La Taverne des Hobbits
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Garde Metraith

Le 19 de Norui de l'An 1640 - 13:45 / 15:10 - Passage à la Milice - Lieu : Metraith - Milice - Session N°65 du 27/04/2022

Le 18 de Norui de l'An 1640 - 15:20 / 15:35 - Passage à la Milice - Lieu : Metraith - Milice - Session N°65 du 27/04/2022

Ils vont ensuite passer à la Maison des Miliciens. Roldan est présent mais est assez occupé. Il propose aux trois compagnons de passer demain en début d'après-midi. Il devrait avoir fini les tâches qu'il doit réaliser en urgence.

Le 17 de Norui de l'An 1640 - 15:35 / 19:05 - Retour à l'Auberge - Lieu : Metraith - Milice - Session N°65 du 27/04/2022

Les trois hobbits viennent saluer les trois compagnons qui reprennent le chemin de la colline et se dirigent vers la maison des Miliciens. Daëgon demande aux deux miliciens à l'entrée :
- "Bonjour, est-ce que nous pouvons voir le capitaine Roldan ?"
- "Ah non... Il faudra repasser un autre jour, pour l'instant, il n'est pas disponible..."

Les compagnons retournent à l'auberge passer la fin de journée.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 13:40 / 14:15 - Récupération des Prisonniers - Lieu : Metraith - Villa des Frères de la Mort - Session N°60 du 09/03/2022

Daëgon accompagné de Roldan et de deux miliciens montent le chemin de la colline qui amène à la Villa des Frères de la Mort. En arrivant aux portes, les gardes ouvrent et laissent entrer les quatre visiteurs qui se dirigent vers la Villa. Roldan vient frapper à la porte principale. Quelques instants plus tard, un garde ouvre la porte, regarde attentivement les quatre hommes puis demande :
- "C'est pour quoi ?"
- "Le lieutenant Dent m'a convoqué." répond Daëgon.
- "D'accord."
- "Il faut que l'on se voit."

L'homme referme la porte. Daëgon et les trois hommes de la Milice tentent de s'abriter de la pluie puis deux minutes vont s'écouler avant que la porte s'ouvre de nouveau et le garde annonce :
- "Entrez !"

Daëgon entre dans le grand hall où se trouve plusieurs Frères de la Mort mais ni le lieutenant Ynn ni le sergent Sean ne sont présents. Puis l'un des gardes annonce à Roldan :
- "Tu connais le bureau de Dent..."
- "Oui, oui, bien sûr..." répond Roldan puis s'adresse aux deux miliciens : "Vous, vous restez là."

Roldan et Daëgon montent l'escalier et se dirigent directement vers le bureau du lieutenant Dent. Roldan frappe à la porte et une voix sèche annonce : "Entrez !"

Roldan ouvre la porte et entre suivi de Daëgon. Le lieutenant Dent est assis derrière son bureau et demande à Daëgon :
- "Vous êtes seul ?"
- "Oui, il s'est passé pas mal de choses. J'ai une de mes compagnons qui est blessée et deux autres qui sont complètement épuisés pour l'après-midi, je pense."
- "Vous aviez laissé un message à mes hommes pour m'indiquer un rendez-vous à midi devant le palais du Thalion."
- "Heu, oui, je suis complètement désolé... Ça ne doit pas être moi... Je pense que les plans ont complètement changés étant donné ce qui s'est passé cette nuit et l'état de mes compagnons. Moi, je n'étais pas au courant et je me suis réveillé après-midi de toute façon. Je n'aurais donc pas pu être au rendez-vous. Vous avez eu vent de ce qui s'est passé ?"
- "Vent que la garde du Thalion est venue vers minuit récupérer les prisonniers."
- "Oui."
- "Et puis, que deux heures plus tard, le gibet que l'on avait installé, a été détruit."
- "Ah oui, comment ça ??"
- "Hé bien, un chariot a foncé dans la structure du gibet et il s'est en partie écroulé."
- "Bon, de toute manière, les prisonniers étant été transférés..."
- "Oui, oui... Oui, oui... Vous n'avez pas d'éléments par rapport à ces faits ? De savoir ce qui s'est passé ?" demande le lieutenant Dent.
- "Par rapport au transfert des prisonniers ? Si, je sais pour quoi..."
- "Ah ?"
- "Bon ! Je vais être franc avec vous. Il y a des Frères de la Mort impliqués dans une sombre affaire. Je ne pense pas que vous en fassiez partie. J'ai confiance en vous et j'ai l'impression que vous êtes quelqu'un de droit. Nous avons enquêté, vous savez, sur cette affaire de marchand à la Maison d'Oget. Nous avons aussi enquêté sur cette histoire d'épée et de bouclier qui appartenaient à la famille Wesmin, et les brigands que nous avons arrêté et interrogé après coup, nous ont révélé que le fils Wesmin avait été attaqué par des Frères de la Mort dont le lieutenant Ynn et le sergent Sean."
- "D'accord !"
- "Le Magistrat va interroger un peu toutes ces personnes pour faire la lumière mais c'est, en gros, ce que l'on a détecté ici. Est-ce que vous sauriez où se trouvent le lieutenant Ynn et le sergent Sean ?"
- "Disons que depuis hier soir, nous n'avons pas de nouvelles du sergent Sean et du lieutenant Ynn ni de leurs hommes..." répond le lieutenant Dent.
- "D'accord. Nous, on s'est fait attaquer à la Boucle d'oreille en Mithril par le sergent Sean. Le lieutenant Ynn, je ne sais pas à quoi il ressemble. Donc, peut-être, qu'il était là mais peut-être pas... Je l'ai blessé mais il a pu s'enfuir et il a grièvement blessé Selenia que vous avez vu hier. Ils sont clairement dans une espèce de complot."
- Le lieutenant Dent bouillonne intérieurement et contient une colère suite aux propos de Daëgon.

De l'agitation se fait alors entendre au rez-de-chaussée. Daëgon entend plusieurs voix fortes. Le lieutenant Dent se lève aussitôt et demande au Capitaine :
- "Vous êtes venu nombreux ?"
- Le capitaine Roldan montre deux doigts de sa main droite.

Le lieutenant prend au sol le fourreau de son épée attachée à une ceinture qu'il passe à sa taille et ferme la boucle puis quitte son bureau. Daëgon et Roldan suivent le lieutenant Dent. En ouvrant la porte, les trois hommes entendent un brouhaha venant de l'étage du dessous avec, parfois, des cris et des insultes. En descendant l'escalier, Daëgon constate que la pièce principale du rez-de-chaussée a été investie par une dizaine de gardes du Thalion qui sont le bouclier et la lance au sol. Les Frères de la Mort s'opposent à cette intrusion et manifestent leur colère, semblent refuser de coopérer. Les gardes du Thalion sont en position défensive prêts à réagir en cas d'agression.

Le lieutenant Dent descend rapidement les escaliers et crie d'un ton autoritaire et puissant :
- "Qu'est-ce qui se passe ici ??"

Un silence se répand dans la pièce pendant quelques secondes. Un officier de la garde du Thalion, placé en arrière indique :
- "Nous venons arrêter le lieutenant Ynn et le sergent Sean !"
- Le lieutenant Dent vient à proximité des gardes du Thalion s'exposant aux lances et indique d'un ton très sec et martial : "Ni le lieutenant Ynn, ni le sergent Sean ne sont présents ici. Ils ont disparu depuis hier soir. Donc, je vous prierai de quitter ces lieux."

Un silence pesant s'installe, de nouveau. L'officier des gardes du Thalion indique :
- "Vous direz au capitaine Harran que dans une heure, il doit se rendre au palais du Thalion sous peine que l'on doive venir le chercher manu militari !"

Les Frères de la Mort présents de la pièce sont stupéfaits par les propos tenus et, aussitôt, les gardes du Thalion, d'un geste vif et rapide et bien synchronisés, tournent les talons, font claquer au sol, bottes, lances et boucliers d'un bruit sec et métallique puis quittent la Villa en cadence militaire.

Le lieutenant Dent se tourne vers Daëgon et le capitaine Roldan et leur dit :
- "Pour l'heure, j'ai des actions à réaliser. Je ne vous retiens pas plus longtemps."
- Le capitaine Roldan ne dit pas un mot, descend les escaliers, interpelle les deux miliciens qui s'étaient mis dans un coin de la pièce puis quitte également la Villa.
- "Auriez-vous une idée où Sean et Ynn auraient pu aller ?" demande Daëgon au lieutenant Dent.
- Le lieutenant Dent regarde Daëgon, il hausse les épaules et monte l'escalier d'un pas énergique.

Le capitaine Roldan, ses deux miliciens et Daëgon vont suivre les gardes du Thalion qui rejoignent la maison des Miliciens. Ils vont alors attendre l'arrivée du capitaine Roldan et indiquent :
- "Nous venons chercher les deux prisonniers mais nous attendons une autre escouade qui vient spécialement pour cette tâche. Nous, nous devions récupérer le sergent Sean et le lieutenant Ynn."
- "Vous savez Sean et Ynn sont en fuite." indique Daëgon.
- "Il semblerait bien..." répond l'officier du Thalion.

