des vôtres." répond Brégol.
- "On s'en doute bien !" réagit Daëgon.
- "En effet, il ne sera pas des vôtres. Quand au reste de la troupe, il n'y a pas de souci." indique Brégol.
- "Avez-vous des choses à relater à Fornost Erain ? Nous pourrions porter votre pli éventuellement ?" suggère Daëgon.
- "Non... Je vais attendre le retour de l'Artatan Ruinír pour voir avec lui s'il a besoin de faire remonter certaines informations." répond Brégol.
- "Très bien !" réagit Daëgon.
- "Monsieur Valgran, est-ce que vous souhaitez que votre compagnon reste ici le temps d'une convalescence éventuelle ?" demande Brégol.
- "Oui... Ça me semble plutôt une bonne idée..." répond Valgran.
- "Oui, on repassera par ici !" répondent Daëgon et Tirash.
- "Je vous remercie Monsieur le magistrat !" indique Valgran de sa petite voix enfantine.
- "Est-ce qu'il y avait d'autres choses que vous vouliez voir ?" demande Brégol.
- "Deux choses !" répond Tirash puis ajoute : "Pourrons-nous passer vous voir demain matin juste avant notre départ afin de savoir si le garde qui observe Imrinn a eu des informations ?"
- "Bien sûr ! Je ne manquerai pas de venir vous informer de ce qui a pu se passer cette nuit à Dol Occum. Ils se relaieront, justement, dans les geôles en particulier dans cet endroit un peu à l'écart comme vous l'aviez suggéré pour entendre les éléments particuliers et je vous remets l'autorisation pour transporter le Magistrat Cerfblanc jusqu'à Fornost Erain." indique Brégol en remettant le parchemin cacheté puis ajoute : "Comme j'avais pu vous le dire, Fornost Erain est prévenu de votre arrivée."
- "Et une dernière question, l'attroupement de dunéens au nord de la ville a titillé notre curiosité. Vous savez ce qui ce qu'il en est ?" demande Tirash.
- "À vrai dire, nous avons, juste, surveillé un peu leurs agissements pour voir ce qu'il en était." répond Brégol.
- "Et vous ne vous êtes pas du tout contacté ??" demande Daëgon.
- "Pour l'instant, non. J'avais d'autres choses à gérer que l'arrivée des dunéens." explique Brégol.
- "Oui, je comprends bien mais des gens de votre village ou des dunéens auraient pu entrer en contact." évoque Daëgon.
- "Jusqu'à maintenant, ils n'ont pas essayé de rentrer contact avec nous et, de mon côté, j'attendais le retour de Merembeleg puisque c'est plutôt à lui de se charger de cette partie-là." indique Brégol.
- "De la diplomatie quelque part.…" indique Daëgon.
- "C'est ça ! Je n'ai pas l'impression qu'ils ont de mauvaises intentions." évoque Brégol.
- "Oui, ils n'ont pas l'air hostile pour le moment..." indique Daëgon.
- "Non ! je n'ai pas eu ce sentiment. On va renforcer la sécurité du village pendant la nuit. On ne sait jamais..." indique Brégol.
- "Pensez-vous qu'ils nous causeraient problème pour le passage vers Fornost Erain ?" demande Daëgon.
- "Pour éviter le moindre souci, on fera en sorte de vous escorter au départ." propose Brégol.
- "Oui ! Je pense que nous pouvons prendre congé maintenant, Magistrat..." propose Daëgon.
- "De toute manière, on se voit demain matin avant votre départ. Votre passage à Occum a amené moults péripéties !" évoque Brégol.
- "D'où l'importance de notre mission ! C'est vrai que l'on nous met des bâtons dans les roues depuis le début." indique Daëgon.
- "J'espère que vos prochains passages dans la région seront plus calmes..." suggère Brégol.
- "Nous aussi ! Nous aussi !" réagit Fron.
- "Ou sinon je commencerai à me poser des questions vous concernant..." signale Brégol.
- "Normalement, on revient à vide, donc ça ne devrait pas poser de problèmes..." indique Daëgon.
- "Très bien ! Profitez bien de cette dernière soirée à Occum en espérant que la nuit soit bien plus paisible." annonce Brégol.
- "Oui je suis bien d'accord avec vous !" confirme Daëgon.
- "Pour bien dormir, il suffit de bien manger !!" annonce Fron.
Les quatre compagnons saluent le Magistrat et quittent son bureau.
Le 03/01/2024
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 18:30 / 19:30 - Interrogatoire d'Imrinn - Brégol - Garde Occum - Imrinn - Malloyei - Valgran Bucca - Lieu : Occum - Bureau du Magistrat
Les compagnons boivent leur bière et Daëgon finit par dire :
- "Bon, notre mission principale reste d'emmener les prisonniers !"
- "Oui ! Effectivement, on emmène les prisonniers !" confirme Tirash et ajoute : "On en reprend une petite !"
- "C'est une bonne base !" confirme Fánaviryan.
- "On en reprend une petite ?" suggère Tirash.
- "Oui, oui ! On en reprend une petite histoire de se concerter." confirme Fánaviryan.
- "C'est l'heure de manger, de toute façon... C'est l'heure du premier diner..." évoque Fron.
- "Tu ne perds pas le nord !!" réagit Fánaviryan.
Alors qu'il est quasiment dix-neuf heures, l'auberge commence à se remplir et s'animer. Griff apporte une tournée de bières d'Occum ainsi qu'un plateau de charcuterie et de fromages locaux aux compagnons. Après avoir trinqué, Tirash demande à ses compagnons :
- "D'ici à notre départ demain matin, c'est d'aller interroger Imrinn en compagnie de Brégol et puis c'est tout ?"
- "On est pas mal..." évoque Fánaviryan.
- "Il faudrait, peut-être, choper quelques informations auprès de Brégol par la même occasion sur ce qui peut amener les dunéens ici." suggère Tirash.
Un quart plus tard, Brégol arrive à l'auberge dans sa tenue de capitaine de la garde. Il vient saluer les quatre compagnons et dit :
- "Je vois que vous vous restaurez c'est plutôt une bonne chose !"
- "Oui et puis la bière, ici, est tellement fameuse !" répond Tirash.
- "En effet, en effet... Auriez-vous vu le Seigneur Pellendur ?" demande Brégol.
- "Il est parti au bain..." répond Daëgon la bière à la main.
- "Ah... Bon... On m'a signalé qu'il était arrivé depuis peu et était à présent à l'auberge. Quant à vous, vous évoquiez de pouvoir échanger avec le prisonnier Imrinn ?" demande Brégol.
- "Oui ! Trouverez-vous le temps au milieu de cette folle journée pour vous consacrer à cela ?" demande Tirash.
- "Ce serait bien qu'on ne le fasse pas trop tard. Est-ce que d'ici un quart d'heure, vingt minutes ça vous irait ?" propose Brégol.
- "Ouais, ça semble bon !" confirme Daëgon.
- "Oui bien sûr !" confirme Tirash.
- "Je vais voir le Seigneur Pellendur et puis je viens vous rechercher par la suite ?" propose Brégol.
- "On peut se retrouver au fort dans un quart d'heure si vous voulez." propose Tirash.
- "À mon bureau, je préfère !" indique Brégol.
- "Très bien !" répond Tirash.
Brégol monte l'escalier pour aller vers les chambres. Les compagnons finissent leur bière puis Tirash demande en se levant :
- "Est-ce qu'on y va tous ou est-ce qu'on a d'autres choses à faire ? À priori, non ?"
- "Tout dépend de ce que l'on apprend..." indique Fánaviryan.
- "Peut-être que Valgran souhaiterait être avec nous par contre ?" suggère Tirash.
- "Ah oui ! C'est une bonne idée !" confirme Fánaviryan.
- "Je vais le chercher à la salle communale et je vous retrouve au bureau du Magistrat !" répond Tirash en sortant de l'auberge.
Fánaviryan et Fron continuent leur repas pendant que Daëgon va payer les bières et le repas. Puis les compagnons sortent de l'auberge et se dirigent vers le bureau du Magistrat.
Tirash se rend à la salle communale où les anciens miliciens de Metraith sont en train de jouer aux dés. Valgran discute avec Gidéon qui est allongé. Tirash lui demande :
- "Valgran, comment va Gidéon ?"
- "C'est stable... J'espère qu'à Fornost Erain, il pourra bénéficier des soins de bons docteurs..." évoque Valgran.
- "Oui, c'est fort possible. Est-ce que tu souhaites venir te joindre à nous pour l'interrogatoire d'Imrinn ? Le Magistrat Brégol nous accorde une audience avec lui." propose Tirash.
- "Oui, bien sûr ! Je n'aurais, sans doute, pas grand-chose à lui demander mais il est intéressant d'être présent !" répond Valgran.
Tirash et Valgran quittent la salle communale et se dirigent vers la maison du Magistrat où Fánaviryan, Fron et Daëgon sont présents devant l'entrée avec Brégol. Le Magistrat fait entrer les compagnons dans son bureau, leur propose de s'assoir et leur dit :
- "Je veux qu'on soit bien au clair. Evidemment, quoi qu'il dise, je ne veux aucune violence ! On est bien clair là-dessus ?"
- "C'est vous qui êtes en charge de la ville." répond Tirash.
- "Parce que vous avez entendu dire qu'on pouvait être un peu violent ?" demande Fánaviryan légèrement frustrée.
- "Nullement mais c'est ma pratique lorsqu'il s'agit d'interroger des prisonniers quel qu'il soit. Je sais que c'est une pratique peu courante mais, en tout cas, j'ai toujours pratiqué ainsi, aucun geste sur des prisonniers. Après, je sais que le Seigneur procédera autrement mais, à ce moment-là, il aura déjà été jugé suite à ma décision." évoque Brégol en retirant sa veste de la garde et en mettant sa veste de Magistrat et son pendentif puis va demander aux gardes d'aller chercher Imrinn puis il reprend la discussion : "Je vous laisse mener l'entretien. Ma seule condition est qu'il ne soit pas molesté. Mis à part cela, vous êtes libre de mener l'entretien comme vous le souhaitez.
- "Nous savons faire preuve de psychologie !" indique Fánaviryan.
- "Jusqu'alors, Imrinn est un homme qui nie tous les faits. Fron, vous êtes témoin pour évoquer cette attitude. Donc nous verrons si son attitude a changé sur les quelques heures passé au cachot." évoque Brégol.
- "La peine qu'il encours quelle est-elle ?" demande Tirash.
- "La peine capitale." répond clairement Brégol.
- "Et envisagez-vous une marge de négociation ?" demande Tirash.
- "Qu'est-ce que vous entendez par là ?" demande Brégol.
- "Hé bien, s'il s'avérait que cet homme fait partie d'une conspiration, d'un groupe un peu plus grand chargé de perpétrer des assassinats, de soutenir ceux qui le payent, peut-être que ce serait intéressant de pouvoir contre certaines négociations avoir un peu plus d'information sur son réseau." suggère Tirash.
- "Nous verrons la négociation qui va s'opérer à présent et je pourrais vous donner mes conclusions." indique Brégol.
- "Je pense aux rumeurs que vous évoquiez l'autre fois par rapport à un éventuel réseau qui agirait à partir de Bree." ajoute Tirash.
- "Oui... Je ne suis pas certain qu'on soit sur tout à fait la même chose mais, peut-être, que je me trompe. Je pense qu'il est intéressant qu'on ait un échange." indique Brégol.
- "Fron, tu as pu te renseigner sur l'emploi du temps d'Imrinn parce que s'il est innocent comme il le dit, il est, sans doute, resté dans sa chambre et s'il est coupable comme tout le laisse supposer, il a dû quitter sa chambre pendant près d'une heure." demande Tirash.
- "Malheureusement, à l'auberge, tout le monde semblait dormir." répond Fron.
- "Il y a juste, le fait, que lui était encore vif comme s'il n'avait point dormi." indique Fánaviryan au moment où on frappe à la porte.
- "Entrez !" répond Brégol.
Deux gardes amènent Imrinn dans le bureau du Magistrat. Fánaviryan se place à sa gauche et Fron à sa droite, Daëgon près de la porte et Tirash à côté du Magistrat qui se place en face d'Imrinn, derrière son bureau. Dehors, derrière la seule fenêtre de la pièce, au moins deux gardes sont postés. Imrinn s'installe sur sa chaise, regarde tout le monde avec un sourire de courtoisie puis salue toutes les personnes présentes et dit :
- "Je suis content de vous revoir."
- "Je ne sais pas si nous pouvons en dire autant..." répond Tirash.
- "Je crois que nous avons un problème !" annonce Fánaviryan.
- "Ah un problème ? Ah qu'il est-il ?" demande Imrinn.
- "Il semble que vous ayez fait transport et usage de certaines matières extrêmement dangereuses." indique Fánaviryan.
- "Ah... Vous évoquez les fioles, vous voulez dire ce que vous avez trouvé sous mon chariot ?" évoque Imrinn.
- "Hum, hum..." répond Fánaviryan.
- "Oui, exactement !" confirme Fron.
- "Mais je n'avais point connaissance de ces matières..." indique Imrinn.
- "C'était bien votre chariot ?" demande Fron.
- "Je l'ai acheté, il n'y a pas très longtemps..." répond Imrinn.
- "Où ça ?" demande Fron.
- "À un marchand de passage à Bree, il y a quelques semaines de cela..." répond Imrinn sans être crédible auprès des compagnons.
- "Des mensonges !!!" réagit Fánaviryan.
- "Le fait que cette cache était présente, je n'en avais point connaissance. À partir de là, on découvre des fioles, je ne sais pas ce qu'elles contiennent, je ne sais pas ce qu'elles font là. Mais si je peux vous aider, je suis tout à fait prêt à essayer de résoudre cette histoire." indique Imrinn.
- "Comment s'appelait ce marchand qui vous a vendu le chariot ?" demande Imrinn.
- "Malheureusement, certaines fois ma mémoire me joue des tours. Je n'ai pas retenu..." répond Imrinn.
- "C'était un marchand de quoi ? Que vendait-il" demande Fron.
- "Un marchand qui venait de l'Est. Il vendait des fourrures et avait tout vendu à des habitants de Bree. Il se trouvait avec une certaine somme d'argent et avec un chariot bien vide. Il avait un accent assez étrange cet homme et a accepté de vendre son chariot à un bon prix." indique Imrinn.
- "À combien ? Avec les chevaux ?" demande Fánaviryan.
- "Une trentaine de d'écus ce qui est une bonne somme... Si vous êtes un peu dans le milieu... À partir de là, moi, j'étais plutôt content ! J'avais de la marchandise et je ne savais pas comment la transporter. J'ai un chariot et me voilà fin prêt pour venir sur Fornost Erain." évoque Imrinn.
- "Vous envisagez de repartir quand sur Fornost Erain ?" demande Imrinn.
- "Nous, on repart dès demain matin mais il y a un petit problème pour vous, c'est qu'apparemment..." indique Fánaviryan.
- "Apparemment ?" demande Imrinn.
- "Vous allez devoir rester par ici. C'était, malheureusement, des marchandises qui ne pouvaient être admises et puis je ne sais pas si vous êtes au courant mais il y a eu un mésusage de ces marchandises." indique Fánaviryan.
- "Ah, pas vraiment... Enfin, Monsieur le Magistrat m'en a, plus ou moins, fait part.…" indique Imrinn.
- "Oui, monsieur Imrinn, sachez bien que nous ne sommes point dupes et que vous devrez répondre de vos actes auprès de l'Artatan Ruinír qui devrait arriver d'ici peu..." annonce Brégol.
- "Quelle peine encourt-il ?" demande Tirash à Brégol.
- "Monsieur Tirash, le fait qu'Imrinn ait tué quatre villageois, il encourt la peine de mort." répond Brégol.
- "Bien sûr..." confirme Tirash.
- "Mais comment ça quatre... Mais je n'y suis pour rien !! Enfin... Je ne suis qu'un simple marchand..." réagit Imrinn.
- "Quelle arme a été utilisée d'ailleurs ?" demande Tirash.
- "Alors les choses ne sont pas, tout à fait, déterminées mais il semblerait que ça soit l'injection d'un poison." répond Brégol en sortant d'un tiroir une petite pochette en cuir qui se déroule. Fron l'a découverte sous le chariot. Un lot de seringues et d'aiguilles est présent à l'intérieur de différentes tailles et calibres dont quelques-unes sont similaires à celles utilisées par Reoluin, le couturier et assassin de Metraith.
- "Et tu l'as trouvé où cette pochette Fron ?" demande Tirash à Fron.
- "Dans le chariot d'Imrinn." répond Fron.
- "Dans la même cache que les fioles ?" demande Tirash.
- "Non, mais, ce n'est pas..." réagit Imrinn.
- "S'il vous plaît, Imrinn ! C'est déjà assez compliqué comme ça !!" ordonne Tirash puis demande à Fron :"Dans la même cache que les fioles ?"
- "Oui ! L'endroit que je ne connaissais point, voilà !!" lance Imrinn.
- "Bien sûr... Bien sûr..." réagit Tirash.
- "Sachez, Magistrat, que nous avons déjà vu ce genre de choses entre les mains d'un homme d'Angmar." évoque Fánaviryan.
- "D'accord ! À quel endroit ?" demande Brégol.
- "À Metraith ! Nous avions découvert un homme et nous avions dû rencontrer le Magistrat Harge de Metraith. Vous devez, peut-être, en avoir entendu parler ? Très rigoureux sur les sentences et les procédures." évoque Fánaviryan.
- "J'en ai entendu parler, oui ! Je n'ai pas eu l'occasion de le rencontrer." indique Brégol.
- "Nous avons eu plusieurs auditions courtoises mais nous avions découvert le mode opératoire d'un grand couturier de Metraith qui avait éliminé quelques représentants de grandes familles." explique Fánaviryan.
- "Alors, nous avons là une preuve évidente que si le mode opératoire est le même, nous avons, en présence devant nous, un agent d'Angmar !" conclut Brégol.
- "Et vous l'avez fouillé ? Vous avez trouvé quelque chose ?" demande Daëgon.
- "Vous avez fouillé sa chambre aussi ?" demande Tirash.
- "Aussi, oui, tous les lieux. Est-ce qu'il y a d'autres éléments qui pourraient incriminer un peu plus Imrinn ?" demande Brégol.
- "Les agents d'Angmar ont une bague." répond Daëgon.
- "En général, ils se font assez fiers de porter une bague pour défier la loyauté." explique Fánaviryan.
- "Ils l'ont sur eux. Ils ne la portent pas forcément au doigt, ce n'est pas très discret..." évoque Daëgon.
- "Non ! Avant qu'il soit enfermé dans les geôles de Dol Occum, nous avons vérifié rien trouvé qui s'apparente à une bague..." répond Brégol.
- "Mais avez-vous regardé s'il portait quelques tatouages distincts à tout hasard..." demande Fánaviryan.
- "Puis-je m'exprimer, Vu qu'on parle de moi..." demande Imrinn en levant la main.
- "Ça sera, peut-être, une des dernières fois... Allez-y.…" répond Tirash.
- "Si vous voulez, je peux me mettre nu et vous verrez que je ne porte point le Roi-Sorcier sur moi et aucun signe de quoi que ce soit..." évoque Imrinn.
- "Un assassin juste engagé pour faire quelque chose." réagit Daëgon.
- "Un assassin mais voyons !! Je suis, juste, un honnête marchand !!" réagit Imrinn.
- "Vous avez tout le matériel d'un assassin !" rétorque Daëgon.
- "Et vous êtes, finalement, plutôt calme pour un homme accusé de multiples meurtres. Cela suffirait presque à indiquer votre culpabilité..." lance Tirash.
- "Le fait que je sois calme prouve ma culpabilité ??" questionne Imrinn.
- "Cela demande un certain entraînement..." répond Tirash.
- "Parce que sinon c'est la tête tranchée !" ajoute Daëgon.
- "Ah non ! Je pense que le magistrat sera d'accord avec moi qu'un empoisonneur doit périr de son propre poison !" évoque Fánaviryan.
- "Alors pour vous répondre Madame, ça fait partie de la décision de l'Artatan Ruinír qui, en règle générale, a tendance à souhaiter que ça soit une exécution publique par décapitation..." indique Brégol en pesant chaque mot.
- "Ah..." réagit Daëgon.
- "Ça a l'air impressionnant..." réagit Fron.
Tirash observe Imrinn qui est attentif mais calme, sans être en panique. Il regarde, attentivement, toutes les personnes présentes dans la pièce avec une attitude, parfois, d'incompréhension. Puis Brégol ajoute :
- "C'est le Seigneur Ruinír, lui-même, qui se charge de l'exécution."
- "Oh ! Quel honneur !!" réagit Fánaviryan.
- "Mais le Seigneur est d'une grande efficacité. La tête se détache au premier geste." explique Brégol.
- "C'est, apparemment, le destin qui vous attend Imrinn... Je pense que les dés sont jetés maintenant." évoque Tirash.
- "Mais alors, attendez ! Je n'ai même pas le droit de me défendre, de prouver mon innocence !" réagit Imrinn.
- "Prouver votre innocence, ça va être compliqué mais peut-être que vous pourriez envisager de négocier..." suggère Tirash.
- "Négocier ? Mais que puis-je négocier si je suis innocent ?" demande Imrinn.
- "Si vous êtes innocent, vous serez un innocent sans tête... C'est à vous de voir... Le Magistrat Brégol nous a demandé de ne pas utiliser la violence pour essayer d'obtenir la vérité. Pas de problème, maintenant à vous de voir..." évoque Tirash.
- "Je n'ai rien d'autre à dire..." indique Imrinn.
- "Avez-vous de la famille à prévenir ?" demande Tirash.
- "Ils sont morts..." répond Imrinn
- "Dans quelles circonstances ?" demande Tirash.
- "..." Imrinn ne répond pas.
- "Ils sont morts à cause de vous ?" demande Tirash.
- "..." Imrinn ne répond pas.
- "Vous préférer faire de l'argent..." évoque Fánaviryan.
- "Je suis marchand." répond Imrinn.
- "Et votre vie vaut combien ?" demande Fánaviryan.
- "J'ai l'impression qu'ici ma vie ne vaut pas bien chère..." répond Imrinn.
- "C'est à vous d'en décider encore une fois... Peut-être que si vous étiez un peu moins fidèle à votre cause, vous pourriez avoir une vie un peu plus longue." évoque Tirash.
- "Quand vous dites cause, vous entendez quoi par-là ?" demande Imrinn.
- "On ne sait pas... C'est ce qu'on aimerait savoir…" indique Fron.
- "Vous dites ne pas jurer par le Roi-Sorcier mais par quoi jurez-vous donc alors ?" demande Fánaviryan.
- "Mais par la vie, par les rencontres ! J'ai apprécié de voyager avec vous depuis Bree jusqu'à Occum et c'est ça qui m'anime au quotidien." évoque Imrinn.
- "Savez-vous que nous connaissons certaines personnes à Bree qui, peut-être, pourraient nous parler de vous ?" demande Tirash en regardant attentivement la réaction d'Imrinn mais l'homme ne réagit pas.
Tirash s'approche de Brégol et lui demande en chuchotant :
- "Imrinn a-t-il été enfermé à côté des autres prisonniers ?"
- "Oui." répond Brégol.
Fron profite d'un silence pour s'adresser à Imrinn et lui demande :
- "Est-ce que le nom de Golasgil vous dit quelque chose ?"
- "Golasgil ?? Non, je suis censé le connaître ?" demande Imrinn.
- "Vous êtes marchand..." réagit Tirash.
- "En effet... En effet... mais je ne viens pas souvent sur Fornost. S'il vit à Fornost..." indique Imrinn.
- "Monsieur Imrinn si vous en restez à ces propos-là, sachez que lorsque arrivera le Seigneur Ruinír, j'évoquerai auprès de lui le fait que vous êtes le tueur de quatre villageois : "Stofian marié à Ladra et père de deux enfants, Paid marié à Laoise et père d'une fille, Manny marié à Ladra et père de quatre enfants et Gennan". Sachez bien que vous en courrez dans ces cas-là et c'est ce que je vais retenir contre vous, une peine de mort. On peut, tout à fait, entendre que vous ayez agi sous quelques contraintes que ce soit. Dans ces cas-là, c'est le moment de le dire. Votre silence vous accusera monsieur Imrinn. Exprimez-vous !" annonce Brégol.
Imrinn lève les bras lève les bras et ne semble pas vouloir dire que quoi que ce soit. Le Magistrat ferme les mains et Fron dit :
- "La tentative de libération a, de toute façon, échouée. Donc vous ne gagnez plus rien à taire le nom des personnes qui vous auraient demandé de les libérer."
- "Alors ?" demande Brégol.
- "Nous avons, même, récupéré leur butin !" signale Fánaviryan.
- "Une existence nouvelle peut vous attendre, peut-être, dans une autre contrée mais il va falloir parler maintenant !" évoque Tirash.
- "..." Imrinn garde le silence.
- "Vous êtes bien un pauvre marchand pour ne pas monnayer plus votre vie..." lance Fánaviryan.
Brégol qui commence à s'impatienter, annonce :
- "Bon ! Messieurs, dame, je crois que nous allons en rester là..."
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Gardes !!" crie Brégol.
Les deux gardes du couloir entrent dans le bureau du Magistrat, prennent Imrinn et l'amènent à l'extérieur du bâtiment.
Tirash attend qu'Imrinn soit à l'extérieur pour suggérer :
- "Magistrat, juste une dernière chose, puisque les prisonniers vont être enfermés côte à côte. Est-ce qu'il y aurait moyen d'avoir une oreille indiscrète qui puisse voir s'ils discutent entre eux ? Peut-être qu'ils utilisent le Noir Parlé ou quelque chose comme ça ? Si l'un des gardes peut, éventuellement, se mettre à l'entrée non loin de la grille là où il y a un mur avec une chaise, ça pourrait, peut-être le faire."
- "C'est noté ! Je vais donner mes instructions pour que ça soit fait !" répond Brégol.
- "Merci !" répond Tirash.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 17:15 / 18:30 - Rencontre avec Pellendur - Garde Minas Malloth - Gryff - Pellendur - Lieu : Occum - Auberge de la Flasque de Mithril
Fron réagit et dit :
- "Tiens ! Voilà le seigneur !!"
Les chevaux ainsi que les cavaliers de Minas Malloth ont l'air fatigué. Tous les hommes vont descendre de cheval pour se dégourdir les jambes.
Les compagnons voient Pellendur et se dirigent vers lui. Les gardes de Minas Malloth lèvent la main lorsque les compagnons s'approchent à quelques mètres leur signifiant de s'arrêter, les empêchant de s'approcher de Pellendur et crient : "Halte !!". Le seigneur Pellendur se retourne et vient vers les compagnons en écartant ses soldats. Il vient alors saluer les quatre compagnons en leur passant un :
- "Bonjour Messieurs" puis "Madame" en Quenya pour Fánaviryan.
- "Monseigneur !" répond Tirash et Daëgon.
- "Bonjour Monseigneur." répond Fánaviryan en Quenya avec une petite révérence.
- "Quelle surprise de vous rencontrer ici ! Que faites-vous là ??" demande Daëgon.
- "Nous sommes montés à Fornost Erain pour voir le Roi. Nous repartons dès demain pour rejoindre Bree puis euh Minas Malloth.
- "Nous pourrions, peut-être, aller à l'auberge. Je vous avouerai que j'ai la gorge sèche et ces heures de voyage depuis Fornost Erain m'ont donné soif." suggère Pellendur.
- "Très bien ! C'est par là..." indique Daëgon.
Les quatre compagnons vont accompagner Pellendur vers l'auberge de "La Flasque de Mithril" accompagné de deux gardes de Minas Malloth qui semblent être la garde rapprochée du seigneur.
Sur le chemin, Fron s'approche de Tirash et lui demande :
- "Tirash, c'est qui ce seigneur ?"
- "C'est un seigneur qui habite au sud de Bree. Il a des craintes de ne pas réussir à nourrir sa population avec le blé de Bree qui est vendu aux Nains par Golasgil. La proposition était que Golasgil négocie avec les Hobbits du blé pour Minas Malloth." explique Tirash.
En s'installant à l'auberge, Pellendur demande à Griff, sept bières et dit aux quatre compagnons :
- "Vous verrez la bière est de qualité mais, peut-être, que vous l'avez déjà goûté. Laegaire est un jeune et bon brasseur !"
- "Il nous a parlé un peu de sa bière depuis nous sommes arrivés ici. Effectivement, elle est fameuse..." répond Tirash.
- "Ouais mais trop légère !" crie Kriall de plusieurs tables derrière.
- En entendant ces propos, Pellendur se lève, se fend d'une révérence à destination de Kriall puis se rassoit, boit une bonne gorgée de bière et demande : "Et vous, vous faites quoi dans la région ?"
- "Nous allons à Fornost Erain pour escorter des prisonniers que nous avons capturés dans la Comté pendant les troubles qui ont agi ces derniers temps, des hommes d'Angmar notamment et le Magistrat de la Comté également ce qui peut sembler surprenant au premier abord..." évoque Tirash.
- "Oui, en effet..." réagit Pellendur avec surprise puis ajoute : "La Comté est actuellement en proie à des conflits avec la famille Tarma de ce que j'ai compris."
- "Oui, c'est bien ça et le Magistrat donc en complicité avec la famille Tarma a commandité l'assassinat du marchand Golasgil que vous aviez rencontré à Bree." explique Tirash.
- "Et c'est d'ailleurs ça qui a déclenché les troubles en Comté par le lynchage de deux Hobbits innocents pour se couvrir d'avoir engagé un tueur." ajoute Fánaviryan.
- Pellendur réagit avec un certain amusement dans son regard à l'évocation de l'implication de la famille Tarma puis un sentiment d'inquiétude à l'évocation de la mort de Golasgil.
- "Pour suivre le récit, parce que, malheureusement, il y a eu des rebondissements, en effet, un autre assassin a été découvert par notre tout jeune compagnon issu de la Comté, Fron Sacquet." présente Fánaviryan.
- "Ah ! Enchanté Monsieur !" salue Pellendur.
- "Bonjour, enchanté ! Je suis Fron Sacquet de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." se présente Fron.
- "Je suis le Seigneur Pellendur, Hir du Tyrn Gorthad, Seigneur de la région nord du Cardolan." se présente Pellendur.
- "Nous faisions route vers Fornost Erain en caravane avec ces sieurs nains et quelques marchands. En faisant étape ici, les prisonniers qui avaient été remisés au cachot, ont été libérés par l'élimination de quatre hommes de garde. Nous les avons pourchassés dans le Nan Tùrath. Après en avoir récupéré un, nous avons trouvé une cache où se planquait les deux autres. La grotte où ils se cachaient, était piégée mais contenait des armes et vivres. Pendant ce temps, Fron Sacquet a mené son enquête et a pu livrer l'assassin au magistrat Brégol d'Occum." raconte Fánaviryan.
- "Oui ! Le Magistrat Brégol, je comptais bien aller le voir par la suite." indique Pellendur.
- "A priori, il est occupé par l'arrivée d'une troupe de dunéens. Peut-être vous les avez aperçus au nord du village ?" demande Tirash.
- "Je n'ai pas vraiment fait attention..." répond Pellendur.
