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Europe

MessagePosté: Jeu 24 Fév 2005 08:50
par destination moon
Mouais le discours est résolument au choix entre le "oui" ou le chaos.... Bravo le débat! Cela ne servait à rien de proposer en ce cas aux peuples européens de choisir.



M'enfin, comme certains ici je voterai "non". Je sais que çà me mettra dans le même cas que le taré de la Trinité et de l'acharnée du Crédit Lyonnais, mais puisqu'on me donne le choix, je choisis de renvoyer nos chers décideurs à leur copie. Quid de longs articles sur la défense commune, sur la justice, sur des "services publics euroipéens"??? Puisque ce n'est pas une constitution mais un traité-bilan dit "traité constitutionnel", rien ne nous empêche alors de vouloir y voir des mentions à une politique étrangère commune... Un peu de rêve, bordel!!

Le "chaos" n'aura pas lieu puisque, si le non l'emporte, on conserve les traités actuels qu'on nous dit être "calamiteux" après avoir été "pas si mal"...



On se préoccupe un peu trop de la France... J'ai hâte de savoir ce que les Britanniques vont voter. Tony Blair a tenu au référendum, et à mon avis ce sont les Anglais qui vont voter non et faire planter cette "constitution". Ces Anglais si pro-européens comme chacun sait....



DM

MessagePosté: Jeu 24 Fév 2005 19:20
par Yannthered
Je ne veux pas gacher ton plaisir DM , mais les brittons voteront les derniers , de toute façon "ils " refusent quasiment toute avancée vers plus d'intégration (Euro ....).N'oublions pas que ce qui intéressent les gouvernants et élites brittanniques c'est le marché commun , ils avaient lancés dans les années 70 une alternative toute économique sans ambition d'intégration politique à la CEE avec d'autres pays Européens dont l'Auriche si je ne m'abuse. De base comme beaucoup de hobbit le pensent le débat est biaisé , et flou .

Nous ne voteront pas pour une constitution mais pour un traité sur la constitution ; nuance .Cela reste un une bonne bouillabaisse juridique .

Je partage cette idée que le Non ne provoquera pas la désintégration de l'Europe : personne n'y a intérêt . ( Même Villiers qu'est-ce qui lui restera pour exister politiquement si on l'empêche de hurler sur l'Europe et la fin des valeurs traditionnelles françaises ).

MessagePosté: Dim 27 Fév 2005 14:31
par Rico the Hobbit
Pour continuer le tour de France des partisans du Non, voici un lien vers le portail du travail social : Oasis : L'article.

MessagePosté: Dim 27 Fév 2005 19:12
par itipee le grand
De toute façon en *FRance comme en Europe, le social, hélas, disparait. Moins de services publiques, moins de profs surveillants,.....



On va droit dans le mur. Et ce n'est ni la gauche ou la droite qui vont faire quelques choses.



:mad:

MessagePosté: Dim 27 Fév 2005 21:18
par Yannthered
C'est bien toi Itipee qui parle , ou c'est Diablo l'usurpateur qui blague ???? :perplexe: :perplexe: :perplexe:

MessagePosté: Dim 27 Fév 2005 22:51
par Rico the Hobbit
yannthered a écrit:C'est bien toi Itipee qui parle , ou c'est Diablo l'usurpateur qui blague ????


Tu as oublié une option, l'ironie d'Itipee

MessagePosté: Lun 28 Fév 2005 17:13
par San Gwen
itipee l'ami des fonctionaires

MessagePosté: Lun 28 Fév 2005 18:05
par itipee le grand
Bien vu, je vois qu'on te la fait pas à toi. Eh oui c'est moi.

MessagePosté: Jeu 17 Mar 2005 13:13
par Rico the Hobbit
La destruction du service public semble être une des nombreuses mesures néo-libérales que semblent vouloir mettre en place nos politiiciens européens. Pour illustrer un peu le débat, voici un exemple de retour d'un service privé au public :

Patrick Coupechoux a écrit:Lorsque la question s'est posée, en 1990, de confier la gestion de l'eau de sa ville à une compagnie privée, M. Jacques Drapier n'y a pas vu d'inconvénients. L'année précédente, il avait été élu maire socialiste de Neufchâteau, une jolie bourgade de 8 500 habitants dans les Vosges, et, à cette époque, ce genre de décision était très courant. Depuis une vingtaine d'années, en France, les maires ont choisi massivement la « délégation », en se disant que, finalement, ce serait un souci de moins et que l'affaire serait aux mains de professionnels.