Quelques temps après, une escouade de six gardes du Thalion arrive. Ils sont conduits par le Capitaine Roldan à la Maison des Miliciens et récupèrent ainsi les deux prisonniers puis l'officier de la seconde escouade interpelle Daëgon en lui demandant :
- "Vous êtes Daëgon de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate ?"
- "Tout à fait !"
- "Vous êtes attendu à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril."
- "D'accord. Très bien. Je vais y retourner et qui m'attend ?"
- "Une escouade du Thalion également."

Daëgon va voir le Capitaine Roldan et lui dit :
- "Merci, j'espère que tout ça va bien se terminer... Si vous voyez Ynn ou Sean, n'hésitez pas..."
- "Je n'y manquerai pas..." répond Roldan avec un grand sourire et ajoute : "Et vous serez le premier informé..."
- "Ouais, je me doute bien... Ça me ferait plaisir parce que Sean, j'ai failli le choper... Ça s'est joué à pas grand-chose..."
- "On va bien réussir à le retrouver ce salaud !!"

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 13:20 / 13:40 - Sollicitation de Roldan - Lieu : Metraith - Milice - Session N°60 du 09/03/2022

Daëgon sort du bureau, reprend les couloirs du Thalion pour sortir du palais. Les gardes, à l'entrée, lui rendent ses armes. Il traverse l'allée du Palais puis sort de l'enceinte du Thalion et se rend d'un pas alerte jusqu'à la Boucle d'oreille en Mithril. En arrivant dans la rue, Daëgon est interpelé par un milicien qui lui dit :
- "Excusez-moi, on peut vous parler ?"
- "Oui, bien sûr."
- "Peu de temps après que vous soyez parti, le lieutenant Dent, des Frères de la Mort, qui est passé. Il ne semblait pas très content."
- "Mais qu'est-ce qu'il a demandé ?"
- "Il souhaitait voir la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, à priori, il a indiqué qu'ils vous attendaient."
- "A la villa des Frères de la Mort ?"
- "Je m'excuse, je n'ai pas bien compris. A priori, vous aviez rendez-vous avec lui. On a frappé à plusieurs reprises aux portes des chambres mais ils n'ont pas ouvert."
- "Oui, ils sont complètement fatigués, ils ne peuvent pas répondre. L'un de vous peut m'accompagner à la Villa des Frères de la Mort ? Histoire que je ne sois pas seul, je ne le sens pas bien..."
- "Nous, on nous a demandé de rester ici. Le Capitaine Roldan est aussi passé ici."
- "D'accord."
- "Il souhaitait aussi vous voir. On lui a dit que vous étiez au Thalion."
- "Ah oui, c'est très bien. Je vais aller voir le Capitaine Roldan et on ira voir le lieutenant Dent ensemble, peut-être."
- "Et puis, on a vu aussi quelques Frères de la Mort qui sont passés dans le coin et puis on a vu pas mal de passage. On a vu rôder un certain nombre de dunéens, ils n'ont jamais approché de l'établissement mais restaient à distance et observaient. On préférait vous le signaler."
- "Oui, merci, c'est bien de le savoir."
- "Un jeune mendiant est venu rôder dans le coin aussi. On l'a chassé et, du coup, il n'est pas revenu. Et, c'est pareil, quelques jeunes hobbits sont passés mais quand ils nous ont vu, ils sont aussitôt repartis."
- "On commence à intéresser beaucoup de monde..."
- "Je ne sais pas si c'était que vous pour vous mais, en tout cas, ils sont passés par ici."

Avant de partir, Daëgon entre dans la chambre de Fànaviryan et constate qu'elle dort profondément. Aucun signe ne semble inquiétant dans son attitude. Puis il se rend dans l'autre chambre où Selenia et Tirash dorment également. Rassuré, Daëgon quitte l'auberge et se dirige vers le nord en direction de la maison de la Milice. Il marche dans les rues de Metraith avec la pluie qui reprend de la vigueur et va s'intensifier en ce début d'après-midi. En arrivant sur la place des marchands, il remarque la présence de quelques colporteurs affrontant la pluie mais également quelques mendiants s'abritant sous quelques planches de bois. Daëgon s'arrête, observe essayant de repérer la présence de Hrefn mais le jeune homme ne semble pas être là.

Daëgon reprend son chemin vers l'ouest et passe non loin du gibet qui est, en partie, détruit. Les Frères de la Mort ne sont plus présents autour. Lorsqu'il arrive devant la Maison de la Milice, les deux gardes saluent Daëgon et le laissent entrer sans poser de questions. En arrivant dans le couloir, il croise un milicien qui le reconnait et qui lui dit :
- "Ah ! Excusez-nous, on va réveiller le Capitaine."
- "Ah, merci !" répond Daëgon.
- "Il était debout ce matin mais, après le repas, il a eu un petit coup de fatigue."
- "Oui, la nuit a été plutôt mouvementée..."
- "Nous, on était de jour, on a dormi cette nuit mais il nous a fait un résumé de tout ce qui s'est passé cette nuit."

Le milicien amène Daëgon dans le bureau du Capitaine et attend cinq minutes avant que Roldan arrive, pas bien réveillé et se grattant sur tout le corps. Daëgon lui dit alors :
- "Désolé, je vous réveille."
- "Non, non, mais bon, je n'allais pas non plus passer toute l'après-midi à dormir. On verra ça plus tard."
- "Oui ! Je suis un peu d'accord avec vous ! Mes deux compagnons n'arrivent pas à se lever."
- "Ah !"
- "Donc, je viens vous voir parce qu'on m'a dit que vous m'attendiez ? Et j'ai aussi le lieutenant Dent à aller voir et j'aimerais bien que l'on y aille ensemble."
- "Hum, hum... Oui, oui... Pour ce qui est de Vörterix et de Théla, ils sont toujours dans nos sous-sols."
- "Les gardes du Thalion ne sont pas passés les chercher ?" demande Daëgon.
- "Non... Pourquoi ils auraient dû ?"
- "J'ai vu le Magistrat et il compte ramener les prisonniers au Thalion."
- "D'accord. Très bien, ça vous semble une bonne idée ?" demande le Capitaine Roldan.
- "Je pense, oui. Il cherche à interroger pour faire la lumière sur toute cette histoire. A moins que vous disiez que le Magistrat n'est pas digne de confiance."
- "Non, non..."
- "Je ne vois pas de raison de m'inquiéter de ça."
- "Non, à priori, je n'ai pas de raison particulière de m'inquiéter de cela. Donc il va passer récupérer. Je vais avertir mes hommes qu'ils vont passer tout à l'heure."
- "Et vous vouliez me voir pour quoi ?"
- "Hé bien, c'était pour faire le point. Nous avons les deux prisonniers ici et de savoir ce que l'on en faisait, si vous souhaitez les interroger ou autre."
- "Disons qu'on les a déjà interrogés donc c'est bon."
- "Et comment ça s'est passé chez Reoluin ?" demande le Capitaine.
- "Hé bien, écoutez, on l'a capturé et a trouvé des preuves assez incriminantes sur sa position. Il semblerait que ça soit un espion d'Angmar."
- Le Capitaine tape du poing sur la table et crie : "Ah bah bon dieu !!"
- "Bah ouais... ça nous a fait bizarre aussi. On a trouvé un coffret chez lui dans la langue noire donc ça semblerait être ça. Je pense que le Magistrat va le questionner plus en détail là-dessus."
- "Et le Magistrat est au courant de cela ?"
- "Oui bien sûr, j'ai fait mon rapport ce midi."
- "Très bien !"
- "C'est pour ça qu'il va venir chercher aussi les deux prisonniers. Je pense qu'il va essayer de vérifier tout ce qu'on a pu lui rapporter."
- "Ouais, ouais, bon ben très bien !! Je préfère, à ce moment-là, qu'ils soient entre les mains. Nous ne sommes pas censés garder ce genre de prisonniers surtout que si les Frères de la Mort apprennent que nous avons l'un des leurs dans nos geôles, ça va vite dégénérer."
- "Ça risque de poser les problèmes, oui. Je me doute bien. Je vous remercie de les avoir gardés pour la nuit au moins."
- "J'ai prévenu ce qui ont amené Théla de garder silence et donc tous les autres hommes savent juste qu'il y a Vörterix mais ne connaissent pas l'identité de l'autre prisonnier. On espère que ça ne dégénère pas. Donc si les gardes du Thalion viennent prochainement, c'est tant mieux ! Ça fera ça en moins parce que, depuis ce matin, les Frères de la Mort ont l'air d'être assez tendus..."
- "J'imagine... Je vous préviens, je dois aller voir le lieutenant Dent mais je ne sais pas ce qu'est devenu le lieutenant Ynn et le sergent Sean."
- "Ils n'étaient pas chez Reoluin ?"
- "Ben non... On ne les a pas vu. Reoluin était tout seul. Donc, soit ils sont partis soit ils sont chez les Frères de la Mort. C'est pour ça que je vous demande de venir avec moi et si possible avec une petite garde au cas où ces personnes-là se soient réfugiées chez les Frères de la Mort. J'ai confiance dans le lieutenant Dent mais franchement, si les autres sont là, ça risque d'être très compliqué."
- "On va y aller avec deux miliciens. Je vais prévenir les autres que l'on monte à la Villa afin qu'ils aient un œil sur la colline et que s'il se passe quoi que ce soit, on puisse être soutenu rapidement. Bon, allons-y ! Vous nous apprenez chaque jour un sacré lot !! Bon dieu !!"
- "C'est clair !! J'espère que ça va se calmer un petit peu afin que l'on puisse se reposer..."
- "Oui, vous avez l'air encore un peu fatigué mon cher Daëgon..."
- "J'ai eu une nuit courte, ça s'est sûr !"