- "Et vous, qu'est-ce qui vous a amené à Fornost ? Si nous pouvons l'entendre..." demande Tirash avec diplomatie.
- "Oui ! Bien sûr. Je devais rencontrer le Roi pour le solliciter afin qu'il puisse m'octroyer des troupes. Il y a, à l'heure actuelle, des troubles au sud de Minas Malloth à savoir que des hommes des collines ont essayé d'attaquer Minas Malloth." annonce Pellendur.
- "Ah oui !!" réagit Tirash.
- "Nous les avons repoussés et ils sont allés rejoindre d'autres troupe à Andrath. Avec les troupes qui se sont amassées là-bas, autant dire, qu'il n'est plus question de pouvoir rejoindre Metraith par cette route. Ces troupes sont, sans doute, venus prêter main forte aux hommes des collines qui étaient déjà présents à Andrath." annonce Pellendur.
- "Avez-vous su l'issue de quelques événements qui se sont déroulés à Metraith dont nous avons fait part à votre sœur en remontant vers la Comté par rapport à la découverte des assassins de de Cinniath Wesmin sans pouvoir les interpeler ?" demande Fánaviryan.
- "Oui ! C'est vrai que ma sœur m'en a fait part, une bien malheureuse histoire..." répond Pellendur.
- "Une triste conjugaison d'événements..." réagit Fánaviryan.
- "La demande que j'ai faite auprès du Roi même si je n'ai pas pu rencontrer le roi mais, en tout cas, auprès des généraux, est que des troupes de l'Arthedain puissent nous prêter main forte pour déloger les hommes des Collines." évoque Pellendur.
- "Pensez-vous qu'ils vont répondre favorablement ?" demande Tirash.
- "Je ne sais pas, ils attendaient le retour du Roi... Normalement, le Roi ne devrait pas tarder à revenir sur Fornost Erain. Il est parti le Grand Nord rencontrer les hommes des glaces." indique Pellendur.
- "Nous aurons donc du mal à le rencontrer dans les jours à venir..." évoque Tirash.
- "Il est vrai que je n'ai pas pu le rencontrer et je n'ai pas eu d'annonce de la date du retour du Roi. Peut-être que vous aurez-vous plus de chance mais le conseil que j'ai pu rencontrer a pris note de ma demande. Je ne les ai pas sentis tout à fait enthousiastes..." indique Pellendur.
- "Y a-t-il une personne un peu plus à l'écoute que les autres ? Car les nouvelles que nous apportons de la Comté peuvent avoir des conséquences assez importantes sur le royaume." évoque Tirash.
- "De mon côté, je vais essayer de pouvoir intercepter Argevil. Aujourd'hui, celui qui, au-delà du Roi Argeleb II, je pense que son fils ainé serait le plus à même d'être à l'écoute et connaît bien les enjeux du Cardolan. Ça serait compliqué si la route du sud venait à être bloqué..." évoque Pellendur.
- "Tout à fait..." confirme Tirash.
- "Je vous avouerai que je repars vraiment sans avoir eu gain de cause, sans avoir eu réponse de la part du Conseil du roi. Je vais me devoir de me satisfaire de cela." indique Pellendur.
- "Peut-être que si les choses se calment en Comté, il y aura plus de troupes disponibles." évoque Fron.
- "Mais monsieur Sacquet, comment pensez-vous que les choses puissent se calmer en Comté ?" demande Pellendur.
- "Actuellement, il semblerait qu'il n'ait plus vraiment de troubles à part si les Tarma lancent des attaques sur la Comté. Mais au sein de la Comté, à priori, il n'y a plus de troubles pour le moment." évoque Fron.
- "J'ai cru comprendre qu'en effet, les Tarma ont eu fort à faire au nord de la Comté. Mais je ne serais pas étonné qu'il y ait une contre-offensive des Tarma. Je ne veux pas vous alarmer mais à Fornost Erain, on entend des rumeurs..." évoque Pellendur.
- "Il semblerait qu'il y en ait eu une mais qui aurait été contrée. D'ailleurs, les Hobbits chantent leur victoire." évoque Fánaviryan.
- "J'ai entendu parler d'une victoire hobbite qui a contraint les troupes Tarma à rebrousser chemin. Je ne serais pas surpris qu'ils réagissent à cette défaite." suggère Pellendur.
- "Il est probable qu'ils avaient sous-estimé la résistance des Hobbits et qu'il lance une offensive un peu plus musclée la prochaine fois." analyse Tirash.
- "Tout à fait ! Ce qui serait fort déplaisant pour tout le monde..." évoque Pellendur.
- "Mais d'un point de vue légal, les Tarma n'ont aucun droit d'entreprendre ces attaques ? Les terres de la Comté sont sous l'autorité du Roi." demande Tirash.
- "Oui !" confirme Pellendur.
- "Les Tarma sont sous l'autorité du roi ?" demande Tirash.
- "Oui. Disons que l'on est sur aussi une région qui est contrôlée par les Tarma." évoque Pellendur.
- "Vous parlez également de la Comté ?" demande Tirash.
- "Oui ! Ils pourraient très bien réagir en estimant qu'ils sont une menace à leur frontière. Je m'inquiétais d'un élément. J'aurais aimé avoir votre avis puisque vous étiez dans cette histoire, vous avez évoqué le fait que le marchand Golasgil avait été tué. Il était prévu la vente de blé auprès de ces personnes du royaume du sud." indique Pellendur en désignant le groupe de Nains dont Kriall puis ajoute : "Est-ce que vous avez d'éventuels éléments par rapport au blé que Golasgil devait négocier auprès des Hobbits pour ma baronnie."
- "Non, moi, ça ne me dit rien... peut-être que Valgran serait..." évoque Fron.
- "Nous avons fait demande auprès du Grand Conseil, le Moot d'Hobbitebourg à faire reprise des activités puisque Golasgil nous devait certaines sommes et il y avait un engagement vis-à-vis des Nains qui semblait extrêmement important pour la paix dans les environs." évoque Fánaviryan.
- "Très concrètement, nous, nous ne savons pas ce qu'il en est du blé qui a été prévu pour votre Seigneurie. Cependant, nous allons avoir, à nouveau, des relations avec la Comté. Je pense que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate peut se charger d'essayer de voir ce qu'il en est. La crainte principale que nous ayons, à l'heure actuelle, c'est que les troubles en Comté impacte la production. Si les paysans ne peuvent pas travailler, le blé ne va pas arriver dans les greniers." évoque Tirash.
- "Les Tarma ont pillé certaines fermes de la Comté et pendant que des agents d'Angmar ne faisaient que d'alimenter le chaos et les relations entre les Hobbits et les humains qui restent encore en Comté." évoque Fron Sacquet.
- "Je vais avoir besoin de réponse, vous vous en doutez bien..." évoque Pellendur.
- "Bien sûr !" confirme Tirash puis demande : "Nous allons avoir besoin de chiffres parce que Golasgil ne nous avait pas informé puisque nous n'étions pas réellement concernés par cette histoire des quantités qui avaient été négocié. Est-ce que les négociations avaient été menées ? Est-ce qu'elles étaient en cours ?"
- "Elles étaient en cours. Golasgil devait reprendre contact avec moi pour me donner des tarifs pour que je puisse voir exactement combien de chariots, nous allions prendre. Dans ce cas, je vous propose que vous puissiez m'apporter une réponse début Urui. Si, après le 10 d'Urui, je n'ai pas de réponse, je viens demander du blé à Rory Piedbruyère à Bree." annonce Pellendur.
- "D'accord..." répondent Daëgon et Fánaviryan.
- "Et je peux vous assurer que je mettrai un certain poids dans la balance pour que Rory réponde favorablement à ma demande." annonce Pellendur.
- "Mais il en va de l'alimentation de vos hommes, c'est bien normal !" évoque Pellendur.
- "Quels seraient vos besoins que nous sachions de quoi nous parlons ?" demande Tirash.
- "Oui, c'est ça ! Combien de boisseaux voulez-vous ?" demande Fánaviryan.
- "Combien seriez-vous prêt à payer également pour que nous puissions évaluer les besoins ?" demande Daëgon.
- "Voici ma réponse..." répond Pellendur.
- "On verra si les Hobbits sont d'accord..." indique Daëgon.
- "Si je n'ai pas de réponse de votre part d'ici le 10 d'Urui, sachez que de mon côté, je viendrai voir Rory pour avoir du blé." précise Pellendur.
- "Vous restez aux alentours de Minas Malloth pendant ce temps-là ?" demande Daëgon.
- "A moins que les choses s'arrangent ou dégénèrent du côté d'Andrath, je ne vais pas trop bouger tant que je n'ai pas de réponse du Roi concernant ma demande de renfort. Je ne peux pas y aller seul avec mes troupes à Andrath. Je ne vous cache pas que je vais aussi solliciter les autres seigneurs du Cardolan. Je sais que le Seigneur Hallas de Metraith était aux prises avec un Seigneur de guerre dans le sud. J'imagine qu'il aura peu de possibilités de pouvoir m'accorder des hommes et c'est, à peu près, la même chose pour la plupart des autres seigneurs." évoque Pellendur.
- "Oui, ces terres sont empreintes à d'étranges changements actuellement." indique Fánaviryan.
- "Nous allons, pour le moment, à Fornost Erain mais on va essayer d'en parler aux Hobbits." indique Daëgon.
- "Que nous devrons, de toute façon, escorter au retour très rapidement. Nous en avons déjà une compagnie qui venait de Metraith à ramener et le Shiriff qui escortait les prisonniers. Le délai est convenable, court mais convenable." évoque Fánaviryan.
- "Je ne peux pas attendre plus de ce que je vous ai indiqué là." indique Pellendur.
- "C'est lié à la vivacité des événements qui se sont déroulés. Nous avons la chance d'être encore sur une bonne saison." évoque Fánaviryan.
- "Vous avez mentionné, tout à l'heure, avoir entendu parler d'une éventuelle contre-offensive des Tarma. Vous avez plus d'informations par rapport à ça ? Des personnes qui pourraient être intéressantes pour nous d'aller rencontrer à Fornost Erain ?" demande Tirash.
- "Je ne peux tout dévoiler par rapport à cela. Disons qu'il faut réussir à se faire inviter auprès des bonnes tables." suggère Pellendur.
- "Ah ça, j'aime bien !!" réagit Fron.
- "Alors, je vous arrête tout de suite... Seules les familles nobles sont accueillies sur ces table-là." indique Pellendur.
- "La famille Wesmin en fait-elle partie ? Nous avons été accueillis par la famille Wesmin comme en témoigne, vous pouvez le voir, nos tenues et nous avons donc la possibilité de discuter en son nom." évoque Tirash.
- "Si, en effet, vous souhaitez avoir des informations plus précises, il sera nécessaire de pouvoir rencontrer les grandes familles nobles de Fornost Erain." souligne Pellendur.
- "Vous avez une famille, en particulier, à laquelle il serait intéressant de s'adresser si ça ne vous dérange pas de nous en faire part, bien sûr..." demande Tirash.
- "Avec laquelle vous portez des affinités telles que vous pouviez emporter avec Cinniath." précise Fánaviryan.
- "Mes affinités vont, en particulier, auprès de la famille Orrómen. J'ai découvert un vin du Gondor à leur table." évoque Pellendur.
- "Et quelles sont les spécialités de ces familles ?" demande Fánaviryan.
- "D'être riche, d'avoir des terres, d'avoir des hommes, d'avoir une armée, des armées qui peuvent rivaliser avec l'armée royale. Si vous avez besoin d'avoir des informations, peut-être que qu'en annonçant que vous venez en tant que famille noble de Metraith, vous pourriez avoir vos entrées." évoque Pellendur.
- "Très bien !" confirme Tirash.
- "Ça peut se tenter, encore faut-il, être connu. Je jouis d'un certain prestige du fait que je suis Seigneur du Tyrn Gorthad depuis quelques années. A vous de vous faire votre prestige à Fornost Erain." conseille Pellendur.
- "Et une dernière question, désolé, j'ose à peine vous la poser. Avez-vous entendu parler de certaines tentations de la famille Tarma d'intriguer contre le roi pour récupérer ses terres. Je vous parle, presque, de trahison donc j'imagine bien que ce ne sont pas des mots que je prononce à la légère et que votre réponse ne sera pas donnée à la légère non plus." évoque Tirash.
- "Il est plus ou moins de notoriété que l'Artatan Finglin Tarmëaron n'a jamais digéré le fait que vous, les Hobbits, ayez obtenu ces terres. Il est clair qu'aujourd'hui, il pourrait y avoir, à tout moment, dans l'Arthedain une volonté de certains de vouloir renverser le Roi et d'un seigneur en particulier... Mais je pense qu'aujourd'hui, il n'a pas suffisamment, de force pour pouvoir le faire surtout vu ce qui s'est passé en Comté à moins qu'il venait à réussir à contrecarrer l'échec cuisant qui s'est passé dans le village dont j'ai oublié nom dans le nord de la Comté. S'il venait à rétablir le rapport de force en Comté, voir à récupérer une partie des terres, peut-être, que d'autres seigneurs se rallieraient à sa cause. Nous ne sommes que sur des suppositions, on s'entend bien..." analyse Pellendur.
- "Bien sûr..." confirme Tirash.
- "Si l'Artatan Finglin Tarmëaron venait à acquérir suffisamment de pouvoir, il pourrait être en capacité de pouvoir destituer le Roi et je pense que la nouvelle politique menée changera la région..." analyse Pellendur.
- "Merci pour ces précieuses informations..." confie Tirash.
- "Hum..." réagit Pellendur.
- "Suppositions..." précise Tirash.
- "Oui, tout à fait !!" confirme Pellendur puis ajoute : "Si certains seigneurs montrent leurs muscles, peut-être, que certains généraux se rallieraient à d'autres familles. Il est donc sage et prudent de savoir à quelle table vous allez manger. Certains plats peuvent être plus épicés que d'autres en fonction des tables où vous allez..."
- "Et où est la meilleure cuisine selon vous ? Auprès de la famille Orrómen ?" demande Tirash.
- "Si j'avais un choix à faire, je n'irai manger qu'à la table du Roi. Chaque famille a ses propres enjeux." répond Pellendur.
- "Bien sûr..." confirme Tirash.
- "Et aucune d'entre elles, ne prendra de risque pour déséquilibrer le rapport de force à moins d'avoir suffisamment d'éléments pour agir. Prenez bien mesure de ce que vous allez annoncer auprès du Conseil vis-à-vis de la famille Tarma. L'un des membres de la famille Tarma fait partie du conseil comme toutes les grandes familles nobles de l'Arthedain." indique Pellendur.
- "Ce sera un moment où il te faudra garder sérénité Fron !" évoque Fánaviryan.
- "Nous n'avons pas besoin de faire des annonces. Tout est dans son journal..." réagit Fron.
- "Nous avons les preuves formelles et les moyens de les adresser directement." indique Fánaviryan.
- "C'est important que vous ayez bien en tête tout cela. Depuis de nombreuses années, je viens à Fornost Erain et je fréquente les Grandes Familles de l'Arthedain. Je commence à les connaître. Si vous souhaitez les fréquenter, méfiez-vous. Finglin Tarmëaron, en général, est très peu présent sur Fornost Erain. C’est l'une de ses cousines qui est représentante au conseil du roi." évoque Pellendur puis ajoute : "Si vous le permettez, je vais demander à pouvoir prendre un bain et me reposer."
- "Un grand merci pour ce temps que vous nous avez consacré !" affirme Tirash.
- "J'espère que, dans quelques semaines, j'aurai l'occasion, moi également, de vous remercier pour les affaires que nous sommes en train de négocier." évoque Pellendur.
- "Nous allons tout faire pour cela..." répond Tirash.
- "J'entends bien et je ne pense pas que nous nous verrons ce soir. Je vais rester dans ma chambre pour une partie de la soirée. Au plaisir de se revoir..." annonce Pellendur en se levant.
- "Au plaisir !" répondent Tirash et Fron.
- "Au plaisir de vous avoir rencontré Monsieur." répond Pellendur à l'intention de Fron.
- "J'en étais enchanté également..." répond Fron.
- "Vous avez l'engagement de la compagnie de l’Aurore Ecarlate." conclut Fánaviryan en Quenya.
Le 20/12/2023
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 17:00 / 17:15 - Arrivée d'une troupe par le nord - Garde Minas Malloth - Pellendur - Lieu : Occum - Place d'Ulmo
En arrivant non loin de la place centrale du village, ils vont voir des voyageurs arriver du nord qui viennent, tout juste, d'arriver à Occum. Il s'agit d'une troupe armée aux bannières jaune et or que les compagnons reconnaissent comme étant celle de Minas Malloth et du seigneur Pellendur. Ils vont alors voir les soldats dont le tabard est bien celui de la baronnie du Tyrn Gorthad. Parmi les hommes en arme, Pellendur se tient sur un cheval parmi la vingtaine de soldats du Cardolan en tenue de voyage sur leur cheval.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 13:15 / 16:55 - Restitution du casque Nain - Gryff - Kriall - Lægaire - Lieu : Occum - Auberge de la Flasque de Mithril
En rentrant dans la salle communale, Fánaviryan va prendre un parchemin et pendant un peu plus d'une heure, elle va dessiner les runes présentes sur le casque en Mithril puis va tendre le parchemin à ses compagnons en leur disant :
- "Ce n'est, certainement, pas à moi d'aller voir les Nains. Fron ou Tirash, il vaut mieux que vous y alliez parce que je risque de pas être très diplomate. Par contre, je veux bien venir pour mettre la pression sur Imrinn !"
- "Sachant qu'on a dit à Brégol qu'on l'attendrait pour interroger Imrinn. Tirash avait bien sympathisé avec eux à l'auberge, peut-être que je peux aller présenter le parchemin. Daëgon, est-ce que tu m'accompagnes ? Tu étais là à l'auberge, on peut y aller tous les deux." propose Tirash.
- "Oui !" répond Daëgon.
- "On dit quoi ? Qu'est-ce que tu en penses Fana ? On dit qu'on a trouvé le parchemin mais il est tout frais le parchemin..." indique Tirash.
- "Ouais..." confirme Fánaviryan.
- "On ne peut pas le salir un peu ? Parce qu'on pourrait dire qu'on a trouvé le parchemin dans la caverne ?" propose Tirash.
- "Un peu de poussière dessus et ça sera bon. Il suffit de le passer en haut d'une porte ou un truc comme ça, non ?" propose Fánaviryan.
- "Après, il peut être récent mais qu'on n'ait pas l'impression qu'il a été écrit il y a une heure... On pourrait le froisser un petit peu peut-être avec une petite tache de gras par-ci, par là. On va essayer de le vieillir." suggère Tirash.
Fánaviryan va prendre le parchemin, vérifier que l'encre est bien sèche, et le chiffonner, lui faire prendre la poussière afin de le vieillir artificiellement.
Tirash et Daëgon se dirigent à l'auberge et vont voir les quatre nains et, en particulier, Kriall. À priori, les Nains ne semblent pas être à leur première bière. Lorsqu'il voit les deux compagnons arriver, il dit à leur intention :
- "Ça y est, on est reparti ?"
- "Demain !" répond Daëgon.
- "Demain ?" demande Kriall.
- "Demain, c'est ça qui était convenu." évoque Daëgon.
- "On a des prisonniers qui sont blessés. Il faut qu'on leur laisse le temps de récupérer un peu, vous savez, les trois là. Si on veut être sûr de les amener en bon état jusqu'au Roi et, puis, je vous avoue qu'on n'a pas beaucoup dormi cette nuit et que reprendre la route, dans ces conditions, ce ne serait, sans doute pas, les meilleures circonstances." explique Tirash puis demande : "Et vous ça va ? Pas trop gêné par ce retard ?"
- "Un petit peu mais bon, on peut concevoir, vu les événements, que vous preniez votre temps..." indique Kriall.
- "La bière est bonne en tout cas !!" évoque Tirash.
- "Ouais... Pas aussi bonne qu'à Khazad-Dûm !! Trop légère, beaucoup trop légère... ici..." répond Kriall.
- "Il faut boire plus !" évoque Tirash.
- "C'est ça ! Mais vu le temps qu'il fait, ça passe ! Donc, c'est demain matin que nous repartons ?" demande Kriall.
- "À priori... Vous avez entendu ce qui se passe au nord du village ?" demande Tirash.
- "Ouais... Ça va retarder notre départ, ça ?" demande Kriall.
- "Non, je ne pense pas..." répond Tirash.
- "Ça nous pose aucun souci... De temps en temps, on leur achète des bières aux dunéens. De temps en temps, ils savent en fabriquer des bonnes." évoque Kriall.
- "Nous, on ne les connaît pas. On connaît une dunéenne mais on ne connaît pas forcément le peuple." évoque Daëgon.
- "Plusieurs tribus habitent au sud-est de chez nous, dans les montagnes et les plaines." précise Kriall.
- "C'est des gens plutôt calmes, non ?" interroge Daëgon.
- "Pas trop..." évoque Kriall.
- "Pas trop ? C'est-à-dire ?" demande Daëgon.
- "Ils ont tendance à se quereller !" évoque Kriall.
- "Ah ! Oui, oui ! D'accord. Ils ne cherchent pas spécialement les embêtements pas plus que les autres. Ce ne sont pas, non plus, des alliés d'Angmar." indique Daëgon.
- "Sûr... Sûr... Sûr..." confirme Kriall.
- "D'ailleurs, cette nuit, quand on est parti à la recherche des prisonniers, on est tombé sur une cache d'Angmar et on a trouvé un parchemin avec des écritures qui, peut-être, pourrai vous parler. On se demande un peu ce que c'est... On pourrait vous montrer ça ?" évoque Tirash.
- "Faites toujours..." répond Kriall.
Kriall prend le parchemin tendu par Tirash. Il le regarde avec une attitude désinvolte, au départ, qui change au fur et à mesure qu'il lit. Il pose sa bière sur la table, prend un air plus sérieux et attentif. Puis Kriall se tourne vers ses trois compagnons nains et s'exprime dans une langue inconnue de Daëgon et Tirash. Kriall semble troublé par le document puis demande à Daëgon et Tirash :
- "Où avez-vous trouver cela ?"
- "Dans une cache." répond Tirash.
- "Une cache d'ailleurs piégée avec mécanisme très sophistiqué. Son activation se fait par le biais de bagues que portent les agents d'Angmar." explique Daëgon.
- "Hum, hum... Oui, inspiration de nos compétences... Vous pourriez nous conduire là-bas ? Ce qui a été écrit là-dessus provient d'un objet qu'il faudrait qu'on trouve." demande Kriall.
- "C'est quoi ?" demande Daëgon.
- "Ça évoque la présence d'un objet qui appartient à un membre de notre guilde." indique Kriall.
- "Membre ?" demande Daëgon.
- "Un membre disparu." précise Kriall.
- "Ah ! Il a disparu dans quelles circonstances ?" demande Daëgon.
- "Disons que cela fait plus de, quasiment, quatre cents ans..." précise Kriall.
- "Ah oui !!" réagit Daëgon.
- "C'est donc un objet de grande valeur ?" demande Tirash.
- "Tout à fait ! Il serait important qu'on puisse le retrouver. Je pense que certains à Khazad-Dûm seraient très fiers qu'on puisse ramener cet objet... Vous n'avez rien vu de de spécial, d'objets de de valeur ?" demande Kriall.
- "Il y avait tout un tas d'objets... Nous pouvons demander à nos compagnons, aussi, parce que nous n'avons pas forcément tout vu." explique Daëgon.
- "On venait de se battre, il y avait un blessé et il a fallu qu'on fasse vite. On revient vous voir tout à l'heure si vous voulez et puis on verra avec Brégol comment on peut faire pour que vous vous rendiez là-bas." propose Tirash.
- "Oui, c'est important que nous puissions aller là-bas. S'il y a besoin de vous dédommager, évidemment, nous pourrons le faire !" annonce Kriall.
- "Bien ! On se retrouve tout à l'heure alors..." propose Tirash.
- "Sachez que cet objet a une valeur toute particulière et que je vous serais redevable si on était amené à le retrouver..." annonce Kriall.
- "Très bien..." répond Tirash.
- "On revient vers vous au plus vite..." ajoute Daëgon.
- "Mais ne partez pas les mains vides !!" indique Kriall puis lance : "Aubergiste, sers une bière à ces deux messieurs."
- "Entendu..." répond Griff.
Griff apporte une bière à Daëgon et Tirash en présentant Laegaire, le brasseur local qui profite de la fraicheur de l'établissement pour se rafraichir. Kriall raccompagne les deux compagnons à la sortie de l'auberge, chacun avec une chope de bière à la main, en leur disant :
- "Revenez au plus vite !"
- "Ouais, on va voir ce qu'on peut faire..." répond Daëgon en buvant une partie de sa bière.
Daëgon et Tirash vont traverser le village pour rejoindre la salle communale. Ils vont retrouver Fánaviryan et Fron et leur explique l'échange qu'ils ont eu avec Kriall. Daëgon indique :
- "Ils sont prêt à tout pour récupérer l'objet. Ils ont demandé si on l'avait, ils veulent aller dans la grotte piégée. Ils veulent le chercher partout. Donc ce serait, peut-être, bien de dire qu'on l'a."
- "Je pense que c'est ce qu'il faut faire !" évoque Tirash.
- "Effectivement..." répond Fánaviryan.
- "Il y a même moyen de négocier tes entrées aussi pour du Mithril !!" suggère Daëgon.
- "Ouais !" confirme Tirash.
- "Ce dont je vais avoir besoin dans l'avenir, j'espérais qu'on repartirait de Khazad-Dûm avec une bonne enclume." indique Fánaviryan.
- "Je pense qu’ils peuvent te filer du matériel de forge, ça, ce n'est pas un problème !" indique Daëgon.
- "Mais bon, là, ce n'est pas l'immédiat de la négociation. Je ne vais pas m'opposer à une restitution. J'ai connu les affres..." évoque Fánaviryan.
- "Si c'est toi qui leur rendais, ils te tiendraient à toi une sympathie particulière et tu pourrais forger avec eux quoi." suggère Daëgon.
- "Symboliquement, c'est vrai que si c'est toi qui le leur remets, ce serait pas mal..." confirme Tirash.
- "Tu ne peux qu’apprendre des choses de leur part, ils sont très compétents et ils trouveront quelqu'un de très compétent." suggère Daëgon.
- "Voilà !! Sur les bons conseils, sages de Daëgon, oui, je vais participer." confirme Fánaviryan.
- "On leur explique qu'on préférait faire les choses étape par étape et c'est pour ça qu'on ne leur a pas donné directement mais qu'en entendant leur histoire, il nous a semblé important de leur restituer le casque." évoque Tirash.
- "De vérifier qu'ils étaient bien les bons Cousins." ajoute Fánaviryan.
- "Oui !" confirme Tirash.
Fánaviryan va chercher le casque qu'elle enveloppe dans une étoffe puis en compagnie de Daëgon, Fron et Tirash, ils se dirigent sous le soleil estival vers l'auberge de "La Flasque de Mithril". Les quatre Nains sont assis au même endroit, avec les mêmes chopes de bières, attentifs aux entrées dans l'auberge. Lorsqu'ils voient les quatre compagnons, ils se lèvent, s'approchent et Kriall demande :
- "Alors ? Qu'est-ce qu'il en est ? Vous avez plus d'éléments ?"
- "Hé bien, dame Fánaviryan a quelque chose pour vous !" annonce Daëgon.
Fánaviryan dépose de façon très solennelle et cérémoniale, une étoffe sur la table en écartant les chopes de bière. L'étoffe marque une tonalité métallique lorsqu'elle est posée sur la table en bois. Lentement, Fánaviryan va défaire les nœuds de l'étoffe et va découvrir aux yeux des quatre nains, le casque en Mithril gravé de runes naines. Les Nains ne bougent pas, ils observent l'objet attentivement, Kriall regarde le casque, s'approche et ose, à peine, le toucher puis finit par dire :
- "C'est bien cet objet que nous cherchions."
- "Nous voulions nous assurer que cet objet n'allait pas tomber entre de mauvaises mains. C'est pour ça que nous vous avons, d'abord, présenté ce parchemin." explique Tirash.
- "Vous faites bien ! Vous saviez que c'est un casque de très grande valeur, vous auriez pu en tirer une certaine somme..." indique Kriall.
- "Ecoutez, nous espérons déjà en tirer votre sympathie et votre clan." évoque Daëgon.
- "Nous n'allons pas en rester là !" affirme Kriall.
- "Ce qui est sûr, c'est que nous allons faire affaire avec vous et que si les choses peuvent se présenter sous le meilleur abord pour tout le monde, que la confiance est là, ce sera profitable pour tout le monde." annonce Tirash.
- "Qu'est-ce que vous voulez ?" demande Kriall.
- "Là, tout de suite ?" demande Tirash.
- "Je ne dis pas là, tout de suite, mais vous avez besoin de quoi ?" demande Kriall.
- "Fana a une demande particulière." évoque Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Ça, c'est une certitude." ajoute Tirash.
- "D'accord... Dites !" indique Kriall.
- "Hé bien, elle aurait besoin étant forgeronne à connaître les techniques de forge naine." explique Daëgon.
- "D'accord..." réagit Kriall.
- "Admirant le travail respectueux de vos ancêtres..." indique Fánaviryan.
- "Comprenez que ce que vous me demandez est difficile..." annonce Kriall.
- "Nous venons de vous offrir un objet de grande valeur." rappelle Daëgon.
- "Oui ! J'entends bien mais qu'une Elfe puisse accéder à ce que vous demandez, ça va être compliqué mais je vais faire en sorte que vous puissiez entrer en contact avec la guilde des forgerons. Vous savez que je fais partie de la guilde des voyageurs. Il va, donc, falloir que je négocie auprès de la guilde des forgerons que vous puissiez avoir accès à leurs travaux mais sachez que vous y aurez accès quoi qu'il en coûte, vous avez ma parole, la parole d'un Nain de Khazad-Dûm." annonce Kriall.
- "Et vous pourrez signaler que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate est une bonne compagnie qu'il faut aider." suggère Daëgon.
- "J'ai cru comprendre que vous étiez plus ou moins en affaire avec Fràr ?" demande Kriall.
- "C'est bien ça !" confirme Tirash.
- "Oui, tout à fait !" confirme Daëgon.
- "C'est déjà prévu que je lui en parle mais si vous avez besoin de quoi que ce soit d'autres, sachez que je peux me porter garant vis-à-vis de cela." indique Kriall.
- "De toute façon, on va encore faire un petit bout de route ensemble et puis nous allons être amenés à retrouver la communauté naine dans les mois à venir." évoque Tirash.
- "C'est entendu. Donc, Madame Fánaviryan, sachez que notre accord est scellé ainsi, nous nous accordons sous un délai maximum de dix années pour que vous ayez un accès à la guilde des forgerons de Khazad-Dûm." annonce Kriall et ajoute : "Nous pourrons nous entendre globalement pour la Compagnie de l'Aurore Ecarlate."
- "Oui, je pense que nous sommes amenés à nous revoir." indique Daëgon.
Kriall va payer sa tournée auprès des quatre compagnons qui vont avoir des explications par le brasseur local, Laegaire de la qualité de l'eau dans la réussite de sa bière.