La gestion de l'eau de Neufchâteau a donc été confiée à un délégataire privé, la Compagnie de l'eau et de l'ozone (CEO), filiale de Veolia, exVivendi, ex-Compagnie générale des eaux. Mais les choses, qui avaient bien commencé (le contrat avait été signé pour quinze ans), se gâtent vite lorsque M. Drapier se rend compte, vers 1992, que le tarif a tendance à augmenter. «Je n'ai pas pu obtenir la moindre explication, commente-t-il. La seule chose que me proposait la compagnie, c'était de ,ne rendre à son siège, à Metz, afin d'en savoir un peu plus, ce qui m'a quelque peu irrité... » Devant l'impossibilité d'obtenir ce qu'il demande, le maire se décide à faire réaliser une étude sur le prix de l'eau, qu'il confie à un consultant indépendant, ancien bras droit de M. Jérôme Monod lorsque celui-ci était à la tête de la Lyonnaise des eaux, avant de devenir l'éminence grise de M. Jacques Chirac à i'Elysée. L'eau aurait dû coûter 2,90 euros le m3 (19 francs à l'époque), alors que la compagnie la facturait 3,65 euros (24 francs) (1),



M. Drapier commence alors à envisager le retour en régie publique. Mais la compagnie multiplie les pressions. « Lorsqu'ils sont venus pour me proposer de participer à un colloque à Madrid, avec une personne de mon choix, tous frais payés, je me suis senti outragé. » Après les élections municipales de 2001, le contrat est donc résilié et une nouvelle régie voit le jour... Ce changement n'a pas été trop difficile. La ville a trouvé les compétences nécessaires - le gros du personnel de la compagnie a accepté de rester dans la nouvelle régie. Cette dernière, autonome, gère son propre budget. M. Dominique Barret, adjoint au maire et président du conseil d'administration, fait un premier bilan : « Depuis 2001, la régie a engagé pour 1,5 million d'euros de travaux pris sur les bénéfices qu'elle a déjà réalisés, puisque ceux-ci retournent désormais à l'eau. Mieux : elle a engagé la construction d'une nouvelle station d'épuration pour la fin de 2005. » Et la consommation a baissé de 22 %, du fait de la réduction des fuites.



Mais le plus convaincant concerne les prix : sur la base d'une consommation annuelle de 120 m3, le tarif était de 3,09 euros le m3 en 1995, de 3,84 euros en 2000 et de 2,92 euros en 2004... Quant au maire, on ne lui propose plus de se rendre à Metz pour consulter un bilan illisible. Pourtant, ce qui le surprend le plus dans cette affaire, c'est la réaction des élus des autres communes : «Au départ ils étaient sceptiques. Tu ne vas jamais y arriver, me disaient-ils, tu prends des risques ! Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui viennent ici pour voir comment cela marche... » M. Drapier a brisé un tabou : l'impossibilité d'échapper aux griffes des puissantes multinationales...

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(1)Une étude de l'Institut français de l'environnement de mai 2001 portant sur 5000 communes montrent que la gestion privée se traduit par un sur-coût de 27 % pour la distribution d'eau potable et de 20 % pour l'assainissemenl.


Article scanné (+OCR) du Monde Diplomatique de Mars 2005

MessagePosté: Ven 25 Mar 2005 09:40
par Rico the Hobbit
Désolé de vous gonfler avec ça, mais je reviens à la charge avec une belle, une très belle, une excellente analyse d'un quidam sur le oui à la Constitution :

Roger a écrit:Moi je suis pour l'Europe parce que l'Europe c'est bien, et il faut quand même aller de l'avant, et en plus Monsieur Chirac il sait quand même ce qui est bien pour nous, il est président, c'est pas pour rien, alors, s'il dit que c'est bien la constitution, ben moi je vote oui !


:lol: