La Taverne des Hobbits
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Homme des Collines

Le 28 de Norui de l'An 1640 - 19:30 / 22:45 - Passage d'Andrath - Lieu : Andrath - Vieille Route du Nord - Session N°69 du 14/09/2022

Astatur est venu rejoindre les échanges. Puis Fánaviryan lance à ses compagnons :
- "Bon, il faut que l'on se mette d'accord si l'on traverse au cas où"
- "Au trot ou au galop..." ajoute Daëgon.
- "Au galop, les gars devant avec les lanternes vont avoir un peu plus de mal..."
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas, par exemple, envoyer une flèche enflammée quelque part à l'intérieur de la ville de l'autre côté de notre position, histoire de mettre un feu quelque part et de détourner, ainsi, leur attention pendant que l'on passe. Après on ne sait pas s'ils sont méchants. Ils vont, peut-être, tout simplement nous laisser passer si on les laisse tranquille." suggère Tirash.
- "Mon cher Tirash, ceux qui sont présents ici, sont, sans doute, ceux qui ont pillé la ville, il y a six mois." indique Astatur.
- "Oui mais, peut-être, qu'ils sont contents. Après, on est passé tranquille à l'aller. On était moins nombreux, certes." ajoute Tirash.
- "Oui, nous étions passé de petit matin et la veille, on ne nous avait pas repéré avant d'entrer dans les faubourgs. Là, ils nous ont repéré. Après, est-ce que les feux sont à notre destination, ça, je ne sais pas..." explique Astatur.
- "Oui, Astatur, nous étions dans de bonnes conditions mais de là, bon, avec le temps que l'on a pris sur le chariot." indique Fánaviryan.
- "On peut envoyer un éclaireur déjà, histoire de savoir de quoi on parle, non ?" propose Tirash.
- "Tirash, j'aurais été plus pour qu'on évite de se séparer et que l'on montre notre force en nous mettant en position de défense avec les Hobbits avec leurs lances, histoire d'être dissuasifs et s'il y avait du monde à nous accoster, peut-être parlementé sans se retrouver à payer un droit de péage parce qu'on va en faire des allers-retours sur cette route... Ça serait bien de ne pas se mettre une ville à dos..." annonce Fánaviryan.
- "Peut-être qu'un droit de péage serait pas mal en fait. Ça peut-être, aussi, une solution de payer pour être tranquille. C'est mieux de payer que d'être mort." estime Tirash.
- "C'est pas faux..." réagit Daëgon.
- "On prévoit une petite somme et puis, après, on sera tranquille. On fait semblant que ça soit compliqué, on négocie comme des chiens. On dit que l'on ne peut pas et puis au final, on paye. Une négociation dans ce genre-là..." propose Tirash.
- "cinq pièces d'argent mais on ne monte pas à cinq écus d'or mes compagnons !" estime Fánaviryan.
- "Ça dépend comment ils sont bourrés et combien ils sont." ajoute Tirash.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "Ouais !" réagit Fánaviryan.
- "Je n'ai pas d'éléments pour vous indiquer, aujourd'hui, les forces présentes. A priori, les forces qui ont attaquées la ville, il y a six mois, ne sont plus toutes présentes ici." explique Astatur.
- "Oui ! C'est les blessés qui sont restés." estime Fánaviryan.
- "Pas forcément. Parce que ceux que l'on a vu, ils semblaient en pleine forme !" indique Astatur.
- "Vous pensez que Sean et Ynn pourraient avoir rejoints ces gens-là ? L'idée me traverse l'esprit vu qu'ils savaient ou peut-être qu'ils se doutaient que l'on allait repartir par ici ?? C'est des amis d'Angmar." analyse Tirash.
- "Il se pourrait qu'on les re-rencontrent dans ce genre d'endroits, oui !" annonce Daëgon.
- "Oui, là, il faut que l'on s'y prépare !" suggère Tirash.
- "Après, c'était des amis d'Angmar ou juste des amis de l'argent ?" questionne Selenia.
- "Ça, on ne sait pas... On ne sait pas..." répond Tirash.
- "Mais bon, ils sont en fuite. Ils pourraient très bien se mettre avec ces gens-là..." suppose Daëgon.
- "Oui, ça serait dommage de les croiser." indique Astatur.
- "Si on les croise, on dit que c'est eux qui ont balancé Reoluin. On est tous d'accord là-dessus !!" propose Tirash.
- "Oui ! Oui ! Pour sauver leur peau, clair, clair !! Bonne idée !" réagit Fánaviryan.
- "Bon, il faudrait envoyer un éclaireur !" annonce Tirash.
- "Si tu te sens de partir en éclaireur mais comment vas-tu nous prévenir d'un éventuel danger ?" demande Fánaviryan.
- "Hé bien, en revenant." suggère Tirash.
- "D'accord !" répond Fánaviryan.
- "En vingt minutes, il y a moyen d'aller jeter un petit coup d'œil." suggère Tirash.
- "On a réussi à prendre un peu d'avance sur les gars des montagnes qui n'ont pas dû prévenir encore de notre présence. Donc on peut profiter au fait qu'ils ne sont pas préparés à ce que l'on passe." explique Fánaviryan.
- "Vous me donnez dix minutes ?" demande Tirash.
- "Moi, je serais bien passé vite avant que tout le monde puisse s'organiser et quoi que ce soit..." suggère Selenia.
- "Comme vous voulez... Je vais jusqu'au bâtiment là-bas ! J'y vais avec Oëngus. Ça vous convient à tous et à vous aussi Astatur ?" demande Tirash.
- "Oui pour moi !" répond Daëgon.
- "On va se préparer au cas où..." répond Astatur.
- "À la limite, si tout est bon, est-ce que vous aviseriez un petit moyen, de faire un signe, pour qu'on puisse avancer et que sur le dernier bâtiment, on vous récupère." propose Fánaviryan.

Fánaviryan descend du chariot accompagnée de Daëgon. Ils passent devant les trois chariots des Hobbits en leur indiquant qu'ils ne craignent rien, qu'ils doivent se mettre en position de défense. Les Hobbits ne semblent pas très rassurés par les propos de l'Elfe qui essaye de les galvaniser. Ils vont se mettre bien à couvert. Daëgon va, toutefois, leur donner des conseils pour positionner leurs armes et boucliers.

Tirash s'engage sur le bord de la route en positionnant bien la cape elfique sur son dos au petit trot en disant à Oëngus :
- "Tu viens !!"
- "D'accord..." répond le milicien.

Tirash suivit à moins d'une dizaine de mètres par Oëngus. Ils vont s'éloigner du convoi et suivre la route à quelques mètres du bord en direction de trois maisons situées au bord de la route. Ils vont, d'abord, traverser un bâtiment en ruine, sans doute, détruit lors de l'attaque des Hommes des Collines, il y a, à présent, six mois. Les deux hommes sont vigilants au moindre bruit et mouvement, continuent leur chemin et arrivent discrètement aux maisons qui ont été abandonnées. Tirash fait une pause, écoute attentivement et constate que ces maisons au bord de la route ne présentent aucun signe de vie. Les fenêtres et portes ont été détruites, aucun élément n'alerte l'homme du sud qui s'arrête quasiment une minute en observant les bâtiments en face de lui, de l'autre côté de la route puis, très discrètement, il traverse la route et dit à Oëngus :
- "Reste de ce côté de la route."

Au même moment, Fánaviryan a repris les rênes de son chariot, Daëgon est venu se placer derrière elle, l'arc à la main surveillant les mouvements à l'entrée de la ville. Les deux Hobbits se placent de l'autre côté et Roibin vient se placer sur le même côté que Daëgon, l'arc à la main également. Fánaviryan met alors les chevaux en mouvement, donnant la bonne impulsion pour mettre les chevaux au bon rythme. Elle remarque, après quelques mètres, la silhouette de Tirash qui a traversé la route pour rejoindre les deux bâtiments à proximité. Elle remarque également les mouvements qui se déroulent autour des murs d'enceinte d'Andrath. Elle indique à Selenia :
- "Bon, c'est rassurant, notre compagnon est bien vivant. On continue de progresser doucement." puis s'adressant au Dùnedain : "Ils ont l'air de se mettre en position de défense comme tu disais."
- "Oui, en tout cas, en observation. Tu les vois ??" demande Daëgon surpris.

Tirash rejoint les deux bâtiments partiellement détruits, se mettant à la limite du halo de lumière des braséros qui éclairent bien l'entrée de la ville et les murs d'enceinte, partiellement détruits. Il se protège bien avec la cape elfique et semble se fondre autour du mur du bâtiment. Il observe alors l'activité à l'entrée de la ville. Il remarque plusieurs hommes des collines qui scrutent attentivement la route et en particulier là où doit se situer le convoi. Après deux minutes, Tirash va pour repartir mais il constate un mouvement plus important et constate que les Hommes des Collines observent vers le sud, sans doute, vers le convoi. Il rebrousse alors chemin et retourne vers Oëngus et lui dit :
- "Bon, à priori, on est repéré. Je te laisse aller prévenir les autres. Moi, je vais aller jusqu'au petit groupe de maisons situées juste après, jeter un coup d'œil et je vous rejoins."
- "D'accord ! Tu ne veux pas que je vienne avec toi ?" lui répond Oëngus.
- "Non, il vaut mieux que tu ailles prévenir les autres."
- "Je leur dis quoi ?" demande Oëngus.
- "Hé bien qu'à priori, on est repéré et que je vais au petit groupe de maisons d'après et que je vous rejoins. Je ne vois pas quoi dire de plus..." indique Tirash.
- "D'accord !" indique Oëngus en retournant en direction du convoi.

Oëngus rejoint donc le convoi et vient se mettre à la hauteur de Fánaviryan, restant le long de la route puis dit :
- "Tirash s'est rapproché. À priori, ils nous ont repéré..." - "Ah !!" réagit Daëgon.
- "Effectivement..." confirme Fánaviryan qui a constaté que les Hommes sur les murs d'enceinte de la ville sont plus actifs depuis peu.
- "Il va un peu plus loin jusqu'aux trois autres bâtiments le long de la route." précise Oëngus.
- "D'accord ! Daëgon, on va un peu plus vite ?" demande Fánaviryan.
- "Pas trop vite non plus... Restons discrets..." conseille Daëgon.
- "Oui, oui... Allez les gars, on accélère un peu la cadence mais on reste au pas !" lance Fánaviryan aux deux miliciens, Gwledig et Elidyr qui ouvrent la route puis lance aux chevaux : "On go Zëbúth !! On go Baragouin !!" Les deux chevaux semblent parfaitement comprendre les ordres de l'Elfe et activent le pas sans aucune secousse, tout en douceur. Les trois chariots des Hobbits ne réagissent pas aussitôt et prennent un léger retard dans le convoi. Oërlis semble avoir réagi au bon moment et a maintenu la distance.

Lorsque Tirash arrive aux trois dernières maisons, il inspecte rapidement l'intérieur, se concentre et n'entend aucun bruit suspect. Il semble confiant sur l'absence d'individus à proximité. Tirash se dirige entre les maisons pour se mettre à proximité de la route, observe l'avancée du convoi et se protège le long d'un des murs en attendant le passage du premier chariot.

En arrivant dans la zone la plus éclairée, les compagnons aperçoivent plus facilement les Hommes des Collines qui sont restés sur le mur d'enceinte. Daëgon estime qu'ils semblent en mode défensif. Ils en comptent plus d'une dizaine dans leur zone.

Puis le chariot mené par Fánaviryan passe devant Tirash qui est obligé de bouger et de leur faire un signe pour qu'ils l'aperçoivent. Il va, alors, leur faire un geste pour continuer leur route et qu'il va rester ici quelques temps. Fánaviryan s'exécute et va poursuivre sa route.

Lorsqu'ils sortent des lumières de la ville, la pluie cesse de tomber. Ils vont quitter rapidement les faubourgs de la ville et commencer à descendre la colline sur une route plus sinueuse.

Tirash va rester observer en restant immobile pendant une dizaine de minutes. Plusieurs hommes vont sortir de l'enceinte de la ville avec des torches lorsque le convoi a quitté les lieux. Ils restent à proximité des braséros et, prudemment, un groupe surveille vers le nord et un autre vers le sud. Puis Tirash recule discrètement, effectue un large écart à travers les champs pour éviter les lumières de la ville et va rejoindre le convoi qui continue sa progression vers le nord en descendant la colline, vingt-cinq minutes plus tard et annonce à ses compagnons :
- "Ecoutez, à priori, ils avaient plutôt l'air de craindre notre présence. Ils observaient vers le nord, vers le sud mais il n'y a personne qui nous suit."
- "Oui, ils ont l'air sur la défensive." estime Daëgon.
- "C'est une bonne nouvelle ça !" réagit Fánaviryan.
- "Oui mais il ne faut pas que l'on traine de trop..." estime Daëgon.
- "Non, non ! On va prendre un peu de distance quand même." propose Fánaviryan.
- "Oui, c'est ça !" confirme Daëgon.
- "Ils sont plus là qu'à l'aller. Il faut plus espérer qu'ils ne vont pas s'installer en masse parce que sinon ça veut dire que la route va être plus compliquée à passer pendant nos différents convois." analyse Selenia.
- "De là, l'intérêt, peut-être, d'étudier la route de l'ouest qui vient de Lézeau." propose Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Non mais si les routes sont dangereuses, on peut augmenter nos tarifs aussi !!" propose Daëgon.
- "Je crois que les routes sont dangereuses en fait..." estime Tirash.
- "Ouais, elles sont très, très dangereuses !!" réagit Daëgon.
- "On saura que l'on peut être craint en nombre ! Avançons et mettons un peu de distance avant d'établir le campement." annonce Fánaviryan.

Fánaviryan maintient l'allure au pas, évitant les sorties de route sur cette voie sinueuse et en descente. Après un peu plus d'une heure de voyage, la compagnie fait halte au bas de la colline, non loin de leur halte de l'aller.

Les Hobbits vont rapidement s'installer et évoquent le souhait de préparer un vrai plat chaud. Daëgon et Oërlis vont aider les Hobbits en trouvant du bois relativement sec, et le camouflant suffisamment pour qu'il ne soit pas visible.

Après le repas, les tours de garde sont organisés avec les quatre Hobbits charpentiers. Fánaviryan va faire un appel aux volontaires et va obtenir deux volontaires, l'un du Parc et l'un de la Colline. L'intention de mélanger les deux communautés Hobbites porte ses fruits et de nouvelles amitiés se réalisent. Trois tours de gardes sont organisés par Fánaviryan qui va mettre avec un milicien, deux Hobbits, deux charpentiers au départ, puis deux autres et les deux nouveaux au petit matin.

Il est environ vingt-deux heures trente lorsque le convoi s'installe pour la nuit. Le calme s'installe dans le campement.

Le 28 de Norui de l'An 1640 - 05:30 / 19:30 - Approche d'Andrath - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vieille Route du Nord - Session N°68 du 07/09/2022

Au petit matin, le convoi se remet en route, le moral assez bas. Celle-ci est parfois plus étroite, faite de montées et descentes mais, la plupart du temps, permet d'avoir deux chariots l'un à côté de l'autre. Il faut, parfois, se mettre en file indienne mais c'est très rarement le cas.

Après le repas du midi, les nuages vont s'accumuler, le soleil disparait complètement et la pluie va commencer à tomber, une pluie assez fine. Les Hobbits sont calmes et résignés dans leur chariot. L'après-midi va donc être très silencieuse.

En fin de journée, aux alentours de dix-huit heures, huit silhouettes sont aperçues sur une crête de colline qui surplombe la route. En continuant d'avancer, ils vont finir par les identifier comme étant des Hommes des Collines, sans doute, résidant dans la ville d'Andrath tombée, il y a six mois, aux mains des Hommes des Collines. Les quatre compagnons se sont réunis dans leur chariot et Tirash propose :
- "On va discuter avec Astatur et Oërlis de ce que l'on fait ?"
- "Oui" répond Daëgon.
- "Tous les six." précise Tirash.
- "Ouais parce que là, ça pourrait être intéressant de parlementer avec ceux-là parce qu'ils pourraient prévenir la ville que l'on est là. Il faudrait aller créer du contact." propose Fánaviryan.

