[AU] Partie du 11 novembre 2020 - N°17 - 8 Lothron 1640

Campagne dans les Terres du Milieu

[AU] Partie du 11 novembre 2020 - N°17 - 8 Lothron 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Dim 15 Nov 2020 16:20

Le 8 de Lothron de l'an 1640

L'homme referme alors la porte. Daëgon et Selenia se retrouvent seuls dans le vestibule. Le Dùnedain appelle alors Pòrbrandr :
- "Messire Pòrbrandr, êtes-vous là ?" - Une voix féminine répond alors :"Entrez !", la voix provenant de la porte en face de l'entrée.

Les deux compagnons entrent alors dans une grande pièce de vie avec un foyer au centre de la pièce qui diffuse de la chaleur, des tables sur les côtés, une grande hauteur de plafond, poutres apparentes, des fourrures sur le mobilier et sur les murs avec des têtes d'animaux en décoration. Une femme, assise dans un canapé regarde les deux compagnons entrer dans la pièce, surprise par l'arrivée de ces deux personnes.

Selenia et Daëgon donnent leur bonjour à cette dame puis Daëgon prend la parole :
- "Nous avons une missive pour Messire Pòrbrandr, pouvez-vous dire où il est ?"
- "Vous êtes chez lui. Il se repose pour l'instant" répond la femme, jeune, les cheveux blonds courts.
- "Ah ! Et qui êtes-vous ?"
- "Bredda, sa petite-fille"
- "Ah d'accord" répond Daëgon.

Bredda pose alors son livre sur la table basse puis elle demande aux deux invités de s'approcher et de s'installer sur les canapés d'en face. Lorsqu'ils sont installés, Bredda prend la parole :
- "Et vous, donc, qui êtes-vous ?"
- "Nous sommes une compagnie, deux de nos compagnons sont dehors et nous effectuons des missions sur la région de Bree et ses alentours. Là, nous apportons une missive et nous apportons la réponse" répond Daëgon.
- "D'accord."
- "Mais on s'occupe de pas mal de choses. On fait aussi de la sécurité de convois. On vient de s'installer sur Bree, on trouve le coin sympathique."
- "Qui de Bree nous envoie une missive ?"
- "Ah, ce n'est pas Bree. La missive vient de la Comté de Lézeau."
- "De Lézeau ? Ah tiens qui donc de Lézeau ?"
- "Un dénommé Golasgil qui est un grand marchand de la Comté et qui recherche des voies navigables pour ses marchandises."
- "D'accord. Si vous voulez bien patienter, je vais aller mon grand-père."

La femme quitte la pièce, elle monte un escalier. Pendant ce temps, en observant la pièce, Selenia est interpelée par des objets posés sur un meuble dans le fonds de la pièce. Elle remarque un couteau de sacrifice, un calice recueillant le sang et quelques petits objets qui dénotent dans la pièce.

Après cinq minutes d'attente, Bredda redescend avec un homme âgé qui semble avoir du mal à marcher. Avec difficulté, il arrive devant les deux compagnons. Il reste debout attendant que Bredda lui prenne une chaise. Il regarde Daëgon et Selenia sans réagir. Daëgon le salue et Selenia prend la parole :
- "Bonjour Messire Pòrbrandr"
- "Bonjour. On ne se connait pas ?" répond Pòrbrandr
- "Non, nous venons de la part de maître Golasgil"

Bredda vient alors à la hauteur de Pòrbrandr et qui lui murmure :
- "Vous l'avez rencontré l'année dernière."
- "Moui, moui et... comment va-t-il ?" demande Pòrbrandr.
- "Bien, ses affaires marchent bien" répond Selenia.
- "Tant mieux et vous, comment vous allez ?"
- "Nous, ça va aussi" répond Daëgon.
- "Ah bah, très bien."
- "Et vous, ça va la santé ?"
- "Oui, vous savez, il y a des choses qui sont plus difficiles qu'avant mais j'ai ma petite-fille qui m'aide au quotidien. Donc, ça va. Et vous ça va ?"
- "Bien, bien, j'ai une missive pour vous de maître Golasgil" indique Daëgon en transmettant à Pòrbrandr le courrier.

Pòrbrandr regarde la lettre du marchand. Il ne semble pas la lire, il regarde le sceau et tend la lettre à Bredda qui commence à lire attentivement le contenu du courrier. Elle va ainsi passer plusieurs minutes à être concentrée sur le document sans dire un mot.

Pendant ce temps, Daëgon et Selenia observent le comportement de Pòrbrandr. Physiquement, l'homme a un certain âge et semble avoir des douleurs liées à l'âge mais, sans toutefois, être proche de la mort. Daëgon décèle, toutefois, sur le plan psychique, une déficience sans, toutefois, comprendre précisément ce qui se passe. Selenia qui a eu l'occasion de soigner de vieilles personnes connait parfaitement les signes d'une démence sénile. Elle va d'ailleurs en avoir la confirmation en lui posant quelques questions qui vont lui permettre de confirmer son diagnostic.

