La Taverne des Hobbits
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Astatur

Le 14 de Cerbeth de l'An 1640 - 07:40 / 07:50 - Rencontre au Palais - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Aile des Invités - Session N°110 du 31/01/2024

Astatur accompagne les quatre compagnons au travers les couloirs du palais puis va s'arrêter et baisser la tête lorsqu'il croise, devant lui, une femme, jeune, élancée, grande, une très belle chevelure noire, un diadème sur la tête et une très belle robe, richement brodée. Il réalise, aussitôt, une révérence soulignée puis fait un signe aux quatre compagnons de faire de même. Les quatre compagnons s'exécutent en particulier Daëgon qui s'applique dans sa révérence.

La femme observe les quatre compagnons et Astatur, a un léger sourire puis Astatur lance :
- "Dame Nìríen..."
- "Messieurs, dame, bien le bonjour..." répond Nìríen légèrement surprise des quatre personnes présentes en face d'elle puis ajoute alors : "À qui ai-je l'honneur ?"
- "Astatur, marchand de l'Arthedain..." répond Astatur.
- "Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate votre altesse." répond Daëgon.
- "Noble dame !" répond Fánaviryan en sindarin.
- "Mais à qui ai-je l'honneur ?" demande Nìríen en sindarin.
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate, Fánaviryan Wesmin de Bree et Metraith." répond Fánaviryan en sindarin.
- "Je ne savais pas que des Elfes s'étaient installés dans ces régions." répond Nìríen.
- "C'était une quête personnelle qui s'est liée au cœur de cette franche compagnie." indique Fánaviryan en montrant ses trois compagnons.
- "Je vous salue Compagnie de l'Aurore Ecarlate et je vous souhaite une excellente et agréable journée." annonce Nìríen.
- "Votre altesse, si nous pouvons faire quoi que ce soit pour être utile..." lance Daëgon.
- "J'en prends note, monsieur..." indique Nìríen.

Puis la jeune femme reprend sa marche d'un pas pressé.

Astatur pousse un soupir de soulagement. Fánaviryan se tourne vers lui et lui dit :
- "On a tous eu chaud dans les caleçons !!"
- "Je vous arrête tout de suite dame Fánaviryan, elle est mariée, a des enfants..." répond Astatur.
- "Et le plaisir s'accommode de toutes les situations..." suggère Fánaviryan.
- "Je vous reconnais bien là..." réagit Astatur.
- "Qui est-ce ??" demande Tirash.
- "C'est la fille du Roi, Argeleb II. Il s'agit de Nìríen, la sœur Minastir et d'Argevil." répond Astatur puis ajoute : "Il faudra que j'en parle avec Esgaldor quand même..."
- "Par rapport à la Princesse ?" demande Daëgon.
- "En effet par rapport à la présence de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate dans les couloirs du palais..." évoque Astatur.
- "Désolé... mais on essaye de se valoriser..." indique Daëgon.
- "Non ! Ne vous inquiétez pas pour ça, on trouve une explication..." indique Astatur.
- "On a toujours une tâche commerciale en enjeu." indique Fánaviryan.
- " Ça peut aussi s'entendre par rapport aux informations que vous avez amenées de la Comté." évoque Astatur.
- "Oui ! Tout à fait !" confirme Daëgon.
- "En cela, je dirais que c'est tout à fait propice et je pense qu'Esgaldor l'a, peut-être, fait remonter directement auprès de la reine." indique Astatur.
- "Certainement pour que nous ayons été déjà préemptés au seuil de la ville par la gouverneure, Etaméä Orrómen, nous a déjà visualisé en tant que témoins, enfin, elle a dû comprendre que nous avions à déposer..." évoque Fánaviryan.

Les compagnons vont quitter le palais et rejoindre la ville par le chemin de service. Dehors, il conclut :
- "Valgran vous attend à l'Auberge de la Reine."
- "À très bientôt !" répondent les quatre compagnons en quittant Astatur.

Le 14 de Cerbeth de l'An 1640 - 06:00 / 07:30 - Petit-déjeuner au Palais - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Aile des Invités - Session N°110 du 31/01/2024

Daëgon se réveille le matin en pleine forme, ses blessures semblent être, à présent, un lointain passé. Le soleil est, déjà, présent au-dessus du palais lorsque l'on toque à la porte des quatre compagnons. Deux majordomes viennent inviter les compagnons à descendre au rez-de-chaussée pour aller prendre un petit-déjeuner. Ils vont être accueillis par Astatur dans un salon privé, richement décoré dans les tons blancs avec une table où un repas les attend. Astatur invite les quatre compagnons à s'assoir et de pouvoir manger. Les plats préparés sont en abondance, certains exotiques, d'autres plus traditionnels mais d'un goût très fin et fort plaisant en bouche, parfois des mélanges de saveurs épicées et sucrées.

Seuls trois majordomes viennent dans cette pièce. Ils proposent aux invités des préparations en fonction de leurs envies. Daëgon souhaite un jus de fruits exotiques ainsi que des plats que l'on ne trouve pas dans la région.

Astatur semble être de bonne humeur, satisfait d'être au palais avec les quatre compagnons. Daëgon, en pleine forme indique :
- "C'est bien d'avoir son petit majordome !!"
- "Oui !! Profitez, profitez !!" puis annonce : "Sachez que le Haut Conseil se réunit en début d'après-midi."
- "Il faudrait, peut-être, aller briefer Valgran ?" demande Daëgon.
- "Le Shiriff Valgran sera à neuf heures dans une petite auberge, si vous souhaitez parler avec lui." indique Astatur.
- "Il serait bien que l'on aille voir nos troupes." indique Tirash.
- "Je pense que c'est intéressant de faire ce plan-là. Il se passe quoi au palais après notre petit-déjeuner ?" demande Daëgon.
- "Je vais pouvoir vous faire sortir par les portes de service." répond Astatur.
- "Très bien ! Par où on est venu !" demande Daëgon.
- "Exactement ! Actuellement, je n'ai pas d'autres choses à voir avec vous." indique Astatur.
- "Nous soutions, cependant, vous poser une petite question." demande Tirash.
- "Mais allez-y mon cher Tirash !! J'aime que vous me posiez des questions aussi intimes soient-elles..." répond Astatur avec un air espiègle.
- "Esgaldor nous a parlé du collectionneur, Otáëhryn Formen, savez-vous où nous pourrions le trouver ?" demande Tirash.
- "Pas très loin d'ici." répond Astatur en sortant de sa veste une petite enveloppe qu’il adresse à Tirash et ajoute : "De la part, justement, d'Esgaldor pour que vous puissiez rencontrer ce cher homme, une lettre de recommandation."
- "Et nous nous interrogions, également, sur le recrutement d'hommes pour ce fameux convoi vers Khazad-Dûm. Vers qui vous nous dirigeriez-vous en ville ?" demande Tirash.
- "Pour du mercenariat." précise Daëgon.
- "Pour du mercenariat, vous auriez besoin de combien d'hommes ?" demande Astatur.
- "Difficile à jauger tant que je n'ai pas les enjeux politiques de la région. Je ne sais pas trop juger pour le moment..." évoque Daëgon.
- "On s'était dit vingt-quatre gardes. Douze qui sont fournis par Pellendur avec les chevaux. On en a, déjà, six miliciens de Metraith et il nous en manquerait six, c'est bien ça ?" expose Tirash.
- "Oui ! Histoire de créer une mixité." confirme Fánaviryan.
- "Et pour les cuisiniers, si les hobbits veulent nous accompagner..." évoque Tirash.
- "On peut dire jusqu'à une dizaine d'hommes." suggère Daëgon.
- "Oui ! Au maximum, oui, c'est bien. On a les moyens, un peu plus, maintenant. Donc, on peut se permettre aussi." confirme Tirash.
- "Et c'est rassurant d'être plus nombreux." ajoute Daëgon.
- "On va engager du monde pour deux, trois mois." évoque Fánaviryan.
- "Quels sont vos critères ? Vos prérequis ?" demande Astatur.
- "Qu'ils sachent se débrouiller dans la nature." répond Daëgon.
- "Se battre." ajoute Tirash.
- "Se battre est un plus. Après, on peut faire du mixte entre cavaliers, archers et combattants." suggère Daëgon.
- "On a quoi comme archers pour le moment ? ¨Pour les gardes de Pellendur, nous ne connaissons pas leurs compétences." évoque Tirash.
- "On en a un ou deux qui maîtrisent..." indique Fánaviryan.
- "Après, si vous voulez, je peux recruter des archers. J'étais archer dans l'armée, il suffit que j'aille voir le régiment et je récupère des copains !" propose Daëgon.
- "Ça ne sera pas sur une longue période..." signale Fron.
- "En sachant que ce n'est pas pour tout de suite... On ne va pas repartir avec eux maintenant. En tout cas, des personnes en qui on puisse avoir confiance sachant qu'elles seront plutôt payées raisonnablement, c'était notre choix depuis le départ." indique Tirash.
- "Soit, vous, Daëgon, vous faites le recrutement ou je peux me renseigner mais je ne suis pas, non plus, le plus calé dans ce domaine mais je peux faire jouer mon réseau." indique Astatur.
- "On peut essayer aussi parce que moi j'ai pas mal de trucs à faire." indique Daëgon.
- "Oui parce que ce serait pour nous éviter de nous retrouver avec des fanatiques Tarma." indique Fánaviryan.
- "Oui ! Et puis, ça pourrait vous faire des messagers aussi si vous glissez un de vos hommes, il ramène le message." évoque Daëgon.
- "Hum... Je vais en faire par Esgaldor pour avoir son point de vue. Je vous redis." indique Astatur.
- "Oui !" répond Daëgon.
- "Très bien !" confirme Tirash.
- "On retourne au camp. On prévient tout le monde de ce qui se passe puis chacun fait ses affaires." suggère Daëgon.
- "Ouais ! Chacun fait ses affaires. Tu vas voir Drògil tout seul ?" demande Tirash.
- "Oui ! Je vais aller voir mes parents et je vais aller voir le cartographe de Fornost. Je pense que c'est ça les premiers choses à faire. Il faut bien que je me renseigne sur la géopolitique d'ici à Khazad-Dûm et ça sera pas mal. J'avais d'autres choses à faire ?" indique Daëgon.
- "De mémoire, c'est aller voir Drògil pour la carte, donc, ta famille en fait partie. Je souhaite aller voir le collectionneur avec Fana, aller s'enregistrer auprès de la guilde des marchands, recruter pour Khazad-Dûm et faire, éventuellement, des achats." évoque Tirash.
- "Oui ! C'est bon pour moi !" confirme Daëgon.
- "Fron, tu as envie de faire quoi toi ?" demande Tirash.
- "S'il faut que j'aille me faire faire une armure, pourquoi pas et Daëgon, vu qu'il connaît la ville, peut-être, que quand il y aura des trucs à faire..." évoque Fron.
- "Tu peux venir avec moi, avec mes parents, ce n'est pas un problème." propose Daëgon.
- "On se dit qu'on fait deux équipes de deux." propose Fánaviryan.
- "Oui ! C'est ça ! On fait le collectionneur et puis guilde des marchands avec Fana et vous, vous vous renseignez par rapport à un éventuel recrutement par rapport à ton réseau. Si vous trouvez de l'herbe à pipe, je veux bien que vous m'en preniez." indique Tirash.
- "Je ne sais pas si je vais avoir le temps..." signale Daëgon.
- "On va s'en occuper en se baladant. Fana, tu voulais parler de cadenas ?" demande Tirash.
- "Oui ! Oui ! Comme d'habitude, j'irai voir au niveau des forges..." indique Fánaviryan.
- "Mais d'abord, on va voir Valgran." indique Daëgon.
- "Effectivement ! On va voir Valgran d'abord !" confirme Tirash.
- "Et avant que vous partiez, il faudra qu'on puisse se revoir. Dans ces cas-là, Oërlis sera à l'Auberge du Pont." indique Astatur.
- "Si on a besoin d'envoyer un message, vous voulez dire ?" questionne Daëgon.
- "Oui ! Il y sera à midi et à dix-neuf heures à l'auberge du Pont tous les jours. Donc si vous avez besoin de me transmettre un message, à ce moment-là, vous pouvez le voir là-bas. Il faudrait qu'on puisse se voir une dernière fois avant votre départ pour qu'entre autre, je puisse vous donner une cage avec un oiseau." indique Astatur.
- "Oui ! Pour les messages !" précise Fánaviryan.
- "Voilà ! Une grive. J'aurais bien vu Selenia s'occuper de la grive..." évoque Astatur.
- "Elle n'est pas encore sur pied mais on va voir. Je ne sais pas qui est le plus compétent pour s'en occuper." indique Daëgon.
- "Ce sera une surprise..." indique Fánaviryan.
- "Peut-être qu'il y aura des vocations..." ajoute Daëgon.
- "Il y aura besoin, je pense qu'on se revoit une fois mais on ne se rencontrera pas ici. Je pense que votre retour au palais ne sera pas avant un petit moment..." indique Astatur.
- "Vous n'avez pas un établissement du type de chez Oget sur Fornost dans lequel vous avez vos habitudes sieur Astatur ?" demande Fánaviryan.
- "C'est un peu plus compliqué par ici, voyez-vous..." évoque Astatur.
- "Metraith, c'est les vacances !" réagit Daëgon.
- "Disons que, par ici, ils sont moins ouverts d'esprit que sur Metraith... Ce sont, plutôt, des cercles un peu plus privés qui permettent de pouvoir assouvir certains besoins... Donc, malheureusement, peu de lieux publics ma chère Fánaviryan..." répond Astatur.
- "C'est qui Oget ??" demande Fron.
- "C'était un bon tenancier, un bon hôtelier qui avait des chambres à thème..." répond Fánaviryan.
- "Ah mais ça me dit quelque-chose... Ce n'est pas là où vous avez un ami qui s'était fait piéger ?" évoque Fron.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "C'est Astatur justement..." confirme Fánaviryan.
- "Disons que c'était un établissement assez particulier..." ajoute Daëgon.
- "Ah ! D'accord..." réagit Fron.
- "On ne payait pas qu'à boire et à manger..." explique Daëgon.
- "On payait pour dormir aussi, accompagné..." évoque Fánaviryan.
- "D'ailleurs, je vais vous raccompagner jusqu'à la sortie." annonce Astatur en se levant.

Le 14 de Cerbeth de l'An 1640 - 00:00 / 00:30 - Discussions avant de dormir - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Aile des Invités - Session N°110 du 31/01/2024

Astatur va conduire les quatre compagnons dans les couloirs du palais, ils vont monter un étage et se retrouver dans l'aile des visiteurs. Astatur précise :
- "Vous allez avoir chacun votre propre chambre. Vous verrez les lits sont très confortables." puis il se tourne vers Fron et lui dit : "Malheureusement, Monsieur Sacquet, nous n'avons pas de lit adapté aux hobbits mais vous aurez largement de la place..."
- "Merci !" répond Fron.

Astatur montre aux quatre compagnons, les quatre chambres attenantes les unes aux autres puis propose :
- "Je pense que nous pourrons, demain matin, prendre le petit-déjeuner ensemble si vous le voulez bien."
- "Oui, ce serait parfait !" confirme Tirash.
- "Messieurs, Madame, bonne nuit !" annonce Astatur en faisant une petite révérence, un peu plus marquée, devant Fánaviryan.

Le calme et le silence règnent dans le long couloir de l'aile des invités. L'endroit est partiellement éclairé, essentiellement autour des quatre chambres des compagnons. Tirash invite ses compagnons à s'installer dans les canapés de sa chambre et leur demande en s'installant dans un confortable fauteuil :
- "Peut-être qu'avant de nous coucher, on pourrait faire le point sur les différentes choses qu'on a à faire à Fornost et le temps où on va rester ici puisqu'il faut qu'on soit rapidement à Lézeau ou Hobbitebourg pour discuter de ces histoires de blé. Il ne faut pas qu'on traîne trop... Qu'en pensez-vous ?"
- "Nous avons combien de jours de voyage pour retourner en Comté ?" demande Daëgon.
- "Je dirais qu'on doit être rendu à 4 jours pour retourner à Bree et 5 pour aller à Lézeau." répond Tirash.
- "Trois jours ?" évoque Fron.
- "Ça dépend si on a des chariots ou pas... Sans chariot, si on fait Bree - Lézeau, effectivement, on est, peut-être, plus sur 3 jours." indique Tirash.
- "Il faudra revenir chercher notre matériel à Fornost Erain, ce n'est pas vraiment utile de partir à cheval..." suggère Daëgon.
- "Non, en effet, il faut qu'on redescende le matériel jusqu'à Bree mais, après, pour aller de Bree à Lézeau, on peut y aller sans chariot." suggère Tirash.
- "On sera, peut-être, avec la permission d'emmener, enfin, nos Hobbits de Metraith à la Comté." évoque Fánaviryan.
- "Exact !" confirme Tirash.
- "Il faudrait que l'on fasse tout d'un coup en revenant." propose Daëgon.
- "Ce serait une manière d'honorer nos engagements, déjà, par rapport à la Comté ce qui sera, plutôt, un bon point pour négocier le blé." indique Tirash.
- "À ce propos, ça ne s'est pas présenté depuis un moment mais le Thain de Bree, Filéon Chaumine, qui était assez bizarre à me demander à avoir l'exclusivité de l'hébergement des Hobbits qui qui demeureraient à Bree pour ceux qui remonteraient de Metraith, plus tard... Il y aura, donc, quelque chose à élucider avec Filéon Chaumine." évoque Fánaviryan.
- "Mais ça, c'est plus tard..." signale Daëgon.
- "Ça sera plus tard..." confirme Fánaviryan.
- "C'est quand on remontera des Hobbits de Metraith." propose Daëgon.
- "Mais c'était histoire de vous en reparler parce que ça reviendra." indique Fánaviryan.
- "Je demanderais bien à Astatur ce qu'il en pense de cette histoire, peut-être, qu'avec les oreilles qu'il a, qui traînent à droite et à gauche, il pourrait avoir des informations et puis, son sens de l'intrigue, dirons-nous, il pourrait avoir, peut-être, des idées à nous donner pour interpréter ces mots de Filéon." évoque Tirash.
- "Demain, il faudrait qu'on retrouve le reste de la troupe parce que on ne sait pas ils sont arrivés..." évoque Fron.
- "Ils ont été hébergés ensemble à notre demande." répond Fánaviryan.
- "Mais pas dans le palais... Je ne pense pas qu'il ait lieu de s'en faire pour eux. On va les retrouver en temps voulu." indique Daëgon.
- "On reste au palais pour être à disposition du deuxième interprète. À voir si on ne nous demande pas de témoigner devant le premier interprète..." indique Fánaviryan.
- "Ça compromettrait sacrément notre position d'oreilles bien placées..." évoque Tirash.
- "Oui, effectivement, tu as raison ! On ne va pas avoir à témoigner de fait !" indique Fánaviryan puis ajoute : "Demain... Je suis toujours à la recherche de bon métal. Il nous faut des cadenas pour les chaînes, pour les prochains prisonniers...
- "Si j'ai le temps, j'irais voir ma famille." évoque Daëgon.
- "De toute façon, il serait bien que tu puisses aller voir Drògil pour les cartes." évoque Tirash puis ajoute : "Je souhaite aller voir le collectionneur qui a été évoqué par Esgaldor par rapport à ma dague. J'imagine que vous n'avez pas trop compris ce qui s'est passé... C'était assez bizarre... J'ai eu l'impression que ma dague avait un œil et que je voyais à travers cet œil..." évoque Tirash.
- "Oh !!" réagit Fánaviryan.
- "D'accord..." réagit Daëgon.
- "Je vais essayer de renouveler l'expérience un peu plus tard..." indique Tirash.
- "C'est bizarre, ça me fait penser à quelque chose qu'il y a dans cette ville dont j'ai entendu parler mais je ne sais pas si ça fonctionne de la même façon, ça s'appelle un Palantír. Je ne sais pas si vous en avez déjà entendu parler... C'est des vieilles reliques qui permettent de visualiser le futur, le présent ou le passé..." évoque Fánaviryan.
- "Oui mais là, c'est lié à sa lame, une lame magique, on pourrait dire... Qu'est-ce qui a déclenché ça ? Parce que, d'habitude, quand tu la prends, ça ne fait pas ça ?" demande Daëgon.
- "Ce n'est pas ce que tu as fumé ???" demande Fron.
- "Je ne pense pas... C'est la même chose que je fume depuis longtemps. Je ne sais pas mais je vous avais dit que j'avais eu des visions un peu bizarres depuis Bree. Après quel est l'élément déclencheur ? Pour le moment, je ne sais pas..." répond Tirash.
- "Là, si tu la reprends, ça ne fait pas ça ?" demande Daëgon.
- "Je vais essayer tout à l'heure quand je serai seul dans la chambre..." évoque Tirash.
- "Et tu ne vois que ce voit ta dague ? Tu avais conclu et j'étais d'accord avec toi qu'elle faisait partie d'un duo." évoque Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Oui !" confirme Tirash.
- "Et, peut-être, qu'elle elle serait connectée à l'autre aussi ? Là, si tu vois ta dague. Il faudra qu'on fasse une expérience comme on avait fait à Metraith avec Selenia qui la tenait et elle arrivait dans ta main." suggère Fánaviryan.
- "Oui, effectivement ! Il faudrait que l'on fasse ça et, peut-être, que l'on aura des informations auprès du fameux collectionneur, …" évoque Tirash.
- "Il va de soi que je suis très intéressée pour t'accompagner Tirash." propose Fánaviryan.
- "J'imagine..." évoque Tirash.
- "Je me demandais s'il n'était pas intéressant qu'on passe par la Guilde des Marchands." propose Fánaviryan.
- "À quel sujet ?" demande Tirash.
- "Des marchands de quoi ?" demande Fron.
- "Voir s'il y avait des marchands qui redescendaient sur Bree pour le retour et puis nous déclarer en tant compagnie à Fornost Erain, tant qu'à faire..." propose Fánaviryan.
- "Oui, cette histoire de Guilde des Marchands, effectivement ! Est-ce que ça ne risque pas de nous ralentir pour le retour ?" demande Tirash.
- "On sera, de toute manière, en convoi." répond Fánaviryan.
- "Oui, ça ne changera, peut-être, pas grand-chose, effectivement..." confirme Tirash.
- "C'est pour ça je me disais que ça pouvait conforter notre activité." évoque Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Est-ce que l'on souhaite recruter des gens pour notre futur voyage à Fornost en profitant des conseils des gens avec lesquels on est entré en relation ? Ça nous permettrait, peut-être, d'avoir des personnes de confiance facilement." questionne Tirash.
- "Oui, en effet ! Après il faudrait voir avec un noble qui aurait des hommes de main dont il pourrait s'en séparer..." suggère Daëgon.
- "On pourrait, peut-être, demander à Astatur ce qu'il en pense." propose Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Surtout que ça intéressera toujours, selon la famille à qui on demande, c'est cette demi-douzaine d'hommes, elle sera toujours intéressée à nous mettre dans ces hommes-là, des Yeux et des Oreilles..." évoque Fánaviryan.
- "Oui, ça c'est sûr ! Tu voulais demander aux Tarma, peut-être !!" plaisante Daëgon.
- "Peut-être pas..." répond Fánaviryan et ajoute : "On va, peut-être, pouvoir voir entre la famille Orrómen et Eketa."
- "Sûrement pas Tarma..." confirme Daëgon.
- "Fron, est-ce tu as besoin d'équipement toi ? On peut profiter de la ville pour t'équiper ? Ça serait, peut-être, une bonne idée..." propose Tirash puis ajoute : "On possède, déjà, une carte qu'on avait eu à Metraith sur le Cardolan, donc plutôt au sud de Bree, Metraith et Tharbad. Idéalement, il faudrait qu'on trouve une carte de Khazad-Dûm à Tharbad, ça serait pas mal..."
- "Drògil est un cartographe de l'Arthedain, il doit avoir ce qu'il faut..." signale Daëgon.
- "Une carte Khazad-Dûm - Tharbad, ça serait vraiment très bien..." réagit Tirash.
- "Et la situation des pays aux alentours ?" demande Fron.
- "C'est en rencontrant, Drògil, le cartographe que je vais pouvoir savoir. C'est sûr que ce n'est pas la carte qui va me le dire..." signale Daëgon.
- "Ça fait déjà plus de trois mille ans qu'entre les deux, il y a une ville qui est tombée prise par les orques et défendue par les elfes." indique Fánaviryan.
- "Ne vous inquiétez pas, je vais prendre toutes les cartes que je peux. Même de l'autre côté, s'il y faut... Jusqu'aux Havres Gris. On va prendre la région comme ça, on aura ce qu'il faut la prochaine fois, si on va dans un autre endroit... Après, pour la géopolitique vers Khazad-Dûm, je suis bien d'accord, il faut que je me renseigne aussi..." indique Daëgon.
- "Pour les cartes, tu ne pourras, peut-être, pas tout embarquer non plus..." évoque Fron.
- "Pas tout mais quelques cartes ou reproductions, je ne sais pas... On verra..." indique Daëgon.
- "Fron, tu as choses à acheter ?" demande Tirash.
- "Je pensais à une armure de cuir..." répond Fron.
- "Pour une taille hobbite, il va falloir s'y prendre tôt parce qu'il va leur falloir quelques jours pour le réaliser... Est-ce qu'on souhaite aller dîner chez une quelconque famille de Fornost ou pas ? ou plus ?" demande Tirash.
- "Je ne suis pas pour mais je ne vous empêche pas..." répond Daëgon.
- "Pour moi, c'était par rapport aux histoires de la Comté mais là vu, qu'à priori, tout est résolu, je n'y vois pas plus d'intérêt que ça non plus... Surtout qu'on est, un peu, pressé par le temps..." évoque Tirash.
- "On a, un peu, évoqué, le fait de se faire inviter par dame Roane Cerfblanc." indique Fánaviryan.
- "On peut contacter Roane pour savoir qu'est-ce qu'elle fait..." suggère Daëgon.
- "En plus, on peut, peut-être, apprendre des choses qui seraient intéressantes mais il ne faut pas que ça nous retarde si la date est trop lointaine..." indique Tirash.
- "Disons qu'il était intéressant aussi, par le biais de Roane rencontrer ce qui semble être sa sœur, Etaméä Orrómen ou sa cousine, la vice-gouverneur." suggère Fánaviryan puis demande : "J'étais, juste, un peu curieuse Daëgon par rapport à ton grand-père. Il est descendu loin dans le sud ?"
- "Je ne sais pas trop... Mon père ne m'en a pas vraiment parlé..." répond Daëgon.
- "Au niveau de nos achats, les chariots et les chevaux, c'est prévu. Sur le plan de l'équipement, on n'est pas trop mal..." indique Tirash.
- "Il faudra, peut-être, prévoir du matériel pour le convoi si on n'a pas tout mais je ne sais pas..." indique Daëgon.
- "De toute façon, on ne va pas tout régler ce soir." indique Tirash.
- "Non !" répond Daëgon.
- "Donc, on aura le temps de se reposer la question pour la prochaine fois." propose Tirash.
- "Si on trouve des bâches pour les chariots, ça peut être bien parce qu'on n'aura, peut-être, pas le temps de se les faire faire à Bourg-Maresque." suggère Fánaviryan.
- "Pourquoi des bâches à Bourg-Maresque spécifiquement ?" demande Tirash.
- "Parce qu'ils avaient de la peau de loutre. C'est bien parce que c'est imperméable pour protéger des céréales contre la pluie sur l'automne." répond Fánaviryan.
- "Ça va faire cher la bâche !!" réagit Tirash.

Le 13 de Cerbeth de l'An 1640 - 23:45 / 23:50 - Conclusion de l'entretien - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète - Session N°110 du 31/01/2024

Astatur s'installe dans le fauteuil qu'occupait Esgaldor. Fánaviryan lui dit :
- "Ça fait du bien de s'assoir !"
- "Oui !! Disons que rester debout, dans ces cas-là, ne me gêne point, surtout quand j'ai pu entendre des choses bien satisfaisantes sur tout ce que vous avez pu faire ! Encore une nouvelle fois, je tiens à vous féliciter. Nous aurons, à l'avenir, des échanges plus professionnels puisque je serais votre interlocuteur principal. Maintenant que la séance protocolaire s'est écoulée, est-ce que vous avez, à présent, des questions ou des choses que vous souhaitiez voir ? Après, il se fait tard, peut-être que vous souhaitez que je vous amène jusqu'à vos quartiers ?" demande Astatur.
- "Il est vrai que ces derniers jours n'ont pas été particulièrement reposants !" réagit Tirash.
- "J'ai cru comprendre, oui." indique Astatur.
- "Mais c'est vrai qu'il était temps que l'on puisse déposer à qui de droit ce que nous avions collecté comme information." indique Fánaviryan.
- "Il est clair que ce que vous amenez-là, devrait permettre de régler ce conflit qu'il y a en Comté. En tout cas, j'ai bon espoir ! Après, sachez que le fait de pouvoir servir la Couronne pourra vous octroyer quelques informations utiles." indique Astatur.
- "Et, surtout, la satisfaction du devoir accompli !" indique Fánaviryan.
- "En effet..." confirme Astatur.

Astatur se lève, vient ouvrir la porte du salon et dit :
- "Je vais vous amener jusqu'à vos chambres."

Le 13 de Cerbeth de l'An 1640 - 22:45 / 23:45 - Echanges sur les différentes problématiques - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète - Session N°109 du 17/01/2024

- "J'aurais besoin de quelques précisions par rapport à ce que vous avez pu m'évoquer. Vous avez indiqué qu'il y avait eu un Moot. À ma connaissance, le Moot d'Hobbitebourg ne se tient pas à cette date ce qui veut dire que les dirigeants de la Comté ont organisé un Moot spécial." indique Esgaldor.
- "À la hâte, effectivement... Sur lequel Gandalf le Gris est arrivé." évoque Fánaviryan.
- "Est-ce qu'il y a des décisions qui ont été prises dans le cadre de ce Moot ?" demande Esgaldor.
- "J'ai tenté de vous dire avec le maximum de diplomatie dont j'ai su faire preuve que des décisions avaient été prises au moment de ce Moot. Ce sont des décisions qui, peut-être, vont à l'encontre du royaume, peut-être, pas. Je n'en suis pas convaincu... Quoi qu'il en soit, les Hobbits m'ont semblé être des personnes avec lesquelles on pouvait discuter. Cette volonté, en tout cas, qu'ils ont pu afficher à l'occasion de ce Moot de prendre les choses en main, elle est effectivement là. Après, dans les détails, nous n'avons pas réellement d'informations mais c'est vrai que si le prochain magistrat pouvait être un Hobbit, cela serait certainement très bienvenu. Si les tensions s'apaisent, peut-être, que ces décisions pourront être remises en question. Je ne pense pas que la Comté souhaite entrer en guerre avec le reste du royaume de toute façon mais il semble important, effectivement, qu'un dialogue apaisé puisse se mettre en œuvre rapidement afin que les choses aillent au mieux pour tout le monde. Les Hobbits sont un peuple surprenant ! Ils ont l'air très débonnaires comme ça. Nous avons appris, à force de rencontres, que sous ces allures un peu légères, ils peuvent être très sérieux, très compétents et, à priori, cette petite victoire militaire qu'ils ont remportée, va dans ce sens." évoque Tirash.
- "À ce jour, il n'y a plus n'ayant plus de magistrat et étant donné la démission de sa garde, la seule autorité militaire actuelle en Comté est une autorité hobbite." annonce Fron.
- "D'accord... Vous, monsieur Fron, est-ce que vous avez d'autres informations spécifiques par rapport au Moot et aux intentions des dirigeants de la Comté qui ont été prises ?" demande Esgaldor.
- "Ce qui est sûr, effectivement, c'est que les Hobbits souhaitent plus de liberté et, particulièrement, être libérés de l'emprise de la famille Tarma qui les empêche de se développer de manière harmonieuse. Sachez que nous avons les liens que nous avons pu mettre en œuvre avec les Hobbits, l'accueil qu'ils nous ont réservé. Je n'ai pas envie de trahir leur confiance. Après, nous sommes, avant tout, comme en témoigne notre présence ici, fidèles au royaume de l'Arthedain mais il est important, je pense, de de négocier, de faire les choses avec un esprit pacifique. Je pense qu'il y aura du répondant en face de ce point de vue." évoque Tirash.
- "Gandalf allait voir Minastir." évoque Fron.
- "Alors, pour vous répondre, monsieur Daëgon, nous utilisons, pour notre communication, des grives. Dans un premier temps, c'est vrai que ça demande à les transporter dans une cage mais si le propriétaire de l'oiseau s'investit et arrive à le dresser, c'est un oiseau qui peut, tout à fait, être amené, par la suite, à ne pas avoir besoin d'une cage. En tout cas, on les dresse ainsi et ils sont, tout à fait, en capacité et suffisamment d'intelligence pour nous permettre d'envoyer des messages jusqu'au palais." explique Esgaldor.
- "C'est intéressant !" réagit Daëgon.
- "Je ne vous cache pas que nous avons un éleveur qui est en charge de dresser ces petits oiseaux pour faire en sorte qu'ils puissent répondre à nos besoins et je dois dire que, jusqu'à maintenant, nous sommes parfaitement satisfaits et que nous avons un système de communication qui fonctionne bien... Nous avons eu quelques échos, malgré tout, du Moot par Minastir qui nous a envoyé un message du château de Sarn où Gandalf l'a retrouvé quelques jours après que vous l'ayez rencontré à Hobbitebourg. Il m'a transmis des informations mais je n'ai pas eu l'occasion encore d'échanger de vive voix avec Minastir." évoque Esgaldor puis demande : "Vous avez évoqué la livraison du blé ?"
- "Oui ! Avec cet échange pour les nains qui embêtait Pellendur mais..." indique Fánaviryan.
- "Les échange avec les nains ?? C'est-à-dire ?" demande Esgaldor.
- "C'est le commerce qui, à la base, nous a été commandé par Golasgil, l'escorte des denrées qu'il avait négocié auprès de nains de la Moria." évoque Fánaviryan.
- "Bree en tant que producteur et les Nains en consommateurs... La problématique que relevait Pellendur et dont nous avons pu parler à Occum est qu'il s'attendait à pouvoir avoir une compensation de ce blé qui n'arriverait pas de Bree par la Comté. Il souhaite, donc, s'assurer que ce qui avait été initialement prévu c'est-à-dire que la Comté fournisse le blé pour Pellendur. Il souhaite s'assurer que le blé va bien arriver." précise Tirash.
- "Et donc ça, c'est vous qui êtes en charge de vérifier cela ?" demande Esgaldor.
- "Il faut que nous retournions dans la Comté. Le Moot nous a dit qu'il pourrait, éventuellement, mettre des ressources à notre disposition. Ils nous ont dit que ça semblait possible à condition que les troubles s'apaisent. Si la situation devait rester complexe, peut-être, qu'il serait moins facile pour la Comté de fournir suffisamment de denrées." répond Tirash.
- "Ce qui veut dire que vous avez tout intérêt, par rapport, à vos affaires à ce que les tensions s'apaisent en Comté. Ça, je l'entends. Ce qui veut dire, si je comprends bien cette histoire, il est prévu une livraison de blés à partir de Bree sur Khazad-Dûm. Vous ont-ils donné une échéance ?" demande Esgaldor.
- "Nous avons une vingtaine pour rediscuter, justement, de la situation parce qu'ils se sont retrouvés, également, devant la difficulté. Nous devons rencontrer, au moins, le maître de la guilde des marchands nains pour qu'il statue sur la pérennité ou non de l'échange initié par Golasgil." indique Fánaviryan.
- "Ils ont vraiment besoin de blé, à priori, cela devrait fonctionner. Nous avons, dernièrement, eu un échange très cordial avec Kriall, un nain qui nous a, d'ailleurs, accompagné jusqu'à Fornost Erain. Le départ est prévu le 15 de Narbeleth pour Khazad-Dûm. Autant dire que nous n'allons pas chômer d'ici là !" évoque Tirash.
- "Donc le 15 de Narbeleth, vous partez avec un convoi en direction de Khazad-Dûm." indique Esgaldor.
- "À condition que Pellendur puisse avoir le blé qui lui a été promis." précise Tirash.
- "De la Comté." ajoute Esgaldor.
- "C'est cela !" confirme Tirash.
- "Donc ça veut dire que vous devez négocier auprès de la Comté du blé et vous avez prévu votre route pour Khazad-Dûm ?" demande Esgaldor.
- "C'était l'un de nos objectifs en venant à Fornost que de trouver des cartes. Même si nous pensions venir dans d'autres circonstances, initialement..." répond Tirash.
- "Le trajet était prévu mais pas du tout dans les mêmes circonstances..." ajoute Fron.
- "Et si vos services peuvent m'aider sur ce sujet, je pense que ça serait très intéressant..." suggère Daëgon.
- "Je pense que..." comme Esgaldor qui est coupé par Fánaviryan qui dit :
- "À Metraith, nous avons réussi à avoir des cartes."
- "Il me semble que vous avez quelqu'un de proche de votre famille, Monsieur Daëgon qui pourrait vous renseigner. Si j'ai bonne mémoire, votre grand-père a voyagé étant plus jeune. Paix à son âme..." évoque Esgaldor.
- "Je vois que vous êtes bien renseigné quand même..." réagit Daëgon.
- "Mon métier est le renseignement. En effet, si vous voulez aller voir l'ancien compagnon de voyage de votre grand-père, je pense que, lui, pourra vous renseigner. C'est un ancien cartographe, aujourd'hui, à la retraite mais, toujours, l’œil et la bonne descente ce cher Drògil... Par rapport à cela, je dirais que votre petite affaire..." indique Esgaldor.
- "Disons, qu'en fait, elle permettait d'être salutaire parce qu'elle..." évoque Fánaviryan.
- "Alors, Madame ! Madame ! Excusez-moi ! Excusez-moi ! Madame Fánaviryan." intervient Esgaldor suite à la coupure de parole de Fánaviryan.
- "Pour nourrir des personnes, nous pourrons ramener..." poursuit Fánaviryan.
- "Excusez-moi mais j'aimerais terminer ce que ce que j'avais à dire ! Votre affaire ne me regarde peu. Sachez bien que ce sont vos affaires. Il se pourrait, par contre, que j'aurais, peut-être, à ce moment-là, besoin de vos services si vous êtes à Khazad-Dûm."
- "J'imagine que nous pourrions faire d'une pierre deux coups..." évoque Tirash.
- "Pour l'instant, je n'ai pas encore suffisamment d'éléments pour pouvoir vous en parler. Si vous entrez à Khazad-Dûm, le retour des yeux et des oreilles sont, de toute manière, toujours les bienvenus ici. Un rapport détaillé de ce qui peut se passer actuellement à Khazad-Dûm sera toujours le bienvenu. Je pense que le roi aime toujours avoir ce genre d'information. Sachez que j'ai, habituellement, un rapport quotidien auprès du roi. Sachez que tout ce que vous me racontez là, sera restitué au roi mais comprenez bien que, malheureusement, vos noms ne seront pas cités auprès du roi." indique Esgaldor.
- "S'il m'était donné de revenir des Forges dont il m'a été assuré que j'allais pouvoir entrer, si je peux revenir avec du minerai, j'ose pouvoir espérer pouvoir avoir accès à vos forges." demande Fánaviryan.
- "Oui..." confirme Esgaldor.
- "Sur une petite semaine... Admettons, dans le creux de l'hiver..." précise Fánaviryan.
- "Il s'entend que ce serait tout à fait possible !" confirme Esgaldor puis demande : "Vous avez évoqué les Archers de Boëmund. Je pense que la décision que je vais solliciter va être de pouvoir enfermer de suite les trois agents d'Angmar que vous avez capturés. Si j'ai bien retenu, ils étaient trois. Nous n'avons pas, pour habitude, de juger les agents d'Angmar puisque la plupart des jugements que nous réalisons, se font en public et que des audiences publiques, c'est tout ce qu'attendent les agents d'Angmar." indique Esgaldor.
- "Ça ne nous pose pas, particulièrement, de problème !!" réagit Tirash.
- "Vous allez les questionner par contre ?" demande Daëgon.
- "En général, on les garde enfermés deux ou trois ans, dans un premier temps, et, là, nous commençons les interrogatoires." explique Esgaldor.
- "Ah oui !!" réagit Daëgon.
- "Effectivement... Ils sont, particulièrement, difficiles à interroger... Nous nous sommes cassés les dents à plusieurs reprises." indique Tirash.
- "Nous aussi ! Nous commençons à avoir des méthodes qui ne sont pas très glorieuses." indique Esgaldor.
- "Mais efficaces à Metraith !" indique Fánaviryan.
- "Mais qui, je vous avoue, est la seule façon dont nous avons pu avoir quelques informations. Donc, évidemment, à aucun moment donné, il ne sera question de relâcher ces personnes. J'ai bien conscience que ce que vous me dites par rapport à la Comté, par rapport à Metraith, évidemment à Fornost, qu'il y ait des agent d'Angmar, cela ne fait aucun doute..." indique Esgaldor.
- "À ce propos, on a, encore, oublié de vous transmettre une carte qu'on a trouvé dans leur repère avec des points d'intérêt." indique Fánaviryan en montrant la carte.
- "Evidemment ! C'est le genre d'informations que les troupes du Roi-Sorcier apprécient puisqu'ils tentent, évidemment, de trouver la moindre de nos faiblesses. Sachez bien que vous n'allez, sans doute, pas entendre parler des agents de Boëmund puisqu'ils vont être mis directement dans des cachots et que la population locale n'en entendra pas parler, à aucun moment..." explique Esgaldor.
- "Ça nous va bien !" confirme Daëgon.
- "Donc, je vous demanderais, par la même occasion, une grande discrétion par rapport à cela." évoque Esgaldor.
- "Bien sûr ! Un petit point de détail, cependant tout de même, parmi les prisonniers que nous avons amenés, il y avait un des chasseurs Tarma qui nous a aidé pour la capture de Gachet et des autres archers de Boëmund. Je lui ai dit que nous glisserions un mot en sa faveur." évoque Tirash.
- "Disons que ces deux chasseurs vont pouvoir être, je pense, une monnaie d'échange. Les Tarma ont quelques prisonniers hobbits. Nous pourrons, je pense, négocier vu ce qui se passe, actuellement, ce que je vais suggérer, je pense que je peux vous mettre dans la confidence, je vais, tout simplement, demander à la reine qu'elle entérine les décisions prises par le Moot de la Comté. Il faut que nous puissions aller plus loin dans nos échanges et que nous accordions une autonomie totale pour la Comté et, en échange, évidemment, nous effaçons l'ardoise des Tarma. Vu le passif, ils ne vont pas trop avoir le choix..." analyse Esgaldor.
- "Ça semble un compromis plutôt raisonnable, effectivement..." confirme Tirash.
- "Oui ! Si les Tarma sont raisonnables..." évoque Daëgon.
- "Ils ne le seront pas, ils ne le seront pas... Mais ils n'auront pas le choix. Je pense, aussi, que ça peut être un bon symbole que ça soit, justement, un Shiriff de la Comté qui vienne exposer ces éléments. Est-ce que le Shiriff Valgran vient annoncer les décisions prises par le Moot de la Comté ?" demande Esgaldor.
- "Si vous nous dites qu'il faut qu'il le fasse alors nous le lui dirons." évoque Tirash.
- "Tout à fait pour le faire !" confirme Daëgon.
- "Non, je pense que ces éléments doivent se jouer en coulisse, qu'il va falloir négocier âprement. Je vois l'affaire en deux temps. Le premier va être de pouvoir faire en sorte que ce conflit cesse et donc le fait que le magistrat soit reconnu coupable, va permettre de désigner, enfin, celui qui a agi et de faire, en sorte, qu'on puisse amener des troupes aux points de conflits qu'il y a actuellement et, dans un second temps, dès lors que le roi sera revenu, qu'il puisse, de son autorité, prendre la décision d'une autonomie totale de la Comté." évoque Esgaldor.
- "Si cette décision est bien validée, veuillez considérer mon allégeance comme effective !" annonce Fron.
- "Très bien, c'est noté ! Donc, vous estimez, qu'à ce jour, les agissements des archers de Boëmund devraient cesser en Comté ?" demande Esgaldor.
- "Boëmund est mort !" répond Daëgon.
- "Il y avait trois groupes et je crois qu'on a dû tout ratisser." évoque Fron.
- "Il y en a qui ont pu s'échapper... Mais le gros de la troupe a été décimé, oui !" confirme Daëgon.
- "Concernant ce qui s'est passé à Occum, le Seigneur Ruinír n'était pas présent ?" demande Esgaldor.
- "Non." répond Tirash.
- "Il y avait, juste, le Magistrat qui a bien agit. On se demandait, au départ, pourquoi il nous retenait." évoque Daëgon.
- "Il était ami avec Tamir Cerfblanc et il a, effectivement, agi avec beaucoup d'honneur." indique Tirash.
- "Autant le seigneur Ruinír est un va-t’en guerre, autant le magistrat Brégol est mesuré. Je suis, toujours, en interrogation vis-à-vis de son allégeance puisqu'il fait partie, quand même, du fief Uivíril. Il a donc une certaine allégeance au Seigneur Ruinír mais semble, quand même, savoir faire la part des choses lorsqu'il est magistrat et dans ce que vous dites, semble prendre la part des choses comme il faut. C'est plutôt une bonne chose. Vous avez parlé, également, d'une certaine Alinna." évoque Esgaldor.
- "Ah oui !" réagit Daëgon.
- "Oui ! Qui était la gouvernante de Golasgil pour laquelle le magistrat Cerfblanc a pris fait et cause." indique Fánaviryan.
- "Elle aura, peut-être, fait tourner la tête du Magistrat pour qu'il assassine Cerfblanc lui faisant mille promesses érotiques. Elle a, finalement, quitté la Comté et s'est réfugiée, à priori, chez les Tarma en emportant avec elle une certaine somme d'argent." indique Fron.
- "Possiblement elle part plus loin après." évoque Daëgon.
- "C'est une manipulatrice semble-t-il..." suggère Tirash.
- "C'est noté ! Je pense que je vais demander à avoir des renseignements sur cette Alinna." indique Esgaldor.
- "Il vaut mieux l'avoir à son service que contre soi-même..." analyse Fánaviryan.
- "Après, vu tout ce que vous dites, je ne suis pas sûr d'engager cette femme..." évoque Esgaldor.
- "Elle n'est pas digne de confiance !" évoque Daëgon.
- "Elle est vénale !!" réagit Fánaviryan.
- "Vous parlez de vénalité, je vais également vous poser la question concernant l'argent de Golasgil. Qu'est devenu cet argent ?" demande Esgaldor.
- "Il y en a une partie qui est avec Alinna dans les quatre cents écus." répond Daëgon.
- "Ah oui... Pas une petite somme..." réagit Esgaldor.
- "Parmi les décisions qui ont été évoquées au Moot, il y avait le fait que nous reprenions les affaires de Golasgil puisqu'elles étaient, à priori, profitables, également, pour la Comté et qui ne souhaitait pas que ça s'arrête. Nous avons, donc, récupéré la somme de ce qui avait été volé à Golasgil dans la perspective de poursuivre ses affaires." indique Tirash.
- "D'accord ! Donc, vous vous retrouver avec une certaine somme d'argent." indique Esgaldor.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "En sachant qu'une partie nous était due pour préparer l'escorte prévue." ajoute Fron.
- "Il y avait une avance, effectivement, qui était prévue." confirme Tirash.
- "La moitié de cette somme." précise Fron.
- "Et sachant que des Nains nous ont fait avance par deux fois maintenant mais c'était une à l'origine." évoque Fánaviryan.
- "Les Nains ne nous ont pas, encore, fait avance..." rectifie Tirash.
- "Les Nains ne nous ont pas fait d'avance !" confirme Fron.
- "Nous nous interrogions de savoir s'ils avaient déjà fait cette avance promise auprès de Golasgil et si cette avance faisait partie de la somme retrouvée chez Golasgil. C'était notre interrogation à laquelle nous n'avons pas de réponse pour le moment puisque seul le Nain qui s'est chargé de cette transaction, pourra l'affirmer." explique Tirash.
- "Bon, c'est noté ! Toutefois, méfiez-vous, quand même, soyez bien au clair avec les Nains sur les sommes empruntées et dues. Il a pu y avoir quelques malheurs lorsqu'un créancier Nain devient agressif... Voilà mon conseil..." évoque Esgaldor.
- "Très bien !" confirme Tirash.
- "Déjà que la discussion en temps amical est compliquée, il vaut mieux qu'elle reste à ce niveau-là." suggère Fánaviryan.
- "Ils sont durs en affaire... En effet... Nous avons quelques accords commerciaux avec les Nains des Montagnes Bleues essentiellement. En gage d'une première avance, est-ce que, vous, de votre côté, vous auriez besoin d'informations particulières ?" demande Esgaldor.
- "Il y a quelque chose qui me turlupinait !" évoque Fron.
- "Oui, allez-y !" répond Esgaldor.
- "C'était de savoir pourquoi le roi avait repris la Comté aux Tarma pour accueillir les Hobbits ?" demande Fron.
- "À l'époque, je n'avais pas cette place que j'ai aujourd'hui et c'est une autre personne que vous avez, d'ailleurs, déjà évoqué qui a largement porté la parole des Hobbits à savoir Gandalf le gris qui a conseillé au roi de pouvoir répondre favorablement à la sollicitation de Marchon et Blancon Pâle." évoque Esgaldor.
- "Que nous avons rencontré au Moot !" indique Daëgon.
- "Cette décision avait pour nous deux intérêts. D'une part, elle permettait, d'une certaine manière, d'affaiblir l'étendue des propriétés des Tarma. Je vous dis ça sans qu'aucun texte officiel n'en parle. Mais, à l'époque en mille six cents, les Tarma contrôlaient une région trop importante, avec trop de ressources. La stabilité du royaume était questionnée. Cette décision permettait de pouvoir rééquilibrer les pouvoirs entre les grandes familles. D'autre part, de part votre attitude pacifique, vous pouviez apporter une certaine stabilité à cette région." évoque Esgaldor.
- "Ce n'est pas gagné..." réagit Fron.
- "En effet... Toutefois, depuis que vous êtes arrivé, vous avez beaucoup plus développé les terres que ce que les Tarma pouvaient faire. Le fait que des migrants soient arrivés en Comté, à développer, de surcroît, l'agriculture locale et je crois que tout ceci est une bonne chose pour la région. À l'époque, quand le roi a pris cette décision, beaucoup s'y sont opposés. Argeleb II a été courageux dans ce choix. À l'époque, il n'était pas sur le trône depuis si longtemps, un peu plus de dix ans. Ça a été l'une de ces grandes décisions en tant que roi de faire ce choix et, aujourd'hui, je dirais qu'une nouvelle décision va devoir s'imposer sur le fait qu'il va devoir accorder l'autonomie totale à votre peuple donc ce qui veut dire qu'il n'y aura plus de présence de magistrat de l'Arthedain en Comté. Mais cette décision, évidemment, ne m'appartient pas. La seule décision qui m'appartient est de donner les informations à mes dirigeants. Ce seront eux qui prendront les décisions." indique Esgaldor.
- "Et, peut-être, de les adjoindre à avoir des Shiriffs adjoints parce qu'il y a du travail..." évoque Fánaviryan.
- "Il est clair que si ce choix est pris, nous ne pourrons plus nous permettre de leur donner ce genre de conseils donc ce qui veut dire aussi que parce que vous aviez, justement, évoqué ce qui devait se passer au Mitan, le Seigneur Minastir ne deviendrait donc pas le gouverneur de la Comté. En soi, je ne suis pas sûr que cela ait un impact pour le Seigneur Minastir. Est-ce que j'ai répondu à votre question monsieur Fron ?" demande Esgaldor.
- "Oui, oui ! Tout à fait !" répond Fron.
- "Est-ce que vous autres, vous avez une question que vous souhaiteriez aborder à présent ?" demande Esgaldor.
- "Je possède un objet qui est lié à la mort de ma famille. Je suis à la recherche de toutes les informations possibles pour savoir son origine. C'est une dague. Je me dis que si j'arrivais à connaître son origine, peut-être, que cela me rapprocherait de ma sœur ou, au moins, de ceux qui ont commandité l'assassinat de mes parents..." évoque Tirash en sortant sa dague.