Après une heure passée à l'auberge, les compagnons vont sortir et se diriger vers la maison du Magistrat. Fánaviryan lance à ses compagnons :
- "Bravo !! Vous avez bien joué mes chers compagnons avec les nains ! Là, on a eu un ticket d'or voire de Mithril !!"
- "Là, disons que notre petite affaire globale semble se présenter sous un bon jour !" réagit Tirash.
- "Par contre, je ne comprends pas ce que tu veux faire la forge ?" demande Fron.
- "Je suis d'une famille de de grands orfèvres en particulier ma mère et c'est mon métier à la base, c'est mon activité mais depuis que je suis à la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, il ne m'a pas été laissé le temps de créer des objets qui pourraient faciliter nos existences à tous et à chacun." explique Fánaviryan.
- "Sinon, il y a un forgeron au village autrement..." évoque Fron.
- "Oui mais il n'aurait jamais été capable de forger la lame que tu auras maintenant secrètement..." indique Fánaviryan.
- "Mais toi, non plus..." répond Fron.
- "Forger du Mithril requiert des températures où les flammes ont des couleurs qu'on ne connait pas..." explique Fánaviryan.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 12:10 / 13:10 - Alerte au village - Brégol - Dunéens - Garde Occum - Niocol - Lieu : Occum - Auberge de la Flasque de Mithril
Pendant que ses compagnons se reposent, Fron est allé à l'auberge voir les marchands et les nains qui sont restés, pendant une partie de la matinée puis sont allés se rafraîchir autour de la célèbre fontaine du village. Niocol a changé d'attitude avec l'arrestation d'Imrinn pour meurtre de plusieurs villageois, il est moins revendicatif et plus calme.
Fron va remarquer qu'une alerte est lancée de Dol Occum ce qui va créer rapidement un émoi dans le village. Fron se dit à lui-même alors :
- "J'espère qu'ils ne se sont pas échappés, de nouveau !!"
Fron va finir par comprendre que l'alerte est liée à des étrangers qui sont en approche du village par l'est. Brégol demande à ce que tous les hommes puissent se préparer. L'agitation dans le village va réveiller les compagnons. Daëgon se lève doucement et une fois qu'il a repris ses esprits, va quitter la salle communale pour aller aux nouvelles suivi par ses compagnons.
Venant de l'Est, une troupe d'une quarantaine d'hommes est en approche. Les compagnons vont, rapidement, apprendre qu'il s'agit de dunéens venant par des chemins de campagne et non par la route principale. Les dunéens n'ont pas de communauté dans la région, il est donc surprenant de les voir dans les environs.
Le village est sur le qui-vive, observant depuis Dol Occum la progression des dunéens. Les compagnons sont attentifs et vigilants et vont constater que la troupe contourne le village et vont venir s'installer au nord du village, autour d'une colline où se situait les habitations hobbites qui sont, à présent, désertes. Ils vont rester sur place pour le reste de la journée.
Daëgon demande à ses compagnons :
- "Il va falloir qu'on aille les voir, non ?"
- "Est-ce que c'est nos histoires ?" questionne Tirash.
- "On pourrait, peut-être, demander au Seigneur Ruinír s’il ne nous allouerait pas quelques places pour plus tard..." suggère Fánaviryan.
Les villageois d'Occum n'arrivent pas à évaluer si la présence des dunéens est une menace. Avec l'attaque de la nuit dernière, Occum est encore sous le choc. L'atmosphère n'est pas très propice à la sérénité.
Tirash va interpeler l'un des sergents du village et va lui dire :
- "Bonjour !"
- "Ah ! Bien le bonjour !" répond le sergent.
- "Vous savez ce qui se passe ?" demande Tirash.
- "Non... On ne sait pas trop ce qu'ils nous veulent..." répond le sergent.
- "C'est la première fois que vous avez comme ça un groupe de dunéens qui viennent de s'installer comme ça ?" demande Tirash.
- "Bah, ouais... On attend les ordres du capitaine." répond le sergent.
- "Et qu'est-ce qu'il y a là-haut, là, au-dessus du village ?" demande Tirash.
- "Ah bah, c'est les anciennes habitations des Hobbits." répond le sergent.
- "D'accord... Et il y a un truc spécial qui s'est passé là-bas qui pourrait les attirer comme ça ?" demande Tirash.
- "Non... Bah non... C'est justement cela qui nous questionne..." répond le sergent.
- "Effectivement..." réagit Tirash.
- "En tout cas, pour l'instant, on a ordre de pas bouger. On attend le retour de Merembeleg. En tout cas, ce sont les ordres du capitaine." indique le sergent.
- "Parce que Merembeleg est parti les voir ?" demande Tirash.
- "Non. Il a accompagné le messager pour aller voir l'Artatan Ruinír à Barad Calannon." explique le sergent.
- "C'est dans quelle direction" demande Tirash.
- "Vers l'est." répond le sergent.
- "Merci !" lance Tirash.
- "Je vous en prie... Vous les avez déjà rencontré ces gens-là ?" demande le sergent.
- "Non, pas moi, peut-être un de mes compagnons mais, à priori, non." répond Tirash.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 08:05 / 12:05 - Repos à la salle communale - Brégol - Dyfed - Elidyr - Gidéon Bucca - Gwledig - Oënguns - Roibin - Tudur - Valgran Bucca - Lieu : Occum - Salle communale
Vers sept heures quarante-cinq, Brégol se lève pour clôturer l'entretien et Daëgon indique à ses compagnons :
- "Moi, je vais aller me reposer !!"
- "On peut, peut-être, aller manger un morceau avant de se reposer ?" propose Tirash.
- "C'est une bonne idée !!" répond Fron.
- "Collation et repos, ça me va !" répond Daëgon puis demande : "Quand est-ce que vous voulez que l'on bouge mes chers compagnons dans l'après-midi ou demain ?"
- "Demain, demain..." répond Tirash.
- "Il faut combien de temps pour aller jusqu'à Fornost ?" demande Fron.
- "Deux jours." répond Daëgon.
- "Il vaut mieux que les prisonniers se reposent une nuit." indique Fánaviryan.
- "C'est ça ! On peut en parler à Enrin." suggère Tirash.
- "Et à Valgran." ajoute Fánaviryan.
- "Oui et à Valgran ! De toute manière, Enrin, il va devoir suivre le rythme. On peut en toucher un mot à Brégol afin qu'il lui indique que c'est quand même grâce à nous qu'on a retrouvé les prisonniers, qu'il puisse avoir un rappel officiel que c'est nous." suggère Tirash.
- "On peut lui demander une petite lettre pour le Magistrat du Roi pour expliciter ce qui s'est produit." propose Fánaviryan.
- "Ce serait très bien, oui !" confirme Tirash.
- "J'ai déjà anticipé ces éléments et j'ai envoyé hier soir, peu de temps après votre arrivée, un messager à Fornost Erain pour leur signaler qu'un convoi se dirigeait vers Fornost Erain avec un certain nombre de personnes à bord. Donc Fornost Erain va être au courant de votre arrivée... Je ne vous ai pas prévenu de cette décision..." annonce Brégol.
- "Ce n'est pas grave. Il faudra juste qu'ils savent ce qui s'est passé ici, maintenant." indique Daëgon.
- "On ira voir Imrinn, peut-être, en fin de journée ? Ça vous convient, Magistrat ?" demande Tirash.
- "Très bien. Je ferais en sorte que vous puissiez l'interroger. Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, j'aimerais être présent lors de votre échange avec lui." précise Brégol.
- "Bien sûr..." confirme Tirash.
- "Dans ces cas-là, si vous voulez, je vais prévenir le lieutenant Enrin que vous ne repartez que demain ?" propose Brégol.
- "Oui, avec plaisir ! Comme je vous l'indiquais précédemment, il a fait avec nous qui sommes à l'origine de la capture de ces prisonniers, d'une certaine hauteur et ça n'a pas été, toujours, très agréable. Je ne sais pas de quelle autorité vous disposer par rapport à lui mais, effectivement, que l'on soit consulté à minimum pour la suite du trajet me semble le minimum..." évoque Tirash.
- "En tant que capitaine, je n'ai pas une autorité directe sur le lieutenant qui fait partie de l'armée royale. Je peux tout à fait lui en faire part et je vous laisse gérer comme vous le souhaitez. Et je peux faire en sorte qu'on vous apporte de quoi manger à la salle communale avant de vous reposer." propose Brégol.
- "Merci beaucoup !" répond Tirash.
- "Je pense que nous aurons l'occasion de nous revoir avant votre départ..." indique Brégol.
- "Et même après..." ajoute Daëgon.
- "Mais très certainement... Est-ce que je peux vous demander de me donner un ou deux parchemins pour pouvoir prendre note de nos aventures ?" demande Fánaviryan.
- "Oh, mais bien sûr !!" répond Brégol qui tend trois rouleaux de parchemins à l'Elfe qui répond :
- "Je vous remercie et j'en ferais bon usage."
- "Je n'en doute pas..." répond le Magistrat Brégol.
Les quatre compagnons ressortent de la maison du Magistrat et se dirigent vers la salle communale. Sur le chemin, Tirash donne une tape amicale sur l'épaule de Fron et lui dit :
- "Bravo !! Tu as assuré !! Tu as bien représenté la Compagnie de l'Aurore Ecarlate ! Tu peux compter sur nous !"
- "Oui ! Félicitations Fron, c'est énorme ! Ça nous sort d'un guêpier monstrueux." lance Fánaviryan.
- "Par contre, j'ai dû promettre à un des marchands qu'on lui remboursait le trajet vu qu'on va prendre un jour de retard." indique Fron.
- "Dans ce cas, il ne fera pas la suite du trajet avec nous ! Pas de problème ! Non ? Qu'est-ce que vous en pensez ?" réagit Tirash.
- "Oui..." répond Fánaviryan.
- "Il avait l'air d'être casse-pied... Ça veut dire qu'il va certainement nous faire de la mauvaise publicité. Je ne sais pas quelle influence il peut avoir..." évoque Fron.
- "Ah oui..." réagit Tirash.
- "Oui... D'accord... Bon, on n'est, peut-être, pas plus gêné que ça. Après, nous, on a fait quelques petites découvertes dont on va pouvoir te parler. J'ai demandé un parchemin pour pouvoir copier les inscriptions sur le casque afin de demander habilement aux nains, peut-être, une traduction afin de mieux savoir l'origine de ce casque, savoir s'il est originaire des Montagnes Bleues ou de la Moria. Je vais le dessin après le repos, je pense..." évoque Fánaviryan.
- "J'hésitais à leur montrer le casque mais, peut-être, qu'effectivement ton approche est plus intéressante..." indique Tirash.
- "Ouais, moins directe... Je vais également, essayer de lire la dague afin d'en connaître le réel nom avant de la transmettre à Fron pour le remercier et l'inclure dans cette communauté de l'Aurore Ecarlate en tant que membre actif !" annonce Fánaviryan.
Ils vont s'installer autour d'une table dans la salle communale. Un repas, un peu plus tard, est apporté. Les compagnons vont, ainsi, pouvoir se restaurer. Tirash va voir Elidyr, Gwledig, Túdur et Roibin pour les remercier et va leur dire :
- "Merci les gars ! Je crois que c'est le début d'une coopération qui nous sera profitable à tous !"
- "Pour moi, c'était la première fois que j'allais à la chasse à l'homme en pleine nature !!" répond Roibin.
- "Tu t'en es bien sorti !!" répond Tirash.
Les anciens miliciens de Metraith sont ravis des paroles de Tirash et viennent remercier l'homme du sud pour ses propos.
Pendant ce temps, Fánaviryan va profiter de ce calme pour examiner la dague du Magistrat Cerfblanc et retrouver des éléments sur la lame et, en particulier, son nom : "Nimraël", une lame du Second âge. Tirash demande :
- "Est-ce que Cerfblanc sait que l'on possède la dague ?"
- "Pas plus que ça..." répond Fánaviryan.
- "Peut-être qu'on pourrait le questionner mais l'inconvénient c'est que si on le questionne, on pourrait avoir moins de chance de la conserver..." analyse Tirash.
- "Fron, il va falloir être discret avec cette lame..." avertit Fánaviryan.
- "C'est entendu..." répond Fron.
- "Fron, tu vas avoir un usage plus expert des dagues que moi...Il est important que les compagnons soient à au maximum de leur possibilité !" indique Fánaviryan.
Avant d'aller se coucher, Tirash va profiter de sa fatigue et du coup nécessairement des émotions qui sont plus à fleurs de peau pour se faire une pipe et méditer sur les visions qu'il a pu avoir depuis quelques jours. Tirash se repasse les images qu'il peut avoir ainsi que les souvenirs de ces visions, espérant qu'une intuition l'amène à une piste. Il pense à sa sœur, à sa dague et à son histoire personnelle plutôt qu'aux événements de ces derniers temps. Ces visions ne semblent pas avoir de liens avec son passé, avec des visions de sa jeunesse mais, plutôt, comme si Tirash avait une double vision, la sienne et celle de quelqu'un d'autre. N'arrivant pas à comprendre cet effet, Tirash va finir par aller se coucher.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 07:15 / 08:00 - Rapport d'enquête de Fron - Brégol - Malloyei - Lieu : Occum - Bureau du Magistrat
Brégol amène les quatre compagnons dans son bureau. Il s'installe à sa place habituelle, invitant tout le monde à prendre une chaise et venir s'assoir en face de lui. Puis le Magistrat s'adresse à Fron et lui dit :
- "Monsieur Sacquet, j'ai commencé à évoquer à vos compagnons l'arrestation d'Imrinn."
- "Oui, très bien !" répond Fron.
- "Vous pourrez m'indiquer à quel moment vous envisagez de repartir ? En tout cas, sachez que si vous souhaitez quelques temps supplémentaires, vous pouvez rester au village." demande Brégol.
- "Il ne faut pas, non plus, que l'on retarde trop notre mission principale mais, effectivement, on ne peut pas partir aujourd'hui..." évoque Daëgon.
- "Nos amis Nains sont-ils repartis ?" demande Tirash.
- "Non. Tout le monde est resté. Je n'ai pas souhaité que les voyageurs puissent reprendre la route. Toutefois, si les Nains avaient demandé à quitter le village, j'aurais accédé à leur requête. Pour les autres, j'attendais de savoir ce que vous aviez pu trouver." indique Brégol puis va demander des informations plus précises sur la cache de Daroth et Gachet.
Les trois compagnons vont décrire les lieux, le chemin parcouru et évoqué les traces laissées sur le chemin. Brégol indique :
- "J'en ai entendu parler. Il y avait des rumeurs comme quoi il existerait des lieux secrets où les agents d'Angmar se retrouvaient mais nous n'avions pas eu l'occasion d'en découvrir."
Brégol va alors demander des détails plus précis sur le lieu, les pièges présents et les éléments qui étaient présents dans la grotte. Fánaviryan détaille les armes entreposées ainsi que les tenues. Tirash sort de sa bourse un anneau d'Angmar, le tend à Brégol et lui dit :
- "On peut vous laisser l'un des anneaux d'Angmar que nous avons pu collecter au cours de nos aventures précédentes. C'est la clef des pièges."
- "C'est entendu ! Merci ! J'en prendrais grand soin." répond Brégol.
- "Et on peut se poser la question à savoir si Imrinn ne serait pas le fameux tueur qui aurait été commandité par Cerfblanc via les Tarma en sachant qu'il avait été précisé qu'il avait été contacté à Bree." évoque Fánaviryan.
- "Oui, en effet, j'ai lu dans le journal ces éléments." confirme Brégol.
- "Et comme nous avons pris en charge ce marchand à Bree, il aurait très bien pu dans ce mois, passé effectuer l'aller-retour. Ce serait à prouver..." suggère Fánaviryan.
- "Il aurait, peut-être, plutôt libéré Cerfblanc du coup ?" questionne Fron.
- "Hum... Pas sûr, si c'est un agent d'Angmar." évoque Tirash.
- "Il a été engagé pour tuer quelqu'un. Il l'a fait." indique Fánaviryan.
- "Pour ma part, quand j'ai lu ça, ça m'a fait écho à une autre information comme quoi j'ai entendu dire que sur Bree, il y aurait une organisation qui aurait pour tâche d'accomplir des assassinats commandités..." évoque Brégol.
- "Ah bon ??" réagit Daëgon.
- "Hum..." réagit Tirash.
- "Je n'en sais pas plus mais ce n'est pas la première fois que j'entends parler que des assassinats passent par le village de Bree. Mais, je n'en sais pas beaucoup plus sur tout cela..." évoque Brégol.
- "Clairement, aujourd'hui, vous avez mis fin aux agissements d'un assassin !!" indique Fánaviryan.
- "Tout ceci est grâce à votre ami. C'est lui qui a agi promptement et qui a décelé le comportement étrange du marchand. Lorsque vous êtes allés à la poursuite des trois prisonniers, Fron, vous avez mené votre enquête. Vous pourriez évoquer vos actes ?" demande Brégol en se tournant vers Fron.
- "Oui ! Je suis retourné à la salle communale pour demander à quelqu'un de m'accompagner. Ce quelqu'un était Túdur et il m'a confié qu'au cours de la nuit, il avait vu de la lumière qui se déplaçait dans la partie est du village, pas très loin de l'auberge. Moi, j'avais déjà des doutes parce que je ne pense pas que quelqu'un nous aurait attendu ici dans le village. Par contre, que quelqu'un qui nous accompagnait depuis Bree, ça me paraissait plus probable et donc j'ai pensé aux trois marchands. Je suis allé enquêter à l'auberge et quand, j'ai interrogé les trois marchands, le comportement d'Imrinn m'a paru très, très suspect. J'en ai parlé à Brégol qui est parti l’interroger pendant que nous fouillions sa chambre. Nous n'avons rien trouvé dans la chambre et je me suis décidé à fouiller le chariot et c'est là que j'ai trouvé une cache qui contenait deux petites fioles avec un liquide noir qui pourrait être, très probablement, du poison." explique Fron qui est interrompu par Malloyei qui frappe à la porte.
- "Oui, entrez !" répond Brégol.
Malloyei, la servante de Brégol, entre avec un plateau et des tasses remplies d'une eau chaude et des herbes infusant à l'intérieur. Brégol dit alors :
- "Merci Malloyei. Posez-ça là !" puis en s'adressant à ses invités : "Prenez une tasse, ça va vous faire du bien pour rester éveillé !!" puis s'adresse à Fron et lui dit : "Allez-y, continuez mon cher Monsieur Sacquet !"
- "Et j'ai découvert cette cache juste au moment où le Magistrat ramenait Imrinn à l'auberge et je l'ai interpelé et lui ai demandé de l'ouvrir ce qu'il n'a pas fait et j'ai ouvert à sa place. Ça faisait un moment que j'avais découvert mais je ne voyais pas le mécanisme pour l'ouvrir et en fait, j'ai compris au moment où Brégol s'approchait avec le prisonnier." explique Fron.
- "Tout à fait !" confirme Brégol.
- "Et quand on l'a interrogé là-dessus, il n'a pas apparu très convaincant..." indique Fron.
- "Non ! Vous avez raison." confirme Brégol.
- "Par contre, nous n'avons pas trouvé de marque d'Angmar." indique Fron.
- "Non..." confirme Brégol.
- "Donc, il se peut qu'il ne soit pas un agent d'Angmar mais, simplement, un assassin..." analyse Fron.
- "Effectivement, ce qui rejoindrait les propos de Monsieur le Magistrat Brégol." indique Fánaviryan.
- "Oui, tout à fait !" confirme Brégol.
- "Ce qui n'excuse en aucun cas ses actes !" indique Fron.
- "Très clairement !" confirme Fánaviryan.
- "Moi, de mon côté, je suis allé avertir le seigneur local avec quatre malheureux villageois qui sont morts cette nuit et j'ai besoin de sa présence pour répondre des actes d'Imrinn. Le temps que le messager rejoigne nos terres plus à l'est et que Ruinír revienne, il va se passer plusieurs jours. Je ne vais pas vous retenir jusque-là. Il va se passer du temps avant que nous prenions une décision." explique Brégol.
- "Nous retournons à Bree dans un avenir proche." indique Daëgon.
- "Il est possible que l'on repasse même par ici avant que décision soit prise..." évoque Fron.
- "D'accord ! Bien sûr. À voir quand est-ce que vous revenez exactement ici... Le seigneur sera, peut-être, présent ici et vous pourrez vous entretenir avec lui." confirme Brégol.
- "Malheureusement, nous ne pouvons pas donner de date précise. Nous ne savons pas combien de temps prendra notre mission à Fornost Erain." explique Fron.
- "D'accord. Est-ce que vous aviez d'autres choses à voir dans l'immédiat ?" demande Brégol.
- "Pas pour ma part.…" répond Daëgon.
- "Dans ce cas, vous allez pouvoir vous reposer à moins que vous ayez d'autres choses à faire. Pour ma part, je vais commencer à prendre note de tout ce qui a été dit et voir ce que l'on fait. En tout cas, je vous remercie pour toutes vos actions." annonce Brégol.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 07:00 / 07:15 - Les Prisonniers à Dol Occum - Brégol - Daroth - Gachet - Garde Occum - Lieu : Occum - Dol Occum
Les compagnons se dirigent, aussitôt, vers Dol Occum pour y déposer les deux prisonniers. Les villageois et soldats viennent autour des voyageurs pour avoir des nouvelles. Deux gardes d'Occum vont aller chercher le Magistrat. Les villageois expriment une certaine animosité à l'égard des deux prisonniers. Gachet est très affaibli et aurait besoin de soins. Daroth est un peu plus en forme mais semble avoir encore de fortes douleurs au pied gauche suite à la blessure infligée par Tirash. Ils ont la confirmation que Gwledig a ramené Ernoald dans les cachots de Dol Occum, fortin dont la surveillance a été largement renforcée.
Avant de les amener dans Dol Occum, Fánaviryan va fouiller les trois prisonniers pour être sûre qu'ils ne possèdent rien sur eux. Puis les compagnons vont attendre l'arrivée du Magistrat. Ils vont alors voir Valgran arrivé. Tirash va, aussitôt, lui demander :
- "Comment va Gidéon ?"
- "C'est stable. Il a besoin d'un peu de repos.... Je ne pense pas qu'il puisse repartir dès aujourd'hui sur Fornost Erain." répond Valgran.
- "Oui ! De toute façon, nous avons eu une nuit très agitée et nous ne savons toujours pas quel est l'espion qui a pu libérer les prisonniers." évoque Fánaviryan.
- "Il y a de fortes chances que l'on ne bouge pas d'ici demain avec ce qui s'est passé cette nuit." indique Daëgon.
Ils vont finir par voir le Magistrat Brégol arriver à Dol Occum. Il vient aussitôt vers les compagnons et leur demande :
- "Alors, qu'est-ce qu'il en est ??"
- "Nous avons récupéré les fuyards." répond Daëgon.
- "Bien ! On m'a averti que vous en aviez, déjà, trouvé un." évoque Brégol.
- "Oui, oui ! Et les deux autres sont là aussi..." précise Daëgon.
- "Non sans mal..." ajoute Fánaviryan.
- "Quand vous dites : "Non sans mal", il y a eu des blessés ?" demande Brégol.
- "Malheureusement, un des petits compagnons a été pris dans un piège. Ils avaient réussi à se réfugier dans une cache piégée et bien organisée !!" explique Fánaviryan.
- "La visite de la région a été forte intéressante. Fánaviryan vous indiquera comment se rendre dans cette cache et comment désamorcer les pièges qui s'y trouvent." explique Tirash.
- "Ah ! J'ai, en effet, entendu parler que, dans la région, il y avait quelques lieux secrets où les agents d'Angmar pouvaient se cacher..." explique Brégol.
- "Il y en aura un de moins à présent. À vous de voir comment vous l'utilisez ? Est-ce que vous leur tombez dessus avec un piège ou est-ce que vous vous contentez de le détruire ? Peut-être que d'installer une petite troupe pendant quelques temps serait intéressant..." suggère Tirash.
- "Je vais y réfléchir... Il faudra que le seigneur Ruinír soit au courant de cela. Je pense que ça sera plutôt à lui de décider. J'ai d'ailleurs envoyé un messager pour demander au seigneur de revenir sur Occum au plus vite pour juger l'assassin que votre ami Fron a découvert." indique Brégol.
- "Ah oui ??" réagit Tirash.
- "Oh ?? Fron a démasqué le traitre ?" demande Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Il a mené l'enquête pendant une partie de la nuit et nous a permis de découvrir des éléments probants sur l'identité de l'assassin de nos quatre amis du village." indique Brégol.
- "Qui donc était-ce ?" demande Tirash.
- "L'un des marchands qui était avec vous." répond Brégol.
- "Ah !!" réagit Fánaviryan.
Brégol se tourne vers deux gardes et leur dit :
- "Allez à la salle communale et dites à Fron que leurs compagnons sont arrivés afin qu'il puisse venir expliquer son enquête..." puis se tourne vers les compagnons et leur dit : "Je pense qu'il sera le plus à même de vous en parler... Autant vos trois prisonniers, à priori, n'ont pas tué nos hommes et donc, ils sont à vous. Vous pourrez les monter jusqu'à Fornost Erain. Pour ce qui est du marchand, il sera jugé ici."
- "On pourra l'interroger avant ?" demande Tirash.
- "Bien sûr... J'ai déjà eu l'occasion d'avoir un entretien avec lui." indique Brégol.
- "Et alors ? Il a agi seul ?" demande Daëgon.
- "Il nie tout." répond Brégol.
- "Il nie tout ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Lorsque Fron lui a montré la cache sous son chariot qui s'activait à partir d'un mécanisme assez complexe, Fron lui a montré les deux fioles de poison noir ainsi qu'un certain nombre d'instruments qui permettaient d'injecter du poison, il semblait être étonné, surpris de trouver le poison à cet endroit et lorsque je l'ai interrogé auparavant, il a nié être sorti la nuit. Il n'y avait aucun élément qui est ressorti pour l'incriminer lors de l'interrogatoire que j'ai pu avoir avec lui. Aucun élément lors de l'interrogatoire n'a permis de prouver sa culpabilité." explique Brégol.
- "Et vous êtes sûr que c'est lui ?" demande Tirash.
- "C'était son chariot, quand même..." indique Fánaviryan.
- "Ah tiens, justement ! Voilà Fron." indique Brégol en voyant Fron venir dans la rue principale.
Brégol se tourne vers les autres gardes et ordonne :
- "Amenez-moi ces deux prisonniers à Dol Occum !" en montrant Daroth et Gachet puis il se tourne, de nouveau, vers les compagnons et leur dit : "Je vous propose que l'on aille à mon bureau pour discuter plus tranquillement..."
- "Pourriez-vous leur donner des soins ? Ça serait bien qu'ils tiennent jusqu'à Fornost Erain." demande Tirash.
- "Bien sûr. Pour l'instant, notre soigneur est pris avec votre compagnon Hobbit mais dès qu'il aura fini, il ira voir vos deux prisonniers. À présent, suivez-moi !" indique Brégol en se dirigeant vers la place du village.
En chemin, ils croisent Fron accompagné de deux gardes du village. Brégol lance :
- "Bonjour Fron, vous allez bien ?"
- "Bonjour !" répond Fron.
- "La nuit a été courte ?" demande Brégol.
- "Oui !" répond Fron.
- "La mienne aussi..." répond le Magistrat avec des petits yeux.
Le 06/12/2023
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 06:00 / 07:00 - Retour à Occum - D - F - T - Cavalier de l'Arthedain - Daroth - Elidyr - Enrin - Gachet - Gachet - Gidéon Bucca - Roibin - Roulard Bessac - Valgran Bucca - Lieu : Nan Tùrath - Collines
Daëgon a pris les deux parchemins, le croquis et le laisser-passer. Le reste du matériel est installé sur les chevaux.
Les préparatifs vont prendre du temps. Après avoir attachés fermement Daroth et Gachet, Tirash propose :
- "Valgran avec Roulard et Roibin, vous pouvez partir devant avec Gidéon rapidement."
- "Et pour prévenir !" ajoute Fànaviryan.
- "Que vous puissiez avancer à un rythme soutenu. Et, nous, on prend le temps avec les prisonniers de les ramener tranquillement..." évoque Tirash.
- "C'est entendu !!" répond Valgran.
- "Valgran, Gidéon, vous allez le prendre avec vous sur un cheval ? Est-ce que l'on peut mettre Daroth sur le poney de Gidéon. Est-ce que Roibin et Elidyr peuvent aller sur le même cheval, on pourrait mettre Gachet sur l'autre cheval..." propose Tirash.
- "Oui !" répondent Elidyr et Roibin.
Le cheval de Daroth est attaché au cheval de Fànaviryan et le poney de Gachet, attaché au cheval de Gachet.
Cinq minutes plus tard, vers 6 heures du matin, les compagnons se remettent en route. Ils ne vont pas avoir de difficultés à retrouver leurs traces et retourner vers Occum. Fànaviryan, régulièrement, va laisser des traces en posant des pierres, des branches ou des petits cailloux pour permettre aux habitants d'Occum de retrouver, plus facilement, le repère des agents d'Angmar.
Lors du parcours, Fànaviryan repère un bloc de rochers qui vont permettre aux voyageurs de raccourcir leur voyage. Avec deux autres repères, les compagnons vont, ainsi, mettre moins de temps à rentrer au village. En un peu moins d'une heure, ils vont retrouver, au loin, la route d'Occum.
Ils vont alors rencontrer le lieutenant Enrin et ses hommes qui étaient en patrouille dans le secteur. Le lieutenant est surpris de voir les deux prisonniers attachés et va demander à ses hommes de se mettre en position pour escorter les compagnons jusqu'à Occum. Les cavaliers semblent fatigués et soulagés de regagner le village. Enrin ne pose aucune question et semble déçu de voir les prisonniers aux mains des compagnons.
Vers sept heures, la troupe arrive à Occum.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 05:15 / 06:00 - Exploration de la grotte - D - F - T - Daroth - Elidyr - Gachet - Gachet - Gidéon Bucca - Roibin - Roulard Bessac - Valgran Bucca - Lieu : Nan Tùrath - Grotte secrète
Tirash sort l'anneau des agents d'Angmar, s'arrête, observe le trou, réfléchit quelques instants puis suggère :
- "J'irais bien voir à l'autre piège d'avant s'il n'y avait pas la même chose."
- "Je m'étais retrouvée devant une serrure dont je ne comprenais pas trop le fonctionnement, celui du petit coffre à Metraith et je m'étais faite piquer par une aiguille de poison noir en essayant de le forcer. Il faut, peut-être, bien regarder le symbole et repérer si ça colle." évoque Fànaviryan.
- "C'est ça ! Je vais donc aller vérifier s'il y a la même chose pour désactiver le piège précédent." indique Tirash.
Tirash revient de l'autre côté du couloir, quinze mètres plus en avant et constate, juste avant le début du couloir, assez bas dans le mur, un trou est présent. Tirash regarde attentivement le trou et il ressemble exactement aux deux autres. L'homme du sud prend sa bague, la glisse dans le trou et essaye de l'insérer dans le mécanisme. Tirash va finir par se rendre compte que la tour d'Angmar, symbole de la bague qui est légèrement prédominante, s'insère, en premier dans le mécanisme puis le reste de la bague vient basculer à l'intérieur laissant à portée de main l'arrière de la bague, la partie circulaire qui vient sous le doigt.