Bredda pose ensuite la feuille sur la table puis prend la parole :
- "Qu'est-ce qui est prévu pour que mon grand-père puisse répondre à ce courrier ?"
- "Nous attendons votre réponse et nous la ferons parvenir" indiquent Daëgon et Selenia
- "D'accord. Dans ce cas, je vais vous raccompagner. Vous êtes là depuis longtemps sur Bourg-Maresque?"
- "Non, nous venons d'arriver, à l'instant."
- "D'accord. Je vous retrouve à l'auberge."
- "Entendu."

Bredda se lève, ramènent Daëgon et Selenia dans le vestibule puis dehors.

Pendant les dix minutes qui se sont écoulées, Tirash a proposé à Fànaviryan de s'occuper en effectuant un jeu d'adresse à base de cailloux. Tirash est descendu par une échelle au bord d'un ruisseau récupéré des pierres et a pu remarquer, non loin, des Hobbits, plus grands que ceux rencontrés précédemment, en train de creuser des canaux à coup de pioches. Le village de Bourg-Maresque contient plusieurs habitations prévues pour des Hobbits. Bredda interpelle l'un des hommes qu'elle appelle Humcal et l'amène dans la maison. Elle referme alors la porte. Assez rapidement, l'homme ressort et indique :
- "Si vous voulez bien me suivre, je vais vous amener jusqu'à l'auberge du Maresque."

Les quatre compagnons vont traverser une partie du village en compagnie des cinq hommes. Bourg-Maresque est essentiellement construit sur des pilotis. Plusieurs cours d'eau traversent le village pour se jeter dans le Brandevin. Sur le chemin, Fànaviryan demande à Daëgon :
- "Dis-moi Daëgon, c'était qui cette petite beauté ?"
- "C'est la petite-fille de Pòrbrandr"
- "Elle a un prénom ?"
- "Bredda"

Arrivés à l'auberge, Humcal demande à deux d'entrer également. L'auberge est composée, au rez-de-chaussée d'une grande salle commune avec des tables et des chaises et une pièce attenante avec des odeurs de cuisine qui en sort. Il arrive à hauteur des quatre compagnons et leur propose de s'assoir. Il va ensuite à la hauteur des deux hommes et l'un d'eux murmure à l'oreille de l'aubergiste qui repart ensuite en direction des cuisines. Les deux hommes s'installent autour d'une table à une certaine distance du groupe et de façon à pouvoir les observer.

Daëgon prend la parole :
- "Nous avons vu Pòrbrandr, à priori, il dormait quand on est arrivé. A priori, c'est sa petite fille qui gère ses affaires. Le Pòrbrandr n'a plus la tête sur les épaules. Je ne sais pas trop si ses affaires vont toujours bien et si sa petite fille gère bien ses affaires et dans ce cas, Golasgil n'aura pas de problèmes mais il faudra savoir dans quel état sont leurs affaires car ça ne semble pas génial comme ça sur le papier."
- "A propos de papier, c'était quoi le message que tu lui a lu ?" demande Fànaviryan.
- "C'est la petite fille qui l'a lue" précise Selenia.
- "Quoi qu'il en soit, Bredda va nous donner sa décision mais on ne sait pas combien de temps ça va prendre. Elle a dit qu'elle nous donnait sa réponse ici à l'auberge" précise Daëgon.
- "Et après, on pourra retourner chez les Plume pour transmettre le message à Isildor. On est quasiment sorti de l'auberge, c'est le cas de le dire !!" indique Fànaviryan. - "Il serait intéressant que l'on en sache plus sur Pòrbrandr si on peut."
- "On peut demander à l'aubergiste."
- "Avec nos deux cerbères, ça va être compliqué de poser des questions" finit par dire Tirash.

Après quelques minutes, l'aubergiste revient avec quatre pintes de bière. Lorsqu'il pose les bières, il indique :
- "C'est offert par le clan Pòrbrandr."
- "Merci bien" répond Daëgon.

Les quatre compagnons prennent alors leur chope de bière, la tendent aux deux hommes qui les surveillent et les remercient.