Puis Tirash s'arrête de parler, sa vision se trouble, un voile lumineux devant les yeux, comme si une lumière vive était projetée face à lui. L'homme du sud ferme les yeux, se concentre pour essayer de comprendre ce qui se passe et cette sensation étrange. Le flash lumineux disparait et, grâce à sa concentration, Tirash arrive à apercevoir une vision, l'image du salon d'Esgaldor, la vision bouge puis il se rend compte qu'il a une vision qui est projetée à partir de sa lame. Il continue alors à déplacer sa dague pour observer l'environnement qui semble identique à celle de ses yeux, il tourne sa lame vers ses compagnons et constate aucun effet supplémentaire. Puis après ce temps de silence, Tirash ouvre les yeux et n'a plus la vision de sa lame.

Esgaldor observe Tirash les bras croisés, Fron s'est levé et lui apporte de l'eau pendant que les autres personnes présentes observent l'homme du sud attentivement. Puis Esgaldor demande :
- "Que vous arrive-t-il ?"
- "Je ne sais pas une sensation bizarre. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive depuis quelques jours." répond Tirash en buvant le verre tendu par Fron.
- "Tu es, sans doute, fatigué..." réagit Fánaviryan.
- "Où un manque de Rakit..." évoque Daëgon.
- "Je peux vous proposer d'aller rencontrer un collectionneur." propose Esgaldor.
- "Je vous en serai très reconnaissant !" confirme Tirash.
- "Il est amateur d'objets anciens et plus, spécifiquement, il récolte tout ce qui peut provenir de l'île de Númenor. Otáëhryn Formen. Vous dites à Otáëhryn que vous venez de la part par d'Esgaldor. Il fait partie des nobles familles de l'Arthedain. Vous ne rentrerez pas comme ça chez lui mais je ferai en sorte que si la Compagnie de l'Aurore Ecarlate se présente chez lui, il vous ouvrira ses portes et la première chose qu'il fera, c'est vous faire visiter sa collection. Il en est très fier... Et, en effet, il a des objets très anciens et ma foi, il est la mémoire de l'Île Perdue de nos ancêtres. En tout cas, je pense que ce sera lui le plus à même de pouvoir vous donner des informations sur votre lame. Je ne suis pas sûr que les forgerons de Fornost Erain puissent vous donner le moindre renseignement sur votre lame. Elle me semble trop exotique pour avoir été forgée par ici." évoque Esgaldor.
- "Merci beaucoup !" répond Tirash.
- "Mais qui sait après..." réagit Fánaviryan.
- "Avons-nous d'autres requêtes ? Avons-nous d'autres requêtes concernant nos activités à venir" demande Tirash auprès de ses compagnons.
- "Est-ce que vous auriez des besoins d'informations particulières ?" demande Esgaldor en se tournant vers Daëgon et Fánaviryan.
- "Pour le moment, pas mais je saurais où vous trouver si besoin." évoque Daëgon.
- "Les seules informations que j'ai, au niveau familial, on les avait eus de la part d'un rôdeur sur la disparition de mon père mais ces effets ont été aperçus du côté de la tour du Roi-Sorcier donc je ne pense pas que vous ayez des informations sur ma lignée..." évoque Fánaviryan.
- "Alors, si vous avez des requêtes bien spécifiques par rapport à votre histoire personnelle, il nous arrive d’envoyer des espions à Angmar." indique Esgaldor.
- "C'est des vieilles informations..." précise Fánaviryan.
- "Je ne vous donnerai, évidemment, aucune information sur nos actions là-bas puisque les agents qui vont dans cette région doivent garder le plus grand secret." indique Esgaldor.
- "Non, c'est moi qui c'est moi qui vous en donnerai plutôt en vous donnant descriptif, des effets notables qui étaient une cuirasse." évoque Fánaviryan.
- "Est-ce que c'est des objets que vous souhaiteriez récupérer un jour ?" demande Esgaldor.
- "J'attends de voir encore quelques centaines d'années comment évolue la situation. La vengeance est un plat qui se mange très froid chez nous..." répond Fánaviryan.
- "Sachez, en tout cas, que nous envoyons, de temps en temps, des agents du côté du Pays du Roi-Sorcier. Ce sont les missions les plus dangereuses qu'on lance. Lorsqu'elles sont lancées, peu de gens sont au courant et, malheureusement, la plupart du temps, elles ne sont pas couronnées de succès. Tout ce que je peux vous dire, c'est, qu'aujourd'hui, ce qui nous inquiète c'est, entre autres, la prise d'Andrath sur la route du sud entre Bree et Metraith." indique Esgaldor.
- "La prise d'Andrath est très inquiétante avec une prise en position des hommes des collines." ajoute Fánaviryan.
- "Oui ! Des alliés du Roi-Sorcier. La question qui nous inquiète est de connaitre leurs intentions. Vont-ils stationner à Andrath ? Vont-ils se regrouper et tenter d'assiéger Metraith ? Ou vont-ils remonter vers le nord vers Minas Malloth et Bree ?? Beaucoup d'informations, aujourd'hui, nous manquent. Je ne vous cache pas que mes oreilles et mes yeux sont dirigés vers le sud en ce moment." indique Esgaldor.
- "À ce propos, nous avions entendu parler d'un seigneur de guerre que j'imaginais que Sean et Vaughn Ynn auraient rejoint, peut-être..." évoque Fánaviryan.
- "Il se pourrait. Le Seigneur de Guerre est basé plus dans le Sud. Ses troupes sont, essentiellement, constituées d'orques et de gobelins." indique Esgaldor.
- "Tout de même..." réagit Fánaviryan.
- "À ce jour, nous ne savons pas quelles sont ses relations avec le Roi-Sorcier. À priori, toutes les fois où nous avons pu obtenir des informations, il n'y avait point de bannière communes entre le Roi-Sorcier et le Seigneur de Guerre." évoque Esgaldor.
- "Concernant un éventuel trajet vers Khazad-Dûm, y a-t-il des informations qu'il faut que nous connaissions ? Pour la route, nous allons tenter d'être bien armés, suffisamment nombreux. Avez-vous des conseils à nous donner en termes de lieux à éviter ?" demande Tirash.
- "Disons qu'à l'heure actuelle, il vaut mieux éviter en Andrath." suggère Esgaldor.
- "C'est un problème, ça fait un sacré détour !" réagit Tirash.
- "Je le conçois pour vous mais, vu les événements actuels, vous ne partez pas tout de suite, donc, il y a, sans doute, d'autres informations. À voir ce que le roi aura décidé. N'hésitez pas à revenir vers moi, je pourrais, je pense, vous donner des informations plus précises sur ce qui se passe à Andrath." indique Esgaldor.
- "Très bien ! Un trajet entre Bree, le pont du Brandevin, une navigation sur le Brandevin avec les chariots jusqu'au Gué de Sarn, vous semble-t-il quelque chose d'envisageable ?" demande Tirash.
- "Oui ! Tout dépend quelle relation vous avez avec les hommes des rivières." répond Esgaldor.
- "Effectivement..." réagit Tirash.
- "Cordial..." réagit Fánaviryan.
- "Parce qu'ils sont, tout à fait, en capacité de pouvoir faire du transport de marchandise. En effet, les routes fluviales peuvent être envisagées. Tout dépend de la météo à la période où vous allez partir." évoque Esgaldor.
- "Nous aurons l'occasion de nous équiper en fourrures assez épaisses là-bas et en grandes bâches imperméables pour protéger les vivants. Vous savez les loutres..." évoque Fánaviryan.
- "Evidemment, pour vos affaires personnelles, l'Arthedain ne s'engagera pas là-dessus." précise Esgaldor.
- "Oui, oui, oui ! Cela s'entend mais quelques chariots sont, en général, bienvenue surtout si c'est par le fait de personnes qui ont été déchu de leur droit. Je pense, par exemple, au chariot d'Imrinn, à, titre d'exemple à titre d'exemple..." évoque Fánaviryan.
- "Je pense qu'on peut clôturer, pour ce soir, notre échange." suggère Esgaldor puis se tourne vers Daëgon et lui dit : "Je garde, pour le moment, le carnet du Magistrat" puis se retourne vers à Astatur en montrant le carnet du magistrat et lui dit : "Tu vois ! L'écrit n'est pas un bon conseil. Tu dois tout garder en mémoire..." puis s'adresse, de nouveau, à tous les compagnons : "Je vais, rapidement, devoir vous quitter puisqu’il est important que je fasse part de tout ce que vous venez de me dire auprès de la reine."
- "Mais bien sûr !" confirme Fánaviryan en sindarin.
- "Puisqu'il est important que nous puissions agir rapidement afin que les événements qui se passent en Comté soient régler au plus tôt..." évoque Esgaldor.
- "Oui ! Parce qu'il y a des troupes en mouvement !" signale Daëgon.
- "Je suis informé... Les Hobbits qui se trouvaient, actuellement, à Corréna, ont quitté les lieux." indique Esgaldor.
- "Est-ce que nous aurons l'occasion de nous revoir avant notre départ de Fornost Erain ?" demande Tirash.
- "Peut-être pas mais Astatur, vous aurez l'occasion de le revoir." répond Esgaldor.
- "Merci bien !" indique Tirash.
- "Dans la mesure du possible, j'évite d'avoir trop d'entretiens." évoque Esgaldor.
- "Afin de ne pas éveiller les soupçons mais, peut-être, que nous nous recroiserons au cours de certains repas auprès de certaines grandes familles, comme la famille Orrómen ou la famille Eketa ?" demande Fánaviryan.
- "Si ce n'est, Fana, peut-être que, ce que nous demande Monsieur, c'est de ne pas nous investir plus, si j'ai bien compris dans les choses qui vont venir, là par rapport à la Comté, par rapport à tout ça." suggère Tirash.
- "D'être discret dans la relation qu'on a avec vous..." ajoute Fron.
- "En effet, je ne prends pas part à tous ces repas. Donc si vous y allez, vous aurez peu de chance de m'y trouver. Vous savez, je ne suis que le second interprète. Donc, je n'ai qu'une fonction très subalterne mais comme j'ai pu vous le dire qui me permet, fort heureusement, de pouvoir être proche du roi. Si, après, dans le cadre de vos affaires, vous souhaitez vous entretenir avec certaines grandes familles, je n'y vois pas d'inconvénient. Je tenais, toutefois, à signaler d'une part, faire partie des Oreilles et des Yeux de l'Arthedain doit, évidemment, ne paraître dans aucune de vos discussions avec qui que ce soit et d'autre part, que vous échangiez avec qui que ce soit dès lors que les intérêts de l'Arthedain ne sont pas mis en danger, il n'y a aucun souci là-dessus." indique Esgaldor.
- "Tout cela s'entend. Il est bien normal que cette information reste au cœur de notre compagnie et n'engage en rien d'autres compagnons, ni même la volonté de de bien faire et de bien servir tout à chacun." indique Fánaviryan.
- "Est-ce que vous souhaitez, pour cette nuit, de quoi pouvoir être logé ?" demande Esgaldor.
- "Oui !" réagit Daëgon.
- "Disons que les derniers temps ont été assez mouvementés ! Un peu de confort ainsi qu'aux personnes qui nous accompagnent." évoque Tirash.
- "Oërlis va, dans ce cas, vous montez au second étage du palais. Vous allez être accueillis dans les chambres des visiteurs." propose Esgaldor.

Esgaldor se lève et annonce :
- "Je vais vous souhaiter une bonne nuit et je vous remercie pour toutes les informations précieuses que vous avez pu me transmettre ce soir. Je vous laisse avec Astatur et Oërlis. Je vais vous souhaiter une bonne nuit !"
- "Et vous de même !" répond Daëgon.
- "Merci bien !" répond Esgaldor.

Esgaldor quitte la pièce avec le livre de Tamir Cerfblanc sous le bras.

Le 13 de Cerbeth de l'An 1640 - 22:15 / 22:45 - La Proposition d'Esgaldor - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète - Session N°109 du 17/01/2024

- "Alors, concernant cette histoire, je pense qu'en effet, il y a la possibilité de pouvoir solliciter le Haut Conseil et faire en sorte qu'une décision soit prise par rapport à ce conflit, faire en sorte que les Tarma se retirent complètement de la Comté. Là où je m'interroge, c'est concernant votre place aujourd'hui et maintenant puisqu’en fonction de la décision que vous envisagez de prendre, votre place peut dans ces cas-là changer. A savoir qu'Astatur m'avait déjà fait part de ce que vous aviez pu faire sur Metraith. Aujourd'hui de ce que vous me racontez, de ce que vous apportez là, il y a de quoi pouvoir apaiser un conflit qui est en train de dégénérer en Comté." évoque Esgaldor.
- "Et qui risque, sous quelques heures, de donner lieu une terrible bataille, un terrible massacre..." évoque Fánaviryan.
- "Pour arrêter tout cela, il faut une décision du Haut Conseil où un représentant de la famille Tarma y est présent comme toutes les sept grandes familles de l'Arthedain. Mais ce que vous m'apportez-là, ce sont des éléments très précis." indique Esgaldor.
- "C'est aussi une forme de fusible qui peut permettre de commencer des pourparlers..." suggère Fánaviryan.
- "Autant dire que c'est accablant pour le magistrat, c'est accablant, en partie, pour la famille Tarma. Toutefois, je trouve que vous apportez pour le royaume une grande richesse. C'était l'avis d'Astatur de pouvoir vous engager dans nos rangs." annonce Esgaldor.
- "A titre tout à fait officieux, bien sûr ?" demande Daëgon.
- "Evidemment... Vous ne seriez jamais, officiellement, et il n'y aura aucun écrit qui indique que vous puissiez devenir les yeux et les oreilles de l'Arthedain. J'attends votre réponse mais sachez qu'il y a un écrit. En effet, il est important que s'il m'arrivait quoi que ce soit, il puisse, quand même, y avoir une trace. Il y a donc, une trace quelque part. Vous comprendrez que vous divulguer cet élément n'est pas possible." indique Esgaldor.
- "Je suis de l'Arthedain donc je suis pour ! C'est plus à vous de dire ce que vous en pensez ?" demande Daëgon à ses compagnons.
- "Moi, je dirais que par ma nature, je suis, de base, normalement, plutôt neutre et la compagnie a choisi Bree qui est, un peu, à la croisée de nos contrées entre Selenia, Tirash, Daëgon et moi-même étant une déracinée. Mais nous avons accepté l'adoption avec Tirash et Daëgon de la famille Wesmin lors d'un épisode parallèle où nous nous sommes aperçus que Sean et Ynn avaient été les assassins de Cinniath Wesmin et nous avions réussi à porter la preuve par les Brigands que nous avions réussi à capturer pour partie, Astatur ayant croisé le fer également, a pu vous témoignez. Par la même, nous nous sommes établis à Bree sous, on va dire, la protection du maire Rory et c'est par son biais, que nous avions rencontré Pellendur, son voisin proche. A titre personnel, je pense qu'il vaut mieux être pour le roi que pour moi, donc le choix est vite fait. Le roi, quand je dis le roi, c'est pour l'ordre et la paix sans trancher entre le conservatisme et le renouveau... Nous ne sommes pas là pour créer des turbulences mais, toujours, pour protéger les biens et les personnes." annonce Fánaviryan.
- "En cela, je dirais le fait de vous attribuer cette fonction, qu'est-ce que cela implique ?" évoque Esgaldor.
- "Oui ! C'est, un petit peu, la question. Nous, nous allons vivre des aventures par monts et par vaux. On ne peut pas vous promettre d'être à un endroit au moment où vous le voulez mais on va vous apprendre des choses qui viennent d'endroits où vous ne savez, peut-être, pas..." indique Daëgon.
- "C'est toujours intéressant ce que vous dites puisque j'imagine qu'on pourra en rediscuter mais que vous avez également vos propres affaires. Là-dessus, si vous vous engagez, évidemment, ça ne veut pas dire que vous abandonnez vos affaires, au contraire, il est important que vous puissiez continuer à poursuivre votre chemin mais de pouvoir alerter de tout danger pour le royaume." précise Esgaldor.
- "Oui bien sûr !" confirme Daëgon.
- "C'est en cela que j'évoquais les yeux et les oreilles de l'Arthedain." indique Esgaldor.
- "Et comment vous contactez si nous sommes au milieu Fornost ?" demande Daëgon.
- "J'attends, d'abord, d'avoir bien confirmation de vos compagnons. Sur les aspects techniques, on pourra y venir." répond Esgaldor.
- "Sur le principe, ça ne me dérange pas. Je laisse la compagnie s'exprimer." indique Daëgon.
- "En tout cas, sachez bien qu'il peut arriver qu'on puisse solliciter les yeux et les oreilles de l'Arthedain pour une mission particulière." évoque Esgaldor.
- "J'imagine sur des notions d'urgence, surement..." suggère Daëgon.
- "Voilà ! Et le plus souvent en cohérence avec votre profession habituelle." explique Esgaldor.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Il est clair qu'on ne va pas demander à un marchand d'aller combattre le Roi-Sorcier sur ces terres." suggère Esgaldor.
- "J'espère que vous n'allez pas nous le demander non plus !!" réagit Daëgon.
- "Transporter une personne d'un endroit à un autre relèverait de vos compétences..." évoque Esgaldor.
- "Tout à fait ! C'est, plutôt, notre fonds de commerce..." confirme Daëgon.
- "Donc, si à un moment donné, il s'avérait utile d'une façon un peu discrète de transporter quelqu'un d'un endroit à un autre, peut-être que vous seriez sollicités dans ces cas-là..." suggère Esgaldor.
- "Ça me semble tout à fait jouable..." confirme Daëgon.
- "J'ai une question concernant la durée de notre engagement ?" demande Tirash.
- "C'est une fidélité à vie !" évoque Fánaviryan.
- "Disons que j'ai pour projet, un jour, de retourner là d'où je viens. Je ne souhaiterais pas que le fait de m'engager auprès de vous puisse m'empêcher d'aller tenter de retrouver ma sœur." évoque Tirash.
- "Tout dépend... Très concrètement, si votre sœur est dans les Terres du Sud et qu'à un moment donné, vous avez cette possibilité de pouvoir nous faire retour de ce qui se passe dans les terres du sud, on est toujours ravi d’avoir ce genre d'informations mais, en effet, dans ces cas-là, il est plutôt bien qu'on sache que vous allez relativement loin. Comprenez bien une chose, en fonction de là où vous allez, on peut avoir nos intérêts et qu'il peut parfois être intéressant de savoir où vont nos yeux et nos oreilles puisque, dans ces cas-là, on peut leur demander d'écouter à certaines portes ou de regarder plus attentivement certains endroits." répond Esgaldor.
- "Il est clair qu'actuellement, notre rayon d'action entre ici, la Comté et Metraith, devrait gagner à s'agrandir que ce soit en recherches personnelles qu'à évoquer Tirash mais aussi par des engagements que nous avons d'une façon un peu spécieuse du fait du décès de Golasgil qui nous avait engagé auprès de maître Nain qui sont assez épineux en commerce et dont nous avons eu avance mais pas suivi de la poursuite du commerce du sieur feu Golasgil dont nous attendons réponse par le Moot qui statuera avec le roi, j'imagine, peut-être, sur le devenir des effets du magistrat. Ça peut être une manière d'initier un dialogue." indique Fánaviryan.
- "J'aimerais, avant de passer aux quelques questions suite à votre synthèse des événements qui se sont déroulés pour votre compagnie, monsieur Fron, je ne vous ai pas entendu. J'imagine que de part votre origine, vous êtes fidèle à la Comté, à ce jeune pays que, pour rappel, le roi Argeleb II a décidé de vous octroyer ces terres. Est-ce que vous, également, vous seriez prêt à répondre à d'éventuelles sollicitations du roi de l'Arthedain sur des agissements d'ennemis du royaume ?" demande Esgaldor.
- "Je dirais que pour donner une réponse ferme et définitive, j'aimerais que le calme soit revenu en Comté auparavant." répond Fron.
- "D'accord." entend Esgaldor.
- "Et qu'on passe à la suite des petits fours, c'est important pour leur estomac..." lance Fánaviryan.
- "Ne vous inquiétez pas, Oërlis ne devrait pas tarder à revenir avec une série de petits fours supplémentaires. Vous avez une bonne descente..." confirme Esgaldor.
- "Merci !" répond Fron avec deux petits fours dans chaque main.
- "C'est, évidemment, pour moi l'objectif premier de pouvoir faire en sorte que le calme revienne en Comté. Si, toutefois, vous vous engagez auprès de moi sachant que votre interlocuteur principal sera Astatur. Dans ces cas-là, il serait plus sage pour que vous puissiez garder une certaine discrétion, j'avais en tête si vous étiez d’accord pour nous rejoindre, c'est que vous ne soyez pas présent au Haut Conseil. Vous avez évoqué que le Shiriff Valgran Bucca donc qui est le Shiriff du quartier nord de la Comté, est bien présent actuellement avec vous ?" demande Esgaldor.
- "Officiellement, c'est lui qui ramène les prisonniers. Nous sommes l'escorte et nous l'escortons, lui, ainsi que Dame Roane et sa suite." répond Fron.
- "Au péril de la santé de plusieurs de ses Hobbits." ajoute Fánaviryan.
- "Est-ce que vous pensez que le Shiriff Valgran sera en mesure de présenter les faits devant le Haut Conseil ?" demande Esgaldor.
- "C'est un homme tempéré, oui !" confirme Tirash.
- "Oui ! Il connaît bien la situation." ajoute Daëgon.
- "Beaucoup de hobbits ne comptaient pas laisser partir Cerfblanc de la Comté." indique Fron.
- "Et vous, Monsieur Fron, quel est votre avis sur la question de Monsieur Cerfblanc ?" demande Esgaldor.
- "Il me semble que la Comté aura de meilleurs jours du fait que Cerfblanc soit arrivé jusqu'ici..." répond, hésitant, Fron.
- "D'accord... Sages paroles..." réagit Esgaldor.
- "Et je pense que Valgran est dans le même état d'esprit." évoque Fron.
- "D'accord... Très bien... J'ai, plutôt, entendu des choses positives sur ce Shiriff." indique Esgaldor.
- "Sachez que nous avions à évoquer quelques faits négatifs, nous pourrions vous raconter, aussi, quelques faits que Selenia ne pourra pas témoigner mais qu'Astatur a connu. Nous avions été amenés à descendre en allant vers Bourg Maresque par des hommes des rivières qui sont assez avenants et qui sont assez indépendants mais qui ne portent pas de mal en eux. Ça, je peux en témoigner." évoque Fánaviryan.
- "Par quel clan vous aviez été transporté ?" demande Esgaldor.
- "Le clan de Pòrbrandr..." répond Fánaviryan.
- "Donc vous étiez sur le Brandevin, alors..." demande Esgaldor.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "D'accord !" réagit Esgaldor.
- "Et nous avions été jusqu'à Bour Maresque où il y avait une situation que nous devons, quand même, vous notifier qui était celui d'un seigneur local, Pòrbrandr, que je n'ai pas pu voir mais que Daëgon a pu voir et dont sa fille allait, certainement, prendre la suite et nous avions repéré des traces de magie mais qui n'étaient pas de la bonne magie comme disait la dunéenne qui nous accompagnait à l'époque, Selenia." évoque Fánaviryan.
- "D'accord..." entend Esgaldor.
- "C'est d'ailleurs, là, que nous avons constaté que la Vieille Forêt est encore animée de mauvaises ondes et qui ne convient à aucune personne de s'y aventurer." suggère Fánaviryan.
- "Sachez que si vous êtes favorables à soutenir l'Arthedain, je vous ai présenté, plutôt, le fait que vous ayez des engagements, sachez que le royaume aurait, aussi, vis-à-vis de vous, des engagements à savoir qu'elle peut vous donner des informations puisqu'évidemment, je recueille, quotidiennement, des informations des Yeux et des Oreilles et, dans la mesure du possible, des ressources peuvent vous être également octroyées. De façon discrète, il y a, forcément, une rétribution au fait de vous engager. Donc, en tant que compagnie, vous seriez rémunéré déjà, au regard de tout ce que vous avez pu faire jusqu'à maintenant, je pense qu'il serait, tout à fait normal, mais, de surcroît, si vous êtes prêts à pouvoir régulièrement donner des informations, il est clair qu'il y aurait, derrière, de façon tout à fait discrète une rémunération. Ne vous inquiétez pas là-dessus, nous savons gérer des réceptions de sommes d'argent, sans vous poser le moindre problème dans vos affaires courantes." explique Esgaldor.
- "Pour l'instant, nous chevauchons beaucoup à travers le royaume vu la conjonction des circonstances d'apaiser les choses au plus vite. Nos demandes sont, en général, assez simples et de bon sens. Jusqu'ici, nous avons comme nous vous disions, le toit et le logis par le maire Rory Piedbruyère à Bree, un accueil familial à Metraith dans le but d'aider. Nous n'avons pas évoqué mais à Astatur, vous l'aura, peut-être, évoqué le fait que nous ayons pris conscience qu'une partie de la population hobbite expatriée du Sud était en grand désarrois et méritait d'être accueillie par leur famille ou leurs cousins en Comté afin de diminuer des tensions de populations réfugiées et même locales prises entre des forces dunéennes... Enfin, vous connaissez la géopolitique mieux que moi de Metraith mais, jusqu'ici, simplement pour vous dire, que nous avons fait commande de chariots et de chevaux et que nous sommes juste en quête, à chaque fois, de nouveaux attelages afin de faire une caravane qui est sens." évoque Fánaviryan.

Le 13 de Cerbeth de l'An 1640 - 21:05 / 22:15 - Point sur le conflit en Comté - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète - Session N°109 du 17/01/2024

Esgaldor se tourne vers Fron et dit :
- "Autant Dame Fánaviryan de Rivendell, j'ai entendu parler de vous. Monsieur Tirash d'Umbar, j'ai également entendu parler de vous et, quand à vous, Monsieur Daëgon, j'ai aussi pu entendre parler de vous et je connais un peu votre famille. Je vous connais. Quand à vous, Monsieur, je n'avais point connaissance que vous fassiez parti de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate."
- "Je suis Fron Sacquet, je suis la dernière recrue de la compagnie de l'Aurore Ecarlate et je viens de Comté." répond Fron.
- "Et d'où en Comté ?" demande Esgaldor.
- "Lézeau !" répond Fron puis ajoute : "J'ai, donc, été aux premières loges pour assister aux différents événements qui ont secoué la Comté."
- "Maintenant que nous avons pu faire connaissance, je crois que je vais vous laisser la parole." indique Esgaldor.
- "Qu'est-ce qui vous intéresse en particulier ?" demande Daëgon.
- "Ce qui m'intéresse en particulier ? Que vous puissiez, depuis la dernière fois où vous avez rencontré Astatur, me faire le point des informations que vous avez pu avoir en Comté." répond Esgaldor.
- "Principalement la Comté." confirme Daëgon.
- "Et, après, si vous avez d'autres éléments, je suis preneur également. Je vous écoute..." indique Esgaldor.
- "Est-ce que ça vous embête si je fume une pipe pendant cet entretien, ça m'aide à me concentrer ?" demande Tirash.
- "Mais, faites donc !" confirme Esgaldor.

Tirash commence à bourrer sa pipe, se rapproche de la cheminée, allume sa pipe, tire quelques bouffées puis commence à résumer les évènements :
- "Hé bien, l'histoire est assez longue, je vais essayer d'être synthétique. Tout d'abord, afin de replacer nos actions dans un contexte, nous tenons à vous dire que nous avons agi dans l'intérêt de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, dans un premier temps, afin de pouvoir continuer les affaires que nous avions engagé avec le marchand Golasgil. Par la suite, les événements en Comté et les altercations avec des soldats Tarma puis les archers de Boëmund, nous ont amené à nous investir au service de la Comté où il nous semblait qu'une injustice avait été commise quand les deux Hobbits innocents avaient été condamnés à mort. Ensuite, il nous est apparu que les intérêts du royaume étaient également en jeu et dès lors, nous avons fait de notre mieux pour apaiser les choses et rapporter aussi fidèlement que possible les informations sur les événements afin que le roi puisse prendre les décisions qu'il jugera opportunes. À notre retour de Metraith, nous avons appris que la Comté était en effervescence et qu'il nous serait impossible de continuer notre voyage avec les Hobbits que nous escortions. Nous étions dans l'impossibilité de tenir nos engagements auprès d'eux et dans une impasse concernant nos affaires avec le marchand Golasgil. Nous avons, donc, décidé de tenter notre chance au Pont des Arbalètes où notre précédent passage nous assurait une écoute bienveillante de la part des soldats en poste là-bas. Nous avons effectivement réussi à entrer en Comté et le Shiriff Nobil Sanglebouc nous avait confié un béret, symbole de sa charge, qui semblait pouvoir nous assurer un passage jusqu'à Lézeau où nous espérions éclaircir la mort de Golasgil et trouver un moyen de poursuivre notre affaire concernant cette livraison de blé en cours avec le marchand Golasgil. En route, nous sommes tombés, par hasard, sur trois chasseurs de la maison Tarma qui étaient poursuivi par une troupe de hobbits en colère. Les chasseurs avaient, en effet, tué plusieurs moutons afin, semble-t-il, de perturber les relations entre la Comté et la couronne. Nous ne savons pas si c'était leur premier forfait ni sur quels ordres ils agissaient. Nous avons réussi à convaincre les hobbits de les épargner afin que la justice du roi puisse être rendue. Deux de ces hommes sont arrivés avec nous avec le convoi. Lors de cette même journée très mouvementée, nous avons aperçu un panage de fumée et nous avons pris la direction d'un hameau près de Lézeau, il était trop tard pour les habitants humains, cette fois, qui avaient été massacrés mais les agresseurs étaient toujours présents. Après un combat rapide mais violent, nous en sommes venus à bout et avons capturé leur leader, Gachet, que nous vous avons également ramené. Selenia, notre fidèle amie, a été gravement blessée pendant la bataille. Les forces d'Angmar semblaient donc à l'œuvre pour perpétrer leurs sombres forfaits et dresser ainsi un peu plus les communautés." explique Tirash.
- "Ils étaient en possession des anneaux d'Angmar." évoque Fron.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Et, par ailleurs, on en a entendu plusieurs parler le Noir Parlé ce qui nous a bien convaincu que les Archers de Boëmund étaient des agents d'Angmar." ajoute Fron.
- "Cette stratégie d'Angmar nous a été confirmé par la suite par Gachet. A défaut de pouvoir intervenir militairement en Arthedain, ils distillent sournoisement leurs manigances afin de diviser les forces. C'était le cas à Metraith, c'est le cas dans la Comté et je ne serais personnellement pas surpris que ce soit le cas à Andrath avec les hommes des collines voire, peut-être même, ici, à Fornost Erain, aller savoir..." explique Tirash.
- "Si je puis me permettre, une petite précision, Tirash, tu avais réussi à extorquer l'information qu'à la base ils avaient un assassinat à la réunion qu'il n'y a pas eu et qui devait amener la Comté à être divisé en quartier et voyant les troubles, ils avaient modifié en conséquence leur projet sachant que les grandes familles ne seraient pas présentes pour évincer alors on ne sait pas qui... Je ne crois pas..." précise Fánaviryan.
- "Ils avaient, effectivement, pour projet d'assassiner, notamment, le magistrat et, effectivement, les personnes présentes à cette réunion." confirme Tirash puis ajoute : "Comme je vous le disais, ils semblent disposer d'un réseau et de ressources comme nous avons pu le constater avec cette cache près d'Occum et la facilité qu'ils ont eu à trouver quelqu'un pour les sortir des geôles de Dol Occum. Pour revenir à nos moutons, à notre arrivée à Lézeau, nous avons eu confirmation que le marchand Golasgil avait été assassiné et que deux jardiniers hobbits avaient été accusés et pendus après un jugement rapide par le magistrat Cerfblanc. Pour avoir fréquenté, brièvement, les deux jardiniers, nous étions convaincus de leur innocence. D'autant plus que la servante favorite de Golasgil, Alinna, avait disparu." indique Tirash.
- "Et que nous avions, également, un témoignage d'une de leur cousine qui n'avait pas été pris en compte stipulant qu'ils n'avaient pas bougé de la nuit." ajoute Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Nous nous sommes donc entretenus avec le Magistrat qui était retranché sur sa colline à cause de la colère des Hobbits. Il nous a confirmé la version officielle mais ne nous a pas convaincu. Nous avons, par ailleurs, appris que le reste de la troupe des Archers de Boëmund avait été aperçue sur la colline. Notre implication dans cette affaire nous a amené à être conviés au Moot organisé à Hobbitebourg. Nous y avons rencontré rencontrer les principaux leaders Hobbit ainsi que le Mage Gandalf qui nous a conseillé d'amener notre prisonnier d'Angmar ici à Fornost. La décision a ainsi été prise de tenter une mission d'exploration dans la demeure du Magistrat. Nous n'étions pas très à l'aise à cette idée évidemment ! Mais devant le drame en préparation, nous avons décidé de prendre nos responsabilités." explique Tirash.
- "Et aussi de nous adjoindre les savoirs et connaissances de Fron Sacquet qui nous avait déjà accompagné à Hobbitebourg et que nous avions appris à connaître et à apprécier ses qualités d'initiative et de connaissance du terrain." évoque Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Je vais, maintenant, aborder quelque-chose d'un peu plus sensible. Devant cette injustice cuisante qui était tombée sur les deux Hobbits et au regard des différents forfaits commis dans différents endroits de la Comté en toute impunité, le Moot a décidé de relever le magistrat de ses fonctions d'une certaine manière et de reprendre les choses en main entre Hobbit c'est une information très sensible..." indique Tirash.
- "Que nous n'avons partagé avec personne..." ajoute Fánaviryan.
- "La colère générée par les événements et entretenu par Angmar et peut-être la famille Tarma ; a amené les Hobbits à prendre des positions radicales qu'ils n'auraient, peut-être, pas défendu quelques semaines auparavant... Cela peut faire penser à de la trahison mais ce sont des décisions qui ont été prises dans l'objectif de protéger leur communauté. C'est ce qui était, initialement, attendu de la part du Magistrat Cerfblanc et s'il n'avait pas failli, les choses seraient, sans doute, très différentes aujourd'hui. Quoi qu'il en soit dans le manoir Cerfblanc, nous avons trouvé une partie des possessions de Golasgil ainsi que le journal du bord du magistrat que nous vous avons amené d'ailleurs et qui nous apprenait sa liaison avec Alinna, la servante de Golasgil, son obsession pour Alinna même !" évoque Tirash.
- "Sa passion dévorante !!" ajoute Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Et sa détestation particulière de de la communauté Hobbite et de Golasgil, Alinna lui ayant révélé que Golasgil possédait de nombreuses richesses. Il est entré en contact avec les Tarma, semble-t-il, afin d'organiser la disparition de Golasgil. Il a engagé un professionnel de Bree pour se charger du sale boulot." explique Tirash.
- "Vous retrouverez ces allégations dans son livre qu'il a écrit lui-même..." ajoute Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Il a fait un saut par Fornost Erain dans cette période-là et s'est arrangé, d'ailleurs, pour rentrer à Lézeau le 18, le lendemain du meurtre de Golasgil. Il y a des détails très précis dans ce document." explique Tirash.
- "Attestant de sa culpabilité et ayant réussi à tempérer les ardeurs du village. Nous en avions, quand même, profité pour mettre la pression sur la garde issue de Metraith, une garde mercenaire qui protégeait le magistrat et qui préférait rentrer avec un passe-droit du Shiriff du quartier ouest et nous confiait la charge de la protection du magistrat Cerfblanc afin qu'il puisse être déféré devant le roi." évoque Fánaviryan.
- "Et devant la justice." ajoute Tirash.
- "Ceci, aussi, pour temporiser le chaos créé par cet assassinat et cette double sentence injuste qui avait mis le chaos d'une façon connexe mais complètement hasardeuse..." indique Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Ces mercenaires ont agi avec honneur en assumant leur mission jusqu'au bout mais, à un moment, il leur a semblé normal de se désengager. Nous avons également ramené ici Roane Cerfblanc l'épouse du magistrat de la famille Eketa. Nous avons, donc, ensuite, quitté la Comté accompagné du Shiriff Valgran Bucca qui nous a aidé à escorter les prisonniers jusqu'au Pont des Arbalètes où nous avons ensuite été pris en charge par le lieutenant Enrin nous a donc accompagné jusqu'à Bree, dans un premier temps, puis nous avons pris la route pour Fornost avec une petite interruption à Occum où le magistrat Brégol a souhaité avoir quelques éclaircissements sur ce qui nous amenait à transporter un magistrat en tant que prisonnier. A cette occasion, les prisonniers ont été aidés par un marchand à s'échapper, un marchand qui a aidé Gachet et ses hommes. J'ai oublié une étape ! Nous nous sommes fait attaquer, en quittant, la Comté, en quittant Lézeau par les Archers de Boëmund." raconte Tirash.
- "Ceux qui restaient..." ajoute Fron.
- "Oui ! Ils ont tenté de faire une embuscade et que Fron a réussi à localiser le lendemain et nous avons réussi à reprendre." confirme Fánaviryan.
- "Augmentant ainsi le nombre de prisonniers." évoque Tirash.
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate a été capable de hauts faits !!" indique Daëgon.
- "Leur chef, Boëmund est mort dans l'attaque." précise Tirash.
- "Oui ! Dans cette fameuse embuscade, je n'ai pas pu ralentir mon coup..." évoque Fánaviryan.
- "Daëgon et Fron ont, d'ailleurs, été blessés à l'occasion de cette embuscade. Pour revenir à ça, nous étions donc à Occum et un marchand qui nous avait rejoint à Bree est parvenu à libérer les prisonniers à l'aide d'un poison, le même que celui que nous avions trouvé chez le traître Reoluin à Metraith. A l'aide du poison, il a assassiné plusieurs soldats et a permis aux prisonniers de s'échapper. Nous avons réussi à les rattraper, nous les avons retrouvés dans une cache plutôt bien doté en ressources dans la campagne près d'Occum." explique Tirash.
- "Et protégée par des pièges." ajoute Fánaviryan.
- "Et protégée par des pièges, effectivement ! Ce marchand est resté à Occum car le magistrat Brégol a souhaité qu'il reste dans sa juridiction puisqu'il avait assassiné ses hommes et voilà pour résumer tout ce qui nous est arrivé depuis que nous avons quitté Astatur..." conclut Tirash en regardant ses compagnons.
- "J'ai quelques petites choses à ajouter concernant les Archers de Boëmund. Leur plan était, effectivement, d'assassiner des personnes hautes placées et, à priori, ils sont tombés dans cette guerre civile. D'après l'interrogatoire, ils en étaient fort satisfaits et, en fait, ils se sont mis attaquer les fermes les fermes humaines afin de faire croire des attaques hobbites pour dénigrer les Hobbits et, peut-être bien, qu'ils ont attaqué des fermes hobbites pour dénigrer les humains aussi ou ce que faisaient les Tarma par exemple. Ce qui fait que beaucoup d'humains ont commencé à quitter la Comté à ce moment-là." indique Fron.
- "Lors de notre premier séjour en Comté, nous avions déjà entendu parler de certaines disparitions." évoque Fánaviryan.
- "Ces hommes sont très organisés avec des caches, des pièges, de la nourriture..." ajoute Daëgon.
- "Des habits de marchands, d'ouvriers, de laquais..." ajoute Fánaviryan.
- "Concernant le Magistrat, suite à la pendaison des deux cousins de Gelse Sangle, c'est là que nous, peuple Hobbit, nous nous sommes rebellés avant demander des explications. Le magistrat continuait à affirmer que les Hobbits avaient assassiné Golasgil et exigeait que les Hobbits restituent l'argent de Golasgil pour mettre fin au conflit ce qui était impossible car c'était lui qui le possédait et il savait très bien que ce n'était pas les Hobbits." évoque Fron.
- "Et il avait fait forcer le coffre de Golasgil." ajoute Fánaviryan.
- "Et concernant la pendaison des deux Hobbits, le chef des mercenaires devait s'en charger et il a refusé. Un autre garde l'a fait. Au final, la justice n'a pas été respectée..." indique Fron.
- "Il savait faire preuve de bon sens malgré la charge à laquelle il devait faire face..." évoque Fánaviryan.
- "A sa décharge, le magistrat Cerfblanc n'imaginait, certainement, pas que les choses prendraient ce tour mais il n'en est pas moins coupable des faits que nous vous avons rapporté..." indique Tirash.
- "Je rajouterais que la famille Tarma n'hésite pas non plus à assassiner des gens..." évoque Daëgon.

Daëgon remet le cahier de Tamir Cerfblanc à Esgaldor et lui dit :
- "On en aura, peut-être, besoin pour les procédures administratives derrière. Il faut que vous puissiez le rendre par la suite..."
- "Est-ce que vous avez d'autres éléments à évoquer ?" demande Esgaldor.
- "On a un autre document intéressant." répond Fron.
- "Trouvé dans la cache près d'Occum." précise Tirash.
- "Comme on vous disait, il y avait de quoi se faire passer pour des marchands, pour des voyageurs mais aussi pour des personnes plus nobles, pour arriver au plus près de personnes hautes placées et comme vous le savez à Metraith, c'était sur ce genre de choses que nous étions tombées par hasard. Sur le fait qu'Astatur ait été pris, que nous ne connaissions à peine mais avec laquelle nous avions pu partager le fer contre des brigands qui devaient être pendus haut et court, un peu dans les mêmes situations que ce qui a pu se passer en Comté mais disons que ce document avec les poisons qui traînent entre les mains d'Angmar, démontre qu'il y a quelque chose qui est pourri dans le Nord... Malheureusement..." évoque Fánaviryan.
- "Il s'agit d'un laisser-passer pour entrer dans la forteresse." précise Tirash.
- "Pour avoir une visite au roi..." ajoute Fánaviryan.

Daëgon lui remet le document. Fánaviryan évoque alors :
- "Si nous n'avions pas eu audience auprès de personnes si bien placées mais ça nous avait été promis par Astatur, pour témoigner des fait à Metraith, nous aurions, peut-être, utilisé ce laisser-passer à meilleur escient que les personnes qui avaient d'autres intentions afin de prévenir des turbulences qu'il y a dans les régions et qui ont fait que rencontrer Gandalf le gris, ça laissait une impression d'urgence sur une convection de phénomène comme Astatur a pu vous le raconter des rencontres de brigands mais d'orques aussi en allant à Metraith et qu'il y avait eu un changement de politique mais qui avait laissé en place, quand même, la garde dont nous avions fait fuir un lieutenant et un sergent qui étaient, visiblement, à la solde d'Angmar sans avoir certitude, que le capitaine Roldan qui est l'interface entre la garde royale et les mercenaires qui font régir le calme dans la ville. Le coup du chef des mercenaires mériterait sa caserne..."
- "Pour vous dire qu'à l'heure actuelle, nous, nous avons cherché à avoir des renseignements sur Vaughn Ynn et Sean. Pour l'instant, aucun signe..." indique Esgaldor.
- "Ils se sont évaporés..." évoque Daëgon.
- "À priori, ils ne sont pas revenus sur Metraith." précise Esgaldor.
- "Ah bah ! Ça m'étonnerait qu'ils reviennent !!" réagit Daëgon.
- "Et on ne sait pas du tout où est-ce qu'ils ont pu aller... Je n'ai pas eu, pour l'instant, d'informations par rapport à ces deux hommes qu'on recherche activement." indique Esgaldor.
- "Je crains qu'on ne les rencontre un jour..." estime Daëgon.
- "Parce que nous, nous devrons, peut-être, réussir à maintenir une route entre la Comté et Metraith, la route de Bree à Metraith risque d'être compliquée à emprunter sur les prochains mois." évoque Fánaviryan.
- "En effet... Vous connaissez, peut-être, le Seigneur Pellendur ?" demande Esgaldor.
- "Bien sûr !" confirme Daëgon.
- "Oui ! Ainsi que sa sœur." ajoute Fánaviryan.
- "On l'a croisé avant hier !" indique Fron.
- "Oui, il revenait de Fornost." confirme Daëgon.
- "D'accord... Donc vous avez pu discuter avec lui et il a pu vous signaler qu'il y avait des troupes du côté d'Andrath qui se regroupaient." évoque Esgaldor.
- "Oui ! Il était venu quérir des renforts, il me semble..." évoque Daëgon.
- "Oui ! C'est bien cela... Sauf qu'actuellement, le roi n'est pas là et que le Haut Conseil est frileux. De toute manière, tant que le conflit n'est pas apaisé en Comté, il est clairement impossible de pouvoir envoyer des troupes là-bas." évoque Esgaldor.
- "Que pensez-vous de la situation au regard des faits que nous avons exposé par rapport à la Comté. Il nous semblerait que tout peut s'apaiser si chacun y met du sien." demande Daëgon.
- "Ce que je vais faire rapidement, c'est d'aller voir la reine pour lui présenter le document que vous m'avez transmis, le carnet du magistrat." annonce Esgaldor.
- "Très bien ! Si vous avez besoin de plus de détails, nous avons encore des prisonniers et des gens qu'on escorte aussi. Des officiels de la Comté sont venus avec nous." évoque Daëgon.
- "Roane Cerfblanc aura peut-être quelques mots à ajouter également." évoque Tirash.

Le 13 de Cerbeth de l'An 1640 - 20:15 / 21:00 - Entretien avec Esgaldor Lissiril - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète - Session N°108 du 10/01/2024

Les compagnons vont longer un couloir sans y croiser la moindre personne. Après quelques instants, ils aperçoivent un homme assis sur un banc. Elle se lève lorsque les Compagnons approchent, approche en levant les bras. Les compagnons reconnaissent, aussitôt, Astatur. L'homme dit alors :
- "C'est bien vous !! C'est bien vous !!"
- "Astatur !! Content de vous voir !!" réagit Tirash.

Astatur vient chaleureusement serrer dans ses bras Daëgon, Fánaviryan et Tirash. Fron se présente, Astatur s'abaisse et vient serrer la main du Hobbit. Puis Astatur demande :
- "Comment allez-vous ?"
- "Je dois dire qu'on est bien usé de toutes nos aventures !" répond Daëgon.
- "Nous qui imaginions faire preuve de loyauté en allant retrouver notre commanditaire commercial, nous sommes tombés sur une révolution !" évoque Fánaviryan.
- "Ah ! Ne m'en dites pas plus, j'aimerais vous présenter quelqu'un." indique Astatur.
- "Vous étiez au courant de notre arrivée ?" demande Daëgon surpris.
- "Oui ! Fornost Erain a reçu un message du magistrat Brégol indiquant que vous transportiez des prisonniers dont un magistrat de la Comté." répond Astatur.
- "Et des agents d'Angmar également." précise Fron.
- "Ah... Ce n'était pas précisé..." réagit Astatur.
- "Les petites surprises du destin..." évoque Fánaviryan.
- "Le second interprète du Roi souhaiterait s'entretenir avec vous." annonce Astatur.
- "Second interprète ?? Qu'est-ce que ça veut dire ?" demande Daëgon.
- "Ce n'est pas l'interprète principal du Roi, c'est son second interprète." répond Astatur.

Astatur fait entrer les Compagnons dans un bureau richement décoré, du mobilier finement ciselé et doré, des ornementations prestigieuses. Oërlis n'est pas rentré dans la pièce et est resté attendre dans le couloir. Dans le salon, un homme aux cheveux gris bien peignés, dans une tenue sobre mais élégante, se tient debout près d'un fauteuil. Dès que les compagnons entrent, il accueille les compagnons :
- "Bonjour Esgaldor Lissiril, je suis le second interprète du Roi. Je souhaitais vous rencontrer. Astatur m'a beaucoup parlé de vous. Mais, je vous en prie, installez-vous."

Esgaldor présente de confortables sièges disposés autour d'une table ronde. Sur la table sont disposés des verres en cristal, une flasque d'eau et de vin, des assiettes en or avec des petits fours disposés à l'intérieur. Fánaviryan lance :
- "Je vois une grande flasque !"
- "Oui ! Vous avez, sans doute, soif après ce voyage..." répond Esgaldor.
- "Oui !! Et nous allons avoir la langue bien pendue !!" réagit Fánaviryan.
- "Je vous remercie..." répond Daëgon.
- "Astatur m'a longuement parlé de vous." indique Esgaldor.
- "Au sujet ?" demande Daëgon.
- "Au sujet de ce que vous avez fait à Metraith." répond Esgaldor.
- "Très bien !" confirme Daëgon.

Il sert du vin à chacun, présente également les petits fours. Fánaviryan hume le vin, ne semble pas être du Vespéral mais en bouche, est d'une très grande douceur et raffiné, agréable et fruité, un goût inconnu aux papilles des compagnons. Esgaldor s'installe dans un siège et observe les quatre compagnons, observant leurs gestes et leurs attitudes. Il est très calme, posé et semble amusé de vous voir. Lorsqu'il constate que les compagnons sont bien posés dans leur siège et ont pu boire et manger un peu, Esgaldor reprend la parole :
- "Je vais, peut-être, me présenter un peu plus puisqu'il est important que vous sachiez à qui vous avez affaire. Officiellement, je suis le second interprète du roi ce qui est le cas. Je maîtrise un certain nombre de langues mais je ne suis pas que cela... Je suis aussi l'oreille, les yeux du roi."
- "Vous voulez dire son bras droit ?" demande Daëgon.
- "Ce serait exagéré... Disons que je donne, quotidiennement, des informations au roi sur ce qui se passe en coulisse. Astatur est l'un de mes espions. Il y en a d'autres. Je suis donc à la cour pour pouvoir intervenir s'il faut traduire un message ou un invité étranger mais, en réalité, le premier interprète joue ce rôle. Mes interventions dans ce domaine sont rares... Astatur m'a fait un rapport, assez détaillé, de ce qui s'est passé à Metraith. Je dois dire que ce que vous avez accompli, là-bas, est admirable. J'aurais, sans doute, des propositions à vous faire. Nous avons le temps d'en échanger mais, avant tout, j'aimerais vous entendre." explique Esgaldor.
- "Sur les derniers événements ?" demande Daëgon.
- "Disons que j'aimerais savoir, exactement, ce qui s'est passé et ce que vous avez comme élément par rapport à ce qui s'est passé dans la Comté depuis que vous avez quitté Astatur. Vous avez, sans doute, des choses à dire." répond Esgaldor.
- "Très clairement !" confirme Fánaviryan.
- "Si vous avez temps devant vous..." évoque Daëgon.
- "Moi, j'ai tout mon temps. Je vais demander à ce qu'un repas nous soit prévu. Nous allons pouvoir manger ici. Nous avons la soirée devant nous." annonce Esgaldor.
- "Juste une petite question, j'imagine que nos prisonniers sont en de bonnes mains ?" demande Tirash.
- "Dans une ville avec une telle présence militaire, je pense qu'il ne peut pas se passer grand-chose !" réagit Daëgon.
- "J'ai cru comprendre que la gouverneure adjointe était sur place." indique Esgaldor.
- "Oui, tout à fait ! C'est elle qui nous a accueilli." confirme Daëgon.
- "Bien ! Si elle est sur place, il n'y a pas grand-chose à craindre. S'il y a bien quelqu'un qui, aujourd'hui, sur Fornost, sait diriger la ville, c'est bien Étaméä. Elle mène la cité à ce jour. Je vais assez peu parler pour l'instant. Je répondrai à toutes les questions que vous aurez par la suite mais, avant toute, je voudrais vous entendre." évoque Esgaldor.

Pendant toute la conversation, Astatur reste debout, le plus souvent, derrière Esgaldor. Régulièrement, il se déplace pour venir servir Esgaldor ou les compagnons avec la nourriture et la boisson qui sont déposées sur un mobilier du salon par Oërlis.

Le 01 de Mitan de l'An 1640 - 10:30 / 11:10 - Discussion avec Astatur - Lieu : Bree - Champ Clos - Session N°71 du 28/09/2022

Les compagnons sortent de la maison du maire et sont, aussitôt, interpelés par une voix familière qui leur dit :
- "Bonjour !"

Tirash se retourne et voit Astatur dos au mur du bâtiment, les bras croisés.

- "Je vous cherchais. Je suis passé à votre demeure mais vous n'y étiez point. Je suis tombé sur une charmante demoiselle qui m'a renseigné en m'indiquant que vous étiez à la maison du maire. Vous avez engagé du petit personnel ?"
- "Oui, petit personnel..." insiste Daëgon.
- "Oui, il s'agit d'une ancienne employée de Golasgil." explique Selenia.
- "Ah ! D'accord." répond Astatur.
- "Qui, apparemment, est mort !" annonce Daëgon.
- "Oh !! Allons en discuter par ici. Je vous offre une pinte de bière au Champ Clos." propose Astatur en se dirigeant vers le Champ Clos suivi par les quatre compagnons.

Le terrain du Champ Clos se prépare pour les festivités du Mitan. Des bancs, tables sont installés ainsi que des attractions pour les enfants et les plus grands ainsi que quelques commerçants qui proposent de la nourriture et de la boisson. Les quatre compagnons s'installent autour d'une table pendant qu'Astatur va commander cinq bières. En s'installant, Astatur demande :
- "Alors, dites-moi, c'est quoi cette histoire que Golasgil serait décédée ?"
- "La jeune hobbite qui était à son service nous a dit qu'il était décédé et il semblerait que les troubles qu'il y a en Comté soient liés à cet évènement." explique Daëgon.
- "D'accord !" répond Astatur.
- "Après, nous ne savons pas s'il est réellement mort. Il s'agit juste d'un témoignage." précise Daëgon.
- "Je vous avouerai que, pour l'instant, je n'en sais pas beaucoup plus. Je voulais vous voir parce qu'avec Oërlis, on compte remonter vers Fornost Erain dès cet après-midi." explique Astatur.
- "Ah oui !!" réagit Daëgon.
- "On laisse notre chariot et nos chevaux chez Rory et on lui emprunte deux chevaux de selle pour remonter rapidement à la capitale." explique Astatur.
- "Au plus vite !" suggère Daëgon.
- "Oui ! Là, maintenant, c'est plus simple d'y aller plus rapidement jusqu'à Fornost." explique Astatur.
- "Là, cette double nouvelle rend presque la nôtre sur Metraith assez pâle." suggère Fánaviryan.
- "Moi, après, si vous voulez, les histoires de la Comté, m'importe un peu moins que ce qu'on a surtout eu comme informations à Metraith. Mais, ce que je voulais savoir, c'était vous, ce que vous envisagiez ? Il était question que vous veniez sur Fornost." demande Astatur.
- "Oui, effectivement ! Avec cette histoire de Golasgil, c'est compliqué. Moi, j'avais quelque chose à faire sur Fornost mais, c'était lié, un peu, à Golasgil. Après, je vous accompagnerai bien dans le sens où ça fait bien longtemps que je n'y suis pas allé, ma famille est là-bas." explique Daëgon.
- "Après, que vous veniez maintenant ou un peu plus tard, ce n'est pas bien grave. Je souhaiterais avoir votre avis sur la question, vu ce qui s'est passé à Metraith, vous m'avez, quand même, sauvé la vie. Je pense que mon supérieur pourrait vous récompenser." propose Astatur.
- "Oui, même sans parler de ça, effectivement, le fait que l'on se connaisse, ça serait une bonne chose." propose Daëgon.
- "Disons qu'il se pourrait et je dis ça au conditionnel puisqu'il n'y a que lui qui pourrait le décider mais il se pourrait qu'il soit intéressé par vos services." suggère Astatur.
- "Oui tout à fait. Le fait de travailler dans des régions où il serait utile d'avoir des renseignements, on pourrait, au moins, faire le relais de certaines choses." propose Daëgon.
- "Oui, la royauté de Fornost emploie un certain nombre de personnes de confiance mais ces personnes de confiance se font de plus en plus rares donc quand on en a sous la main, autant en profiter. Et là, je me ferai porte-parole de votre intégrité. Après, libre à vous de rejoindre cette organisation, ça vous contraint d'être loyaux vis-à-vis de la couronne de l'Arthedain." explique Astatur.
- "Moi, je n'ai pas de problèmes avec ça !" annonce Daëgon.
- "Oui, je me doute bien que pour vous, cela va de sens." lance Astatur en direction de Daëgon.
- "Je n'ai pas l'impression que mes compagnons soient dans une direction différente." suggère Daëgon.
- "Je ne souhaite pas, particulièrement, me mettre la tâche difficile. Quoi qu'il en soit que ça soit pour la compagnie " indique Tirash.
- "Non, non mais on ne va te demander de faire des choses pour l'Arthedain, mais je pense que les valeurs de l'Arthedain sont partagées." explique Daëgon.
- "Oui, en effet, de ce point de vue." confirme Tirash.
- "Seul mon supérieur pourra et je m'excuse, je ne peux pas en dire plus sur son identité. Seul lui décidera s'il souhaite vous rencontrer. Et, à ce moment-là, pourra décider et vous indiquer ce que l'engagement pourrait impliquer le fait de s'engager dans ces services-là." explique Astatur.
- "Je ne sais pas ce qu'en pense le groupe mais ça me semblerait bien que l'on aille démêler ce qui s'est passé en Comté et pouvoir informer Fornost d'ici quelques jours." propose Daëgon.
- "On pourra ramener des nouvelles de la Comté d'ailleurs." suggère Selenia.
- "En effet, oui ! Au passage. Qu'en pensez-vous vous autres ?"
- "Oui !" confirme Selenia.
- "Je pense qu'aller à Fornost sans avoir des nouvelles de Golasgil, ça ne me semble pas à faire." explique Tirash.
- "Je pense que l'on est parti pour faire quelque chose comme ça." explique Daëgon.
- "Et vous, Astatur, vous y êtes jusqu'à quand à Fornost ?" demande Selenia.
- "Hé bien, à vrai dire, je ne sais pas. Lorsque je vais remonter, je vais attendre les ordres de mon supérieur. A moins qu'il me demande de redescendre rapidement sur Metraith, auquel cas, je repasserai par ici." indique Astatur.
- "N'hésitez pas à nous laisser un message à la maison si vous passez par Bree." suggère Tirash.
- "Votre petit personnel est quelqu'un en qui vous avez confiance ?" demande Astatur.
- "On ne la connait pas depuis bien longtemps non plus... Il n'y a rien eu qui laisse à douter de son honnêteté." indique Daëgon.
- "On la connait très peu. On ne sait pas trop si elle a tendance à raconter à n'importe qui..." ajoute Tirash.
- "Selenia la connait un peu plus." indique Daëgon.
- "Oui, enfin, je l'ai vue une matinée." précise Selenia.
- "Oui mais je pourrais, quand même, lui laisser des messages tout à fait anodins." propose Astatur.
- "Oui, oui" répondent Selenia et Fánaviryan.
- "Oui, il n'y aura pas de problèmes avec ça." confirme Daëgon.
- "Pour ça, il n'y aura pas de soucis. Et par la même, vous avez, peut-être, une auberge dans laquelle vous aimez descendre à Fornost ou une résidence ?" demande Fánaviryan.
- "Une résidence, oui. Il est important, à un moment donné, de s'établir quelque part." précise Daëgon.
- "Oui ! J'imagine que si vous précisez à Daëgon où vous résidez, ça nous permettrait de vous joindre, de toquer à votre porte en cas de besoin." demande Fánaviryan.
- "Bien sûr ! J'habite, mon cher Daëgon, le Rath Rammas du quartier supérieur, le bâtiment comprend, au rez-de-chaussée, mon établissement officiel de négociant de vins, avec une cave en son sous-sol et mes quartiers à l'étage." précise Astatur.
- "On s'entend très bien et depuis longtemps avec Daëgon. Si, selon Astatur, tu es enclin à soutenir ta couronne, ça veut dire que tu es enclin à soutenir les mêmes valeurs qu'avec la famille Wesmin, j'imagine et que tu dois nous savoir enclin à.…" explique Fánaviryan.
- "A porter haut et fort ces mêmes valeurs !!" lance Tirash.
- "Oui, c'est très bien !" répond Fánaviryan.
- "En tout cas, dame Fánaviryan, sachez que la porte de ma maison sera grande ouverte." indique Astatur avec un léger sourire malicieux.
- "Effectivement, cher Astatur, j'ose espérer que vous pourriez m'offrir couche si je n'ai pas de toit..." demande Fánaviryan.
- "Oui, oui ! Ne vous inquiétez pas pour ça, il y aura de quoi vous loger." répond Astatur.
- Daëgon va, alors, expliquer les éléments apportés par Sidonie sur les évènements qui se déroulent actuellement en Comté.
- "Comme nous avons des intérêts au nom de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate avec le maire de Bree et des Nains. Il va falloir que l'on veille à la survie de ce commerce. Il va falloir que l'on aille quérir des informations." précise Fánaviryan.
- "Enfin, ce qui est important, c'est surtout de savoir ce qui est arrivé à Golasgil exactement parce qu'effectivement, nous étions en affaire avec lui et il y a plein de choses qui tombent à l'eau." explique Daëgon.
- "Non ! Le blé va, quand même, pousser, les Nains ont toujours de l'or." indique Fánaviryan.
- "Oui mais nous n'avons pas les contacts !!" réagit Daëgon.
- "Justement ! On va chercher ça en espérant que le Magistrat Cerfblanc n'ait pas fait mettre tout sous scellé." analyse Fánaviryan.
- "Astatur, je tenais à souligner que je trouve que le Magistrat Cerfblanc a été particulièrement sévère avec les Hobbits. Il a pendu deux jardiniers très rapidement ce qui a généré toute la colère des Hobbits de Lézeau puis de la Comté..." explique Daëgon.
- "Oui puis un peu remonté d'être repassé numéro deux." annonce Fánaviryan.
- "On a dit que c'était la mort de Golasgil qui avait tout déclenché mais ce sont, surtout, la mort des deux Hobbits pendus, peut-être, sans preuves et qui n'avaient pas d'intérêts à le faire qui aurait tout déclenché de ce qui se passe actuellement en Comté." précise Selenia.
- "Ils avaient, à priori, l'alibi qu'ils couchaient au même endroit que leurs cousines." annonce Fánaviryan.
- "Nous, les Hobbits, on les connait et des Hobbits meurtriers, on n'en a pas vu beaucoup." indique Daëgon.
- "Ils sont même plutôt paisibles." ajoute Fánaviryan.
- "Je suis passé voir Meneldir dans la matinée et il me disait qu'il semble y avoir des morts dans les communautés humaines." indique Astatur.
- "On ne dit pas le contraire mais il faut que l'on aille voir sur place. Il y a des rumeurs des deux côtés." expose Daëgon.
- "Faites bien attention." avertit Astatur.
- "Oui, on va essayer !" confirme Daëgon.
- "On va aller, au moins, jusqu'au Pont des Arbalètes et on verra l'ambiance là-bas." indique Tirash.
- "Oui ! On a, pour nous, le fait d'avoir des voyageurs." suggère Fánaviryan.
- "Mais que l'on n'amènera pas avec nous, on laisse les Hobbits ici." précise Tirash.
- "Oui, en effet, il ne vaut mieux pas !!" confirme Daëgon.
- "On a passé une bonne soirée avec la garde du Pont des Arbalètes donc ça sera plus simple pour discuter." explique Tirash.
- "Ah oui ! Vous vous êtes fait des relations là-bas..." constate Astatur.
- "Chez les Plume." précise Fánaviryan.
- "On est passé." ajoute Daëgon.
- "D'accord ! Ça peut-être une bonne porte d'entrée pour accéder aux informations." analyse Astatur.
- "Oui mais il va falloir y aller en douceur..." précise Daëgon.
- "Et quand bien même, on connait du monde pour nous faire passer en douce s'il faut. Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de découvrir les Hommes des Rivières installés le long du Baranduin ?" demande Fánaviryan.
- "Non" répond Astatur.
- "Il y a différents clans. Il faut tomber sur le bon." précise Fánaviryan.
- "Oui, j'en entends parler évidemment et puis ils ont quelques relations avec les hommes libres qui vivent entre Metraith et la Comté. Cette région est assez instable. Ces Eriadoriens ont des relations avec les Hommes des Rivières. Mais leur impact est moins présent au niveau du Cardolan donc je suis moins en lien avec eux. Ils n'agissent pas sur mon secteur d'intervention. Pour tout vous dire, j'imagine qu'en remontant sur Fornost, j'aurais, sans doute, des informations plus précises sur les évènements qui se déroulent en Comté mais, pour l'instant, je n'en sais pas beaucoup plus." explique Astatur.
- "Vous pourrez, déjà, leur transmettre des certaines et des sûres." suggère Fánaviryan.
- "Très bien ! Je ferai part que ces informations proviennent également de vous, autant valoriser votre compagnie ce qui va dans le sens d'une rencontre avec mon supérieur." indique Astatur.
- "Enfin si la rencontre n'est pas possible en ces temps-ci, sachez que Daëgon et moi-même, nous pensons ressentir la même chose que Selenia et Tirash nous diront-ils plus avant tout à l'heure. On se croisera avant que vous filiez à bride abattue." indique Fánaviryan.
- "Après, je ne vous demande pas une réponse dès aujourd'hui. Je vais, simplement, en parler et après, ça sera à vous, en arrivant à Fornost Erain, de vous positionner." explique Astatur.
- "Il faut que cela soit une entente commune, on est bien d'accord." confirme Daëgon.
- "On pourrait, peut-être, proposer à Sire Astatur de prendre en charge son chariot et par là-même de le ramener." propose Fánaviryan.
- "Déjà, il y aura les chevaux à ramener. Et puis, si jamais de la Comté, on va directement à Fornost Erain..." indique Selenia.
- "Cher Astatur, nous pourrions, peut-être, faire usage de votre chariot vu que vous le laissez et nous pourrions vous le ramener." propose Fánaviryan.
- "Et si on me demande de retourner à Metraith, la semaine prochaine, je fais comment si mon chariot est en Comté ?" réagit Astatur.
- "Effectivement..." indique Fánaviryan.
- "Et puis, mes chevaux ont besoin de repos. Je sais que Rory va y prendre soin. Je préfère autant que mon chariot reste sur Bree, qu'il aille s'aventurer en Comté." explique Astatur.
- "Surtout pour se prendre des flèches !!" taquine Selenia.
- "Surtout en ce moment !!" réagit Daëgon.
- "Oui, surtout en ce moment... Et puis, disons que c'est un chariot que j'aimerais qu'il reste bien identifié comme le chariot d'un marchand. On va donc éviter qu'il aille entre d'autres mains et soit identifié sous une autre étiquette." explique Astatur.
- "Oui, oui, d'ailleurs, vous avez des réparations à faire dedans." indique Fánaviryan.
- "Oui, quelques petites choses... Bien ! Je vais me préparer et en début d'après-midi, nous partons. Je ne suis pas certain de vous revoir. En tout cas, vraiment, du fond du cœur, je tenais, encore une fois, à vous remercier." indique Astatur.
- "Non mais c'est bien normal !" répond Daëgon.
- "De tout ce que vous avez pu faire jusqu'ici. Nous nous retrouverons donc, sans doute, à Fornost Erain !" annonce Astatur.
- "Sans doute..." indique Daëgon.

Astatur se lève, finit sa bière et quitte le Champ Clos. Les quatre compagnons finissent également, leur bière et Selenia dit :
- "Je propose que l'on aille voir comment ça se passe au camp des Hobbits et puis, après, allez voir le capitaine."
- "Ça me semble pas mal..." répond Tirash.

Le 30 de Norui de l'An 1640 - 18:15 / 18:40 - Annonce d'un Blocus de la Comté - Lieu : Bree - Vieille Route du Sud - Session N°70 du 21/09/2022

Une heure va ainsi s'écouler avant que quatre cavaliers viennent du nord. Les compagnons vont reconnaitre parmi les quatre cavaliers, le capitaine Meneldir qui va s'entretenir quelques minutes avec le sergent Fallin puis va s'avancer et annonce :
- "Est-ce que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pourrait venir me rejoindre sur la route."
- "Bien sûr !" répond Daëgon.
- "Le marchand Astatur peut nous rejoindre également." ajoute Meneldir.

Astatur, d'un air nonchalant, descend de son chariot et rejoint les compagnons. Tous les cinq, ils vont rejoindre Meneldir qui s'est mis entre les gardes et le convoi, au milieu de la route. Meneldir attend les bras croisés, observant les mouvements dans le convoi puis lorsque les quatre compagnons et Astatur sont à son niveau dit :
- "Messieurs, Dames !"
- "Bonjour." répond Tirash.
- "Capitaine." répond Daëgon.
- "Capitaine ! Eh bien, que de changements en peu de temps..." annonce Fánaviryan.
- "Que de changements ? Oui ! En effet... Je dirais la même chose de vous." répond Meneldir.
- "Nous avons été engagé par les Nains pour emmener votre blé prochainement et il nous fallait quérir quelques charrettes et équipements. Comme vous pouvez le voir, nous avons trouvé une grande compagnie diverse et variée." indique Fánaviryan.
- "Mais qui sont tous ces Hobbits que vous avez dans vos chariots." demande Meneldir.
- "Ce sont des Hobbits que nous convoyons de Metraith à la Comté." répond Daëgon.
- "Hum... Hum..." réagit Meneldir.
- "Des messagers pour leur famille." précise Fánaviryan.
- "Mais, dites-moi, ils sont armés." indique Meneldir.
- "Ah ben, ça c'est les mesures de sécurité de tout le voyage." indique Fánaviryan.
- "C'est-à-dire que le voyage n'est pas très sûr entre Metraith et ici." précise Daëgon.
- "Ils sont armés mais ils ne savent pas se battre en fait." ajoute Tirash.
- "ils ne savent pas s'en servir." ajoute également Selenia.
- "En tout cas, ça nous a permis de passer Andrath sans soucis." indique Fánaviryan.
- "Donc, ce ne sont pas des soldats Hobbits que vous amenez en Comté ?" demande Meneldir.
- "Ah non pas du tout !" réagit Daëgon.
- "Absolument pas !" ajoute Tirash.
- "Non, ce sont des Hobbits civils." précise Daëgon.
- "Loin de là !! Les seuls qui savent manier ce sont les gardes que nous a octroyés Metraith pour amener à bon port ces gentes petits messieurs." ajoute Fánaviryan.
- Meneldir se tourne vers Astatur et le regarde attentivement.
- Le marchand regarde le capitaine et lui confirme d'un geste de tête les propos tenus.
- "Maintenant que nous sommes en sécurité, nous pouvons mettre les lances dans les chariots ou vous les confiez si vous préférez." propose Tirash.
- "Oui, je vais devoir prendre toutes les armes qui sont dans les chariots des Hobbits." demande Meneldir.
- "Vous nous les rendrez après par contre si vous le jugez possible. Elles ne sont pas à eux, elles sont à nous." demande Tirash.
- "D'accord ! Bien ! En attendant, on va les réquisitionner et on vous les rendra dès que la situation se sera apaisée. Vous venez de Metraith, c'est bien ça ?" demande Meneldir.
- "Oui, c'est ça." répond Daëgon.
- "Et nous avons de funestes nouvelles à-vous conter." précise Fánaviryan.
- "Et est-ce que vous avez eu vent de ce qui se passe en Comté ?" demande Meneldir.
- "Hé bien, non." répond Daëgon.
- "Le partage des terres ?" demande Selenia.
- "Non si le sergent Fallin m'a dépêché, c'est que nous avions eu écho qu'il y a, à l'heure actuelle, de graves troubles en Comté. Quand je vous dis troubles, ça date d'hier que nous avons eu les premières informations. Àpriori, il y aurait un conflit armé entre les Hobbits et les humains des terres du nord." explique Meneldir.
- "Ah oui !!" réagit Tirash.
- "D'accord..." réagit Daëgon.
- "Donc nous avons la consigne qu'aucun Hobbit armé ne vienne rejoindre la Comté." explique Meneldir.
- "Ah oui !! Je comprends mieux votre tension." réagit Daëgon.
- "Le sergent Fallin pensait que vous ameniez des troupes." explique Meneldir.
- "Ah oui mais non, non. Du coup, si c'est le cas, on ne va, peut-être, pas les apporter aussitôt en Comté. On va voir, voir la situation dans le détail." indique Daëgon.
- "Donc vous n'étiez pas au courant de ces informations." demande Meneldir.
- "Non, du tout." répond Daëgon.
- "On arrive de Metraith." ajoute Selenia.
- "L'idée originelle était de permettre à ces Hobbits de trouver dans la Comté un peu plus de sérénité et une vie plus digne et plus juste." indique Tirash.
- "Et de retrouver les leurs." ajoute Daëgon.
- "Et de retrouver leurs familles mais vu la situation..." commence Tirash.
- "Mais ce n'est, peut-être, pas le moment de les envoyer là-bas..." ajoute Daëgon.
- "Ah non, parce que là, les routes sont à éviter. On nous a juste dépêcher quelques informations." indique Meneldir.
- "J'imagine mal les Hobbits tenir tête à des troupes humaines entrainées." estime Tirash.
- "Je n'en sais pas beaucoup plus sur ce qui se passe mais on nous a alerté sur le fait de bien faire attention aux mouvements qui se déroulent et d'éviter que des troupes hobbites puissent rejoindre la Comté. En cela, vous comprenez que votre arrivée ici avec autant de Hobbits, de surcroit armé n'ait plus qu'alerter le sergent Fallin." explique Meneldir.
- "Oui, oui, nous comprenons." réagit Daëgon.
- "Vous nous montrez que nous avons pu nous montrer et tout à fait sérieux dans la mission d'attelage pour une nouvelle société que nous sommes de voyage. Il se trouve que nous essaierons de leur trouver une vacation usuelle en attendant de voir plus loin. Mais les nouvelles que vous avez, veuillez excuser ma méconnaissance du nord, ces hommes du nord, sont sous le commandement de la ville du nord ?" demande Fánaviryan.
- "De ce que j'ai pu comprendre, c'est les troupes de la famille Tarma qui sont en conflit avec les Hobbits." explique Meneldir.
- "Et comment vous voyez les choses pour notre petite troupe dans les heures et peut-être, même, les jours à venir ? Quoique, il faudra, sans doute, que l'on voit ça avec Rory..." demande Tirash.
- "Oui, il va falloir que je sollicite Rory. Ne vous inquiétez pas, sur Bree, il y a une certaine solidarité des Hobbits. Je pense qu'en allant voir le vieux Chaumine, il devrait avoir de quoi pouvoir les accueillir." estime Meneldir.
- "C'est très bien !" réagit Daëgon.
- "Actuellement, vous n'allez pas pouvoir les amener jusqu'à la Comté en tout cas." précise Meneldir.
- "Non, jusqu'à ce que l'on sache un peu plus." précise Daëgon.
- "Oui, tout à fait ! Moi-même, j'espère avoir prochainement des informations." indique Meneldir.
- "Vous avez envoyé des messagers au Pont des Arbalètes ?" demande Fánaviryan.
- "Moi, non. La région du Nan Tùrath appartient à l'Arthedain, donc en dehors de nos terres. Je n'ai pas compétence à aller investiguer par là-bas. J'attends donc les retours de Fornost Erain pour savoir les informations qu'ils ont recueillies." explique Meneldir.
- "Bien sûr, bien sûr..." réagit Fánaviryan.
- "Tant que je n'ai pas plus d'informations, est-ce que ça vous irait si vous pouviez demander aux mercenaires que vous avez engagé de déposer les armes ?" demande Meneldir.
- "Ce sont des hommes de la Milice de Metraith qui nous ont été confiés par le capitaine Roldan pour escorter des Hobbits et leur permettre de parvenir à bon port. Peut-être que certains resteront avec nous pour escorter justement le convoi de la Comté jusqu'à Khazad-Dûm." explique Tirash.
- "D'accord, cela ne me pose aucun problème. Est-ce que donc vous pourriez leur demander à ce qu'ils apportent ici venir déposer les armes que vous avez confié aux Hobbits ?" demande Meneldir.
- "Oui !" répond Daëgon.
- "Oui, sans problèmes..." répond Tirash.
- "On va éviter que nous ayons devant nous des Hobbits armés." suggère Meneldir.
- "Non mais ne vous inquiétez pas, ils sont pacifiques." précise Daëgon.
- "Sauf, peut-être, le petit vieux tout au fond là-bas qui est particulièrement casse-pied..." annonce Tirash.
- "Il faudra que l'on discute un peu plus tard." lance Astatur à Meneldir en s'étant légèrement rapproché de lui puis dit à plus haute voix : "En tout cas, j'ai toute confiance dans ce que viens d'annoncer la Compagnie."
- "Très bien ! J'attends, à ce moment-là, que vos hommes déposent les armes. Quant à vous, ce n'est pas nécessaire dès lors que vous respectez bien la consigne qu'aucun hobbit ne soit armé, il n'y aura pas de soucis." demande Meneldir.
- "Cela va de soi." confirme Tirash.
- "Oui ! On va faire en sorte." ajoute Daëgon.

Tirash va passer la consigne aux Hobbits qu'un conflit semble, peut-être, opposer la Comté et l'Arthedain et donc des Hobbits armés, ça serait mal vu donc il faut qu'ils rendent leurs armes. Daëgon vient soutenir Tirash et évoque le fait de devoir attendre des informations supplémentaires avant de pouvoir poursuivre le chemin. Tirash essaye de les réconforter en évoquant un bon accueil à Bree.

En passant au dernier chariot, Perin Boffine s'exclame :
- "Mais ce n'est pas possible !! Je ne rends pas mon épée !!"
- "Ben si !!" répond Daëgon.
- "Pourquoi je devrais me déposséder de mon arme qui me protège depuis le début du voyage ??" ajoute Perin Boffine.
- "Mais cette arme ne vous appartient pas déjà..." répond Tirash.
- "Et on n'a plus besoin d'être protégé parce qu'on est protégé par le Pays de Bree." indique Daëgon.
- "Et quand est-ce que l'on va en Comté ???" demande, de nouveau, Perin.
- "Quand on en saura un peu plus. C'est la guerre en Comté. On attend d'en savoir plus pour savoir si c'est dur ou pas." explique calmement Daëgon.

Perin Boffine va finir par donner son épée en grognant.

Lorsque toutes les armes sont déposées, Meneldir va demander à ses hommes de récupérer le matériel aux chevaux. Puis l'ensemble des gardes Bree vont remonter sur leurs chevaux et Meneldir va les placer le long de la route, escortant ainsi le convoi jusqu'à Bree.

Le 28 de Norui de l'An 1640 - 19:30 / 22:45 - Passage d'Andrath - Lieu : Andrath - Vieille Route du Nord - Session N°69 du 14/09/2022

Astatur est venu rejoindre les échanges. Puis Fánaviryan lance à ses compagnons :
- "Bon, il faut que l'on se mette d'accord si l'on traverse au cas où"
- "Au trot ou au galop..." ajoute Daëgon.
- "Au galop, les gars devant avec les lanternes vont avoir un peu plus de mal..."
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas, par exemple, envoyer une flèche enflammée quelque part à l'intérieur de la ville de l'autre côté de notre position, histoire de mettre un feu quelque part et de détourner, ainsi, leur attention pendant que l'on passe. Après on ne sait pas s'ils sont méchants. Ils vont, peut-être, tout simplement nous laisser passer si on les laisse tranquille." suggère Tirash.
- "Mon cher Tirash, ceux qui sont présents ici, sont, sans doute, ceux qui ont pillé la ville, il y a six mois." indique Astatur.
- "Oui mais, peut-être, qu'ils sont contents. Après, on est passé tranquille à l'aller. On était moins nombreux, certes." ajoute Tirash.
- "Oui, nous étions passé de petit matin et la veille, on ne nous avait pas repéré avant d'entrer dans les faubourgs. Là, ils nous ont repéré. Après, est-ce que les feux sont à notre destination, ça, je ne sais pas..." explique Astatur.
- "Oui, Astatur, nous étions dans de bonnes conditions mais de là, bon, avec le temps que l'on a pris sur le chariot." indique Fánaviryan.
- "On peut envoyer un éclaireur déjà, histoire de savoir de quoi on parle, non ?" propose Tirash.
- "Tirash, j'aurais été plus pour qu'on évite de se séparer et que l'on montre notre force en nous mettant en position de défense avec les Hobbits avec leurs lances, histoire d'être dissuasifs et s'il y avait du monde à nous accoster, peut-être parlementé sans se retrouver à payer un droit de péage parce qu'on va en faire des allers-retours sur cette route... Ça serait bien de ne pas se mettre une ville à dos..." annonce Fánaviryan.
- "Peut-être qu'un droit de péage serait pas mal en fait. Ça peut-être, aussi, une solution de payer pour être tranquille. C'est mieux de payer que d'être mort." estime Tirash.
- "C'est pas faux..." réagit Daëgon.
- "On prévoit une petite somme et puis, après, on sera tranquille. On fait semblant que ça soit compliqué, on négocie comme des chiens. On dit que l'on ne peut pas et puis au final, on paye. Une négociation dans ce genre-là..." propose Tirash.
- "cinq pièces d'argent mais on ne monte pas à cinq écus d'or mes compagnons !" estime Fánaviryan.
- "Ça dépend comment ils sont bourrés et combien ils sont." ajoute Tirash.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "Ouais !" réagit Fánaviryan.
- "Je n'ai pas d'éléments pour vous indiquer, aujourd'hui, les forces présentes. A priori, les forces qui ont attaquées la ville, il y a six mois, ne sont plus toutes présentes ici." explique Astatur.
- "Oui ! C'est les blessés qui sont restés." estime Fánaviryan.
- "Pas forcément. Parce que ceux que l'on a vu, ils semblaient en pleine forme !" indique Astatur.
- "Vous pensez que Sean et Ynn pourraient avoir rejoints ces gens-là ? L'idée me traverse l'esprit vu qu'ils savaient ou peut-être qu'ils se doutaient que l'on allait repartir par ici ?? C'est des amis d'Angmar." analyse Tirash.
- "Il se pourrait qu'on les re-rencontrent dans ce genre d'endroits, oui !" annonce Daëgon.
- "Oui, là, il faut que l'on s'y prépare !" suggère Tirash.
- "Après, c'était des amis d'Angmar ou juste des amis de l'argent ?" questionne Selenia.
- "Ça, on ne sait pas... On ne sait pas..." répond Tirash.
- "Mais bon, ils sont en fuite. Ils pourraient très bien se mettre avec ces gens-là..." suppose Daëgon.
- "Oui, ça serait dommage de les croiser." indique Astatur.
- "Si on les croise, on dit que c'est eux qui ont balancé Reoluin. On est tous d'accord là-dessus !!" propose Tirash.
- "Oui ! Oui ! Pour sauver leur peau, clair, clair !! Bonne idée !" réagit Fánaviryan.
- "Bon, il faudrait envoyer un éclaireur !" annonce Tirash.
- "Si tu te sens de partir en éclaireur mais comment vas-tu nous prévenir d'un éventuel danger ?" demande Fánaviryan.
- "Hé bien, en revenant." suggère Tirash.
- "D'accord !" répond Fánaviryan.
- "En vingt minutes, il y a moyen d'aller jeter un petit coup d'œil." suggère Tirash.
- "On a réussi à prendre un peu d'avance sur les gars des montagnes qui n'ont pas dû prévenir encore de notre présence. Donc on peut profiter au fait qu'ils ne sont pas préparés à ce que l'on passe." explique Fánaviryan.
- "Vous me donnez dix minutes ?" demande Tirash.
- "Moi, je serais bien passé vite avant que tout le monde puisse s'organiser et quoi que ce soit..." suggère Selenia.
- "Comme vous voulez... Je vais jusqu'au bâtiment là-bas ! J'y vais avec Oëngus. Ça vous convient à tous et à vous aussi Astatur ?" demande Tirash.
- "Oui pour moi !" répond Daëgon.
- "On va se préparer au cas où..." répond Astatur.
- "À la limite, si tout est bon, est-ce que vous aviseriez un petit moyen, de faire un signe, pour qu'on puisse avancer et que sur le dernier bâtiment, on vous récupère." propose Fánaviryan.

Fánaviryan descend du chariot accompagnée de Daëgon. Ils passent devant les trois chariots des Hobbits en leur indiquant qu'ils ne craignent rien, qu'ils doivent se mettre en position de défense. Les Hobbits ne semblent pas très rassurés par les propos de l'Elfe qui essaye de les galvaniser. Ils vont se mettre bien à couvert. Daëgon va, toutefois, leur donner des conseils pour positionner leurs armes et boucliers.

Tirash s'engage sur le bord de la route en positionnant bien la cape elfique sur son dos au petit trot en disant à Oëngus :
- "Tu viens !!"
- "D'accord..." répond le milicien.

Tirash suivit à moins d'une dizaine de mètres par Oëngus. Ils vont s'éloigner du convoi et suivre la route à quelques mètres du bord en direction de trois maisons situées au bord de la route. Ils vont, d'abord, traverser un bâtiment en ruine, sans doute, détruit lors de l'attaque des Hommes des Collines, il y a, à présent, six mois. Les deux hommes sont vigilants au moindre bruit et mouvement, continuent leur chemin et arrivent discrètement aux maisons qui ont été abandonnées. Tirash fait une pause, écoute attentivement et constate que ces maisons au bord de la route ne présentent aucun signe de vie. Les fenêtres et portes ont été détruites, aucun élément n'alerte l'homme du sud qui s'arrête quasiment une minute en observant les bâtiments en face de lui, de l'autre côté de la route puis, très discrètement, il traverse la route et dit à Oëngus :
- "Reste de ce côté de la route."

Au même moment, Fánaviryan a repris les rênes de son chariot, Daëgon est venu se placer derrière elle, l'arc à la main surveillant les mouvements à l'entrée de la ville. Les deux Hobbits se placent de l'autre côté et Roibin vient se placer sur le même côté que Daëgon, l'arc à la main également. Fánaviryan met alors les chevaux en mouvement, donnant la bonne impulsion pour mettre les chevaux au bon rythme. Elle remarque, après quelques mètres, la silhouette de Tirash qui a traversé la route pour rejoindre les deux bâtiments à proximité. Elle remarque également les mouvements qui se déroulent autour des murs d'enceinte d'Andrath. Elle indique à Selenia :
- "Bon, c'est rassurant, notre compagnon est bien vivant. On continue de progresser doucement." puis s'adressant au Dùnedain : "Ils ont l'air de se mettre en position de défense comme tu disais."
- "Oui, en tout cas, en observation. Tu les vois ??" demande Daëgon surpris.

Tirash rejoint les deux bâtiments partiellement détruits, se mettant à la limite du halo de lumière des braséros qui éclairent bien l'entrée de la ville et les murs d'enceinte, partiellement détruits. Il se protège bien avec la cape elfique et semble se fondre autour du mur du bâtiment. Il observe alors l'activité à l'entrée de la ville. Il remarque plusieurs hommes des collines qui scrutent attentivement la route et en particulier là où doit se situer le convoi. Après deux minutes, Tirash va pour repartir mais il constate un mouvement plus important et constate que les Hommes des Collines observent vers le sud, sans doute, vers le convoi. Il rebrousse alors chemin et retourne vers Oëngus et lui dit :
- "Bon, à priori, on est repéré. Je te laisse aller prévenir les autres. Moi, je vais aller jusqu'au petit groupe de maisons situées juste après, jeter un coup d'œil et je vous rejoins."
- "D'accord ! Tu ne veux pas que je vienne avec toi ?" lui répond Oëngus.
- "Non, il vaut mieux que tu ailles prévenir les autres."
- "Je leur dis quoi ?" demande Oëngus.
- "Hé bien qu'à priori, on est repéré et que je vais au petit groupe de maisons d'après et que je vous rejoins. Je ne vois pas quoi dire de plus..." indique Tirash.
- "D'accord !" indique Oëngus en retournant en direction du convoi.

Oëngus rejoint donc le convoi et vient se mettre à la hauteur de Fánaviryan, restant le long de la route puis dit :
- "Tirash s'est rapproché. À priori, ils nous ont repéré..." - "Ah !!" réagit Daëgon.
- "Effectivement..." confirme Fánaviryan qui a constaté que les Hommes sur les murs d'enceinte de la ville sont plus actifs depuis peu.
- "Il va un peu plus loin jusqu'aux trois autres bâtiments le long de la route." précise Oëngus.
- "D'accord ! Daëgon, on va un peu plus vite ?" demande Fánaviryan.
- "Pas trop vite non plus... Restons discrets..." conseille Daëgon.
- "Oui, oui... Allez les gars, on accélère un peu la cadence mais on reste au pas !" lance Fánaviryan aux deux miliciens, Gwledig et Elidyr qui ouvrent la route puis lance aux chevaux : "On go Zëbúth !! On go Baragouin !!" Les deux chevaux semblent parfaitement comprendre les ordres de l'Elfe et activent le pas sans aucune secousse, tout en douceur. Les trois chariots des Hobbits ne réagissent pas aussitôt et prennent un léger retard dans le convoi. Oërlis semble avoir réagi au bon moment et a maintenu la distance.

Lorsque Tirash arrive aux trois dernières maisons, il inspecte rapidement l'intérieur, se concentre et n'entend aucun bruit suspect. Il semble confiant sur l'absence d'individus à proximité. Tirash se dirige entre les maisons pour se mettre à proximité de la route, observe l'avancée du convoi et se protège le long d'un des murs en attendant le passage du premier chariot.

En arrivant dans la zone la plus éclairée, les compagnons aperçoivent plus facilement les Hommes des Collines qui sont restés sur le mur d'enceinte. Daëgon estime qu'ils semblent en mode défensif. Ils en comptent plus d'une dizaine dans leur zone.

Puis le chariot mené par Fánaviryan passe devant Tirash qui est obligé de bouger et de leur faire un signe pour qu'ils l'aperçoivent. Il va, alors, leur faire un geste pour continuer leur route et qu'il va rester ici quelques temps. Fánaviryan s'exécute et va poursuivre sa route.

Lorsqu'ils sortent des lumières de la ville, la pluie cesse de tomber. Ils vont quitter rapidement les faubourgs de la ville et commencer à descendre la colline sur une route plus sinueuse.

Tirash va rester observer en restant immobile pendant une dizaine de minutes. Plusieurs hommes vont sortir de l'enceinte de la ville avec des torches lorsque le convoi a quitté les lieux. Ils restent à proximité des braséros et, prudemment, un groupe surveille vers le nord et un autre vers le sud. Puis Tirash recule discrètement, effectue un large écart à travers les champs pour éviter les lumières de la ville et va rejoindre le convoi qui continue sa progression vers le nord en descendant la colline, vingt-cinq minutes plus tard et annonce à ses compagnons :
- "Ecoutez, à priori, ils avaient plutôt l'air de craindre notre présence. Ils observaient vers le nord, vers le sud mais il n'y a personne qui nous suit."
- "Oui, ils ont l'air sur la défensive." estime Daëgon.
- "C'est une bonne nouvelle ça !" réagit Fánaviryan.
- "Oui mais il ne faut pas que l'on traine de trop..." estime Daëgon.
- "Non, non ! On va prendre un peu de distance quand même." propose Fánaviryan.
- "Oui, c'est ça !" confirme Daëgon.
- "Ils sont plus là qu'à l'aller. Il faut plus espérer qu'ils ne vont pas s'installer en masse parce que sinon ça veut dire que la route va être plus compliquée à passer pendant nos différents convois." analyse Selenia.
- "De là, l'intérêt, peut-être, d'étudier la route de l'ouest qui vient de Lézeau." propose Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Non mais si les routes sont dangereuses, on peut augmenter nos tarifs aussi !!" propose Daëgon.
- "Je crois que les routes sont dangereuses en fait..." estime Tirash.
- "Ouais, elles sont très, très dangereuses !!" réagit Daëgon.
- "On saura que l'on peut être craint en nombre ! Avançons et mettons un peu de distance avant d'établir le campement." annonce Fánaviryan.

Fánaviryan maintient l'allure au pas, évitant les sorties de route sur cette voie sinueuse et en descente. Après un peu plus d'une heure de voyage, la compagnie fait halte au bas de la colline, non loin de leur halte de l'aller.

Les Hobbits vont rapidement s'installer et évoquent le souhait de préparer un vrai plat chaud. Daëgon et Oërlis vont aider les Hobbits en trouvant du bois relativement sec, et le camouflant suffisamment pour qu'il ne soit pas visible.

Après le repas, les tours de garde sont organisés avec les quatre Hobbits charpentiers. Fánaviryan va faire un appel aux volontaires et va obtenir deux volontaires, l'un du Parc et l'un de la Colline. L'intention de mélanger les deux communautés Hobbites porte ses fruits et de nouvelles amitiés se réalisent. Trois tours de gardes sont organisés par Fánaviryan qui va mettre avec un milicien, deux Hobbits, deux charpentiers au départ, puis deux autres et les deux nouveaux au petit matin.

Il est environ vingt-deux heures trente lorsque le convoi s'installe pour la nuit. Le calme s'installe dans le campement.

Le 28 de Norui de l'An 1640 - 05:30 / 19:30 - Approche d'Andrath - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vieille Route du Nord - Session N°68 du 07/09/2022

Au petit matin, le convoi se remet en route, le moral assez bas. Celle-ci est parfois plus étroite, faite de montées et descentes mais, la plupart du temps, permet d'avoir deux chariots l'un à côté de l'autre. Il faut, parfois, se mettre en file indienne mais c'est très rarement le cas.

Après le repas du midi, les nuages vont s'accumuler, le soleil disparait complètement et la pluie va commencer à tomber, une pluie assez fine. Les Hobbits sont calmes et résignés dans leur chariot. L'après-midi va donc être très silencieuse.

En fin de journée, aux alentours de dix-huit heures, huit silhouettes sont aperçues sur une crête de colline qui surplombe la route. En continuant d'avancer, ils vont finir par les identifier comme étant des Hommes des Collines, sans doute, résidant dans la ville d'Andrath tombée, il y a six mois, aux mains des Hommes des Collines. Les quatre compagnons se sont réunis dans leur chariot et Tirash propose :
- "On va discuter avec Astatur et Oërlis de ce que l'on fait ?"
- "Oui" répond Daëgon.
- "Tous les six." précise Tirash.
- "Ouais parce que là, ça pourrait être intéressant de parlementer avec ceux-là parce qu'ils pourraient prévenir la ville que l'on est là. Il faudrait aller créer du contact." propose Fánaviryan.

Fánaviryan arrête le convoi. Les quatre compagnons descendent du chariot et se dirigent vers celui d'Astatur. Tirash leur dit :
- "Alors Astatur, Oërlis, vous avez vu ces huit personnes en haut de la colline. Qu'en pensez-vous ?"
- "Et vous ?" répond Astatur amusé.
- "Et vous ?" répond Tirash.
- "Bah, ils nous ont vu..." répond Astatur.
- "Ben oui... Vous en pensez quoi des Hommes des Collines ?" demande Daëgon.
- "Il ne va pas falloir trop s'approcher... Les Hommes des Collines sont des alliés du Roi-Sorcier. S'ils sont là, c'est sans doute pour repérer nos forces." indique Astatur.
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas attacher les Hobbits et dire qu'on va les livrer au Roi-Sorcier..." propose Tirash.
- Astatur fait une moue désapprobatrice et indique : "Bah, il faudra aussi m'attacher ainsi que Daëgon. Les Dùnedain ne sont pas les bienvenus ! On risque d'avoir nos têtes au bout d'une lance si on s'approche d'eux."
- "Et si on leur envoie la pouilleuse des montagnes pour parlementer, ça pourrait, peut-être, permettre de payer une forme de droit de passage, vous pensez et qu'ils oublient de prévenir la ville de notre présence." propose Fánaviryan.
- "Je ne sais pas... Nous avons toujours, avec Oërlis, éviter autant que possible de s'approcher d'eux." répond Astatur.
- "Le problème ce n'est pas que l'on s'approche d'eux mais c'est qu'il s'approche de nous..." affirme Tirash.
- "Ils peuvent prévenir en deux heures et revenir au milieu de la nuit avec des forces conséquentes." indique Fánaviryan.
- "Il y a beaucoup d'Hommes des Collines dans le coin ?" demande Daëgon.
- "Oui, il y a quelques patrouilles dans le coin. Après, est-ce qu'ils vont nous attaquer en pleine nuit ??" questionne Astatur.
- "Après, est-ce que l'on ne pourrait pas, vu qu'ils nous observent, monter le camp, et puis on repart après." propose Tirash.
- "Ils garderont, peut-être, une personne à garder." estime Selenia.
- "Peut-être bien..." réagit Tirash.
- "Moi, je serais pour qu'on avance." estime Daëgon.
- "Est-ce que l'on ne continuerait pas à marche forcée dans la nuit." propose Selenia.
- "Ça pourrait être une solution..." indique Tirash.
- "Ouais !" réagit Fánaviryan.

Selenia regarde le temps et estime que la pluie qui tombe depuis le début de l'après-midi est une aubaine. Toutefois, la pluie n'est pas très intense et pourrait s'arrêter à tout moment. Astatur indique :
- "Il serait, peut-être, bien que l'on donne des consignes. Les Hommes des Collines sont en train d'évaluer les forces dans le convoi. S'ils repèrent que nous sommes des marchands, il y a de grandes chances que l'on se fasse attaquer rapidement. Si on est bien armé, ils vont, peut-être, hésiter un peu plus."

Actuellement, les Hobbits sont couverts dans des couvertures et essayent de se protéger de la pluie. Selenia indique :
- "Il faudrait que les Hobbits puissent mettre leurs lances visibles. S'il y a quatre lances en l'air, ça pourrait être dissuasif..."
- "Je ne sais pas ce que vous en pensez mais, en cas de conflit, nos Hobbits armés, est-ce qu'ils vont nous servir à quelque chose ? A priori, pas à grand-chose non ?" expose Tirash.
- "Au moins à faire diversion !" estime Selenia.
- "Ouais !!" réagit Fánaviryan.
- "Peut-être des tireurs à l'arc." estime Daëgon.
- "Sauf que s'ils tirent comme des burnes, ça pourrait être dangereux... Je pensais plus aux lanciers et de leur dire de rester en arrière. S'ils voient une opportunité, par exemple, de donner un coup, qu'ils y aillent, qu'ils se remettent en arrière. Il faudrait leur donner des petites consignes. Tu pourrais faire ça Daëgon ? Au moins, ça déconcentrerait les autres... Qu'ils sachent quoi faire quand le moment sera venu si le moment vient. Daëgon se serait plus à toi ou Fana, vu que tu as l'air de bien les tenir en main." propose Tirash.
- "Je propose que Tirash et Daëgon, vous, vous occupiez les deux chariots à l'arrière et afin que vous puissiez les diriger pour avoir les meilleures cibles possibles. Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous seriez les deux chariots qui, vous qui tirez à l'arc, vous pourriez les protéger de toute agression immédiate." propose Fánaviryan.
- "Pour moi, ils sont devant." estime Selenia.
- "Oui, ceux du Parc mais moi, je proposais que, comme ils sont archers, que vous montiez tous les deux avec le soldat. On ajoute un soldat pour rassurer les Hobbits de ceux du Thain de la Colline. Qu'est-ce que vous en pensez ?" questionne Fánaviryan.
- Ses compagnons semblent perplexes et ne semblent pas comprendre les propositions faites par l'Elfe.
- "Je propose de mener la marche avec les Hobbits de la Colline que je maitrise bien. Vous, vous passez sur les deux chariots du bas à côté du pilote pour les protéger avec vos arcs." propose Fánaviryan.
- "Moi, je serai assez favorable à ce qu'il y ait quelqu'un qui soit vu devant." estime Tirash.
- "Oui, oui !" confirme Fánaviryan.

Fánaviryan et Daëgon vont aller donner des consignes auprès des différents chariots. Avec sa mise en relation, l'Elfe arrive à avoir une attitude apaisante et compréhensible auprès des Hobbits. Daëgon va repositionner certains miliciens et Hobbits afin que le convoi paraisse le plus adapté en cas de défense et offre une vision bien plus militaire. Pendant ce temps, Tirash et Selenia sortent des rations de nourriture qu'ils vont distribuer aux voyageurs.

Le convoi va se remettre en marche. Vers dix-neuf heures, les Hommes des Collines vont suivre la route pendant une heure puis disparaitre sans s'être approché plus près de la route. La pluie continue de tomber. Fánaviryan décide de continuer la route et de soutenir la marche. Après une demi-heure, elle commence à voir, au loin les premiers bâtiments d'Andrath.

Fánaviryan arrête un peu avant le coucher du soleil le convoi. Elle désigne deux miliciens, Elidyr et Gwledig. Elle leur donne à chacun une lanterne qu'elle a occulté sur trois côtés et leur demande de passer devant et de guider la route.

Après vingt heures, ils arrivent dans les faubourgs de la ville. De nombreuses sources lumineuses ont été mises en place. Fánaviryan ralentit l'allure de son chariot puis se tourne vers Selenia :
- "Selenia, est-ce que tu pourrais nous sortir les torches et les lanternes ? On a du stock afin qu'on se les répartisse pour pouvoir avoir plus de lumières éventuellement." puis s'adressant à Fabre Touque : "Est-ce que tu pourrais aller chercher Daëgon et Tirash pour qu'on discute ?"
- "Oui..." répond Fabre Touque très apeuré.
- Marthur Touque pose la main sur l'épaule de Fánaviryan et lui dit : "C'est bon, je vais y aller !"
- "Merci ! Tu as juste à descendre les chariots et monter sur le dernier." indique Fánaviryan.

Marthur descend vers les deux derniers chariots et annonce à Tirash et Daëgon :
- "Dame Fánaviryan souhaiterait s'entretenir avec vous sur votre chariot."

Les deux hommes descendent de leur chariot et rejoignent Fánaviryan. Daëgon demande :
- "Oui, Fana ?"
- "Là, on va être visible. Est-ce que l'on chercher à être encore plus visible en allumant des torches sur chaque chariot ou de passer comme ça et si ça devient compliqué, éventuellement allumer des torches..." propose Fánaviryan.
- "Pourquoi, c'est compliqué ?" Daëgon.
- "Non mais si ça se complique parce qu'on va être à la vue et au su de tous, éventuellement de ce que je vois au loin." indique Fánaviryan.

Daëgon remarque des mouvements dans la ville mais, à distance, là où les lumières ont été disposées.

Le 27 de Norui de l'An 1640 - 06:00 / 11:00 - Attaque d'une Famille - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°68 du 07/09/2022

Au matin, les compagnons se réveillent avec une mauvaise sensation. La nuit a été troublée de rêves maudits comme si les morts de ces lieux sont venus hantés les songes des voyageurs. Daëgon et Tirash se réveillent très troublés et vont être un peu plus fermés que d'habitude lors de cette journée. Plusieurs Hobbits semblent également avoir mauvaise mine.

Avant de partir des ruines, Fánaviryan, en montant sur le chariot se retourne vers la dunéenne et lui dit :
- "Selenia, il faudra qu'on leur refasse des tours de chants un de ces soirs quand tu iras un peu mieux."
- "Hum, hum..." répond Selenia.
- "Si tu peux faire un petit peu de musique, j'essaierais de t'accompagner au chant !" conclut l'Elfe en reprenant la route.

Le chariot des Hobbits des Collines se met à la même hauteur que celui de la Compagnie tandis que les deux chariots des Hobbits du Parc se mettent à la même hauteur laissant le chariot d'Astatur seul, au milieu, entre les quatre chariots.

Tous les compagnons vont être plus vigilants à observer vers l'avant essayant de repérer l'éventuel campement observé la veille au soir. Lorsque Daëgon est descendu du chariot et s'est mis à l'arrière laissant la place à Tirash que cette dernière remarque des oiseaux qui tournoient dans le ciel à une certaine distance au nord et qui semblent rester au même endroit.

Après quelques minutes d'observation qui ne permettent pas aux compagnons d'avoir plus d'éléments, Tirash indique :
- "Je propose que je parte en éclaireur."
- "Tu pourrais y aller avec Oëngus." propose Fánaviryan en se tournant vers le milicien.
- Il répond d'un simple signe de la tête et dit : "D'accord."

Oëngus sort une lame courte et se met à proximité de Tirash qui ajuste sa cape elfique. Les deux hommes se mettent en mouvement dans les herbes, à proximité de la route. Oëngus traverse la route et se met de l'autre côté essayant de rester à la même hauteur que l'homme du sud.

Tirash estime se déplacer discrètement ainsi que son compagnon. Il remarque, au bout d'une dizaine de minutes que les oiseaux sont des charognards qui tournaient autour de la route là où se trouve un chariot renversé sur le côté. Tirash remarque qu'Oëngus a sorti son épée tandis que lui a déjà sa dague, arrivée dans sa main comme par magie. Les deux hommes marquent une pause et observent les lieux. Tirash remarquent deux corps allongés sur le bord de la route inanimés. Il attend trois minutes avant de reprendre sa marche vers le lieu. Oëngus reste toujours à sa hauteur et avance prudemment. Le premier homme porte sur lui plusieurs flèches plantées dans son corps. Du sang est largement répandu au sol.

Tirash fait un signe à Oëngus de s'approcher et lui demande :
- "Selon toi, ils étaient combien à attaquer le chariot ? Sinon, tu peux aller chercher Daëgon pour qu'il puisse regarder et observer la scène quand il arrivera."

Oëngus commence à reculer pendant que Tirash s'approche des deux corps, deux hommes visiblement morts. Le premier a dû se prendre au moins quatre ou cinq flèches, trois sont intactes, deux sont brisées et peut-être que d'autres sont plantés sur la face au sol du corps. Tirash remarque également plusieurs traces de coups de lames sur le corps. L'autre homme sur la route a un bras et une jambe arrachées et une partie du visage broyée. Il constate que d'autres corps semblent être dans les fourrés. Tirash recule dans les herbes et attend, il passe la cape elfique sur le dos et ne bouge plus. Il semble parfaitement intégré dans le paysage.

En marche forcée, Oëngus revient au convoi et signale sa présence à Fánaviryan qui accélère l'allure pour le rejoindre. Le milicien lui dit alors :
- "Il faut amener tout le monde là-bas."
- "D'accord ! Monte !" lui répond Fánaviryan.

Oëngus ne semble pas avoir entendu les propos de l'Elfe et est reparti en direction de Daëgon et lui dit :
- "Tirash souhaiterait que vous puissiez aller rapidement à sa hauteur. Il est non loin d'un chariot qui est en travers de la route."
- "D'accord ! Je vais aller m'approcher de lui." répond Daëgon tout en se dirigeant rapidement au-devant du convoi puis au pas de course va se diriger vers Tirash.

Oëngus vient ensuite rejoindre Fánaviryan et lui explique ainsi qu'aux personnes présentes dans le chariot, Selenia et Marthur Touque en particulier, la scène et ce qu'il a observé. Fánaviryan se lève sur son chariot et s'adresse aux autres voyageurs et leur dit :
- "Position de défense !! Tous à couvert !!"

Oërlis met son arc sur ses genoux et Astatur sort son arbalète. Le chariot contenant les Hobbits de la Colline semble pris de panique. Mis à part celui qui conduit qui ne sait pas quoi faire, les autres se regroupent au centre du chariot et essayent de s'abriter, se mettent sous des couvertures. Les lances sont, toutefois, mises en hauteur. Le conducteur a même du mal à maintenir le cap et le chariot fait quelques embardées. L'Elfe hausse le ton, prend de l'assurance dans sa voix et dit au conducteur de se calmer et de suivre son chariot.

Daëgon, pendant ce temps, prend de l'avance et va apercevoir après plusieurs minutes de marche rapide, un chariot couché sur le côté. Il va s'arrêter, observer et va distinguer un flottement étrange parmi les herbes. Il comprend que Tirash se cache avec sa cape elfique et qu'il fallait un regard très avisé pour le repérer. Daëgon vient alors à la hauteur de Tirash, s'accroupit et lui demande :
- "Alors ?"
- "À priori, il n'y a personne. Il faudrait inspecter un peu tout ça, voir à quoi on pourrait avoir à faire." indique Tirash.
- "D'accord, je vais faire un tour..." indique Daëgon l'arc dans une main, une flèche dans l'autre.

Daëgon suivi de Tirash vont se rapprocher. Ils vont apercevoir un autre homme dans les herbes ainsi qu'une femme, violée et égorgée ainsi que deux enfants, tous morts. En arrivant sur place, Selenia descend du chariot et va inspecter les corps et aucun d'entre eux n'est vivant. Puis elle va demander :
- "Daëgon, tu reconnais les flèches ?"
- Le Dùnedain inspecte les flèches et estime qu'il s'agit de flèches fabriquées par des brigands avec des pointes rudimentaires, des plumes et un tube mal taillé.

La mort provient de flèches, de coups de haches et des coups contondants, sans doute, des masses ou massues.

Après ces quelques minutes à observer, Daëgon estime que les voyageurs ont été pris dans une embuscade. Tirash lui demande :
- "Ça fait combien de personne selon toi, Daëgon."
- "Hum, ils devaient être une bonne dizaine..." annonce Daëgon qui retrouve sur le bord de la route les restes d'un feu et ajoute : "Ils ont dû être attaquer au petit matin avant leur départ."
- "Ça signifie donc que ce sont les gens du feu qui se sont fait attaquer après." annonce Tirash.
- "Oui, ça serait ça !" répond Daëgon.

Tirash constate que tous les objets de valeur ne sont plus présents et ont été, sans doute, volés.

Fánaviryan observe le chariot et constate que l'une des roues est complètement cassée ainsi que l'essieu. Elle appelle alors les quatre charpentiers et dit à ses compagnons :
- "Tirash et Daëgon, vous essayez de déterminer la direction de leur départ pendant que nous, on récupère deux roues de rechange."
- "Ouais, si tu veux !" lui répond Daëgon.

Daëgon, Tirash et Selenia observent les environs et peuvent rapidement comprendre que les brigands sont partis vers l'ouest au travers des herbes. Ils n'empruntent pas la route du nord en direction de Bree.

Pendant ce temps, Fánaviryan accompagnée des quatre hobbits vont enlever deux roues au chariot et vont les accrocher sur le côté des deux chariots de l'arrière. L'Elfe interpelle Selenia pour lui demander de s'occuper des corps. La dunéenne réfléchit quelques instants, observe les environs et aperçoit un ancien trou d'eau aujourd'hui à sec. Elle demande de l'aide auprès des miliciens et prend les deux premiers miliciens, Túdur et Dyfed répondent à sa demande et viennent l'aider à porter les cadavres et les mettre dans le trou puis vont, ensuite, aider Selenia à couper des hautes herbes pour venir couvrir le trou. La dunéenne semble être affectée par cette tuerie sauvage, va retenir quelques larmes en recouvrant les dernières herbes.

Le convoi va repartir dans un grand calme. Les Hobbits semblent affecter par ce qu'ils viennent de voir. Perin Boffine prompt à réagir et se plaindre, semble, lui aussi, bien silencieux. Les quatre compagnons semblent ravis de ne plus entendre les plaintes du Thain du Parc.

Le 16 de Norui de l'An 1640 - 08:15 / 08:30 - Point à l'Auberge - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°64 du 06/04/2022

Les quatre compagnons et Astatur arrivent à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril. Muelfrid les accueille avec une grande joie, légèrement surpris de voir arriver le marchand puis leur proposent d'aller déposer leurs affaires dans leur chambre. Les quatre compagnons s'y rendent. Astatur apprend qu'Oërlis est dans sa chambre. Il quitte donc les compagnons et va faire un point avec son compagnon de voyage.

Après avoir déposé leurs affaires, ils vont boire une bière dans le salon privé où Astatur les rejoint. Selenia annonce qu'elle préfère retourner séjourner au Thalion pour profiter des talents du soigneur du seigneur Hallas. Elle estime que son état de santé devrait, avec les soins en cours, se rétablir et lui permettre de voyager entre le 21 et le 25 du mois.

Selenia va demander à ses compagnons de la ramener au Thalion et va s'adresser à Orynn qui va l'installer, de nouveau, dans la dépendance du palais qu'ils ont occupé jusqu'ici. Elle précise à Orynn qu'elle pourra recevoir les demandes du palais au nom de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Ses compagnons vont régulièrement passer la voir pour échanger avec elle sur leurs rencontres et l'avancée du futur départ.

Astatur souhaiterait que les compagnons puissent remonter avec lui jusqu'à Bree afin d'avoir une escorte. Il souhaiterait que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate puisse assez rapidement monter jusqu'à Fornost Erain pour faire part de leurs actions et de leurs découvertes à Metraith et ainsi rencontrer des représentants du pouvoir de l'Arthedain. Le témoignage des quatre compagnons serait, selon lui, intéressant pour les dirigeants. Il ne souhaite pas précipiter le retour dans le nord estimant qu'un départ précipité pourrait éveiller des soupçons mais qu'un départ trop tardif ne serait pas, non plus, à privilégier. Tirash estime :
- " Il faut que l'on aille voir un certain nombre de personnes avant de partir dont : Wesmin, Roldan, le Magone, Astatur, les Thain, Oget, les Chaumine et Hrefn".
- "Les Chaumine sont chez le Thain des Smials dunéens" indique Fànaviryan.
- "Quand on peut faire d'une pierre deux coups, c'est bien !" réagit Tirash.
- "Et derrière, ça fait le Magone parce que c'est juste derrière." ajoute Fànaviryan.
- "Et puis, Heredon, ça pourrait être bien d'aller le voir. Ça fait beaucoup de gens à voir..." conclut Tirash.
- "Ouais ! Sachant que moi, je trouvais qu'il faudrait aller voir Oget assez rapidement pour savoir s'il n'a pas été mis trop en porte à faux, s'il n'avait pas des informations à nous donner par rapport au temps qu'il aurait pu nous donner par rapport à Reoluin."
- "Il me semble que la priorité est de prendre un rendez-vous avec les Wesmin. On ne va pas y aller maintenant. Par contre, on peut aller dès maintenant chez Oget." propose Tirash.
- "Je vais, de mon côté, aller voir Hrefn et discuter avec Oërlis. Je ne vais pas venir avec vous." indique Astatur.

Daëgon et Fànaviryan approuvent la proposition de Tirash et les trois compagnons quittent l'auberge et se rendent directement à la Maison d'Oget en prenant les rues principales de Metraith.

Le 16 de Norui de l'An 1640 - 08:00 / 08:15 - Retour vers l'Auberge - Lieu : Metraith - Manoir des Wesmin - Session N°63 du 30/03/2022

Tirash puis Daëgon vont aider Selenia à se déplacer jusqu'à l'auberge en s'arrêtant sur la place Royale et ils vont frapper à la porte de la grande maison des Wesmin. Un servant vient ouvrir la porte et leur dit :
- "Oui, bonjour ! Vous désirez ?"
- "C'était pour prévenir Maitre Wesmin que nous étions, à nouveau, disponibles et que s'il veut nous contacter, à moins qu'il soit là, il le peut à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril." annonce Daëgon.
- "D'accord. Je lui passe le message et à ce moment-là, nous vous recontacterons directement. Là, actuellement, les Maitres ne sont pas disponibles. Donc, je vais leur transmettre l'information." répond le servant.
- "Très bien, je vous remercie." répond Daëgon.
- "Merci à vous, bonne journée !" répond le servant.
- "Bonne journée !" répond Selenia.

Puis les compagnons accompagnés d'Astatur regagnent l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril.

Le 14 de Norui de l'An 1640 - 06:00 / 22:00 - Visite d'Astatur - Lieu : Metraith - Palais du Thalion - Session N°63 du 30/03/2022

Après s'être couchée, Fànaviryan commence à sentir des douleurs au ventre. Elles vont s'accentuer durant la nuit. Elle va finir par aller à la salle de bain vomir ce qui va réveiller ses compagnons qui vont vite se rendormir par la suite mais elle va passer, par la suite, une nuit assez désagréable.

Au petit matin, Selenia réveille ses trois compagnons par de lourds bruits. Le menu de la veille au soir sort bruyamment de sa bouche.

Puis les quatre compagnons vont prendre ensemble un petit déjeuner puis après les soins de Selenia, ils vont reprendre l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.

Après le repas du midi, Selenia, Tirash et Fànaviryan reprennent les apprentissages en cours. Puis vers seize heures, une personne frappe à la porte. Tirash se lève et répond par :
- "Entrez !"

Astatur ouvre la porte. Il est accompagné de trois gardes du Thalion. L'homme a les traits tirés, la fatigue se lit sur son visage. Un large sourire se dessine sur son visage lorsqu'il voit les quatre compagnons dans la pièce.

Il se dirige vers Tirash qui est le plus proche et le prend dans ses bras. Tirash lui rend son étreinte. Il reste quelques secondes ainsi puis s'écarte et dit :
- "Je suis content d'être avec vous !"
- "On est content de vous voir !" répond Daëgon.
- "Alors, ils vous ont laissé sortir..." annonce Selenia.
- "Oui, oui, pffff... Bon..."

L'un des gardes à l'entrée va refermer la porte, ils vont s'en aller laissant les compagnons avec Astatur. Fànaviryan lui dit alors :
- "Vous verrez nous sommes beaucoup mieux ici que dans les geôles des Frères de la Mort..."
- "Je n'en doute pas... même si ça allait mieux lorsque j'étais dans les geôles des Frères de la Mort où là, je vous avouerai, j'ai, peut-être, passé le plus mauvais moment de ma vie." annonce Astatur.
- "Je n'en doute pas..." lance Fànaviryan.
- "On a fait tout notre possible pour vous libérer le plus rapidement possible mais on y a laissé des plumes... Aïe !" indique Selenia.
- "Selenia !! Qu'est-ce qui vous est arrivée ??" demande Astatur en venant vers Selenia et s'accroupissant devant elle.
- "Je crois que je ne vais pas pouvoir vous masser avant quelques jours..." annonce Selenia.
- "Ah !! Pourtant, je vous avouerai que j'ai bien mal au dos." indique Astatur en se frottant le dos.
- "Je n'en doute pas..." répond Selenia.
- "Vous êtes bien installés ici ?" demande Astatur.
- "Oui." répond Selenia.
- "Mais vous êtes installés ici depuis quand ?"
- "Ça fait quatre jours que nous sommes au Thalion." répond Tirash.
- "Est-ce que vous avez eu des nouvelles d'Oërlis ou d’Argevil ?" demande Selenia.
- "Le Magistrat m'a dit qu'il avait reçu d'une missive d'une personne importante. Alors, j'ai vu le courrier qu'il avait reçu. Mon regard affûté m'a permis de comprendre qu'il s'agissait d'un message d'Argevil." répond Astatur.
- "A partir du moment où on a su que vous étiez en sécurité, on a fait en sorte de garder votre couverture. Je ne sais pas si vous voulez la garder auprès de tout le monde mais nous avons fait en sorte qu'elle le soit." indique Selenia.
- "Disons que le Magistrat m'a posé de nombreuses questions, ne comprenant pas mon rôle dans cette histoire. Je n'ai pas bien compris tous les tenus et les aboutissants de ses questions, toutes les questions qu'il a pu aborder auprès de moi. Je crois qu'il s'est surtout basé sur le courrier qu'il a reçu pour se décider à me relâcher." précise Astatur.
- "Parce que nous avons réussi à démontrer que Vörterix avait tué à votre place sous l'impulsion d'un espion d'Angmar que vous avez, peut-être, côtoyé sans le savoir à savoir le sieur Reoluin et nous avons pu apporter les preuves qui l'incriminait et qui, normalement, vous dédouanait. Le Magistrat nous avait assuré que vous seriez dans des appartements tel que nous mais il a mis sérieusement du temps avant de pencher pour notre version." indique Fànaviryan.
- "Le Magistrat a eu quelques doutes sur ma fonction officielle de marchand. Il m'a posé beaucoup de questions là-dessus ne comprenant pas." précise Astatur.
- "Nous avons fait en sorte de garder votre couverture de marchand au maximum et fait passer votre implication par le fait que vous étiez proche de l'arrière-petit-fils du seigneur Hallas, Heredon." indique Selenia.
- "Oui ! Très bonne idée, c'est pertinent !" félicite Astatur.
- "Et nous avons pu redire les liens qui nous unissaient et en particulier que nous nous étions rencontrés sur la route." précise Tirash.
- "Hum... Vous aviez eu cette brillante idée sur le chemin et elle s'est avérée plutôt juste. Du coup, vous avez pu manœuvrer au travers de la ville et les renseignements que vous avez pu obtenir, sont précieux." félicite Astatur.

Puis les compagnons vont évoquer leur enquête dans la ville, point par point de manière chronologique. Tirash ne va, toutefois, pas évoquer la rencontre avec Coeshay et Fànaviryan va passer sous silence les écus d'or et pièces d'argent récupérer derrière le tableau dans le bureau de Reoluin. Fànaviryan va d'ailleurs demander à Astatur :
- "Et sauriez-vous déchiffrer le Noir Parler par hasard ?"
- "Non"
- "Et par ailleurs, vous êtes nommément listé par Reoluin. On a gardé cette liste sans la montrer à Harge. Du coup, le Magistrat ne savait pas qui vous étiez... Vous devez, sans doute, avoir beaucoup de connaissances qui sont sur cette liste." indique Fànaviryan en sortant le parchemin et en le tendant à Astatur.

Astatur prend le document et commence à le lire puis va le relire et resté ainsi silencieux pendant plusieurs minutes. Puis Astatur finit par dire :
- "Hum... C'est intéressant !"
- "C'est pour ça que nous l'avions gardé pour nous. Les gens de la ville ne sont pas au courant, ni Harge, ni Heredon à qui j'ai évoqué, juste, les personnes qui avaient été barrées et qui nous confirmait qu'il y a six mois, une crise cardiaque était arrivée à un conseiller. On ne sait pas dans quel sens on pourrait l'aider parce qu'apparemment les luttes de pouvoir se sont intensifiées et il a perdu son soutien de Cinniath Wesmin qui devait lui permettre d'avoir ceux de Pellendur. On le sent assez vigoureux et réformateur pour aider cette cité à survivre aux sombres horizons qui se dessinent dans les environs." analyse Fànaviryan.
- "Après, pour moi, là, ça va être compliqué, à l'heure actuelle, de continuer à travailler sur Metraith. De toute manière, moi, je souhaiterais pouvoir repartir sur Fornost Erain pour faire part de tous ces éléments au Roi. Il serait d'ailleurs intéressant que vous puissiez être présents dans la mesure du possible. Vu tout ce que vous venez de faire pour la couronne de l'Arthedain, je pense qu'il y aurait la possibilité que vous puissiez être récompensés par de hauts dignitaires de la couronne." annonce Astatur.
- "Oui, ça pourrait être intéressant." réagit Daëgon.
- "Nous en serions très honorés." réagit à son tour Fànaviryan.
- "Après, il me semble aussi important de ne pas trop précipiter les choses même si j'aimerais bien, là rapidement, transmettre les informations, je pense qu'il est important que l'on ne précipite pas pour garder une attitude qui ne transparait pas de précipitations et de questionnements par rapports aux autorités locales. Je sens bien que, même si le Magistrat me laisse repartir, reste avec des questions ce que je comprends, de fait et si vous, en plus, vous avez su garder mon identité secrète, ça veut dire que le Magistrat n'a pas connaissance de mes actions. C'est plutôt une bonne chose." indique Astatur un petit sourire au coin des lèvres.
- "Et les gens sur cette liste, ça vous dit quelque chose ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Il va falloir remonter la source. Il va falloir remonter les informations à Fornost pour que des personnes plus compétentes que moi puissent analyser et comprendre qui est à l'origine de cette liste." annonce Astatur.
- "Il est clair que vous avez un traitre." suggère Fànaviryan.
- "Oh, sans doute plusieurs, vous savez... On sait très bien qu'Angmar s'est installé depuis de nombreuses années un peu partout. Sans doute qu'à Fornost, ils doivent être plusieurs. Là, ils ont quand même réussi à quasiment noter l'ensemble du réseau qui se trouve disséminé un peu partout."
- "Dans le Cardolan ou vraiment plus loin ?" demande Fànaviryan.
- "Plus loin... Pas que dans le Cardolan." répond Astatur.
- "Et vous étiez installé comment dans le Thalion ? Parce qu'on a évoqué les geôles des Frères de la Mort dès le départ. Vous deviez être mieux loti ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, déjà, c'était une geôle individuelle. Donc lorsque vous m'aviez trouvé chez les Frères de la Mort, j'étais avec les brigands qui m'ont tabassé à plusieurs reprises et cette espèce de brute des Frères de la Mort qui torturait les gens, c'était horrible..."
- "Mais avez-vous pu vous souvenir des évènements qui se sont déroulés chez Oget ? Nous avons réussi à déterminer qu'Aghna vous avait appelé et vous l'aviez suivie pour aller rejoindre Vörterix. On a retrouvé une boisson de lotus blanc qui vous avait été administrée et qu'Aghna avait été frappée lorsqu'elle s'était approchée de la porte secrète dont vous ne connaissiez, peut-être, pas l'existence dans la chambre aux miroirs ?" demande Fànaviryan.
- "Si, si... Disons que les différentes pièces de la Maison d'Oget me sont assez familières..." dit Astatur avec un petit sourire coquin.
- "Sachant que c'est dans le sous-sol que nous avons pu extraire les informations de Vörterix au sujet du traitre de Reoluin." ajoute Fànaviryan.
- "Oh ! Le sous-sol... Ce n'est pas mon lieu privilégié... Je vous avouerai..." confie Astatur.
- "Il n'y a que Tirash à l'avoir visité..." ajoute Fànaviryan.
- Astatur regarde Tirash avec un certain amusement et lui demande : "Alors, avez-vous apprécié l'endroit ?"
- "C'était intéressant..." répond Tirash.
- Astatur a un léger sourire puis demande : "Savez-vous s'il y a la possibilité que je puisse laver ces vêtements que je porte depuis mon arrestation... Je n'arrive même plus à avoir la notion du temps... Et Oërlis, vous avez de ces nouvelles ?"
- "Nous sommes au secret depuis trois jours malheureusement et nous ne savions même pas comment ça se passait dans les geôles pour vous ni pour les brigands dont un nous avait fortement aidé à déterminer l'implication des quelques Frères de la Mort que nous avions pu rencontrer." répond Fànaviryan.
- "Pour Oërlis, nous n'avons pas de nouvelles mais c'est lui qui a dû donner la lettre d'Argevil. A peine avez-vous été arrêté que les Frères de la Mort sont venus à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril pour l'arrêter." indique Selenia.
- "Ça semblait, en effet, un coup monté par ce lieutenant Ynn et ce sergent Sean que vous recherchez, que vous avez essayé de tenter de rechercher. Je transmettrai des informations à certains agents pour qu'ils puissent se renseigner sur ce lieutenant et ce sergent. On fera en sorte de pouvoir les retrouver ces deux salauds." annonce Astatur.
- "Apparemment ils se faisaient rémunérer pour des services dont ils se faisaient déjà rémunérer pour la couronne auprès des différents marchands. Et ils étaient, sans doute, rémunérer pour effectuer des missions sombres tels que le coup monté dans lequel vous avez été pris et l'assassinat de Cinniath Wesmin dont là, nous sommes absolument certains. Nous n'avons, non plus, de nouvelles du prisonnier Frère de la Mort que nous avons réussi à faire parler." explique Fànaviryan.
- "Très bien, vous avez pu obtenir des informations précieuses et en particulier ce papier, il devrait permettre d'apporter des preuves comme quoi les forces d'Angmar nous connaissent beaucoup mieux que l'on pourrait s'y attendre..." indique Astatur.
- "J'hésitais d'ailleurs à en faire une copie afin que l'on puisse faire remonter l'information." propose Fànaviryan.
- "Demain, je vais m'atteler à bien noter dans ma mémoire. L'un des premiers exercices que l'on apprend lorsque nous sommes soumis au secret, est de laisser le moins de traces écrites et de graver dans sa mémoire. Je vais donc, demain, graver tous ces noms dans ma mémoire si, jamais, ce papier venait à disparaitre. Ne vous inquiétez pas, ils seront là-dedans." précise Astatur en mettant sa main sur sa tête.
- "Le Magistrat nous a fait comprendre qu'il désirait nous garder ici jusqu'au jugement du traitre. Donc effectivement, comme vous le disiez, la précipitation ne sera de mise même si nous avons évoqué notre besoin de remonter pour retrouver Golasgil et faire fonctionner nos affaires. Par le biais, nous avons une mission de remonter des Hobbits jusqu'à Bree, voire Lézeau, voire la Comté." explique Fànaviryan.
- "Ça permettrait d'avoir une couverture intéressante. C'est plutôt une bonne chose, vous ne perdez pas le nord..." indique Astatur.
- "Pour ma part, ça me permettrait de le découvrir, chose que Daëgon nous évoque assez rarement." indique Fànaviryan.
- "Le Nord, c'est en haut sur une carte, ça, j'ai compris !" s'exclame Selenia.
- "Oui, en effet !" répond Astatur puis il regarde la table avec les exercices en cours pour Selenia et Tirash et il ajoute : "Je vois qu'il y a des exercices de lecture et d'écriture qui sont en cours..."
- "Hé bien, oui, j'ai exprimé à Fana mon envie et mon besoin d'apprendre à maîtriser un peu l'écrit." indique Tirash.
- "Très bien mon cher Tirash. C'est une bonne chose."
- "Et par là même, j'ai demandé à Daëgon de mieux m'expliquer les arts de la guerre pour aider un peu Metraith dans le futur." indique Fànaviryan.
- "En parlant du futur de Metraith, nous avons appris que des luttes de pouvoir sont en cours entre le petit-fils et l'arrière-petit-fils du seigneur Hallas." explique Selenia.
- Astatur semble comprendre les enjeux actuels mais n'a pas d'informations récentes sur les luttes qui se jouent actuellement. Son écart dans les geôles ne lui a pas permis de recueillir des informations sur les enjeux actuels.
- "Est-ce que c'est pertinent de livrer cette liste au Magistrat ou à quelqu'un d'autre ?" demande Selenia.
- "Non !" répond Astatur.
- "De manière complète ou incomplète, montrer que certaines personnes ont été éliminées par Reoluin." indique Fànaviryan.
- "Et comment vous expliqueriez que vous la présentez que maintenant ?" demande Astatur.
- "Parce que nous n'avons pas cessé de demander audience et il n'y a que Daëgon qui a pu le rencontrer avant que nous soyons ici et, à ce moment-là, nous expliquerons que nous n'avons pas cessé de lui demander audience !" évoque Fànaviryan.
- "Et de la remettre qu'entre des bonnes mains." indique Tirash.
- "Ça pourrait être Tirash qui l'avait récupéré et qui ne s'était pas rendu compte de ce que c'était et qu'il l'a ressortie ensuite." ajoute Selenia.
- "Non, par rapport à cette liste, je pense que le mieux est que l'on puisse la garder pour nous, la révéler au Magistrat risque d'éveiller des soupçons et de faire prendre conscience du rôle de certaines personnes ici sur Metraith. Il vaut mieux éviter." analyse Astatur.
- "Même si on transmet une liste même parcellaire des noms barrés ?" interroge Fànaviryan.
- "Si elle est parcellaire, c'est nous qui l'écrivons et ce n'est plus la même chose..." indique Selenia.
- "De toute manière, si le traitre est bien Reoluin. Normalement, les quelques agents qui sont Metraith, devraient être en sécurité pendant quelques temps." estime Astatur.
- "En espérant qu'il n'ait pas un compère." suggère Fànaviryan.
- "Vous n'avez pas pu revoir Hrefn récemment ?" demande Astatur.
- "Du tout." répond Fànaviryan.
- "On est coincé ici..." ajoute Daëgon.
- "Ouais, d'accord. Vous disiez, Daëgon, que les miliciens devant l'auberge l'auraient vu mais vous n'avez pas pu le voir." demande Astatur.
- "Non, non, je suis passé sur la grande place mais il n'y était pas..." répond Daëgon.
- "Dès que l'on pourra rentrer en ville, il faudra que je fasse un petit tour auprès d'un certain nombre de personnes. On verra, à ce moment-là, à quel moment donné, on peut repartir." indique Astatur.
- "Vous êtes assigné à résidence avec nous ?" demande Selenia.
- "Je n'ai pas plus d'informations que vous sur ma situation..." répond Astatur.
- "Disons que vous avez un rôle mineur dans cette situation. Vous ne devriez pas être trop sollicité. J'ai envisagé le fait que vous puissiez réclamer des dédommagements en réclamant, par exemple, l'affaire de Reoluin." suggère Fànaviryan.
- "Un dédommagement, c'est quoi, ça ??" questionne Selenia.
- "Pour suspicion et une semaine de prison non méritée..." ajoute Fànaviryan.
- "Je ne vais pas trop aller sur ce registre-là... Je pense que ce qu'il est important, pour l'instant, c'est de faire profil bas, de pouvoir quitter Metraith sans être trop inquiété. Je pense que nous avons été largement mis en avant. Pour vous, c'est plutôt une bonne chose si vous êtes amenés à revenir ici, ça vous permettrait de valoriser votre compagnie. Pour moi, en tout cas, je serai, plutôt, d'avis d'être sur un profil bas par rapport à toute cette affaire et vraiment que l'on puisse la mettre de côté sans demander quoi que ce soit au Thalion." répond Astatur.
- "Vous, c'était juste pour conserver cet alibi de l'injustice auprès d'un marchand notable." précise Fànaviryan.
- "Vous procédez tel que vous le souhaitez. Là-dessus, je vous laisse carte blanche si ce n'est que moi, à mon niveau, je ne réclamerai rien si ce n'est ma liberté." ajoute Astatur qui se lève et se dirige dans la salle de bain.

Après s'être lavé, Astatur revient manger avec les quatre compagnons puis va rapidement aller se coucher par la suite. Daëgon va, lors de la soirée, évoquer auprès de ses compagnons son passé de militaire et les enseignements qu'il a pu apprendre sur les tactiques et stratégies militaires.

Puis après un peu plus de deux heures d'échanges, les quatre compagnons vont se coucher.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 15:45 / 16:30 - Visite des Geôles - Lieu : Metraith - Villa des Frères de la Mort - Session N°49 du 10/11/2021

Le garde passe devant dans une pièce d'une certaine taille avec un braséro dans l'angle de la pièce qui offre un confortable éclairage. Sur le mur nord, des barriques sont disposées, posées les unes sur les autres. Sur le mur sud, des provisions sont stockées, de la nourriture, de la viande suspendue du plafond.

Le garde traverse la pièce et vient frapper à une grosse porte massive située en face de l'escalier. Quelques secondes s'écoulent avant qu'une petite fenêtre grillagée s'ouvre au milieu de la porte et que le visage d'un homme apparait et annonce :
- "Ouais !"
- "Ils ont l'autorisation de voir les prisonniers." annonce le garde en se tournant vers les quatre compagnons.
- L'homme, derrière la porte, grommelle quelque chose puis débloque la porte qui s'ouvre.
- Le garde annonce "Vous pouvez entrer !" puis retourne vers l'entrée des caves.

Lorsque la porte s'ouvre, un homme costaud, trapu et musclé, le visage marqué, patibulaire et anguleux apparait en face. Sa carrure impressionne. Il porte des vêtements sales marqués par des traces de sangs plus ou moins fraiches, sans avoir la tenue des mercenaires des Frères de la Mort. L'homme demande alors :
- "Ouais ??"
- "On vient interroger les prisonniers !" répond Daëgon d'un ton sec.

L'homme va alors, avant d'ouvrir la porte, observer les quatre compagnons en commençant par Selenia qu'il dévisage de la tête aux pieds d'un air assez lubrique. Il passe rapidement Daëgon et Tirash puis s'arrête également sur Fànaviryan. Puis il annonce :
- "Ok, vous pouvez y aller..." et ouvre la porte en grand.

Deux braséros permettent d'éclairer cette grande salle. Au sud, une table ronde est disposée non loin du mur. Deux Frères de la Mort sont assis. Ils ont des cartes en main et plusieurs cartes sont disposée à la place vide. La pièce fait plus de vingt mètres de long et de large.

Une forte odeur prend aussitôt les compagnons aux tripes. Selenia semble peu incommodée par ce mélange d'urine, d'excréments, de sueurs, d'humidité et de pourriture. Fànaviryan et Tirash arrivent à se contenir malgré un haut le cœur. Daëgon a l'estomac remué et est obligé de quitter la pièce s'il ne veut pas vomir.

Après s'être habitué à la pénombre ambiante, les compagnons remarquent au fond de la pièce un grand espace entouré une grille. Du côté du mur nord, les compagnons constatent la présence d'objets de torture, une grande table recouverte de sang, des outils de torture disposés sur une autre table et d'autres objets dont l'utilisation semble plus complexe.

L'espace entouré de grilles est large de huit mètres pour, environ, dix mètres de long. Les trois compagnons s'avancent pour mieux observer l'intérieur de la grande cage. Dans un coin, un homme est allongé, replié sur lui-même. Dans un autre coin, cinq hommes sont également assis. Un peu plus loin, un autre homme est allongé complètement inanimé.

Le geôlier vient ouvrir la grille et, d'une voix rauque :
- "C'est ouvert !!"

Fànaviryan en profite pour aller vers le braséro suite au nord et allume deux torches. Elle vient alors en donner une à Daëgon et lui dit :
- "Tiens. Prends-la et laisse là près de ton visage sans te cramer les cheveux, ça brulera un peu les miasmes avant de respirer cet air putride."
- "Oui, effectivement, ça peut marcher !" répond Daëgon en prenant la torche et en avançant doucement dans la pièce.

Avec la fumée qui se dégage de la torche, les odeurs de la grande pièce se font moins ressentir et permettent à Daëgon d'entrer plus facilement.

Tirash en profite pour s'approcher de l'homme seul. A quelques mètres de lui, il reconnait Astatur, il s'accroupit à côté de lui et lui chuchote :
- "Astatur..."
- L'homme se retourne le visage boursouflé.
- "C'est Tirash."
- "Tirash ?"
- "Faites comme si on ne se connaissait pas... On est en train d'essayer de vous sortir de là mais on a besoin d'informations. On a besoin de savoir ce qui s'est passé et puis, on est sur une autre affaire en même temps avec les gars là-bas mais on a surtout besoin de savoir ce qui s'est passé pour essayer de vous sortir de là."
- "Heu... Ce qui s'est passé ? C'est-à-dire ?"
- "Hé bien, vous l'avez tué cette femme ?"
- "Tuer ? Qui ?"
- "Aghna."
- "Aghna ? Je ne comprends pas ??" répond Astatur.
- "Vous reconnaissez la femme là-bas ? Elle s'appelle comment ?" demande Tirash en désignant Selenia.
- "Ah mais, mais, c'est la dunéenne. Toute la compagnie est là ?"
- "Oui, toute la compagnie est là."
- "Et du coup, vous savez pourquoi vous êtes là ?"
- "Bah, euh... non !"
- "D'accord."
- "J'ai... été... De ce que je me souviens, c'est que j'étais dans les rues avec les Frères de la Mort. Ils m'ont malmené, ils m'ont emmené jusqu'ici. Ils m'ont jeté dans le cachot et ce matin, il y a ces types qui sont arrivés et qui m'ont tapé dessus ce matin mais la sale brute les a bien calmés après. Ils ont bien morflé là..."
- "Alors, vous avez été drogué et vous êtes ici parce qu'on vous accuse d'avoir assassiné une des femmes de chez Oget, Aghna en l'occurrence."
- "Aghna..."
- "Oui, elle est morte."
- "Ah, pauvre femme..." réagit Astatur avec une grande tristesse."
- "Vous avez été retrouvé avec un couteau dans les mains juste à côté d'elle."
- "Et qu'est-ce que vous avez appris ?"
- "On sait juste que vous avez été drogué avec du Lotus Blanc et, en fait, c'est à peu près tout ce que l'on sait si je ne m'abuse... La compagnie de Vaughn Ynn, un des lieutenants des Frères de la Mort, est arrivée quasiment en même temps qu'au moment où vous auriez assassiné Aghna. Un dunéen du nom de Vörterix qui a été vu dans le bâtiment, à ce moment-là."
- "Ah oui, Vörterix..."
- "Ça vous dit quelque chose, n'est-ce pas ?"
- "Oui, oui, oui ! Oui, on est venu pour retrouver Vörterix."
- "Oui, la question est de savoir qui aurait pu vous mettre dans cette situation-là ?"

Daëgon arrive alors à la hauteur de Tirash et Astatur. Tirash reprend alors la discussion avec Astatur et Daëgon :
- "Et on apprit que c'était Vörterix qui avait acheté du Lotus Blanc, à priori, c'est lui qui vous aurait empoisonné."
- "D'accord."
- "Et voilà, à peu près tout ce que l'on sait." puis en s'adressant à Daëgon : "Daëgon, je viens de lui raconter que l'on a découvert Astatur avec un couteau dans les mains et qu'il a été drogué au Lotus Blanc."
- "Oui, en effet, c'est ça." répond Daëgon.
- "Est-ce que vous savez qui est-ce qui aurait pu vous mettre dans cette position ?" demande Tirash à Astatur.
- "Ouais, ça sent le coup monté tout ça..."
- "On est d'accord !" réagit Daëgon.
- "Après, c'était l'objectif de rencontrer Vörterix. Est-ce que ça ne serait pas lié à l'espion d'Angmar qui est en ville ??"
- "Mais alors pourquoi Vörterix ?" demande Tirash.
- "Alors Vörterix avait, justement des informations sur l'espion d'Angmar."
- "Mais, alors, pourquoi Vörterix aurait souhaité vous mettre dans cette situation ?" demande Tirash.
- "Soit c'est lui l'espion d'Angmar et il m'a tendu un piège ou c'était un appât. Il faudrait plus d'éléments pour mieux comprendre mais je pense que c'est lié à cette fameuse personne que nous cherchons. On sait qu'il y a une personne ici qui est en train de mettre le trouble en ville."
- "Oui mais d'après ce que nous avons pu découvrir, il semblerait que ça soit Vörterix qui vous ai piégé en quelque sorte." indique Daëgon.
- "Et vous avez des informations sur ce Vörterix ?" demande Astatur.
- "Si ce n'est qu'on a su qu'il avait acheté la drogue, qui a mis en difficulté, nous n'avons pas plus d'informations." répond Daëgon.
- "Il a également servi dans certaines maisons huppées en tant que domestique."
- "Et on est quel jour ?"
- "On est exactement le 10 de Norui." répond Tirash.
- "D'accord... Hé bien, vous n'avez pas chômé depuis notre arrivée !! Oui, c'est hier soir que ça s'est passé, c'est ça ?"
- "C'est ça..."
- "Arrrlala, moi qui étais en train de prendre du plaisir..."
- "Est-ce que vous ne pensez pas que ça pourrait avoir un rapport avec la succession ?"
- "Avec la succession ??"
- "Avec la succession d'Hallas, de l'arrière-petit-fils. Vous vous connaissez. Vörterix a bien servi dans des maisons des familles de pouvoir de la ville. Peut-être que ça pourrait avoir un rapport."
- "Hum, ça pourrait."
- "Pourquoi, vous attaquez vous ? C'est quoi l'intérêt de vous mettre en prison et de viser quelque part le Thalion ?" demande Daëgon.
- "S'ils savent que je suis un espion de l'Arthedain, ça pourrait être de déstabiliser l'Arthedain au travers de cet acte..." répond Astatur en vérifiant l'éventuelle présence d'oreilles indiscrètes."
- "Effectivement. Et est-ce qu'il est possible qu'ils le sachent ? Avez-vous été imprudent à un moment ?"
- "Difficile à dire, comme ça, je ne pourrais pas vous dire. Je vais réfléchir à ça. Je vais réfléchir par mon emprisonn... Mais comment vous avez fait pour entrer ici ??"
- "Vous souvenez de ces armes que nous avons trouvées, cet écu et cette épée, que nous avions trouvé lors de la confrontation avec les brigands. Hé bien, nous avons rencontré Meyron Wesmin et c'est grâce à lui et son influence que nous avons pu arriver jusqu'à vous."
- "Impressionné mon cher Tirash !! Et vous avez la possibilité de me faire sortir de là ?" réagit Astatur avec un petit sourire complice.
- "Possiblement, oui. L'idéal étant que nous puissions arriver à prouver votre innocence. C'est pour ça que nous voulions vous parler. Après si on n'arrive pas à prouver votre innocence, il faudra que l'on trouve une autre solution. Oërlis est parti chercher de l'aide mais on ne sait pas combien de temps il va lui falloir, on ne sait pas s'il va revenir dans les temps. En tout cas, il est en sécurité." indique Tirash.
- "Bon ! Très bien !! Est-ce que vous savez si Argevil en ville ?" demande Astatur.
- "Qui ça ?" demande Tirash.
- "Le fils du Roi de l'Arthedain. Il a une maison sur la Place Royale à Metraith. Il vient de temps en temps jusqu'à Metraith. S'il est présent, il pourrait directement m'innocenter. C'est, peut-être, la seule personne, ici à Metraith, qui connait ma véritable identité."
- "Bien, si ce n'est que, dans ce cas-là, votre identité serait révélée... Votre couverture serait perdue..."
- "Pas forcément. En tout cas, il aurait la possibilité de pouvoir intervenir auprès du Magistrat. Et comment va Oget ? Il prend bien les choses ?"
- "Pour Oget, sa Maison a été fermée un peu brutalement mais ça n'avait pas l'air de l'affecter plus que ça."
- "Il s'en remettra."
- "Bon, on ne va pas pouvoir rester longtemps." réagit Tirash.
- "D'accord..."
- "Si vous avez quelque chose qui vous revient, dites-le-nous vite ! Et pas de cachoteries, on a besoin de toute mettre en œuvre pour vous sortir de là. Vous savez que vous pouvez nous faire confiance."
- "Mais, mon cher Tirash, je t'ai toujours fait confiance..."
- "Hé bien, c'est parfait !! Je n'en doutais pas mais des fois, il y a des choses que l'on est obligé de cacher."
- "Et elle fait quoi votre amie l'Elfe ?" demande Astatur au moment où Fànaviryan malmène Mirlin.
- "Elle essaye d'obtenir des informations sur l'épée que l'on a trouvé." répond Daëgon.
- "D'accord."
- "On fera tout ce que l'on peut pour vous sortir de là, en tout cas !"
- "Merci Daëgon. Je vous serais, forcément, très redevable mais bon, on en discutera plus tard. Déjà, essayez de voir si Argevil est en ville et sinon de trouver une solution pour me sortir de là."

Pendant ce temps, Selenia demande à Dorgis, le geôlier :
- "Je peux interroger celui-là" dit-elle en désignant Mirlin, le brigand qu'ils avaient interrogé.
- "Bah, beu... ouais !! Ba, qu... Ou... faire !!" balbutie Dorgis qui retourne vers la table où sont les deux gardes et reprend ses cartes en main tout en jetant de rapides coups d'œil régulièrement.
- "Mirlin, vient là !" demande Selenia mais aucun brigand ne réagit. Selenia réitère sur un ton plus autoritaire : "Mirlin !! Approche-toi ! Viens par ici !!" L'homme ne réagit pas.

Quelques instants après, Fànaviryan arrive à la hauteur de Selenia et d'un ton autoritaire lance :
- "Mirlin !! Viens ici ou je viens te chercher !!"
- L'un des brigands réagit, il va tout doucement se lever et s'approcher de l'Elfe et de la Dunéenne.
- "Dépêche-toi un peu sinon je te passe sur la table !!"
- Mirlin s'approche mais reste à distance et s'approche de la grille tout en baissant la tête.
- Fànaviryan s'approche de lui avec un air bien menaçant accompagnée de Selenia.
- Mirlin semble craindre l'Elfe et lui dit en gémissant : "Qu'est-ce que vous me voulez encore ?? Je vous ai déjà tout dit..."
- "Mon p'tit gars, il va falloir que tu nous en dises un petit peu plus au sujet d'éventuels voyageurs que tes collègues ont attrapés."
- "Au campement, on a trouvé un écu et une épée de très bonne qualité dans le bâtiment où il y avait l'âne." indique Selenia qui constate que le brigand essaye de dissimuler sa réaction et fait semblant de ne pas connaître.
- "Ça ne me dit rien" répond-il.
- "Pourtant, c'était dans votre camp donc vous deviez bien savoir ce qui est arrivé à cette personne." demande Selenia.
- "Ouais mais je pense que c'est notre chef qui devait savoir ça. Moi, je ne sais pas grand-chose. Je suivais les ordres, c'est tout."
- Fànaviryan prend alors l'homme par le cou.
- "Ecoute, si tu nous aides, on pourra, peut-être, faire quelque chose pour toi !!" propose Selenia.
- "Hum, hum, c'est-à-dire..." répond Mirlin en tournant la tête vers Selenia.
- "Je ne sais pas, as-tu des dernières volontés ? de la famille ? Quelque chose que tu souhaiterais ?"
- "Mes dernières volontés ?? C'est vrai, on va... Non, vous êtes sérieuses ???" réagit Mirlin.
- "Bah, ils ont déjà fini de construire les potences, mon p'tit gars pour ce que vous avez fait..." annonce Fànaviryan.
- "On n'a rien fait !!! Et heu... Et heu... Et le Magistrat ?? Ils ne vont pas nous prendre comme ça quand même ??" réagit Mirlin.
- "Demain matin, à l'aube alors maintenant, tu nous racontes tout !!" répond froidement Fànaviryan.
- Mirlin se met à pleurer.
- Fànaviryan réagit en le bloquant contre les barreaux et lui disant : "Ne fais pas ta fiote !!"
- L'homme ne réagit pas, se laisse faire.
- "Allez mon coco, ressaisis-toi un petit peu, tu as bien entendu ce que ma collègue te dit. Tu as une possibilité de laisser un peu trace." ordonne Fànaviryan.
- "Mais je ne sais rien de ce que tu me dis là..." répond plaintivement Mirlin.
- "Alors lequel des quatre sait ?"
- "Heu... Notre chef s'est enfui."
- "D'accord ! Mais lequel des quatre pourrait le savoir plus ? Parce qu'ils avaient bien un chef sur place ? Votre chef, il n'était pas en balade comme ça pour planter des fleurs, cueillir des chardons !!"
- "On essayait de vivre comme ça."
- "Oui, le viol de Hobbites !! Leur casser la tête !!"
- "Ah, ça, ce n'est pas moi... Ça, je vous ai déjà dit, ce n'est pas moi..."
- "Ouais, d'accord."
- "Moi, je suis resté dans le camp. Je n'ai pas participé à ça, surtout des Hobbits. Et le petit Hobbit, je ne l'ai pas tabassé non plus."
- "Bah tu sais. On n'arrangera rien à ta peine si tu ne nous donnes pas plus..."
- "Mais vous seriez prêtes à faire quoi si je vous donne des informations ?"
- "Ah !! On a une petite idée mais, déjà, tu donnes les informations..."
- "Bah, je vais mourir bientôt donc si tu ne peux pas faire mieux..."
- "Ça ne te dirait pas de changer d'équipe ?"
- "Changer d'équipe ?"
- "Ouais !"
- "Oh, ouais, ouais !! Je veux bien changer d'équipe, oui ! Qu'est-ce qu'il faut que je fasse ??"
- "Déjà que tu nous dises pourquoi vous attendiez Cinniath ?"
- "Qui ça ??"
- "Cinniath Wesmin"
- "Celui à qui appartenait le bouclier et l'épée." ajoute Selenia.
- "Ouais, j'ai déjà vaguement entendu parler de lui mais... moi, je ne l'ai jamais vu."
- "Et ce n'est pas le fait de l'avoir déjà vu. Nous ce qui nous importe, c'est de savoir ce que vous a dit votre chef et comment vous avez passé le dernier mois. Tu nous racontes tout le dernier mois."
- "Je vous raconte tout le dernier mois ?"
- "Ouais !"
- "Ces armes, cet écu et cette épée, ils sont bien arrivés d'une manière ou d'une autre dans votre camp ?"
- "Bah, heu, je pense que c'est notre chef qui a dû les trouver."
- "Les trouver ??" réagit Selenia.
- "Ouais..."
- "Non, ça ne se trouve pas."
- "Et votre camp, il y a longtemps qu'il est en place quand même... Hein ?"
- "Heu... ouais en même temps, dans la steppe, comme ça, faut trouver un endroit pour vivre."
- "Et vous y étiez depuis combien de temps ?"
- "Deux, trois mois."
- "Voilà ! Donc tu nous racontes juste le dernier déjà ! Parce que toi, tu revenais de la ville. Vous saviez très bien que vous alliez retrouver vos collègues avec votre chef et c'est qui que vous aviez laissé en leader là-bas ?"
- "Au camp, il y avait notre chef, Kalistar."
- "Alors pourquoi on vous a croisé venant de la ville ??"
- "Parce que de temps en temps, on revient pour revendre des objets que l'on trouve dans la steppe."
- "D'accord et vous les vendez à la "Vache Enragée" ou la cité dunéenne ?"
- "Plus souvent à la cité."
- "Tu vas me dire où et qui ?"
- "Je vais me faire des ennemis là..."
- "Hé, tu préfères avoir des ennemis et rester vivant ou être mort ?"
- Mirlin réfléchit aux propos de l'Elfe pendant Dorgis, le geôlier, s'est, de nouveau, levé et se rapproche des grilles. L'homme se rapproche avec, à sa ceinture, un gros couteau de boucher d'un côté et de l'autre un gourdin clouté.
- Fànaviryan déplace Mirlin entre elle et Selenia puis elle demande au geôlier : "Je peux vous emprunter votre table ?"
- L'homme regarde l'Elfe, sourit et lui répond : "Ouais, si tu veux !! Je peux venir voir ?"
- "Oh, donnez-nous cinq voire dix minutes histoire de le chauffer doucement, je ne vais pas commencer trop vite..."
- Dorgis entre dans la cage et arrive à hauteur de Mirlin pour lui balancer un gros taquet derrière la tête en annonçant : "C'est comme ça qu'il faut les éduquer."
- Mais Fànaviryan s'interpose en bloquant le bras de Dorgis qui est surpris par la rapidité de la réaction de l'Elfe et la force mise dans le blocage.
- L'homme est surpris, lâche son bras et se tourne vers Daëgon qui s'est rapproché des deux femmes.
- Tirash voyant Dorgis qui l'observe, prend Astatur par le col et d'un ton ferme lui dit : "Alors, tu vas me le dire ou pas !!" en effectuant un petit clin d'œil à Astatur.
- "Non !! Non !! Non !! Laisse-moi !! Laisse-moi !!" répond Astatur sur un ton ferme également.