Le capitaine Roldan quitte son bureau, va réunir ses hommes et leur dire :
- "Les gardes du Thalion vont passer récupérer les prisonniers de cette nuit. Vous déballez le tapis rouge ! Vous ne faites pas les cons ! Vous ne posez aucun problème ! Vous me nettoyez tout ça ! Vous me nettoyez le couloir !! Et vous déroulez le tapis rouge pour les gardes du Thalion. Et tiens vous deux, vous venez avec moi, on monte chez nos "copains" des Frères de la Mort." annonce Roldan avec un certain entrain puis il retourne voir Daëgon et lui dit : "Bon, suivez-moi, Daëgon, on va allez voir nos chers camarades..."
- "D'accord."

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 12:15 / 12:35 - Passage au Manoir - Lieu : Metraith - Manoir des Wesmin - Session N°59 du 02/03/2022

Daëgon ressort et l'un des miliciens interpelle Daëgon :
- "Excusez-moi, avant que vous ne partiez, je voulais vous dire que, ce matin, des gardes du Thalion sont passés. Ils ont demandé à ce que vous passiez voir le Magistrat. Je leur ai dit que je vous transmettais l'information dès que vous vous réveilleriez."
- "Très bien, je vous remercie, je vais voir Maître Wesmin et nous irons, peut-être, voir le Magistrat aussi."
- "D'accord."

Daëgon et Florry prennent la direction du sud en direction de la Maison Wesmin. En arrivant sur la place Royale, Daëgon remarque la présence de plusieurs Frères de la Mort surveillant les lieux mais ils ne semblent pas prêter une attention particulière au Dùnedain.

Florry amène dans la Maison puis le dirige jusqu'à une grande salle à manger, très luxueuse avec une longue table en bois d'une très belle manufacture. Meyron Wesmin et sa femme, Abaigh sont assis et se lèvent en voyant Daëgon arriver. Meyron semble surpris et dit :
- "Vous êtes seul ?"
- "Oui !! On a passé une nuit très agitée. Une de mes compagnons est gravement blessée." explique Daëgon.
- "D'accord !"
- "Et les deux autres qui sont complètement épuisés."
- "Ah..."
- "Mais ils dorment. Je pense que dans quelques heures, ils pourront, de nouveau, être levés mais là, ce n'était pas possible pour eux."
- "Nous pourrions reporter à demain dans ce cas ?"
- "Oui, oui, je pense que ça serait mieux. Après, je dois aller voir le Magistrat. On m'a demandé d'y aller."
- "D'accord. Vous avez du nouveau ? Vous avez pu avoir des informations ?"
- "Il serait bien que nous puissions y aller ensemble et je vous propose de raconter les éléments recueillis à vous et au Magistrat." précise Daëgon. - "D'accord. Je vais passer un manteau et je vous accompagne voir le Magistrat." - "Très bien !"

Meyron Wesmin va quitter la pièce et revenir quelques minutes plus tard avec une tenue plus sobre et un manteau épais.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 07:20 / 07:45 - Le Coffre de Reoluin - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°59 du 02/03/2022

Lorsqu'ils arrivent dans la rue de l'auberge, trois miliciens sont présents. Daëgon ne repèrent plus la présence des ombres à proximité. Fànaviryan constate que les trois miliciens sont adossés au mur de l'auberge et semblent moins dynamiques que lorsqu'elle a quitté les lieux. Ils viennent alors à la rencontre des trois compagnons. Daëgon demande alors :
- "Tout s'est bien passé ?"
- Ils hochent tous les trois de la tête pour confirmer la question de Daëgon.
- "Hé bien, bonne nuit Messieurs !"
- "Bonne nuit à vous ! On ne devrait pas tarder à être relevés..."
- "Ah très bien !" réagit Daëgon.
- "Mais ne vous inquiétez pas, le capitaine a demandé à ce qu'il y ait toujours des hommes présents pour garder la chambre de votre compagne."

Daëgon va s'installer dans le lit de la première chambre en compagnie de Fànaviryan. Tirash va pour aller dans la chambre de Selenia puis se ravise et vient observer le coffre que Fànaviryan dépose sur le lit. Tirash s'adresse à Daëgon qui est en train de se déshabiller :
- "Daëgon, c'est toi, qui, à priori, devrait être le plus frais demain, on compte sur toi pour nous réveiller."
- "Ben ouais..."
- "Dans combien de temps, vous voulez que l'on se lève ? On pourrait demander aux gardes de nous réveiller à une certaine heure." indique Tirash.
- "De toute manière, nous devons aller manger chez les Wesmin pour midi et demi, treize heures." indique Fànaviryan.
- "Oui, on sera levé." répond Daëgon.
- "On compte sur toi, alors, Daëgon." ajoute Tirash.
- "Hé bien, c'est pour ça que je vais me coucher maintenant." répond Daëgon en se plongeant dans le plus petit lit.

Fànaviryan montre à Tirash le coffre, lui montre la façon dont elle a positionné ses doigts, le geste qu'elle a réalisé. Tirash observe le trou, passe quelques minutes à scruter cherchant à comprendre le mécanisme. Tirash hésite à la manière de procéder mais son observation lui permet de se rassurer et il enfonce ses doigts dans le mécanisme et va passer plusieurs minutes à manipuler pour enclencher l'ouverture. Le couvercle du coffre s'entrouvre alors légèrement. Tirash ouvre doucement, en prenant soin d'observer l'intérieur pour faire attention à un éventuel piège à l'intérieur mais le couvercle arrive à se rabattre sans incident.

Tirash et Fànaviryan vont alors observer l'intérieur et découvrir plusieurs objets : une bague, plusieurs parchemins, un mouchoir et quatre fioles. Tirash prend la bague avec un symbole celui d'une tour que les compagnons ont déjà vu lors de l'attaque des hommes de la Vieille Forêt. Trois parchemins sont dans une langue incompréhensible dont le sceau est celui d'une tour similaire à celui de la bague. Fànaviryan a un léger frisson qui lui parcours le dos en reconnaissant l'écriture, du Noir Parlé. Un autre parchemin n'est pas signé et comprend une liste de noms dont celui d'Astatur qui était souligné. Dans le mouchoir, Tirash y trouve six fines aiguilles creuses. Fànaviryan indique alors :
- "Tirash, j'ai trouvé un truc ce soir, c'était une dague qu'il avait faite tout récemment et avec les aiguilles, je me demande si..."

Fànaviryan sort la dague trouvée chez Reoluin mais n'y trouve pas de rapport.

Tirash sort les quatre fioles qui sont toutes identiques et contiennent un liquide noir, assez pâteux. Fànaviryan dit alors :
- "On en gardera, peut-être, deux, Tirash."
- "On va planquer ça..."
- "Sous le lit de Daëgon." propose Fànaviryan.
- "On peut garder deux fioles de côté..."
- "Oui, oui, oui ! On en filera, peut-être, une à Raghnild pour qu'elle fasse des recherches là-dessus et puis une aiguille pour foutre les jetons à Reoluin" confirme Fànaviryan.
- "On peut en garder trois, des aiguilles, c'est toujours utile une aiguille creuse..." propose Tirash.
- "Par contre, on n'a pas l'objet d'inoculation qu'il avait pu utiliser et on va garder le parchemin avec la liste des victimes potentielles, je le garde avec moi. Qu'est-ce que tu en penses ?" demande Fànaviryan.
- "Ouais, ça marche et puis on peut mettre de côté un parchemin dans une langue, on ne sait jamais s'il se passe un truc, histoire qu'ils trouvent des trucs dans le coffre. S'ils se barrent avec le coffre, on aura mis des trucs de côté. Je mettrais sous mon oreiller, un parchemin. Je ne sais pas ce que tu en penses Fana mais, là, il est, peut-être, temps de dormir."
- "Ça a été une rude journée, ouais !!"

Fànaviryan enlève sa tenue et va se coucher. Tirash regagne la chambre de Selenia, planque le parchemin sous son oreiller et se couche également.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 06:20 / 06:45 - Retour à l'Auberge - Lieu : Metraith - Rues - Session N°57 du 13/02/2022

Elle observe le jardin puis appelle :
- "Djiska ?? Djiska ??"

Elle fait un tour de jardin mais ne voit personne. Elle observe le sol à la recherche de traces de pas mais n'arrive pas à repérer la direction prise par Djiska et Reoluin.

Discrètement, Fànaviryan traverse le Rath Anor avec le sac de voyage, la besace en cuir et la lanterne. Elle rejoint une petite rue, vérifie d'éventuelles présences puis va descendre les rues jusqu'à la Boucle d'oreille en Mithril. Elle se rend aux écuries sans passer devant l'entrée principale. Elle vérifie qu'elle est seule, puis dépose la lanterne d'un coin, puis vient escaler le muret pour accéder à la cache et y dépose la besace en cuir remplie d'écus d'or et pièces d'argent. Elle redescend, reprend la lanterne, le sac de voyage et ressort dans la rue et va à la hauteur des trois miliciens en poste devant la chambre de Selenia. Ils sont en train de discuter le long du mur, essayant de se protéger du mieux qu'ils peuvent de la pluie. En s'approchant, Fànaviryan commence à chantonner :
"Ce n'est pas parce qu'il pleut, qu'on est mouillé,"
"Que la vie doive s'arrêter, la nuit est belle et demain, il fera beau,"
"Lalali, lalala..."