- "Et qu'est-ce que vous avez à manger ce midi, chef ?" demande Fànaviryan.
- "De l'anguille que l'on a pêché cette nuit, bien fraiche comme il faut !"
- "Vous l’accommodez avec quoi ?"
- "Avec des pommes de terre !" puis après un petit temps de réflexion "... vous venez de la région ?" demande l'aubergiste à l'elfe.
- "De Bree, tout simplement."
- "D'accord."
- "Vous avez peut-être rencontré mes cousins des forêts environnantes ?"
- "Oh non ! Non, non, on n'a jamais l'occasion de les voir. De temps en temps, on peut distinguer des ombres furtives ou on entend des chants très éloignés. Excusez du coup ma surprise, il me semblait que vous étiez... Donc ce sont vos cousins, vous les connaissez ?"
- "Non, j'aurais bien voulu justement les connaître. J'ai, en effet, découvert en arrivant dans cette région que je pouvais avoir de la "famille", vous me comprenez ?"
- "Oui, ils se font discrets et lorsque l'on s'aventure dans la forêt, on leur a bien comprendre qu'il fallait qu'ils rebroussent chemin."
- "Ah, il n'y a aucun commerce qui s'est établi entre vous et eux."
- "Non, nullement. Excusez ma surprise, du coup, c'est vrai que l'on n'a pas l'habitude de les voir par ici."
- "Vous pouvez être rassuré, il n'y a pas de connexion directe."
- "D'accord, vous mangez là ce midi ?"
- "C'était pour ça que je vous demandais le menu."
- "Si c'est offert, en plus, on ne va pas se priver" indique Tirash.
- "Oh oui, oui, en effet, vous êtes les invités de marque du clan" indique l'aubergiste.
- "Bon, hé bien, ça se passe pas mal les amis..." réagit Daëgon.
- "Et donc, c'est Bredda qui gère en ce moment ? Quand vous dites le clan, c'est ?" demande Fànaviryan.
- "C'est le clan Pòrbrandr."
- "Et vous êtes combien dans le clan ?" demande Daëgon.
- "Hum, hum, difficile à dire."
- "Une cinquantaine ?"
- "Ouais, peut-être bien quelque chose comme ça."
- "Ah oui, je ne pensais pas qu'il y en avait autant."
- "Après, ils ne sont pas tous là. Ils sont aussi sur l'eau, ils naviguent."
- "Vu le village, vous êtes là depuis deux ou trois générations ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, ça fait un moment que l'on est là. Oui, oui. Moi, maintenant, ça plusieurs générations que l'on tient l'auberge de père en fils." Il tape alors la main sur son cœur et dit : "Nous aussi, on fait partie des hommes des rivières même si on ne navigue plus. On a conservé les coutumes ancestrales."
- "Est-ce que vous utilisez celles du Rakit ?"
- "Oh oui, bien sûr. Vous l'avez eu l'occasion d'en consommer ?"
- "Ah oui, fort heureusement, avec une grande allégresse !"
- "Ah bah ça."
- "Mais, par contre, pour trouver le moyen de s'en procurer vous sauriez peut-être nous dire parce que nous allons devoir repartir."
- "D'accord, vous repartez prochainement."
- "Oui, sans doute demain matin, ça dépendra du clan."
- "D'accord. Ecoutez, je peux me renseigner. Je ne sais pas si le Rakit est arrivé à maturation mais je peux me renseigner. Vous seriez prêt à acheter ?"
- "Ah bien sûr."
- "ça se conserve bien ?" demande Tirash.
- "Ouais, après, il faut. Au maximum, le Rakit se conserve six mois."
- "ça va, c'est raisonnable."
- "Il faut bien penser à le mettre dans un linge, humidifier le linge de temps en temps pour que la pâte ne s'assèche pas. Après, je ne vous garantis pas que je puisse en trouver. Il faut que je voie auprès de mes camarades pour savoir où ils en sont au stade de la fabrication. Si vous voulez ; si vous avez du temps, on pourrait y aller cet après-midi."
- "Ah ça serait sympa Selenia. Qu'est-ce que tu en penses ?" réagit aussitôt Fànaviryan.
- "On peut y aller, oui, on peut aller voir" indique Selenia.

Oläf va repartir en cuisine et va revenir avec deux chopes pour les deux autres hommes puis retourne aux cuisines.