Fánaviryan arrête le convoi. Les quatre compagnons descendent du chariot et se dirigent vers celui d'Astatur. Tirash leur dit :
- "Alors Astatur, Oërlis, vous avez vu ces huit personnes en haut de la colline. Qu'en pensez-vous ?"
- "Et vous ?" répond Astatur amusé.
- "Et vous ?" répond Tirash.
- "Bah, ils nous ont vu..." répond Astatur.
- "Ben oui... Vous en pensez quoi des Hommes des Collines ?" demande Daëgon.
- "Il ne va pas falloir trop s'approcher... Les Hommes des Collines sont des alliés du Roi-Sorcier. S'ils sont là, c'est sans doute pour repérer nos forces." indique Astatur.
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas attacher les Hobbits et dire qu'on va les livrer au Roi-Sorcier..." propose Tirash.
- Astatur fait une moue désapprobatrice et indique : "Bah, il faudra aussi m'attacher ainsi que Daëgon. Les Dùnedain ne sont pas les bienvenus ! On risque d'avoir nos têtes au bout d'une lance si on s'approche d'eux."
- "Et si on leur envoie la pouilleuse des montagnes pour parlementer, ça pourrait, peut-être, permettre de payer une forme de droit de passage, vous pensez et qu'ils oublient de prévenir la ville de notre présence." propose Fánaviryan.
- "Je ne sais pas... Nous avons toujours, avec Oërlis, éviter autant que possible de s'approcher d'eux." répond Astatur.
- "Le problème ce n'est pas que l'on s'approche d'eux mais c'est qu'il s'approche de nous..." affirme Tirash.
- "Ils peuvent prévenir en deux heures et revenir au milieu de la nuit avec des forces conséquentes." indique Fánaviryan.
- "Il y a beaucoup d'Hommes des Collines dans le coin ?" demande Daëgon.
- "Oui, il y a quelques patrouilles dans le coin. Après, est-ce qu'ils vont nous attaquer en pleine nuit ??" questionne Astatur.
- "Après, est-ce que l'on ne pourrait pas, vu qu'ils nous observent, monter le camp, et puis on repart après." propose Tirash.
- "Ils garderont, peut-être, une personne à garder." estime Selenia.
- "Peut-être bien..." réagit Tirash.
- "Moi, je serais pour qu'on avance." estime Daëgon.
- "Est-ce que l'on ne continuerait pas à marche forcée dans la nuit." propose Selenia.
- "Ça pourrait être une solution..." indique Tirash.
- "Ouais !" réagit Fánaviryan.

Selenia regarde le temps et estime que la pluie qui tombe depuis le début de l'après-midi est une aubaine. Toutefois, la pluie n'est pas très intense et pourrait s'arrêter à tout moment. Astatur indique :
- "Il serait, peut-être, bien que l'on donne des consignes. Les Hommes des Collines sont en train d'évaluer les forces dans le convoi. S'ils repèrent que nous sommes des marchands, il y a de grandes chances que l'on se fasse attaquer rapidement. Si on est bien armé, ils vont, peut-être, hésiter un peu plus."