Voyant que Dorgis porte son regard ailleurs, Tirash demande, de nouveau, à Astatur :
- "Et du côté d'Heredon ? Vous pensez qu'il y a quelque chose à creuser ou pas ?"
- "Tu veux dire quoi par-là ?"
- "Je ne sais pas, par rapport à ces histoires de succession, par rapport au fait qu'il pourrait nous venir en aide ou est-ce que vous n'êtes pas suffisamment proche de lui pour ça ?"
- "Disons qu'on se croisait à la maison d'Oget. Il s'est entiché d'une belle femme là-bas. Il y allait assez discrètement. Il ne voulait pas trop que ça se sache. Vous savez ce que c'est l'amour, dès lors que ça vous tient... C'est là-bas que je le croisais, il y allait de plus en plus pour voir Zenda."
- "D'accord mais vous n'aviez aucune activité par rapport à la succession, comme activité compromettante. Vous étiez juste là pour avoir des informations et c'était plutôt une relation amicale, tout simplement."
- "Oui !! Il aimait bien les choses de la vie également..."
- "D'accord..."
- "Et sur Vörterix, vous avez quelques dernières informations à me donner ?"
- "En théorie, il devait prendre contact avec moi dès que j'arrivais en ville, il était censé entrer en contact avec moi. Normalement, vous pourriez avoir des informations dans la cité dunéenne. D'après ce que j'avais comme informations, c'était un dunéen."
- "Oui, effectivement."
- "Après, vous n'êtes pas encore allé jusqu'à la cité dunéenne..."
- "Pas encore, non..."
- "Après vous ne rentrerez pas comme ça."
- "Oui, c'est ce que l'on a compris, oui."
- "La petite jeune là-bas, il pourra, peut-être, s'y glisser, elle..." indique Astatur en désignant Selenia.
- "Peut-être bien, ouais..."
- "Si vous avez besoin, et merde, Oërlis n'est pas là, il connaissait un peu le Magone. Il aurait, peut-être, pu négocier des choses avec lui."
- "Je note l'information, même si, pour l'instant, elle ne va pas servir à grand-chose. Autre chose à ajouter ?"
- "Faites au plus vite !!"
- "C'est bien ce que l'on a l'intention de faire..."
- "Parce que les types, là-bas, ils viennent de temps en temps. Mais, là, on est venu leur dire des choses. Le lieutenant Ynn est passé tout à l'heure et il a causé avec les cinq brigands et depuis ils ne bougent plus. Ils avaient l'air plutôt abattus. Je ne sais pas ce qui se passe mais, à priori..."
- "Est-ce que vous craignez pour votre vie dans les vingt-quatre heures qui viennent ?"
- "J'espère que l'autre brute ne va pas venir me voir. Il en a secoué plus d'un depuis ce matin, putain le salaud !! Il ne leur a même pas posé de questions..." - "D'accord."
- "D'ailleurs, il était salement amoché quand il est arrivé là mais, il y en a un qu'il a achevé." indique Astatur en montrant le cadavre."
- "D'accord."
- "Faites au plus vite."
- "Je vais vous laisser. Je vais en rajouter un petit peu, histoire de ne pas trop attirer l'attention..." Tirash pousse alors Astatur contre le mur et lui lance : "On reviendra, on reviendra !!" Tirash se lève l'air un peu dédaigneux sur un ton parfaitement juste.
- Astatur cogne contre le mur et glisse au sol l'air abattu.

Fànaviryan prend Mirlin par le bras, fait un geste de la tête en direction de Selenia et entraine le brigand hors de la cage et se dirige vers la table de torture. Selenia se dirige alors vers Astatur, lui fait un petit sourire puis va retrouver l'Elfe.

L'Elfe découvre des instruments sur le bord de la table, des pinces, des petites scies et une dent qui accompagne l'une des pinces. Sur la table, Fànaviryan découvre du sang, de l'urine, des traces de peau et d'autres morceaux de chairs qui sont restés et permettent de mieux comprendre l'utilité des lieux. L'Elfe réalise alors le vice de l'humanité qui construit ce genre d'endroits ce qui lui glace le sang quelques instants. Fànaviryan amène Mirlin à s'assoir sur la table puis lui dit à voix basse :
- "là, on va pouvoir causer plus tranquillement."
- Selenia qui arrive à la hauteur de l'homme lui dit : "Ecoute, là, j'ai cinq écus d'or, si tu as de la famille ou quelqu'un à qui tu veux les léguer pour que tu veux qu'ils ne fassent pas les mêmes bêtises que toi, il faut que l'on sache tout ce que tu sais à propos du propriétaire de ses armes." d'un ton sincère.
- L'homme derrière les deux femmes pour situer où sont les gardes et indique : "On... On... je pense que l'on a assisté à quelque chose que l'on n'aurait pas dû voir..."
- "C'est-à-dire ?" demande Selenia.
- "Hé bien, il y avait un cavalier en armure, sans doute, un chevalier qui s'est fait arrêter par des hommes. Au départ, on ne savait pas trop qui s'était, on pensait qu'il s'agissait de voyageurs qui venaient de Metraith mais rapidement, ils ont mis leur tenue et c'était cinq Frères de la Mort." répond Mirlin en baissant au fur et à mesure le ton de sa voix.
- "Ah oui... Intéressant" répond Selenia en jetant des petits coups d'œil en arrière.
- "Ouais..."
- "Et tu as reconnu le chef de cette bande ?" demande Selenia.
- Mirlin répond d'un signe affirmatif de la tête.
- "Et... tu connais son nom ?"
- Mirlin répond d'un signe affirmatif de la tête.
- Selenia se rapproche de Mirlin et lui chuchote : "Dis-le !"
- "Le lieutenant Ynn..."
- "Très bien... Très bien, très bien..."
- "Ils l'ont tué, ils ont pris le corps après, je ne sais pas ce qu'ils en ont fait. L'homme s'est défendu. Oh la vache !! Pourtant ils l'ont surpris, ils lui ont porté des coups mais le gars, il ne mourrait pas, il a failli en tuer deux, ils étaient bien amochés... Du coup, on attendu longtemps avant de sortir de notre cachette. Il y avait le bouclier et l'épée qui trainaient là, donc, on les a récupérées. On s'est dit qu'on allait pouvoir en tirer une bonne somme. Enfin, c'est Kalistar qui nous l'a dit."
- "Il vous condamnait tous à mort en faisant ça..." analyse Fànaviryan.
- "Ça, on ne le savait pas parce que..."
- "Et le corps de l'homme ?" demande Fànaviryan.
- "Je ne sais pas. Ils l'ont embarqué. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. Ils ont disparu avec le corps. Ils sont retournés vers Metraith avec... On ne savait pas trop qui s'était... mais sans doute quelqu'un de la haute, vu la belle épée qu'il y avait... Quelqu'un de la haute..."
- "Je te confirme... Ces cinq écus d'or ne sont pas apparus comme par magie." indique Fànaviryan.
- "Et du coup, à qui veux-tu que l'on donne ces écus ?"
- "Hé bien, ma mère habite dans la cité dunéenne. Si vous dites que vous venez de la part de Mirlin et que vous venez voir Pernelle."
- "Dans la cité dunéenne, elle est de quel côté quand tu rentres après les Smials ?" demande Fànaviryan.
- "Ce n'est pas compliqué, si vous cherchez la maison du Magone, elle habite quasiment en face de chez le Magone."
- "Est-ce que tu connais le sergent Sean par hasard ?"
- "Ouais, j'en ai entendu parler..."
- "Mais tu serais le reconnaitre si c'était l'un des cinq que vous avez vu ?"
- "Bah, il faudrait voir. Là comme ça, je ne pourrais pas te dire."
- Fànaviryan lui fait la description de l'homme qui, le matin même, l'avait fouillée au corps.

Dorgis qui s'est rapproché de Daëgon lui demande :
- "Et ils en fait quoi de celui-là ??"
- "Ah priori, ils ont tué un noble du coin, donc, c'est pour ça, on essaye d'avoir des informations par rapport à ça." répond Daëgon.
- "Ah d'accord... Et vous êtes qui vous ??"
- "Nous ? On est la Compagnie de l'Aurore Ecarlate !"
- "Bah, j'en n’ai jamais entendu parler..."
- "Hé bien, ça viendra !!"
- "Vous venez d'où ?"
- "De Bree, on est sur Bree mais on vient d'arriver ici donc on est officiellement une compagnie enregistrée à Metraith. Il se peut que vous entendiez parler de nous. On se reverra sûrement..."
- "Ben ouais !! De toute façon, on me dit ce qu'il faut faire."
- "Ouais, ouais, pas de problème. Et vous voyez souvent des prisonniers comme ça ?"
- "Non ! Ça faisait un moment. Je commençais à m'emmerder... Sinon, avec les potes, on joue aux cartes mais là, ça fait du bien de voir un peu de monde !!"
- "Ben oui !!"
- "Ça m'occupe la journée, un peu comme votre amie." répond Dorgis en regardant en direction de Fànaviryan puis ajoute : "Bah, elle n'a pas l'air de s'y prendre correctement... On ne l'entend même pas crier le garçon..."
- "Fànaviryan a beaucoup de façon de faire parler les gens."
- "C'est la grande ou la petite Fànaviryan ?"
- "La grande ?"
- "Hé... Elle est avec vous ?"
- "Bah oui, elle fait partie de la compagnie."
- "Non mais je veux dire vous êtes ensemble."
- "Ah ! Non, non..."
- "Et tu penses qu'il y a moyen, qu'est-ce qu'elle aime bien ? Tu crois qu'avec un peu d'argent ?"
- "Non, non, il ne faut pas essayer avec ça..."
- "Bon, je vais aller lui donner des conseils..."
- "Si tu veux mais je pense qu'il faut que tu méfies, tu peux t'en prendre une." conseille Daëgon.

Dorgis se déplace vers Fànaviryan et Selenia mais est interrompu dans son mouvement par l'arrivée de quatre mercenaires, des Frères de la Mort. Tirash sort de la geôle et se rapproche de la sortie. Fànaviryan s'adresse discrètement alors à Mirlin :
- "Allonge-toi et hurle !"
- Mirlin commence à pousser des petits cris.
- Voyant qu'il est mou dans ses cris, l'Elfe vient lui mettre une pression sur le genou.
- Mirlin crie un peu plus fort et ajoute : "Mais ça fait mal !!"
- Fànaviryan attrape la pince avec une dent et lance : "Putain, je l'ai eue !!"

L'un des gardes enlève son masque, il s'agit du sergent Sean. Il interpelle Dorgis et lui dit d'un ton ferme :
- "Il se passe quoi ici ??"
- Dorgis se retourne vers le sergent, marmonne quelques mots incompréhensibles et se rapproche du sergent rapidement en lui donnant quelques mots supplémentaires : "... prisonniers... ouvrir..."
- Fànaviryan interpelle alors le geôlier : "Dorgis, il va falloir m'en amener un autre, celui-là ne dit rien !!"
- Dorgis s'exécute en allant dans la cellule et prend d'une main ferme un autre brigand. - Fànaviryan indique à Selenia : "Va mettre Mirlin du côté d'Astatur."
- Selenia ramène le brigand dans la prison à côté des autres brigands.

Le sergent Sean va poster ses trois hommes dans la salle. L'Elfe remarque que l'un d'entre eux qui s'est posé contre le mur, semble avoir des douleurs au bras. Les quatre gardes observent les faits et gestes des compagnons. Tirash et Daëgon se rapprochent de leurs deux compagnes et leur indiquent :
- "C'est bon pour nous."

Peu de temps après, Dorgis amène le prisonnier qu'il pose brutalement sur la table de torture puis vient s'installer contre le mur, les bras croisés, une jambe pliée observant l'Elfe qui l'interpelle :
- "Dorgis ! Vous pourriez me mettre un tison dans le braséro ? S'il vous plait ?"
- "Ah ouais !! Bien sûr !!" répond Dorgis en allant chercher un tison sur la table puis en se rendant vers le braséro.
- "Alors, comment tu t'appelles ?" demande Selenia à l'homme allongé sur la table de torture d'un ton ferme.
- "Elad... Je m'appelle Elad." répond le brigand tremblotant et ayant au visage des marques de coups et tortures.
- "Et ton chef, comment il s'appelle ?"
- "Heu, Kalistar..."
- "Et ça fait combien de temps que tu travailles avec lui ?"
- "Heu trois ans..."
- "Tu l'as rencontré où ??"
- "A la cité..."
- "Et vous étiez combien dans la bande."
- "Quinze, vingt..."
- "On a raté tout ça encore..."
- "Après, ça varie... On a été moins, on a été plus..."
- Dorgis revient avec le tison, le montre au brigand et lui dit d'un air sadique : "Ah, tu le connais celui-là !!"
- "Et il se planque où Kalistar quand il est à la cité ?"
- "Heu... Il a plusieurs planques, il ne va pas toujours au même endroit."
- "Raconte ou je laisse Dorgis s'occuper de ce que tu as de plus précieux !!" annonce Fànaviryan en lui effectuant une pression sur ses testicules.
- "Mais là, je ne sais pas où il peut-être..."
- Fànaviryan va récupérer le tison et indique à Dorgis : "Merci mais je crois que vous nous les avez bien préparés, il n'y a même plus besoin de faire quoi que ce soit..."
- Dorgis lui adresse un large sourire : "Je les ai bien préparés, ouais !!" puis se tourne vers le sergent Sean mais ce dernier ne réagit pas, il reste les bras croisés.
- Tirash qui s'est approché de Dorgis, sort discrètement quatre pièces d'adresses qu'il tend au geôlier en lui disant : "Par contre, celui-là, il serait bien de nous le garder en état parce que je crois qu'il va encore me servir. C'est possible ça ?" au moment où le sergent Sean s'est éloigné.
- Dorgis regarde en direction d'Astatur et répond à Tirash : "D'accord !", il regarde les pièces et annonce : "Je n'y touche pas pendant vingt-quatre heures..." puis il crache dans sa main et la tend vers Tirash.
- Tirash lui sert la main en lui répondant : "Quarante-huit !" avec un ton convaincant.
- Dorgis réfléchit quelques instants en serrant quelque peu la main de Tirash puis répond "D'accord pour quarante-huit heures !!"
- Daëgon s'est alors tourné avec la torche pour masquer la zone où Tirash et Dorgis échangent les pièces.
- Sean s'est alors retourné et s'est rapidement rapproché voyant Tirash et Dorgis très proche mais n'a, semble-t-il, pas pu voir la transaction se réaliser.

Selenia continue d'enchainer des questions au brigand. Pendant ce temps, Fànaviryan s'adresse à Dorgis :
- "Vous pouvez me montrer un peu, vous avez l'air d'être super équipé ?"
- "Venez !!" répond Dorgis un peu surpris.

L'Elfe et le geôlier vont se rendre à la table posée contre le mur où de nombreux instruments sont présents. L'homme présente alors les objets de torture expliquant leur utilité et leur efficacité ce qui tend à troubler l'Elfe. Dorgis prend une pince qu'il approche de l'oreille de Fànaviryan et lui dit :
- "Ça, c'est pour l'oreille, vous voyez, comme ça..." puis en baissant le ton de sa voix demande : "Et vous faites quoi ce soir ?"
- "J'ai rendez-vous au Thalion..."
- "Ah, n'hésitez pas à passer me voir, vous savez où je travaille. Je pourrais vous montrer d'autres instruments..."
- "Je pense, qu'avant demain, justement comme je vais au Thalion, je vais être amené à revenir et ça serait sympathique que vous n'y touchiez pas, pour l'instant, que l'on reprenne les choses au bon moment. Vous avez fait du très bon travail jusqu'ici."
- "Merci M'dame !" puis s'adressant à Selenia : "C'est bon vous en avez fini avec celui-là ?"
- "Ouais, ouais..."
- Puis elle demande à ses compagnons : "Vous avez tout noté ? Moi, j'en sais assez. Je ne sais pas s'il y a d'autres choses à voir..."
- "Non, ça me semble bon..." répond Daëgon.

Dorgis vient récupérer l'homme, le ramène derrière les barreaux en le balançant dans la pièce puis demande :
- "C'est bon, vous avez fini, je peux refermer ??"
- "Hum..." répond Selenia.
- "C'est bon, ouais ! On aurait bien aimé en apprendre plus mais, apparemment, ça ne sera pas pour aujourd'hui..." répond Tirash.

Le sergent Sean désigne de deux ses hommes et leur dit :
- "Vous deux !! Vous les raccompagnez dehors !!"

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 04:30 / 17:40 - Voyage jusqu'au Départ d'Astatur - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°40 du 30/06/2021

Le lendemain matin, sous un ciel bien nuageux, les compagnons se réveillent tous de bonne humeur, après une bonne nuit de sommeil, courte avec les gardes successives mais ils se lèvent de bonne humeur. Ils installent les trois brigands les plus blessés dans le chariot et les trois autres sont attachés à l'arrière du chariot entourés, au départ, par Tirash et Selenia.

Rapidement, la plaine du Thalion va devenir plus civilisée avec quelques champs cultivés, de plus en plus d'habitations sur le bord de la route. Toutefois, les cultures des terres restent limitées à quelques parcelles. Seuls les abords très proches de Metraith sont exploitées en particulier les abords de la rivière. Les compagnons vont croiser quelques personnes qui vont vers Metraith ou qui est en reviennent mais, au final, assez peu.

Lors de la pause du midi, Fànaviryan et Daëgon vont descendre du chariot et vont laisser leur place à Selenia et Tirash qui va prendre les rennes du chariot.

Les deux chariots vont, toutes les heures, faire une petite pause puis, en fin d'après-midi, lorsqu'au loin, les compagnons peuvent apercevoir la cité, avec, en point culminant, une grande demeure qui domine la cité. Astatur demande au convoi de s'arrêter. Il indique que le bâtiment qui est visible est le Thalion, l'ancienne demeure des rois du Cardolan et précise :
- "Nous allons prendre les devants. On vous laisse un petit temps de pause et on se dit à tout à l'heure !"
- "Ouais" répond Tirash.
- "Parfait !" répond Fànaviryan.

Astatur et Oërlis prennent la route avec les trois Hobbits à bord. Tirash profite de la pause pour s'éloigner des prisonniers et propose à ses compagnons :
- "Pensez-vous qu'il soit nécessaire que l'on planque quelque chose sous le chariot ?" propose Tirash en montrant la planque située dans l'architecture du chariot au niveau des essieux puis indique : "moi, je n'ai pas envie de leur confier ma jolie dague qui vaut la peau du cul !!"
- "Nous, sous la cape, on pourrait mettre l'écu, pour ne pas le déclarer tout de suite." propose Fànaviryan.
- "Bah, l'écu n'est pas une arme." indique Tirash.
- "Non, non mais il faudra que l'on soit face à une personne de loi. On peut utiliser la cape pour mettre l'écu en dessous et quelques autres trucs."
- "Pour moi, l'écu, on a intérêt à le donner à l'entrée." propose Selenia.
- "Le donner, peut-être pas, mais, en tout cas, le montrer, que l'on pourra le ramener." réagit Tirash.
- "En tout cas le signaler." ajuste Selenia.
- "Et puis, ça peut-être un moyen de favoriser un accès à avoir une autorisation de port d'armes." annonce Tirash.
- "Et d'être loyal envers la cité." ajoute Daëgon.
- "C'est ça ! On ramène des prisonniers, on ramène une partie de leur butin, en tout cas ce que l'on estime devoir revenir à son propriétaire. Alors, l'épée, par contre..." réfléchit Tirash.
- "Il va falloir la planquer je pense" réagit Daëgon.
- "Ce n'est pas dit que ça soit une bonne idée de rentrer avec, effectivement si tu veux la garder." indique Tirash.
- "Je ne sais pas trop... C'est une épée de bonne facture avec des gravures sur la lame. Est-ce que la lame appartient à quelqu'un de vivant ou de mort ?" analyse Daëgon.
- "Ou à sa famille... C'est aussi des histoires de famille." indique Tirash.
- "Pour moi, il faut la planquer." relance Daëgon.
- "Pour moi, ça ne craint pas grand chose, elle ne va pas forcément se reconnaître. S'il n'y a pas de blason dessus ou quoi que ce soit..." indique Selenia.
- "Il y a des gravures sur la lame." relance Tirash.
- "Après, je ne sais pas si elle vient de Metraith ou d'autre chose..." confie Daëgon.
- "Pour l'écu, on avait pu déterminer qu'il venait de Metraith." indique Fànaviryan.
- "Et l'épée va avec l'écu." analyse Daëgon.
- "Bien sûr !" répond l'Elfe.
- "Il faut la laisser discrètement, je ne vais pas la porter à Metraith."

Tirash glisse sa dague dans la cache sous le chariot ainsi que ses trois autres compagnons.

Le 08 de Norui de l'An 1640 - 22:55 / 23:30 - Discussion de fin de Soirée - Lieu : Plaine du Thalion - Campement - Session N°40 du 30/06/2021

Le marchand va, ensuite, retourner dans son chariot et va en ressortir avec une bouteille et cinq verres. Il va inviter les quatre compagnons à le rejoindre à une dizaine de mètres du campement, dans la plaine et va s'asseoir invitant tout le monde à en faire autant et va, ensuite, servir un verre à chacun. Puis l'elfe lève son verre et annonce :
- "À nos prises de plus en plus vives !!"
- Astatur lève également son verre et indique : "Je vous remercie d'avoir été présents. Je tenais vraiment à vous remercier même si le voyage n'est pas terminé. Au regard des péripéties qui se sont déroulées jusqu'à maintenant, je voulais vous remercier et vous dire que j'avais toute ma confiance. Suite à tous les évènements qui se sont déroulés sur la route, l'éloge que l'on avait pu me faire de vous est tout à fait justifiée."
- "Merci" répond Daëgon.
- "Et je ne manquerais pas, par la suite, de pouvoir en faire de même."
- "Oui, n'hésitez pas à nous faire de la publicité !" lui confirme le Dùnedain.
- "Oui, je n'hésiterais pas à en référer, à ce propos, au Roi, Argeleb II."
- "Vous connaissez le roi ?"
- "Je ne vais pas dire que je le vois tous les jours mais il m'arrive, en effet, de temps en temps, de m'entretenir avec lui, en particulier, lorsque les faits sont suffisamment importants pour que le Roi soit averti en direct, entre autre, lorsque les informations ont un rapport avec des mouvements d'armée d'Angmar."
- "Et, c'est ce pourquoi je tiens à vous dire que vous pouvez nous faire confiance. Nous avons un oeil affûté sur Golasgil et, pour l'instant, rien ne nous a amené à trouver quoi que ce soit de compromettant mais et nous y veillerons au grain." répond Fànaviryan.
- "Vous pensez que Golasgil pourrait avoir affaire avec les forces d'Angmar ?" demande Astatur.
- "Oh non, que nenni. C'est un bon commerçant et c'est, justement, grâce à lui que nous avons pu visiter la Comté et allons pouvoir aller à ses côtés veiller aux frontières de l'Arthedain."
- "À ma connaissance, le trafic qu'il peut faire, n'a rien à voir avec des relations concernant le Roi-Sorcier..."
- "Ah non, non ! Du tout, du tout... Et il a les mêmes que vous avec votre arbalète, c'est tout, ça ne va pas plus loin. C'était histoire de pouvoir de vous renouveler notre fidélité ceci au bout d'une semaine de périples. Devons-nous faire garde rapprochée Daëgon et moi-même pour vous protéger dans l'enceinte de ces murs ou imaginiez-vous un autre scénario ?"
- "Ce à quoi je pensais initialement jusqu'à ce que Tirash évoque d'autres hypothèses, était que vous puissiez m'accompagner et, éventuellement, me protéger si des forces hostiles venaient à m'attaquer lorsque nous allions rencontrer un éventuel espion ou, en tout cas, un contact qui aurait des informations sur les forces d'Angmar."
- "Vous avez donc un contact."
- "Oui. Disons que j'en ai plusieurs des contacts sur Metraith."
- "Et, est-ce que vous avez déjà entendu parler d'un certain Kalistar ?" demande Tirash.
- "Non." répond Astatur.
- "Et d'une auberge dunéenne à la Viande Avariée..." demande Fànaviryan.
- "La Vache Enragée" précise Tirash.
- "La Vache Enragée ?"
- "Oui parce qu'apparemment, d'après ce que nous a dit le gars tout à l'heure, ils sont une petite bande, une dizaine, je soupçonne qu'ils soient un peu plus que ça et donc, ils fréquentent la Vache Enragée régulièrement et ils ont des contacts là-bas. On n'a pas bien compris ce qui se disait là-bas mais, apparemment, il y a un groupe un peu organisé quand même autour de cette bande de dunéens."
- "Oui, oui, en effet, vous verrez lorsque nous entrerons dans la ville, vous avez, en effet, à l'entrée de la ville, ce que l'on appelle la Colline qui est située sur les hauteurs nord de la ville et qui est aussi nommée la Cité Dunéenne. Les Dunéens" et Astatur se tourne vers Selenia, "je ne veux pas vous mettre dans le même panier, mais ils se mettent un peu à l'écart, et forcément, certains trafics s'opèrent là-bas."
- "Mais cela tient plus des hommes que des femmes, fort heureusement" annonce Fànaviryan.
- "Après, j'ai peu de contact avec eux. Je sais qu'il y a plusieurs clans qui sont présents à Metraith, des clans originaires du Pays de Dun."
- "Et qu'est-ce que vous en pensez, Astatur si on se pointe à Metraith avec notre petite compagnie ? Vous pensez que ça va faire des vagues ou pas ?" demande Tirash.
- "Oui, ça fera des vagues. Après, ça fera des vagues dans le sens où on va livrer aux autorités. Pour les autorités, d'ailleurs, il faut bien que vous compreniez ce qui ce joue à Metraith. L'autorité principale est la Milice mais vous avez, également, une compagnie de mercenaires qui, depuis dix ans, contrôle la sécurité à l'intérieur de la ville."
- "C'est peut-être bien eux qui rackettent les Hobbits, non ?"
- "Je ne sais pas. Cette compagnie de mercenaires se fait appeler les Frères de la Mort. De ce que j'en sais des Frères de la Mort, se sont des guerriers plutôt aguerris au combat. Metraith est un carrefour. Si vous souhaitez aller vers l'Arthedain et que vous venez du sud, vous devez passer par Metraith. Si vous voulez aller vers la Comté, vous passez par Metraith. De nombreux conflits sont engagés dans le Cardolan et plusieurs compagnies de mercenaires y sont présentes. Depuis dix ans, le Seigneur de Metraith, Hallas, avait engagé, ce qui avait un peu surpris tout le monde, cette compagnie de mercenaires. Vous avez donc la milice locale qui est présente mais en place de cette force, vous avez les Frères de la Mort ce qui tend à créer des conflits parce qu'ils ont les mêmes compétences que la Milice mais, par contre, en terme de salaires, ce n'est pas la même chose et sont, en théorie, plus compétents que les Miliciens parce que ces derniers sont recrutés parmi la population locale. Vous avez, par ailleurs, des forces armées qui peuvent être, plus ou moins, présentes sur Metraith. Vous avez, au sud du Cardolan, une région qui est contrôlée par, ce que l'on appelle, le Seigneur de Guerre. On ne sait pas trop qui sait ce Seigneur de Guerre mais, c'est clair que j'aimerais bien en savoir un peu plus. Personnellement, je m'interroge sur ses relations avec le Roi-Sorcier. On ne sait pas les relations qu'il entretient avec le Roi-Sorcier. En tout cas, il agit à l'intérieur du Cardolan et Metraith essaye d'agir pour, justement, faire front contre ce Seigneur de Guerre."
- "Concernant nos sept lascars, on risque de mettre en péril votre objectif à Metraith ou pas ?" demande Tirash.
- "Il vaudrait mieux que ça soit la Compagnie de l'Aurore Ecarlate qui rend ces hommes à la Milice ou l'autre comme vous l'exprimez." propose Fànaviryan.
- "Comme vous l'exprimez la Compagnie de l'Aurore Ecarlate peut rendre ces hommes à la Milice. Ils seront jugés et il y a de grandes chances qu'ils soient fortement sanctionnés avec les charges que vous avez."
- "Oui : viols, vols, meurtres." annonce Fànaviryan.
- "Clairement, ils seront pendus... Pour qu'on soit bine au clair, moi, je viens officiellement à Metraith pour renégocier des livraisons de vins. J'ai des liens avec un marchand de vin du Gondor qui s'appelle Astaldo. Je ne pense pas qu'il soit sur Metraith en ce moment. Je n'en suis pas vraiment persuadé, je n'ai pas pris contact avec lui. En tout cas, il me sert de couverture pour des négociations de vins."
- "Et vous pouvez nous donner le prix d'une barrique de vins pour nous donner une couverture ?" demande Fànaviryan.
- "Après, on peut rester sur le fait que vous êtes des mercenaires que j'ai engagé pour ma sécurité."
- "Si nous nous délestons de quelques braconniers, nous aimerions, peut-être, ramener une barrique de ce bon vin." propose Fànaviryan.
- "De toute façon, nous serons moins chargés au retour avec les brigands en moins. Je ne sais pas si Astaldo a actuellement des réserves sur Metraith..."
- "Vous devez avoir accès à sa cave."
- "Non, je n'ai pas accès à sa cave directement mais disons que je peux négocier avec lui pour qu'il puisse nous livrer du vin du Gondor. Je connais un petit vin de l'Ithilien fruité qui passe très bien en bouche..."
- "Allez, remets une rasade." demande Fànaviryan en tendant son verre vide.
- Astatur reprend sa bouteille et verse de l'eau de vie à l'elfe. Tirash se contente de boire doucement puis il reprend :"Moi, ce que je viens de vous expliquer, c'est ma couverture mais mon objectif principal qu'évidemment, je vous demanderai d'être prudent sur ces informations, est que je viens de voir l'un de mes contacts sur Metraith, Hrefn, est un jeune homme que vous devriez voir à l'entrée de la ville. Il est, en effet, prévu qu'il m'attende à l'entrée de Metraith. Il s'agit de mon contact principal. J'ai une entière confiance en lui ce qui est la seule personne sur Metraith. Il connaît mon identité, ma profession et mes objectifs sur Metraith et c'est donc la seule personne dans cette ville en qui j'ai confiance."
- "C'est votre seul lien royal..." intervient Fànaviryan, le verre à la bouche.
- "Si ce n'est que ce jeune homme est originaire de Metraith, enfin, réfugié d'un village non loin de là, que j'ai recueilli étant très jeune, mendiant à l'époque et toujours aujourd'hui. Il s'agit de sa profession. Ne vous inquiétez pas, il a largement de quoi subvenir à ses besoins mais rien de tel qu'un mendiant parmi tant d'autres pour que la population locale ne le repère pas. En tout cas, il passe totalement inaperçu. Hrefn a eu des informations et a pu entrer en contact, non pas directement mais je vous passe les détails, avec un dunéen qui aurait eu vent de l'histoire qui s'est passée où vous aviez été plus ou moins victimes, il y a, à présent, deux mois de cela avec les fameux plans des troupes de l'armée de l'Arthedain."
- "Que nous vous avons récupéré et, officiellement, avons récupéré votre livre de compte."
- "C'est tout à fait ça ma très chère Fànaviryan. Hrefn a réussi à avoir un contact et, à priori, un dunéen, du nom de Vortërix, aurait des informations sur les commanditaires de cette attaque. Hrefn doit pouvoir me mettre en contact avec ce personnage. L'idée principale de ma venue ici est de pouvoir rencontrer Vortërix et qu'il puisse me donner les informations qu'il possède sur les commanditaires et potentiellement des espions d'Angmar. On est persuadé que sur Metraith, il y a des espions d'Angmar, c'est une certitude comme il y en a un peu partout que ça soit à Fornost ou à Bree, il y a de grandes chances que les forces d'Angmar soient présentes. Là, on devrait pouvoir tirer un fil, c'est ça l'idée."
- "Mais pour ça, vous allez pouvoir compter sur nos habilités, il suffit que... Tirash qu'est-ce que tu penses de l'idée de porter un de ces jours de l'anneau que l'on a trouvé dans la Forêt Noire ? Que ça soit Astatur ou Tirash qui le porte, ça pourrait porter à confusion Vortërix pour en apprendre un peu plus." propose Fànaviryan.
- "C'est un peu risqué quand même parce qu'on pourrait être vite démasqué à la première question..." analyse Tirash.
- "Oui mais toi, tu as eu une expérience lointaine mais assez proche pour savoir." indique Fànaviryan.
- "Alors, moi, mon idée première, était que..." commence Astatur.
- "À le choper et le faire parler !!" lance Fànaviryan.
- "Non qu'on entre tous ensemble sur Metraith. D'ailleurs, ma chère Fànaviryan, je pense que vous allez être assez enthousiaste que je vais vous dire où nous allons nous arrêter. J'ai un établissement où on y mange bien, on y dort bien, on est bien reçu. On sera bien installés, ça sera notre camp de base et l'établissement s'appelle la boucle d'oreille en Mithril."
- "Hum !!!" répond l'Elfe.
- "Un beau programme, n'est-ce pas ?"
- "Tout à fait si nos cargaisons, nos chariots sont bien gardées et à l'abri."
- "Oui, à l'auberge, il y a tout ce qu'il faut. En général, Oërlis s'y installe lorsqu'il y a besoin."
- "Et là, nous aurons les Hobbits."
- "Oui, tout à fait et par rapport à cela, il faudra que l'on voit ce que l'on prévoit par rapport à eux."
- "Oui, ce qui vous en coûte nous en coûtera également."
- "Après la question est de savoir comment on arrive à Metraith. Tirash votre idée première m'avait interrogée et pourquoi pas, en effet, y entrer tous ensemble. Dans quel but ? Dans quel objectif ? Comment vous voyez les choses ? Là-dessus, je souhaiterais pouvoir vous entendre. Comment vous voyez l'entrée en sachant que les villes aux alentours ont été détruites, sachez bien que le Seigneur Hallas, a mis en place des forces au sein de la ville relativement importantes que ça soit les gardes, la milice et les forces armées. Il y a un élément qu'il faut que vous sachiez, il pourrait y avoir très prochainement une instabilité sur Metraith par rapport au seigneur local. Le seigneur Hallas a, aujourd'hui, un peu plus de cent soixante ans. Un âge assez conséquent pour un seigneur local qui n'a plus d'enfants vivants. Son petit-fils et arrière-petit-fils sont en lice pour reprendre le flambeau. De ce que j'ai pu comprendre, il commence à y avoir des enjeux et des intérêts à la prise de pouvoir sur Metraith. Donc, en ce moment, chacun essaye de tirer la couverture à lui. Et à ce petit jeu là, et j'ai eu l'occasion de rencontrer l'arrière-petit-fils, qui semble être assez ouvert et semble intéressant dans son approche mais il ne devrait pas, en théorie, être celui qui devrait accéder au pouvoir à la mort du seigneur Hallas. Malheureusement, le petit-fils qui doit le succéder, n'a pas la carrure pour reprendre le pouvoir. Je crains que cette prise de fonction ne déstabilise la région là où on aurait besoin de forces bien présentes et stables. Je suis donc assez inquiet par rapport à l'âge avancé du seigneur Hallas. Cet élément est important d'avoir en tête lors de notre arrivée. Je ne dis pas non plus qu'il y aurait une guerre civile sur Metraith, les forces étrangères et entre autre, les forces du Roi-Sorcier joueraient là-dessus pour créer des points de tension et il n'y aurait pas grand chose pour créer l'étincelle qui amènerait Metraith à s'enflammer. Et autant dire que les forces d'Angmar profiteraient de l'occasion ou comme ce qui a pu se passer à Andrath, les Hommes des Collines pourraient en profiter pour attaquer la ville. Et si Metraith tombe, autant dire que la route pour le Gondor serait quasiment perdue."
- "Ce qui nous arrangerait pas car on doit l'emprunter bientôt. Donc, nous n'allons pas faire de bêtises dans la ville." conseille Fànaviryan.
- "C'est important que vous ayez connaissance de ces éléments là. Sachez, en tout cas, que le pouvoir actuel peut vaciller à tout moment."
- "Au regard du développement actuel et du fait que l'on ait capturé des gens, je me dis ça pourrait être pas mal et pour ne pas que vous attiriez l'attention que, peut-être, nous, on arrive en tant que Compagnie de l'Aurore Ecarlate avec nos prisonniers et que l'on se retrouve par hasard, un peu plus tard, au même endroit, non ?" propose Tirash.
- "Ca peut, en effet, être le cas. Le point de chute pourrait être l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril."
- "Oui" répond Tirash.
- "Oui, tout à fait !" répond Fànaviryan.
- "Je connais bien le patron. Donc, c'est quelqu'un de confiance, un peu rustre mais, là-dessus, je n'ai pas trop de soucis."
- "D'accord. Et on fait semblant de ne pas se connaître ou on se retrouve normalement ?" questionne Tirash.
- "Comme si la Compagnie avait été convoquée pour le retour par exemple, ça peut permettre de nourrir la légende." propose Fànaviryan.
- "Tout dépend si vous voulez que l'on essaye de trouver des informations de notre côté, ça peut-être ça aussi mais, dans ce cas-là, si on est identifié comme étant avec vous, ça va être compliqué de chercher les informations. Je ne sais pas ce que les gens savent de votre présence." questionne Tirash.
- "Moi, ça m'arrive régulièrement de venir ici en tant que marchand."
- "Votre couverture est bonne."
- "Là-dessus, je n'ai pas trop de soucis."
- "Après, on peut très bien escorté des marchands, ça nous pose pas de soucis, non plus." analyse Selenia.
- "On peut escorter Astatur à l'entrée de la ville à la rencontre de Hrefn et leur côté, Daëgon et Tirash peuvent gérer les prisonniers, les livrer et on se retrouve après." propose Fànaviryan.
- "Deux pour sept, je ne suis pas hyper motivé. Pour peu qu'ils ont des comparses qui nous tombent dessus... C'est peut-être bien que l'on soit un peu plus que deux." réagit aussitôt Tirash.
- "C'est vrai. Après, on va être de jour." indique Fànaviryan qui est coupée par Astatur qui indique :
- "Ah oui, ce que je ne vous ai pas indiqué parce que, de temps en temps, ça m'arrive d'aller le voir. Il arrive que le fils aîné du roi de l'Arthedain, Argevil, passe, de temps en temps, à Metraith. J'évite d'aller le rencontrer trop régulièrement mais en tant que marchand, il m'arrive de pouvoir lui rendre visite. De temps en temps, on peut avoir cet allié là en cas de besoin. Il vit essentiellement sur Tharbad mais ça lui arrive sur Metraith ayant une villa dans les beaux quartiers. Alors demain soir, je vais être assez peu présent avec vous, après, vous allez me dire comment vous souhaitez que l'on envisage notre arrivée sur Metraith mais je vous préviens que je vais aller voir un vieil ami sur Metraith qui tient un établissement où je vais régulièrement."
- "C'est quel genre d'établissement ?" demande Daëgon.
- "Hum, un..."
- "Allez, ne soyez pas timide..."
- "Un établissement de plaisirs..."
- "Un bordel quoi !!"
- "Ah ! De luxe, de luxe !! D'ailleurs, c'est dans cet établissement que j'ai pu croiser l'arrière-petit-fils du seigneur Hallas. Comme quoi, on peut faire de belles rencontres dans des endroits de plaisir et comme quoi ça me semble être un homme avec de bons principes."
- "J'imagine que vos femmes ne sont pas toujours avec des robes du soir dans votre établissement." demande Fànaviryan.
- "Femmes, hommes, jeunes hommes, jeunes femmes, tous les plaisirs sont possibles là-bas... Tout seul ou à plusieurs, en tout cas, le maître des lieux connaît parfaitement le goût de ses hôtes et sait parfaitement répondre à tous les plaisirs." annonce Astatur avec un large sourire et ajoute : "Je vous avouerai que j'ai bien hâte d'arriver à Metraith ce qui veut dire aussi que vous aurez un peu de temps entre vous à la Boucle d'oreille de Mithril pour vous reposer et nous pourrons, dès le lendemain, nous atteler à la tâche."
- "Vous avez des contacts à Metraith, des commerçants chez qui on pourrait revendre tout notre barda ?" demande Tirash.
- "Oget devrait pouvoir me donner ce genre d'informations."
- "D'accord, si on veut y arriver à Metraith, il faudrait, peut-être, que l'on aille se coucher. On fait comment alors pour l'arrivée ?" demande Tirash.
- "Moi, je pensais pour la garde de cette nuit : trois fois deux heures. Parce qu'il est un peu plus de vingt-deux heures et que tout le monde se réveille à quatre heures du matin, ça fait trois fois deux heures."
- "Ah oui, peut-être, une petite dernière chose qui pourrait vous être utile. Je pense à cela car à chaque fois, Oërlis est agacé par ces méthodes des Frères de la Mort... Sachez que toutes vos armes seront confisquées à l'entrée de la ville."
- "Y compris des coutelas ?" demande Selenia.
- "Oui, y compris des coutelas. Tout doit être stocké dans le fortin de l'entrée de la ville."
- "On va planquer ça dans les cargaisons puis on ne déclarera pas ça à l'entrée. Non !" annonce Fànaviryan.
- "Il y en a qui doivent planquer ça dans des chariots ?" demande Daëgon.
- "Je ne sais pas, je voulais vous prévenir."
- "Justement, par rapport à la prévention, est-ce qu'il y a des gens qui ont planqué des armes dans des chariots et qui se sont faits chopés ?" demande Daëgon.
- "Là, on va arriver avec une quinzaine de coutelas que l'on a pris aux brigands ainsi que les armes d'orques, que l'on va avoir dans le chariot." indique Fànaviryan.
- "Il n'y a pas d'armes à vendre en ville ?" demande Tirash.
- "Si, si, bien sûr." répond Astatur.
- "Si on achète une arme en ville, on se retrouve armé." demande Astatur.
- "Disons qu'il ne faut pas se faire attraper avec une arme. Après, je vous avoue que je ne maîtrise pas toute la règlementation par rapport à cela. Il me semble que, dans ces cas-là, il y a la possibilité, via escorte, de revendre vos armes."
- "En même temps, on est une compagnie d'escorte, qu'est-ce qu'on va pouvoir faire sans armes !!" s'insurge Daëgon.
- "Après, maintenant que vous le dites, les compagnies de mercenaires qui sont installées en ville, se baladent armées."
- "Comment voulez-vous que l'on puisse assurer votre sécurité si l'on vous confisque vos armes !! Ca va être compliqué..." relance Daëgon.
- "Surtout que l'on arrive avec un beau cadeau !" indique Tirash.
- "Oui, là-dessus, vous n'êtes pas déclarés en tant que Compagnie de mercenaires sur Metraith."
- "On pourra faire la demande en même temps, je pense que la demande devrait être acceptable vue la prise que l'on a faite." indique Fànaviryan.
- "Mais ça veut dire qu'il faudra voir ça avec les Frères de la Mort."
- "Parce que c'est eux qui font l'autorité ??" interroge Daëgon.
- "C'est, c'est tout le paradoxe de Metraith, la Milice contrôle la ville, mais si vous voulez rentrer avec des armes, vous avez un premier contrôle qui est réalisé par les Miliciens qui vont, sans doute, vous laissez entrer. Par contre, les Frères de la Mort vont vous confisquer tout le matériel militaire que vous pourriez avoir."
- "Et il n'y a pas moyen d'avoir un sauf-conduit pour aller vendre des choses ?" demande Tirash.
- "Là, je maîtrise moins le sujet, il faudra négocier directement avec les Frères de la Mort." indique Astatur.
- "Est-ce que l'on va vendre toutes les armes ou l'on va garder pas mal de choses pour notre prochain voyage ?" demande Selenia.
- "Les armes, les armes : un carquois et des flèches, une épée large de bonne facture récupérée par Daëgon, l'écu avec des motifs, dix coutelas." annonce Tirash.
- "À priori, l'écu, on va le rendre." propose Selenia.
- "Ah oui, effectivement." répond Tirash.
- "Je pense qu'il va falloir que vous puissiez faire des démarches avec les Frères de la Mort pour vous déclarer en tant que compagnie de mercenaires. Ce qui veut dire que si vous arrivez à faire les démarches, si vous êtes déclarés en tant que tel, vous aurez alors la possibilité d'être armés en ville."
- "Excellent !!" répond Fànaviryan.
- "En effet, vous pouvez avec cette déclaration, ouvrir une échoppe en ville, recruter des mercenaires, vous faire recruter par des marchands, caravaniers qui recherchent des professionnels. Après, la concurrence semble bien présente avec également les passeurs. De nombreuses personnes profitent des réfugiés pour gagner de l'argent. Vous avez, en particulier, des petites gens qui essayent de se réfugier dans la Comté sauf que, et vous l'avez bien vus, nos malheureux Hobbits recueillis, ont subi bien des sévices."
- "Hé oui, malheureux étaient ceux qui partaient sans accompagnement ou sans avoir payé protection et ça fait toujours parti des mêmes rançonnements, on va dire." annonce Fànaviryan.
- "Disons que vous avez des personnes qui travaillent autour de cette misère et qui sont des passeurs. Vous avez également en ville plusieurs compagnies de mercenaires. Ces compagnies ont de bonnes réputations. Je ne vous cache pas que vous allez aussi créer de la concurrence et que ça ne va pas forcément être bien vu. Et qu'il y a aussi des passeurs qui exercent leur métier dans le fait d'amener les réfugiés en Comté, en Bree ou en Arthedain. Moi, mon objectif premier est d'arriver sain et sauf à Metraith et là, nous y sommes presque... Demain, en fin de journée, selon toutes vraisemblances, nous devrions arriver en ville. Moi, rapidement, j'irai me détendre. Je ferais en sorte que Muelfrid vous offre un bon repas à la Boucle d'oreille de Mithril. Et puis, soit le soir même, soit le lendemain en fonction des informations que Hrefn nous donnera, nous pourrons alors nous mettre en recherche de notre cher Vortërix. Qu'en dites-vous ?" demande Astatur.
- "Parfait" répond Fànaviryan.
- "Nous n'avons pas statué. Nous arrivons séparément ? Comme on a dit, on se retrouve à la Boucle d'oreille de Mithril ? Et puis nous, on va négocier avec les Frères de la Mort pour pouvoir entrer avec nos armes. Je vous rappelle que j'ai fabriqué une petite cachette sous le chariot où on peut planquer quelques dagues, ce genre de choses." indique Tirash.
- "Bien vu mon cher Tirash." répond Astatur.
- "On peut escorter Astatur jusqu'à l'entrée et on peut voir comment ça se passe, un avec la Milice et deux avec les Frères de la Mort." propose Fànaviryan.
- "On peut aussi se séparer une demi-heure avant d'arriver. On laisse Astatur filer et nous, on repart une demi-heure derrière, genre, on n'arrive pas ensemble..." propose Tirash.
- "On n'est peut-être pas obligés de marquer le pas à ce point là... Astatur, dès que vous êtes entré, vous filez vers vos propres objectifs, c'est ça." répond Fànaviryan.
- "Disons que, dans un premier temps, on va amener le chariot jusqu'à l'auberge." répond Astatur.
- "Et vous pouvez amener les Hobbits avec vous ? Et avec Oërlis, vous faites une sympathique petite compagnie !" indique Fànaviryan.
- "Oui, donc, avec Oërlis, on se débrouille avec les Hobbits. Et vous, de votre côté, si vous mes dites que vous arrivez après, à ce moment-là, vous pouvez aller directement à l'auberge de la Boucle d'oreille de Mithril et dans la soirée, on se retrouve là-bas. Est-ce que l'on fait table commune par la suite ou ça sera dans les chambres que l'on discutera ?" demande Astatur.
- "C'est à vous de voir, c'est vous qui savez. Vous connaissez mieux la ville que nous, vous connaissez vos objectifs mieux que nous. L'idée est que votre mission se déroule bien." répond Tirash.
- "Et votre soirée" ajoute Fànaviryan.
- "Ce que je vous propose, c'est que j'en fasse part à Hrefn. Il sera au courant, je vais un peu lui évoquer qui vous êtes pour qu'éventuellement, il puisse être notre intermédiaire en cas de besoin." répond Astatur.
- "Très bien" répond Tirash.
- "Pour que vous puissiez l'identifier, Hrefn a 16-17 ans, et vous le reconnaîtrez, il est marqué d'une balafre à l'oeil. Si vous voyez un jeune homme tout mignon, avec une vilaine balafre, vous saurez que c'est lui. Sachez bien et vous m'excuserez de vous dire ça, mais mon cher Tirash, vous avez des traits peu communs par ici et quand à vous, ma chère Fànaviryan, vous n'allez pas passer inaperçue. Forcément, lorsque j'évoquerai vos originalités à Hrefn, il pourra rapidement vous identifier. Ca vous va comme ça ?"
- "Vendu !!" répond Tirash.
- "Je vous propose que l'on aille se coucher. On a encore de la route." Astatur se lève en se plaignant du dos. Il se tourne alors vers Selenia en lui faisant un petit signe de la tête puis ajoute en sa direction : "on verra ça demain soir ?"
- "Vendu !!" répond Selenia.
- "Bonne nuit à vous, je vais regagner le dessous de mon chariot. Bonne nuit Fànaviryan" dit Astatur en tapant sur l'épaule de l'Elfe en passant puis en s'adressant à Tirash : "je vais dormir sous mon chariot..." - "Bonne nuit mon cher." lui répond Tirash.

Comme la nuit précédente, les compagnons doublent la garde afin de sécuriser l'intérieur du campement et les extérieurs. Selenia va s'éloigner du camp pour invoquer les esprits de la nature mais elle n'arrive pas à se concentrer et aucune vision ne va se réaliser. Elle va revenir au camp et passer son tour de garde sur le chariot. La nuit se déroule dans le calme, quelques petites pluies viennent troubler le sommeil et la garde.