Les trois hommes voyant l'Elfe arrivée, lui font un geste respectueux et Fànaviryan leur demande :
- "Alors, Messieurs, ça va ? Il n'y a pas trop d'agitations depuis tout à l'heure ?"
- L'un des trois répond alors : "Non, c'est calme. Dommage qu'il pleuve, quoi..."
- "Oui, oui..."
- "Et vous ? Tout va bien, Madame ?"
- "Ah !! C'est une nuit sans fin... J'aimerais bien pouvoir aller me reposer comme le capitaine mais je ne suis pas encore sûre que j’aie encore le temps de faire cela. Je vous laisse veiller à la sécurité de Selenia. Je vais aller voir comment elle se porte. Est-ce que la dunéenne soigneuse est repartie ?"
- "Non, elle est toujours là. En tout cas, à priori, elle n'a pas quitté l'auberge."
- "D'accord. Je vous remercie et restez l'œil ouvert !!"
- "Oui ! C'est ce que le capitaine nous a demandé..."
- "Vous en serez largement récompensé demain, foi de Fànaviryan. Messieurs ?"
- "Amils" répond le premier milicien.
- "Neidhe" répond le second milicien.
- "Domech pour vous servir." répond le troisième.
- "Vous aurez récompense."

Fànaviryan entre alors dans la chambre de Selenia qui dort dans son lit. En face, sur l'autre lit, Raghnild est assise, endormie. Fànaviryan pose, le long du lit de Selenia, le sac de voyage. Elle se tourne vers Raghnild et lui dit :
- "Bonsoir, Madame. Je vois que vous contrôlez la situation."
- Elle confirme les propos de l'Elfe par un geste de la tête.
- "Heureusement que vous avez été présente aussi rapidement. J'ai cru que nous allions la perdre. Nous sommes désolés de ne pas pouvoir être plus présents mais sachez que nous ferons tout en notre pouvoir pour vous remercier de nous l'avoir empêché de passer par trépas."
- "C'est normal."
- "Vu que vous êtes là, je voulais vous montrer, je sais que c'est tellement mineur par rapport aux blessures qu'a eu mon amie, une petite blessure que je me suis faite ce soir sur une pointe empoisonnée, il me semble. Peut-être que vous auriez un petit onguent pour la cicatrisation. J'ai réussi à presser fort mais là, j'ai le doigt qui commence à devenir un petit bleu."
- Raghnild regarde le doigt de l'Elfe et lui dit : "Ah oui, en effet, vous avez un petit accrochage sur votre doigt... C'est très bénin ce que vous avez là. D'ici demain, il n'en paraitra plus rien. Ou dans quelques jours en tout cas... Mais il n'y a pas vraiment de faire quoi que ce soit..."
- "Je vous ramènerai, peut-être, une autre fois, un petit échantillon du produit afin de voir si vous connaissez le poison qui m'a touché."
- "Oui... Si vous souhaitez passer dans mon établissement, il n'y a pas de soucis, je pourrai vous renseigner."
- "Et si vous avez besoin de quoi que ce soit, pour rétribution de l'état de Selenia, n'hésitez pas à faire demande. Vous pouvez y réfléchir cette nuit à moins que vous ayez déjà en idée quoi que nous puissions faire même s'il s'agit d'intercéder bien naturellement en la faveur de vous et de vos compagnons, vu la situation en ville, malheureusement, beaucoup sont pris de haut par d'autres bien nés."
- Raghnild hausse les épaules.
- "Vous sauriez me dire si les servantes sont encore actives ou si elles sont parties se coucher ?"
- "Hum... ça fait un moment que je ne les ai point vu..."
- "D'accord. Je vous dis, peut-être, bonne nuit d'avance."

Fànaviryan ressort dans la rue puis se rend dans l'autre chambre et constate que Sajantha n'est pas là. La chambre est vide. L'Elfe prend sa gibecière, elle retourne dans la chambre de Selenia, va ouvrir du sac de voyage, le livre de Reoluin ainsi que les deux parchemins qu'elle met dans sa gibecière.

Elle quitte l'auberge, prend une ruelle pour traverser, ensuite, le Rath Anor, évite la rue des plaisirs et emprunte une rue parallèle et arrive jusqu'à la Maison d'Oget. Elle frappe à la porte et Djiska vient lui ouvrir.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 04:20 / 04:25 - Passage à l'Auberge - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°55 du 12/01/2022

Lorsque Fànaviryan et Daëgon reviennent, ils voient plusieurs miliciens surveillant la rue et l'auberge. Ermano, en charge de la surveillance des lieux, annonce aux deux compagnons :
- "Votre compagnon et le capitaine sont partis à la Maison d'Oget."
- "Merci de l'information Ermano." répond Fànaviryan puis s'adressant à son compagnon : "On fonce les rejoindre Daëgon ?"
- "Moi, je vais les rejoindre mais tu peux aller voir Selenia." répond Daëgon.

Fànaviryan va entrer dans la chambre et constate que la dunéenne a repris ses esprits. Elle boit de l'eau apporté par Katelinn. Raghnild est à son chevet et dit sur un ton agacé à Katelinn :
- "Doucement ! Doucement !"

L'Elfe s'adresse à Selenia :
- "Ah, c'est fou tout ce qui arrive en ce moment !! On vient de passer à la Villa, les potences ont été détruites et on n'a pas pu voir si le sergent Sean était remonté."
- "Ils ont annulé l'exécution ??" demande Selenia d'une petite voix.
- "Tous les prisonniers ont été saisis par la garde du Thalion à minuit."
- "Et Astatur aussi ?" demande Selenia.
- "Il faut croire..."
- Selenia pousse un soupir de soulagement.
- "Nous allons rejoindre Daëgon et Roldan pour aller interroger Vörterix qui a été attrapé, je ne sais pas si tu le sais ?"
- "Ah, ça y est, enfin !!"
- "Je dois te quitter, l'affaire presse encore."

Fànaviryan se met à courir pour rattraper Daëgon puis ils rattrapent la troupe dans la rue des plaisirs juste avant d'arriver sur la place des plaisirs. Fànaviryan annonce alors :
- "On a fait chou blanc en arrivant à l'entrée de la Villa. On ne sait pas si Sean est remonté, est entré dedans ou pas, peut-être ??"
- "À priori, non." ajoute Daëgon.
- "On en a aucune certitude. Il n'est pas passé par le nord par contre. On n'a plus que Vörterix pour nous dire où est-ce que l'on pourrait aller chercher ?" indique Fànaviryan.
- "Hé bien non !!" répond Tirash.
- "Ah ??" réagit Fànaviryan.
- "Car nous avons appris par Théla que Ynn et Sean devaient se retrouver à la demeure du seigneur Reoluin qui est un tisserand, un notable de la ville et conseiller du seigneur Hallas." annonce Tirash.
- "Ah mais on ne le connait pas celui-là..." répond Daëgon.
- "Moi si ! Il m'a assassiné !!" annonce Fànaviryan.
- "Comment ça ??" réagit Tirash.
- "J'ai passé une nouvelle robe ce soir, c'est lui qui l'avait cousu et en faisant les retouches, je l'ai senti volontairement me piquer à la chair." indique Fànaviryan.
- "Ah oui ???" réagit Daëgon et Tirash.
- "Il s'en est excusé tellement faussement que je ne pouvais pas relever à cause de la présence d'Oget mais..."
- "Ah oui ! On ne savait pas ce détail..." réagit Daëgon.
- "Je ne le pensais pas mauvais... J'ai peur de ne pas avoir ma capeline que je devais lui commander demain matin..." indique Fànaviryan.
- "Oh, avec un peu de chance, il l'aura terminée ce soir... Et tu l'auras même, peut-être, gratuitement..." indique Tirash.
- "À mon avis, il m'a préparé, plutôt, un suaire !! On va regarder ça tout de suite, je me suis senti mal. J'ai eu du mal à courir depuis le début de la soirée..." analyse Fànaviryan.
- "Et donc, c'est quoi le plan chez ce tisserand ?" demande Daëgon.
- "Hé bien, il est trop influent pour que l'on aille chez lui, n'est-ce pas Roldan ?" indique Tirash.
- "Disons que les artisans et commerçants de la ville ont un représentant qui siège au conseil du Seigneur Hallas et donc ce conseiller de la ville est justement le Maître Reoluin."
- "Et ça parait très clair que, de sa situation, il a pu se personnaliser une partie de la garde des Frères de la Mort en soudoyant le lieutenant Ynn et le sergent Sean..." analyse Fànaviryan.
- "C'est une possibilité, oui..." répond Tirash.
- "On va pouvoir vérifier, il a laissé un indice. Il m'a piquée, je crains que je ne doive, Tirash et Daëgon, de faire appel à vos connaissances médicinales pour voir si je n'ai pas une curieuse blessure. Je pensais que c'était Sajantha qui m'avait touchée pendant le combat..." indique Fànaviryan inquiète par la situation.
- "Tu t'es faite piquée dans le dos ?" demande Daëgon.
- "Oui, au niveau de l'épaule."