Tirash vérifie que personne n'est à proximité et reprend la parole auprès de ses deux camarades et demande :
- "Qu'est-ce qui s'est passé pendant le temps où vous étiez à l'intérieur exactement ? Je n'ai pas tout compris."
- "Rien de spécial, on a attendu que Pòrbrandr se réveille." répond Selenia.
- "Vous avez vu Pòrbrandr ?"
- "Oui, on l'a vu."
- "Oui, il est descendu après. Elle est allée le chercher, le réveiller, une fois qu'elle a compris qu'il y avait des affaires. Elle est partie le réveiller. On l'a vu, elle a lu la lettre. On a parlé de Golasgil à Pòrbrandr, il ne s'en souvenait plus vraiment à priori. Elle lui a rappelé qu'il l'avait vu, il y a un an. Elle a lu la lettre et elle nous donne une réponse ici mais je ne sais pas combien de temps ça va durer..." précise Daëgon.
- "Elle lui a lu la lettre à voix haute ?" demande Fànaviryan.
- "Non, elle ne lui a pas lu du tout. Je pense qu'elle gère les affaires directement. Lui, il ne fait plus rien. Je n'ai pas l'impression qu'il décide de quoi que ce soit."
- "Il a l'air sénile ou c'est son âge ou on a l'impression qu'il lui est arrivé un truc ?" demande Tirash.
- "Non, il est vieux."
- "ça veut dire qu'en un an, il a dépéri ?"
- "Je ne sais pas" indique Selenia.
- "Je pense à ce que nous racontais nos amis du clan des Queues de Loutre." dit Tirash.
- "ça corrobore ce qu'il nous disait" dit Fànaviryan.
- "Oui, enfin, il y a quand même un clan derrière qui représente ce vieux bonhomme finalement. Enfin, ils ne sont pas tout seul. C'est sûr que si c'est lui qui dirige, c'est mal barré. Je pense qu'il n'est pas tout seul." analyse Daëgon.
- "Enfin, nous, ça nous importe peu, nous, c'était de trans
mettre le message et donner la réponse après." indique Fànaviryan. - "Si on voit que Golasgil fait de mauvaises affaires, il faudrait quand même le prévenir un minimum. Si on peut en apprendre un peu plus sur eux, ça serait bien." indique Daëgon.
- "Tu aurais dans l'idée d'aller retransmettre ça à Alinna avec le départ de Golasgil dans les Montagnes bleues ?" indique Fànaviryan.
- "On va voir comment ça se passe" indique Tirash.
- "En tout cas, si là on trouve du Rakit, on n'a pas besoin de descendre à Lamoustiquière pour avoir la recette."
- "Et pourquoi tu veux du Rakit toi du coup ?"
- "C'était sympa quand même"
- "Je me demande, vous connaissiez ça avant, vous ?"
- "Ah non, du tout" répondent Fànaviryan et Daëgon.
- "Il y aurait peut-être un marché à explorer, non. Consommer avec modération, ça me semble plutôt raisonnable."
- "Après, il faut voir comment ça se conserve et tout ça..." indique Daëgon.
- "C'est pour ça que l'on te fait confiance, Selenia, pour essayer d'attraper un peu de leur savoir-faire. Ils parlaient de maturation, il faudrait connaître l'herbe. Allez, à la santé de Golasgil, sans lui, nous n'aurions pas cette bière bien fraiche !" dit Fànaviryan.
- "C'est vrai que c'est pas mal d'être l'intermédiaire de contrats. On a pas mal de bons repas, de bons vins" analyse Daëgon.
- "La vie est douce avec vous " dit Tirash.
- "Et ton idée est très bonne Tirash, effectivement. Quitte à faire des trajets, autant les rentabiliser." indique Fànaviryan.

La salle va, par la suite, se remplir pour le midi d'hommes des rivières ainsi que des hobbits, des travailleurs avec la particularité d'être plus grands et des traits différents de ceux rencontrés plus au nord de la Comté. Selenia retrouve chez ces hobbits les caractères des résidents de Tharbad lorsqu'elle a pu y vivre. Les quatre compagnons vont être servis par Oläf qui apporte quatre assiettes avec de fines tranches de poissons avec du persil et des pommes de terre à l'eau en accompagnement et un pichet de vin. Fànaviryan demande alors :
- "Et il vient d'où votre vin ?"
- "Il vient de l'Arthedain, des coteaux qui bordent le lac Vespéral." répond l'aubergiste qui repart aussitôt en cuisine bien pris par son travail du midi.