Le 08 de Norui de l'An 1640 - 22:15 / 22:50 - Interrogatoire des Prisonniers - Lieu : Plaine du Thalion - Campement - Session N°40 du 30/06/2021

Après une pause de vingt minutes, Astatur propose aux quatre compagnons de faire un point avant leur arrivée sur Metraith et leur pose la question :
- "Comment vous envisagez pour cette nuit avec tous les gars que l'on a là ?"
- "Là, ligotés comme ils sont, ils ne peuvent pas bouger mais je crois qu'il faut que l'on reste vigilants, on ne sait jamais si l'autre revient ou s'il revenait, encore, avec d'autres comparses mais bon, je crois qu'ils ont compris le message." indique Tirash.
- "On en a trois qui ont les yeux bandés, qui n'entendent pas trop et qui sont enchaînés. Il faut que l'on fasse parler celui qui est moins blessé." analyse Fànaviryan.
- "Pour les deux qui sont blessés, on les installe où pour la nuit ?" demande Astatur.
- "Ils ne bougent pas, ils restent comme ça. On ne va pas leur offrir une tente en plus. On va doubler la garde." propose Fànaviryan.
- "On verra bien s'ils arrivent à passer la nuit.." indique Selenia.
- "Vous êtes septique ?" demande Astatur.
- "... Vous les avez bien amochés quand même..."
- Astatur montre son arbalète et indique : "Elle est efficace !! Écoutez, je vous laisse gérer ça. Est-ce que l'on pourrait se retrouver d'ici un petit quart d'heure, un peu à l'écart du campement. Je pense qu'Oërlis devrait pouvoir gérer la surveille de ce petit monde pour faire un petit point avant d'arriver à Metraith."
- "Entendu" répond Selenia.

Astatur retourne dans son chariot en attendant. Tirash et Daëgon vont soulager leur vessie puis ils viennent récupérer le brigand légèrement blessé et l'écartent du campement. Tirash fait un clin d'œil à Fànaviryan pour qu'elle rejoigne ses deux compagnons. Le brigand n'est pas rassuré d'être mis à l'écart puis demande :
- "On va où là ?"
- "Ça fait longtemps que vous traînez dans la région ?" demande Tirash.
- L'homme reste regarder Tirash avec de grands yeux et lui dit "Vous me voulez quoi là ?"
- "On veut juste savoir ce que tu sais. Ça fait longtemps que vous traînez dans la région ?"
- "Je ne sais pas grand chose, moi..."
- Tirash réagit aussitôt en lui collant une claque au travers du visage.
- L'homme est surpris, recule et répond : "Oh, oh, on se calme !! Oh oh... Vous me voulez quoi là ?"
- "Ton nom !" demande Fànaviryan en le bousculant de nouveau.
- "Mirlin..." répond l'homme.
- "Alors, Mirlin, raconte-nous un peu ce que vous faites ou ce que vous avez fait ?" demande Tirash.
- "Comment ça ?"
- Tirash décoche une nouvelle claque.
- "Ah, ah... On... on... voyage..."
- "Oui, c'est ça !!! Nous, on voyage et on n'embête pas les gens. Pour vous, ça n'a pas l'air d'être le même principe..." répond Daëgon agacé.
- "Il faut bien que l'on vive... On protège les gens en leur demandant un peu de sous. Des fois, les gens refusent et donc on est obligé de leur prendre des sous. Nous, l'idée est que les voyageurs aient des ennuis et on veut les protéger et..." répond Mirlin.
- "C'est ça, la sécurité !!! Bien sûr..."
- "Souvent, ils ne veulent pas de nous donc on force un peu la main quoi !!!"
- "Soit vous rançonnez, soit vous volez et vous tuez aussi ?" demande Fànaviryan.
- "Oh non !! On ne tue pas nous..."
- "Vous venez de quelle région ?" demande Daëgon.
- "Par ici..."
- "Non, non, tu es né où ?" demande Daëgon.
- "À Metraith."
- "Et vous avez du monde encore à Metraith, encore ?" demande Tirash.
- L'homme réfléchit quelques secondes puis se prend une nouvelle claque plus violente que les autres qui vient lui ouvrir l'arcade sourcilière puis répond : "Non, non !! Mais arrêtez."
- "Si tu veux te réveiller demain matin, il va falloir causer un peu plus correctement." menace Tirash.
- "Oui, oui, c'est bon ! C'est bon ! C'est bon ! Je vous dirais tout !! Arrêtez. Mais vous êtes qui ? Vous nous voulez quoi ??"
- "Ils sont où tes comparses ?" demande Tirash au moment où Fànaviryan lui en colle une nouvelle claque sur la tempe qui le sonne.
- L'homme est confus pendant quelques secondes. Il met ses mains devant lui en suppliant : "Arrêtez, arrêtez !!"
- Tirash se rapproche de lui et lui chuchote à l'oreille : "Bon, écoute, maintenant, tu vois, on est à bout de patience, on a envie d'aller se coucher, alors, tu nous racontes, ton chef, il est où ?"
- "D'accord, d'accord." L'homme regarde autour de lui.
- Tirash lui dit alors : "Les autres ne t'entendent pas, vas-y !"
- "Il s'est enfui là."
- "Et le chef de ton chef ?"
- "Non, il n'y a que Kalistar."
- "Et Kalistar, il fait des affaires avec qui à Metraith ?" demande Fànaviryan.
- "Avec quelques types, essentiellement la communauté des dunéens."
- "Ben voilà !" répond Daëgon.
- "À quelle auberge, se retrouvent-ils souvent ?" demande Fànaviryan.
- "Nos contacts sont à la Vache Enragée. On ne va pas trop à la Colline, la cité des Dunéens. Après, on est sur les routes, on gagne notre vie en essayant de repérer quelques voyageurs isolés puis on leur dérobe ce qu'ils ont et puis on les relâche. On n'est pas des tueurs non plus... mais il faut bien que l'on vive." puis l'homme se met à la main sur l'arcade sourcilière, sans doute une douleur qui le relance.
- L'Elfe tape du sol avec son pied en signe de désapprobation.
- Tirash regarde alors ses deux compagnons en relevant ses sourcils demandant du regard s'ils ont d'autres questions.
- Daëgon intervient et demande alors : "Vous êtes combien dans votre bande ?"
- "Ca dépend, des fois, on arrive à recruter certains. Parfois, certains compagnons sont dans les geôles pour quelques vols et d'autres qui se sont enfuis, nous sommes jamais un nombre précis."
- "Non, mais, en gros..."
- "Une petite dizaine. Là, on rejoignait nos camarades qui étaient..." répond Mirlin en comptant sur ses doigts "dix".
- "C'est les gars qui sont là-bas ?" demande Tirash en pointant du doigt les trois brigands attachés.
- "Ouais, ouais. C'est pour ça que l'on vous a suivi. On voulait libérer nos compagnons."
- "Ah bah, parce qu'il reste que ces trois-là... Tous les autres, ils sont partis en flamme, les uns sur les autres comme des bêtes" répond froidement Fànaviryan.
- L'homme réagit aux propos de l'elfe et semble se décomposer, ses jambes commencent à trembler puis il tombe à genoux et commence à pleurer.
- "Maintenant réfléchit bien à ceux qui peuvent t'aider et tu me diras leur nombre tout à l'heure."
- L'homme regarde en direction des prisonniers puis en direction de l'elfe essayant de mesurer les propos de l'elfe.
- Voyant que l'homme ne parle plus, Tirash hausse, de nouveau, les sourcils en regardant ses deux compagnons qui lui font signe qu'ils n'ont plus de question.

Tirash relève l'homme et vient l'attacher là où il était au départ. Il regarde bien les trois brigands lorsqu'il passe à côté d'eux. L'homme se laisse faire, abattu par l'échange qu'il a eu.

Pendant cet interrogatoire, Astatur est venu voir Selenia et lui demande en voyant le brigand se faire frapper par Tirash et Fànaviryan :
- "Tu sais ce qu'il se dit là-haut ? Ouch !! Il y a un qui se fait malmener là-bas."
- "Il n'a pas dû comprendre qu'il fallait parler..."
- "Elle est en furie la grande !!"
- "Hé oui..."
- "Je reconnais bien là son tempérament à cette chère Fànaviryan."
- "Un tempérament fougueux ! "
- "C'est cela même, j'aime ça" répond Astatur avec un regard lubrique en direction de l'elfe puis le marchand se reprend : "j'ai bien hâte d'arriver à Metraith."
- "Hé oui et nous aussi !!"
- "Est-ce qu'il serait possible, demain soir, lorsque nous serons à l'auberge, que vous puissiez venir me voir."
- "Les douleurs du voyage ?"
- "Oui, oui !! J'aurais bien voulu que vous puissiez venir un peu me détendre. Enfin, je pense que j'irai, d'abord, de détendre un peu avant cela" indique Astatur avec, de nouveau, un regard lubrique.

Le 08 de Norui de l'An 1640 - 21:55 / 22:10 - Soins après l'Embuscade - Lieu : Plaine du Thalion - Campement - Session N°40 du 30/06/2021

Astatur et Oërlis sortent alors du chariot l'arbalète à la main pour l'un et l'arc à la main pour l'autre. Astatur vient s'installer à proximité des blessés, l'arbalète chargée avec un air menaçant. Oërlis s'installe plus loin et observe le campement et les alentours, l'arc à la main.

Fànaviryan passe en revue les deux brigands gravement blessés, mettant à l'écart leur arme. Les deux blessés sont à genoux. L'elfe sort sa lame, déchire leurs vêtements et les attachent les mains dans le dos. Puis lorsqu'elle a fini la fouille, elle commence à chanter pour tenter d'apaiser les prisonniers. La voix est hésitante, Fànaviryan cherche ses mots en Sindarin mais arrive à lancer une chanson qui va inquiéter les prisonniers ne comprenant pas le sens, se demandant ce que l'elfe va accomplir par la suite. Il trouve sur le premier prisonnier 5 pièces d'argent.

Pendant ce temps, Selenia et Daëgon viennent soigner les deux blessés. La dunéenne met du temps à sortir le carreau d'arbalète, l'homme souffre, le sang s'écoule de la poitrine mais elle parvient, après plusieurs minutes de soins, à arrêter l'hémorragie et à prodiguer les premiers soins. Daëgon a pris du temps, moins expérimenté que Selenia, il parvient, toutefois, à réaliser les soins nécessaires.

Tirash s'occupe du blessé léger en lui entravant les mains et il vient ensuite l'attacher au chariot d'Astatur à côté de ses trois autres brigands. Il récupère les 4 pièces d'argent qu'il possédait.

Après les soins, Fànaviryan amène les deux blessés à côté de l'autre prisonnier et ils sont, tous les deux, attachés au chariot. Tirash en profite pour récupérer de la viande séchée, du pain de route et un peu de fromage pour manger, n'ayant pas eu de repas dans la soirée. L'elfe va ensuite faire un tour autour du campement. Elle vérifie dans les herbes si le dernier brigand ne s'est pas caché mais les environs semblent très calmes.

Le 08 de Norui de l'An 1640 - 18:05 / 21:30 - Mise en place de l'Embuscade - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°39 du 21/06/2021

Vers 18 heures, les chariots sont arrêtés. Les trois prisonniers sont ligotés, les yeux bandés et de la mousse est bourrée dans leurs oreilles. L'elfe humidifie la mousse pour qu'elle colle bien aux oreilles des brigands. Ils sont installés dans le chariot. Selenia et Tirash marchent à côté du chariot. Les trois prisonniers s'agitent, au départ, craignant sans doute à de mauvaises actions des compagnons puis ils finissent par se résigner.

Quinze minutes avant de s'arrêter pour monter le camp, lorsqu'il aperçoit un buisson non loin de la route, Tirash s’avance au niveau de Daëgon et lui dit :
- "Tu vérifies si tu vois mes traces en allant vers les buissons."

Puis l'homme du sud descend discrètement de la route, emmitouflé dans la cape elfique. Il se dissimule alors dans la végétation et laisse ses compagnons continuer leur route. Après s'être bien calé dans les buissons, Tirash semble bien dissimulé et très difficilement repérable depuis la route. Daëgon qui surveillait ses mouvements est confiant et demande à sa compagne de maintenir l'allure du chariot.

Après avoir continué la route pendant quinze minutes, les compagnons s'arrêtent et constatent que les hommes restent toujours très éloignés et ne s'approchent pas. Fànaviryan et Oërlis s'occupent des animaux. Daëgon et Astatur s'occupent de l'installation du camp qui est mis en place à vingtaine de mètres de la route. Les trois Hobbits vont préparer le repas. Daëgon va récupérer les chaines et attacher ainsi que les trois prisonniers à l’essieu du chariot.

Après le repas, les compagnons vont simuler une ambiance festive avec, en particulier, Fànaviryan et Selenia vont chanter. Daëgon remarque que cette situation pousse les quatre brigands à se rapprocher du campement en restant, toutefois, à une certaine distance. Ils semblent attendre que la nuit s'installe pour se rapprocher.

Pour le premier tour de garde, Fànaviryan s'installe à proximité des trois prisonniers, près du feu, une couverture sur elle. Daëgon s'installe près du chariot l'arc à la main et Selenia au-dessus sur le chariot. La dunéenne installe un tonnelet de bière à proximité d'elle avec un verre dessus. Elle prend une couverture qu'elle met sur sa tête afin de dissimuler son visage. Astatur, Oërlis et les trois hobbits s'installent dans le chariot du marchand. Fànaviryan propose une mélopée du sommeil avant de faire semblant de dormir, une chanson douce, agréable et mélodieuse :
- "Dooooodo,
Les amis, c'est le moment, du
Dooooodo,
On va bien pioncer,
Les prisonniers au chaud,
Dooooodo,
Qu’est-ce que l'on va bien pioncer cette nuit si l'on n'a pas d'ennui,
Ainsi va la vie,
Sous cette nuit et sous cette lune,
Qu’il est bon de boire une dernière prune,
Dooooodo, Dooooodo"

Le 08 de Norui de l'An 1640 - 11:35 / 18:00 - Poursuite du Voyage - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°39 du 21/06/2021

Pendant le reste de la journée, les quatre hommes vont rester visibles à l'horizon. Ils ne vont pas se rapprocher mais vont garder leur distance.

Après la pause du midi, Tirash demande alors à Astatur :
- "D'ici combien de temps, on s'arrête pour passer la nuit ?"
- Astatur regarde aux alentours puis indique : "Bah, vous savez, par ici, le problème est que l'on n'a pas de point de repère. Il y a une petite hauteur où l'on peut apercevoir Metraith ce qui signifie qu'il reste une journée de marche. Il faut alors s'arrêter à ce moment-là."
- "Ça ne répond pas à ma question, Astatur !"
- "Comme par ici, je n'ai pas de lieu privilégié pour m'arrêter, tout dépend de mon envie mais j'ai cru comprendre, tout à l'heure, que Selenia, vous évoquiez une stratégie par rapport à notre arrêt."
- "Oui, plutôt un lieu découvert. A partir du moment où on est suivi, les autres savent où on est et du coup, pour ne pas se faire surprendre, autant qu'on les voit de loin." indique Selenia.
- "De mon côté, j'aurais bien saisi la prochaine opportunité pour vous quitter et rester sur le bord de la route pour faire, un peu, un éclaireur en arrière alors soit tout seul, soit à deux. Je ne sais pas si on les laisse passer, c'est nous qui nous nous retrouvons derrière eux. Ça pourrait, sacrément, changer les choses." propose Tirash.
- "Tu pourrais prendre la cape pour ça." indique Fànaviryan.
- "Tout à fait !!" répond Tirash.
- "Mais, après, si on a de la vue à plusieurs kilomètres, le problème est que tu vas te retrouver isolé à une heure de marche..." averti Selenia.
- "C'est pour ça que ce n'est pas une décision que je souhaite prendre tout seul."
- "Tirash, je ne suis pas pour le fait de te laisser une heure derrière..." s'exprime Fànaviryan.
- "Moi non plus" confirme Selenia.
- "Une petite demi-heure, un quart d'heure à tout casser. Je suis d'accord pour te laisser au prochain buisson et on s'arrête quand on commence à moins distinguer le buisson. Qu'est-ce que vous en pensez les amis ?"
- "On peut aussi descendre à deux. Je ne sais pas si c'est une bonne idée..." évoque Tirash.
- "Je ne suis pas très motivée à la séparation du groupe..." commente Selenia.
- "C'est un peu risqué..." exprime Daëgon.
- "Si les deux se font repérer, le temps que l'on arrive, il a pu se passer tout et n'importe quoi..." analyse Selenia.
- "Ils se feront repérer quand ils seront à deux mètres de portée et pouf !! flash !! clac !! Je ne sais pas." commente Tirash.
- "Moi, je serais plus pour laisser Tirash en solo mais pas très loin. On peut camper juste après à ce moment-là." conseille Fànaviryan.
- "Oui, ça peut-être ça. C'est, peut-être une bonne idée comme ça."
- "Par contre, ce que je propose, c'est qu'on bâillonne et qu'on bande les yeux de nos prisonniers dès maintenant."
- "Ça peut-être une idée."
- "Dans ce cas, on les met dans le chariot. Ils ne vont pas pouvoir marcher les yeux bandés." propose Selenia.

Astatur propose alors vers 16 heures une pause afin que les compagnons puissent discuter de leur plan. Oërlis va amener les trois prisonniers dans un coin un peu à l'écart pendant qu'Astatur rejoint les quatre compagnons puis annonce :
- "Il faudrait que ce soir, on puisse discuter de notre arrivée sur Metraith."
- "Oui, c'est ce que je me disais aussi" répond Selenia.
- "Il va falloir que l'on prenne un temps pour que je puisse répondre à vos éventuelles questions que vous pourriez avoir sur notre arrivée sur Metraith. Mon cher Tirash, vous aviez évoqué, possiblement que l'on puisse se séparer en arrivant en ville."
- "Oui, ça pourrait être une bonne idée" répond Tirash.
- "Il faut que l'on en discute, que l'on mesure tous les enjeux qui se jouent à Metraith. Il me semble important que l'on prenne un temps ce soir. Demain, on arrive sur place, il serait, à mon avis, adapté qu’on en discute au campement."
- "Au coin d'un feu !!" annonce Fànaviryan.
- "Justement, comment vous voyez les choses ?"

Le 07 de Norui de l'An 1640 - 07:20 / 22:00 - Voyage dans la Plaine - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°38 du 16/06/2021

Les deux chariots et la charrette à bras vont reprendre la route sur la grande plaine du Thalion. Le paysage est assez monotone. Les quelques pluies de la journée vont venir casser cette monotonie. Après la pause du midi, les compagnons constatent que les deux hommes qui tirent le chariot à bras fatiguent et ralentissent, du coup, l'allure de marche. Tirash demande alors à ses compagnons :
- "Qu'est-ce que l'on fait ? Est-ce que l'on met dans le chariot ? Ça risque de faire lourd pour les chevaux, non ?"
- "On peut mettre le blessé dans le chariot et les deux autres à pied." propose Selenia.
- "Oui, voilà, c'est ça et on laisse la charrette à bras sur le côté, à la limite."
- "C'est con, ça aurait été un beau cadeau pour les Hobbits au retour mais ça leur en fera deux." estime Fànaviryan.
- "On peut la cacher dans un buisson près de la route et ils la prennent au retour ; s'ils ont envie." propose Tirash.
- "Si on rentre tous en chariot, ils ne voudront, peut-être, pas récupérer la charrette à bras..." analyse Selenia.

Les deux brigands sont apaisés de ne plus avoir leur camarade à transporter et reprennent alors le chemin à pied derrière le chariot de la Compagnie.

La journée va ainsi se passer. Astatur va demander, en fin de journée, d'accélérer l'allure pour pouvoir dormir ce soir dans de nouvelles ruines situées au bord de la route. Et, en effet, après, deux nouvelles heures de route et de marche pour les deux brigands, les compagnons vont arriver à un lieu anciennement civilisé mais, à présent, complètement abandonné depuis de nombreux siècles. Le lieu est sur une hauteur qui permet de dominer la plaine. L'endroit devait être un fort du second âge, à présent, en ruine. Quelques murs sont encore présents mais, autour d'un mètre de haut.

Les compagnons s'installent pour la nuit en reprenant les habitudes de voyage pour la préparation de la nourriture, le soin des animaux et les tours de garde. Selenia va s'occuper des soins du brigand blessé au bras. Son état est stable mais il devrait avoir besoin dans les prochains jours de soins plus importants. Selenia demande alors à Astatur :
- "Nous arrivons quand à Metraith ?"
- "Dans deux jours, nous devrions y arriver, si tout se passe bien..."

Selenia va sortir des herbes de soins et va commencer à prodiguer des soins qui vont soulager les douleurs, nettoyer la plaie. Elle va commencer discuter avec l'homme et va essayer d'en apprendre un peu plus sur l'origine du bouclier mais le brigand ne semble pas être au courant de cet objet. Il est très vague dans ses explications.

Les trois hobbits vont rester, pendant toute la soirée, éloignés des brigands et vont confirmer leurs participations aux viols commis et aux actes violents. Ils vont donc rester méfiants et prudents dans leur comportement.

À la fin de son tour de garde, Selenia va observer la nature, cette grande plaine endormie et elle va ressentir en elle les forces de la nature qui lui donnent la vision d'une grande étendue, à perte de vue mais à l'horizon, un signe de quelque chose, un être, un objet, trop loin pour pouvoir discerner et comprendre ce que c'est.

Le 07 de Norui de l'An 1640 - 04:30 / 07:10 - Fouilles dans les Ruines - Lieu : Plaine du Thalion - Ruines d'Arnach - Session N°38 du 16/06/2021

La journée commence sous un soleil léger qui vient réchauffer les vieux murs du village en ruine. La nuit humide a perturbé le sommeil des compagnons. Daëgon et Selenia se réveillent de bonne humeur.

Les trois hommes sont toujours en train de dormir lorsque les compagnons commencent leur journée. Les quatre compagnons vont explorer les ruines pour récupérer les différents objets des brigands, rassembler les corps. Après environ une heure de fouille, ils vont récupérer ainsi tous ces éléments :
- 10 coutelas
- 2 barriques d'eau
- 3 louches
- 2 robes estivales
- 2 culottes de velours
- 2 paires de souliers
- 3 chemises de lin blanches
- 1 manteau de laine
- 3 vêtements hobbites
- 4 sacs en cuir vides
- 30 sous de cuivre
- 25 pièces d'argent
- 8 écus d'or
- 1 carquois
- 15 flèches
- 4 lanternes à huile
- 5 gourdes d'huiles
- 6 outres d'eau
- 4 cordes de 10 m
- 2 grappins
- 12 couvertures
- 5 mouchoirs brodés
- 4 sacoches de cheval
- 1 petit miroir
- 2 sacs de pommes de terre
- 1 marmite
- 14 gamelles souvent usées
- 1Kg de viande séchée
- 1 meule entamée de fromage
- 1 épée large de bonne facture avec des gravures sur la lame
- 1 écu avec des gravures et des motifs or et rouge
- 2 chariots à bras
- 2 cadavres à proximité des chariots
- 2 tonnelets de bière
- 3 bouteilles d'eau de vie entamées
- 2 toiles de tente
- 2 casseroles en fer usées
- 1 sac en jute 20 L
- 2 sacs en jute 50 L
- 1 mule
- 9 mètres de chaine
- 3 anneaux de cou en fer
- 2 pelles
- 1 pierre à aiguiser

Daëgon installe dans le chariot les deux tonnelets de bière. Dans le bâtiment où se trouvait la mule, ils vont trouver dans une couverture l'épée et le bouclier. Fànaviryan et Daëgon vont inspecter ces deux objets de très bonne facture. Tirash regroupe les trois bouteilles d'eau de vie en une seule bien pleine. Les barriques d'eau sont laissées sur place ainsi que les sacs de jute et tout le matériel usé. Trois outres d'eau sont données aux trois Hobbits.

Fànaviryan et Daëgon vont observer dans le détail l'épée et l'écu de bonnes factures. Pour Daëgon, il s'agit d'une épée large bien équilibrée, sans doute l'arme d'un chevalier. Daëgon indique alors :
- "Je vais la garder si tu veux bien Fànaviryan."
- "Je veux bien, dans ce cas, récupérer ton épée, Daëgon. La mienne est de mauvaise facture." indique Tirash.

Tilio, Elda, sa sœur et leur cousine Violette vont sortir du chariot mais restent sur l'herbe, n'entrent pas dans les ruines. Ils observent les lieux, inquiets. Tilio voit Fànaviryan et lui dit :
- "Nous ne souhaitons pas entrer ici" dit-il en pointant les ruines.
- "Oui. Eh, Tirash, viens par ici !" répond Fànaviryan.
- "Ah Tilio ! Qu'est-ce que vous vous êtes fait voler et que vous devriez récupérer parce qu'on a trouvé pas mal de choses. J'imagine qu'il y en a une partie qui vous appartient." demande Tirash.
- "Peut-être, je ne sais plus trop. Moi, je n'avais pas grand-chose avec moi. C'est surtout ma sœur et ma cousine qui avaient des affaires." répond Tilio.
- "Vous aviez un peu d'argent avec vous ?"
- "Oui, oui, on avait quelques pièces d'argent avec nous. Cinq, six peut-être..."
- "D'accord, sinon rien de particulier ?"

Les compagnons vont alors présenter aux trois hobbits les affaires qu'ils ont pu récupérer auprès des brigands. Ils vont alors repérer deux sacs et des habits appartenant aux deux dames. Tirash donne également dix pièces d'argent à Tilio qui est tout étonné de récupérer des pièces et indique :
- "Cet argent nous permettra de payer les taxes pour entrer à Metraith."
- Ce propos étonne Astatur qui ne semble pas informé de taxes pour entrer dans la ville qui indique : "je ne savais pas que les voyageurs avaient une taxe à payer pour entrer. Normalement, ce sont les chariots et les chevaux qui sont taxés en arrivant à Metraith."
- "Oui, maintenant, les Hobbits doivent payer une taxe pour entrer à Metraith."
- "Les Hobbits ?" interroge Selenia.
- "Uniquement les Hobbits ?" demande Tirash.
- "Ben, on a vu des gens passés et ils n'ont pas payé." affirme Tilio.
- "Vous avez dû vous faire avoir."
- "Non, j'ai des amis qui ont dû payer également. Depuis plusieurs mois, les Hobbits qui veulent entrer à Metraith, doivent payer une taxe. J'ai cru comprendre que les Nains aussi doivent payer cette taxe." ajoute Violette.

Tilio accepte l'argent et remercie les compagnons. Elda et Violette, avec une certaine réserve, remercie également les compagnons ainsi que pour les affaires récupérées comme les vêtements. Tirash distribue ensuite le reste des pièces entre les compagnons soit quatre pièces d'argent pour les trois compagnons et trois pour Tirash, sept sous de cuivre et neuf pour Tirash, deux écus d'or pour chacun. Oërlis ne réclame pas sa part du butin, il reste à surveiller les brigands et préparer le chariot d'Astatur pour le départ. Puis Tirash indique :
- "Je propose que je rassemble ce que l'on a récupéré ici dans le chariot. Je vendrais le matériel en bon état à Metraith et on laisse le reste ici. Avec l'argent récolté, chacun pourra s'acheter le matériel dont il a besoin. Ça va nous éviter de partager du matériel dont on n'a pas fondamentalement besoin. A Metraith, on va voir le forgeron, on obtient un tarif pour toutes les affaires, on peut lui refourguer la marmite, les casseroles usées, on lui fait un lot et avec l'argent récolté, on la partage, non ?"
- "Ouais" répond Daëgon.

Le bouclier est examiné par les compagnons et Astatur. Fànaviryan le trouve fort bien réalisé avec des renforts de très bonne facture. Cet écu a dû appartenir à un chevalier plutôt qu'un simple soldat. Astatur reconnait les couleurs et estime que le propriétaire doit être une famille de Metraith. Tirash indique alors :
- "Ils seraient, sans doute, intéressés de le récupérer à Metraith."
- "Et peut-être l'épée aussi" ajoute Selenia.
- "Ah oui, il vaut mieux peut-être pas..." analyse Tirash.
- "Ah oui ! On verra si on trouve quelqu'un." indique Daëgon.
- "Autant l'épée, je pense que ça devrait passer, autant le bouclier, si on arrive ainsi à Metraith, on peut vite se faire arrêter. Les gardes de Metraith pourraient vite repérer que c'est un bouclier de leur ville." intervient Astatur.
- "On peut leur donner en rentrant, en arrivant." propose Selenia.
- "On ne leur donne pas. On leur dira qu'on va le ramener à son propriétaire et qu'on l'a trouvé chez les bandits en espérant avoir une récompense." ajoute Tirash.
- "Ça me semble mieux comme ça." confirme Daëgon.
- "En tout cas, il faut éviter d'arriver en ville avec le bouclier ainsi." indique Astatur.

Fànaviryan prend l'écu, l'enveloppe dans une couverture et le pose à plat dans le chariot.

Selenia s'adresse ensuite à Astatur :
- "Nous avons trouvé deux corps dans l'autre bâtiment qui ne semblaient pas être des brigands et sans doute, des paysans voyageurs."
- "D'accord."
- "Et qu'est-ce que vous pensez des trois prisonniers ? Est-ce qu'on les ramène avec nous à Metraith ?"
- "Entre la Milice, les mercenaires des Frères de la Mort puis les forces armées qu'il y à Metraith, il n'y a aucun souci."
- "En espérant qu'il ne fasse pas partie de l'un des trois..." interroge Selenia.
- "Non, ça ne me semble pas être des forces de Metraith. Pour ce qui est de la milice locale, ce sont des gens de Metraith qui sont engagés. Pour les Frères de la Mort, ce sont des mercenaires qui sont présents sur Metraith depuis une dizaine d'années. A ma connaissance, ils ne font pas ce genre de méfaits. Quant aux troupes, je n'ai pas d'éléments. La dernière fois, ils n'étaient pas présents mais j'ai cru comprendre qu'ils étaient de plus en plus présents sur Metraith. Non, je pense que nous avons affaire à de purs brigands."

Les corps des brigands sont regroupés dans la ruine contenant les deux paysans morts. Fànaviryan recouvre les corps avec six couvertures, y déverse de l'huile et y met le feu. Des flammes jaillissent et la fumée vient se répandre au travers des murs. Les compagnons reprennent alors le chemin vers le sud.

Un chariot à bras est utilisé pour transporter le brigand blessé et est tiré par ses deux compagnons. Le chariot des compagnons est placé devant puis le chariot à bras et Astatur ferme la marche dans son luxueux chariot.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 23:05 / 23:50 - Installation dans le camp des Brigands - Lieu : Plaine du Thalion - Ruines d'Arnach - Session N°38 du 16/06/2021

Les trois brigands sont attachés avec des cordes, les mains dans le dos, les pieds attachés, dos à dos.

La pluie commence à tomber à la fin de l'affrontement. Malheureusement, aucun endroit ne permet de s'abriter complètement de la pluie. L'ancienneté des lieux a fait s'effondrer les structures en hauteur. Les brigands ont installé des planches à certains endroits pour se protéger des intempéries.

Tirash et Oërlis mettent un peu plus de dix minutes pour regagner Astatur et les Hobbits. Oërlis s'installe dans le chariot de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pendant que Tirash installé à côté d'Astatur lui rapporte les évènements qui se sont déroulés dans les ruines en insistant sur la confrontation avec plusieurs brigands et la capture de trois d'entre eux, la mort de cinq. Tirash va rassurer le marchand sur le bon déroulement de la confrontation et vanter les performances d'Oërlis. Pour les trois brigands vivants, les choix possibles sont de les libérer, de les exécuter ou de les livrer aux autorités de Metraith.

Après une demi-heure de route, les deux chariots arrivent aux ruines. Tirash amène alors Astatur auprès de ses compagnons et des trois prisonniers puis va s'occuper des chevaux avec Oërlis. Ils vont enlever les harnais et venir installer les chevaux dans le bâtiment en ruine.

Astatur va rejoindre Daëgon, Selenia et Fànaviryan. Daëgon, l'arc à la main, surveille les trois hommes attachés au sol. Fànaviryan évoque à demi-mots le fait de les recruter et va le dire en Quenya :
- "Ils pourraient être de bons élèves..."

Ses compagnons regardent l'elfe prononcer ces propos sans comprendre le sens. Puis ils décident de regrouper les corps des gardes en rassemblant leurs affaires dans le bâtiment en ruine. Fànaviryan reste garder les trois brigands et Selenia prodigue les soins au blessé. L'Elfe va se montrer stricte, réprimant le moindre geste, le moindre mouvement suspect. Son attitude intimidante va vite calmer les éventuelles envies de libération des trois hommes.

Daëgon, Tirash et Oërlis vont pour récupérer les corps situés au nord du bâtiment lorsqu'ils entendent alors un bruit venant de l'autre bâtiment. Daëgon et Oërlis sortent leurs arcs, encochent et commencent à se rapprocher du bâtiment à une certaine distance. Pendant ce temps, Tirash fait un signe au Dùnedain lui signifiant qu'il fait le tour des ruines dans l'autre sens. L'homme du sud va alors progresser discrètement. Arrivé derrière le bâtiment, il observe l'intérieur par un trou et voit une forme d'une taille plus grande qu'un homme, à priori, un animal. Tirash revient sur ses pas pour entrer dans le bâtiment au moment où Daëgon entre par l'entrée principale et voit devant lui une mule qui semble craintive et recule à l'arrière du bâtiment. Daëgon crie alors :
- "C'est une mule Tirash, tu peux venir, c'est sans danger".
- "Ok ! Bon, ça me rassure un peu, j'avais un doute."

Tirash va alors rejoindre Daëgon et les deux hommes vont s'approcher en douceur pour obtenir la confiance de l'animal.

Ils remarquent, ensuite, dans la pièce, deux chariots à bras et le cadavre de deux hommes. Ils semblent être morts de fatigue ou de malnutritions. Leurs vêtements semblent montrer qu'il ne s'agit pas de brigands mais plutôt des paysans. Tirash dit alors :
- "Daëgon, je te propose que l'on vienne regarder tout ça demain matin, non ?"
- "Oui, pas de problèmes. On va ramener la mule, l'attacher avec les chevaux."
- "Oui, voilà !"

La mule est donc amenée dans le premier bâtiment en ruine avec les chevaux qui ont été installés ici par Tirash et Oërlis.

Les trois Hobbits sont restés pendant ce temps dans le chariot d'Astatur. Daëgon estime :
- "Il va falloir, un moment donné, les confronter. Il va falloir y aller en douceur. Il faudrait les confronter pour savoir si c'est bien eux qui les ont agressés."
- "Oui, déjà !" répond Selenia.
- "Peut-être que l'on peut faire ça demain matin, il n'y a pas non plus d'urgence..." propose Tirash.
- "Oui, je sais mais après..."
- "Demain, il fera jour..."
- "Moi, j'aurais bien demandé tout de suite aux Hobbits s'ils les reconnaissaient, ça me paraitrait plus logique." répond Selenia.
- "Comme vous voulez, moi, je m'en fiche."
- "Il serait intéressant de confronter les Hobbits et qu'ils puissent récupérer leurs affaires. Ils ont dû se faire voler des affaires entre la nourriture et peut-être d'autres trucs." analyse Selenia.
- "Moi, je pense qu'il ne faut pas le faire parce qu'ils sont déjà suffisamment perturbés et que la nuit va ajouter à tout cela des éléments négatifs pour eux et comme on ne voit pas bien, tout ça, qu'il pleut alors que là, ils sont au sec. Moi, je pense qu'il ne faut pas le faire."
- "Je suis assez d'accord qu'il vaut mieux les laisser dormir cette nuit parce que sinon ils vont avoir du mal à dormir. Après, on peut aller leur parler et leur demander." analyse Daëgon.
- "Moi, je pense que, de toute façon, ils auront du mal à dormir mais, peut-être éventuellement les rassurer de savoir que leurs malfaiteurs ont été annihilés... et il se peut qu'ils aient peur des trois brigands encore en vie mais si on leur montre un des cadavres, ça aura un côté choquant mais, au final, peut-être moins finalement..." analyse Selenia.
- "Il serait intéressant de vérifier la culpabilité du plus proche. C'est évident qu'ils ont tous trempé dedans et que l'on en a puni pas mal et que les Hobbits se semblent délestés du fait que tous les mecs qui leur sont tombés sur le paletot, sont annihilés et sont exclus de leur futur aussi fort que soit-elle leurs blessures. Je le sais bien. Mais là, dans la flamboyance de l'équipe, de faire de la justice immédiate !" lance Fànaviryan.
- "On peut leur demander aussi, comme le disait Daëgon, éventuellement, leur demander et qu'ils n'y aillent pas tous les trois mais peut-être qu'un des trois."
- "Tilio qui s'est fait blesser à la cheville, serait plus adapte que celles qui se sont faites violer." analyse Fànaviryan.
- "C'est celui qui se déplacera le moins facilement mais..."
- "Mais il va le faire, c'est un garçon courageux."
- "On leur demande."

Tirash se rend alors au chariot d'Astatur et a frappé puis après le "oui", est entré et a indiqué :
- "Avec nos compagnons, on vous propose de venir dans les ruines afin que vous puissiez vérifier si les hommes que l'on a capturés, sont bien vos agresseurs. Vous n'êtes pas obligés de venir tous les trois, ni de venir ce soir. Qu'en pensez-vous ?"
- "Oui, je vais venir maintenant !" répond Tilio en se levant péniblement et traversant le luxueux chariot du marchand.
- "Suis-moi" indique Tirash en soutenant Tilio qui arrive dans le bâtiment en ruine.

Fànaviryan sort des ruines et va chercher sa béquille qu'elle donne au hobbit pour qu'il puisse se déplacer. Lorsqu'il voit les trois brigands, le Hobbit a un mouvement de recul. Il se met de dos, retourne vers le chariot et indique :
- "C'est eux !!"

Selenia l'accompagne en dehors des ruines et lui demande :
- "Est-ce que vous voulez récupérer vos affaires dès ce soir ou demain matin ?"
- Tilio répond d'un non de la tête.
- "Bon, eh bien, retourne te coucher mon petit bonhomme..."
- "Vous... comptez faire quoi de ces hommes ??"
- "On en discute. On se demande si on les ramène jusqu'à Metraith pour les livrer à la garde."
- Tilio remonte dans le chariot et engage une discussion avec sa sœur et sa cousine.

Puis en rentrant dans les ruines, Selenia est interpelé par Tirash qui lui demande en s'adressant également aux deux autres compagnons :
- "Je ne sais pas ce que vous en pensez mais est-ce que Tilio serait susceptible de venir se venger pendant la nuit ?"
- "Sans blague !!!" répond l'Elfe.
- "Heu... dans son état" répond Selenia.
- "Je ne pense pas non plus mais dans la colère..." indique Tirash.
- "Vu qu'il est blessé, je ne le sens pas trop non plus mais c'est vrai qu'il faut y réfléchir." répond Daëgon.
- "Ils sont attachés, ils ne prendraient pas trop de risque."
- "A priori, il y a quelqu'un qui va les garder de ce que l'on a dit." indique Selenia.
- "Oui !" répondent Tirash et Daëgon.
- "S'ils essayent de s'enfuir, demain matin, ils seront tous occis." affirme Fànaviryan en affûtant son épée.
- "En même temps, ça nous enlèverait des problèmes mais..."

Daëgon va se poster à l'entrée du lieu où sont retenus les trois brigands et les surveiller pendant la soirée.

Lorsque Tilio retourne dans le chariot, Astatur va venir installer plusieurs couvertures sous le chariot et s'y enrouler pour y passer la nuit. Tirash propose alors :
- "On monte la garde à deux, peut-être. Ça me semble plus prudent vu qu'il y en a, peut-être, un qui s'est barré."
- "Ben ouais" répond Daëgon
- "Et puis les autres se reposent. Un qui reste à côté des prisonniers et un autre qui..."
- "Surveille les alentours" ajoute Selenia.

Oërlis va se coucher parmi les chevaux. Il installe sa couche parmi quelques pierres et indique aux quatre compagnons :
- "Je prendrais le dernier tour de garde. Bonne nuit !!"

Tirash et Selenia prennent le premier tour de garde, Tirash en hauteur surveillant les alentours et Selenia dans la pièce où sont attachés les trois brigands.

Avant d'aller réveiller Fànaviryan, Selenia va s'isoler et va recevoir les esprits de la nature et va apercevoir un grand espace autour d'elle, elle se tourne sur elle-même et ne voit que ce paysage autour d'elle, une vision infinie d'une nature présente. L'Elfe va, ensuite, prendre le relais en compagnie de Daëgon puis Oërlis prend le relais de Daëgon dans la surveillance des alentours jusqu'au petit matin.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 19:40 / 20:20 - Progression vers les Ruines - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°36 du 12/05/2021

Avant de partir, Daëgon va évaluer le terrain et estimer qu'une approche discrète pourrait s'opérer si les chariots s'arrêtent une demi-heure avant les ruines. Au-delà, les brigands risquent d'avoir de grandes chances de repérer les voyageurs.

Astatur va alors proposer l'intérieur de son chariot aux trois Hobbits qui vont monter difficilement dedans. Ils semblent tous les trois fatigués et encore sous le coup de leurs blessures. Puis, Astatur monte dans le chariot de la Compagnie et demande :
- "Comment vous évaluez les choses selon vous pour la suite de la journée ? Oërlis avait l'air de me confirmer ce que vous aviez pu, Tirash, à savoir que les brigands ont l'air d'être dans les ruines."
- "Hé bien, ça dépend. S'ils sont huit et qu'on les prend par surprise et que l'on arrive à leur envoyer trois flèches, avant qu'ils aient le temps de réagir, il y a moyen de faire quelque chose sinon il vaut mieux faire le tour."
- Selenia va faire signe à Oërlis d'approcher.
- Oërlis va monter dans le chariot.
- "Bon écoutez, je vous ai engagé pour ça, donc, vous décidez. Est-ce que vous souhaitez que l'on aille jusqu'aux ruines ou qu'on les contourne ?" indique Astatur.
- "Je vous propose que l'on s'arrête dans pas trop longtemps et que l'on aille repérer qui ils sont." propose Daëgon.
- "Oui, c'est peut-être ça qu'il faut faire." estime Tirash.
- "Oui et selon ce qu'ils font et en fonction de qui sait, de ce que l'on arrive à repérer. Il faut que l'on sache ce qui nous attend. Quoi qu'il arrive."
- "S'ils sont 30, on n'y va pas."
- "On ne peut pas se permettre de se faire surprendre. On peut choisir le lieu." finit par dire Fànaviryan.

Il commence à pleuvoir lorsque les deux chariots se mettent en route ce qui va permettre d'atténuer le bruit du convoi sur les pavés. Après une demi-heure, Fànaviryan et Oërlis arrêtent leur chariot.

Les quatre compagnons, Astatur et Oërlis descendent de cheval. Fànaviryan indique :
- "Daëgon, Tirash, vous pouvez utiliser la cape elfique pour vous dissimuler mais surtout lorsque vous n'êtes pas en mouvement."
- "Bon, à présent, si vous voulez aller faire un repérage, vous pouvez. Je reste en retrait au besoin." indique Astatur.
- "On n'est pas obligé d'y aller tous." analyse Tirash.
- "Vous voyez mais, en tout cas..."
- "On peut y aller avec Tirash. Après, si on a besoin de vous, on viendra vous chercher mais sinon..." indique Daëgon.
- "D'accord. Vous décidez mais si vous avez besoin..." dit Astatur en sortant son arbalète.
- "Il va falloir tester cette cape elfique pour évaluer ses capacités."
- "Moi, je veux bien y aller. Après, est-ce que j'y vais tout seul, tout seul, je ne sais pas. Peut-être sur les derniers mètres. On peut progresser comme par étape. On y va à plusieurs."
- "Moi, je reste plutôt du côté d'Astatur. Je suis moins discrète que vous." analyse Fànaviryan.
- "Oui, on peut dire ça" commente Tirash.
- "Sinon, je peux aller avec Tirash si besoin" indique Selenia.
- "Moi, je peux y aller aussi." indique Daëgon.

Avant le départ de ses compagnons, Selenia va voir Astatur :
- "Astatur, si jamais, on intervient au niveau des brigands, par rapport aux chariots, qu'est-ce que l'on fait ? Est-ce que vous venez avec nous ou vous restez surveiller le chariot ?"
- "Moi, je serais plutôt d'avis que je reste auprès des chariots. Je ne vais pas être d'une grande efficacité."
- "Si vraiment ça merde, on se retrouve après les ruines." propose Fànaviryan.
- "Si l'objectif est que vous attaquiez ces hommes, je peux rester à surveiller les chariots."
- "Comme les Hobbits, il n'y a pas grand-chose à craindre d'eux mais..." indique Selenia.
- "Il faut déjà que l'on voit déjà combien ils sont !" précise Tirash.
- "On ne va pas attaquer une trentaine de gars..." lance Daëgon.

Puis Selenia va monter dans le chariot d'Astatur et va tenter de soigner les blessures des deux femmes en particulier les blessures intimes. Elle va, dans un premier temps, parler avec les deux Hobbites qui vont aborder les sévices qu'elles ont subi en particulier les multiples viols dont elles ont été la victime. Après ce réconfort psychologique, Selenia va tenter d'apporter des soins gynécologiques ce qu'elle n'a pas l'habitude de faire et les herbes utilisées vont avoir un effet irritant et douloureux. La dunéenne va s'excuser auprès des deux Hobbites qui vont mettre du temps à apaiser l'irritation provoquée.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 18:45 / 19:35 - Discussion et Soins des Hobbits - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°36 du 12/05/2021

Les trois Hobbits ne répondent pas. Ils semblent très craintifs. Daëgon les interpelle également :
- "Ola ! Nous nous ne voulons pas de mal !"
- "Ola, petites gens ! Nous avons une soigneuse aguerrie dans la connaissance des petites gens..."

Ils ne bougent pas aux propos des deux compagnons. Ils semblent peu rassurés et très fatigués. Selenia descend alors du chariot et indique :
- "Voyageurs, vous avez l'air mal en point."
- Le Hobbit acquiesce de la tête.
- "Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Vous vous êtes faits attaquer ?" demande Daëgon.

En inspectant les alentours pour repérer tout danger, il ne semble pas y avoir de présence à proximité. Daëgon et Selenia remarquent au loin des nuages autour des ruines et Tirash estime qu'il s'agit de la fumée d'un feu de camp.

Oërlis reste sur son chariot, l'arc et flèches à proximité, il semble vigilant à surveiller les alentours pendant qu'Astatur s'est levé observant les trois Hobbits puis descend de son chariot et se dirige à l'intérieur du chariot.

Après un moment de silence, Tirash s'adresse, de nouveau, aux trois Hobbits :
- "Laisserez-vous notre amie guérisseuse s'occuper de vous ?"

Selenia descend alors du chariot avec des affaires de soins. Fànaviryan reste les rennes à la main et demande à Daëgon :
- "Tu t'enquiers de leur direction, qu'on les prenne à bord pour gagner du temps sur leurs soins histoire de ne pas arriver trop tard ce soir... Tu vois s'ils vont dans notre direction ou s'ils vont à l'inverse et on les ramène même s'ils ont peur."

Daëgon va commencer une approche en douceur.

Selenia s'approche en priorité du Hobbit et lui dit :
- "Vous ne pouvez pas rester comme ça. Je vais essayer de m'occuper de vous. Oh là là, vous êtes dans un état tous les trois !!! Daëgon, peux-tu m'amener de l'eau ?"

Daëgon demande alors aux trois Hobbits :
- "Qui vous a fait ça ??" puis retourne chercher de l'eau au chariot.

La dunéenne se met à genoux et va examiner les blessures du jeune Hobbit qui, selon ses premières observations, s'est fait passer à tabac. Les marques sur son visage et sur son corps sont clairement identifiables et révélatrices de coups reçus de manière intentionnelle. Le jeune Hobbit doit souffrir. Les deux Hobbites se sont prises des coups au visage, les vêtements déchirés et les traces de sang à l'entrejambe font craindre qu'elles aient été violées. Elle demande au Hobbit :
- "Je peux regarder ?"

Le Hobbit est hésitant dans un premier temps mais va finir par se laisser faire. Selenia va constater de nombreuses douleurs au niveau du ventre et la cheville gauche cassée. La dunéenne va lui demander de se déplacer pour se rapprocher de la route. Il va le faire, dans la douleur, suivi des deux Hobbites. Après plusieurs minutes où les Hobbits observent le comportement de la communauté, Tilio va prendre la parole et expliquer :
- "Nous venons de Metraith. Nous avons pris la route, il y a, maintenant, trois jours. Hier soir, nous devions nous arrêter dans des ruines. Notre but final était de rejoindre notre famille qui habite sur Bree. Je m'appelle Tilio Chaumine et voici ma sœur Elda et notre cousine Violette. Notre grand-oncle, Filéon Chaumine, nous avait envoyé de l'argent pour que l'on puise s'acheter des provisions et des affaires de voyage pour aller jusqu'à Bree. Mais, un peu avant d'arriver jusqu'aux ruines, on s'est fait attaquer par des hommes. Ils devaient être six, huit peut-être dix. On ne sait plus trop et ils m'ont tapé, tapé, tapé..." Tilio commence à avoir des larmes aux yeux et montre sa sœur et sa cousine sans pouvoir expliquer ce qu'elles ont subi puis il reprend :
- "Ils nous ont pris tout ce que l'on avait. On a réussi, ce matin, à reprendre la route, à marcher un peu et arriver jusque-là."
- "Nous sommes de nouveaux résidents de Bree."

Astatur est resté, pendant un temps, dans son chariot et a déposé à Daëgon du matériel de soin que Daëgon va transmettre à Selenia. Puis Astatur va rester près de Tirash et va lui demander de lui résumer les informations. Tirash demande alors :
- "Vous avez une idée de qui peut-être cette bande ?"
- "Non. Après des brigands, malheureusement ça arrive que des brigands se déplacent sur la route et trois malheureux Hobbits sur la route, ce n'est pas prudent de partir comme ça..."
- "Ils ont cru être à l'abri dans une ville abandonnée dans laquelle on va ce soir, nous, nous héberger. Ils sont peut-être partis ?" intervient Fànaviryan.
- "Oui, en effet, il va falloir être prudent en arrivant à proximité. C'est vrai que l'on doit aller jusque-là. Après, vu ce qu'il s'est passé, est-ce que l'on va jusqu'aux ruines, je ne sais pas ?"
- "On est obligé de passer à l'intérieur ou nous pouvons les contourner ?" demande Tirash.
- "On peut les contourner. Moi, j'ai l'habitude d'aller dormir là-bas. Après, on peut passer à proximité."
- "Il va falloir que l'on juge sur place." estime Daëgon.
- "Si on juge sur place, il sera, peut-être, déjà trop tard pour juger quoi ! Apparemment, il y a du monde là-bas. Ils sont peut-être en train de se préparer ou de fêter leur rapine de la nuit précédente." analyse Tirash.
- "Je suis un peu d'accord avec toi. On sait que sur ce secteur-là, Pellendur n'est plus actif. Sire Astatur." lui répond Fànaviryan.
- "Oui, ma très chère Fànaviryan."
- "Nous ne pouvons sans rester sans mouvement dans ces steppes du Dol Tinereb, nous allons devoir aller de l'avant pour toujours mettre en sécurité notre cargaison et nos passagers. Acceptez-vous que nous prenions en diligence ces faibles personnes que nous ramènerons à nos propres frais par la suite mais il conviendrait de disposer d'une bonne tactique avec notre capacité de surprise."
- "Une bonne tactique, qu'est-ce que vous voulez dire ?"
- "Soit éviter, soit surprendre."
- "Ah ! Ecoutez, déjà, voir s'ils sont prêts à venir avec nous. L'idée n'est pas de retourner à Bree actuellement, on est bien d'accord."
- "Nous sommes d'accord, nous irons au but ! Nous les ramènerons sur le retour, le temps qu'ils se refassent une santé."
- "Après, il faut qu'ils soient d'accord de retourner à Metraith."
- "Mais en gage de notre force et assurance..."
- "Vous en pensez quoi Tirash ?" demande Astatur avec un petit sourire coquin.
- "Déjà, il faudrait leur demander leur avis, effectivement, oui. Je ne sais pas ce qu'ils ont envie de faire. Est-ce que ça ne va pas nous compliquer la vie mais, d'un autre côté, ça fait un peu mal de les laisser là, comme ça, ces braves gens. Le mieux, c'est de leur demander."
- "Tout à fait !"