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:50 / 04:10 - Dernier Interrogatoire de Thela - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°55 du 12/01/2022

Pendant ce temps, Tirash entre dans la chambre à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril et y voit Selenia allongée sur le lit. Voyant qu'elle est éveillée, il lui demande :
- "Alors, comment vas-tu ?"
- "Ah... Ah, c'est toi... Comment, ça... aïe... J'ai mal et vous ?"
- "Pour nous, ça va."
- "Ils sont tous morts les autres ?"
- "Non, Sean a réussi à s'échapper et on en a capturé un qui est dans la pièce d'à côté sous bonne garde. Roldan est là." - "Oui, je l'ai vu !"
- "Ah, d'accord..." Tirash va alors rapidement lui faire un résumé des évènements qui se sont déroulés depuis qu'elle est blessée puis il conclut par : "Fana et Daëgon ont dû partir tenter d'intercepter Sean avant la Villa des Frères de la Mort."
- "D'accord."
- "Et, ensuite, j'irai interroger Théla !"

Lorsque Tirash est dehors, Roldan s'approche de lui, lui tape sur l'épaule et lui dit :
- "Ne vous inquiétez pas, elle va s'en sortir..."
- "Merci, elle est costaud !"
- "Elle a l'air !"
- "J'aurais besoin que nous demandions à Théla de savoir s'il devait retrouver Vörterix plus tard, vous m'accompagnez ?" demande Tirash.
- "Allez-y, je préfère attendre mes hommes qui doivent revenir d'ici peu."
- "Vous m'autorisez à faire preuve de persuasion ?"
- "Allez-y !" répond Roldan avec un petit sourire.

Tirash entre alors dans l'autre chambre. Théla est toujours assis sur le lit. Deux miliciens sont assis, l'un à l'entrée et l'autre près de la fenêtre dans le fond de la chambre. Tirash fait le tour du lit et vient se positionner dans le dos de Théla. Dans un premier temps, Théla le suit du regard puis va finir par regarder devant lui. Tirash sort alors doucement sa dague puis se jette sur le lit et prend Théla par derrière en mettant sa lame autour du cou. Tirash lui dit alors à l'oreille :
- "Ecoute, j'ai déjà tranché une gorge cette nuit alors, maintenant, il va falloir que tu parles ! On a besoin de savoir, tout de suite, s'il y avait quelque chose qui était prévu après nous avoir assassiné ou arrêté."

Les deux gardes sont surpris, s'apprêtaient à intervenir mais voyant que Tirash n'est pas allé jusqu'au bout de son action et pose des questions, ils s'arrêtent et observent la scène.

Tirash a bien placé sa dague au niveau de la gorge de Théla qui sent le fil de la lame sur sa peau. L'homme dit alors :
- "Heu... Je suivais les ordres du sergent. Nous devions retrouver le lieutenant Ynn..."
- "Où ça ???" demande Tirash sur un ton autoritaire.
- "Chez Reoluin."
- "C'est qui ??"
- "C'est un tisserand, il habite en ville."
- "Très bien, tu as de la chance." répond Tirash en retirant sa lame, en reculant et en sortant de la chambre et en ajoutant : "Je reviendrai..."

L'homme se frotte le cou et le garde à l'entrée de la chambre fait un signe de tête à Tirash approuvant son geste.

Le Capitaine Roldan est dehors à attendre ses hommes. Tirash arrive à sa hauteur et lui dit :
- "Capitaine, ils doivent se retrouver Sean et Ynn chez un tisserand du nom de Reoluin, ça vous dit quelque chose ?"
- "Reoluin ??" répond le Capitaine avec une certaine surprise.
- "Oui."
- "Vous êtes sûr ?"
- "C'est ce que vient de me dire Théla sous l'influence de ma dague. Il avait l'air sincère."
- "Ah... C'est..."
- "C'est qui ce Reoluin ?" demande Tirash.
- "Un maître, un des plus grands tisserands de la ville."
- "Il est fortuné ?"
- "Oui plutôt et il est aussi le représentant des artisans et commerçants auprès du Seigneur Hallas."
- "Il est impliqué dans les luttes de pouvoir ?"
- "Disons qu'il est de fait conseillé du seigneur au titre des commerçants et artisans de la ville."
- "Ça, c'est son rôle officiel. Est-ce qu'officieusement, il pourrait être impliqué dans autre chose ?"
- "Pas à ma connaissance. C'est un notable et quelqu'un de respectable en ville. J'ai du mal à le croire. Ça va être compliqué d'intervenir comme ça auprès de Maître Reoluin..."
- "J'imagine bien..."
- "Ah !! Vous voilà enfin !! Vous en avez mis du temps..." annonce Roldan en voyant arriver neuf miliciens qui arrivent dans la rue.
- "Excusez-nous ! On a croisé dans la rue deux grands gaillards qui couraient qui montaient la villa." indique Ermano.
- "C'était une Elfe..." lui murmure un autre milicien.
- "Oui, il y en avait un, c'était un Elfe !!"
- "Qu'est-ce qu'ils leur arrivaient ?" demande Tirash.
- "Je ne sais pas trop... Ils couraient vers la Villa et ils nous ont demandé si on avait vu le sergent Sean. Apparemment, ils avaient l'air pressé."
- "D'accord ! Et vous le n'aviez pas croisé ?" demande Tirash.
- "Qui ?"
- "Le sergent Sean ?"
- "Ah non !! On ne l'a pas croisé... Enfin, cet après-midi." précise Ermano.

Le Capitaine Roldan va placer ses hommes, d'une manière efficace, dans la rue et tout autour de l'auberge. Deux gardes vont venir s'installer dans la chambre de Selenia puis va revenir voir Tirash qui lui dit :
- "Ecoutez, je ne sais pas ce que vont faire Fànaviryan et Daëgon mais je pense que ça serait pas mal que l'on aille s'assurer que Vörterix reste en vie et que l'on emmène Théla avec nous. Il faudrait, peut-être, laisser quelques hommes, à votre convenance, pour protéger Selenia au cas où Sean reviendrait."
- "D'accord."
- "Et transmettre, par la même occasion, à Fana et Daëgon, notre destination. Si ça vous convient, bien sûr."
- "D'accord. On peut faire ainsi..."

Roldan va aller voir ses hommes pour leur donner des ordres, des directives et demande à sept de ses hommes de l'accompagner. Tirash, avant de partir, va aller dans la chambre de Selenia et lui dire :
- "Nous partons voir Vörterix à la Maison d'Oget."
- "Ça va ? Tu es tout seul."
- "Oui, on devrait se retrouver. Tu as soif ? Elle veille bien sur toi ?"
- "Oui."
- "Bien ! Ecoute, je vais rejoindre Roldan." indique Tirash en repartant par le couloir. Il croise Katelinn et lui demande d'apporter de l'eau à Selenia.

Tirash rejoint ensuite Roldan, ses hommes et Théla, entouré par deux miliciens. Ils quittent l'auberge et se dirigent vers la Maison d'Oget.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:50 / 04:20 - Poursuite des Recherches - Lieu : Metraith - Rues - Session N°55 du 12/01/2022

Les trois compagnons se mettent à courir pour rejoindre rapidement l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril. Avec la fatigue, les compagnons ne vont pas, toutefois, à vive allure. Ils ont besoin de reprendre leur souffle.

En arrivant à l'auberge, ils aperçoivent Roldan les bras croisés devant l'entrée de la chambre où Selenia se repose. Il lève les bras en voyant les trois compagnons et leur demande lorsqu'ils arrivent à proximité :
- "Alors des nouvelles ??"
- "Il serait remonté sur le Rath Anor, plausiblement sur la Villa mais il faudrait que l'on pose la question au prisonnier s'il doit retrouver l'assassin qu'ils avaient envoyé dont Tirash vous a parlé." annonce Fànaviryan.
- "Vörterix." ajoute Tirash.
- "Parce que vous pensez que Théla est au courant de tout ça ?" demande le Capitaine.
- "Pas sûr... Mais il sait quand même des choses..." lui répond Tirash.
- "Ah tiens, il y a votre compagne qui s'est réveillée !" indique Roldan.
- "SELENIA !!" réagit Tirash.
- "Faites ce que vous voulez, moi, je tente le tout pour le tout !" annonce Fànaviryan en s'éloignant vers le nord.

L'Elfe est rejoint par Daëgon et tous les deux, ils s'élancent dans les rues de Metraith vers le nord. Après avoir remonté une partie de la ville, ils remarquent en face d'eux plusieurs personnes qui descendent la rue. Ils diminuent leur allure, Daëgon sort son arc. En observant attentivement, ils comprennent qu'il s'agit d'une troupe de miliciens entre huit et dix individus. Lorsqu'ils sont à une dizaine de mètres, l'un des gardes annonce :
- "Halte !! Qui va là ?"
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate ! Roldan vous attend à la Boucle d'oreille en Mithril. Est-ce que vous avez aperçu le sergent Sean par hasard ?" annonce Fànaviryan.
- "Non pas là récemment... Pourquoi vous le cherchez ?"
- "On est à sa recherche, il est en fuite pour sédition."
- "Ah ! Bah écoutez, on vient de la place des marchands et on n'a rien vu..."
- "Hé bien, on vous remercie. C'est à l'arrière de la boucle d'oreille. Dans le coin nord. Vous trouverez Roldan."
- "Merci pour l'information !"