Tirash est hésitant, et va tourner la bague dans un sens ou dans l'autre. Lorsqu'il met la bague dans la première position, un quart de tour vers la droite, un bruit se fait entendre dans le couloir. Tous les compagnons entendent un bruit sourd d'engrenages qui s'activent. Ils constatent, alors, que les pieux sont en train de s'enfoncer dans le mur. Le mécanisme a, parfois, du mal à fonctionner avec les pieux cassés par Fànaviryan qui bloquent leur retrait dans le mur. Lorsque le mécanisme s'arrête, Tirash crie :
- "Attention, j'essaye dans l'autre sens..."
- "On ne reste pas devant !!" crie en réponse Daëgon.
Tirash peut continuer de tourner vers la droite lorsque les pieux sont totalement remis dans les deux murs. Il peut, ainsi, faire un demi-tour à la bague et tous les compagnons constatent qu'un cache vient se mettre en place devant chaque trou. Tirash se souvient, alors, qu'il a eu l'occasion d'avoir affaire à un mécanisme similaire dans un palais à Umbar, un compagnon d'infortune qui vivait de petits cambriolages lui avait expliqué la méthode. Lorsqu'il tourne complètement sur la droite, il active, de nouveau, le piège et, en tournant sur la gauche, le piège est désactivé.
Tirash vient rejoindre ses compagnons et peut, alors, désactiver le premier piège et va vérifier le deuxième trou qui, à priori, doit actionner un second piège. Il dit à ses compagnons :
- "Là, à priori, il y a un des deux trous qui doit permettre de réactiver le piège derrière nous et le deuxième de désactiver, sans doute, le deuxième piège. Vous reculez un petit peu et j'essaye ça ? Pas trop non plus, histoire de ne pas se retrouver au niveau des piques, au cas où je me trompe de trou..."
- "De toute façon, on les désactive tous, non ? Ça sera plus simple..." évoque Daëgon.
- "Celui-là est déjà désactivé. Le premier trou correspond au piège qui est derrière nous. Et l'autre..." indique Tirash.
- "Au prochain..." ajoute Fànaviryan.
Tirash vient se positionner au niveau du deuxième trou, Fànaviryan vient se mettre en protection. Tirash demande alors :
- "On fait quoi ? On le désactive ou l'actionne pour voir ce que c'est ?"
- "Si c'est un gaz, ça serait con..." indique Daëgon.
- "Ben oui... Ou si c'est un truc qui arrive de face... Je vais tenter de le tourner à gauche comme pour l'autre. Baissez-vous, quand même, on ne sait jamais..." conseille Tirash en se mettant accroupi.
Fànaviryan vient se mettre à proximité, l'écu Wesmin devant elle. Daëgon s'est rapproché pour essayer de comprendre ce que fait Tirash. Elidyr et Roulard se rapprochent pour éclairer Tirash qui va insérer la bague et tourner le mécanisme vers la gauche. En tournant la bague, Tirash a le sentiment que le piège était activé et que son action vient le désactiver. En entendant le cliquetis, Tirash annonce à ses compagnons :
- "Bon, à priori, c'est bon…"
Fànaviryan commence à avancer et se rend compte qu'elle arrive dans une pièce plus grande, légèrement circulaire. Elle essaye de voir le fond de la pièce en allant légèrement vers la droite pendant que Roulard reste de l'autre côté. Elidyr surveille les deux côtés. Tirash s'engage prudemment, suivi, à une certaine distance par Daëgon. Les deux hommes ont sorti leur arc et tiennent une flèche de l'autre main. Par ailleurs, ils constatent que deux dalles s'enfoncent très légèrement dans le sol à leur passage, mécanisme permettant, sans doute, d'activer le piège qui ne réagit pas.
Attentifs à leur environnement, tous les compagnons essayent de comprendre la nature du piège et finissent par apercevoir au plafond un grand filet qui, sans doute, devait venir tomber dans la pièce et venir entraver les imprudents. Fànaviryan finit par lancer :
- "Ils sont planqués où ces connards !!!"
- "Le couloir continue..." évoque Daëgon en chuchotant à ses compagnons.
- "Oui ! Le couloir continue par-là !" confirme Fànaviryan en s'approchant.
- "Il y a une lumière là-bas !!" chuchote Tirash en signalant une lumière visible dans le fonds du couloir.
Aussitôt, Fànaviryan vient mettre sa torche derrière son bouclier et s'accroupit. Tirash arme son arc ainsi que Daëgon. L'Elfe se tourne vers ses compagnons et lève son coude. Tirash lui dit alors :
- "Fais attention s'il n'y a pas des trous..."
- "C'est ce que j'étais en train de me dire..." répond Fànaviryan.
Daëgon, Fànaviryan et Tirash vont, pendant quelques instants, examiner les murs. Daëgon et Tirash vont remarquer, sur le mur, assez bas sur le sol, un trou identique aux trois autres. Par ailleurs, dans le fonds du couloir, ils observent un braséro en activité, diffusant de la lumière et, à proximité, une cage en bois avec des barres en métal, haute d'un mètre quatre-vingt, vide et fermée. Une barrique est également visible. Tirash signale à ses compagnons :
- "Un seul trou, c'est pour désactiver le piège précédent... A priori, on doit être tranquille."
- "Je l'entends bien comme ça, Tirash..." réagit Fànaviryan.
- "Mais on va avancer prudemment quand même..." suggère Tirash.
- "Ouais, ouais..." confirme Fànaviryan.
Fànaviryan et Tirash aperçoivent, alors, une ombre se déplacer, cherchant à s'éloigner de la lumière. Tirash signale à ses compagnons :
- "Hey !"
- "Ouais !!" répond Fànaviryan.
Tirash demande à Roulard, Elidyr et Daëgon de se rapprocher pendant que Fànaviryan s'apprête à lancer sa torche dans le fonds de la pièce. La torche n'arrive pas, tout à fait, à l'endroit voulant, s'étant rapprochée de la cage. Elidyr fait de même avec le même résultat. En avançant de quelques pas, les compagnons remarquent Gachet, au coin d'un mur, tenant dans sa main un arc et une flèche encochée. Daëgon avance, alors, de quelques pas pour pouvoir voir Gachet pendant que Tirash se rapproche tout en se mettant à couvert derrière le tonneau. Fànaviryan sort son épée Wesmin tout en mettant, en avant, son bouclier. Elle crie alors en direction de Daroth :
- "Le petit morceau de bois ne te dérange pas ??"
Daroth sort, alors, de l'ombre, derrière Gachet et s'apprête à charger Fànaviryan mais, en voyant Tirash accroupi derrière le tonneau, il se tourne vers lui. Gachet en profite pour décocher sa flèche vers l'Elfe mais sa blessure le rend fébrile et l'homme lâche sa flèche au mauvais moment. La flèche vient percuter le mur à quelques mètres de Fànaviryan. Elidyr vient au contact de Daroth à côté de Tirash. Daëgon décoche sa flèche en direction de Daroth qui la reçoit sur le flanc. La pointe de la flèche vient transpercer la peau au niveau des côtes de façon superficielle. Daroth gémit de douleurs. Tirash en profite pour lâcher son arc et vient porter un coup de poing à Daroth qui, au dernier moment, fait apparaître sa dague. Daroth a un mouvement de recul mais a laissé trainer son pied gauche. Tirash en profite pour planter violemment sa dague dans le pied, les os craquent avec la puissance du coup. Daroth crie de douleurs et se prend le coup d'épée d'Elidyr qui l'attaque simultanément. Le coup à l'avant-bras est puissant mais Daroth retire son bras au bon moment pour ne pas se le faire arracher. Le bout de la lame transperce, quand même, la peau. Daroth recule, de nouveau, d'un pas, lâche sa dague et son épée et lève les bras en grimaçant de douleurs. Du sang s'écoule du pied blessé par la lame magique de Tirash. Daroth semble, d'ailleurs, en train d'essayer de comprendre comment l'homme du sud a réussi à sortir sa dague aussi rapidement mais sans en trouver la réponse. Elidyr met sa lame à proximité de la gorge de Daroth. Tirash lui dit alors :
- "Allonge-toi sur le ventre !"
- "J'ai mal ! J'ai mal !!" répond Daroth en s'allongeant.
Au même moment, Fànaviryan se précipite sur Gachet qui, lorsqu'il voit Fànaviryan devant lui, il lâche son arc et lève les mains en l'air et crie :
- "Ne me frappez pas, je me rends !!"
Fànaviryan, du plat de l'épée, vient frapper l'épaule de Gachet qui chancelle et crie :
- "Je me rends ! Je me rends !!"
- "Tu es sans honneur ! Tu mérites de mourir sale traitre !!" répond Fànaviryan en levant son épée de défi. Gachet se protège le visage de crainte de recevoir un coup.
- "Je me rends ! Je me rends !" lance Gachet.
- "Tu es sans honneur et tu seras pendu par un Roi !" répond Fànaviryan puis ajoute : "Allonge-toi au sol."
L'homme s'exécute et Fànaviryan va sortir de son aumônière une lanière en cuir qu'elle va passer aux mains de l'homme dans son dos.
Gachet se met alors à genoux, la tête baissée.
Daëgon se décale de quelques pas et encoche une nouvelle flèche. Roulard fait tournoyer sa fronde, prêt à tirer sur l'un des deux hommes s'ils agissent violemment.
Après avoir attaché les deux hommes, Fànaviryan puis Daëgon s'approchent de Daroth pour évaluer les soins à lui apporter au niveau du pied. Dans un premier temps, Fànaviryan tente d'arrêter l'hémorragie sans ménager ses gestes. Daroth hurle de douleurs devant les soins inefficaces de l'Elfe qui prend un certain plaisir à rendre les soins douloureux. Elle va, ainsi, retirer la botte sans aucun ménagement. Daëgon vient, rapidement, prendre la place de l'Elfe pour porter les premiers soins qui vont prendre quelques minutes à se réaliser.
Pendant que Daëgon porte les soins, les autres vont fouiller la pièce qui est un cul de sac. Trois paillasses sont installées au sol, dans un coin, non loin, un sac avec cinq couvertures. Une table et deux bancs sont aussi présents, des jarres avec des provisions sont à disposition, de la nourriture séchée (viande, fruits), du vin.
Ils vont, également, y trouver du matériel, en particulier des armes : quatre arcs, une hallebarde, de la corde, un grappin, un croquis réalisé à la main et un parchemin officiel. Les deux parchemins sont stockés dans une boite posée sur la table. Le premier parchemin est un dessin représentant un plan de forts dans des collines. Daëgon va reconnaitre les noms indiqués, il s'agit de forteresses de l'Arthedain. L'autre parchemin est un document officiel qui autorise le titulaire d'accéder au palais royal de Fornost Erain.
Les compagnons vont se diriger vers le coffre, massif, environ deux mètres de long, un fermoir bloque l'ouverture mais n'est pas verrouillé. Fànaviryan signale :
- "Tirash, il faudra que tu penses à acheter des cadenas chez les Nains..."
- "C'est noté !" répond Tirash.
- "S'il n'y a pas de cadenas sur le coffre, c'est qu'il est vide... Mais ça servira !!" signale Fànaviryan puis ajoute : "Il va falloir venir avec un chariot avant que leurs associés n'arrivent pour les vider ! Là, on va pouvoir mettre les deux sur les chevaux. On va essayer de récupérer un maximum..."
Tirash observe le fermoir du coffre, le manipule et va, prudemment, l'ouvrir et soulever le couvercle du coffre et y découvrir, à l'intérieur, des vêtements, dix-huit écus d'or ainsi que du matériel d'écriture finement ouvragé et un casque dans un style nain enroulé dans un foulard. En sortant les habits, ils constatent qu'ils sont variés, une tenue de paysan, de noble, de marchand et d'artisan.
Tirash prend le casque dans sa main et est surpris par le poids. En effet, l'objet est en argent, avec des runes gravées dessus. Il couvre une grande partie de la tête, sauf les yeux, la bouche et le menton avec une protection sur le nez. Tirash tend le casque à Fànaviryan qui l'observe pendant quelques minutes et annonce à ses camarades :
- "Il s'agit d'un casque en Mithril !! Qui a été fabriqué par des nains, les gravures sont dans la langue des nains... Je ne pourrais pas lire son histoire, Tirash... Il a dû être porté par une personnalité naine... Non, non, non !! Reprends ça, Tirash, je ne peux pas porter ça !! Non ! Pas un casque de nain !!"
- "Dommage... C'est en Mithril !!" taquine Daëgon.
- "Il va me falloir du temps avant de lancer dans cette idée... Ça peut être un bon laisser-passer avec notre histoire... Ça pourrait servir de monnaie d'échange et on pourra en apprendre plus avec les Nains, Tirash." réagit Fànaviryan.
- "Oui, il faudra que l'on fasse quelque chose avec ça..." confirme Tirash.
- "Tu ne veux pas t'en servir, Fana, pour aller au combat ??" demande Daëgon.
- "Il faut... vraiment... que l'on soit en danger pour que j'en serve..." répond Fànaviryan hésitante puis ajoute : "En tout cas, il y a une chose intéressante, on va avoir un peu plus de soutien vis-à-vis des nains par rapport au fait qu'ils vont être intéressés de savoir comment les gars d'ici ont mis la main sur une telle relique..."
- "Il faudra que l'on fasse vider la grotte." évoque Daëgon.
- "Ouais !" confirme Fànaviryan.
Les compagnons rassemblent les affaires et réfléchissent à leur transport. Fànaviryan demande :
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas mettre les couvertures dans le coffre et puis, après, qu'à deux, on pourrait accrocher le coffre à deux."
- "Attend ! Gachet, il pourrait porter des affaires..." suggère Daëgon.
- "Après, est-ce que l'on a besoin de s'emmerder avec des couvertures ?" questionne Tirash.
- "C'est histoire de les priver d'éventuelles personnes qui reviennent." répond Fànaviryan.
- "De toute façon, on va dénoncer la cache." propose Daëgon.
- "Oui ! Le Magistrat va, sans doute, envoyer des hommes à moins que l'on garde cette histoire de cache rien que pour nous mais, dans ce cas-là, ça veut dire qu'elle peut servir à nouveau. Il vaut, donc, mieux prévenir le Magistrat afin que la cache soit supprimée." propose Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "On prend les objets de valeur et on laisse le reste. Moi, ça me semble bien, non ?" propose Tirash.
- "Oui, moi aussi !" confirme Daëgon.
- "Fana, est-ce que l'on laisse le casque en Mithril ou pas ??" questionne amuser Tirash.
- "Ah, non, non, non !!" réagit vivement Fànaviryan.
- "Je vois que l'on est d'accord..." confirme Daëgon.
- "En priorité, on récupère les arcs, les carquois et toutes les armes." propose Fànaviryan.
Daëgon va inspecter les carquois et les flèches et constate qu'elles sont en bon état sans être, toutefois, d’une qualité supérieure comme le reste du matériel présent. Valgran interpelle les compagnons et leur dit :
- "Je vais appeler les deux autres pour leur dire de venir."
- "Ouais !" confirme Tirash puis demande : "Et comment ça va Gidéon ?"
- "Ça va... Il en a vu d'autres..." répond Valgran.
- "Il faut que l'on essaye de rentrer rapidement quand même..." suggère Tirash.
- "Ouais, ça serait pas mal..." confirme Valgran.
- "En rentrant à pied, on pourrait mettre les deux prisonniers à plat ventre sur le cheval et avec un système de cordes, attacher le coffre entre deux chevaux, en rentrant à pied." suggère Fànaviryan.
- "Pourquoi tu veux garder ce coffre ?" demande Tirash.
- "C'est pratique et ça permet de ne pas trop s'embêter." évoque Fànaviryan.
- "C'est vrai quand il est dans le chariot, c'est bon. On peut dire qu'on ira le récupérer en revenant de Fornost Erain." propose Tirash.
- "Là, il y a les affaires." indique Fànaviryan.
- "On peut mettre deux morceaux de bois tendus derrière un cheval derrière avec une toile entre les deux." propose Tirash.
- "Oui, voilà !" confirme Fànaviryan.
- "Histoire de pouvoir passer partout. On peut, d'ailleurs, en fabriquer un avec les couvertures." indique Tirash.
- "On peut faire ça avec la table et les quatre pieds de la table. Tu attaches les pieds de la table à la selle du cheval. On traine la table et la table peut faire un support sur lequel on peut poser les couvertures et caler le coffre. Qu'est-ce que vous en pensez ??" demande Fànaviryan.
- "Moi, j'en pense que l'on ne s'emmerde pas avec le coffre. On demande au Magistrat s'il peut le rapatrier quand il enverra des hommes et si on peut le récupérer en revenant de Fornost Erain. Et puis, si on ne peut pas, on ne peut pas... Et puis, on a un blessé à ramener" évoque Tirash.
- "Il serait bien que l'on puisse rentrer rapidement." évoque Valgran.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 05:05 / 05:15 - Découverte de la Grotte - D - F - T - Elidyr - Gidéon Bucca - Roibin - Valgran Bucca - Lieu : Nan Tùrath - Grotte secrète
Les deux groupes contournent le gros rocher et constatent qu'il n'y a aucune trace des deux hommes laissant perplexe les compagnons. Valgran et ses deux hobbits vont élargir le cercle de recherche pour vérifier si les deux hommes ont brouillé les pistes en sautant sur plusieurs rochers.
Tirash va commencer à grimper sur le rocher. Il se positionne sur une surface plus plane et remarque, aussitôt, une cavité qui s'enfonce dans la roche. Tirash siffle à ses compagnons puis crie :
- "Il y a une petite caverne !!"
Tirash constate que Fánaviryan ne réagit pas et crie :
- "Fana, il y a une caverne !!"
Fánaviryan ne met pas longtemps à rejoindre Tirash. Daëgon, avec sa blessure, a plus de difficultés pour rejoindre ses deux compagnons mais finit par y arriver.
Lorsque Daëgon est en haut, Tirash se tourne vers lui et lui demande :
- "Qu'est-ce que tu en penses, Daëgon, tu penses qu'il y a du monde qui est passé par là ??"
Daëgon observe et semble avoir un doute sur un éventuel passage récent. Il finit par dire :
- "Bon, qu'est-ce que l'on fait ? On y va ?"
En observant plus attentivement, la cavité, le trou semble assez profond, une pente inclinée, propice à pouvoir s'y glisser sans corde, suffisamment large pour y aller avec son matériel. Tirash prend une pierre, la lance à l'intérieur et écoute attentivement. La pierre rebondit à plusieurs reprises avant d'atterrir dans le fond. Il doit y avoir trois ou quatre mètres de profondeur. Tirash propose :
- "Bon ! On va jeter un œil !!"
- "De toute façon, il y a peu de traces autour donc ils sont, forcément, partis par là ! Mais, après, est-ce que l'on va les poursuivre jusqu'à la nuit des temps..." réagit Daëgon.
- "Si on pouvait régler le problème une fois pour toute, j'aimerais autant !!" répond Tirash.
- "Oui, moi aussi !! Allez, on essaye..." suggère Daëgon.
- "On n'est pas obligé d'y passer la journée non plus..." évoque Tirash.
- "Si ça foire, à un moment, il faudra rebrousser chemin..." indique Daëgon.
- "Je suis d'accord !" confirme Fánaviryan et propose : "Il vaut mieux que je descende en première, je suis la plus protégée si jamais, il y avait un coup en traitre..."
- "Il faudrait que l'on puisse trouver une branche pour accrocher la torche, histoire d'éclairer devant pour ne pas se prendre un coup d'épée en traitre..." suggère Tirash.
- "Un porte-torche !" évoque Fánaviryan.
- "C'est ça !" confirme Tirash.
Tirash interpelle Roibin afin qu'il lui ramasse une branche qui se trouve en contrebas du rocher. Le jeune homme ramasse la branche et l'envoie à Tirash. Fánaviryan sort de son aumônière une cordelette en cuir et attache autour de la branche, la torche, fermement avec l'aide de Tirash. Daëgon prend le bâton dans sa main et va suivre, derrière Fánaviryan. Une deuxième torche est allumée et est prise par Gidéon qui, entretemps, est venu rejoindre les compagnons sur le rocher. Tirash va descendre en troisième la pente, suivi de Gidéon. Tirash demande :
- "Valgran ? Vous pouvez rester dans l'entrée juste après nous. Si on siffle, c'est qu'on a besoin d'un coup de main."
- "C'est entendu. Je vais me préparer avec Roulard." répond Valgran.
- "Et préparez une torche en cas de besoin." suggère Tirash.
Pour Fánaviryan, la descente est assez aisée. La pente est inclinée mais pas très dangereuse avec des marches qui se sont formées ou ont été taillées dans la roche. En bas, l'Elfe peut se mettre debout, la hauteur est suffisante pour qu'elle tienne debout avec suffisamment d'écho pour sentir qu'elle est dans un espace assez grand.
Daëgon descend juste et permet d'éclairer la grotte qui est large et profonde, au moins, sept ou huit mètres de large et plus de dix mètres de longueur. Sur la droite, un couloir naturel semble s'enfoncer dans les profondeurs. Aucun bruit ne se fait entendre.
Fánaviryan tient de sa main droite son épée et de la gauche son écu. Daëgon, la branche qui soutient la torche et son épée. En arrivant en bas, Tirash fouille le sol et ramasse une pierre assez grosse, de la taille de son poing et tient son épée dans l'autre main.
Aussitôt, Daëgon observe le sol pour y déceler d'éventuelles traces. Tirash chuchote et dit :
- "On parle à voix basse..."
- "Ça marche !" répond en chuchotant Fánaviryan.
- "Oui !" confirme Daëgon à voix basse également.
- "Ce n'est pas du tout mon univers, Tirash..." évoque Fánaviryan.
- "Moi non plus..." répond Tirash.
- "Ça a l'air plus profond sur la gauche." évoque Fánaviryan.
- "Tu peux te mettre entre nous, Daëgon, légèrement en retrait." propose Tirash.
- "Oui ! Je suis là pour vous éclairer." confirme Daëgon.
Les quatre compagnons vont ainsi progresser, prudemment. Ils vont s'engager dans le couloir. Fánaviryan tient son bouclier de la main gauche et son épée de la main droite et longe le mur. Daëgon est légèrement en retrait et met en avant la torche pour éclairer devant. Tirash est sur le côté droit et avance, également, prudemment, l'épée à la main. Gidéon est, légèrement, en retrait, avec une torche à la main également. Les yeux et les oreilles sont aux aguets.
D'un seul coup, ils entendent un bruit mécanique, la roche se met à trembler et une dizaine de pieux sortent de chaque côté des murs et viennent envahir le couloir. Les quatre aventuriers se jettent au sol. Tirash ne réagit pas aussitôt et n'est pas loin de se faire embrocher par les pieux mais il finit par se baisser et, en profite, pour prendre la main de Daëgon pour le tirer vers le bas. En effet, le Dùnedain n'a pas réagi au bon moment et va plonger mais avec un pieux qui vient lui frotter l'abdomen. Son vêtement en cuir lui a permis que le pieux ne transperce pas la chair. Heureusement, la blessure est très superficielle. Fánaviryan se fait projeter au sol par les pieux qui viennent buter contre son bouclier.
Gidéon, de son côté, a remarqué un élément troublant mais n'a pas le temps d'alerter les autres compagnons lorsqu'il se prend un pieux en pleine poitrine. Il est projeté au sol, le souffle coupé, une large plaie ouverte non loin du cœur.
Les trois compagnons sont au sol et entendent derrière eux les gémissements de Gidéon qui perd du sang. Daëgon va laisser la torche par terre et va ramper jusqu'à Gidéon et l'éloigner des pieux vers l'entrée. Tirash va siffler et crier : "Valgran !! Shiriff !!" puis va lâcher sa pierre et prendre la torche de Daëgon. Pendant ce temps, Fánaviryan, énervée, va donner des coups de botte et d'épaule dans les pieux pour les casser. Elle va réussir à en casser plusieurs, à se relever au milieu du piège et à se frayer un chemin en continuant à casser les pieux en bois avec son épée et son bouclier.
Daëgon commence à prodiguer les soins à Gidéon pendant que Tirash l'éclaire avec la torche tout en surveillant le fond du couloir, se méfiant d'une éventuelle attaque surprise des agents d'Angmar. Fánaviryan continue de casser, rageusement, les pieux tout en surveillant le fond du couloir. En examinant le sol, Fánaviryan constate que deux pierres n'ont pas la même épaisseur que les autres et ont, sans doute, servi à actionner le mécanisme.
Valgran va, rapidement, rejoindre les compagnons et va, aussitôt, se mettre à soigner son compagnon Gidéon. D'une grande efficacité, Valgran va réussir à arrêter l'hémorragie et sauver, ainsi, son compagnon. Lorsque la situation est stable, Valgran dit à Daëgon :
- "Je vais rester là avec Gidéon."
Fánaviryan qui a rejoint ses compagnons, demande :
- "Tirash, tu le sens comment ?"
- "Disons que s'il y en a d'autres comme ça..." indique Tirash.
- "Là, c'est l'entrée, c'est pour éviter l'entrée des animaux et d'éventuels humains comme nous mais ça ne doit pas être comme ça tout du long.…" évoque Fánaviryan.
- "Le problème, c'est qu'on va se retrouver à deux contre deux en sachant que c'est eux qui connaissent les lieux. Je ne suis pas convaincu que ça soit très malin d'y aller même si j'ai drôlement envie de me débarrasser de ces salopards !" analyse Tirash.
- "On se donne une demi-heure d'exploration..." suggère Fánaviryan.
- "Ouais mais si on tombe sur eux, qu'est-ce que l'on fait à nous deux ? Ils sont armés... Si ça se trouve, il y a une cache d'armes au fond de la grotte... Ils ont, peut-être, des arcs et ils vont nous attendre tranquillement en embuscade. Ils auront juste à nous transpercer tranquillement... Tu auras la torche et ils vont te voir et eux, ils n'auront pas de lumière." analyse Tirash.
- "J'ai le bouclier ce qui peut nous donner une petite protection..." évoque Fánaviryan.
- "Je ne suis pas chaud, chaud... Ou alors, on fait descendre les autres avec nous. On n'y va pas qu'à deux." propose Tirash.
- "Je passe devant et tu couvres derrière avec un deuxième. Ouais, on fait en binôme !" confirme Fánaviryan.
- "On en fait descendre deux autres, Elidyr et Roulard peuvent venir." suggère Tirash et demande : "Valgran, vous en pensez quoi ? Après tout, ils sont sous votre responsabilité."
- "Oui !" répond Valgran qui siffle pour alerter son compagnon.
Au même moment, Tirash crie : "Elidyr !!"
Roulard et Elidyr rejoignent les compagnons. Elidyr prend son épée dans une main et une torche dans l'autre main. Fánaviryan dit à Roulard :
- "Tu pourras marcher derrière moi, j'aurai le bouclier en protection et j'essayerais d'être vigilant à tout changement de terrain..."
Fánaviryan demande :
- "Tirash, tu prends ton arc ?"
- "Oui, je vais faire ça..." répond Tirash qui tend sa torche à Roulard qui a pris sa fronde dans l'autre main.
Fánaviryan et Elidyr vont avancer, de front, en premier, suivis par Roulard et Tirash, juste derrière et Daëgon en retrait. Tirash annonce :
- "On fait bien attention où on met les pieds !!"
- "Oui ! Clairement !!" confirme Daëgon.
- "Et s'il n'y a pas des cordes..." suggère Fánaviryan.
- "Ouais ! Où des trucs qui pendouillent..." ajoute Tirash.
Les quatre compagnons arrivent au bout d'un couloir qui s'élargit dans une plus grande zone. Tirash crie alors à l'intention de Fánaviryan et Elidyr :
- "Bougez plus !!"
Tirash a remarqué, sur le côté, deux trous qui ne semblent pas naturels. Daëgon confirme cette impression. Tirash s'approche prudemment, se baisse pour les observer, Daëgon qui les a, aussi, repéré, s'approche également. Elidyr s'approche avec la torche qu'il a en main pour éclairer le mur. Tirash et Daëgon estiment qu'il doit être possible d'y insérer un objet. Selon Tirash, il faut y insérer une clé spécifique pour actionner le mécanisme.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 04:45 / 05:05 - Reprise des Recherches - D - F - T - Ernoald - Lieu : Nan Tùrath - Collines
Daëgon évoque :
- "Bon, nous en avons deux autres à récupérer..."
- "Qu'est-ce que l'on fait de celui-là déjà ?" évoque Tirash.
Fánaviryan se tourne vers ses compagnons et leur dit :
- "Nous n'avions pas évoqué le tir d'une flèche enflammée pour avoir du soutien ?"
- "Quel soutien ? Et pour quoi faire ?" demande Daëgon.
- "Ouais... On a les chevaux en plus..." ajoute Fánaviryan.
- "Est-ce qu'à cette distance, une flèche enflammée, ça peut être visible ? Je n'en suis pas persuadé..." estime Tirash.
- "Non..." confirme Fánaviryan puis propose : "On le charge sur un cheval, ligoté."
- "On doit poursuivre les autres, non ? Ou alors, on fait une équipe qui ramène Ernoald et l'autre qui va poursuivre les deux autres ?" interroge Daëgon.
- "On l'attache et puis advienne que pourra..." suggère Tirash.
- "Ouais, on le laisse sur place et on avance et on le récupère au retour." propose Fánaviryan.
- "Il n'en reste plus que deux à trouver, Gachet et Daroth." évoque Tirash.
- "Oui ! C'est ça, le troisième, on l'a, un peu, calmé !!" réagit Daëgon.
- "On peut, effectivement, envoyer l'un des nôtres à Occum avec le prisonnier." suggère Tirash.
- "Oui, ça me semblerait bien, s'il y a quelqu'un qui serait prêt à s'en charger." confirme Daëgon.
- "Roibin, Elidyr ou Gwledig, est-ce que l'un d'entre vous pourrait s'en charger de rentrer à Occum avec le prisonnier ?" demande Tirash.
- "Je veux bien y aller..." répond Gwledig.
- "Valgran, est-ce que vous pouvez diligenter un de vos Hobbits pour accompagner Gwledig ?" demande Fánaviryan.
- "Oui ! Mollun Gamgie va accompagner Gwledig." confirme Valgran.
- "Si possible, essayez de le garder en vie..." conseille Tirash.
- "Si vous faites agresser par ses compagnons, n'hésitez pas à le sacrifier." conseille Fánaviryan.
Daëgon vient voir Ernoald et va lui appliquer des premiers soins rapides et efficaces. Puis le soigneur va venir placer Ernoald sur le cheval de Gwledig qui va prendre la route en compagnie de Mollun.
Les compagnons vont voir partir les deux cavaliers en direction d'Occum puis vont reprendre la piste des deux fuyards. Sans trop de difficulté, ils vont pouvoir retrouver les traces et suivre ainsi les deux fuyards au travers des paysages du Nan Tùrath, dans des chemins au travers de collines. Selon les estimations des pisteurs, les deux fuyards ont cherché à maintenir un rythme soutenu plutôt que de chercher à brouiller les pistes.