Après une demi-heure de soins, les trois Hobbits ont reçu des premiers soins de la dunéenne avec le soutien de Daëgon. Les trois blessés semblent plus détendus. Astatur est venu s'assoir à proximité d'eux. Seul Oërlis est resté en observation sur le chariot. Tilio demande après les soins :
- "Vous allez sur Metraith."
- "Oui" répond Selenia.
- "D'accord."
- "Mais avec retour sur Bree assuré" répond Fànaviryan.
- "Est-ce que vous pourriez juste nous laisser un peu d'eau et de nourriture."
- "Vous savez avec votre blessure, je ne pense pas que vous arriverez à Bree avant nous." analyse Selenia.
- "On va prendre notre temps."
- "Vous connaissez quelqu'un à Metraith ? De la famille ? Des amis ? Quelqu'un"
- "Ça faisait quelques mois que l'on était là. On avait enfin pu avoir un marchand qui nous avait ramené de l'argent pour que l'on puisse avoir des provisions pour aller jusqu'à Bree. On était comme de nombreuses personnes à Metraith, nous vivions dans la rue, sous les arbres."
- "Pour aller jusqu'à Bree, même en vous donnant toute notre nourriture, vous l'aurez consommée avant d'être arrivés à Bree."
- "Sachant que nous avons occis quatre orques hier soir en pleine nuit à plus d'une journée de marche de vous mais pour nous, d'une demi-journée de carriole, donc, les chemins ne sont pas très sûrs." analyse Fànaviryan.
- Selenia interroge Astatur du regard.
- "Nous, nous avons deux chariots, on vous amène jusqu'à Metraith, on vous héberge là-bas et on vous ramènera jusqu'à Bree. Je suis marchand. Je vais négocier du vin à Metraith et on vous ramène ensuite à Bree." propose Astatur en essayant de trouver l'approbation de ses compagnons de voyage.

Les trois Hobbits semblent surpris par la proposition faite et la confirmation pour tous les voyageurs. Tilio regarde ses deux compagnes qui acquiescent de la tête. Tilio répond simplement :
- "D'accord !"

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 18:35 / 18:45 - Rencontre de trois Hobbits - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°35 du 05/05/2021

Une heure avant d'arriver à Arnach, Oërlis arrête son chariot voyant sur le bord de la route trois silhouettes. Il prépare alors son arc et quelques flèches prêt à réagir en cas de danger. Tirash fait de même. Selenia observe bien la route vers le nord vigilante au moindre mouvement. En s'approchant, les trois personnes quittent la route et s'éloignent de la route. Ils se mettent à plat ventre dans les herbes.

A proximité, les voyageurs constatent qu'il s'agit de trois Hobbits, un mâle et deux femelles. Tirash lance alors :
- "On vous a vu !"
- " Hé petits hommes !!" lance Fànaviryan.
- "On arrive de la Comté" crie Tirash.

Ils peuvent alors remarquer que le Hobbit est blessé, le visage tuméfié, des blessures aux bras et les deux Hobbites, les vêtements déchirés, avec du sang sur leurs habits et le visage blessé. Elles semblent avoir du mal à se déplacer. Puis Tirash demande :
- "Qu'est-ce qui vous est arrivés ?"

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 04:20 / 18:30 - Reprise du Voyage - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°35 du 05/05/2021

La petite pluie du matin va réveiller les compagnons bien endormis. Oërlis, réveillé, était monté sur le plus haut rocher à surveiller les ruines.

Fànaviryan va faire un tour dans la tour en ruine pour examiner le trou. Elle constate les excréments des orques ainsi que des ossements d'animaux qui jonchent le sol.

Les deux chariots reprennent alors la route toujours en direction du sud. La route va rapidement descendre pour quitter le massif de collines des Hauts du sud pour rejoindre la plaine du Thalion, le Dol Tinereb. La plaine est recouverte d'une herbe bien verte et de quelques buissons sans la présence d'arbres. De nombreux chardons sont également bien présents.

La pluie va régulièrement venir perturber les voyageurs. Le soleil sera parfois présent mais souvent caché par des nuages voire de la pluie.

Astatur va évoquer le fait que la soirée devrait se dérouler dans une nouvelle ruine, une ancienne ville du nom d'Arnach, ville tombée lors de la grande guerre contre Angmar, il y a un peu plus de deux siècles. Elle est, à présent, vide.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 00:05 / 00:45 - Découverte d'une Grotte - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Anciennes Ruines - Session N°35 du 05/05/2021

Puis Tirash lance à ses compagnons :
- "Il y a un truc bizarre à l'intérieur, là, dans la construction. Si vous voulez, on peut aller voir."

Fànaviryan observe les boucliers et constate le symbole d'Angmar dessiné dessus avec de la peinture rouge mêlée à du sang. Elle vient au-dessus de l'orque qu'elle a tué et extrait de sa bouche plusieurs dents avec sa dague. Selenia fouille rapidement les deux corps mais ne trouve aucun objet de valeur. Ils ne possèdent que leur bouclier et leur épée courbe, des épées qu'ils n'ont pas l'habitude de trouver dans les zones humaines. Puis Tirash indique : - "Je vous propose que l'on aille visiter à l'intérieur."

Selenia et Fànaviryan suivent Tirash prudemment suivis par Astatur qui reste également vigilant. Une forte odeur se dégage du trou dans la ruine. Les nuages se sont accumulés dans le ciel ce qui diminue la visibilité. Tirash va alors chercher une torche et revient quelques minutes plus tard en éclairant l'intérieur du trou. Il doit y avoir un peu plus d'un mètre cinquante de hauteur au niveau du trou. Une large zone semble accessible sous la terre. Tirash demande alors :
- "Qu'est-ce que l'on fait ? On va faire un tour à l'intérieur ou pas ?"
- "C'est si gentiment demandé..." répond Selenia.
- "Il n'y a pas quelque chose pour éviter l'odeur ?" demande Daëgon.
- "Vous vous souvenez de la technique au marais aux eaux-aux-moucherons avec les mouchoirs sur le bout du nez." indique Fànaviryan.

Selenia va chercher deux morceaux de tissu su lequel elle passe un baume pour couvrir les odeurs nauséabondes. Fànaviryan demande alors :
- "Qui fait la garde et qui descend avec moi ?"

Pendant ce temps, Oërlis et Daëgon sont venus se placer sur les pierres les plus hautes et surveillent les alentours, l'arc à la main. Selenia transmet à Fànaviryan et Tirash un mouchoir embaumé pour éviter les mauvaises odeurs puis descendent dans le trou. Tirash a, dans les premiers temps, des hauts le cœur mais finit par s'habituer aux odeurs. L'Elfe ne semble pas incommodée par les odeurs. Rapidement, le sol descend de plus d'un mètre permettant aux deux compagnons d'être debout. Des fondations sont visibles à quelques endroits mais est essentiellement recouvert par la terre. Des paillasses sont visibles à plusieurs endroits, de la terre mélangée avec de la paille, des morceaux de fourrures. L'Elfe en compte quatre. Tirash va finir par buter dans une couverture recouverte de terre mais, en la prenant, il s'agit plutôt d'une cape ensevelie ici depuis de nombreuses années mais, semble-t-il, encore utilisable. Il trouve également une bourse en cuir qui se déchire complètement à ses pieds. Il ramasse les pièces qu'il met dans sa poche et garde en main le reste de la bourse qui porte un symbole qu'il n'arrive pas à déchiffrer avec la fumée de la torche qui se dégage dans cet espace exigu. De son côté, Fànaviryan va trouver un arc malheureusement cassé en deux avec de nombreuses gravures dessus. En faisant le tour, ils trouvent des ossements d'animaux anciens et récents dont des rats éventrés et mangés de la veille. Les peaux ont été mises dans un coin. Après dix minutes passées à l'intérieur, les deux compagnons ressortent en toussant, la fumée de la torche les a poussés à sortir. Avant d'être dehors, Tirash finit de vider complètement les pièces de la bourse pour les mettre dans sa poche.

En sortant, Fànaviryan demande à Tirash :
- "Est-ce que la flamme était attirée par un coin de la pièce ?"
- "Non, je n'ai rien remarqué. Elle ne bouge pas la flamme... Il n'y a rien d'autre à l'intérieur. Sinon, j'ai trouvé ça" indique Tirash en montrant la cape recouverte de poussière et de terre.
- "Moi j'ai trouvé ça et ils devaient être quatre donc, à priori, on les a eus !!" indique Fànaviryan en montrant l'arc long cassé en deux.

Selenia observe les objets récupérés. Le morceau de cuir est très vieux. Selenia tend le morceau de cuir à Fànaviryan en lui disant :
- "Tiens Fana ; ça te dit quelque chose ?"
- "Oh !!" réagit l'Elfe en reconnaissant les symboles de la Lórien.
Selenia reconnait qu'il s'agit d'une bourse et Daëgon arrive à expliquer la fabrication de ce cuir en particulier, des méthodes utilisées et l'ancienneté du cuir.

L'arc cassé que tient Fànaviryan est également d'origine elfique mais, malheureusement, cassé en deux. Daëgon le regarde puis va le déposer dans le chariot. Les compagnons prennent également les quatre épées des orques qu'ils placent dans le chariot. Fànaviryan choisit un des boucliers de fortune qu'elle récupère pendant que Tirash vérifie sur les deux derniers orques leurs objets et ne trouve aucun objet de valeur.

Fànaviryan demande à Astatur :
- "J'ai peur d'avoir perdu un cousin, il y a fort longtemps ici-même et il faudra que je redescende demain matin lorsque les choses seront plus lumineuses pour sacraliser un petit peu ses dépouilles vu que l'on a vu quelques ossements.

En voyant les quatre dépouilles des orques, Tirash demande :
- "Astatur, vous en pensez quoi ?"
- Il réfléchit quelques instants... puis dit : "je ne sais pas, je vous laisse décider."
- "Astatur, je pense que personne d'humainement sensé n'ira s'abriter dans ce genre de fosse."
- "Bah, ça, vous savez, c'est le genre de problèmes de ces coins-là, les maraudeurs orques, on peut en trouver un peu partout. Plutôt de nuit, ce sont des créatures qui ont tendance à ne pas aimer la lumière du jour. En tout cas, vous avez plutôt bien réagi. Toutes mes félicitations."
- "Face à la menace d'Angmar, je crois que l'on est tous solidaires et sur la même longueur d'onde." répond Fànaviryan.
- "Il faut aussi savoir qu'à Metraith, ils sont aussi en guerre avec des orques qui viennent du sud dans la région du Seigneur de guerre qui vit dans le centre du Cardolan."
- "Ce que l'on pourrait faire, c'est peut-être de disposer deux têtes sur les accès au nord et sud, mettre les corps en bas, et repousser la pierre. Qu'est-ce que vous en pensez ? A moins que vous vouliez refaire une recherche demain quand l'air et la lumière seront meilleures ?"
- "Moi, je ne suis pas hyper motivé pour découper des têtes. Si tu as envie de t'en charger, pourquoi pas..." répond Tirash.
- "Moi, si on fait un bûcher, ça me va très bien..." répond Daëgon.
- "Moi, je préfère qu'on les balance dans le trou et comme ça, c'est vite fait, bien fait !!" précise Tirash.
- "Les laisser pourrir et moisir leur cache, ouais !!" analyse Fànaviryan. - "Bah, tu as vu dans quoi ils dorment !! Tu crois que ça va les gêner ??" souligne Daëgon.
- "Je ne connais pas leurs usages mais je ne pense pas qu'ils dorment dans leurs excréments..."
- "Moi, je les aurais laissés dehors pour nourrir les animaux de passage..." répond Selenia.

Fànaviryan va disposer les orques autour du trou pour la nuit.

Oërlis est venu réactiver le feu et tous les compagnons se réunissent autour pour se réchauffer. Fànaviryan va alors nettoyer la cape, la secouer pendant un long moment pour enlever toute la poussière qui semble s'être imprégnée depuis de nombreuses années. Fànaviryan reconnait aux couleurs et aux motifs brodés dessus, une cape de la Lórien qui permet de se dissimuler auprès des arbres de la forêt. L'habit est abimé à deux endroits, deux impacts de flèches qui ont transpercé la cape. Puis l'Elfe, un peu émue, indique :
- "Tirash, tu as fait une merveilleuse trouvaille !"

L'Elfe va porter la cape et se mettre près du rocher. L'habit va très légèrement changer de couleur et troubler ainsi la vision et la présence de Fànaviryan. Puis l'Elfe reprend :
- "Tirash, toi qui sais être discret en général et qui sait surprendre tes adversaires, je crois que cela pourrait vraiment être un atout pour la compagnie que tu puisses être la surprise en cas d'attaque."
- "De toute façon, on va dire qu'elle est à la Compagnie et on verra bien comment on l'utilise. Je veux bien la porter, en tout cas, la mettre dans mon sac. Je ne souhaite pas m'en attribuer la propriété en tout cas. Je vais commencer par la laver déjà." répond Tirash.
- "Je m'en occuperais, je pense savoir-faire." répond Fànaviryan.
- "Ça marche !"

Astatur va, ensuite, retourner dans son chariot et va revenir avec une bouteille en verre avec un liquide transparent. Il enlève le bouchon et en boit une gorgée puis transmets la bouteille à Selenia qui boit et ainsi chaque compagnon va boire une gorgée de cette eau de vie assez forte mais plutôt agréable en bouche. L'effet est revigorant et apaisant pour tous les compagnons. Puis Astatur reprend sa bouteille, se lève et salue tout le monde par un signe de tête.
- "Bonne nuit !" répond Tirash.
- "Bonne nuit à vous" répond Astatur.

Le 05 de Norui de l'An 1640 - 23:45 / 00:00 - Fin du Combat - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Anciennes Ruines - Session N°35 du 05/05/2021

Fànaviryan tente de porter un coup à l'orque qui vient d'arriver à sa hauteur mais l'orque n'éprouve aucune difficulté à porter son bouclier en hauteur pour bloquer l'attaque. Au même moment, l'autre orque tente d'attaquer l'elfe qui parvient à placer son épée en opposition. Selenia en profite pour l'attaquer. Croyant une attaque classique avec la pointe de la lance, l'orque met son bouclier pour se protéger le torse mais, au dernier moment, la dunéenne tourne sa lance et frappe l'orque au mollet droit sans avoir pu faire tournoyer suffisamment son arme pour rendre le coup puissant.

Tirash voyant l'orque à terre en profite pour se relever et s'engage prudemment à l'entrée de la tour en ruine. Ne voyant aucun mouvement, il s'engage à l'intérieur de l'espace et repère au milieu de la zone un trou d'environ un mètre sur un mètre cinquante, un trou noir dont une odeur nauséabonde se dégage, un mélange d'odeurs d'urines et de crasse. Rapidement, il se rend de l'autre côté des ruines et se déplace discrètement dans le dos de l'orque qui fait face à Fànaviryan dont les tentatives d'attaque de l'Elfe se soldent par des échecs. L'elfe tente d'attaquer l'orque qui est aux prises avec Selenia mais sa longue épée a failli lui échapper de ses mains. Elle doit se rattraper pour ne pas tomber. Au même moment, Tirash pensait décapiter l'orque de dos mais son adversaire s'est légèrement reculé et son coup est venu frapper le haut du dos sur une plaque métallique. L'orque pousse un cri de douleur mais le coup n'est pas très puissant. Il essaye de se tourner tout en maintenant l'elfe en visuel qui en profite pour frapper un grand coup de haut en bas. L'orque tente de s'écarter mais n'est pas assez rapide et l'épée vient trancher l'épaule et une partie du torse de la créature qui reste debout fixée à l'épée. Fànaviryan réussit à retirer son arme en poussant l'orque du pied qui s'écroule au sol, une gerbe de sang jaillissant de la plaie.

Daëgon saute de son rocher pour accéder à l'autre beaucoup plus haut mais le Dùnedain doit s'y reprendre à deux fois pour monter dessus. Surplombant ses compagnons, il encoche une flèche. Daëgon voit passer sur sa gauche, Astatur, une arbalète à la main, remontant vers la zone de combat. Voyant Fànaviryan s'écartée sur la droite, Daëgon en profite pour tirer sur l'orque faisant face à Selenia. Celui-ci avait levé la main pour frapper mais la flèche vient arracher la main. La violence du tir est telle que l'orque tombe au sol évanoui. En tombant, une giclée de sang éclabousse le genou de Selenia.

Oërlis, de son côté, fait le tour des ruines par la droite, disparaissant pendant quelques instants de la vue des autres compagnons. Lorsqu'il réussit à monter sur le mur en ruine, il annonce à Daëgon :
- "C'est bon de mon côté !!"
- "Ici aussi apparemment" répond Daëgon.

Oërlis et Daëgon restent en position à surveiller les alentours.

Tirash demande alors :
- "Tout le monde va bien ?"
- "Pas de bobos ?" demande Selenia.
- "Ouais, moi, c'est bon !" répond Daëgon.
- "Moi, c'est bon !" répond Tirash.
- "Idem" répond Fànaviryan.
- "Ok" se rassure Selenia.
- "Bon, ben, impeccable !!" lance Daëgon.
- "Selenia, tu le soignes pour qu'on l'interroge ?" demande Fànaviryan.

Selenia interroge Astatur du regard qui se rapproche de l'orque et arrivé à sa hauteur lui décoche une flèche dans la tête en guise de réponse. Oërlis descend ensuite du muret et vient planter une flèche dans le crâne de chaque orque en revenant vers le camp.

Le 05 de Norui de l'An 1640 - 23:30 / 23:45 - Attaque des Orques - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Anciennes Ruines - Session N°34 du 29/04/2021

Lors de son tour de garde, Selenia va sursauter lorsqu'elle voit Daëgon se lever d'un seul coup en se tenant la tête. Il pensait, au départ, avoir mal à la tête mais au, plutôt, la sensation de sentir un danger. Aussitôt, le Dùnedain est sur le qui-vive ce qui surprend Selenia qui lui demande :
- "Ça va Daëgon ?"
- "J'ai senti quelque chose. Il y a quelque chose qui ne va pas...Je n’entends rien mais je sens qu'il y a quelque chose qui ne va pas."

Daëgon, debout, met tous ses sens en alerte pendant que Selenia se dirige vers les chevaux. Le Dùnedain finit par entendre plusieurs bruits, l'un d'eux est le bruit d'un frottement au sol, quelque chose était trainé au sol. Plus proche du campement, Daëgon entend des bruits de pas. Il entend un dernier son mais plus lointain et dont il n'arrive pas à comprendre le sens.

Daëgon prend alors un caillou au sol et le lance dans la direction de Selenia. Même si le lancer n'est pas très juste, la Dunéenne entend le bruit du caillou sur la pierre et se tourne vers Daëgon qui lui fait un signe de se rapprocher. Aussitôt, Selenia se rapproche et va réveiller Oërlis en lui disant :
- "Il y a du mouvement autour..."
- "Je vais réveiller Tirash" dit Oërlis tout doucement.
- Selenia montre Fànaviryan du doigt.

Oërlis se dirige alors vers Tirash qu'il réveille tout doucement et Selenia va alerter Fànaviryan pendant que Daëgon l'arc à la main observe les ruines situées derrière le camp à l'angle d'un rocher. Il aperçoit alors, sortant d'un édifice en ruine, un orque, d'environ 1m80 qui observe les environs. Il se tient avec les deux bras sur les pierres puis va lever ses bras en l'air pour les dégourdir. Le Dùnedain encoche une flèche et tient la créature en joue.

Lorsqu'Oërlis arrive à la hauteur de Tirash, il le secoue légèrement en lui murmurant :
- "Tirash, réveille-toi, il se passe quelque chose. Daëgon a entendu du bruit...Ne fais pas de bruit."
- Tirash attrape aussitôt sa dague, se lève et prend son épée.
- Oërlis pointe alors une direction à Tirash.
- Tirash semble, en effet, remarquer, un mouvement au niveau de la ruine.

Selenia vient, de son côté, réveiller Fànaviryan en lui disant :
- "Il y a du mouvement autour."
- "Où ça ?"
- "Daëgon a entendu ou vu quelque chose" murmure Selenia.
- "D'accord." répond Fànaviryan en se levant et en prenant son épée puis elle se rapproche de Daëgon qui a entendu l'elfe se rapprocher.

Malgré la présence de nuages, la lune arrive à bien éclairer les lieux et à permettre aux compagnons de bien se repérer dans les paysages nocturnes. Par ailleurs, le vent s'est bien apaisé à la nuit tombée.

Daëgon et Tirash entendent deux voix qui viennent de l'intérieur de l'édifice en ruine. Les voix rauques semblent indiquer que d'autres orques sont présents derrière les pierres. Aussitôt, Tirash alerte Fànaviryan et Selenia et chuchote :
- "Ils sont plusieurs !!" puis lance "Oërlis, tu vas réveiller Astatur, non ?" mais le compagnon d'Astatur s'est éloigné du groupe avec son arc puis Tirash va pour s'adresser à Selenia mais celle-ci a pris sa lance et se dirige, de nouveau, vers les chevaux et les chariots.

Daëgon finit par décocher sa flèche qui vient traverser le visage de l'orque par le nez qui s'effondre aussitôt au sol, tué net. Aussitôt, une réaction se fait entendre et des grognements résonnent dans les ruines.

Tirash, discrètement, va contourner le rocher qui le protégeait et va venir discrètement se protéger derrière le mur de la ruine en essayant de ne pas être vu par les éventuels occupants des lieux. Il entend des grognements provenant de l'intérieur. Ces sons ne lui sont pas inconnus et lui rappelle de vieux souvenirs désagréables d'une époque où il était envoyé vers Angmar par de terribles orques. Au même moment, Fànaviryan commence à faire le tour des ruines par la gauche. Elle y va prudemment, en restant discrète.

Daëgon et Tirash ont repéré du bruit indiquant la présence d'un individu derrière le mur. Ils ne l'ont pas vu mais l'ont clairement repéré. Daëgon encoche une nouvelle flèche et vise l'entrée des ruines et Tirash ramasse une pierre.

Fànaviryan est arrivée au coin de deux grands rochers. Celui de droite fait plus de trois mètres de haut tandis que celui en face d'elle fait un peu plus de deux mètres et elle pose alors son épée sur ce dernier rocher et grimpe dessus. Mais lors de l'impulsion pour monter, son épée a frappé au sol propageant un bruit métallique. Arrivée en haut, elle remarque aussitôt un orque qui est sorti des ruines et s'apprêtait à faire le tour pour prendre à revers ses compagnons. Il repère, aussitôt, l'elfe et pousse un grand cri de rage et charge l'épée à la main. L'elfe lui assène un grand coup de lame avec une feinte pour surprendre son adversaire mais celui-ci semble réagir au bon moment pour éviter la lame de l'elfe. Elle remarque un autre orque qui surgit des ruines mais ce dernier ne voit pas aussitôt l'elfe et met, du coup, un peu de temps à réagir mais vient, par la suite, au contact avec son épée.

Selenia arrive au chariot d'Astatur, frappe et entre aussitôt. Le marchand sursaute et demande :
- "Qu'est-ce qui se passe ?"
- "On a de la visite inopportune."
- "D'accord, j'arrive."
Selenia ressort aussitôt, rejoint Daëgon puis remonte en direction de Fànaviryan. Elle hésite puis fait le tour du rocher pour se retrouver face à deux orques qui tentent de déloger l'elfe sur son rocher.

Après avoir entendu le rugissement de l'orque, Daëgon se décide de monter sur le rocher pour avoir une meilleure vue des environs. Au même moment, Tirash entend l'orque derrière le mur se déplacer et, à priori, s'éloigner. Arrivé en haut, Daëgon aperçoit un orque en approche de l'entrée et un autre qui s'éloigne. Tirash envoie une pierre à proximité de l'entrée, malheureusement, la pierre atterrie un peu plus loin que prévue. L'homme du sud entend un autre orque qui s'engage à l'entrée des ruines. Daëgon en profite pour encocher une flèche au moment où l'orque surgit et charge vers le Dùnedain mais voyant Tirash à proximité, il se tourne vers lui et tente de le tuer avec son épée courbe. Le coup est très puissant mais Tirash roule sur le côté pour éviter ce coup mortel. Au même moment, Oërlis qui avait commencé à faire le tour des ruines par le bas, touche l'orque dans le dos avec son arc. La flèche traverse la protection de l'orque dans le bas du dos et vient pénètre profondément dans les chairs. L'orque pousse un cri de douleurs. Une nouvelle flèche tirée par Daëgon vient l'atteindre à l'épaule mais l'armure permet d'éviter que la flèche ne pénètre la chair. Au même moment, Tirash frappe avec son épée au niveau de l'abdomen mais l'orque place son épée pour bloquer le coup.

Pendant ce temps, Fànaviryan tente de frapper l'orque qui se trouve en-dessous d'elle mais n'arrive pas à l'atteindre. Son ennemi est vif et vigilant face à ses attaques. L'autre orque vient à ses côtés et tente de frapper l'elfe qui doit mettre sa lame en opposition pour éviter le coup. Voyant arriver Selenia, Fànaviryan en profite pour attaquer l'orque fait face à la dunéenne. Elle touche l'orque à l'épaule. Du sang gicle de la plaie. Selenia en profite pour attaquer l'orque également et transperce le bras avec sa lance. Le deuxième orque en profite pour attaquer la jambe d'appui de l'elfe qui, par chance, arrive, tout juste, à placer son épée entre sa jambe et l'épée de l'orque pour éviter le coup.

Oërlis tire une nouvelle flèche qui vient, de nouveau, transpercer l'armure et s'enfonce dans le corps de l'orque mais, celui-ci est toujours vivant mais bien affaibli. Daëgon en profite pour lui envoyer une nouvelle flèche qui transperce le bras. La douleur est trop intense et envoie l'orque à terre.

Le 05 de Norui de l'An 1640 - 06:45 / 18:30 - Voyage jusqu'aux Ruines - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vieille Route du Nord - Session N°34 du 29/04/2021

La journée va se dérouler sous le vent de l'ouest qui traverse les Hauts du sud. La route va défiler de collines en collines, des montées, des descentes, des paysages de terres herbeuses avec quelques arbustes mais rarement de grands arbres surtout sur les hauteurs. La majorité des arbres sont essentiellement situés le long de la Vieille Route du Nord.

Astatur va évoquer lors d'une pause, en fin de journée, que les compagnons vont pouvoir se protéger du vent lors du campement qui va pouvoir se faire dans de vieilles ruines. Et, en effet, deux heures après, vers 18h00 / 18h30, les deux chariots arrivent à proximité de ruines. Oërlis et Fànaviryan vont diriger les chariots et trouver un endroit abrité du vent qui devrait permettre de passer une bonne nuit.

En inspectant les environs, Selenia estime que la ville a dû tomber, il y a deux cents ans lors de la chute du roi du Cardolan contre les forces du Roi-Sorcier. Les quelques marques qui apparaissent sur les murs permettent à la Dunéenne de confirmer son analyse.

Daëgon prépare un bon feu pendant que Tirash et Fànaviryan s'occupent du chariot et des deux chevaux. Selenia prépare un repas avec les restes de lapin, des haricots, du fromage et quelques épices. Le résultat est surprenant mais très bon. Après, ce bon repas, chacun va se coucher puis Selenia va trouver un point haut pour admirer le paysage et se commencer à méditer mais elle n'arrive pas à trouver de liens avec les esprits.

Le 05 de Norui de l'An 1640 - 04:00 / 06:40 - Traversée des Faubourgs - Lieu : Andrath - Vieille Route du Nord - Session N°34 du 29/04/2021

Lors du réveil, une odeur de viande grillée vient chatouiller les narines des voyageurs. Oërlis a réalisé un feu sous des mottes de terre pour cacher sa présence et est en train de griller des lapins chassés un peu plus tôt.

Après ce bon repas, les deux chariots reprennent la route. La pluie n'est plus présente mais de nombreux nuages couvrent le soleil. Par ailleurs, un vent d'ouest s'est levé et va être plus vif lorsque les compagnons montent le massif de collines des Tyrn Hyarmen, les Hauts du sud, pour arriver dans les faubourgs d'Andrath. Dans la montée sur la route des collines, Daëgon, Selenia et Tirash sont descendus du chariot pour soutenir l'effort des chevaux. En arrivant sur place, l'ambiance est sinistre. La ville semble partiellement debout, une partie des bâtiments sont toujours debout mais semblent vides. Les rues sont inanimées, très silencieuses, aucun bruit que du silence. Les destructions visibles ne sont dues au temps mais à des batailles qui se sont déroulées dans la ville.

Lors de la traversée des abords d'Andrath, Fànaviryan demande à Daëgon :
- "Est-ce que tu te souviens d'où pourrait provenir la lumière de la nuit ?"
- "Non, je n'arrive pas à voir la zone en question. Il faudrait, sans doute, s'enfoncer dans la ville pour retrouver le lieu..."
- "Gardes ton arc à proximité."
- "Oui, oui, je vais être vigilant."

Daëgon et Tirash rapprochent leur arc auprès d'eux avec quelques flèches à portée de main. Tirash va observer le chariot d'Astatur pour étudier l'attitude des deux hommes. Oërlis a posé son arc sur ses genoux le temps de traverser la ville. Astatur semble être vigilant.

Le 04 de Norui de l'An 1640 - 17:50 / 21:00 - Campement du soir - Lieu : Andrath - Vieille Route du Nord - Session N°33 du 21/04/2021

En fin de journée, il va y avoir une accalmie. La pluie va cesser. Les compagnons vont pouvoir ainsi enlever la bâche de leur chariot. La plaine va quitter la direction du sud pour se prolonger vers l'ouest. La route continue vers le sud et va ainsi reprendre une montée vers les Hauts du Sud, les Tyrn Hyarmen avec, en haut de ce massif de collines, des bâtiments au loin qui sont les premiers signes de l'ancienne ville d'Andrath. L'ancienne ville surplombe toute la vallée du Tyrn Gorthad. A plusieurs heures de route, les bâtiments sont encore debout et ne laissent pas présager qu'ils sont, à présent, vides.

Lorsque la route commence à s'engager sur la colline, Astatur demande à arrêter les chariots, descend et vient voir les compagnons :
- "On pourrait continuer le chemin, on pourrait avoir une petite heure de route pour monter la colline d'Andrath et arriver aux faubourgs d'Andrath ou on s'arrête là. On perd un peu de temps aujourd'hui si on reste à distance d'Andrath."
- "Vous craignez quoi à Andrath ? Vous n'avez pas l'air de vouloir vous en rapprocher..." demande Daëgon.
- "A priori, les hommes des collines ont quitté les ruines. Comme de nombreux bâtiments sont encore debout, ça peut facilement être un repaire pour des bandits ou des orques en maraude."
- "Une ville déserte ne l'ait jamais vraiment, elle recèle toujours un fond d'obscurité qu'il ne ferait pas bon de se rapprocher..." lance Fànaviryan.
- "En cela, je proposerais bien que l'on reste la nuit ici."
- "En doublant, peut-être la garde si notre feu risque d'attirer une attention ?"
- "C'est justement ça. Est-ce que..."
- "Est-ce que l'on désire se priver de tout confort ?"
- "Oërlis me conseillait de ne pas faire de feu."
- "Oui, ça risque d'attirer l'attention d'autant que l'on voit bien la ville d'ici" analyse Daëgon.
- "C'est ça. A moins que vous proposiez une solution par rapport à cela." confirme Astatur.
- "Pour le fait de s'arrêter avant, je suis plutôt d'accord, je ne sais pas pour les autres ? Après pour faire un feu, on pourrait essayer de le camoufler."
- "On avait essayé avec Tirash de le camoufler et ça n'avait pas forcément bien fonctionné... c'est hasardeux..." indique Fànaviryan.
- "On peut essayer de cacher le feu si vous voulez sinon on peut faire sans." indique Selenia.
- "Oui, on peut manger froid, on a ce qui faut." précise Daëgon.
- "On peut aussi faire un petit feu pour faire la popote et puis l'éteindre après avant la tombée de la nuit. On pourra ainsi manger chaud au moins."

Pendant que Daëgon gère un feu discret en allant, dans un premier temps, trouver du bois sec, Tirash et Fànaviryan s'occupent du chariot et du soin des deux chevaux. Ils détachent les deux chevaux, les brossent et leur donnent à manger. Oërlis fait de même de son côté. Selenia. Daëgon a réussi à gérer un feu discret mais suffisamment fourni pour faire chauffer l'eau pour la préparation culinaire de Selenia et de sécher les vêtements des voyageurs. Il le maintien jusqu'à que le soleil se couche pour éviter d'être repéré.

Lors de son début de tour de garde, Selenia s'éloigne de quelques mètres de la route et va méditer dans la nature. Dans sa vision, Selenia voit des pierres qui lui semblent correspondre à des ruines et elle sent quelque chose menaçant.

Le 04 de Norui de l'An 1640 - 04:15 / 17:45 - Voyage vers le Sud - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vieille Route du Nord - Session N°33 du 21/04/2021

Le ciel va au cours de la nuit s'assombrir, la lumière de la lune va, dès lors, diminuer au fil de la nuit et lorsque la nouvelle journée s'annonce, le soleil n'est pas au rendez-vous mais surtout des nuages de plus en plus noirs. Lorsque Fànaviryan prend son tour de garde, les Hauts des Galgals se sont éteints avec la disparition des rayons de la lune avec les nuages dans le ciel. A la fin de son tour de garde, elle vient réveiller Oërlis qui est rapidement sur pied. Il prend son arc et va dehors. Il regarde attentivement le ciel et semble assez inquiet de l'amoncellement de nuages.

En reprenant la route, le tonnerre commence à briser le silence de la nature. Pendant une partie de la matinée, le temps va être très orageux. Des éclairs vont s'abattre pendant toute la matinée avec une route qui va parfois être sur des hauteurs avec un vide très proche du bord de la route.

Voyant la foudre se rapprochant, Tirash descend du chariot et se rapproche de Barägouin. L'homme du sud tente de calmer la jument qui prend de plus en plus peur au bruit du tonnerre. Tirash l'encourage également à monter les chemins de colline mais il a du mal à trouver la bonne attitude. L'animal n'est pas rassuré. Daëgon descend alors du chariot et vient se rapprocher de Barägouin au moment où un éclair jaillit du ciel non loin de la route. Les deux chevaux se cabrent. Daëgon n'a pas anticipé le mouvement du cheval et a glissé, s'est retrouvé à terre, entre les pattes du cheval. Fànaviryan a réussi à tourner les roues du chariot pour éviter le Dùnedain qui a réussi à se mettre sur le côté pour ne pas se prendre un coup de sabot et les roues du chariot. De son côté, Oërlis a réussi à bien maîtriser les deux chevaux de son chariot et à maintenir sa route.

L'orage va continuer sa route vers les Tyrn Gorthad mais une pluie de plus en intense va s'abattre sur les collines du Tyrn Hyarmen. Daëgon propose de sortir sa toile de tente et de la déployer autour du chariot. Fànaviryan reste concentrée sur la conduite du chariot pendant que ses trois compagnons installent au-dessus d'eux la toile de tente. Selenia va trouver les bons espaces pour installer la toile, Tirash finissant le travail commencé. Daëgon va suivre les conseils de ses deux camarades et fournir l'effort pour terminer l'installation. Astatur a profité d'une halte pour se réfugier dans son chariot, bien à l'abri de la pluie. Oërlis reste devant, sous la pluie, à diriger son chariot.

Après le repas du midi, la troupe va descendre les collines du Tyrn Hyarmen pour rejoindre la plaine située entre les deux massifs. La plaine est bien gorgée d'eau avec la pluie de la matinée mais la route draine bien la pluie avec son système de dénivelé le milieu de la route est plus haut que les côtés ce qui permet à l'eau de s'écouler. Elle est, par ailleurs, légèrement en hauteur.

Le 03 de Norui de l'An 1640 - 05:35 / 21:30 - Voyage vers le Sud - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vieille Route du Nord - Session N°33 du 21/04/2021

Les deux chariots quittent le village de Bree puis se dirigent rapidement sur la route vers le sud sur ce que l'on appelle la Vieille Route du Nord. Pendant un peu plus d'une heure, les compagnons vont suivre le paysage de champs cultivés, le sud du Pays de Bree avant de quitter cette région et entrer dans le Cardolan. La forêt à l'est marque l'entrée dans cette nouvelle région et l'entrée dans la baronnie du Tyrn Gorthad. La route pavée est relativement bien entretenue dans cette plaine, les anciennes routes Nùménoréenes.

En début d'après-midi, les collines du Tyrn Gorthad, les Hauts des Galgals vont commencer à être plus présentes dans le paysage à l'ouest et, à l'est, les collines du Tyrn Hyarmen, les Hauts du sud dans la langue commune. Les Hauts des Galgals sont essentiellement des collines de craie et de calcaires où pousse une herbe très sèche, courte et jaune, un paysage sinistre tandis que sur les pentes des Hauts du Sud, l'herbe est bien verte. Les chevaux vont être mis à rude épreuve, la route commence à monter vers le haut des collines. A plusieurs reprises, il est nécessaire de descendre du chariot pour soutenir l'effort des montures.

Dans l'après-midi, en haut des collines, les Hauts des Galgals se distinguent mieux et, régulièrement, les voyageurs peuvent apercevoir des sépultures, au loin, qui parsèment les collines du Tyrn Gorthad. Les Tyrn Hyarmen n'offrent pas le même paysage et seuls quelques moutons peuvent être aperçus sur les flancs de ces collines profitant de l'herbe abondante. Des fermes isolées doivent, sans doute, s'abriter dans certaines vallées protégées mais elles ne sont pas visibles de la route.

La route va ainsi défiler pendant toute l'après-midi sans incident. Quelques cavaliers passent mais ne s'arrêtent pas. Tirash va venir, de temps en temps, venir prendre la place de Daëgon pour en apprendre un peu plus sur la conduite d'un attelage. Le Dùnedain reste pendant tout le trajet vigilant aux abords des routes, l'arc à portée de main. Fànaviryan est assez attentive aux Hauts des Galgals. Les légendes qui accompagnent ces lieux l'intriguent et l'amène à y prêter une attention particulière.

Régulièrement, les compagnons doivent faire une pause pour permettre aux chevaux de se reposer en particulier Barägouin qui souffre un peu plus que les trois autres montures de la fatigue. Lors de l'une d'elle en milieu d'après-midi, Astatur vient voir les quatre compagnons :
- "Je voulais vous demander pour ce soir. Nous avons la possibilité soit de dormir à la belle étoile ce qui a ses charmes ou sinon on peut faire un petit détour qui devrait nous prendre une petite heure pour rejoindre Minas Malloth. Je ne me m’y arrête pas à chaque fois. Si vous, vous souhaitez vous y arrêter, nous pouvons faire le détour. Après, je ne sais pas si Pellendur est dans son domaine."
- "Il ne vaut mieux pas faire de détour, je constate que Barägouin est assez fatigué" indique Daëgon.
- "Dans ce cas, on reste là alors. En tout cas, on ne fait pas de détour." propose Tirash.
- "Je vous laisse y réfléchir. Nous avons le temps avant de devoir prendre une décision" conclut Astatur.

Sur la route, Fànaviryan exprime son opinion à ses compagnons :
- "Ça peut être agréable de revoir Pellendur mais que Pellendur et Astatur puissent déterminer parce que Pellendur a été très présent."
- "Ce n'est pas parce qu'on va à Minas Malloth que l'on va voir Pellendur. Il est, peut-être, encore à Bree, je ne sais pas trop quand est-ce qu'il est parti de Bree."
- "Un gîte et un logis, ça peut faire une bonne nuit !" indique Fànaviryan.
- "Ce n'est pas parce que l'on va à Minas Malloth que l'on va le voir." reprécise Selenia.
- "Tirash, toi qui sembles avoir eu de bons contacts avec Pellendur, comment tu-vois les choses ?" demande Fànaviryan.
- "Moi ? Je pense qu'il n'y a pas de raison que l'on fasse de détour. Je ne souhaite pas plus que ça faire de détour." répond Tirash.
- "Moi non plus" répond Selenia.
- "Autant que l'on avance."

En discutant les compagnons constatent qu'à un intervalle régulier, des braséros ont été installés sur le bord de la route. Tirash s'adresse alors à l'autre chariot :
- "Qu'est-ce que c'est que ces braséros, Astatur ?"
- "Ah, c'est le seigneur Pellendur qui a fait installer ça depuis les évènements qui se déroulent aux Hauts des Galgals. La nuit, il vaut mieux éclairer..." répond Astatur en pointant du doigt la région à l'ouest.
- "Et du coup, si on passe la nuit dehors, on ne craint rien ou on craint quelque chose ?"
- "Non, non, justement, c'est encore un peu tôt mais passez une certaine heure, vous allez avoir des cavaliers de Minas Malloth qui vont venir activer ces braséros. Ça vous fait peur ?"
- "Moi, je vous fais confiance."

En fin d'après-midi, plusieurs cavaliers vont passer sur la route aux couleurs de la baronnie de Minas Malloth, vert et or. Ils viennent allumer l'ensemble des braséros situés le long de la Vieille Route du Nord.

Une demi-heure avant la halte pour la nuit, un croisement permettait de partir vers l'est en direction de Minas Malloth. Les deux chariots ont poursuivi leur route en direction du sud. Astatur propose de s'arrêter un peu plus tard un endroit où une grotte naturelle s'est formée sous l'une des collines qui borde la route. L'espace n'est pas très profond mais permet de passer la nuit au sec, protégé par cette cavité naturelle et Astatur précise :
- "C'est là que j'ai l'habitude de m'arrêter. S'il pleut, on est à l'abri, on a une belle vue sur les Hauts des Galgals !! De temps en temps, on voit des choses qui bougent par là-bas... Bonne ambiance !!"

Astatur s'installe un coin pour se reposer dans la grotte : une chaise et une paillasse confortable pour se reposer. Pendant ce temps, Oërlis s'occupe du chariot et des deux chevaux. Fànaviryan et Tirash font de même avec leur propre chariot. Selenia se propose de préparer à manger. Oërlis lui marmonne quelques mots l'invitant à se servir dans des sacs situés à l'arrière du chariot où la dunéenne va pouvoir trouver tout ce qu'il faut pour préparer le repas du soir. Daëgon aménage le campement, prépare le feu et l'abri pour les chevaux.

Après le repas, lorsque tout le monde est bien installé, Astatur va demander :
- "Alors comment s'est passée votre première journée ?"
- "Un peu mal au cul mais à part ça..." répond Tirash.
- "Ça va bien" répond Selenia.
- "On a un cheval qui est un peu faiblard, j'ai l'impression. Il faudra, peut-être en trouver un autre soit l'entraîner un peu mieux" indique Daëgon.
- "On va voir parce qu'avec la route, il va être mieux nourri, on va mieux s'occuper de lui que ce qu'il a pu vivre ces dernières années, ça devrait changer, non ? Enfin, je n'y connais pas grand-chose mais..." analyse Tirash.
- "Non mais ça parait judicieux ce que tu dis Tirash. Effectivement, il va falloir qu'il prenne le rythme, un petit peu comme nous tous." précise Fànaviryan.
- "Est-ce que c'est une région que vous connaissiez précédemment ?"
- "Non, je ne suis jamais venu auparavant." répond Daëgon.
- "Moi, je vais de découvertes en découvertes." répond Tirash.
- "C'est bien les découvertes. Si vous le souhaitez, Oërlis pourra prendre le dernier tour de garde." lui répond Astatur.
- "Très bien" répond Daëgon.
- "Moi, je prends le premier." indique Selenia.
- "On va faire comme ça. Et vous, vous en prenez un ou pas ?" répond également Tirash.
- "Moi, je vais me coucher" répond Astatur avec un léger sourire au bord des lèvres.
- "Je veux bien prendre le deuxième" répond Tirash.

Puis Astatur va lancer des discussions assez banales sur le temps en particulier le beau temps en cours. Puis Daëgon demande :
- "Est-ce que l'on va devoir préparer des choses particulières pour la suite de la route ?"
- "Oui, et qu'est-ce qu'il est prévu à Metraith ? On va acheter des... chevaux ?" demande Tirash.
- "Non du vin !!!" répond Fànaviryan.
- "Oui, du vin !" répond Astatur.
- "Et le vrai objectif ?" demande Tirash.
- "Oui, reparlons de cela, il me parait important que vous sachiez bien vers quoi on va. En effet, nous allons à Metraith pour aller négocier du vin. Ça m'arrive régulièrement, en effet, d'aller passer des commandes à Metraith, lieu où en fait, certaines caravanes du Gondor qui viennent jusque-là. Il y a donc quelques entrepôts dans la ville où avec certains marchands, il m'arrive de négocier du vin. Ça, c'est ce qui est officiellement prévu. Maintenant, la version officieuse qu'évidemment, il serait de bon ton de ne pas ébruiter autour de vous. Un certain Vörterix, un dunéen d'après ce que j'ai compris, qui vit à Metraith, aurait des informations sur les commanditaires de l'attaque qui avait été perpétuée, il y a, à présent, deux mois de ce qui m'auraient dérobé les plans des différentes garnisons des troupes de l'Arthedain. J'ai eu ce message à Fornost Erain m'indiquant que cette personne souhaitait me rencontrer. Je n'ai aucune autre information sur cette personne. J'ai chargé un jeune homme que je connais sur Metraith, un jeune homme en qui j'ai une entière confiance de me récupérer des informations mais, depuis quelques jours, il ne m'a pas répondu. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de gênant. On en saura plus en arrivant là-bas."
- "Est-ce que c'est bien que l'on arrive ensemble ou pas ?" demande Tirash.
- "On fait partie de l'alibi" analyse Fànaviryan.
- "Oui mais peut-être pas tous ensemble alors pour que deux d'entre nous puissent avoir des oreilles qui trainent ou je ne sais pas..."
- "Ouais" répondent Daëgon et Fànaviryan.
- "Qu'en pensez-vous Astatur ?" demande Tirash.
- "Hum, hum, pourquoi pas... En effet, ça peut être intéressant. Je vous avoue que je ne sais pas trop encore où est-ce qu'on met les pieds. Il va falloir être vigilant. Je sais qu'à Metraith mais bon vous savez à Fornost Erain, il y en a également, des espions d'Angmar, il y en aura. Mais bon, vous savez, je suis à près certains qu'à Bree, il y en a également mais c'est notoirement connu que Metraith est plus ou moins devenue leur cible prochaine. Ah oui, ce que je ne vous ai pas dit, la ville d'Andrath, on devrait atteindre les faubourgs d'Andrath demain soir. Il y a de cela quasiment un an, la ville a été saccagée et est tombée aux mains des Hommes des collines du Rhudaur. Demain soir, on va, sans doute, éviter de rejoindre Andrath ce qui était mon cas, il n'y a pas si longtemps ; il y a encore deux-trois ans. J'avais une belle auberge avec de jolies jeunes femmes mais bon... c'est une autre histoire. Il va falloir éviter dans la mesure du possible sauf si vous souhaitez réellement y aller mais, en général, ce qui est conseillé, c'est d'éviter les ruines de la ville."
- "Ça n'a pas été réhabilité depuis ?" demande Daëgon.
- "Non, non, depuis, on évite le secteur. On va passer par Andrath qui est sur la route. Régulièrement, sur la route, nous aurons d'autres endroits où d'anciens villages ont existé et n'ont plus d'âmes qui vivent. Normalement, jusqu'à Metraith, nous ne devrions y rencontrer aucun lieu de vie. Tout devrait bien se passer. Ce que je vous propose, la vieille d'arrivée sur Metraith, nous pourrons en reparler et voir réellement comment on gère l'arrivée dans la ville. Tirash, c'est intéressant l'idée d'avoir un groupe observateur, je retiens l'idée. Ce que je vous propose, c'est que l'on puisse y réfléchir. Il nous reste quelques jours avant d'atteindre Metraith, il faudrait que l'on puisse réfléchir justement à notre entrée dans la ville."
- "Sachant que l'on a appris qu'il y avait un péage à régler pour tout chariot, qu'il soit chargé ou vide ou par personne." indique Fànaviryan.
- "Le péage est par chariot et non par personne mais ne vous inquiétez pas, c'est dans mes frais."
- "Et qu'il en reste ainsi..."

Les quatre compagnons vont ensuite s'organiser pour les tours de garde :

  • Selenia débute les gardes,
  • Tirash prend la suite,
  • Daëgon prend le milieu de la nuit,
  • Fànaviryan en fin de nuit,
  • Oërlis finit le tour de garde.

La nuit va se dérouler sans incident particulier. Lors des tours de garde, les voyageurs vont pouvoir admirer les braséros qui illuminent toute la route sur une longue distance apportant une lumière réconfortante. Par contre, les sépultures des anciens rois sont bien visibles. Les pierres des édifices mortuaires s'illuminent avec les rayons de la pleine lune offrant un spectacle macabre aux voyageurs.

Avant de débuter son tour de garde, Selenia s'éloigne du campement, monte de quelques mètres sur la colline, fait appel aux esprits de la nature et commence à entrer en méditation. La dunéenne n'arrive pas à bien se représenter les images qu'elle perçoit, les visions sont troubles, saccadées. Un paysage semble se dessiner mais disparait aussitôt et ne lui permet pas d'avoir une vision claire de l'environnement. Selenia n'est, toutefois, pas rassurée des images aperçues. Elle va demander en réveillant Tirash pour son tour de garde de veiller à maintenir le feu bien alimenté.

Le 03 de Norui de l'An 1640 - 04:00 / 05:30 - Départ de Bree - Lieu : Bree - Rues - Session N°33 du 21/04/2021

En se réveillant, Fànaviryan vérifie l'heure. Le soleil n'est pas encore visible à l'horizon. Ses compagnons semblent être endormis. Puis, pour réveiller ses compagnons, elle commence à chantonner :
- "Ah quel jour merveilleux que l'on attendait depuis tant de temps. Ça pourrait nous faire plaisir de voyager, de rencontrer du monde et d'assouvir nos bêtes."

Ce chant va réveiller ses compagnons même si sa voix ne porte pas aussi bien qu'elle l'aurait voulu à cause d'un besoin de consommer du Rakit. Pendant que ses compagnons se réveillent, elle va vérifier dans la réserve fraiche si Selenia a déposé le Rakit à cet endroit puis ne trouvant pas la drogue, elle demande à Selenia lorsqu'elle vient dans le salon :
- "Selenia, tu ne pourrais pas m'en filer quelques grammes pour démarrer la journée."
- "Ah non, c'est un produit pour le soir, ça. Il faut être en forme pour la journée."
- "Si tu le dis" répond l'Elfe résignée.

Elle retourne alors dans sa chambre et se prépare une coiffure de guerrière, prête à affronter les dangers de la nature.

Fànaviryan attelle les deux chevaux en compagnie de Daëgon ainsi que Tirash. Selenia retourne à la maison lorsque les trois compagnons sont en train de préparer le chariot puis, juste avant l'aurore, les quatre compagnons ferment la maison et se dirigent vers l'auberge.

Le soleil n'a pas encore pointé ses rayons du soleil sur le village mais la lune bien pleine est encore haut dans le ciel et apporte une belle luminosité de si bon matin. Comme a pu le prédire Selenia, le ciel est très clair, sans un seul nuage ce qui laisse augurer d'une très belle journée sous le soleil du printemps.