En fin de repas, Bredda entre dans l'auberge accompagnée de trois hommes dont Humcal. Les trois hommes ont mis une tunique ainsi qu'une cape. Elle s'approche des quatre compagnons et prend la parole :
- "Mon grand-père a bien réfléchi à votre proposition et est d'accord. Vous pourrez dire à Golasgil que nous sommes en parfaite accord avec le marché proposé."
- "Est-ce que vous proposez quelque chose de plus précis ?" demande Daëgon.
- "Disons que ce sera vu directement avec notre ami le marchand."
- "Oui, bien sûr mais c'est juste que, excusez-moi, Tirash, nous n'avons pas été présentés, mes compagnons m'ont rapporté que votre grand-père n'était pas au mieux de sa forme."
- Bredda réagit à ses propos, ouvre de grands yeux et dit : "C'est vrai que ce matin, il n'était pas en forme mais, cet après-midi, après une petite sieste, il se portera beaucoup mieux."
- "Très bien mais vous voyez, nous représentons les intérêts de Golasgil donc nous nous devons aussi de lui rapporter tous les éléments qui permettront à chacun de faire les affaires les plus profitables à vous comme à lui."
- "Je comprends bien et donc ?"
- "Hé bien, je suis... il me semble que, vu ce que m'ont dit mes compagnons, si Pòrbrandr ne se souvenait pas d'avoir rencontré Golasgil, est-ce que tout va bien se passer, qui est-ce qui va s'assurer que tout va bien se passer, c'est vous peut-être ?"
- Bredda a porté un regard insistant sur Daëgon et Selenia pendant que Tirash parlait puis répond : "mais mon grand-père est tout à fait en capacité de gérer tout cela."
- Fànaviryan intervient alors : "Oui, enfin, comme le disait mon compagnon Tirash, excusez-moi, nous n'avons pas été présentées, Fànaviryan, afin de bien représenter maitre Golasgil, la parole de Pòrbrandr engageant le clan ne nous suffit pas. Une simple parole nous a rapporté est un peu compliqué, un sceau de votre part, une missive ou la lettre avec un simple retour pourrait nous permettre de prouver que l'on vous a bien rencontré."
- Bredda répond "d'accord" avec un léger mouvement de recul lorsque l'Elfe a pris la parole puis indique "je vais en faire part à notre chef."
- "Sa parole engageant le clan, vous comprendrez que l'affaire puisse se poursuivre sans soucis."
- "J'ai cru comprendre que c'était les hommes de Thuidimer qui vous ont déposé ici ?"
- "Ah, simple commodité de voyage."
- "Ils sont sensés venir vous chercher ?"
- "Non mais vous auriez peut-être une solution pour que nous puissions remonter afin de pourvoir transmettre assez rapidement."
- "Il y a la route qui part jusqu'à Souche de là vous pourrez rejoindre Bree."
- "Dites-nous, dans ces contrées, il est toujours difficile de se procurer un cheval ?"
- "Un cheval, en effet, vous allez avoir du mal, oui. Vous êtes sur les terres des hommes des rivières. Nous sommes essentiellement sur un mode de transport par le grand fleuve."
- "Par le hallage pour remonter ?"
- "Ça dépend. Nous savons pratiquer les courants comme il faut. Peut-être moins le clan des Queues de Loutre, j'ai cru comprendre en effet qu'ils utilisaient des chevaux."
- "C'est de là mon erreur."
- "C'est-à-dire ?"
- "Que je pensais que vous utilisiez le même système."
- "Non, ce n'est pas efficace."
- "Mais vous n'avez pas quelque personne qui remonte vers le Pont des Arbalètes par hasard ?"
- "Pas prochainement."
- "Lady Bredda, nous allons vous laisser faire message de votre grand-père."
- "Oui, mon grand-père va faire le nécessaire."
- "De toute façon nous restons dans le village."
- "Ah vous ne partez que demain ?"
- "Il faut combien de temps pour remonter sur Souche ?" demande Daëgon.
- "Il faut un peu moins d'une journée et à peu près autant pour rejoindre le pont des Arbalètes." indique Bredda.
- "Ouais il faut que l'on parte le matin."
Bredda indique qu'elle repassera en fin d'après-midi déposer le courrier.

Fànaviryan se renseigne pour obtenir des peaux. Oläf a des contacts dans le village qui n'a pas de commerces mais uniquement des contacts entre villageois qui réalisent leurs transactions par du troc. L'aubergiste propose d'aller voir un cousin qui fabrique du Rakit vers 15 heures ce qui laisse le temps aux compagnons de se reposer. L'Elfe pensait passer son temps autour de verres de vin mais Tirash lui déconseille et lui propose de reprendre le jeu commencé le matin. Les quatre compagnons vont alors sortir de l'auberge, ramasser des cailloux et engager la partie. Daëgon est le premier à lancer ses trois cailloux mais un seul a touché le pot. Après de nombreuses hésitations, Selenia ne bouge pas le pot et lance ses deux cailloux mais rate également ainsi que Fànaviryan. Par contre, Tirash d'un geste souple et précis, plante son caillou directement dans le pot. Ses trois autres compagnons le félicitent au moment où Oläf arrive à leur hauteur, observe le jeu puis leur pose la question :
- "Vous en avez pour longtemps ?"
- "Je ne sais pas. Vous voulez jouer ? Vous voulez que l'on aille voir pour le Rakit" demande Tirash.
- "Oui, j'ai vu un de mes cousins qui coupe des roseaux, il en prépare en ce moment. On peut aller le voir."