En arrivant autour d'une colline rocailleuse, les compagnons perdent les traces des deux hommes comme s'ils s'étaient volatilisés, spécifiquement, autour d'un gros rocher. Les compagnons s'arrêtent quelques instants à la base du rocher et Tirash dit :
- "Fana, tu resterais ici pendant que l'on essaye de faire le tour et voir s'il y a des pistes qui partent de l'autre côté ?"
- "Ça marche !" confirme Fánaviryan.
- "On se partage, une moitié à gauche, une moitié à droite ?" propose Tirash.
- "Ouais !!" répondent Daëgon et Valgran.
- "En essayant de répartir les pisteurs équitablement..." suggère Tirash.
- "Valgran d'un côté et moi de l'autre." propose Daëgon.
- "Oui !" répondent Tirash et Valgran.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 02:05 / 03:15 - Fron mène l'enquête - F - Gryff - Tudur - Lieu : Occum - Auberge de la Flasque de Mithril
Fron rejoint la salle communale où trois miliciens surveillent les affaires et les alentours. Les quatre domestiques de Roane sont présentes dans la salle avec les quatre compagnons de Fánaviryan. Túdur, en voyant Fron arrivé, lui demande :
- "Alors, qu'est-ce qui se passe ?"
- "Les trois prisonniers d'Angmar se sont évadés. Ils ont été aidés et, par contre, les trois autres prisonniers sont toujours bien en cellules." explique Fron.
- "On reste là ?" demande Túdur.
- "Oui, il faudrait rester garder la salle communale. Est-ce que l'un de vous pourrait m'accompagner ? Je vais jusqu'à l'auberge ?" demande Fron.
- "Oui, je veux bien." répond Túdur.
Sur le chemin vers l'auberge, Fron demande à Túdur :
- "Tu t'es réveillé au cours de la nuit ? Tu aurais vu quelque chose de notre camp ?"
- "J'ai eu une envie de pisser à un moment donné. Je suis sorti. Le village était bien calme mais j'ai vu de la lumière et j'ai trouvé ça bizarre..." répond Túdur.
- "Où ça ?" demande Fron.
- "De l'autre côté de la place, de l'autre côté de la route." répond Túdur.
Fron amène Túdur de l'autre côté du village jusqu'à l'auberge. La porte principale de l'établissement est fermée à clef. En faisant le tour de l'établissement, une porte de service est, quant à elle, fermé mais s'ouvre en actionnant la poignée. Fron et Túdur s'engagent dans un couloir de l'auberge, dans l'obscurité. Fron demande :
- "Tu n'as pas une torche Túdur ?"
- "Ah merde ! Je l'ai oubliée..." répond Túdur.
Fron remarque, rapidement, un lot de bougie près de l'entrée. Il en allume une ainsi que Túdur et ils vont ainsi progresser dans le couloir à la lumière des bougies. Les premières pièces sont les cuisines et les réserves puis, en ouvrant une porte, il entend du mouvement puis une voix qui grommelle :
- "Qu'est-ce qui se passe ? Qui est là ?"
- "Aubergiste, c'est vous ?" demande Fron.
- "Ouais, c'est qui ? Ben, vous êtes qui vous ??" répond l'aubergiste.
- "On fait partie de la compagnie de l'escorte des marchands qui sont venus dans votre auberge hier." explique Fron.
- "Ah ouais... Mais qu'est-ce que vous faites là ??" demande l'aubergiste.
- "Il y a des prisonniers qui se sont échappés et on voulait vérifier que tous les membres de notre caravane étaient toujours là." explique Fron.
- "Rhaaa... Mais on ne peut pas dormir... Rhaaaa.... Moi, je me lève tôt !!" répond l'aubergiste.
- "Est-ce que vous avez entendu du bruit pendant la nuit ?" demande Fron.
- "Non..." répond l'aubergiste.
L'homme allume la lanterne posée non loin de lui, vient observer Fron et Túdur puis les guident à travers l'auberge. L'aubergiste va venir, au rez-de-chaussée, frapper à la porte d'une première porte. Un grognement sourd se fait entendre après quelques secondes puis un nain, Kriall, vient ouvrir la porte et grogne :
- "Qui ose de déranger en pleine nuit ?? Qu'est-ce qui se passe dehors ??" puis ajoute : "Je ne suis pas sûr de revenir de sitôt dans votre établissement Monsieur !!"
- L'aubergiste recule de quelques pas en montrant Fron du doigt.
- "Je voulais vous dire que nos prisonniers se sont échappés et que l'on ne va, sans doute, pas partir dès demain matin, dès le lever du jour." annonce Fron.
- "Qu'est-ce que tu me dis là, toi ??" lance Kriall en refermant bruyamment la porte.
L'aubergiste se tourne vers Fron et lui demande :
- "On continue ?"
- "Oui mais pas les Nains ! Juste les marchands et la noble." précise Fron.
L'aubergiste montre trois autres chambres et dit en chuchotant :
- "Là, ce sont les chambres des trois autres nains... Ils ont pris chacun une chambre..."
- "Chut !!! Faites-moi de bruit !!!" hurle Kriall.
- "il faut que l'on fasse moins de bruit..." confirme l'aubergiste.
- Un autre grognement se fait entendre dans une autre chambre.
- "On va monter à l'étage." propose l'aubergiste.
L'aubergiste suivi de Fron montent à l'étage. L'homme frappe à une porte. Une voix féminine se fait entendre après quelques instants et demande :
- "Oui ??"
- "Madame Cerfblanc, madame Cerfblanc, c'est Fron de la Compagnie." répond Fron Sacquet.
- "Oui, qui y a-t-il ??" demande Roane Cerfblanc.
- "Nos prisonniers se sont échappés !" répond Fron.
- "Ah !! Attendez..." répond Roane Cerfblanc.
Fron entend du bruit dans la chambre puis la porte vient s'entrouvrir et Roane dans une tenue de nuit demande :
- "Oui ?" avec une légère inquiétude dans la voix.
- "Les trois agents d'Angmar se sont échappés. Et mes compagnons sont partis à leur poursuite et nous ne devrions pas partir demain matin à la première heure." explique Fron et ajoute : "Vous avez entendu du bruit cette nuit ?"
- "Non ! Je dormais... Et Tamir ?" demande Roane.
- "Il est toujours dans sa cellule." répond Fron.
- "Ah ! D'accord... C'est entendu." réagit Roane en refermant la porte de sa chambre.
Fron prend quelques secondes pour réfléchir aux réactions de Roane et estime qu'elle semble avoir agi de manière spontanée, sans arrière-pensée ou fourberie puis demande à l'aubergiste de poursuivre la visite des chambres. L'homme vient frapper à la porte et une voix endormie répond :
- "Oui ??"
- "C'est Fron Sacquet de la Compagnie." répond Fron.
- "Qu'est-ce qui se passe ??" demande l'homme.
- "Nos prisonniers se sont échappés." annonce Fron.
Un silence règne alors dans l'auberge puis la porte de la chambre s'ouvre. Revelin ouvre la porte, le marchand à cheval. Fron annonce alors :
- "Mes compagnons sont partis à leur poursuite et nous ne partirons, sans doute, pas demain matin à la première heure."
- "D'accord..." répond Revelin.
- "Sans doute pas demain matin..." indique Fron.
- "Vous savez pour combien de temps, on en aura à attendre ?" demande Revelin.
- "Pour le moment, je ne sais pas, on en saura plus demain matin et si jamais vous souhaitiez continuer votre route, si vous êtes pressé, nous comprendrions…" indique Fron.
- "Non, ça ira..." répond Revelin.
- "Très bien... Je vous laisse dormir..." répond Fron.
L'homme semble, à moitié endormi et referme la porte. Fron réfléchit quelques instants et ne voit aucun élément qui l'alerte sur l'attitude de Revelin. Fron et l'aubergiste se rendent à une nouvelle chambre. Fron frappe à la porte et un homme répond :
- "Oui..."
- "Excusez-moi de vous déranger, je suis Fron de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Je viens vous dire que nos prisonniers se sont échappés." annonce Fron.
- "Ah !! Et donc ??" demande Imrinn.
- "Et donc, nous ne partirons, sans doute, pas demain matin. Nous ne partirons, sans doute, pas tôt demain matin. Mes compagnons sont partis à leur poursuite." explique Fron.
- "Ah ! Je vais pouvoir dormir plus longtemps, merci ! Bonne nuit !" répond Imrinn.
- "Et, est-ce que vous avez entendu du bruit dans l'auberge cette nuit ?" demande Fron.
L'homme se déplace dans sa chambre et vient ouvrir la porte et demande :
- "Mais ce sont quels prisonniers qui se sont enfuis ?" demande Imrinn.
- "Les trois prisonniers d'Angmar : Daroth, Gachet et Ernoald." répond Fron.
- "Ah !! Et c'est embêtant pour vous, ça ??" demande Imrinn.
- "Hé bien, assez oui..." répond Fron.
- "Ah mince... Moi, je dormais..." indique Imrinn l'air souriant.
- "Vous n'avez rien entendu ?" demande Fron.
- "Non..." répond Imrinn.
- "Entendu..." répond Fron et ajoute : "Je vous laisse dormir. On vous tiendra au courant demain matin..."
- "D'accord, très bien ! Bon courage !" lance Imrinn.
- "Merci !" répond Fron.
Fron, en retournant dans le couloir, s'interroge sur le comportement d'Imrinn. Lorsque Fron a prononcé le nom des trois prisonniers, l'homme semblait bouger les lèvres comme s'il prononçait, lui aussi, le nom des hommes. Le geste semblait quasi imperceptible mais Fron, par sa concentration, a pu déceler le mouvement de ses lèvres. Après cette réflexion, Fron va voir le dernier marchand. L'aubergiste montre une certaine lassitude, Fron lui dit :
- "C'est le dernier ! Vous allez pouvoir vous coucher par la suite."
- "Ouais... Je ne suis pas sûr... Je vais aller sortir mon épée, ils vont, peut-être, avoir besoin de moi également..." répond l'aubergiste.
Fron frappe à la dernière porte des chambres de l'auberge. Fron entend un grognement puis :
- "Qu'est-ce qu'il y a !!! Il fait nuit encore !!"
- "Oui, excusez-moi de vous déranger." indique Fron.
- "Oui, vous me dérangez !!" répond Niocol.
- "C'est Fron de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Je viens vous prévenir que nos prisonniers se sont échappés et que nos compagnons sont partis à leur poursuite." explique Fron.
- "Ouais et alors ?" demande Niocol.
- "Il se peut que l'on ne parte pas demain matin à l'aube." annonce Fron.
- "Dans ces cas-là, vous me rembourserez ?" demande Niocol.
- "Pas de problèmes." répond Fron.
Fron entend alors des bruits de pas. Niocol ouvre la porte, regarde Fron avec un regard noir puis Fron lui dit :
- "Nous sommes désolés que ça soit arrivé mais ils n'étaient plus sous notre surveillance. Tant que j'y pense, vous avez entendu du bruit cette nuit dans l'auberge ?" demande Fron.
- "Je vous préviens. Je ne vais pas parler de vous en bien... C'est vous qui êtes censé être les professionnels ?? Et vous laissez des prisonniers s'enfuir !! Bravo !" lance Niocol.
- "Bah... Nous n'étions pas en charge de leur surveillance lors de cette halte." évoque Fron.
- "Alors, évidemment, vous avez des excuses, c'est ça ??" lance Niocol.
- "C'est ça..." confirme Fron.
- "On se décharge sur les autres..." lance Niocol puis ajoute : "Non, je n'ai rien entendu..."
- "Très bien. Je vous laisse dormir..." indique Fron.
- "Ouais, j'en prends bonne note..." indique Niocol en refermant la porte.
Fron réfléchit quelques instants et estime que Niocol était sincère dans sa colère et ne semblait pas cacher d'éléments particuliers. Fron sort sa bourse et tend une pièce d'argent :
- "Tenez pour le dérangement."
- "Ah bah merci..." répond l'aubergiste.
- "Je suis désolé de vous avoir dérangé en pleine nuit." remercie Fron.
- "Vous voulez boire une petite bière ?" demande l'aubergiste.
- "Tu veux boire une bière, Túdur ?" demande Fron à Túdur.
- "Oh ben oui !!" répond Túdur en souriant.
- "Bon, rapidement, alors, on a des choses à faire !!" annonce Fron.
Griff quitte Fron et Túdur en disant :
- "Maintenant que je suis réveillé, je vais aller voir ce qui se passe."
Griff retourne dans sa chambre et va s'habiller pour pouvoir tenir quelques heures dehors.
Fron dit à Túdur :
- "On boit juste une petite bière le temps que Griff, l'aubergiste, se prépare. Il allait voir les soldats pour voir s'ils ont besoin de lui."
- "C'est entendu !" répond Túdur.
L'homme et le hobbit finissent leur bière et vont rejoindre Griff et vont, tous les trois quitter l'auberge. Fron interpelle à Túdur et lui chuchote :
- "Je vais rester là. Est-ce que tu peux ramener le Magistrat ou un officier avec quelques gardes."
- "D'accord" confirme Túdur.
Túdur et Griff vont alors quitter les lieux et se dirigent vers le sud pendant que Fron se glisse dans la haie en face de l'auberge pour observer l'entrée secondaire de l'établissement et être planqué. Fron va, ainsi, attendre pendant plusieurs minutes avant de voir des lumières qui se dirigent vers l'auberge. Il finit par reconnaître Túdur accompagné du Magistrat Brégol ainsi que quatre hommes armés, sans avoir une tenue de garde. Fron sort de sa cachette et va en direction du groupe d'hommes. Brégol s'arrête et demande à Fron :
- "Vous désiriez me voir..."
- "Oui, je suis passé voir les personnes que nous escortions et il y a l'un des marchands qui a eu un comportement extrêmement suspect. Par ailleurs, mon ami, ici, Túdur, a vu de la lumière qui semblait être proche de l'auberge au cours de la nuit, un petit peu, avant les incidents."
- "Alors quand vous dites suspect ? Qu'est-ce que vous entendez par là ?" demande Brégol.
- "Il ne semblait pas surpris et semblait même satisfait quand je lui ai annoncé que les prisonniers s'étaient échappés." explique Fron.
- "Hum... Hum..." réagit Brégol.
- "Il serait, peut-être, bon de le fouiller. Peut-être, trouverez-vous des indices d'Angmar dans ses affaires ou l'interroger..."
- "C'est un peu mince ce que vous avez là..." répond Brégol en réfléchissant quelques instants puis ajoute : "Bon, en même temps, c'est la seule piste que l'on a... Je vais aller chercher des hommes."
Brégol se tourne vers l'un des villageois et lui dit :
- "Va me chercher quatre autres villageois !"
- "Oui, bien sûr, capitaine !" répond le villageois.
Lorsque l'homme quitte les lieux, Fron intervient auprès de Brégol et lui dit :
- "Par contre, vous comprenez que nous sommes censés escorter ces marchands et aux yeux des autres, l'indice ne peut pas venir de moi."
- "J'entends... J'entends bien..." répond Brégol.
- "Mais j'ai, quand même une conviction très forte par rapport à son comportement que j'ai vraiment trouvé très suspicieux." explique Fron.
- "Donc, ça veut dire que vous avez vu les autres marchands ?" demande Brégol.
- "Oui !" répond Fron.
- "Est-ce que vous avez remarqué un comportement particulier chez les autres ?" demande Brégol.
- "Non, non... Rien de particulier. J'ai même pu voir Madame Cerfblanc aussi. Je pouvais avoir un doute aussi mais c'est, vraiment, cette personne et son comportement qui m'a, vraiment, interpelé." répond Fron.
- "D'accord." répond Brégol.
Quelques minutes vont s'écouler.
Fron demande, pendant ce temps, à Túdur :
- "Est-ce que tu as remarqué un comportement bizarre des clients de l'auberge ?"
- "Je ne sais pas trop... Peut-être quelque chose... Mais pas sûr..." répond Túdur.
Puis Fron va aller voir Brégol et lui dit :
- "Si vous souhaitez fouiller les affaires, les agents d'Angmar peuvent avoir des bagues ou des poisons et d'un objet qui aurait pu l'administrer."
- "C'est noté."
Cinq hommes vont arriver. Brégol va ordonner :
- "Venez avec moi !"
Puis Brégol s'adresse à Fron et dit :
- "Quatre de mes hommes vont fouiller sa chambre et je vais l'amener dans mon bureau pour l'interroger."
- "D'accord !" répond Fron.
- "Vous quatre, vous resterez dans l'auberge et vous allez fouiller la chambre pendant que j'amène le marchand à mon bureau. Vous me rapportez tout, les objets suspects, dangereux, les objets de valeur, ce genre de choses..." annonce Brégol en désignant quatre villageois.
Brégol, les huit hommes présents ainsi que Fron entrent dans l'auberge. Le Hobbit va guider le Magistrat dans l'établissement jusqu'à la chambre d'Imrinn. Túdur reste dehors. Brégol vient frapper à la porte de la chambre d'Imrinn qui répond après quelques secondes par :
- "Oui ?"
- "Magistrat Brégol ! Ouvrez la porte !" annonce Brégol.
Imrinn vient ouvrir la porte, un air de surprise tout en gardant une certaine bonne humeur. Il demande alors :
- "Qu'est-ce qui se passe ?"
- "Veuillez me suivre Monsieur..." répond le Magistrat.
- "Rassurez-vous, ce n'est qu'un malentendu. Je vais régler ça !" annonce Fron avec conviction.
Imrinn s'habille, sort de sa chambre et va suivre le Magistrat vers l'extérieur de l'établissement. Fron va attendre dans le couloir et dès qu'il ne voit plus Brégol et Imrinn, il se rend dans la chambre et dit aux quatre villageois :
- "Si vous trouvez des petites fioles ou un objet pointu qui pourrait, éventuellement, administrer un poison, cherchez bien ce genre de choses ainsi que des bagues."
- "D'accord..." répondent les hommes.
Puis Fron descend l'escalier, se rend dehors, retrouve Túdur qui l'attendait et Túdur lui demande :
- "Alors, vous avez trouvé des choses ??"
- "Pour le moment, non mais ça fouille. Donc si tu veux, tu peux retourner au camp ou aller rejoindre les autres soldats s'ils ont besoin d'aide..." suggère Fron.
- "Je... Je vais rester là... à surveiller près de l'entrée de l'auberge." répond Túdur.
- "D'accord ! Très bien..." répond Fron.
Fron se dirige vers la maison du Magistrat qui amène Imrinn à son bureau escorté de quatre hommes. En arrivant, Imrinn est installé dans le bureau et est fouillé par l'un des villageois. Imrinn avait sur lui quatre pièces d'argent. Brégol demande à ses quatre hommes de sortir ainsi que Fron qui demande :
- "Cet homme est sous ma protection, puis-je assister à votre entretien ?"
- "Dans un premier temps, je souhaite mener l'entretien seul. J'entends qu'il est sous votre protection. Sachez qu'en tant que Magistrat d'Occum, j'ai pour habitude d'interroger par moi-même et seul." répond Brégol.
- "Entendu..." répond Fron.
Deux hommes vont se mettre juste derrière la porte et deux autres, dehors, à l'entrée de la maison. Fron reste dans le couloir avec les deux villageois. Fron s'assoit par terre, ne fait plus de bruit et essaye d'écouter, l'air de rien... La discussion dans le bureau du Magistrat va durer un certain temps. Fron arrive à entendre les deux hommes qui parlent mais le ton reste calme pendant tout l'entretien. Aucun des deux ne va hausser la voix ou accentuer son propos.
Au bout de quarante-cinq minutes, deux hommes entrent dans la maison, il s'agit de deux des gardes qui ont fouillé la chambre d'Imrinn. Aussitôt, l'un des deux vient frapper à la porte du bureau du Magistrat. Fron en profite pour demander :
- "Vous avez trouvé quelque-chose ??"
- "Non, rien de spécial..." répond le garde.
Brégol ouvre la porte et viens dans le couloir et demande :
- "Alors, qu'est-ce que vous avez trouvé ?"
- "De l'argent... Nous avons cherché ce que vous avez évoqué..." indique l'homme en se tournant vers Fron.
- Brégol se tourne également vers Fron et lui demande : "Qu'est-ce que vous lui avez demandé de chercher ?"
- "Des petites fioles qui pourraient contenir quelque chose..." explique Fron.
- "Alors, par rapport à cela ?" demande Brégol.
- "Non, rien... On a vraiment fouillé toute la chambre, il n'y avait rien..." répond le garde.
Brégol se tourne vers Fron, de nouveau, et dit :
- "Je n'ai pas grand-chose, je vous avouerai... Il nie être sorti cette nuit. Dans ses motivations, dans son histoire, je n'ai pas d'éléments qui tiennent la route. Je pense que d'ici un quart d'heure, vingt minutes, je vais devoir le relâcher..."
- "Bon... Il vous reste deux hommes là-bas, je vais aller voir avec eux si je trouve quelque chose..." évoque Fron.
- "Je vous laisse vingt minutes." propose Brégol.
- "Entendu ! Merci !!" répond Fron.
Brégol rentre dans son bureau faisant, par là-même, sortir les deux gardes. Le troisième homme va repartir en direction de l'auberge accompagné de Fron. En arrivant devant "La Flasque de Mithril", Túdur vient en direction de Fron et lui demande :
- "Alors ?"
- "On n'a rien trouvé pour le moment..." répond Fron.
- "Ah mince... Ils m'ont dit qu'au niveau de la chambre, il n'y avait rien..." évoque Túdur.
- "Non..." indique Fron en réfléchissant.
Le Hobbit commence à regarder l'arrière de l'auberge là où se trouve les chariots dont celui d'Imrinn. Fron demande à Túdur :
- "Tu pourrais aller fouiller le chariot d'Imrinn ?"
- "Ouais..." répond Túdur.
- "Essayes de voir s'il n'y a pas une cache ou quelque chose soit d'évident, soit de cacher sous le chariot. Je vais aller regarder un peu la chambre et, peut-être, que je te rejoindrais après." propose Fron.
- "D'accord..." répond Túdur.
Túdur se dirige dans l'enclot où sont stationnés les chariots et se dirige vers le chariot d'Imrinn.
Fron se dirige dans l'auberge et va directement dans la chambre d'Imrinn. Deux gardes y sont présents. Fron constate que le marchand est venu avec un sac en cuir dont les affaires ont été étalées au sol. Le coffre de la chambre a été ouvert et ne semble pas avoir été investi par le marchand. Tous les draps du lit ont été enlevés. Le sac en cuir contenait des vêtements.
Fron va prendre le manteau à capuche et va le fouiller attentivement, vérifiant d'éventuelles poches secrètes et objets à l'intérieur. N'ayant rien trouvé, Fron va observer la chambre et chercher une éventuelle cache, un lieu qui permettrait de cacher des objets mais, après une fouille minutieuse, rien ne semble prêter une attention particulière au Hobbit.
Après une dizaine de minutes d'une fouille minutieuse, Fron quitte la chambre et va voir Túdur dehors au niveau du chariot d'Imrinn. Túdur lui dit :
- "J'ai commencé à fouiller mais je n'ai rien vu de spécial... Tu veux m'aider ?"
- "Ouais, un petit peu... Il faudrait rechercher sur les affaires du dessus, sur les affaires accessibles facilement. Moi, je vais chercher sur le chariot en lui-même." propose Fron.
Fron va se mettre sous le chariot et va commencer à inspecter le dessous du chariot. Fron constate un endroit qui ne semble pas adapté au chariot. Aucun élément ne semble permettre d'ouvrir l'emplacement mais en allant regarder un peu plus loin, Fron constate qu'il peut glisser son doigt dans un trou où un crochet peut être actionné. Fron alerte Túdur et lui dit :
- "Túdur, va chercher les deux qui sont dans la chambre !"
Fron continue de jouer avec le mécanisme pour bien le comprendre puis constate que des lumières viennent vers l'auberge. Fron constate que les lumières s'approchent de l'auberge, il s'agit du Magistrat, de quatre soldats et d'Imrinn. Lorsque Fron constate que le groupe continue son chemin, le Hobbit les interpelle et leur dit :
- "Excusez-moi, sieur Imrinn, je voulais être sûr qu'on ne se trompait pas. Est-ce que vous pouvez nous ouvrir ça ?" en montrant la cache sous le chariot.
Brégol vient avec ses hommes et Imrinn près de Fron et Brégol demande au marchand :
- "Ceci est votre chariot ?"
- "Mais bien sûr, c'est le mien !!" répond Imrinn puis regarde la trappe qui permet d'actionner la petite boite et, l'air surpris, dit : "Ah ! Mais c'est quoi ça ?? Je ne connaissais pas l'existence de cette trappe... Et qu'est-ce donc Monsieur Sacquet ?"
- "Mais c'est à vous de nous le dire, c'est votre chariot." indique Fron.
- "Oui, en effet, c'est mon chariot..." répond, amusé, Imrinn et ajoute : "Je vous avouerai que je l'ai acquis assez récemment. On ne me l'avait pas vendu avec ce petit mécanisme."
Fron actionne le mécanisme qui ouvre la petite trappe sous le chariot. Imrinn est surpris en entendant la trappe s'ouvrir. Brégol se baisse et va regarder attentivement l'ouverture de la trappe puis demande à l'un de ses hommes :
- "Enfile tes gants et vient récupérer les objets qui sont dans cet endroit..."
L'homme ressort deux fioles qui, avec l'éclairage des lanternes, a un aspect noirâtre puis présente une petite sacoche en cuir qui se déplie pour présenter plusieurs aiguilles, dards, fléchettes. Imrinn est surpris de découvrir ces objets et dit :
- "Mais... Mais... Je... Je ne comprends pas..." répond Imrinn sans, toutefois, montrer une certaine sincérité dans ses propos.
Brégol réagit avec méfiance et annonce à Imrinn d'un ton solennel :
- "Vous allez me suivre Monsieur Imrinn... Vous allez passer le reste de la nuit non pas dans votre chambre mais à Dol Occum."
- "Mais... Mais... Mais... Mais pourquoi ???" réagit Imrinn.
- "Ceci est votre chariot et ce que l'on a trouvé à l'intérieur, prouve votre culpabilité. Vous devrez répondre de vos actes !" annonce Brégol.
Brégol accompagné de ses quatre soldats et du marchand se dirigent alors vers le sud du village à Dol Occum. Fron va accompagner Brégol en compagnie de Túdur qui, entretemps, est revenu de l'auberge. Imrinn est amené dans les geôles du fortin puis lorsque tout le monde est sorti de Dol Occum, Fron lui dit :
- "Je voulais m'excuser au nom de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pour avoir amené ici, à Occum, une personne qui a nui à votre village..."
- "Chaque chose en son temps, Monsieur Sacquet... Nous mesurons, un peu plus tard, les responsabilités de chacun. A l'heure actuelle, je n'accuse personne. Celui qui est actuellement à Dol Occum semble avoir de mauvaises intentions malgré ce qu'il peut dire. Nous tirons au clair tout cela un peu plus tard. Je vais prendre quelques dispositions et allez me reposer un petit peu. Vous devriez en faire autant." conseille Brégol.
- "Oui !" répond Fron.
- "Et avez-vous des nouvelles de vos compagnons ?" demande Brégol.
- "Non..." répond Fron.
Brégol retourne à Dol Occum pendant que Fron et Túdur regagnent la salle communale.
Le 22/11/2023
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 04:30 / 04:45 - Capture d'Ernoald - D - F - T - Ernoald - Lieu : Nan Tùrath - Collines
Après deux heures de marche, ils constatent que l'un des fuyards est distancé par ses compagnons et devrait être rattrapé plus rapidement. Quelques minutes plus tard, Gwledig arrive à hauteur des compagnons avec neuf chevaux. Fánaviryan jubile en montant sur son cheval. Tous les compagnons vont ainsi monter sur leurs chevaux et reprendre la poursuite.
Une demi-heure plus tard, le ciel commence à s'éclaircir et au loin, sur une colline, les compagnons voient une silhouette qui se tient debout. La personne s'est retournée et fait face aux compagnons. Elle s'arrête, ne bouge plus. La personne lève le bras qui doit tenir un objet et ne bouge pas. Daëgon suggère :
- "Bon, on se rapproche !"
- "Là, il est en train de nous provoquer ! Il a planqué deux de ses copains dans les fourrées en contrebas. Ils vont essayer de nous avoir !" avertit Fánaviryan.
- "Ne t'inquiètes pas, on est aux aguets !!" réagit Daëgon.
- "Et puis, on est dix !! Au mieux, ils en auront deux..." suggère Tirash.
En arrivant en bas de la colline, les compagnons constatent qu'il s'agit d'Ernoald qui se tient debout, l'épée à la main. Il défie les compagnons en prenant son épée à deux mains. Daëgon sort son arc et s'approche puis lorsqu'il est, à portée, il envoie une flèche non loin de lui. L'homme ne réagit pas. Tirash dit à ses compagnons :
- "Je vais monter la colline par le côté pour le surprendre pendant que vous l'occupez ici. Vous en pensez quoi ?"
- "Je vais monter tout doucement la colline avec mon bouclier. Je montre que je me prépare, je mets mon masque de combat." indique Fánaviryan.
- "Ça marche ! En mode défit ! Ça va le tenir en haleine et concentré sur toi..." indique Tirash.
Tirash, pendant ce temps, est resté à l'arrière, puis a commencé à contourner et dès qu'il n'aperçoit plus l'homme, sur une partie plus abrupte faite de calcaire, il descend de cheval, attache bien la cape elfique et monte la colline discrètement.
Fánaviryan et Daëgon continuent lentement leur progression de la colline, Fánaviryan avec son épée et son bouclier, Daëgon avec son arc visant l'homme qui ne semble pas inquiet et défie, par son attitude, Fánaviryan. Valgran et les trois hobbits restent, quelques pas, en arrière.
Après deux minutes de marche, Daëgon estime être à portée et décoche une flèche en direction de l'homme qui la reçoit dans l'épaule. La blessure ne semble pas profonde. Les compagnons arrivent à mieux le voir et il s'agit d'Ernoald qui reste en position malgré la blessure et crie :
- "Personne pour venir me défier à l'épée ??"
- "Ah, c'est bon !! On n'est pas à la minute... Tu es pressé de mourir !" crie Fánaviryan en réponse.
- "Tu n'es pas pressée ma salope !! Allez, viens-là !!" crie Ernoald.
- "À chaque mauvais mot, tu risques de recevoir des flèches..." répond Fánaviryan.
L'Elfe continue sa progression vers le sommet de la colline. Daëgon continue également de se rapprocher puis va décocher une seconde flèche qui vient le toucher à l'abdomen. Daëgon crie alors :
- "Rends-toi ou c'est la mort..."
Ernoald, en réaction, lève sa main et montre son majeur. En réaction, Daëgon décoche une nouvelle flèche qui passe à proximité de l'homme qui ne réagit pas. Pendant ce temps, Tirash est arrivé à sa hauteur sans qu'Ernoald ne le remarque et du plat de l'épée vient le frapper à la tête. Malheureusement, Tirash a retenu son coup et l'homme a légèrement bougé. Il a reçu le coup sur la mâchoire. Surpris, il se retourne tout en étant, à moitié, sonné par l'impact de la lame sur son visage. Tirash réagit aussitôt, agite vivement son épée et vient lui placer un coup, de nouveau, à la tête. L'homme tente de parer mais le coup est vicieux. La lame de l'épée vient claquer le visage de l'homme. L'elfe qui était à une dizaine de mètres, entend le métal venu fouetter le visage. Ernoald perd connaissance avec une marque de l'épée sur le visage.