Astatur est devant l'auberge, attendant patiemment devant son chariot. Il a les mains dans le dos attendant l'arrivée de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate puis s'exclame en voyant les compagnons arriver :
- "Ah !! Vous êtes là !" et salue par une révérence les quatre compagnons puis continue : "vous allez bien ?"
- "Oui et vous, prêt pour le voyage ?" répond Daëgon.
- "Ouais ! Je suis impatient."
- "Oui, nous aussi !!"
- "Très bien... Bon, écoutez, nous allons pouvoir nous mettre en route."
- "Nous sommes prêts" répond Selenia.
- "Nous avons peut-être deux ou trois trucs à monter dans le chariot avant ?" demande Tirash.

Les quatre compagnons admirent le chariot sophistiqué d'Astatur avec Oërlis à l'avant prêt à diriger les deux chevaux du chariot. Oërlis baisse la tête pour saluer les quatre compagnons. Daëgon et Fànaviryan se mettent devant tandis que Selenia et Tirash à l'arrière du chariot.

Le 02 de Norui de l'An 1640 - 19:05 / 20:20 - Repas avec Astatur - Lieu : Bree - Auberge du Repos du Roi - Session N°32 du 21/04/2021

Selenia quitte ses trois compagnons et se dirigent vers l'auberge du Repos du Roi. La salle principale est assez remplie, plusieurs habitants de Bree y sont présents pour boire et manger. Ham accueille la Dunéenne mais rapidement elle voit dans la salle Astatur qui lui fait un grand signe pour l'inviter à le rejoindre. Puis Astatur lui demande :
- "Bon, comment allez-vous très chère ?"
- "Ça va, ça va."
- "Prête pour le grand voyage ?"
- "Oui, oui, très bien."
- "Alors, comment vos compagnons prennent ça ?"
- "Le voyage ?"
- "Oui"
- "Disons qu'ils sont plutôt contents de pouvoir voir du pays."
- Astatur regarde autour de lui et parle un plus discrètement : "Bon... et sur ce que j'ai pu vous révéler avant-hier, est-ce vous avez pu en reparler sur le fait que mon activité de marchand est somme toute secondaire."
- "Oui, j'ai évoqué un petit peu mais je n'ai pas été dans les détails pour garder le plus de : "moins on en sait moins on en dit"..."
- "D'accord oui, vous avez une bonne confiance dans vos trois compagnons ?"
- "Assez bonne, oui, on a traversé des choses ensemble. Après je ne les connais pas depuis si longtemps donc la confiance se construit."
- "D'accord parce que je vous avouerai que ce je vous ai révélé l'autre jour, peu de gens le savent. Avant cela, je m'étais bien renseigné. Vous, Selenia, je vous connais depuis un peu plus longtemps donc j'ai appris à vous connaitre à Tharbad, je sais que je peux vous faire confiance."
- "Surtout je ne suis pas du tout d'ici. Je n'ai pas de contacts, de connaissances dans la région. Je n'ai donc pas d'intérêts."
- "Mais, c'est vrai que vos compagnons entre Tirash et Daëgon, j'ai moins de connaissances même si pour Daëgon, j'ai eu des informations par mes contacts dans l'armée à Fornost. Je sais qu'il semble irréprochable. A priori, ce sont des personnes de confiance. Après, c'est plus Tirash que je connais moins, que j'ai cherché, je vous avouerai, à essayer d'un peu mieux cerner. Il reste à distance et comprenez que je respecte."
- "Après de ce que je sais, il est dans la même situation que moi, il vient ici sans connaître personne ou quoi que ce soit à priori sans connaissance si tout ce qu'il dit de son histoire, est vrai. Effectivement, il n'y a aucune raison qu'il puisse avoir des contacts."
- "Qu'est-ce que vous en connaissez de son histoire ?"
- "Tirash a été esclave pendant longtemps. Il cherche à retrouver l'assassin de ses parents. Si sa motivation est celle-ci, je ne pense pas qu'il soit à craindre."
- "D'accord. Et dites-moi... Ah, j'ai commandé pour ce soir une tarte aux oignons, j'espère que cela vous conviendra."
- "D'accord, très bien."

À ce moment, Solenia arrive avec une grande part de tarte assez fournie aux oignons, avec également des gros dés de lardons et de la crème fraiche.

Après le départ de Solenia et quelques bouchées de tarte, Astatur reprend la discussion :
- "Dites-moi, hier, vous avez été assez prise avec notre cher ami Golasgil."
- "Oui, tout à fait."
- "Je vous avouerai que Golasgil a été assez mystérieux sur la rencontre qui était prévue. Est-ce que vous avez la possibilité d'en dire certaines choses ou ça reste vraiment confidentiel ?"
- "Oui, je peux en dire certaines choses donc, en fait, nous prévoyions l'acheminement de nourriture vers Khazad-Dûm."
- "C'est prévu prochainement ?"
- "Et bien, après les récoltes."
- "Oui, logique. D'accord. Vous savez, à peu près en termes de quantité ce qui est prévu ?"
- "Heu, je ne sais pas exactement."
- "C'est assez étonnant la réaction de mon cher collègue. Golasgil est toujours très fier d'annoncer ses prises de commerce. Il est resté assez discret là-dessus. Bon, c'est son choix. Vous n'avez pas trop saisi pourquoi il est resté discret là-dessus, non ?"
- "Je ne sais pas, peut-être qu'il a peur des brigands ou quelques tensions politiques par rapport à ce transport, je crois donc..."
- "Ah, par rapport à quoi vous voulez dire ?"
- "Il me semble que traditionnellement Bree fournissait Minas Malloth et que du coup, ce n'est plus le blé n'est plus acheminé vers cette contrée."

Astatur finit alors cette assiette tout en réfléchissant puis reprend :
- "Mais, ça pourrait créer une instabilité dans la baronnie du seigneur Pellendur, cette histoire-là."
- "A priori, il y a une autre solution, du coup, c'est la Comté qui fournirait Minas Malloth à place de ce que j'en ai compris."
- "Ecoutez, ça tombe plutôt bien, puisque j'ai commandé quelques nouveaux fromages qui nous arrivent tout droit de la Comté. Nous allons pouvoir déguster cela après cette succulente tarte. D'accord... Et donc ça serait notre cher ami Golasgil qui se chargerait de cela, j'imagine."
- "Alors, je ne sais pas tout. Sans doute, il a évoqué cette possibilité."
- "D'accord, d'accord, je comprends qu'il veuille garder le secret par rapport à tout cela."
- "Mais je suis surpris que vous n'ayez pas toutes ces informations."
- "Hé bien, non, en ce moment, je n'étais pas sur ces réseaux et c'est bien pour cela que je me renseigne un petit peu. Nous n'avions pas connaissance de ces tractations. Ecoutez, sachez que par rapport à cela, je vais en référer aux autorités compétentes qu'ils sachent ce qui se joue ici sur Bree concernant le blé."
- "Après je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas gardé l'ancien accord entre Bree et Minas Malloth et du coup, que ça soit la Comté qui fournisse Khazad-Dûm."
- "Hum, oui, en effet, il doit y avoir autre chose. Ecoutez, je vais me renseigner sur tout cela. Si j'ai des informations, je pourrais vous les transmettre."
- "Entendu."
- "Sinon, par rapport à vos compagnons, avant de partir, il y a des choses importantes qu'il faudrait que je sache pour ne pas faire d'impair par exemple."
- "Heu... heu... je ne vois pas."
- "D'accord."

Solenia va venir débarrasser puis venir servir le fromage, des fromages plutôt frais et Selenia demande :
- "C'est Golasgil qui a ramené ce fromage ici ?"
- "Je ne sais pas après vous savez, il y a pas mal de commerce entre Bree et la Comté par l'intermédiaire des familles de Hobbits qui font le trajet entre les deux régions. Golasgil n'a pas non plus le monopole de tous les commerces et d'ailleurs je suis assez surpris qu'il s'engage dans la vente de blé. Jusqu'alors, il était plutôt, acoquiné avec les Nains et pas forcément trop avec les Hobbits."
- "Sa maison principale est dans le pays des Hobbits, à priori."
- "Oui, tout à fait, à Lézeau à côté de la maison du Magistrat, Tamir. Vous l'avez rencontré le Magistrat Cerfblanc ?"
- "Oui, oui, tout à fait."
- "On ne m'a pas rapporté que des bons retours. Il ne semble pas forcément en bon terme avec les autorités hobbites ce magistrat."
- "Oui, il semble assez en conflit avec, effectivement, la population locale."
- "C'est bien ce que j'ai eu vent comme informations. Je ne sais pas trop comment, justement, notre ami Golasgil, se débrouille de tout cela."
- "Il semble bien s'entendre avec le Magistrat vu que dans la ville, il y a peu d'humains en fait. Ce sont principalement des hobbits, donc, je pense que le Magistrat est content de le voir et Golasgil doit être content de pouvoir inviter le Magistrat chez lui."
- "D'accord. Ecoutez, en tout cas, nous n'avons pas d'éléments d'inquiétudes même si on a cru comprendre que Golasgil commence à s'acoquiner avec certaines familles hobbites ce qui ne devrait pas lui attirer que des amitiés. Mais, bon, je n'en sais pas beaucoup plus. Disons que je m'occupe peu de la Comté à vous dire. Je suis plus en charge de toute la partie du Cardolan qui nous inquiète hautement plus. Mais bon disons que là-dessus, j'aurais peut-être à vous faire part de certaines choses avec vos compagnons s'ils le souhaitent."
- "D'accord oui."

Selenia va alors demander des nouvelles du dos d'Astatur qui lui indique qu'il s'est bien reposé sur les deux derniers jours. Il semble tout à fait prêt pour le voyage. Il a demandé à Oërlis de lui préparer un siège confortable pour le voyage. Il remercie Selenia et pourrait être amené à solliciter Selenia lors du voyage ce à quoi, elle répond :
- "Je suis là pour ça."
- "Je vous remercie bien, Dame Selenia !"

Lors de l'arrivée du dessert, une tarte aux pommes, Golasgil est entré également dans l'auberge, arrive à la table et salue Astatur et Selenia en indiquant :
- "Ah dame Selenia !!" dit-il avec un large sourire.
- "Bien le bonsoir Maître Golasgil" répond Selenia.
- "Je ne vais pas vous embêter plus longtemps. Astatur, on se voit tout à l'heure."
- Astatur lui répond affirmativement de la tête.
- "Et bien, bonne soirée alors" répond Selenia.
- Golasgil salue de la tête en échange un regard complice en direction d'Astatur puis va s'assoir au fond de la salle de l'auberge.
- "Si vous le souhaitez, je vais pouvoir vous raccompagner" propose Astatur.
- "Oui, entendu."

Astatur raccompagne Selenia jusqu'à mi-chemin puis finit par dire :
- "Vous direz à vos compagnons qu'au soleil levé, nous puissions nous retrouver devant l'auberge."
- "Oui, entendu"
- "Très bien. Ecoutez, passez une charmante soirée, dormez bien."
- "Merci vous également et à demain."
- "A demain."

Astatur regagne l'auberge et Selenia remonte la colline.

Le 02 de Norui de l'An 1640 - 04:30 / 07:00 - Négociations du Voyage - Lieu : Bree - Auberge du Repos du Roi - Session N°32 du 14/04/2021

Daëgon et Selenia se lèvent aux aurores. La dunéenne propose de passer aux écuries pour rencontrer Belmut mais le palefrenier ne semble pas présent. Ils aperçoivent leurs deux compagnons, Fànaviryan et Tirash endormis dans le foin. Daëgon et Selenia décident de rejoindre Bree et de se rendre directement à l'auberge du Repos du Roi.

En arrivant dans l'établissement, seule la jeune serveuse est présente dans la salle principale. Elle est en train de nettoyer le sol et ne prête pas attention à l'arrivée des deux compagnons. Daëgon prend alors la parole :
- "Est-ce qu'Astatur est ici ?"
- "Oh oui, il est encore dans sa chambre à l'heure actuelle..." dit-elle avec un large sourire à l'évocation du nom du marchand. Elle désigne du doigt le couloir avec les différentes chambres et précise : "la troisième chambre sur la gauche."
- "Merci !"

Selenia vient frapper à la porte, Daëgon à ses côtés. Il se passe alors quelques secondes avant qu'une voix hésitante lance :
- "Oui"
- "Astatur ! C'est Selenia et Daëgon." lui répond Selenia.
- "Ah ! J'arrive... heu... deux petites minutes."
- "On est dans la salle." lui répond Daëgon.

En retournant dans la salle, ils voient alors la tête d'Astatur dépassée de sa porte de chambre, faire un petit signe et dire :
- "Je m'habille et j'arrive !!"
- "Très bien, très bien, on vous attend..." répondent Selenia et Daëgon.

En attendant, Selenia interpelle Solenia, la serveuse de l'auberge et lui demande :
- "Un verre de lait, un bout de pain et un fruit, s'il-vous-plait."
- "Oui, bien sûr, je vais vous chercher ça. Je finis le coin, ici."
- "Merci !"
- "Et vous Monsieur ?"
- "Apportez-moi la même chose que Madame" répond Daëgon.

Solenia va chercher dans la cuisine la commande et revient quelques minutes plus tard au moment où Astatur arrive du couloir en compagnie de deux femmes qui sortent de l'auberge en lui adressant des gestes d'adieu. Puis le marchand vient saluer Daëgon passe ensuite derrière Selenia et vient poser sa main sur l'épaule de la Dunéenne en lui disant :
- "Bien le bonjour Selenia" puis vient s'assoir à côté d'elle. Il semble apaiser, content de lui puis reprend "comment allez-vous ?"
- "Ça va, ça va. La nuit a été courte mais ça va." répond Selenia.
- "Oui, moi aussi. Alors ?"
- "Donc, on vient vous voir par rapport au voyage que vous souhaitiez faire avec nous."
- "Oui. Vous êtes favorables et disponibles pour m'accompagner ?"
- "Oui !"
- "D'accord, très bien. Vous deux uniquement ou..."
- "Non, non, la Compagnie complète sera présente."
- "Très bien ! C'est parfait. Première bonne nouvelle de la journée. Quand est-ce que vous seriez prêts ?"
- "On a juste un petit problème logistique de cheval à régler mais sinon, on devrait être prêt à partir de demain, qu'est-ce que tu en penses Daëgon."
- "Oh oui" répond Daëgon.
- "Pour demain... D'accord, oui..." Astatur réfléchit quelques secondes puis reprend : "d'accord"
- "Vous vouliez partir plus tôt ?" lui demande Selenia.
- Astatur tourne sa tête vers la fenêtre pour évaluer l'heure puis "disons que le soleil est déjà bien levé. Peut-être un peu tard pour partir aujourd'hui. Il faudrait que demain, on puisse partir aux aurores si c'est bon pour vous."
- "D'accord."
- "Bon, est-ce que vous avez pu réfléchir sur les conditions du voyage ? Sur votre rémunération ? Est-ce que c'est des choses qu'on peut d'ores et déjà établir ?"
- "Oui."
- "Bien ! Je vous écoute."
- "Nous allons partir pour combien de temps ?"
- "Hé bien, une semaine pour l'aller, une semaine pour le retour et normalement, deux-trois jours sur place. Vous auriez besoin de temps supplémentaires ?"
- "Peut-être que l'on profitera pour faire un petit peu de négoce sur place."
- "Si vous avez besoin d'un peu plus sur place, on pourra rester un peu plus."
- "Avec mes compagnons, nous sommes partis sur un écu d'or par jour au total."
- "Un écu d'or par jour. Donc 7 et 7 : 14... Est-ce que si on part sur une base de 25 écus d'or, ça vous va ?"
- "Euh... oui, tout à fait."
- "Daëgon, ça vous va comme ça .?"
- "Ouais d'accord." répond Daëgon.
- "Vendu ?" demande Astatur en tendant la main.
- "Très bien" répond Selenia en tendant la sienne.
- "Est-ce que vous avez besoin d'une avance ?"
- "C'est toujours utile. Disons 10 écus d'or d'avance et le reste quand, c'est fini" répond Daëgon.
- "D'accord." répond Astatur puis en montrant les plats, il indique "et ce qu'il y a là, c'est bon, c'est fourni par la maison."
- "C'est bien aimable." répond Daëgon.
- "Sachant que je vais demander à Oërlis, de faire le nécessaire pour préparer la logistique à savoir la nourriture, l'eau pour nous et les chevaux. N'ayez pas d'inquiétudes, il y aura plus ce qu'il faut. Je vais vous chercher l'avance."

Cinq minutes se passent et Astatur revient s'assoir puis, discrètement, passe sous la table, une petite bourse qu'il donne à Selenia. A l'intérieur, Selenia va y trouver 8 écus d'or et 40 pièces d'argent. Après, Astatur reprend la parole :
- "On se dit à demain matin, devant l'auberge au lever du soleil. Est-ce que c'est bon pour vous ou il y avait des choses particulières à voir avant le départ ? Vous venez comment ?"
- "Avec notre chariot" répond Selenia.
- "D'accord."
- "Nous essayons de trouver une seconde monture et tout sera bon" lui répond Daëgon.
- "D'accord. Vous venez à quatre."
- "Quatre, deux chevaux et un chariot."
- "Moi, je serais accompagné de mon second Oërlis."

Selenia et Daëgon se lèvent et vont pour quitter l'auberge. Astatur rejoint Selenia et lui dit en aparté :
- "Mais peut-être que nous pourrions diner ensemble ce soir ?"
- "Avec plaisir" répond Selenia.
- "Très bien. On se dit aux alentours de 19 heures à l'auberge."
- "Entendu."
- "Très bien."
- "Moi seule ou la troupe."
- "En tête à tête."

Le 30 de Lothron de l'An 1640 - 14:05 / 15:10 - Les massages d'Astatur - Lieu : Bree - Auberge du Repos du Roi - Session N°29 du 17/03/2021

Selenia va chercher sa besace avec ses onguents et huiles et rejoint Astatur et ils quittent la maison pour rejoindre l'auberge. Sur le chemin, Astatur demande à Selenia :
- "Quand j'ai croisé Golasgil, il semblait fort déçu. À priori, vous l'auriez, comme moi aujourd'hui, vous l'auriez raccompagnée hier soir mais..."
- "Oui, il avait un peu trop bu donc il avait du mal à tenir debout." lui répond Selenia.
- "Oui mais semble-t-il, il aurait souhaité que vous alliez dans sa chambre."
- "Moi, je n'ai pas souhaité."
- "Ne vous inquiétez pas, je ferai en sorte que cet homme ne vous touche point ma très chère Selenia. Dites-moi, vos compagnons, vous en avez une entière confiance ?"
- "Oui"
- "J'ai du mal à penser que l'elfe qui est avec vous pourrait être du mauvais côté mais pour ce qui est de... excusez-moi, je ne me rappelle plus de leurs noms, les deux hommes qui sont avec vous."
- "Tirash et Daëgon."
- "Tirash, Tirash, l'homme du sud... c'est mystérieux cet homme."
- "Un petit peu, oui."
- "Hum, hum, il vous a raconté ses origines."
- "J'en ai entendu des bribes au fur et à mesure de nos conversations."
- "Vous savez son origine, d'où il vient exactement."
- "Oui, c'est un ancien esclave d'Angmar qui a été libéré par mes deux compagnons Fànaviryan et Daëgon. J'ai pu, moi-même, observé la marque des esclaves qui lui a inscrit sur le bras au fer chaud..."

Arrivés à l'auberge, ils rencontrent Golasgil dans la salle principale qui est surpris et pétillant de voir Selenia arrivée en compagnie d'Astatur. Il s'approche de Selenia, lui fait une révérence et lui demande :
- "Ah ma très chère Selenia, comment allez-vous ?"
- "Bonjour Golasgil. Hé bien, ça va, ça va." lui répond Selenia.
- "Mon très cher Golasgil, vous m'excuserez, nous allons passer à ma chambre." répond Astatur.

Golasgil est surpris et reste face au couple qui se dirige vers la chambre d'Astatur. Astatur qui semble joué de cette situation laissant croire à Golasgil qu'il va passer du bon moment avec Selenia. Il semble en jouer avec de grands gestes et de grandes courbettes puis arrivés dans la chambre, il se dirige vers son lit en évoquant ses douleurs au dos :
- "J'ai des douleurs dans le bas du dos" puis il se déshabille et se met nu sur son lit, allongé sur le ventre.

Selenia s'approche de lui. Elle sort de son sac un linge avec une baume qu'elle applique sur le dos et elle commence à masser le corps du marchand. Elle sent bien des contractions dans le bas du dos et va insister sur cette partie pour apaiser les douleurs. Astatur pousse quelques soupirs de soulagement.

Astatur se redresse alors après plus d'une demi-heure, allongé et dit :
- "Ah, ma très chère Selenia, c'est un plaisir. J'espère que vous allez convaincre vos trois compagnons de m'escorter jusqu'à Metraith."
- "J'aimerais travailler avec vous mais c'est vrai que nous avons pris d'autres engagements. Nous allons voir comment nous allons pouvoir nous organiser sur les prochaines semaines pour pouvoir faire ce voyage."
- "Du coup, vous resteriez sur Bree par rapport à cette activité ou vous n'en savez pas trop pour l'instant ?"
- "A priori, on s'installe à Bree."
- "Et là, pour l'affaire avec Golasgil. Vos compagnons ne semblaient pas en savoir beaucoup sur cette histoire-là."
- "On va avoir beaucoup de choses à préparer mais bon..."
- "Comment ça à préparer ?" demande Astatur.
- "Pour préparer le voyage. On va avoir besoin de carrioles, on a besoin d'aller, probablement, à Fornost pour préparer notre itinéraire également."
- "Parce que vous savez la destination de votre voyage ?"
- "Nous allons chez les Nains."
- "D’accord... Vos compagnons avaient l'air d'être plutôt discrets sur l'objet et le contenu de cette affaire avec Golasgil. En même temps, je comprends qu'ils veulent garder une certaine fidélité. Je ne sais pas si ce cher Golasgil serait fidèle avec vous."
- "Ah bon ? C'est un client, donc voilà."
- "Vous savez, c'est un marchand, il sait aussi prendre les opportunités là où elles sont. Si celles-ci font que vous n'avez plus d'intérêt, je pense qu'il vous lâchera."
- "C'est pareil pour nous, si à un moment donné, on se rend compte qu'il n'a plus d'intérêt pour nous, on ira, peut-être, centrer sur d'autres clients."
- "Mais, du coup, si vous me dites qu'il y a plusieurs chariots, ça me semble être quelque chose de relativement important alors ??"
- "C'est de la nourriture."
- "D'accord, de la nourriture... Je suis assez surpris. Qu'est-ce qui fait que vos compagnons sont restés discrets ? Après tout, de la nourriture, pourquoi pas."
- "Je ne sais pas... Après, un chariot de nourriture peut se faire attaquer."
- "Mais ça serait quoi, un chariot, deux chariots, trois chariots ??"
- "Justement on va voir tous les tenants et les aboutissants bientôt."
- "Ecoutez, si vos compagnons ne sont pas très bavards, je serais toujours très ravi d'en savoir un peu plus. Comprenez que certaines activités de Golasgil peuvent mettre en péril la sûreté de l'Arthedain." puis Astatur se lève, va fouiller dans un sac en cuir puis revient ensuite vers Selenia et tend deux écus d'or.
- "C'est pour quoi ?"
- "Ecoutez, je n'ai plus mal au dos. Ça valait bien ça."
- "C'est un soin cher payé mais..."
- "Ah, je vous dois bien ça ma chère Selenia. Je ne pourrais pas vous offrir autant à chaque fois mais ça me fait plaisir."
- "De toute façon, si nous partons ensemble pour Metraith, on suivra aussi ce dos."
- "Oui, je vous remercie, ça serait fort aimable. C'est vrai que les voyages en chariot me tue le dos. Je vous avouerai que je n'y vais pas par plaisir. Une semaine de chariot va me donner des douleurs au dos !! Ah."
- "Vous voyagez comment dans le chariot ?"
- "A côté d'Oërlis. Vous pensez qu’il faudrait que je voyage différemment ?"
- "Peut-être quelque chose pour amortir les chocs, avoir un coussin dans le dos et sous les fesses, ça pourra amortir les chocs."
- "Et vous, vous auriez de quoi voyager pour aller jusqu'à Metraith."
- "Nous, nous avons notre chariot mais notre cheval est un peu fatigué. Donc on ne voyage pas très vite. Je ne pense pas que vous y allez au galop de toute façon."
- Non, non, si votre cheval est un peu fatigué, il faudra."
- "Là, nous avons voyagé trois jours avec mais il était en convalescence."
- "Bien Selenia, je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Vous n'avez pas d'autres éléments par rapport à votre rencontre de demain ?"
- "Non."
- "N'hésitez pas à venir manger demain soir, nous pourrons en discuter en tête à tête."
- "Entendu"

Astatur raccompagne Selenia à l'entrée de sa chambre, passe la main au niveau de l'épaule de la dunéenne pour la remercier puis retourne dans sa chambre. Selenia quitte l'auberge et retourne à la maison. Daëgon et Fànaviryan ont quitté la demeure et Tirash s'apprêtait à partir. Selenia demande alors à son compagnon :
- "Tu vas où ?"
- "Je vais à la ferme des Pieds-Bruyère, je me suis dit que j'allais aller, comme je m'étais engagé auprès de Rory et que je souhaite développer mes compétences d'équitation, que j'allais aller faire un petit tour là-bas pour donner un coup de main. Et toi, alors, ça s'est bien passé ?"
- "Hé bien, oui, oui, il était quand même bien, bien tendu. J'ai mis un peu de temps à assouplir les muscles mais là, ça va mieux."
- "Vous avez l'air de bien vous connaître, dis-donc."
- "Oui, on a voyagé un peu de temps ensemble."
- "Dans ce qu'il nous a dit, tu avais l'impression qu'il nous disait tout ou qu'il cachait des choses encore ? Parce qu'il nous a caché des choses la première fois."
- "Je pense que les activités de Golasgil est un peu plus dans le collimateur de certaines personnes qu'il le laisse entendre."
- "Oui, c'est ce que j'ai ressenti aussi. Il va falloir que l'on fasse attention de là où on va mettre les pieds."
- "Il faut voir aussi pour notre cheval Barägouin. Moi, je suis déjà
allé voir hier et il faudra qu'on puisse le voir pour savoir s'il est apte à faire un long voyage."
- "Tout seul, j'ai des doutes. Je n'y connais pas grand-chose. Effectivement, si on doit aller jusqu'à Metraith, ça pourrait faire partie de notre rémunération."
- "Après un cheval de trait, c'est fait pour tirer une charrette."
- "Tu sais quoi, on va demander à Rory tout à l'heure ou à quelqu'un là-bas aux écuries ce qu'il en pense."
- "D'accord."

Le 30 de Lothron de l'An 1640 - 12:20 / 14:00 - L'Annonce d'Astatur - Lieu : Bree - Maison de la CAE - Session N°29 du 17/03/2021

Les quatre compagnons se retrouvent le midi à la maison pour un repas préparé par Selenia. En fin de repas, quelqu'un frappe à la porte. Daëgon va ouvrir la porte et a face à lui Astatur, le marchand, seul avec une chaise en bois dans la main gauche et cinq verres et une bouteille de vin dans l'autre main. - "Astatur, quelle surprise mais entrez donc !"

Le marchand entre dans la pièce, pose la chaise. Il pose les verres et la bouteille sur la chaise. Il vient ensuite serrer la main de Daëgon, vient ensuite faire une respectueuse révérence devant Fànaviryan puis vient prendre Selenia dans ses bras et lui dit :
- "Ah ma très chère Selenia, comment allez-vous ?"
- "Ça va, ça va"
- Et, sur un ton plus bas en mettant sa main derrière son dos : "Il faudrait que vous puissiez regarder, j'ai quelques douleurs au bas du dos. On pourra se voir après ?"
- "Oui, bien sûr, pas de problèmes."

Il se tourne ensuite vers Tirash avec un large sourire et en s'approchant indique :
- "Ah, mon cher ami... Comment allez-vous mon très cher ?" il tend ses bras pour les mettre au niveau des épaules de Tirash.
- "Hé bien aujourd'hui, très bien !!"
- Astatur observe alors le regard de Tirash essayant de comprendre cette bonne humeur de l'homme du sud puis répond : "Hum, hum, très bien."

Puis en retournant vers la chaise, il indique :
- "Je vous ai apporté un peu de vin, j'espère que vous n'êtes pas pressé."
- "Non, du tout" répond Daëgon.
- "Bien !"

Il prend alors les cinq verres en propose un à chacun puis sert le vin en indiquant :
- "J'ai pris cette bouteille à l'auberge, un vin du Gondor. A priori, une bonne bouteille. Je connais bien le négociant qui gère le commerce de ces vins." puis il s'installe sur la chaise.
- "Merci pour la chaise" indique Tirash.
- "Oh oui, écoutez, j'ai rencontré mon confrère Golasgil qui m'a dit que vous étiez en train de vous installer mais que malheureusement qu'il y avait peu de mobilier. Donc, je me suis dit qu'une chaise serait toujours la bienvenue."
- "Ah bah oui, ça va nous être bien utile."
- "Excusez-moi, je n'avais que deux mains, je n'ai pas pu en apporter plus..."
- "Mais vous pouvez, peut-être, nous en fournir d'autres ?" demande Daëgon.
- "Oui, il faudrait voir. Est-ce qu'il serait possible qu'on puisse discuter maintenant ou votre temps est-il ?"
- "Non, non, vous pouvez" lui répond Daëgon.

Astatur s'installe sur la chaise, Tirash, Selenia et Daëgon s'assoient par terre et Fànaviryan reste debout dos au mur !

- "Oui, je vous disais que j'ai rencontré ce matin Golasgil en arrivant à Bree qui..." Astatur est interrompu par Tirash qui lui répond :
- "Oui, nous l'avons vu hier soir."
- "Il me disait que vous vous installiez, à priori, de façon plus pérenne à Bree à présent."
- "Tout à fait. C'est notre quartier général." répond Daëgon.
- "Bien, bien, bien..." répond Astatur en observant la pièce puis ajoute : "vous êtes que tous les quatre ?"
- "Pour le moment, oui" répond Tirash.
- "D'accord, il n'y a personne d'autre ici, dans votre maison, à ce jour ?"
- "Non, il n'y a que nous ici présent" répond Daëgon.
- "Vous pouvez parler en toute discrétion si c'est là votre question" conseille Tirash.
- "Oui, heu, comment trouvez-vous ce vin ?" dit-il en observant les quatre compagnons qui dégustent le vin amené par Astatur, un vin léger, fruité et délicat qui est apprécié même si ce n'est pas les hauts vins offerts par Golasgil à Lézeau. "J'ai quelque chose à vous dire et..." il s'interrompt régulièrement, tournant la tête, regardant les différentes ouvertures de la pièce. Tirash se lève alors et va se mettre dans l’embrasure de la porte ce à quoi Astatur répond par un signe de tête approbateur. Puis le marchand reprend ses propos : "J'ai eu vent de vos aventures en Comté par le sieur Golasgil qui a vanté vos exploits, il n'a pas tari d'éloges à votre égard. Je ne sais pas ce que vous lui avait fait" dit-il en ayant un regard vers Fànaviryan "mais en tout cas, vous avez conquis sa confiance et j'aimerais en dire autant pour ce que j'ai à vous dire et pour cela je me suis renseigné de certaines personnes qui ont pu avoir affaire à vous et en particulier auprès du capitaine Meneldir qui a pu me dire que vous avez porté secours à de malheureux paysans au marais aux eaux-aux-moucherons, que vous avez aidé les rôdeurs de l'Arthedain et qu'à priori, dans la Comté, si j'ai bien compris, porté secours à certaines personnes, de ce que me dit Golasgil même si ses propos sont toujours emprunts de certaines éloges qu'il faut remettre dans le contexte."
- "Non mais ça fait bien parti des choses qu'on lui a raconté hier soir." lui confirme Daëgon.
- "En tout cas, même s'il peut filouter quelque peu, il reste une personne en qui on peut avoir une certaine confiance. La dernière fois que l'on s'est rencontré, je vous dois quelques excuses à présent pour ne pas vous avoir tout dit sur le contenu exact du coffre qui était recherché et l'attaque qui avait été portée contre moi, n'était pas si anodine que cela et je me dois de vous révéler certaines choses qui, comprenez bien, vont devoir rester entre nous."
- "Pas de problèmes" répond Tirash.
- "Très bien" répond Fànaviryan.
- "C'est assez rarement que je m'adresse à des personnes pour leur porter une confiance. Sachez bien que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate semble porter une confiance digne d'intérêt pour ceux qui m'emploient. Comprenez que je ne suis pas que marchand, j'ai d'autres fonctions. Je suis amené par l'ordre du roi de l'Arthedain à renseigner le Roi de certains agissements et entre autres lorsque l'on s'était vu la dernière fois, je devais ramener à Minastir, le seigneur du château de Sarn et fils du Roi de l'Arthedain, des cartes précises des emplacements nos troupes aux frontières de l'est. Minastir m'avait chargé de renvoyer ces cartes auprès de son père pour avoir des éléments plus précis sur certains points. Sauf que certaines personnes en qui j'avais porté ma confiance, m'ont trahi puisque nous nous sommes faits attaqués et on m'a dérobé, sous prétexte de brigands, ce coffre qui contenait des informations stratégiques de première importance qui, si elles étaient tombées aux mains d'Angmar auraient pu avoir un effet dévastateur sur les troupes de l'Arthedain. Et là-dessus, comprenez bien que je vous en suis très reconnaissant même si quelque part, je vous ai trompé sur le contenu de ce coffre mais, à l'époque, vous n'étiez pas connu sur Bree et que nous nous devions de rester discret tant que nous pouvions sur le contenu de ce coffre. Je m'en excuse de cette discrétion. A l'époque, j'avais des consignes claires, il y avait eu des trahisons dans les rangs et je ne pouvais point divulguer ces informations au premier venu."
- "Nous comprenons" répond Selenia.
- "Et nous comprenons aussi votre position ambivalente qui fait que nous continuerons à dire que nous avons sauvé les livres de compte de maitre Astatur." lui répond Fànaviryan.
- "Je vous remercie ma très chère !" dit Astatur avec un sourire séducteur.
- "Et vous pouvez être certain que nous sommes du même côté face à Angmar. Nous avons d'ailleurs, et Golasgil a dû en conter, nous avons eu maille à partir avec une petite troupe dans la Vieille Forêt." indique Fànaviryan.
- "Il m'a évoqué une confrontation sans me préciser des éléments précis sur les protagonistes. Il a été très vague là-dessus."
- "Eh bien, je peux vous dire que mes amis ont preuve de cela, Selenia, Daëgon ? Vous aviez récupéré quelque chose ?"
- "Oui, nous avons récupéré une bague avec un sceau ainsi qu'une carte." indique Selenia qui quitte la pièce, va dans sa chambre, fouille dans son sac de voyage et revient une carte qu'elle tend à Astatur.
- "Oh merci très chère Selenia !!" lui répond Astatur.

Le marchand examine le document avec Fànaviryan par-dessus son épaule étudie également la carte. Au fur et à mesure de l'examen de la carte, il fait en sorte de rapprocher la carte de lui pour amener l'elfe à se rapprocher de lui. Puis il va regarder la bague et va confirmer qu'il s'agit bien d'un symbole d'origine angmarienne en précisant :
- "En effet... Je n'ai pas forcément tous les éléments. Je ne suis pas un spécialiste dans la lecture de ces cartes-là mais là, très clairement, vous êtes tombés sur des espions d'Angmar !!"

Fànaviryan en profite pour observer attentivement la bague mais ne voit pas l'intérêt de l'objet et cesse rapidement son analyse. Puis Astatur va, pendant une demi-heure, interroger les quatre compagnons sur cette rencontre dans la Vieille Forêt pour essayer de bien comprendre leurs intentions, leurs méthodes et leurs objectifs. Fànaviryan suivit de ses compagnons vont répondre à ses questions sans toutefois mentionner l'intervention des deux elfes. Astatur ne semble pas avoir pris conscience que des informations lui ont été cachés et semble même satisfait des informations fournies. Puis le marchand / espion va poser plusieurs questions sur des symboles qui auraient pu être vus, des attitudes.

À l'initiative de Fànaviryan, Tirash va chercher l'une des flèches récupérées sur l'un des hommes d'Angmar pendant que l'elfe prend sa place à l'encablure de la porte. Lorsqu'il présente la flèche à Astatur celui-ci prend la flèche tout en posant délicatement le bout de ses doigts sur ceux de Tirash. Puis il regarde quelques secondes la flèche mais la repose aussitôt par terre sans vraiment l'avoir étudiée puis Astatur reprend :
- "Hum, il faudra que j'en fasse part à Fornost de ces éléments. Ça me semble important, en effet, de pouvoir évoquer ces observations. Il n'est pas rassurant d'avoir des espions qui trainent ainsi dans la Vieille Forêt."
- "Vous allez à Fornost bientôt ?" demande Selenia.
- "Non, non, justement, j'en viens. J'ai eu des informations et j'en viens à l'objet de ma visite. Après que l'on s'est rencontré, j'ai passé du temps avec le seigneur Minastir et après je suis parti à Fornost Erain pour essayer de recroiser certaines informations et on a eu, tout dernièrement, des éléments d'informations comme quoi sur les personnes qui nous ont attaqué sur le chemin qui remontait jusqu'à Bree le mois dernier. Il semblerait que je pourrais avoir des informations à Metraith. Mais je suis assez perplexe sur l'origine de ces informations qui semblent assez nébuleuses. Toujours est-il que l'on m'a donné un nom, le nom d'un dunéen qui vivrait à Metraith et qu'il faudrait que je rencontre là-bas. Les sources de ces informations sont assez contradictoires mais..."
- "Vous pensez à un piège ?" demande Selenia.
- "Je ne sais pas, je ne sais pas si vous avez eu l'occasion d'aller jusqu'à Metraith, c'est un lieu, une ville qui bouillonne, qui a connu récemment des attaques des forces d'Angmar où de nombreuses forces sont en présence là-bas. Le seigneur local est très vieux, plus que centenaire, sa fin est sans doute proche, les seigneurs locaux tentent, je pense d'acquérir du pouvoir sur place, les espions d'Angmar y sont, je pense, présents. Nous avons, depuis quelques années, un seigneur local, un peu plus dans le sud, attaque les forces locales. On ne sait pas trop de qui il s'agit, il se fait appeler le Seigneur de Guerre. Il agit dans le sud du Cardolan. On se demande s'il n'est pas un allié d'Angmar. En tout cas, il semble aussi agir sur Metraith. Tout cela fait que je m'en méfie comme de la Grande Peste, excusez l'expression. J'aurais besoin d'alliés de confiance pour aller sur place. Y aller seul me semble un gros risque. J'aurais donc besoin de personnes en qui je peux avoir confiance pour y aller. De ce que j'ai compris mais Golasgil n'a pas été le plus clair dans ses explications, il me disait que demain vous ayez une rencontre avec le maire du village et d'autres personnes, d'après ce que j'ai compris. Il ne semblait pas forcément très clair là-dessus. Il se disait, sans doute, que je pouvais être un concurrent potentiel à ses activités marchandes et là-dessus ne souhaitait pas m'en évoquer plus. Comme j'ai pu vous le dire, le seigneur Golasgil, je le connais bien, je sais qu'il trafique un peu mais je ne suis pas plus inquiet que ça. Vous avez eu l'occasion de travailler avec lui d'après ce que j'ai compris."
- "Oui, oui..." répond Selenia.
- "Oui" répond Daëgon.
- "Est-ce que vous avez justement eu vent de certaines choses particulière à son égard ?" demande Astatur.
- "Pas vraiment" lui répond Selenia.
- "Particulières à quel niveau ?" demande Daëgon.
- "Sur ses activités." lui répond Astatur.
- "Non" répond Daëgon et Selenia.
- "Il fait du commerce" répond Tirash.
- "Il fait du commerce avec différents peuples mais pas Angmar déjà." répond Daëgon.
- "Et après, disons que rien qui ne soit nuisible à la couronne." précise Fànaviryan.
- "A part, peut-être..." commence Selenia.
- "A part, peut-être les impôts, ça ne je ne sais pas"
- "Pas les impôts, le fait de faire de monter le prix des denrées alimentaires en les faisant traverser" indique Selenia.
- "C'est un marchand, c'est son travail" précise Tirash.
- "Mais il travaille plus sur une ligne est-ouest, rassurez-vous pour vos commerces." lui dit Fànaviryan.
- "Oui, alors après..."
- "Vous, c'est plutôt nord-sud"
- "Oui, tout à fait. Après, maintenant que vous saisissez un peu plus de la teneur de mon autre activité, comprenez bien que mon activité de commerce est, somme toute, très secondaire et on va dire de façade." précise Astatur.
- "Qui s'entend bien, qui s'entend bien ce qui vous amène à voyager, à rencontrer beaucoup de personnes"
- "Voilà, tout à fait"
- "Vous renseignez et d'un côté, vous évoquiez le fait de transmettre des informations à Fornost Erain et s'il se trouvait que nous remontions dans cette direction-là après la garde rapprochée dont vous nécessitez, il pourrait s'entendre que nous pourrions faire usage de messager et rapporter plus grand rapport qui ne vous mettrait pas en porte à faux à un contact que vous auriez là-bas." précise l'elfe.
- "Écoutez, je ne sais pas encore mais là, par rapport à ça, je vais demander à Meneldir qu'un messager puisse partir assez rapidement avec ces informations directement à Fornost. Je vous avouerai que là, nous allons utiliser les canaux de l'armée pour faire le nécessaire afin que l'information puisse rapidement remonter à Fornost Erain. Mais je vous remercie ma très chère de votre proposition."
- "C'était pour montrer l'éventail de nos possibilités." - "Hum, hum, très bien."
- "Un cavalier isolé reste isolé alors qu'en groupe, nous avons mille autres raisons de voyager."
- "Hum, hum, je vous disais que vous avez un rendez-vous demain avec mon cher ami Golasgil et ces mystérieuses personnes. Est-ce qu'il est possible d'en savoir un peu plus ou ça reste secret ?"
- "Bah, pour le moment, on ne sait pas grand-chose. Et comprenez que maitre Golasgil étant notre employeur principal, on se doit de garder un minimum de réserve. Après si cela mettait en péril le royaume, sachez que nous vous informerions immédiatement" indique Tirash.
- "Oui, oui. Après, je ne suis pas inquiet des activités de notre cher ami Golasgil. Donc, si je comprends bien, vous êtes en affaire avec lui. J'entends bien le fait que vous souhaitez garder le silence."
- "Qu'avez-vous besoin de savoir précisément ? Peut-être que ça serait plus simple comme ça." demande Tirash.
- "Voilà c'était simplement de savoir avec qui en ce moment, il fait affaire. Je sais qu'il fait affaire avec les nains, qu'il est en train d'établir des ponts entre les Montagnes Bleues et Khazad-Dûm, qu'il fait aussi beaucoup affaire avec les hobbits."
- "Cet homme vit là-bas, donc, vivant dans la Comté, c'est là-bas qu'il a le plus de contacts directs."
- "Oui, oui. Après quelle est votre proximité avec Golasgil ?"
- "Plutôt amicale pour le moment, j'ai l'impression qu'il y a une relation de confiance qui s'est instaurée." indique Tirash.
- "Nous avons fait un long voyage avec lui et nous avons été invités chez lui à la fin du voyage et nous l'avons juste revu hier." précise Selenia.
- Astatur se lève pour se dégourdir les jambes puis dit "comprenez bien qu'il a parfois des relations qui pourraient le compromettre, qu'il soit prudent."
- "Et vous pensez à qui dans les relations qui peuvent le compromettre ?" demande Daëgon.
- "Certaines familles en Arthedain ont du pouvoir et s'ils ont vent de certaines choses, elles pourraient compromettre les activités de notre cher ami."
- "Et vous souhaitez qu'on lui en parle ou vous ne préférez pas ?" demande Tirash.
- "Tout dépend s'il continue ou non ses activités là." indique Astatur.
- "Mais on parle de quelles activités ??" demande Daëgon.
- "Dans la nasse commerciale, il peut y avoir un crabe à éviter." indique Fànaviryan.
- "S'il reste sur des activités purement légales, il n'y a aucun souci. J'ai eu vent et se sont juste des rumeurs qui circulent comme quoi il équiperait les hobbits pas uniquement de denrées alimentaires ou de métaux de la part des nains."
- "Vous pensez à... des armes, des choses comme peut-être ??" demande prudemment Tirash.
- "Des drogues" propose Selenia.
- "Des drogues, je ne suis pas sûr que cela aurait une quelconque inquiétude de la part de certaines familles de l'Arthedain mais, en effet, mon cher ami, peut-être que s'il était amené un peu trop être sur la vente d'armes ou d'équipements militaires, ça pourrait se retourner contre lui. Mais bon, vous n'en avez pas eu vent ?"
- "Pour le moment, non." répond Tirash.
- "Ce que j'ai à vous proposer est assez simple. Si j'ai bien compris, vous avez une rencontre avec notre ami Golasgil. Est-ce que vous pourriez vous rendre disponible le 2 ?"
- "Pour combien de temps surtout."
- "Hé bien..."
- "Parce que si vous voulez descendre à Metraith, 7 jours à l'allée, 7 jours au retour, un peu de temps sur place. Il faut compter trois semaines" calcule Fànaviryan.
- "Voilà, de quinze jours à trois semaines me seraient raisonnables et nécessaires pour descendre et rencontrer le fameux contact que j'ai là-bas et la pertinence des éléments qu'il pourrait avoir sur les éventuels espions qui agiraient, à priori, de Tharbad jusqu'à Bree. Comprenez que ça mérite que j'y aille."
- "On serait rentrés pour les fêtes de Lith !" indique Tirash.
- "Tout à fait ! Je peux difficilement m'engager à vous confirmer cela mais globalement, nous devrions l'être, si tout se passe et il n'y a pas de raison que ça se passe mal. Après, il faudra également prudent sur la route. Nous arrivons, normalement, sur une période où les raids sont moins fréquents et c'est aussi pour cela que je fais appel à une compagnie qui, à priori, pourrait répondre à ce type de demande si j'ai bien compris vos fonctions."
- "Vous auriez besoin d'une réponse pour quand ?" demande Tirash.
- "Je suis à l'auberge aujourd'hui. Si d'ici ce soir ou au plus tard demain."
- "Idéalement, demain, après notre réunion, ça serait bien parce qu'on va certainement se faire confier une mission, des tâches, un peu de temps pour mettre tout ça en place. Demain soir, je pense que l'on saura plus précisément du temps que l'on dispose. Après, nous sommes tout à fait disposés à travailler je pense." propose Tirash.
- "Oui, tout à fait, que proposez-vous justement." demande Daëgon.
- "Oui, Daëgon, de savoir à combien maître Astatur estime sa vie sur ces routes lors d'un long périple et à combien il estime la valeur de notre force polyvalente." précise Fànaviryan.
- "Vous voulez dire en terme de rémunération ?" demande Astatur.
- "Hé oui, car comme vous pouvez le voir..." indique Tirash.
- "Rémunération ou réception de mobilier" précise Daëgon.
- "Ecoutez, vous me faites parvenir vos conditions. Nous pourrons toujours négocier à partir de cela. En cas d'accord, il faudrait que nous puissions négocier. Je reste avant tout un marchand donc je pourrais évaluer en fonction aussi de ceux à quoi vous aspirez aujourd'hui. Si je comprends bien, vous souhaiteriez en autre du mobilier."
- "Possible. L'argent permet d'acheter du mobilier." indique Daëgon.
- "Oui mais il me serait, sans doute, assez facilement possible de pouvoir vous procurer certains biens."
- "Sachant que de notre part, nous pensions même s'il fallait utiliser les jours froids, nous pourrions constituer notre propre mobilier, nous sommes capables. Nous avons plus besoin d'être bien équipés et protégés pour mieux protéger." indique Fànaviryan.
- "Ecoutez, ce que je vous propose, c'est que tant que vous ne savez pas si vous acceptez ou non ma proposition, ce que je peux vous proposer à ce moment-là, c'est que vous puissiez réfléchir de votre côté à la rémunération qui vous parait la plus juste et je pourrais évaluer en fonction de mes ressources, ce que je peux faire pour vous. Qu'en pensez-vous ? Comprenez bien que j'aurais besoin d'une réponse rapide."
- "On comprend bien mais on a aussi un autre engagement donc effectivement, il va falloir que l'on voit comment on peut s'organiser" analyse Daëgon.
- "Ca fait partie de la confiance que l'on a envie de donner, d'inspirer à nos employeurs c'est-à-dire de ne pas accepter des missions de manière légère. Quand on fait les choses, on les fait bien. Si on bosse avec vous, on bossera bien aussi."
- "Evitez des actions à fond perdu, pour l'instant, pour nous et ceux pour qui nous travaillons, bien évidemment mais, une petite précision que vous pourriez nous donner. Est-ce que vous avez besoin d'un mode de transport pour descendre là-bas ou vous avez charrette et attelage ?"
- "Alors, moi, j'ai mon propre chariot avec mon chauffeur. Oërlis fera partie du voyage. C'est quelqu'un en qui j'ai une entière confiance. S'il a bien quelqu'un avec qui je voyage depuis tant d'années." Astatur se rapproche alors de la porte et ajoute : "Est-ce que j'ai pu vous dire vous parait clair ?"
- "Ouais, on peut vous trouver à l'auberge, c'est bien ça ?" questionne Tirash.
- "C'est bien ça. Je pense que je vais passer la journée avec mon cher ami Golasgil qui semble n'avoir qu'une envie, c'est de passer du bon temps à l'auberge avec du bon vin et de la bonne chair. Si vous voulez passer plus tôt, n'hésitez pas à passer l'auberge" dit Astatur en regardant Tirash.
- "On passera demain après-midi." lui répond Tirash.
- "Justement cher Astatur, j'imagine que vous avez déjà imaginer le pourquoi de votre périple vers le sud ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, bien sûr. J'y vais justement pour négocier du vin qui doit arriver du Gondor."
- "Oh du vin !! Ce sera notre mot de passe" propose Fànaviryan.
- "Notre mot de passe ?"
- "Avez-vous du vin ?"
- "Je vois que vous êtes prête ma chère."
- "Pour venir vous rencontrer boire un verre et discuter des termes éventuels de notre collaboration."
- "Je trouve que ce lieu, ici, peut-être propice à d'éventuels futurs échanges en toute discrétion. A l'auberge, en tant que tel, je suis qu'un marchand et sachez bien que je n'y serais bien plus prudent de n'évoquer la teneur exacte de ce que je viens de vous rapporter."
- "Bien sûr" répond Tirash.
- "On pourrait pour vous donner réponse nous vous demanderons de nous apporter du vin." propose Fànaviryan.
- "Ah mais vous savez, il serait tout simple d'évoquer le fait que je vous engage pour aller jusqu'à Metraith en tant que marchand, ça se fait."
- "Oui mais dans la mesure où nous allons vous demander de vous présenter chez nous, autant que vous ayez une bonne raison et que ça soit par le fait que nous vous demandions de nous apporter du vin tout simplement pour les gens." indique l'Elfe.
- "Tout à fait, je prends bonne note ma très chère."
- "Et pour votre dos ?" demande Selenia.
- "Eh bien, est-ce que cet après-midi, vous pourriez passer jusqu'à l'auberge ma chère Selenia ?"
- "Oui, oui. Je peux même venir tout de suite."
- "Oh, hé bien, à ce moment-là, vous allez pouvoir m'accompagner."

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