Les compagnons sont favorables à cette proposition et se mettent en chemin. Ils s'éloignent du centre du bourg et se rapprochent du Brandevin. Sur la route, Daëgon demande à l'aubergiste :
- "Est-ce que le Rakit est légal dans les régions autour ?"
- "Heu, heu, il ne me semble pas que les clans des hommes des rivières en vendent. En théorie, c'est assez peu connu."
- "C'est un usage local qui est une bonne tradition" précise Fànaviryan.
- "Oui. Vous êtes les premiers étrangers à en parler. Je n'ai pas connaissance que d'autres personnes sont au courant du Rakit. On est plutôt sur des usages locaux. Mais comment avez-vous eu connaissance ? Par qui vous avez connu ça."
- "On a vu les hommes du clan des Queues de Loutre en faire usage." précise Tirash.
- "D'accord et vous en aviez consommé à ce moment-là ?"
- "Oui, c'est pour ça que ça nous intéresse. Pour les longues soirées d'hiver, des fois, c'est agréable."
- "Par ici, on évite d'en consommer trop souvent. Il y a eu..."
- "Vous savez, une fois que l'on aura fini, on n'en aura plus." dit Daëgon.
- "Il a pu y avoir par le passé des personnes qui ont pu surdoser et en mourir."
- "Ah oui !" réagit Tirash.
- "Il faut quand même..."
- "Et est-ce qu'il y a des risques de dépendance ?"
- "Qu'est-ce que vous entendez par là ?"
- "Je ne sais pas, quelqu'un qui en prendrait régulièrement et qui finirait par... comme pour l'alcool."
- "Oh, l'alcool, c'est normal d'en consommer tous les jours."
- "Bien sûr mais il ne faut pas rouler sous la table tous les soirs non plus."
- "Non, non, je ne dis pas ça non plus. Après le Rakit, il ne faut pas en abuser et certains ont du mal à s'en défaire. Il faut y aller modérément. C'est sur des moments festifs qu'on l'emploie."
- "Un usage récréatif comme on dit" précise Tirash.
- "Oh, c'est beau ce que vous dites là !"

A proximité d'une maison, des tas de tiges ont été coupées et entassées non loin de la maison. L'espèce n'est pas connue de Selenia même si ça semble s'apparenter à des roseaux. Oläf vient frapper à la porte et un homme assez jeune, torse nu, ouvre la porte, les yeux fatigués. Malas dit alors :
- "Salut mon cousin, qu'est-ce qui t'amène..." puis sa phrase s'arrête en vous voyant, "hé mais ce n'est pas les Queues de Loutre ???"
- "Si si mais je t'expliquerais. Ils sont intéressés par le Rakit." répond Oläf.
- Malas salue alors le groupe par un "Messieurs, Dames".
- "On voulait faire connaissance un peu avec le Rakit, comment vous-faites ? On est curieux surtout Selenia qui s'y connait en plantes et surtout ça qui nous intéresse et puis aussi d'en acheter un petit peu pour les longues soirées d'hiver."
- "Allez-y entrer" finit par dire Malas.

Le logement est assez modeste avec une grande pièce, une chambre dans le fond de la pièce et un escalier qui descend dans une cave. Malas invite à descendre au sous-sol. La pièce est très humide avec des tiges suspendues, les mêmes tiges que celles qui se trouvent en dehors du logement. Ces tiges sont recouvertes de grappes de champignons. Une bâche sépare la pièce en deux. De l'autre côté de la pièce, les tiges sont suspendues et les champignons sont en train de pousser dessus.

Malas va expliquer la démarche pour obtenir du Rakit. Ils vont chercher dans les marais une plante qui s'appelle la Raqueuse qui ressemble à des roseaux. La Raqueuse est suspendue dans l'autre pièce, prend l'humidité et les champignons s'y développent. Il enlève ensuite les champignons qui sont sur la plante et élabore une préparation à base d'eau bouillante ensuite touiller hors du feu puis remettre sur le feu, ajouter du sel puis d'autres manœuvres qui demandent des gestes très techniques pour constituer cette pâte jaunâtre. Il faut souvent la mélanger pour ne pas avoir un effet trop puissant avec du miel.