Daëgon relâche son arc qu'il tenait, prêt à décocher une flèche en direction d'Ernoald si Tirash était en difficulté. Fánaviryan finit par arriver en haut de la colline peu de temps après l'attaque de Tirash.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 02:40 / 04:30 - Sur les Traces des Fuyards - D - F - T - Gidéon Bucca - Gwledig - Mollun Gamgie - Roulard Bessac - Valgran Bucca - Lieu : Nan Tùrath - Collines
Daëgon, Fánaviryan et Tirash ainsi que Valgran et ses trois Hobbits ainsi que les trois miliciens vont sortir du village et rechercher les traces de l'autre côté du mur de haies. Daëgon signale :
- "Il faudrait que certains suivent la piste pendant que les autres nous éclairent."
- "Est-ce qu'il faudrait que l'on prenne des chevaux ?"
- "Je ne sais pas. Il faut déjà que l'on suive les pistes." évoque Daëgon.
- "Je prends position avec mon bouclier devant une torche, histoire que ça éclaire bien, juste, devant nous mais que ça n'éclaire pas trop au loin." indique Fánaviryan.
- "Ce qui m'embête, c'est que si on avance et qu'ils ont des chevaux qui les attendaient, ils vont nous distancer." signale Tirash.
- "Oui, ce n’est pas faux..." confirme Daëgon.
- "Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup que l'un d'entre nous aille chercher des chevaux ?" suggère Tirash.
Daëgon interpelle alors ses compagnons en signalant la découverte de traces de pas. Tous les compagnons vont chercher au sol des indices pour comprendre le nombre de fuyards et la présence ou non de chevaux. Fánaviryan se rend rapidement compte que ses compagnons sont beaucoup plus efficaces qu'elle et elle va monter la garde pendant que les autres récupèrent les informations. Daëgon est particulièrement efficace dans ses recherches et confirme que trois personnes se sont enfuies. Daëgon demande :
- "Combien, il y avait de prisonniers ?"
- "Trois mais ça supposerait que celui qui les a libérés, est resté en ville." analyse Tirash.
- "Ouais, c'est un peu ça..." réagit Daëgon.
- "Ça pourrait être un assassin comme à Metraith qui est position et qui connait les gardes et avec une petite fiole de poison." évoque Fánaviryan.
Les trois fuyards ont quitté les lieux, à pied, sans autre moyen de transport, à vive allure. Daëgon a, même, repéré au sol des traces indiquant qu'ils portaient des épées avec eux. À priori, ils ont dû passer par un trou dans la haie depuis plus d'une demi-heure et moins d'une heure.
Daëgon demande à ses compagnons :
- "On y va et on fait confiance à ceux du village d'Occum ou on laisse des gens ici ? Ils ont un peu d'avance..."
- "Oui ! Ça va nous faire courir toute la nuit..." évoque Fánaviryan.
- "Est-ce que l'on va chercher des chevaux ?" demande Daëgon.
- "Il faudrait que deux aillent chercher les chevaux, qui les ramènent et qu'ils nous rejoignent." propose Tirash.
- "Oui, oui !" confirme Daëgon.
- "Comme ça, on avance. A priori, s'ils avaient dû avoir des chevaux, je pense qu'ils les auraient déjà..." évoque Tirash.
- "Oui, oui ! Je ne pense pas qu'ils aient la logistique pour ça." confirme Daëgon.
- "Si on a des chevaux, on va pouvoir reprendre un peu de notre retard." estime Tirash puis ajoute : "On peut envoyer l'un de nos miliciens s'il l'un d'eux sait monter à cheval."
Fánaviryan va voir les trois miliciens et leur demandent :
- "Est-ce que l'un d'entre vous peux aller chercher des chevaux au village et nous rejoindre. Tu pourras nous suivre en repérant la lumière et en regardant la direction dans laquelle on part.…"
- "Qui est-ce qui se sent d'aller chercher les chevaux en sachant qu'il faut revenir avec neuf chevaux." demande Tirash.
- "Je vais le faire !" répond Gwledig.
- "D'accord ! On essaye de te laisser des traces à partir de là avec des branches, des flèches et tout ce que l'on peut trouver." indique Tirash.
- "Des branches, oui et pour lui aider le passage !" confirme Fánaviryan.
- "Si tu peux dire à Fron dans quelle direction on est parti ?" demande Tirash à Gwledig.
- "D'accord !" confirme Gwledig.
La troupe va se mettre en mouvement, à pied. Fánaviryan va se mettre, à l'arrière, avec Roibin, le bouclier avec l'épée et Roibin avec la torche. L'Elfe en profite pour couper des branches, laisse des traces visibles pour Gwledig. Daëgon est devant, l'arc à la main, à suivre les traces laissés par les fuyards. Elidyr est à proximité de Daëgon pour éclairer le chemin et les pistes. Tirash attache bien sa cape elfique et progresse non loin de Daëgon. Valgran et ses trois compagnons s'écartent de Daëgon et Tirash pour être à l'écart du groupe en arc de cercle pour vérifier si d'autres pistes sont présentes.
En montant la colline, ils vont traverser une forêt. Daëgon va avoir du mal à suivre les traces. Heureusement, Tirash est resté concentré et soutient son camarade dans la piste à suivre. Puis le groupe va finir par redescendre la colline. Après une heure de marche, le constat est que le rythme reste soutenu par les trois fuyards qui maintiennent la distance. Fánaviryan motive ses compagnons pour poursuivre l'allure.
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 02:30 / 02:40 - Inspection des Lieux - D - F - T - Brégol - Chasseur Tarma - Enrin - Gidéon Bucca - Mollun Gamgie - Roulard Bessac - Valgran Bucca - Lieu : Occum - Dol Occum
Pendant ce temps à Dol Occum, le lieutenant Enrin et ses cavaliers se préparent à sortir du village. Les portes Sud du village sont ouvertes. Le lieutenant discute avec Brégol qui, pour l'occasion, a une tenue d'officier qui ressemble à celle des soldats d'Occum. D'ailleurs, les villageois l'appellent Capitaine.
L'empoisonnement est confirmé par plusieurs éléments et en particulier une petite trace de piqure qui rappelle, à Fánaviryan, le mode opératoire utilisé par Reoluin à Metraith, la piqure semble avoir été réalisée au contact et un liquide noir apparait sur l'un des corps à proximité de l'endroit où l'homme a été piqué. Tirash signale :
- "Ce sont les trois d'Angmar qui se sont échappés..."
- "Ah oui ! Ça ne m'étonne pas trop en même temps..." réagit Daëgon.
- "De votre côté, vous avez découvert des choses ?" demande Tirash.
- "A priori, ils ont été empoisonnés, à priori, au contact." explique Daëgon.
- "Ils sont morts ?" demande Tirash.
- "Oui, oui... Ils n'avaient pas la même constitution que celle que j'ai et, encore, je l'ai sentie passer quand j'avais été piquée..." explique Fánaviryan.
- "Tu penses que c'est la même chose ?" demande Tirash.
- "C'est puissant ! C'est un poison d'Angmar. Moi, j'ai eu de la chance. Je le sais." évoque Fánaviryan.
- "Vous savez où il va lui ?" demande Tirash en montrant le lieutenant Enrin.
N'ayant pas plus d'éléments, Daëgon essaye de trouver des traces au sol pour tenter de repérer vers où les prisonniers ont pu partir. Il est rejoint par Valgran et ses trois compagnons.
Brégol vient interrompre les recherches en venant s'adresser aux compagnons :
- "Qu'est-ce que vous avez comme informations actuellement ?"
- "Les trois prisonniers d'Angmar se sont enfuis. Le Magistrat est toujours dans les geôles, les deux autres Tarma également. L'un d'entre eux nous a dit à moi et Fron, qu'un homme était venu et avait ouvert la porte des prisonniers avec les clefs. Alors, est-ce que son information est fiable, je ne peux pas vous le certifier mais c'est ce qu'il a dit." explique Tirash.
- "Et les gardes ont l'air d'être morts, empoisonnés par une piqure." indique Daëgon.
- "Une piqure empoisonnée, effectivement ! Un fait que l'on a déjà découvert sur Metraith par un agent d'Angmar qui avait une petite fiole de poison noir mais, là, ils ont vraiment été piqués à bout portant donc par quelqu'un qui devait les connaître, sans doute pas, par surprise... Le temps que le produit fasse effet, ils ont été très, très rapidement éliminés." explique Fánaviryan.
- "D'accord !" répond Brégol.
- "Magistrat, de votre côté, est-ce que vous avez des informations ? L'objectif est que nous agissions vite." évoque Tirash.
- "Vous êtes les seuls autorisés à sortir de ce village. Je n'autorise plus personne à sortir de ce village tant que nous n'aurons pas trouvé qui a empoisonné mes hommes." annonce Brégol.
- "Mais il est, peut-être, à l'extérieur du village. Peut-être aurions-nous besoin de renforts... Nos six compagnons qui nous accompagnaient, pourraient, peut-être nous suivre, non ? Il s'agit de soldats d'Angmar. Nous avons déjà eu l'occasion de les affronter, ce ne sont pas des rigolos. Si nous ne sommes pas nombreux, nous risquons d'avoir des pertes !" évoque Tirash.
- "Avec vos trois compagnons et les quatre Hobbits, vous seriez dix." évoque Brégol.
- "C'est vrai... Mais on ne sait pas combien ils sont à l'extérieur..." confirme Tirash.
- "S'ils sont trop nombreux, vous pouvez solliciter le lieutenant Enrin et ses cavaliers qui vont sortir très rapidement. Il espère pouvoir, rapidement, trouver leurs traces. Dès que vous voyez le moindre signe, prudence, et vous essayez de vous signaler au lieutenant." propose Brégol.
- "Une flèche enflammée et un coup de cor, peut-être ?" suggère Fánaviryan.
- "Oui ! Très bonne idée Fana !!" réagit Tirash.
- "Je ne sais pas si quelqu'un a un cor à proximité... Ça doit se trouver dans un fort..." évoque Fánaviryan.
- "C'est vrai que si quelqu'un se trouvait en haut du fort et gardait un œil sur le ciel, une flèche enflammée permettrait d'indiquer, précisément notre position." évoque Tirash.
- "Très bien ! Je vais dire ça au lieutenant et je vais poster des hommes en haut de la tour." annonce Brégol.
- "Et prenez bien soin des prisonniers qui restent..." suggère Tirash.
- "Comptez là-dessus..." répond Brégol.
Peu de temps après, Daëgon et Valgran finissent par trouver des indices qui permettent de mener les recherches vers une sortie par les grandes haies qui servent d'enceinte naturelle autour du village. Les évadés semblent s'être frayés un chemin au travers de ce mur végétal.
Daëgon vient voir ses compagnons et interpelle également Brégol :
- "Nous avons une piste. Les trois prisonniers se seraient enfuis en traversant la haie !"
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 01:30 / 02:30 - L'évasion des prisonniers - Cavalier de l'Arthedain - Enrin - Lieu : Occum - Dol Occum
Daëgon dit à ses compagnons :
- "Il se passe un évènement qui ne va pas du tout... J'ai entendu un cri et des propos indiquant : "Les prisonniers se sont évadés !!". Il se passe quelque chose dehors, il va falloir que l'on aille voir.
- "Oui, en effet, il faut aller voir !" répond Tirash.
Daëgon enfile, rapidement, ses vêtements, prend son arc, son carquois avec ses flèches et attache sa ceinture avec le fourreau de son épée.
Fron et Tirash s'habillement rapidement, à la suite et prennent, eux aussi, leur arc, leur carquois et leur épée.
Fánaviryan va prendre le temps de s'équiper de ses protections en particulier ses épaulettes de métal puis prend son bouclier et son épée. Elle attache, également, son aumônière avec son petit équipement.
Valgran et ses compagnons s'habillent, également, rapidement ainsi que les six miliciens de Metraith.
Daëgon, prêt le premier, va sortir de la salle communale et observer la rue principale pour y observer l'activité. Il constate, rapidement, que l'activité principale se situe autour de Dol Occum, le fortin du village avec de nombreuses lumières qui convergent vers là. Le Dùnedain remarque, également, que la maison de Brégol est éclairée ainsi qu'à la porte Nord du village, sans, toutefois, y déceler une agitation. Daëgon se dirige vers le sud du village en direction de Dol Occum.
Daëgon est rapidement rejoint par Tirash, Fron, Valgran et ses trois compagnons. Ils retrouvent Merembeleg qui est à proximité de deux hommes qui sont étendus au sol. Plusieurs villageois convergent vers Dol Occum, la plupart, équipés d'épées.
Merembeleg se lève, se dirige vers les compagnons, le visage sévère et annonce :
- "Nous avons perdu plusieurs soldats ! Quatre de nos hommes sont morts !!"
- "Et les prisonniers ? Vous savez qui est parti ?" demande Tirash.
- "Non, je ne sais pas... On m'a juste dit qu'il y avait des cellules vides." répond Merembeleg.
- "Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce que vous avez vu ?" demande Daëgon.
À ce moment, le lieutenant Enrin arrive et dit d'un ton ferme :
- "Bon, alors !! Qu'est-ce qui s'est passé ? Je voudrais comprendre..."
Merembeleg est alors pris par les cavaliers de l'Arthedain, les villageois qui viennent lui poser des questions. Fron interpelle Valgran et lui dit :
- "Tu m'accompagnes dans le fortin ?"
- "C'est d'accord." répond Valgran puis dit à ses trois hobbits : "Venez avec moi."
- "Je vous suis !!" répond Tirash.
Fánaviryan avec trois miliciens, Gwledig, Elidyr et Roibin, arrive au moment où une partie de ses compagnons entrent dans Dol Occum. Ils aperçoivent Daëgon qui est en train d'examiner les corps au sol. Daëgon, au premier regard, ne constate aucune trace de blessure, ni signe qui précise la façon dont ils ont été tués. Dyfed allume une torche et va éclairer Daëgon afin qu'il puisse observer plus attentivement les corps. Il signale à l'Elfe que :
- "Nos deux compagnons sont partis dans la tour."
Lorsqu'ils entrent dans le fortin, les compagnons remarquent, aussitôt, un autre soldat inanimé, étendu au sol. Il gît dans la grande salle circulaire du rez-de-chaussée de Dol Occum. Il s'agit de la salle de repos des soldats du village. Plusieurs soldats sont également présents et surveillent les lieux en discutant des évènements qui viennent de se dérouler. Fron demande aux soldats :
- "Est-ce que tous les prisonniers se sont échappés ou est-ce qu'il en reste encore ?"
- "Euh... Bah, suivez-moi !" répond le soldat.
L'homme amène Fron, Tirash et Valgran au sous-sol. Six cellules sont présentes, une série de trois de chaque côté. Ils constatent, aussitôt, que trois cellules sont ouvertes, les trois du même côté. Quatre prisonniers sont enfermés dans des cellules. Les compagnons vont aller observer les prisonniers. Ils ne connaissent pas le premier, les trois autres sont, par contre, bien connus, il s'agit des deux chasseurs Tarma et Tamir Cerfblanc. Tirash réagit aussitôt en disant :
- "Ce sont les Angmariens qui sont partis..."
Fron se tourne vers les prisonniers et leur demande :
- "Vous avez vu ce qui s'est passé ?"
- "On saura s'en souvenir... N'hésitez pas, c'est l'occasion ou jamais de gagner un petit quelque chose... Vous n'avez pas beaucoup de temps..." ajoute Tirash.
L'un des deux chasseurs Tarma se rapproche. Tirash lui :
- "Je vous écoute..."
- "Qu'est-ce que vous me proposez ?" demande le chasseur Tarma.
- "On n'a pas le temps. On glissera un mot pour vous. On pourrait vous éviter la corde, je ne sais pas..." répond Tirash.
- "Il y a un type qui est venu." commence le prisonnier.
- "Quel genre de type ?" demande Tirash.
- "Taille moyenne, il avait un manteau sur lui. On ne voyait pas son visage." explique le prisonnier.
- "Un grand ?" demande Tirash.
- "A peu près votre taille." répond le prisonnier.
- "Petit alors... Qu'est-ce qu'il a fait ?" demande Tirash.
- "Il a regardé dans les cellules et a ouvert les trois cellules qu'il y avait en face." décrit le prisonnier.
- "Il avait la clef ?" demande Tirash.
- "Ouais..." confirme le prisonnier.
- "Il leur a donné des armes ?" demande Fron.
- "Ouais..." confirme le prisonnier.
- "Ouais ! Sur nos camarades, ils leur ont piqué les épées." explique l'un des deux soldats présents au sous-sol.
- "Il y avait combien de soldats dans la tour quand c'est arrivé ?" demande Fron.
- "Ils étaient quatre." répond le soldat.
- "Donc les quatre..." analyse Fron.
Tirash se tourne vers le prisonnier et lui dit :
- "Vous avez autre chose à ajouter ? Je vous promets que je me souviendrais de l'aide que vous nous avez apportée."
- "Non..." répond le chasseur Tarma.
- "Bien, merci..." répond Tirash.
Puis Tirash se tourne vers Fron et lui dit :
- "Qu'est-ce que tu en penses, Fron ? On va informer les autres ?"
- "Oui, oui, on remonte." confirme Fron.
En retournant dehors, ils vont voir Daëgon et Fánaviryan qui ont pris du temps pour observer les trois soldats. Le constat est qu'ils sont, tous les trois morts mais ils n'ont pas réussi à comprendre l'origine de la mort. Aucun coup mortel ne semble avoir été donné. L'empoisonnement semble la théorie la plus probable sans élément observé.
Valgran et ses compagnons viennent observer les soldats au sol pendant que Fron repart aussitôt vers la salle communale.
Le 01/11/2023
Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 01:15 / 01:30 - Réveil dans la Nuit - D - Lieu : Occum - Salle communale
Après quelques heures de sommeil, Daëgon est réveillé par un terrible mal de crâne, des picotements. Il entend, quelques secondes plus tard, des voix dans le village qui hurlent :
- "DES PRISONNIERS SE SONT ENFUIS !!!"
Les autres compagnons se réveillent, entendant un brouhaha dehors et Daëgon debout, en alerte.
Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 20:35 / 22:50 - La Décision du Magistrat - D - F - F - T - Brégol - Malloyei - Lieu : Occum - Bureau du Magistrat
L'Elfe se rend sur la place des marchands, la place centrale du village où se dresse une fontaine avec la statue d'Ulmo en son haut. Elle reste quelques minutes à méditer en écoutant l'écoulement de l'eau dans les bassins de la fontaine. Elle regagne, ensuite, la maison communale, va installer sa couche et va sortir son matériel à couture et continuer la fabrication de sa capeline.
Daëgon va se coucher après le repas pour profiter d'une bonne nuit de sommeil.
Après le repas, Fron se prépare un sandwich et va sortir et se placer non loin de la maison du Magistrat, entre deux maisons dans l'ombre. Il va rester, ainsi, pendant plus de deux heures et va finir par voir sortir Merembeleg accompagné de quatre soldats qui entourent Tamir Cerfblanc. Fron garde sa position, regarde attentivement et n'a pas de doute sur le fait qu'il s'agit bien de Tamir Cerfblanc.
Fron vas suivre les six personnes qui se dirigent jusqu'à Dol Occum. Ils entrent à l'intérieur du fortin. Le Hobbit se positionne, en face, dans un coin d'ombre et attend. Vingt minutes plus tard, Merembeleg sort avec deux hommes. Ils passent à proximité de Fron mais ne le remarquent pas. Ils évoquent d'aller s'installer à l'auberge.
Fron reste en position et va apercevoir, vingt minutes plus tard de la lumière venant de la maison du Magistrat. Une silhouette en sort avec une lanterne. Fron se décide de suivre cette lumière qui se dirige vers la salle communale. En s'approchant, il constate qu'il s'agit d'une silhouette féminine, Malloyei, la domestique du Magistrat. En arrivant à la salle, elle s'adresse aux compagnons et leur dit :
- "Je m'excuse de venir si tardivement mais le Magistrat souhaiterait vous voir."
- "Nous vous suivons !" répond Fánaviryan en admirant la chevelure de Malloyei.
Daëgon se lève et accompagne Fánaviryan et Tirash. Sur le chemin, ils croisent Fron qui rentrait et va suivre ses compagnons qui se dirigent vers la maison du Magistrat Brégol. Fánaviryan lui demande :
- "Tu as trouvé quelques congénères dans le secteur, Fron ?"
- "Pardon ?" demande Fron.
- "Tu as trouvé des collègues dans le secteur ?" demande Fánaviryan.
- "Des collègues ?" demande Fron.
- "Oui ! Tu viens de l'auberge ?" demande Fánaviryan
- "Ah non... J'étais parti me balader un petit peu..." répond Fron.
À ces mots, les quatre compagnons vont être reçus par le Magistrat Brégol dans son bureau, qui semble fatigué et dit :
- "Je vous en prie, asseyez-vous." puis tend un parchemin et ajoute : "Ceci est un document que vous remettrez aux autorités de Fornost Erain qui vous autorise à conduire le Magistrat Cerfblanc jusqu'aux autorités de Fornost Erain pour qu'il puisse être jugé par les autorités du roi."
- "À la bonne heure !" réagit Daëgon.
- "Tenez ! Je vous rends, également, ce cahier qui devrait permettre..." indique Brégol.
- "Que justice soit rendu..." ajoute Fron.
- "Confirmez vos propos." ajoute Brégol.
- "Est-ce que le Magistrat Cerfblanc vous a dit quelque chose en particulier ?" demande Daëgon.
- "Il nie les faits mais vous aviez entre les mains des éléments qui portent à croire qu'en effet, il semble ne plus être en situation de pouvoir garder sa fonction de Magistrat." annonce Brégol avec une certaine déception et résignation dans la voix et ajoute : "Vous pouvez donc partir dès demain matin. Merembeleg viendra vous remettre le Magistrat entre vos mains."
- "Merci ! Nous ferons part de votre diligence à qui de droit." évoque Tirash.
- "Ce n'est pas nécessaire." répond Brégol.
- "Très bien..." réagit Tirash.
- "Je n'ai fait que mon travail..." annonce Brégol.
Brégol se lève et va ouvrir la porte de son bureau et dit :
- "Allez dormir, la nuit risque d'être courte pour vous si vous repartez demain matin."
- "Merci bien d'avoir traité cette affaire si rapidement !" félicite Daëgon.
- "Je vous en prie." réagit Brégol.
- "Cela va à l'honneur de votre charge qui est bien lourde." indique Fánaviryan.
Les compagnons regagnent ainsi la salle communale. Sur le chemin, Tirash lance, soulagé :
- "C'est une affaire qui roule ça !"
- "Ouais ! C'est très bien ! Je pensais que ça allait être plus dur..." réagit Daëgon.
- "Pareil, ça m'aurait fait chier !!" réagit Fánaviryan.
Les compagnons vont rentrer à la salle communale et vont pouvoir se coucher, l'esprit tranquille.
Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 20:00 / 20:35 - Echange avec Roane Cerfblanc - D - F - F - T - Garde Occum - Merembeleg - Roane Cerfblanc - Tamir Cerfblanc - Lieu : Occum - Auberge de la Flasque de Mithril
Vers vingt heures, ils vont retourner à la salle communale où un repas les attend. Ils croisent Roane Cerfblanc qui est convoquée dans le bureau du Magistrat Brégol. Ils apprennent qu'elle est restée, environ, une heure plus tard. Tirash demande alors à ses compagnons :
- "Vous en pensez quoi d'aller voir Roane Cerfblanc à l'auberge deux minutes pour savoir comment s'est passé son entretien avec le Magistrat ?"
- "Oui ! Après, nous ne sommes pas obligés d'y aller tous ensemble." suggère Daëgon.
- "Oui, je veux bien aller !" répond Tirash.
- "Moi, je préfère que ça soit Tirash qui y aille que Fana parce que, sinon, ça va mal se passer le Magistrat !!" réagit Fánaviryan.
- "D'ailleurs, Fana, si je puis me permettre quand on est en face d'un Magistrat, il faut savoir faire profil bas... Tu sais, ces gens investis de pouvoir, ils n'aiment pas tellement qu'on leur dise comment faire... Même si aussi agaçant soit-il, on en tire toujours le meilleur quand on quand on ferme sa gueule et quand on est servile." conseille Tirash.
- "De toute manière, j'irais pisser sur sa tombe !" lance Fánaviryan.
- "Ça, par contre, c'est une très bonne idée !!" réagit Tirash.
- "Mais, je t'entends, Tirash. Je t'entends..." répond Fánaviryan.
- "Mais des fois, ce n'est pas facile..." indique Tirash.
- "C'est le problème de manque de bon sens devant le balbutiement d'une forme d'organisation qui se veut et qui devrait être bénéfique, là, on en obtient un effet pervers inverse et je détesterais que des personnes sans pouvoir comme nous soient confrontés à ce genre de chose..." évoque Fánaviryan.
- "C'est déjà le cas malheureusement..." indique Tirash.
- "On a Cerfblanc mais j'aurais aimé qu'on le garde. J'aimerais bien qu'il ne se soustrait pas au jugement dont la Comté a besoin." indique Fánaviryan.
- "Tout à fait..." confirme Tirash.
- "Mais je te laisse être nos oreilles et notre langue..." annonce Fánaviryan.
- "Je ne la glisserai pas n'importe où, ne t'inquiète pas..." indique Tirash.
Tirash sort de la maison communale, et lorsqu'il arrive dans la rue principale, il voit Merembeleg accompagné de quatre gardes et de Tamir Cerfblanc qui se dirigent vers la maison Magistrat. Tirash constate que Tamir Cerfblanc a retrouvé de l'assurance et n'a plus cette attitude défaitiste qu'il pouvait avoir depuis son arrestation à Lézeau. Lorsqu'il passe à hauteur de Tirash, Tamir Cerfblanc regarde l'homme du sud avec un défi dans les yeux. L'homme semble, dans son attitude, montrer un soulagement.
Tirash hésite, quelques secondes, à faire le tour de la maison de Brégol pour tenter d'aller écouter l'entretien de Tamir Cerfblanc mais continue sa route et se dirige vers l'auberge de la Flasque de Mithril. En arrivant dans l'établissement, il constate que Roane est seule, assise en train de manger. Tirash s'approche et à sa hauteur, lui dit :
- "Madame..."
- "Oh ! Tirash... Je vous en prie, asseyez-vous." répond Roane.
- "Votre entrevue s'est bien passée ?" demande Tirash.
- "Elle s'est passée..." répond Roane tout en continuant de manger.
- "J'ai cru comprendre que vous attendiez de pouvoir tirer un trait sur votre vie dans la Comté et sur vos quelques années avec Monsieur Cerfblanc." indique Tirash.
- "En effet ! Oui..." confirme Roane Cerfblanc.
- "J'espère que le Magistrat d'Occum ne prendra pas une décision que nous regretterions tous... comment vous a-t-il semblé disposé ?" demande Tirash.
- "Il ne m'a pas dit grand-chose... Il m'a posé des questions. Vous dire ce qu'il en est exactement, je ne sais pas. Ses questions étaient assez précises sur nos relations avec Tamir. J'ai, même, été assez surprise sur des questions, on va dire, intimes qu'il m'a posée. Il m'a parlé de d'Alina. J'étais plutôt surprise..." répond Roane Cerfblanc.
- "Oui, désolé, je n'ai pas eu le temps de vous informer mais nous lui avons dressé un portrait rapide de ce qui nous a amené à nous diriger vers Fornost à l'heure actuelle." explique Tirash.
- "En tout cas, ses questions n'ont porté uniquement que sur ma relation avec le Tamir et de ce que j'ai pu savoir de ses activités. Il ne m'a rien dit de plus. J'espère, en effet, comme vous dites, qu'il va aller en votre faveur. Moi, de toute manière, peu m'importe, je regagne Fornost et je vais pouvoir me refaire une nouvelle vie. Je pense que je vais pouvoir m'investir un peu plus auprès de la Cour parce que je n'avais pas osé faire jusqu'à maintenant. Maintenant, j'ai un peu plus d'assurance. Donc je vais demander une place auprès du palais. Quant à Brégol, si votre question est de savoir ce qu'il va faire avec son ami Tamir Cerfblanc, je ne sais point..." indique Roane Cerfblanc.
- "Vous dites son ami ?? Ils se connaissent bien ??" demande Tirash.
- "Il me semble que Brégol apprécie Tamir. En tant que magistrat, ils sont amenés à se rencontrer régulièrement à Fornost et c'est vrai que nous avons pu avoir des repas ensemble et que les deux hommes s'apprécient." explique Roane Cerfblanc.
- "Vous pensez que cela pourrait influencer le jugement de Brégol ?" demande Tirash.
- "Difficile à dire... Il est resté très neutre, n'exprimant pas une sympathie particulière vis-à-vis de Tamir Cerfblanc." évoque Roane.
- "C'est tout à son honneur !" réagit Tirash.
- "Il est resté neutre, n'exprimant pas une empathie particulière à mon égard." indique Roane.
- "Très bien, merci beaucoup !" répond Tirash en se levant.
- "Je vous en prie." répond Roane.
- "Je vous souhaite une bonne soirée et j'espère qu'on se retrouvera dès demain pour prendre la route de Fornost." indique Tirash.
- "Pardon ? Qu'est-ce qui ferait que nous ne partirions pas demain ?" demande Roane inquiète.
- "La décision du magistrat Brégol justement." répond Tirash.
- "C'est-à-dire ?" demande Roane.
- "Il nous a bien signifié que nous pourrions reprendre le départ, évidemment avec les prisonniers, et le reste de la troupe mais qu'il se réservait la décision de laisser ou non le Magistrat Cerfblanc se diriger vers Fornost. J'ai cru comprendre qu'il avait envie de monter en grade. Peut-être qu'il souhaitera tirer parti de tout cela ou peut-être que son amitié vis-à-vis de Cerfblanc l'emportera-t-elle ? Je ne sais pas... Espérons qu'il se comportera en digne représentant de sa profession." annonce Tirash puis demande : "Avez-vous autre chose à me transmettre ?"
- "Non. Je vais vous souhaiter une bonne soirée et je vous dis à demain matin." répond Roane Cerfblanc.
- "Très bien ! Bonne nuit à vous également. À demain." répond Tirash en quittant l'auberge.
Il se dirige e vers la salle communale et informe ses compagnons de l'ensemble de la conversation. Fánaviryan répond :
- "Bien, bien, vraiment bien... mais inquiétant..."
- "Oui, le fait qu'il soit plus ou moins amis, on va voir ce que ça va donner..." indique Tirash.
- "Ouais !" réagissent Daëgon et Fánaviryan.
- "Est-ce qu'il ne faudrait pas qu'on essaie de jouer sur la carte d'essayer de de dire au roi que : "Brégol a été vraiment formidable ! Qu'il a su mettre de côté sa relation amicale avec Tamir Cerfblanc." d'essayer de faire miroiter auprès de Brégol les bons mots qu'on distribuera à tous ceux qui voudront bien les entendre à Fornost Erain à son sujet." suggère Tirash.