Fànaviryan et Daëgon reprennent leur course puis Daëgon demande :
- "Fana, je ne sais pas si c'est vraiment très utile que l'on aille par-là s'ils ne l'ont pas vu..."
- "Ça veut dire qu'il n'est pas encore rentré..."
- "Ah oui, oui, peut-être mais il est, peut-être, carrément ailleurs aussi..."
- "On tente... On a fait plus de la moitié du chemin, on ne s'arrête pas là..."
- "Oui, oui !"

En arrivant sur la place des marchands déserte à cette heure-ci, les deux compagnons s'arrêtent, observent les lieux et n'y voient aucune présence particulière. Ils vérifient aussi au sol si des traces sont présentes. La seule animation se situe vers l'ouest en direction du gibet où des torches et des voix s'y élèvent. Puis Fànaviryan s'adresse à son compagnon :
- "Daëgon, on va s'enquérir s'ils ont vu passer le sergent ?"
- "Tu veux dire à la Villa des Frères de la Mort ?"
- "Non, en bas, au gibet qui est bêtement tombé... On va voir et faire les curieux et si, au hasard, ils ont vu le sergent Sean."

Ils se dirigent en marchant vers la potence qui est entourée de deux miliciens et quatre Frères de la Mort. La structure de la potence a été, en partie détruite, deux pieds ont été sectionnés par un chariot qui a percuté la structure qui s'est effondrée en partie. Daëgon indique sur un ton ironique à Fànaviryan :
- "Je me demande qui a pu faire ça ???"

Lorsqu'ils approchent un peu plus près, l'un des Frères de la Mort vient à leur rencontre et leur criant :
- "Halte !! Qu'est-ce que vous venez faire là ?? Vous avez vu l'heure qu'il est !! Rentrez chez vous !!"
- "On est en mission. Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." annonce Fànaviryan.
- "Ah ? Et qu'est-ce que vous venez faire là ?"
- "Nous avons à transmettre un message au lieutenant Dent. Est-ce que vous pourriez le faire pour nous, s'il-vous-plait ?"
- "Au lieutenant Dent ?"
- "Tout à fait !"
- "A cette heure-ci, il dort. C'est urgent ?"
- "Vous ne l'avez pas prévenu pour tout ce souci-là ??"
- "Non, on a prévenu le capitaine."
- "Ah ! Bon ! Bien ! Et le sergent Sean, vous ne l'avez pas vu par hasard ?" demande Fànaviryan avec insistance.
- "Mais... Vous lui voulez quoi au sergent ?"
- "C'est que je devais le voir, tout à l'heure, ici même. On doit se retrouver ici à cinq heures. Je me demandais s'il était arrivé ici par avance." - "Vous voyez bien qu'il n'est pas là..."
- "Non mais vous auriez pu le voir passer !" intervient Daëgon.
- "Je lui passerai le message et vous souhaitez que je laisse un message au lieutenant Dent ?"
- "Oui, effectivement. Il serait gré que je puisse le rencontrer... Heu, en général, vers quelle heure se lève-t-il ?" demande Fànaviryan.
- "Mais pourquoi vous me posez cette question-là ??"
- "Mais pour savoir à quelle heure vous allez lui transmettre le message afin que je lui précise le bon endroit où le retrouver."
- "Mais pourquoi vous venez à cette heure-ci ? Vous ne pouvez pas venir après le lever du soleil ??"
- "Et comme je vous l'ai dit, à l'aube, je dois rencontrer le sergent. Vous n'êtes pas au courant de ça ?"
- "Non..."
- "C'est quand même enquiquinant parce que..."
- "Qu'est-ce qui est enquiquinant ?? Bon, vous voyez bien que l'on a autre chose à faire !! Alors le lieutenant Dent, qu'est-ce que je lui laisse comme message quand il va se réveiller ?"
- "Vous me disiez qu'il se réveillait aux aurores, c'est bien ça ?"
- "Qu'est-ce que ça peut te foutre ?? Vous croyez que l'on a que ça à foutre de vous dire quand est-ce que le lieutenant Dent se lève ! Quand est-ce qu'il va pisser ! Quand est-ce qu'il va bouffer ! C'est bon là !" répond le garde agacé.
- "Je peux avoir votre nom soldat !" répond Fànaviryan sur un ton sec.
- "Tu me prends pour qui là ?? Ce n'est pas parce que tu es une Elfe que tu te crois tout permis ici !!"
- "Vous êtes, peut-être, remonté parce que nous sommes en mission, comme je vous l'explique, et que tout à l'heure, vous avez vu la garde du Thalion passée et vous pensez que c'est par hasard que je suis là, moi aussi ?"
- "Je ne sais pas, c'est à vous me le dire..."
- "Votre nom déjà !"
- "Ce n'est pas vous qui avez cassé la potence ?"
- "Je ne serai pas là à ce moment-là... Vous vous doutez."
- "Moi, je ne sais pas..."
- "Allez, donnez-moi votre nom, j'en réfèrerais directement au capitaine !"
- "Oh mais vous vous prenez pour qui ?? C'est nous qui faisons les lois ici !! Il ne faudrait pas l'oublier."
- "Non !! C'est le Magistrat !! Et le Magistrat a ordonné que la garde vienne se saisir des prisonniers." réagit vivement Fànaviryan.
- "Tu as l'air bien au courant..."
- "Parce que nous sommes en mission comme je vous le disais. Donc votre nom !!"
- "J'ai bien compris que vous étiez en mission, ouais !!"
- "Et votre nom ?"
- "Je n'ai pas à répondre à vos questions."
- "Bon, de toute façon, j'ai votre visage."
- "Ouais, ouais, tu as mon visage et moi aussi, j'ai le tien !! Ne t'inquiète pas ! Bon, je lui dis quoi au lieutenant Dent ? Que vous puissiez lui dire à quelle heure il se lève ? Où ce qu'il va manger ce midi ? C'est ça ??"
- "Hé bien, qu'il nous retrouve sur la place du Thalion pour midi afin de retrouver le Magistrat et nous-même."
- "Bien... Je lui transmettrai ! Dès qu'il se réveillera. Et ne vous inquiétez pas, il se réveille tôt... Mais vous m'excuserez mais j'ai d'autres choses à faire... Vous pouvez aller vous rendormir ou repartir en mission..."

Le garde tourne le dos et va rejoindre ses trois compagnons Frère de la Mort. Fànaviryan se tourne alors vers Daëgon et lui dit :
- "Bon, apparemment, de ce qu'il a dit, le sergent doit déjà être rentré. Il n'a pas quand il le verrait mais il a dit, je l'informerai."
- "C'est une intuition, tu n'es pas sûre, sûre... Qu'est-ce que tu veux faire du coup ?"
- "Il faut que l'on remonte vers Tirash et Roldan parce qu'apparemment, il est déjà passé."
- "D'accord."
- "Et ce qui me parait bizarre, c'est qu'on l'aurait loupé d'aussi peu avec la garde qui était sur la place."

Les deux compagnons repartent en cadence rapide et passent par la porte nord. Fànaviryan espère y voir Hrefn mais en arrivant sur place, ils ne voient aucune trace du jeune homme. Daëgon s'approche des gardes et demande :
- "Est-ce que vous auriez vu passer quelqu'un ?"
- Les deux gardes regardent les deux compagnons et l'un des deux dit : "Mais vous êtes qui vous ??"
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate et on cherche le sergent Sean."
- "D'accord et vous lui voulez quoi au sergent Sean ?"
- "On le recherche."
- "Non, on ne l'a pas vu passer par là..."
- "D'accord, très bien, merci !" répond poliment Daëgon.

Ils redescendent ensuite par les rues pratiquées à l'allée en vérifiant les éventuelles traces de passage du sergent Sean.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:00 / 03:20 - Point sur l'Attaque - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°55 du 12/01/2022

Daëgon s'approche du Capitaine Roldan et de Muelfrid. Roldan s'approche du Dùnedain en sueur, essoufflé et lui demande :
- "Alors, qu'est-ce qui se passe ici ??"
- "Merci d'être venu ! On s'est fait attaquer par des Frères de la Mort dont le Sergent Sean qui, malheureusement, s'est enfui." répond Daëgon.
- "Hum, hum..."
- "Par contre, on en a occis quelques-uns !"
- "D'accord !"
- "Ils sont venus pendant notre sommeil. A priori, ils ont effectué une tentative assassinat..."
- "Tentative d'assassinat..."
- "Ils ont pénétré dans notre chambre sans se présenter et nous avons riposté."
- "D'accord. Et quand vous dites que vous en avez tué, vous en comptez combien ?"
- "Deux et un est assommé."
- "Et ils sont où actuellement ?"
- "Venez !" lui Daëgon en l'amenant vers la chambre.

Roldan se tourne vers les quatre miliciens et leur dit :
- "Surveillez les alentour !"

Les quatre miliciens se postent dans la rue, Roldan accompagné de Muelfrid accompagnent Daëgon dans la chambre. Le Capitaine regarde alors les deux corps et indique :
- "Ah oui !! D'accord... Donc le sergent Sean est reparti, c'est ça ?"
- "Il s'est enfui, oui !" répond Daëgon.
- "D'accord."
- "Et il a été sérieusement blessé."
- "Ah bien ! Quand vous dites sérieusement ?"
- "Disons qu'il s'en est pris une belle !"
- "Bon, excusez-moi !" indique Roldan.