Tirash demande alors :
- "Vous pouvez en produire beaucoup ? Parce que ça doit être long ?"
- "Ouais, c'est long et l'espace ici est assez réduit. On en produit, toutefois, assez pour notre consommation personnelle. Qui pourrait en prendre à part. Ça fait partie de nos traditions."
- "Très bonnes traditions" intervient Fànaviryan "et vous réussissez à récolter ça à peu près toutes les semaines."
- "Non, non, pendant les périodes froides, la Raqueuse ne va pas faire pousser les champignons. Dans d'autres régions, vous n'aurez pas les champignons. Dans les marais de Souche à Lamoustiquière, on arrive à en produire mais je crois qu'à Souche, ils ont arrêté d'en produire. Il me semble qu'ils en produisent également à Lamoustiquière."
- "On a eu de la chance de tomber sur vous en tout cas."
- "Bah oui, après vous pouvez remercier mon cousin Oläf, c'est lui qui vous a amené jusqu'à moi. Après, je ne savais pas qu'il y avait des gens qui s'intéressaient au Rakit. Je suis assez surpris et vous seriez prêt à prendre ?"
- "Tout à fait" répond Fànaviryan.
- "Vous gardez ce qu'il vous faut pour vous et si vous avez quelque chose pour nous, nous serons ravis de le prendre à un prix correct." indique Daëgon.
- "J'ai cru comprendre que vous faisiez commerce avec le clan des Queues de Loutre. Vous leur faites à combien ?" demande Fànaviryan.
- "Ah non !! Je ne vais pas en vendre à ceux-là, les salauds !! Non, d'ailleurs, ils se vantent d'avoir un Rakit meilleur que le nôtre... pffff, "
- "Oh !!"
- "Oui, non, non..."
- "Et lorsque vous le mélangez, vous le mélangez avec de la bière, du vin ?" - "Non, en général, on le mange comme ça."
- "Ah, vous êtes des vrais de vrais vous !"
- "Ouais, ouais mais bon, on essaye d'en garder un peu pour les fêtes de l'été et pour les fêtes de fin d'année."
- "Vous avez réussi à produire quelques dizaines de kilos ?"
- "Mouais, ça dépend un peu de travail. Comme c'est calme, du coup, je peux réussir à en produire un peu plus. Mais vous pensez que ça pourrait intéresser du monde."
- "Nous, comme on ne passe pas souvent, vous le conservez à peu près six mois, c'est ça ?"
- "Ouais, ouais, après je vais vous donner quelques conseils, il ne faut pas que la pâte durcisse si la pâte devient dure, vous pouvez la mettre à la poubelle."
- "Elle ne fait plus du tout d'effet." demande Selenia.
- "Déjà l'amertume va complètement le pas sur la douceur du miel. En effet, on ajoute du miel pour adoucir le goût. Il est alors très difficile de la manger et en plus, les effets épanouissants du Rakit vous ne les sentirez quasiment plus. Ceux qui sont très habitués au Rakit, ne vont plus rien sentir. Il faut de la pâte bien tendre. Là, c'est un Rakit très frais" dit Malas en mettant son doigt dans un morceau de Rakit. Le doigt traverse la pâte facilement puis il précise : "Celui-là est, peut-être, un peu trop frais mais on laisse une petite semaine reposer et après, ça sera parfait. Après, ça nécessite de changer le linge toutes les semaines, d'humidifier également et si possible de laisser dans un endroit frais et chacun à sa technique. Chaque famille a ses traditions et conserve ses savoir-faire pour garder le meilleur Rakit et c'est un petit exploit de garder un très bon Rakit pour les fêtes hivernales. Il y a quelques familles qui ont réussi à garder un Rakit quasiment pur pour les fêtes de fin d'année !"

Il va demander aux quatre compagnons de remonter à l'étage en indiquant qu'il va chercher du Rakit. Oläf reste présent. Pendant ce temps, Tirash interroge l'aubergiste :
- "Et vous, vous faites comment lorsque vous avez besoin de Rakit, vous le troquez ?"
- "Oui, c'est tout à fait ça. Vous savez ici, les pièces, on n'a peu d'usages. En Arthedain, on va en échanger avec les Dùnedan. Je peux vous négocier du Rakit avec de la monnaie sonnante et trébuchante, j'ai l'habitude."
- "Une bonne quantité nous intéresserait" indique Fànaviryan.
- "Après, on ne roule pas sur l'or" précise Tirash.

L'homme remonte avec un linge sale avec du Rakit dont la couleur est moins orangée que celle que possédait Nikolas. Le morceau doit faire dans les 400 - 500 grammes. Malas demande alors :
- "Est-ce que ça vous convient ?"
Selon Tirash, il y aurait, au moins, une cinquantaine de doses qui demande alors :
- "Et ça coûterait combien tout cela ?"
Malas se tourne vers l'aubergiste qui réfléchit quelques instants et indique un prix de 25 pièces d'argent. Tirash commence à négocier le montant et l'aubergiste réfléchit, de nouveau, et propose 18 pièces. Fànaviryan finit par négocier 16 pièces d'argent. Malas va, ensuite, expliquer la méthode pour conserver le Rakit correctement. L'homme semble très investi dans la préparation de la pâte et va être très précis dans les méthodes nécessaires pour conserver un bon produit. Avec le Brandevin à proximité, ils peuvent facilement le conserver au frais et humidifier la pâte, alterner un linge sec et humide. Tirash propose de l'envelopper dans du cuir avec un linge pour avoir de l'humidité en permanence.

Fànaviryan demande alors si l'aubergiste connait un tanneur sur Bourg-Maresque. Il en connait deux. La compagnie quitte alors la maison de Malas et se dirige sur les hauteurs de Bourg-Maresque. En arrivant à proximité, plusieurs peaux ont été placées sur des châssis en bois pour sécher et d'autres entassées les unes sur les autres. Un homme avec une fourrure sur le dos et une toque de trappeur sur la tête. Il propose un certain nombre de peaux qui doivent être vendues sur le nord. Fànaviryan demande alors :
- "Une petite peau de loutre pour conserver le Rakit."
L'homme est surpris de savoir que le groupe a du Rakit avec lui qui demande où est-ce qu'ils en ont obtenu. L'Elfe indique qu'ils sont passés par l'intermédiaire d'Oläf puis l'Elfe ne va pas plus loin dans ses explications après le coup de coude de Tirash.