- "Je pense qu'en tant qu'originaire de Fornost Erain, Daëgon et toi, vous seriez pas mal dans ce rôle de flatterie." suggère Fánaviryan.
- "Flatterie... Je ne sais pas mais, au moins, je connais les usages." répond Daëgon.
- "Ouais ! Mieux que moi parce que moi là, ça me ressort par les trous de nez. Donc, je vais aller me baigner. Pour moi, il est hors de question de laisser l'autre avoir une nuit de possibilité de se pendre et d'échapper à la justice." indique Fánaviryan.
- "Quand je l'ai vu, tout à l'heure, je t'avoue qu'il ne m'avait donné plus tellement l'impression d'avoir envie de se pendre." indique Tirash.
- "Merde ! Il reprend de l'espoir..." réagit Fánaviryan qui quitte la salle communale.
Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 18:55 / 19:50 - Discussions avec les Villageois - D - F - F - T - Gryff - Lieu : Occum - Auberge de la Flasque de Mithril
Les compagnons de Fánaviryan ont vite quitté la salle pour aller mettre l'ambiance dans les rues du village. Quelques temps après, les compagnons décident de se rendre à l'auberge. Non loin de l'établissement, ils remarquent plusieurs maisons plus imposantes dont celle du seigneur local.
Ils constatent que la jeune population est peu présente dans le village. En interrogeant des clients de l'auberge, ils apprennent que la Peste a décimé, particulièrement, les jeunes locaux à la grande tristesse de leurs familles. Ils apprennent, également, que les Hobbits du village ont quitté la région depuis dix ou vingt ans pour rejoindre la Comté. Le village a perdu, environ, la moitié de sa population entre la Grande Peste et le départ des Hobbits.
L'auberge de la "Flasque de Mithril" est bien remplie. Les discussions évoquent l'arrivée du convoi mais aussi l'agitation du Magistrat Brégol qui semble bien occupé depuis l'arrivée du convoi. Il a pris plusieurs ordres en particulier de mobiliser plusieurs gardes. Les clients de l'auberge s'interrogent sur l'agitation de Brégol et questionnent les voyageurs.
Fron et Daëgon vont évoquer auprès des villageois le fait qu'ils transportent des prisonniers d'Angmar.
Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 18:45 / 18:55 - Installation pour la Nuit - D - F - F - T - Merembeleg - Lieu : Occum - Salle communale
Puis les compagnons vont prendre leurs affaires et Merembeleg les conduit à la salle communale. En traversant le village, les compagnons se rendent compte que le village est plongé dans une certaine effervescence avec autant d'hommes, d'un homme du sud, de hobbits, de nains, d'une elfe, de prisonniers et d'un magistrat.
Les Nains ont rejoint dès leur arrivée l'auberge du village située à l'ouest du village et nommée : "la Flasque de Mithril." Les autres voyageurs à savoir les marchands, les hobbits, les domestiques de Roane sont accueillis dans la salle communale. Sur le chemin, Tirash demande à Merembeleg :
- "Il est très à cheval sur le protocole votre magistrat ?"
- "Ouais ! On peut dire ça comme ça... Il veut se faire bien voir..." répond Merembeleg.
- "Bien voir de ?" demande Tirash.
- Merembeleg montre le Nord.
- "D'accord..." confirme Tirash.
- "Mais ne vous inquiétez pas, il sait ce qu'il fait... Peut-être un peu droit dans ses bottes mais il sait ce qu'il fait." indique Merembeleg.
- "Très bien..." conclut Tirash.
En arrivant à la salle, Merembeleg annonce :
- "Je vais aller vous chercher de quoi manger, de quoi boire aussi parce que je vois qu'il y a pas mal de Hobbits dans votre troupe !!"
- "Ouais ! On en a un certain nombre !" réagit Daëgon.
- "Et vous venez de de la Comté de ce que j'ai cru comprendre ?" demande Merembeleg.
- "C'est ça !" confirme Fron.
- "Ouais !" confirme Daëgon.
- "Quelles sont les nouvelles là-bas ?" demande Merembeleg.
- "Ça fait déjà plusieurs jours que nous l'avons quitté. Nous ne sommes pas au courant des évolutions depuis la bataille de Corréna." répond Tirash.
- "Nous ne sommes pas sûr que cette bataille ait existé..." évoque Daëgon.
- "Ils ont gagné ! C'est l'essentiel. Les autres ont fait de mi-tour !!" réagit Fánaviryan.
- "On a eu, aussi, des échos de cette bataille." indique Merembeleg.
- "La situation semble se résumer, aujourd'hui, à des conflits territoriaux entre la Comté et la famille Tarma."
- "En tout cas, ici, vous serez bien installés." indique Merembeleg qui va poursuivre la discussion sur le chemin. Il va, également, interpeller certains villageois en leur demandant d'aller apporter de l'eau, de prendre des couvertures et tout ce qui est nécessaire pour le convoi.
Puis Merembeleg signale :
- "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous m'en faites part."
- "Très bien... merci à vous !" répond Tirash.
- "Merci bien !" répond Daëgon.
Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 17:40 / 18:45 - Négociations avec le Magistrat - D - F - F - T - Brégol - Garde Occum - Malloyei - Merembeleg - Lieu : Occum - Bureau du Magistrat
Brégol va retourner vers le centre du village en compagnie des quatre membres de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et va entrer dans une maison à proximité de la place du village. Une plaque à l'entrée indique qu'il s'agit de la maison du Magistrat. Brégol entre dans un couloir, puis ouvre la porte de la première pièce située sur la droite. Il laisse entrer les quatre invités et interpelle dans le couloir :
- "Malloyei ! Malloyei !"
- "Oui, Monsieur le Magistrat ?" répond une voix féminine.
- "Pourriez-vous me chercher trois chaises ?" demande Brégol.
Le Magistrat entre dans le bureau puis une femme vient apporter, quelques après, trois chaises. Brégol invite les quatre compagnons à s'assoir puis vient s'assoir derrière le bureau. La pièce est austère, quelques manuscrits, quelques livres posés au sol mais peu de mobilier et aucune décoration n'est présente sur les murs. Tirash dit alors :
- "Merci de nous accorder de votre temps..."
- "Alors dites-moi..." répond Brégol.
- Tirash regarde ses trois compagnons et leur dit : "Vous pouvez m'interrompre ou ajouter des choses si vous voulez mais, pour résumer la situation, vous n'êtes pas sans savoir que la Comté a été agitée ces derniers temps et toute cette agitation vient du fait que le magistrat Cerfblanc est, tout simplement, tombé amoureux d'une femme et a commandité un assassinat. Du coup, ça a mis la région dans l'émoi que vous connaissez. De nombreux hobbits ont été tués, des hommes ont été tués. Le Conseil hobbit a décidé, tout d'abord, d'arrêter le magistrat et puis de le transférer au roi afin que le roi puisse prendre une décision éclairée puisque ce n'est, effectivement, pas le rôle des hobbits de statuer. Voilà, en gros, en quelques mots ce qui s'est passé." explique Tirash.
- "Nous avons intercédé de manière à calmer, un petit peu, les choses et de faire en sorte que le calme revienne en écartant les acteurs malheureux." indique Fánaviryan.
- "Pour vous dire, même sa garde l'a déserté..." ajoute Fron.
- "Il faut comprendre que dans la situation qu'il y avait dans le village de Lézeau si le magistrat n'était pas reparti avec nous, il pendrait, certainement, au bout d'une branche aujourd'hui." indique Tirash.
- "Ce que vous n'avez peut-être pas compris c'est que le magistrat avait désigné deux hobbits assassins de la personne au lieu de l'assassin qu'il avait commandité et c'est devant cette injustice là que tous les Hobbits ont commencé à se retourner et là-dessus quelques événements sont arrivés avec, malheureusement, des archers de Boëmund." explique Fánaviryan
- "Des archers d'Angmar qui sont venus ajouter de l'huile sur le feu." ajoute Tirash.
- "Voilà ! Merci Tirash..." répond Fánaviryan.
- "Merci Fana..." répond Tirash.
- "Dans deux jours, le Roi pourra prendre cette affaire en main et statuer selon son bon vouloir." explique Tirash.
- "C'est mieux de ramener vers le futur..." évoque Fánaviryan.
- "Et vers le roi..." ajoute Tirash.
- "Nous apportons au Roi les preuves ainsi que sa femme pourra, sans doute, témoigner également d'une partie de ce qu'il a pu faire." évoque Fron.
- "Ah ! Sa femme est là également." réagit Brégol.
- "Oui !" confirme Fron.
- "Tout à fait ! Elle ne souhaitait pas rester en Comté. Elle souhaitait rejoindre sa famille qui réside à Fornost Erain." ajoute Tirash.
- "Etant issue, d'ailleurs, d'une bonne famille, peut-être que vous auriez un hébergement à lui proposer digne de ce nom afin qu'elle ait de bons souvenir de de votre jolie petite cité d'Occum." suggère Fánaviryan.
Brégol se lève, prend un parchemin et du matériel d'écriture et puis revient s'asseoir à son bureau, commence à écrire et demande :
- "Alors, donc, vous êtes une Compagnie. Rappelez-moi votre titre ?"
- "de l'Aurore Ecarlate." répond Daëgon.
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate." ajoute Fánaviryan.
- "D'accord. Quand vous dites compagnie, pouvez-vous préciser, exactement, ce qu'il en est ?" demande Brégol.
- "Nous faisons, habituellement, de l'escorte de voyageurs." explique Fron.
- "D'accord." répond Brégol.
- "Nous étions en affaire avec la personne qui a été tué." évoque Daëgon.
- "C'est ce qui nous a amené, initialement, dans la Comté." explique Tirash.
- "Nous résolvons, également, des conflits qui peuvent survenir." ajoute Fron.
- "Nous étions très éloignés c'est-à-dire nous venons, comme vous le voyez, de différentes contrées et donc nous sommes totalement neutres. Nous faisons dans le transport de personnes et marchandises. Nous sommes enregistrés à Metraith et nous n'avons pas encore été à Fornost Erain pour nous faire enregistrer là-bas mais comme nous avons de bonnes raisons de nous y rendre. Vous excuserez le fait que nous ne soyons pas encore connus." explique Fánaviryan.
- "Pour vous permettre de continuer votre route jusqu'à Fornost Erain, en tant que Magistrat, il est de mon devoir de vous autoriser à pouvoir amener un Magistrat jusqu'à Fornost Erain ce qui veut dire que j'ai besoin d'éléments pour prendre cette décision. Dans un premier temps, je souhaiterais que vous puissiez, parce que vous m'évoquiez, tout à l'heure, des preuves, que vous puissiez me présenter ces preuves. Dans un second temps, je souhaiterais m'entretenir avec Madame Cerfblanc et puis, dans un dernier temps, avec Monsieur Tamir Cerfblanc." annonce le Magistrat Brégol.
- "Pour l'entretien avec Tamir Cerfblanc, je pense qu'il faudra, peut-être, que vous envisagiez la présence de la Compagnie parce que nous sommes, un peu, à l'écart de ça mais du Shiriff Valgran de la comté qui est spécialement diligenté en tant que garant de la transparence." évoque Fánaviryan.
- "Alors, j'entends tout cela mais comprenez que vous êtes, à présent, sur les terres du Seigneur Ruinír et qu'à ce titre, je suis le magistrat. Moi seul prends les décisions ici." évoque Brégol.
- "Pas le seigneur ?" demande Daëgon.
- "En tout cas, les décisions judiciaires sont prises à mon niveau." explique Brégol.
- "Comme il l'était avec Tamir Cerfblanc et c'est ce qui a conduit." indique Fánaviryan.
- "Comme il l'est, pour l'instant... Alors excusez-moi madame, mais nous avons..." évoque Brégol.
- "Une situation plus qu'exceptionnelle dans des temps, on ne va même pas dire, de guerre puisqu'ils sont précurseurs tellement il y a de de problématiques et c'est de là que tout acte avec les parchemins qu'on peut comparer à une compagnie de quarante personnes qui remontent vers le Roi avec une garde de l'Arthedain." indique Fánaviryan.
- "Justement, vous parlez du Roi. Il se trouve que j'ai délégation de l'autorité judiciaire de part une décision du Roi qui a aussi délégué l'autorité judiciaire à Monsieur Cerfblanc sur une partie nord de la Comté. Seul le Roi peut destituer un magistrat de ses fonctions sur un territoire donné." explique Brégol.
- "C'est bien pour cela que nous souhaitions, justement, que le Roi soit avisé au plus vite de la situation." indique Tirash.
- "Je l'entends bien. Je l'entends bien. Mais sachez que ce que vous avez pu décider." indique Brégol.
- "Ce n'est pas nous qui avons décidé." indique Fánaviryan.
- "Fana !! Laisse-le parler !!" chuchote Tirash à Fánaviryan en lui lançant un regard désapprobateur.
- "Quel que soit l'autorité de la Comté qui ait pu prendre des décisions, jusqu'à ce jour, la Comté est sous la tutelle de l'Arthedain, tels sont les textes qui ont été signés par Marchon et Blancon Pâle en 1601. Je peux vous sortir les textes si vous voulez, j'en ai une copie ici même qui indique bien qu'ils n'ont pas autorité pour pouvoir décider de destituer un magistrat qui est nommé par le Roi." évoque Brégol.
- "Oui, oui, oui, effectivement comme il n'y a pas eu le conseil du Mitan qui devait diviser la Comté en quatre quartiers comme vous devez le savoir et changer également la situation de votre collègue. Il convient que tous ces textes ne doivent pas ralentir l'histoire qui s'agite actuellement..." indique Fánaviryan.
- "Est-ce qu'on peut aller vous chercher le journal qui incrimine Tamir Cerfblanc afin de répondre à votre première requête ?" demande Tirash.
- "De sa propre écriture." précise Fánaviryan.
- "Alors il faut déjà qu'on s'entende bien sur les termes puisque, madame, vous ne sembliez pas être d'accord sur le fait que je m'entretienne avec Monsieur Cerfblanc. Sachez, qu'ici..." indique Brégol.
- "Pas en seul à seul Monsieur. On peut vous le mettre à disposition, il n'y a pas de problème mais on est juste garant." indique Fánaviryan.
- "Garant de quoi Madame ??" réagit Brégol.
- "Ce que Fánaviryan essaie de vous dire Monsieur c'est que nous nous sentons responsable de cette situation en partie et que nous ne souhaitons pas qu'elle nous échappe car c'est au Roi, selon nous, et je pense que vous en conviendrez, de prendre la décision. Bien entendu que vous pouvez rencontrer Tamir Cerfblanc puisque nous sommes dans votre juridiction." explique Tirash.
- "Tout à fait ! Et que si vous souhaitez sortir de cette juridiction, il faudra que vous ayez mon accord." annonce Brégol.
- "Cela va de soi." confirme Tirash.
- "Tant que je n'ai pas décidé, monsieur Cerfblanc reste ici." indique Brégol.
- "Il faudra juste que vous soyez vigilant." conseille Tirash.
- "Il faudra que vous évaluiez la situation au maximum parce que c'est un petit peu urgent. La situation en Comté est délicate." indique Daëgon.
- "Il y a des morts chaque jour." ajoute Tirash.
- "Je l'entends. J'ai eu vent, en effet, qu'il y avait eu, il y a quelques jours, un affrontement assez violent dans le nord de la Comté." indique Brégol.
- "Les nouvelles vont vite !" réagit Tirash.
- "J'entends tout cela. Je suis, tout à fait, en capacité, dès maintenant, de pouvoir prendre une décision mais comme je vous l'ai dit, cette décision se fera en trois points. Tout d'abord, que vous puissiez m'apporter les preuves que vous avancez concernant la culpabilité du magistrat dans les événements qui se déroulent actuellement en Comté. Puis que j'ai un entretien seul à seul avec Madame Cerfblanc et, enfin, que j'ai un entretien, seul à seul, avec Monsieur Cerfblanc. À la suite de ces trois points, je prendrai une décision, décision qui sera rendue par écrit, écrit qui vous sera remis et si vos propos sont confirmés par les lectures et les entretiens, vous aurez, à ce moment-là, une autorisation écrite pour amener le Magistrat Cerfblanc, puisque à l'heure actuelle, il est toujours Magistrat de l'Arthedain en délégation pour la partie nord de la Comté. Vous aurez autorisation de ma part pour envoyer le Magistrat Cerfblanc jusqu'à Fornost Erain." annonce Brégol.
- "Je vais aller vous chercher le journal du Magistrat Cerfblanc que nous avons trouvé dans son bureau afin que vous puissiez l'étudier." annonce Tirash.
- "Et les bagages de Madame Cerfblanc au passage, ce sera aussi rapide." suggère Fánaviryan.
- "Ce sera dans un second temps, Madame. Je diligenterai deux gardes pour qu'ils puissent amener madame Cerfblanc jusqu'à mon bureau. Il en sera, de même, pour le Magistrat Cerfblanc."
- "Je reviens dans un instant. Je vais aller chercher le journal." annonce Tirash en se levant.
- "Prends les Bagues aussi !" suggère Fron.
- "J'en ai une sur moi." répond Tirash.
Tirash dépose deux bagues sur le bureau du Magistrat, se tourne vers Daëgon qui sort de son sac le cahier personnel de Tamir Cerfblanc qu'il dépose sur le bureau. Brégol observe les deux bagues, prends des notes sur son parchemin puis se lève et quitte son bureau.
Les compagnons entendent le Magistrat échanger quelques mots avec sa domestique et lui dit :
- "Allez me chercher Merembeleg !"
- "Bien Monsieur..." répond ...
Pendant ce temps, Fánaviryan dit à ses compagnons :
- "Il va falloir faire front ! Il y a un risque de poison et que notre prisonnier ne doit pas être seul."
Le Magistrat revient dans la pièce, s'installe sur sa chaise et reprend l'écriture et Fron lui dit alors :
- "Le Tamir Cerfblanc, il a accusé les hobbits d'avoir dérobé l'argent de Golasgil."
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Argent qu'on a retrouvé chez lui soit dit en passant et qu'en plus de ça, il mettait comme condition à arrêter le conflit que les Hobbits lui rendent l'argent de Golasgil." explique Fron.
- "D'accord... Ah c'est le fameux cahier..." réagit Brégol en prenant le cahier de Tamir Cerfblanc.
- "Oui ! Tout à fait..." répond Tirash.
- "Ah ! C'est le cahier personnel de Monsieur Cerfblanc..." réagit Brégol en consultant le cahier.
- "Tout à fait..." répond Tirash.
- "Vous avez eu son autorisation pour le lire ?" demande Brégol.
- "L'autorisation d'un coupable qui a écrit lui-même !!" réagit Fánaviryan.
- "Vous imaginez bien que nous n'avons pas eu son autorisation." répond Tirash.
- "D'accord..." répond Brégol.
- "Et que cela va, peut-être, à l'encontre d'une certaine procédure mais nous ne sommes pas informés de ces choses-là. Nous ne sommes pas des juristes comme vous l'êtes. Nous nous en remettons à la décision du Roi, comme je vous l'ai dit." explique Tirash.
- "J'aime bien connaître le contexte." répond Brégol.
Le Magistrat pose le cahier sur son bureau, se lève et ajoute :
-"Je vais le consulter attentivement."
- "Ah, non !!! On vous montre, tout de suite, la page, déjà ! Comme ça pour que vous soyez sûr que vous ne passiez pas à côté et après vous pouvez le relire autant que vous le voulez en entier mais regardez là déjà ce qu'il a marqué là !" réagit Fánaviryan en prenant le livre d'un geste rapide et en l'ouvrant et en mettant son doigt sur plusieurs lignes.
Brégol regarde calmement l'Elfe sans regarder le livre et lui dit :
- "Je vais prendre le temps de le lire madame... Ne vous inquiétez pas..."
- "Ne prenez pas trop de temps non plus..." conseille Daëgon.
- "Pour connaître, correctement, un étang, quelquefois, il faut savoir attraper son essence et dans votre petite cité thermale, veuillez saisir l'essentiel de cette situation et bonne lecture à vous par la suite, pour mieux en saisir les affres d'une passion." évoque Fánaviryan.
À ce moment, la porte s'ouvre et Merembeleg arrive. Brégol lui dit alors :
- "Ah ! Merembeleg ! Merci d'être revenu. Vu le nombre qu'ils sont, je demande à ce que vous réquisitionnez la salle communale pour accueillir tous ces gens-là." puis en s'adressant aux compagnons, il demande : "Pour vos prisonniers, il n'y a pas que le magistrat Cerfblanc."
- "Non, non ! Il y a des agents d'Angmar." répond Fron.
- "Ah..." réagit Brégol.
- "Qui se sont alliés chez Cerfblanc." répond Fron.
- "D'accord... Vous avez des preuves par rapport à ça ?" demande Brégol.
- "Alliés, c'est beaucoup dire Fron... Disons qu'ils ont été accueillis chez lui. Ils ont profité de leur position pour se faire passer pour des soldats de Tarma, je crois et pour essayer de semer, encore plus, de troubles en Comté. Ils avaient pour mission, à la base, d'assassiner des notables de la Comté." explique Tirash.
- "Dont Cerfblanc..." ajoute Fron.
- "Dont Cerfblanc effectivement ! Disons que le chaos qui s'est installé, sans même qu'ils n'agissent et ils étaient, finalement, juste là pour essayer de mettre un peu plus d'huile sur le feu." explique Tirash.
- "Maintenir le chaos..." ajoute Daëgon.
- "Très bien..." réagit Brégol.
- "Nous en avons capturé trois. Au cours des combats, plusieurs autres ont péri." indique Tirash.
- "Nous avons trouvé ces bagues sur eux. Nous les avons entendu parler en langue noire." ajoute Fron.
- "Bien..." répond Brégol.
- "Et il y a les deux derniers prisonniers qui sont deux malheureux Tarma qui avaient massacré un troupeau bien avant la fameuse bataille de Corréna que vous entendrez chanter dans les rues par la petite troupe qui nous accompagnent." indique Fánaviryan.
- "La situation est assez complexe. Il y a beaucoup d'enjeux entre la famille Tarma, la Comté, les Archers de Boëmund et le Magistrat et cette malheureuse histoire qui l'amené à outrepasser ses fonctions." explique Tirash.
- "Alors concernant les prisonniers d'Angmar et ceux de la famille Tarma, là-dessus, je vous fais une autorisation. Merembeleg, vous les mettez au Fortin, vous les mettez aux fers ces cinq-là, de suite. Pour le reste, vous accueillez tout le monde à la salle communale. Vous faites en sorte qu'ils ont de quoi manger et boire." annonce Brégol.
- "Ils sont plus de trente !!" répond Merembeleg.
- "Peu importe ! Peu importe !" réagit Brégol.
- "On va s'arranger..." répond Tirash.
- "Vous aurez de quoi être logé, nourri pour ce soir. Pour ce qui est des cinq prisonniers que vous avez avec vous, là-dessus, je ne décide de rien si ce n'est de vous autoriser à les amener à Fornost Erain. Il y aura une autorité, là-bas, qui décidera. Par contre, pour ce qui est du Magistrat, là, je ne peux, en l'état, vous autorisez à l'amener ailleurs. J'ai besoin d'étudier tous les éléments avant qu'une décision soit prise." annonce Brégol.
- "Sénéchal, si je puis me permettre, transmettez à vos hommes que les hommes d'Angmar sont particulièrement retors et dangereux..." prévient Tirash en s'adressant à Merembeleg.
- "Ouais ! On fera bien attention à ces salopards !!" répond Merembeleg.
- "C'est bon ! Merembeleg va vous montrer le chemin de la salle communale." intervient Brégol.
- "Merci ! Nous nous tenons à votre disposition." indique Tirash en partant.
- "Merembeleg, vous me mettez deux gardes à l'entrée !" ordonne Brégol.
- "Bien magistrat..." répond Merembeleg.
- "Vous auriez, peut-être, des bains à nous conseiller après tous ces jours de voyage ?" demande Fánaviryan en quittant le bureau.
- "On verra ça madame..." répond Merembeleg en quittant, lui aussi la pièce et referme la porte du bureau du Magistrat.
En sortant du bureau du Magistrat, Tirash va voir Roane Cerfblanc et lui dit :
- "Le magistrat souhaite vous rencontrer. Le fait que nous ayons un prisonnier magistrat lui pose problème, vous l'imaginez bien... Nous vous laissons lui raconter ce qui s'est passé. Pensez bien que le magistrat va, peut-être, saisir l'occasion pour se défendre et si vous voulez retrouver votre liberté, il faudra, peut-être, bien mesurer vos propos..."
- "C'est noté Monsieur..."
Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 17:15 / 17:40 - Arrivée à Occum - D - F - F - T - Brégol - Enrin - Garde Occum - Merembeleg - Lieu : Occum - Dol Occum
En montant la colline, le convoi arrive devant l'entrée du village d'Occum dont l'accès est bloqué par des portes. Juste derrière, ils peuvent apercevoir un fortin. Daëgon qui connait le village, évoque à Fron la réputation de l'eau pure d'Occum qui est puisée de la fontaine au centre du village.
À leur arrivée, des gardes du village viennent à la rencontre des trois cavaliers de l'Arthedain. Tirash se poste avec son cheval juste derrière eux. Le lieutenant s'adresse aux gardes :
- "Je suis le lieutenant Enrin, de la cavalerie de l'Arthedain. Je souhaite voir le sénéchal Merembeleg. Allez le chercher s'il est au village."
- "Bien, lieutenant ! Nous allons faire le nécessaire..." répond l'un des gardes du village.
Les gardes vont ouvrir les portes du village. Le convoi va, ainsi, pouvoir s'engager dans la rue principale du village. Une arrivée aussi importante de chariots créé une effervescence. Les voyageurs peuvent constater que les seules fortifications présentes se situent au niveau des portes d'entrée. Le village est entouré de haies mais aucun mur d'enceinte n'a été érigé. Seules les portes nord et sud sont maçonnées.
Rapidement, un homme d'un certain âge, le crâne dégarni, sort du fortin accompagné de garde. Il se dirige vers le lieutenant Enrin. Les deux hommes se salent. Enrin descend de cheval avec l'un de ses hommes puis il se dirige vers le fortin, Dol Occum, en compagnie du cavalier et de Merembeleg.
Les gardes d'Occum n'ont pas reçu d'ordres particuliers et ne semblent pas savoir quoi faire des chariots. Les chariots vont, ainsi, devoir se positionner sur toute la route pour entrer dans le village et l'absence de consignes amène une confusion dans la rue. Les chariots et chevaux tentent de se ranger correctement mais l'opération est difficile. Le chariot des Nains va, quant à lui, poursuivre sa route vers le centre du village. Pour les autres chariots, Daëgon prend les choses en main et lance quelques ordres qui permettent aux gardes d'Occum et aux membres du convoi de mieux organiser les chariots. La cacophonie ambiante va se calmer et va permettre de retrouver un certain calme autour du fortin.
Tirash va voir le lieutenant Enrin qui se tient à l'entrée de Dol Occum. Il voit que le militaire est contrarié et attend sagement. Tirash lui demande, gentiment :
- "Tout se passe bien ?"
- "Le seigneur local n'est pas là. Merembeleg, le sénéchal, est parti chercher le magistrat." répond le lieutenant Enrin.
- "Très bien ! Attendons alors..." répond Tirash.
La plupart des hommes et hobbits du convoi sont descendus des chariots pour se dégourdir les jambes. Seuls les prisonniers sont restés, attachés dans les chariots.
Lorsque Merembeleg revient, il est accompagné d'un homme avec une belle tenue. Les compagnons vont, aussitôt, reconnaitre le médaillon qu'il porte autour du cou, le médaillon des Magistrats. Il s'approche, s'arrête devant le convoi, devant le chariot de Fánaviryan, le lieutenant Enrin vient à sa rencontre. Le Magistrat lui dit alors :
- "Lieutenant, je n'étais point au courant qu'il y avait des prisonniers qui arrivaient au village et je crois, d'après ce que me dit Merembeleg que vous avez un de mes confrères ici... Je veux le voir immédiatement !"
- "Désolée Magistrat ! Je me permets d'intervenir un petit peu..." réagit Fánaviryan.
- Brégol se tourne vers l'Elfe, l'air très surpris par l'intervention de l'Elfe.
- "Je me présente, Fánaviryan Wesmin de Metraith et Bree et Rivendell. Vous êtes le Magistrat ?" demande Fánaviryan.
- "Je suis le magistrat Brégol." répond Brégol.
- "Magistrat Brégol..." réagit Fánaviryan.
- "Oui." confirme Brégol.
- "Nous sommes désolé mais le Magistrat Cerfblanc est un simple prisonnier actuellement. Il doit être et, uniquement, vu par le Roi, prochainement, selon les décisions du Conseil Hobbit d'Hobbitebourg avec Gandalf le gris." évoque Fánaviryan.
Brégol a une attitude très fermée, les bras croisés, le regard très sombre vis-à-vis de l'Elfe puis Fánaviryan ajoute :
- "Ce que je peux vous dire c'est qu'il est malheureux mais le Magistrat Cerfblanc a déclenché les grands événements qui se sont produits en premier lieu mais nous avons d'autres prisonniers qui ont aggravé les agitations qui ont pu avoir au sein de la Comté. Donc, moi-même et Daëgon, Tirash et Fron de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, nous sommes en charge, avec ces soldats de l'Arthedain. Veuillez comprendre que notre chargement fait que vous n'avez pas été prévenu au préalable car il y a des rôdeurs qui pourraient s'en prendre comme ils ont déjà essayé de s'en prendre à nos prisonniers pour qu'ils ne parlent point !"
- Brégol s'adresse au lieutenant Enrin et lui dit : "Lieutenant, avez-vous un document officiel pour l'arrestation du magistrat qui puisse m'autoriser à vous permettre de continuer votre chemin ?"
Le lieutenant semble perdre de l'assurance et répond : "Non... J'ai, juste, un ordre direct de l'amener à Fornost Erain..."
- "Magistrat ! Pourriez-vous nous consacrer quelques minutes avant afin que nous vous informions des raisons qui amènent, effectivement, ce magistrat emprisonné auprès de vous. C'est vrai que c'est une situation assez inhabituelle. Généralement, ce sont les Magistrats qui mettent les gens au fer et pas le contraire... Vous nous consacreriez dix minutes pour que nous vous racontions rapidement ce qui s'est passé en Comté ?" suggère Tirash.
- "C'est entendu..." répond le Magistrat Brégol.
- "Merci..." répond Tirash.
- "Merembeleg, je veux que tous tes hommes soient autour de ces chariots !" ordonne le Magistrat puis en s'adressant à Tirash, il lui demande : "Vous êtes qui ?"
- "Je suis Tirash Wesmin de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." répond Tirash.
- "Vous êtes combien de cette Compagnie ?" demande Brégol.
- "Nous sommes quatre." répond Tirash.
- "Bien ! Alors les quatre membres de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, vous venez avec moi !" demande Brégol.
Sur le chemin, Fánaviryan fait un petit clin d'œil à Tirash et lui dit :
- "Merci de m'avoir sorti cette impasse... Je te laisse mieux gérer l'interaction..."
Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 04:15 / 17:15 - Voyage vers le Nord - D - F - F - T - Daroth - Lieu : Nan Tùrath - Vieille Route du Nord
Sous un soleil estival et quelques nuages, les compagnons reprennent la Vieille Route du Nord en direction de Fornost Erain. La journée de voyage va se dérouler sans incidents. Ils vont croiser quelques voyageurs qui ne prêtent pas attention au convoi et qui vont avoir le droit à des consignes du lieutenant Enrin de bien s'écarter des chariots. Quelques soldats vont également être croisés sur la route et s'entretiennent, à chaque fois, avec le lieutenant.
Pendant le trajet, Fánaviryan laisse, régulièrement, les commandes du chariot à ses compagnons hobbits et en profite pour travailler le morceau de bois qu'elle a trouvé dans la Vieille Forêt. Elle commence par retirer l'écorce, les parties mortes. Avec cette branche de deux mètres, elle envisage de faire un morceau de trente centimètres et un second d'un mètre cinquante. Par moment, Fánaviryan se retourne et, d'un coup sec, vient donner des coups de bâtons à Daroth qui est, au départ, surpris puis finit par s'habituer aux agissements de l'Elfe.
Le midi, Fánaviryan est, principalement, en compagnie des quatre Hobbits qui forment la compagnie de Fánaviryan. Ils mangent ensemble et l'Elfe pousse de la voix avec eux.
Tirash passe le temps à surveiller les prisonniers, à discuter avec tous ses compagnons. Fron discute dans la journée avec Valgran. Les deux hobbits sympathisent ainsi qu'avec les trois compagnons de Valgran. Lors du voyage sur le chariot, Fron discute régulièrement avec Daëgon pour en savoir plus sur la ville et la vie à Fornost Erain. Le Dùnedain va lui évoquer son enfance dans les quartiers, la vie locale et les environs.
La région accueille quelques fermes isolées mais peu nombreuses. En fin de journée, le convoi commence à apercevoir des habitations un peu plus nombreuses que sur le reste de la journée puis un village situé en haut d'une colline. Daëgon va signaler à ses compagnons qu'ils arrivent au village d'Occum.
Le 18/10/2023
Le 10 de Cerveth de l'An 1640 - 04:00 / 22:05 - En Route vers Fornost Erain - D - F - F - T - Bilbu Sacquet - Bolbard Plume - Chasseur Tarma - Daroth - Dyfed - Elidyr - Ernoald - Gachet - Gidéon Bucca - Gwledig - Imrinn - Jil Sablonnier - Kriall - Mollun Gamgie - Necotr Sablonnier - Niocol - Oënguns - Revelin - Roane Cerfblanc - Roibin - Roulard Bessac - Tamir Cerfblanc - Tudur - Valgran Bucca - Lieu : Nan Tùrath - Vieille Route du Nord
Au réveil, vers quatre heures du matin, Fánaviryan installe sur le chariot son bouclier Wesmin et propose à Daëgon de mettre le sien également dans le chariot.
Tirash demande à Sidonie si elle a besoin de pièces pour les quinze prochains jours. Elle évoque auprès de Tirash une commande en cours auprès du menuisier local pour des lits afin que toutes les chambres soient équipées, au moins, d'un lit. Daëgon évoque le fait de commander une table pour la salle à manger. Fánaviryan évoque son souhait d'avoir une table en marbre nain ce qui ne semble pas faire l'unanimité de ses compagnons.
Tirash va passer voir Evguéna avant de partir au matin. Il lui indique qu'il refuse de réaliser la tâche qu'elle lui a confié pour les motifs évoqués la veille au soir. Il se tient à sa disposition pour une mission qui respecte un peu plus ses valeurs. Tirash repassera la voir à son retour. Elle en prend note sans rien ajouter de plus.
Fánaviryan évoque le souhait de créer un passage secret entre sa chambre et l'étage du dessous, à proximité de la chambre de Sidonie dans la petite pièce.
À la sortie de Bree, le convoi se retrouve avec, au total, quarante-deux personnes soit Kriall, de la guilde des voyageurs accompagné de trois Nains, Fánaviryan et ses quatre compagnons Hobbits, le lieutenant Enrin et les cinq cavaliers de l'Arthedain, Valgran et ses trois compagnons hobbits, Roane Cerfblanc et ses quatre domestiques, Daëgon, Fron et Tirash, les six prisonniers, Daroth, Ernoald, Gachet et Tamir Cerfblanc, les deux membres de la famille Tarma, les trois marchands et les six miliciens de Metraith.
Les six cavaliers de l'Arthedain vont venir se placer aux deux extrémités du convoi, trois devant et trois derrières. Tirash est, autrement, à cheval avec Reveline, le marchand. Le reste du convoi est installé dans des chariots. Le chariot blindé nain est placé juste derrière les premiers cavaliers de l'Arthedain. Fánaviryan prend en charge le deuxième chariot avec deux de ses compagnons et l'un des miliciens ainsi que Daroth en tant que prisonnier. L'Elfe garde, à proximité, son bâton de la Vieille Forêt qu'elle n'hésite pas à utiliser pour frapper Daroth. Fron conduit le troisième chariot avec Daëgon, deux miliciens et Gachet. Les deux autres marchands, Niocol et Emmerin, ont leur propre chariot avec leurs marchandises et viennent se placer derrière le chariot de Fron. Gwledig, l'un des miliciens va conduire le chariot suivant avec Roane Cerfblanc et ses quatre domestiques. Valgran se place ensuite avec un chariot, ses trois compagnons et Tamir Cerfblanc. Les miliciens restants vont prendre en charge un chariot avec Ernoald avec deux compagnons de Fánaviryan.
Fánaviryan propose :
- "Par rapport à la constitution du cortège, je me disais avec l'assentiment de mes camarades, si on mettait en binôme nos gars de Metraith sachant qu'il y en a deux qui sont en volant, on va dire, qu'il y en a un qui fonctionne tout seul dans son coin. Il y en a un autre qui peut fonctionner en volant et les deux autres binômes, ils pourraient avoir l'œil sur les duos de prisonniers parce qu'on ne va pas mettre les quatre prisonniers ensemble."
- "On pourrait mettre les prisonniers séparés, l'un dans chaque chariot." suggère le lieutenant Enrin.
- "Oui ! Cerfblanc, on peut le mettre avec..." suggère Fánaviryan.
Tirash, avant le départ, va vérifier les liens des prisonniers afin qu'ils soient bien attachés pour le voyage. Par la suite, l'homme du sud va conduire son cheval à travers le convoi, venant devant si le besoin se fait sentir et garde toujours un œil sur les chariots de prisonniers.
Emmerin est le marchand qui va, tout au long du trajet, venir discuter avec les membres de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Reveline est un peu plus discret mais reste abordable et participe aux échanges. Niocol reste de son côté. Il ne semble pas vouloir prendre part aux discussions. Pour la foire d'automne, les trois marchands viennent avec de nombreuses marchandises. Daëgon va s'intéresser à leurs affaires. Reveline vient vendre des peaux, des fourrures, des vêtements qu'il a pu acquérir tout au long du printemps. Grâce à des contacts du Gondor, il a pu importer des étoffes exotiques qu'il va pouvoir vendre aux riches familles de Fornost Erain. Les négociations se font, la plupart du temps, à Tharbad. Emmerin vend des objets très divers, en particulier des objets de petites tailles, des glaces, des peignes, des casseroles, etc. Il compte rester à Fornost Erain le temps d'écouler son stock et il verra, ensuite, là où il passera l'hiver. Daëgon va réussir à engager la discussion avec Niocol en évoquant la ville de Fornost Erain, ville qu'il semble apprécier et qu'il connait déjà selon Daëgon. Il vient à Fornost Erain pour vendre des produits auprès d'une clientèle aisée. Il a réussi à investir dans des produits de manufacture naine qui ont la particularité d'être résistants lorsqu'il s'agit d'outils ou avec des mécanismes complexes comme, par exemple, des jouets automates. Les familles nobles de l'Arthedain peuvent payer cher pour obtenir ces objets. Les objets nains viennent de Khazad-Dûm mais ont été négocié via des intermédiaires. Niocol n'a pas de contact direct avec les Nains et une négociation directe avec les Nains semble très compliquée à instaurer. Daëgon lui dit :
- "Nous allons aller à Khazad-Dûm si ça vous intéresse."
- "Oh oui !! Je suis totalement intéressé !!" réagit Niocol surpris par la proposition de Daëgon.
Niocol va, par la suite, régulièrement, venir discuter avec Daëgon en lui évoquant ce projet de négociation avec les Nains de Khazad-Dûm. Il va, en particulier, évoquer les noms de deux Nains qui sont des spécialistes de jouets avec des mécanismes intégrés. Niocol souhaite garder un certain secret sur le contenu de son chariot au regard de la valeur de certains produits. Daëgon l'assure de sa discrétion.
La route qui monte vers le nord, est bien entretenue, pavée, balisée. Des arbres sont présents à intervalle régulier le long de la route et permettent aux voyageurs de se reposer et d'avoir un peu de fraicheur. La plaine du Roi est vallonnée avec, au loin, de hauts coteaux qui dessinent le paysage accidenté. Cette route demande à Tirash d'être plus vigilant avec une vision limitée sur la route. Le temps se prête bien au voyage avec du soleil mais avec la présence de nuages.
La matinée va se dérouler calmement. Chacun prend ses marques, apprend à se connaître en particulier pour les miliciens de Metraith, les marchands et les nains. En fin de matinée, le bois de Chet laisse la place à un paysage de plaine et de collines au loin. L'après-midi va permettre aux voyageurs de découvrir le pays du Roi que Daëgon appelle en sindarin le Nan Tùrath.
En fin de journée, le convoi arrive à une auberge, l'"Auberge de la Basse Vallée". L'établissement va pouvoir accueillir tous les voyageurs mais la plupart vont devoir dormir dans le dortoir. L'une des chambres va être occupée par Roane Cerfblanc. Les quatre Nains voyant l'auberge investie, ils vont s'installer un camp dehors, à l'écart.
Fánaviryan va demander au lieutenant Enrin ce qu'il a prévu pour les prisonniers et que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate prévoit une garde renforcée en complément. Les prisonniers vont, ainsi, être mis dans les écuries avec deux cavaliers de l'Arthedain à l'intérieur et deux hommes de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate dehors avec un membre, Daëgon, Fánaviryan, Fron et Tirash qui vont se relayer.
Tirash a, avec cette nouvelle journée, eu, de nouveau, des visions à plusieurs reprises. Lors de l'une de ces visions, il a aperçu la lumière du soleil.
Le 09 de Cerveth de l'An 1640 - 23:10 / 23:30 - Fin de Soirée - F - F - Lieu : Bree - Maison de la CAE
En rentrant à la maison, Fánaviryan va finir le tonnelet de bière en compagnie de ses quatre compagnons hobbits puis après quelques chants, ils vont tous aller se coucher.
En rentrant à la maison, Fron va rencontrer Fánaviryan et ses quatre compagnons qui finissent la soirée. Avant d'aller se coucher, Fánaviryan va dire à Fron que six miliciens de Metraith vont apporter leur soutien dans la sécurité du convoi jusqu'à Fornost Erain. Fron a été informé de la venue des six miliciens suite au passage au smial de Sidonie et Violette qui sont venues commander des rations de voyage. Fron indique à Fánaviryan que le patriarche, Filéon Chaumine a insisté pour que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate puisse obtenir la nourriture nécessaire.
Le 09 de Cerveth de l'An 1640 - 22:40 / 23:10 - Annonce du Départ - F - Dyfed - Elidyr - Gwledig - Oënguns - Roibin - Tudur - Lieu : Bree - Rues
Fánaviryan va quitter la maison pour redescendre la colline et se diriger vers la porte sud de Bree. Non loin de la porte, le sergent Fallin indique à Fánaviryan le lieu où les six miliciens sont actuellement hébergés, dans une maison vétuste qui n'a pas été habitée depuis deux ans, environ. En arrivant, Fánaviryan lance :
- "Salutation la compagnie !!"
Les six miliciens vont évoquer la vie à Bree depuis leur départ vers la Comté. Ils expliquent avoir été engagés par Meneldir qui, en échange de leur hébergement dans cette maison, ils ont réalisé quelques activités.
Fánaviryan évoque, de son côté, leur retour à Bree et l'objectif de convoyer les prisonniers jusqu'à Fornost Erain. Fánaviryan indique les six miliciens seront payés par la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pour escorter les prisonniers jusqu'à Fornost.
Au départ, les miliciens n'arrivent pas bien à mesurer les enjeux mais finissent par accepter. Ils préparent leurs affaires et seront présents demain pour le voyage. Fánaviryan conclut en leur indiquant :
- "Si vous croisez Meneldir, vous pourrez lui dire de venir nous voir et comme ça, je pourrais m'excuser de les préempter comme ça au dernier moment. En tout cas, c'était très bien que Meneldir ait pu les engager et il faudra le remercier !"
Le 09 de Cerveth de l'An 1640 - 22:30 / 22:45 - Inspection de la Maison - T - Lieu : Bree - Maison d'Evguénia
Après les travaux, vers vingt-deux heures trente, Tirash revêt sa cape elfique, sort de la maison et se dirige vers la maison d'Evguéna. De nuit, il contourne la maison d'Evguéna en allant vers la maison du meunier, Bill Eclature, s'approche doucement et discrètement, vérifie qu'il n'est pas observé et va s'approcher de l'une des fenêtres dont le volet est fermé. La maison est petite avec la particularité que l'arrière de la maison est encastré dans la colline. Tirash fait un tour rapide de la maison, écoute aux différentes ouvertures sans entendre le moindre bruit et voir la moindre lumière.
Tirash retourne alors à la maison de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, signale aux Hobbits présents dans le salon que le départ pour Fornost Erain va se faire tôt le matin et qu'il est important d'être prêt. Seuls les compagnons de Fánaviryan sont toujours présents dans la pièce et acquiescent aux propos de Tirash tout en continuant de danser et chanter. Il monte dans sa chambre pour se coucher et a une sensation étrange. Depuis qu'il est revenu à Bree, il a le sentiment d'avoir, de temps en temps, des visions, la plupart du temps comme un voile noir qui lui traverse les yeux.
Le 09 de Cerveth de l'An 1640 - 22:20 / 22:40 - Préparation de Caches - D - F - T - Lieu : Bree - Maison de la CAE
En rentrant à la maison, Fánaviryan indique :
- "Il faudrait aller prévenir les miliciens de Metraith qu'ils pourraient venir avec nous demain matin."
- "C'est vrai qu'aller prévenir les miliciens, ce soir, ce ne serait pas du luxe !" évoque Tirash.
- "Moi, je vais aller me reposer." indique Daëgon.
- "Il ne reste que toi, Fana !" indique Tirash.
Lorsque les trois compagnons sont à la maison, ils profitent de l'ambiance festive dans le salon pour monter, à l'étage, les écus d'or récupérés chez Golasgil. Chacun dans sa chambre va commencer à fouiller la pièce pour y trouver un endroit discret pour cacher le butin. Tirash trouve, dans un coin de sa chambre, quelques lattes de bois qui peuvent s'enlever et qui permettraient de pouvoir cacher une partie des pièces. Dans le même temps, Daëgon a repéré au plafond, un endroit qui pourrait permettre de dissimuler de manière astucieuse les écus d'or en ajoutant quelques planches de bois. Le charpentier a commencé à installer des planches le long de la poutre mais n'a pas pris le temps de les poser correctement. Fánaviryan a trouvé également une cache sous le plancher de sa chambre qui pourrait servir à planquer une partie du butin. Les trois compagnons décident de répartir les écus entre la cache de la chambre de Daëgon et celle de Fánaviryan.
Daëgon, Fánaviryan et Tirash vont prendre le temps de préparer le plafond de la chambre de Daëgon. Fánaviryan va faire étinceler sa bague elfique afin de faciliter le travail à réaliser. Tirash demande alors :
- "Qu'est-ce qui t'arrive Fana ??"
- "Je suis concentrée sur la tâche tel mes anciens la pratiquaient de façon ancestrale. Un geste droit et un résultat parfait !" répond Fánaviryan.
- "Certes mais pourquoi ton anneau se met à briller ?" demande Daëgon.
- "Il a été fabriqué par mes parents qui étaient des très bons artisans en joaillerie." évoque Fánaviryan.
- "Tu as une signification de la brillance de ton anneau ?" demande Daëgon.
- "Il s'agit de grands savoirs anciens que je ne pourrais vous dévoiler sur cette soirée. Quand nous aurons à travailler sur de plus grandes œuvres, je pourrais vous l'expliquer. Sachez qu'en travaillant et en faisant étinceler mon anneau, je peux transférer une partie de la puissance magique à l'objet que je fabrique. Malheureusement, ce transfert ne se fait pas à chaque fois et arrive, en fait, rarement..." explique Fánaviryan.
Après une demi-heure, ils vont réussir à installer un espace très discret et vont dissimuler trois cents écus d'or dans la cache. Tirash indique alors :
- "À nous trois, nous avons déjà cent cinquante écus d'or. Je ne pense qu'il soit nécessaire que l'on en prenne plus..."
- "Moi, je voudrais acheter du métal. Je me garderais bien une centaine d'écus d'or dans la poche pour faire des achats à Fornost Erain pour l'expédition." évoque Fánaviryan.
- "Tu n'en as pas assez, là, tu penses ?" demande Daëgon.
- "Je vais en avoir besoin pour le commerce. Je prends donc cinquante écus d'or. Je serais vigilante dans les dépenses pour la compagnie. Il va nous falloir des tissus imperméabilisés pour protéger les chariots, des fourrures et un certain nombre d'autres choses." annonce Fánaviryan.
- "On a déjà un peu de sous sur nous pour gérer ce genre d'achats..." évoque Daëgon.
- "Oui mais rien que pour faire des arceaux, j'en avais eu pour vingt écus d'or ! Et il faut que je rachète du métal pour faire des ridelles pour protéger sur le côté des chariots." indique Fánaviryan.
Tirash en profite pour mettre les deux pièces en Mithril dans la cache de Daëgon et dit :
- "Je mets les deux pièces en Mithril dans la cache."
- "D'accord !" répond Daëgon.
- "C'est noté..." répond Fánaviryan.
Tirash va mettre trente-cinq écus dans sa chambre et soixante-douze dans celle de Fánaviryan.
Le 11/10/2023
Le 09 de Cerveth de l'An 1640 - 22:10 / 23:20 - Fin de Soirée à la Maison - D - F - T - Lieu : Bree - Maison de la CAE
Les quatre compagnons de Fánaviryan ont investi la maison et mettent de l'ambiance. Ils se sont installés dans le salon pour passer la nuit.
Daëgon annonce en arrivant que :
- "Le lieutenant Enrin compte partir, comme tous les autres jours, tôt le matin."
- "Moi, je suis passée voir le Thain Chaumine qui est complètement persuadé que toutes les personnes qui vont venir de Metraith vont travailler pour lui. Je ne sais pas à quel escient ?? J'ai évoqué avec lui un projet d'aménagement de Smials à côté de la maison et de cave et de forge et de four à pain. C'est un bon projet que je vais vous présenter quand je l'aurai dessiné mais je ne vais pas vous prendre plus la soirée et sinon des plaques de fer pour blinder un petit peu le chariot sont en train de se faire doucement... voilà..." évoque Fánaviryan.
- "D'accord..." répond Daëgon.
- "Et on n'a pas prévenu nos gardes de Metraith et voir pour récupérer un chariot ou deux qu'on avait remonté de Metraith. Là, ça pourrait nous permettre d'étoffer le cortège." évoque Fánaviryan.
- "Oui, d'ailleurs, il y a des marchands qui viennent avec nous. J'en ai trois." indique Daëgon.
- "Et les nains seront également du voyage." annonce Tirash et évoque la discussion qu'il a eu avec eux.
- "Si on se fait attaquer, il y aura du monde pour défendre le convoi !" indique Daëgon.
- "Mais, effectivement, ta remarque Fana de récupérer un chariot supplémentaire serait pas mal, effectivement, ouais." évoque Fánaviryan.
- "Moi, je vais récupérer mon bouclier de la famille Wesmin !" annonce Fánaviryan.
- "Oui, ça serait bien, effectivement, qu'on soit tous équipés de nos de nos attributs Wesmin pour nous rendre à Fornost afin de gagner un peu en crédibilité." suggère Tirash.
- "Oui pour montrer notre bannière !" confirme Fánaviryan.
- "Il ne serait pas plus mal que demain matin, on se lève un peu plus tôt histoire d'aller chercher un des chariots et puis d'informer les miliciens de Metraith qu'on sera de retour d'ici une quinzaine de jours au maximum." évoque Tirash.
- "On les emmène avec nous." suggère Fánaviryan.
- "Est-ce bien nécessaire ?" demande Tirash.
- "Le convoi va faire un peu petit sinon..." ironise Daëgon.
- "Pour protéger les marchands, ce sera toujours une bonne chose. De toute façon, ils ont leur solde." évoque Fánaviryan.
- "Est-ce qu'on emmène les six alors ou pas ?" demande Tirash.
- "On aura un peu plus de prestige en arrivant face au roi, non ?" interroge Fánaviryan.
- "Peut-être... Qu'est-ce que tu en penses Daëgon ?" demande Tirash.
- "D'un point de vue logistique, ça va être compliqué de se retrouver à six de plus..." évoque Valgran Bucca.
- "Et si on laisse la compagnie de Fánaviryan ici ?" interroge Daëgon.
- Les quatre Hobbits réagissent vivement à ces propos et confirment qu'ils vont suivre Fánaviryan.
- "Peut-être que si on rajoute un chariot, on peut juste prendre deux hommes comme ça dont un qui qui pilote le chariot et puis un autre qui garde un &'il sur les prisonniers qui seront dedans. Comme ça, ça fait un compromis..." propose Tirash.
- "Ah oui, par rapport aux prisonniers, c'était la question d'un ou deux." évoque Fánaviryan.
- "Deux, c'est bien, l'un qui pilote et l'un qui garde un &'il sur les prisonniers et puis au niveau de la bouffe, ça ne nous fait pas une grosse différence. On peut, peut-être, même demander à Sidonie si elle peut nous trouver de la nourriture pour quelques jours d'ici demain matin." suggère Tirash.
- "Et je demande à Violette aussi !" suggère Fánaviryan.
- "Sidonie ? Sidonie ?" interpelle Tirash.
- "Oui !!" répond Sidonie.
- "Dites-moi, est-ce que vous pensez que vous seriez en mesure, à cette heure, un peu tardive, de trouver de quoi nourrir deux personnes pendant, allez on va dire, quatre jours ou demain matin très tôt ?" demande Tirash.
- "Violette, tu m'accompagnes ?" demande Sidonie.
- "Oui..." répond, avec hésitation, Violette Chaumine.
- "Il nous faudrait un peu de sous." demande Sidonie.
- "Et peut-être un petit peu plus... Je suis en train de me demander s'il ne faudrait pas qu'on voit les choses un peu plus en grand parce qu'on oublie qu'on a rencontré une partie des archers mais qu'on risque de rencontrer des formations plus en plus grosses qui seraient, peut-être, du genre de Tarma ou d'hommes des collines ou des orques. On ferait mieux de faire un chariot avec les six hommes de Metraith et un chariot pour les prisonniers et ils se répartissent en trois et trois. Et nous, comme ça, on met notre matériel sur le chariot des hommes de
Metraith." suggère Fánaviryan.
- "A la fois, on est déjà une petite quinzaine d'hommes armés." indique Tirash.
- "Ouais mais il vaut mieux être le nombre. On a déjà eu de la perte dans les hommes du shérif Valgran et puis, Daëgon est, à peine, encore remis." indique Fánaviryan.
- "C'est ça le problème ! Sinon, j'aurais été chassé aussi." confirme Daëgon.
- "Je demande à ce moment-là à Violette de faire comme Sidonie de trouver pour quatre à six hommes en plus." propose Fánaviryan.
- "Bon, ça peut être l'occasion de passer du temps avec les soldats aussi, ce n'est pas une mauvaise idée ! Ça vous semble gérable Sidonie ?" demande Tirash.
- "Si on a les sous, on va s'organiser !" indique Sidonie.
- "C'est formidable ! Vous êtes formidable !!" réagit Tirash.
Sidonie prend Violette par le bras et les deux Hobbites quittent la maison et montent vers les Smials des Hobbits. Fánaviryan évoque alors auprès de ses compagnons :
- "Il faudra qu'on leur trouve des cadeaux à Fornost Erain pour les remercier de leur peine et pour les gâter."
Tirash vient voir Daëgon et Fánaviryan et leur dit :
- "Daëgon et Fana, je peux vous parler en privé deux minutes ?"
- "Ouais !" répond Fánaviryan et Daëgon.
Tirash amène ses deux compagnons dehors. Ils s'éloignent de quelques mètres de la maison et l'homme du sud leur dit :
- "Je voulais juste vous informer que je suis allé voir Evguéna. Vous savez, je m'étais engagé auprès d'Oget suite au fait qu'il accorde sa liberté, d'une certaine manière, à Elga. Je m'étais engagé à envisager la possibilité de rendre un service à Eugenia qui habite ici à Bree. Oget lui doit une dette, pas financière mais un service. Je m'étais engagé à lui rendre ce service s'il me semblait acceptable et Evguéna m'a proposé, ce soir, de déposer un colis sous le lit d'un tonnelier de Fornost sans me préciser ce qu'il y avait dans le colis, ni les conséquences que ça aurait. J'ai dit que je lui donnerai ma réponse demain matin et, à priori, je n'y suis pas très favorable. Auriez-vous des conseils à me donner ?" demande Tirash.
- "Hum... Sans savoir ce qu'il y a dans le colis, c'est vrai que c'est compliqué..." indique Daëgon.
- "Sous un lit, la nuit, peut-être, un mauvais sort. Elle me fait un peu sorcière cette femme... Je ne sais pas, peut-être, un animal toxique ou un parfum, un poison, que sais-je..." évoque Tirash.
- "Oui ou de la contrebande de quelque sorte que ce soit..." suggère Daëgon.
- "A priori, l'homme ne serait pas au courant et c'est sous son lit, donc, ça ne m'inspire pas trop confiance..." évoque Tirash.
- "C'est bizarre, ça me fait penser comme au piège qui avait été tendu à notre ami à Metraith et qui se faisait passer pour un marchand de vin. Donc, tonnelier, là je suis un peu étonné." évoque Fanaviryan.
- "Je n'ai pas son nom effectivement ! J'aurais pu demander le nom du tonnelier. Le colis sera scellé." précise Tirash.
- "A quelle taille ?" demande Daëgon.
- Tirash écarte ses deux bras pour montrer une distance d'environ quarante, cinquante centimètres puis ajoute : "Je pense que je vais décliner."
- "Après, si tu es inquiet, on peut ouvrir la boîte sur le chemin." propose Daëgon.
- "Oui mais si on ouvre la boîte sur le chemin... Après, si elle est scellée, qui est-ce qui s'en rendra compte ? La personne qui est censée ouvrir la boîte... à priori..." indique Tirash.
- "Ouais, on dira qu'elle est tombée du chariot, ce n'est pas grave..." lance Daëgon.
- "Ça peut être ça... Bon, je verrai demain matin..." conclut Tirash.
- "Oui ! La nuit porte conseil !" conseille Daëgon.
- "Tout à fait ! Je pense que c'est le choix que je vais faire pour ce soir en sachant que je serai de retour à Bree dans pas longtemps. C'est ici que nous avons notre quartier général. Donc ce n'est pas parce que je refuse cette requête cette fois que je n'en accepterai pas une, une prochaine fois avec, comprenez-le bien, ce souci que j'ai de ne pas m'investir dans une action qui aurait des conséquences funestes pour une personne que je ne connais pas ou, en tout cas, pour laquelle je n'ai pas la preuve qu'elle mériterait ces conséquences." explique Tirash.
- "Je l'entends, monsieur..." indique Evguéna.
- "Quoi qu'il en soit, cette conversation restera entre nous." indique Tirash.
- "Je l'espère..." indique Evguéna.
- "Ce sera tout ?" demande Tirash.
- "Mais, écoutez, buvez avant que ce ne soit trop froid..." conseille Evguéna en prenant sa tasse et en commençant à la boire.
Tirash porte la tasse à ses lèvres, en boit une petite gorgée pour goûter et sentir le breuvage. A la première gorgée, le thé serait au jasmin et Tirash ne sent pas de goût supplémentaire. Après avoir bu cette première gorgée, Tirash dit avec aplomb :
- "Ah !! C'est du jasmin... Ah ! Excusez-moi... Je ne supporte pas ce goût..."
- "Ah... Excusez-moi... Je ne savais pas..." évoque Evguéna gênée.
- "Oui, désolé... Des souvenirs d'enfance. Cette saveur me repousse désormais..." Tirash se lève et dit : "Je vous souhaite une bonne soirée et puis je vous informe demain matin. J'habite juste à côté. Je vous informe demain matin de ma décision."
- "Très bien ! Bonne soirée à vous." répond Evguéna.
Elle raccompagne Tirash à l'entrée. L'homme du sud rentre à la maison retrouver ses compagnons.
Daëgon va trouver le lieutenant Enrin avec ses hommes à l'extérieur de l'auberge, non loin du bureau de compte. En voyant arrivé Daëgon, le lieutenant lui dit :
- "Ah ! Daëgon, que puis-je pour vous ?"
- "Je voulais savoir, demain, vous comptez partir à quelle heure ?"
- "Nous partons comme les jours précédents à l'aube !" répond le lieutenant Enrin surpris par la question.
- "Oui ! On est bien d'accord..." réagit Daëgon.
- "On est bien d'accord ?" demande le lieutenant.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Parce que vous pensez que ça va poser un problème à certains d'entre vous ?" demande le lieutenant Enrin.
- "Non, non ! Je ne sais pas si tout le monde a ça en tête..." évoque Daëgon.
- "Ah !" réagit le lieutenant.
- "Donc je vais faire le tour !" propose Daëgon.
- "Oui ! Ce serait bien !!" confirme le lieutenant.
- "Et si vous pouviez aussi de rappeler ça à tout le monde." suggère Daëgon.
- "Alors, entendons-nous bien quant à vos compagnons. J'aimerais bien que ces Hobbits soient prêts en temps et en heure parce que j'ai l'impression quand même, qu'ils ont prévu de faire la fête ici. Si vous pouviez faire en sorte que les boissons soient vite coupées, ce serait une bonne chose..." suggère le lieutenant Enrin.
- "Oh là... Je ne sais contrôler tout ça moi..." réagit Daëgon.
- "Je vous laisse voir avec vos compagnons pour qu'ils puissent se réveiller demain matin et qu'on puisse rapidement partir d'ici." évoque le lieutenant Enrin.
- "Pour mes compagnons, je pense que c'est bon." confirme Daëgon.
- "Hum, hum... Nous, nous restons à proximité des prisonniers de toute manière ce soir." évoque le lieutenant Enrin.
- "Très bien ! Bonne garde !" répond Daëgon.
- "C'est là notre rôle mon cher Monsieur..." indique le lieutenant Enrin.
- "Très bien ! Sur ce, je vous laisse. Je vais aller prévenir ceux q