Le capitaine quitte la pièce et va appeler l'un de ses hommes :
- "Ermano !!"
- L'un des miliciens s'approche du capitaine.
- "Va chercher du renfort !!" ordonne le capitaine.
- "Maintenant ?" demande Ermano.
- "Mais oui maintenant espèce de crétin !!!"

Le capitaine revient ensuite dans la chambre l'air exaspéré puis demande à Daëgon :
- "Et l'homme sonné ? Vous m'aviez parlé de deux morts et un homme sonné."
- "Oui, ils sont partis l'interroger dans la chambre d'à côté, je crois."
- "D'accord. Comment ça l'interroger ?"
- "Savoir leurs motivations, pourquoi ils étaient là et qu'est-ce qu'ils nous voulaient et surtout qui sont les commanditaires de tout ça."

Pendant ce temps, Fànaviryan et Tirash posent l'homme sur le lit et l'Elfe lui demande :
- "Bon ! Maintenant que tu es là, tu vas nous dire ton nom !!"
- "Théla..."
- "Moi, je suis là et toi, tu es là !! Donc tu nous prends un peu de haut, je trouve !!" lance Fànaviryan.
- "Comment ça, je vous prends de haut ??"
- "Bon, nous aussi, on est là ! Donc tu vas parler !!"
- "Et pourquoi vous m'amenez ici ?"
- "Pour éviter que tout le monde puisse entendre ce que tu as à nous dire. Apparemment, ça te gênait de nous expliquer que Sean et Ynn récupéraient pas mal d'argent chez pas mal de monde alors que vous êtes payés par le Seigneur de la ville pour la protection des autres. Alors qu’eux, ils font payer, ils extorquent de l'argent !"
- "Non, on ne fait pas... Enfin, je ne sais pas, moi... C'est comme ça."
- "Ah ! Donc tu sais !"
- "Ben, ça a toujours été comme ça."
- "De faire payer des protections à chaque personne alors que le Seigneur Hallas vous a engagé pour protéger tout le monde. Tu trouves normal de faire payer les commerçants pour leur protection alors que le seigneur Hallas vous paye vous déjà pour la protection des citoyens."
- Il réfléchit quelques instants : "Bah, je ne sais pas, c'est un service qu'on leur offre en plus..."
- "Allez, tu sais très bien que vous faites des choses qui ne sont pas légales. Alors le moyen de t'en sortir, de toute façon, avec tout ce que l'on a et ce que l'on attend, c'est de parler." demande Tirash qui s'est approché du mur et entend dans l'autre pièce la voix du capitaine Roldan puis il l'entend quelques secondes plus tard dans la rue. Tirash ajoute alors : "Et puis on a la milice qui est avec nous, alors, ils vont arriver d'une minute à l'autre... A ce moment-là, si tu as déjà parlé, on jouera en ta faveur."
- "Par contre, si tu ne parles pas, tu ne nous sers pas, tu peux être mort comme les autres ! Et on aura juste à expliquer un mort de plus ce qui ne nous gêne absolument pas !!" menace Fànaviryan.
- "La milice ?? La milice ne vient pas par ici..." répond Théla sans avoir pris au sérieux les menaces de Fànaviryan.
- "La milice va arriver dans un instant. Je crois même qu'ils sont dehors... Il te reste quoi, trente secondes." lui répond Tirash.
- "Oh ! Il n'y a personne dehors... Mais qu'est-ce que vous me voulez ??"
- "Toi, on ne te veut rien en fait. On veut juste que la justice soit rétablie et que les coupables tombent, les vrais coupables, pas ceux qui obéissent aux ordres."
- "Que tu nous expliques pourquoi vous étiez déjà là pour arrêter le marchand par exemple alors que tu sais très bien que c'était Vörterix qui s'occupait de nettoyer l'auberge comme tu nous l'as dit tout à l'heure." annonce Fànaviryan.
- "Le marchand ?? Comment ça ?? Parce que vous me parliez de Cinniath ??" demande Théla.
- "Ouais mais on peut te parler de toutes les petites entourloupes que vous faites dans la vie dont on est au courant..."

La porte de la chambre s'ouvre. Daëgon entre dans la pièce accompagnée du Capitaine Roldan. Tirash remarque qu'un milicien monte la garde dans la rue puis se tourne vers Théla et lui dit :
- "Trop tard..."

Le capitaine voyant l'homme assis sur le bord du lit annonce :
- "Oh ! Mais il n'est pas sonné votre gars. Bah, elle est où ta tenue Théla ??"
- Théla regarde le capitaine avec une certaine animosité.
- Le capitaine reste le regarder avec du dédain dans le regard puis il regarde Tirash et Fànaviryan et demande : "Vous n'avez rien ?"
- "J'ai juste l'orgueil qui en a pris un coup. Ils nous ont attaqué en pleine nuit et on a été obligé de se battre nues !" indique Fànaviryan.
- "Hum... Je vois que vous vous êtes rhabillée depuis..." indique Roldan avec un air coquin.
- "Ah désolé Capitaine..." répond Fànaviryan avec un petit clin d'œil.
- Le capitaine lui répond par un sourire qu'il efface rapidement en regardant Théla.
- "Nous étions en train de l'interroger." indique Tirash.
- "Et c'est bien que vous soyez là parce qu'il ne comprenait pas dans quel pétrin il était." ajoute Fànaviryan.
- "D'ailleurs, où est votre compagne dunéenne ?" demande le capitaine.
- "Ils nous l'ont sauvagement blessée." répond Fànaviryan.
- "D'accord."
- "Sa vie est en danger. Il y a déjà quelqu'un qui s'occupe d'elle. Vous connaissez Raghnild ?" demande Tirash.
- "Oui, de réputation."
- "Elle a une bonne réputation ?"
- "Oui, enfin, qu'est-ce que vous entendez par là ?"
- "Parce que l'on cherche un médecin ou un chirurgien compétent pour sauver une âme qui risque de perdre son fil de vie." précise Fànaviryan.
- "De ce point de vue-là, je pense qu'il ne devrait pas y avoir de problèmes..." répond Raghnild.
- "D'accord. Etant elle-même dunéenne, c'est plus commode en plus." réagit Tirash.
- "En effet !" confirme Roldan.
- "Est-ce qu'il vous serait possible de demander à l'un de vos hommes de surveiller celui-là ? J'ai quelques éléments à vous apporter à tous." demande Tirash.
- Roldan sort de la chambre et appelle de deux ses hommes qui entrent dans la pièce puis demande à Tirash : "Où est-ce que vous voulez que l'on parle de ça ?"
- "On peut rester dehors. Je n'en ai pas pour longtemps." répond Tirash.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:10 / 19:30 - Discussion à la Milice - Lieu : Metraith - Milice - Session N°50 du 17/11/2021

Les trois compagnons reprennent alors leur marche en direction du nord vers la maison de la milice. Les deux gardes à l'entrée les laissent passer sans contrôle. Les compagnons entendent rapidement la voix du capitaine qui est dans l'une des premières pièces du bâtiment. Dans la pièce, deux miliciens sont assis en face du capitaine. Ils sont visiblement concentrés à jouer à un jeu de cartes qui semble être le même que celui pratiqué par les Frères de la Mort dans la cave. D'autres miliciens sont présents dans la pièce, pour certains assis à boire de la bière, d'autres à préparer à manger.

En entendant du bruit derrière lui, le capitaine Roldan se retourne rapidement et lance :
- "Ah !! Vous ici..."
- "Hé oui !!" répond Daëgon.
- "Que me vaut votre visite ?"
- "J'ai un message pour vous de la part de Fànaviryan." répond Daëgon en lui tendant le parchemin.
- "Fànaviryan..."
- "L'Elfe..."
- "Ah oui !! Oh oui !! D'accord..." répond Roldan en posant ses cartes, se levant et prenant le parchemin. Voyant ses deux partenaires de jeu râlés, il leur répond : "Bah, ça va !! J'ai du travail là !!" puis s'adressant aux trois compagnons : "Bon, ben suivez-moi !"