Le tanneur va alors récupérer plusieurs peaux qui ont lavées et propose l'une d'elles pour 10 sous de cuivre.

En fin de journée, la compagnie rejoint l'auberge et une demi-heure après s'être installés, Bredda revient avec ses deux hommes. Elle s'est habillée dans une tenue très élégante, une longue robe noire en dentelle avec un beau décolleté. Elle tend alors dans un étui en bois avec le symbole du clan gravé dessus à destination de Daëgon qui dit :
- "Je vous remercie"
- "J'ai mis à l'intérieur la lettre du marchand Golasgil que vous pourrez lui transmettre en indiquant bien que Pòrbrandr est ravi de faire affaire avec Golasgil. Il attend avec impatience que cela puisse démarrer."
- "Je pense que ça va le ravir aussi."
- "Bien, vous m'excuserez" indique Bredda, elle salue les quatre compagnons puis quitte l'auberge.

Le repas du soir est un bouillon de poissons. La soirée est relativement calme. Les compagnons peuvent constater qu'ils ne sont plus surveillés. Tirash va lui demander :
- "Dites-moi, j'ai l'impression que vous êtes le seul qui ne réagissez pas quand on parle des Queues de Loutre ? Nous, on ne les connait pas trop mais il y a quelque chose qui s'est passé entre vos deux clans ?"
- Oläf regarde autour de lui, va prendre une chaise et venir s'assoir à table : « Ça fait maintenant six mois que ça dure. Il y a eu quelques nez cassés. Pour l'instant, c'est resté là pour l'instant. Disons que jusqu'à lors, le clan de Pòrbrandr était considéré comme le clan qui dirigeait les hommes des rivières et voilà six mois, Thuidimer a considéré qu'il devenait indépendant."
- "Et pourquoi il a réagi comme ça ?"
- "Je ne sais pas."
- "Il nous a parlé de magie noire et de choses comme ça..."
Lorsque Tirash a prononcé ces mots, Selenia et Daëgon remarquent des signes qui leur font penser qu'Oläf sait des choses mais il se contient pour éviter d'en parler et semble très gêné lorsque Tirash a évoqué la magie noire. Oläf répond alors :
- "Je n'en ai pas entendu parler..."
Puis l'aubergiste retourne à son travail et Daëgon en profite pour l'informer de ce qu'il a ressenti.

Dans la soirée, les hommes du village sont rassemblés. Les tables sont mises sur le côté, les clients se mettent en cercle et trois musiciens entrent avec flûte à bec, flûte de pan et le dernier va chanter essentiellement dans la langue des hommes des rivières avec de temps en temps quelques mots en Weston.

Lorsque les musiciens ont terminé leur prestation, tout le monde quitte l'établissement et rentrent dans leur domicile. Oläf amène alors les quatre compagnons dans leurs chambres respectives qui ne semblent pas bien entretenues mais le fait de pouvoir dormir dans un vrai lit est, pour les voyageurs, un confort bien agréable même si Daëgon et Fànaviryan vont dormir en chien de fusil pour profiter pleinement du lit. La nuit se déroule sans incidents.
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Re: [AU] Partie du 11 novembre 2020 - Partie N°17

Messagepar Rico the Hobbit » Dim 15 Nov 2020 19:08

La carte des aventures :
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Re: [AU] Partie du 11 novembre 2020 - Partie N°17

Messagepar Rico the Hobbit » Dim 15 Nov 2020 19:13

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Re: [AU] Partie du 11 novembre 2020 - Partie N°17

Messagepar Rico the Hobbit » Dim 15 Nov 2020 20:35

Le Jeu de Tirash
Chacun commence avec 13 pierres.

Le premier joueur est celui qui a trouvé le plus joli cailloux.

Les joueurs, en commençant par le premier, enchérissent pour placer le pot ou ils veulent. La plus grosse enchère place le pot et valide le placement en réussissant un lancer avec une des pierres misées. Si une pierre rentre, les pierres restantes sont perdues. Si aucune ne rentre, c’est le joueur qui avait enchéri en dessous qui tente sa chance. Si tout le monde échoue ou que personne n’a fait d’enchère, le pot est placé devant les joueurs à 3 mètres (2 pour les enfants!).

Le pot peut être placé n’importe où (distance, présence d’obstacles, en hauteur,…)

Chacun son tour, les joueurs choisissent 1 objectif : réussir de 1 à 3 pierres. On lance jusqu’à la réussite. Le premier joueur lance en dernier.
1 pierre --> Réussite : on reprend 2 pierres à la banque
2 --> Réussite : on reprend 2 pierres + 1 à chaque joueurs.
3 --> Réussite : on reprend 2 pierres + 2 à chaque joueurs
En cas de réussite du premier coup, on peut prendre une pierre supplémentaire à la banque.

En cas d’échec, le joueur n’a plus de pierres et il a perdu.

Le dernier joueur en lice a gagné.
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