Actuellement, les Hobbits sont couverts dans des couvertures et essayent de se protéger de la pluie. Selenia indique :
- "Il faudrait que les Hobbits puissent mettre leurs lances visibles. S'il y a quatre lances en l'air, ça pourrait être dissuasif..."
- "Je ne sais pas ce que vous en pensez mais, en cas de conflit, nos Hobbits armés, est-ce qu'ils vont nous servir à quelque chose ? A priori, pas à grand-chose non ?" expose Tirash.
- "Au moins à faire diversion !" estime Selenia.
- "Ouais !!" réagit Fánaviryan.
- "Peut-être des tireurs à l'arc." estime Daëgon.
- "Sauf que s'ils tirent comme des burnes, ça pourrait être dangereux... Je pensais plus aux lanciers et de leur dire de rester en arrière. S'ils voient une opportunité, par exemple, de donner un coup, qu'ils y aillent, qu'ils se remettent en arrière. Il faudrait leur donner des petites consignes. Tu pourrais faire ça Daëgon ? Au moins, ça déconcentrerait les autres... Qu'ils sachent quoi faire quand le moment sera venu si le moment vient. Daëgon se serait plus à toi ou Fana, vu que tu as l'air de bien les tenir en main." propose Tirash.
- "Je propose que Tirash et Daëgon, vous, vous occupiez les deux chariots à l'arrière et afin que vous puissiez les diriger pour avoir les meilleures cibles possibles. Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous seriez les deux chariots qui, vous qui tirez à l'arc, vous pourriez les protéger de toute agression immédiate." propose Fánaviryan.
- "Pour moi, ils sont devant." estime Selenia.
- "Oui, ceux du Parc mais moi, je proposais que, comme ils sont archers, que vous montiez tous les deux avec le soldat. On ajoute un soldat pour rassurer les Hobbits de ceux du Thain de la Colline. Qu'est-ce que vous en pensez ?" questionne Fánaviryan.
- Ses compagnons semblent perplexes et ne semblent pas comprendre les propositions faites par l'Elfe.
- "Je propose de mener la marche avec les Hobbits de la Colline que je maitrise bien. Vous, vous passez sur les deux chariots du bas à côté du pilote pour les protéger avec vos arcs." propose Fánaviryan.
- "Moi, je serai assez favorable à ce qu'il y ait quelqu'un qui soit vu devant." estime Tirash.
- "Oui, oui !" confirme Fánaviryan.

Fánaviryan et Daëgon vont aller donner des consignes auprès des différents chariots. Avec sa mise en relation, l'Elfe arrive à avoir une attitude apaisante et compréhensible auprès des Hobbits. Daëgon va repositionner certains miliciens et Hobbits afin que le convoi paraisse le plus adapté en cas de défense et offre une vision bien plus militaire. Pendant ce temps, Tirash et Selenia sortent des rations de nourriture qu'ils vont distribuer aux voyageurs.

Le convoi va se remettre en marche. Vers dix-neuf heures, les Hommes des Collines vont suivre la route pendant une heure puis disparaitre sans s'être approché plus près de la route. La pluie continue de tomber. Fánaviryan décide de continuer la route et de soutenir la marche. Après une demi-heure, elle commence à voir, au loin les premiers bâtiments d'Andrath.

Fánaviryan arrête un peu avant le coucher du soleil le convoi. Elle désigne deux miliciens, Elidyr et Gwledig. Elle leur donne à chacun une lanterne qu'elle a occulté sur trois côtés et leur demande de passer devant et de guider la route.

Après vingt heures, ils arrivent dans les faubourgs de la ville. De nombreuses sources lumineuses ont été mises en place. Fánaviryan ralentit l'allure de son chariot puis se tourne vers Selenia :
- "Selenia, est-ce que tu pourrais nous sortir les torches et les lanternes ? On a du stock afin qu'on se les répartisse pour pouvoir avoir plus de lumières éventuellement." puis s'adressant à Fabre Touque : "Est-ce que tu pourrais aller chercher Daëgon et Tirash pour qu'on discute ?"
- "Oui..." répond Fabre Touque très apeuré.
- Marthur Touque pose la main sur l'épaule de Fánaviryan et lui dit : "C'est bon, je vais y aller !"
- "Merci ! Tu as juste à descendre les chariots et monter sur le dernier." indique Fánaviryan.

Marthur descend vers les deux derniers chariots et annonce à Tirash et Daëgon :
- "Dame Fánaviryan souhaiterait s'entretenir avec vous sur votre chariot."

Les deux hommes descendent de leur chariot et rejoignent Fánaviryan. Daëgon demande :
- "Oui, Fana ?"
- "Là, on va être visible. Est-ce que l'on chercher à être encore plus visible en allumant des torches sur chaque chariot ou de passer comme ça et si ça devient compliqué, éventuellement allumer des torches..." propose Fánaviryan.
- "Pourquoi, c'est compliqué ?" Daëgon.
- "Non mais si ça se complique parce qu'on va être à la vue et au su de tous, éventuellement de ce que je vois au loin." indique Fánaviryan.

Daëgon remarque des mouvements dans la ville mais, à distance, là où les lumières ont été disposées.

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