Roldan amène les compagnons dans son bureau, pose le parchemin, s'assoit à sur son siège puis demande :
- "Et qu'est-ce qu'elle me veut votre amie ?"
- "Hé bien, on a quelques informations à vous donner. On a pu aller interroger les fameux brigands qui vont être pendus demain." annonce Daëgon.
- "Ouais..."
- "Et on a appris que Cinniath a été pris en embuscade et tué par des Frères de la Mort."
- "Ouch Bordel !! Ah oui, d'après les brigands..."
- "Ouais mais, en même temps, on a été interrompu par le sergent Sean des Frères de la Mort qui est venu, un petit peu, rôdé pendant l'interrogatoire et qui semblait mécontent que nous soyons là à interroger les brigands, vous voyez ?"
- "Je vois, je vois, je vois..."
- "On a été aussi surpris par la rapidité à laquelle ils vont être exécutés. Ça nous fait penser que ça pourrait, en effet, être des témoins gênants pour certains Frères de la Mort."
- "Oulala lala !!!"
- "Ouais, ça ne sent pas bon..."
- Roldan se lève, prend sa chope et va se servir de la bière dans son tonnelet situé à proximité de son bureau puis se rassoit, boit un coup, s'exclame : "Ouah !! Ben dis-donc, vous en avez appris des choses !! Avec cette histoire-là. Bon, alors, je vous avoue que le Magistrat, il ne m'a pas forcément répondu. Donc je suis vraiment désolé et puis je n'ai pas eu le temps de me déplacer jusqu'au Thalion pour en causer directement avec lui."
- "Nous l'avons eu nous."
- "Les parties de cartes, ça prend du temps..." lâche Tirash.
- "Oh, ben, c'est bon, je n'ai pas eu que ça !! On a le droit de se détendre un peu..."
- "On l'a rencontré depuis, nous." indique Tirash.
- "Ah, très bien ! Bon et qu'est-ce qu'il en dit de ça ?"
- "Il nous a donné l'autorisation d'aller interroger les brigands." indique Daëgon.
- "Et nous n'avons pas eu le temps, nous non plus, d'aller lui faire part de nos dernières découvertes." précise Tirash.
- "D'accord et il faut qu'on y aille !!"
- "Maintenant là ??" interroge Tirash.
- "Vous êtes sûr que l'on n'en n'a pas fait part ?" demande Selenia.
- "Il ne me semble pas en fait... Je ne sais plus..." questionne Tirash.
- "Donc, on y va, on va voir le Magistrat ??" indique Roldan.
- "Ben non je ne crois pas en fait... Il doit être au courant à l'heure qu'il est." indique Tirash.
- "Ah bon. Comment ça au courant ?"
- "Hé bien, il a eu le message par le seigneur Wesmin."
- "Oh ! D'accord... Il doit être en colère le Wesmin le connaissant..."
- "Je crois qu'il est surtout sous le choc."
- "Ah oui... Bon et du coup, alors ?? Vous comptez faire quoi ? On ne va pas les laisser agir ainsi impunément ??"
- "Pour le moment, il faudrait que l'on puisse retrouver Vörterix, le dunéen. C'est lui qui est la clef de toute cette histoire."
- "Il a, peut-être, un lien. Il peut, peut-être, nous éclairer sur certains liens." nuance Selenia.
- "Vörterix ? Hum, ça ne me dit rien..."
- "C'est un dunéen, il y a de fortes chances qu'il soit là-haut, dans la Cité dunéenne, pas sûr..." indique Tirash.
- "Je peux, peut-être, me renseigner." répond Roldan.
- "C'est ce que nous allions faire mais si vous avez vos sources." indique Selenia.
- "Nous, on se sent un peu impuissant à être là-haut, tous les trois ou quatre. On ne sait pas dans quelle mesure le Magone coopère avec les pouvoirs de la Cité et puis, nous sommes que quatre..." analyse Tirash.
- "Hum... Si vous voulez, on peut aller voir le Magone." propose Roldan.
- "Ah oui, ça peut être intéressant parce que nous, on voit difficilement comment le rencontrer." indique Daëgon.
- "Si on va voir le Magone, ça va. De toute façon pour entrer dans la Cité, il faut l'autorisation du Magone. On peut donc voir avec lui. S'il faut Vörterix pour faire tomber les Frères de la Mort, on y va tout de suite !"
- "Si ça vous semble une bonne idée, effectivement en sachant qu'il faudrait que l'on soit disponibles pour vingt-et-une heures." indique Tirash.
- "Sinon Fànaviryan demande que vous, enfin, vous pouvez lire le courrier, elle demandait que vous puissiez surveiller la porte pour éviter que le sergent Sean et le lieutenant Ynn ne s'enfuient." indique Daëgon.
- "Ah oui, c'est une bonne idée !!" réagit Tirash.
- "Hum, hum... D'accord. Bon, vous me laissez cinq minutes." demande Roldan.
- "Aussi, si vous pouvez la couvrir demain matin parce qu'elle a demandé à voir le sergent Sean." ajoute Daëgon.
- "Dans une entrevue qui risque d'être musclée voire sanglante." précise Tirash.
- "Près des potences, une heure avant le lever du soleil." ajoute Daëgon.
- "D'accord ! Bon, écoutez, on part dans cinq minutes. Je vais donner quelques consignes à mes hommes et on va essayer de trouver le Magone !" indique le capitaine Roldan sur un ton autoritaire.
- "Bien !" réagit Tirash.
- "Ça vous va comme ça ?"
- "Ouais !" répond Daëgon.

Le capitaine prend une posture beaucoup plus dynamique, appelle plusieurs de ses hommes en entrant dans le couloir. Il va alors s'installer dans une salle avec plusieurs de ses hommes pour leur donner des consignes.

Les trois compagnons s'installent dans le couloir et sortent les casse-croutes préparés par les cuisiniers de la boucle d'oreille en Mithril. Les pains sont bien garnis et appétissants offrant une très bonne satiété avec des saveurs riches et variées.

Il est un peu plus de dix-neuf heures vingt lorsque les trois compagnons quittent la maison de la Milice accompagnés du capitaine Roldan.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 10:45 / 11:15 - Entretien à la Milice - Lieu : Metraith - Milice - Session N°47 du 06/10/2021

Les compagnons commencent à descendre la colline d'une lente allure et Fànaviryan prend la parole :
- "Mes amis, m'accompagneriez-vous pour récupérer mon épée et les armes aux armoiries de la ville ?"
- "Il faut donc que nous allions voir Roldan." indique Tirash.
- "Oui, le capitaine."
- "Et après, ça serait bien que l'on aille au palais, non ?"
- "Si on récupère l'épée pour la rendre, oui, ça serait bien." répond Daëgon.
- "Voilà, et en même temps, on va pouvoir voir Harge, le Magistrat pour que l'on essaye d'avoir des informations sur Astatur."
- "Ouais ! Il faudrait aussi aller voir le jeune qui traine sur la place pas loin, non plus." réagit Daëgon.
- "À l'entrée de la ville, Hrefn." indique Fànaviryan.
- "Très bien ! On file ensuite à la Boucle d'oreille en Mithril puis on file au palais ensuite." propose Tirash.
- "Moi, je dois passer à l'herboriste." indique Selenia.
- "Est-ce plus important que de gagner le palais parce que si l'exécution a lieu demain, j'ai envie de dire, on n'a pas une heure à perdre." analyse Tirash.
- "Ce n'est pas une heure à perdre mais une pièce à conviction qui permet de valider qu'Astatur ait été drogué." indique Fànaviryan.
- "Ça, c'est juste ! Je n'avais pas pensé à ça."
- "On passe récupérer mon arme puis on passe voir Hrefn." propose Fànaviryan.

Les quatre compagnons descendent la colline, traversent la route pour contourner la caserne et se retrouver devant le grand bâtiment où la milice de Metraith y réside. Autant la caserne est très calme, l'autre bâtiment est animé, avec des miliciens qui viennent et qui repartent. La structure est scindée en deux, en pierre, âgé et usé par le temps. Elle semble peu entretenue. Deux miliciens gardent l'entrée et lorsqu'ils voient les quatre compagnons arriver, lancent :
- "Halte ! Que voulez-vous ?"
- "Nous venons voir le capitaine Roldan." annonce Tirash.
- "Vous allez tout droit dans le couloir. Son bureau est dans le fond. Ça, vous ne rentrez pas avec." indique le garde en pointant la lance de Selenia.
- "C'est parce que c'est trop grand ?" demande Selenia.
- "Oui."
- "Bon, ben, je vais attendre là où je peux vous la laisser ?"
- "Oui, bah, laissez-la là..."
- "Ah mon avis, Selenia, c'est pour éviter que tu abimes les tapisseries ou les lustres." analyse Fànaviryan.
- "Oui, je pense que c'est ça aussi... ou que je raye le haut des portes." répond Selenia.

Après avoir posé sa lance, Selenia rejoint ses trois compagnons qui sont entrés dans le bâtiment avec un long couloir vétuste. Plusieurs miliciens sont présents, certains en tenue de garde, d'autres en civils. Ils vont apercevoir des pièces de vie avec des chambres, des cuisines, des espaces de détentes. Les hommes semblent vivre ici dans un certain confort malgré l'état dégradé du bâtiment. Du linge est étendu dans le couloir, ainsi que des saucissons et viandes à sécher, un tonneau de bière, des objets divers et variés, le tout dans un certain mélange peu ordonné. Le contraste est saisissant avec l'organisation établie à la Villa des Frères de la Mort.

Les compagnons vont pouvoir traverser le couloir sans être importunés. Les miliciens les regardent passer sans les interpeler mais, tout juste, en les observant.

En arrivant au bout du couloir, ils découvrent un grand bureau avec un grand foutoir au sol, des archives, des livres, des couvertures, du linge, quelques armes parmi, des tonneaux et tout un tas d'autres choses. Le capitaine Roldan est assis derrière son bureau. Il vient de finir son verre de bière et se nettoie la barbe en voyant entrer les quatre compagnons. Il était en train de discuter avec deux gardes qui se taisent lorsque les quatre compagnons arrivent. Le capitaine regarde les quatre compagnons interrogateurs puis demande :
- "On... Oui ?"
- "Bien le bonjour capitaine Roldan !" lance Fànaviryan.
- "Ah ! Bonjour ! Heu... Ah oui, on s'est déjà vu non ??"
- "Hier pour être exact." répond Fànaviryan.
- "Oui, bon, vous n'avez pas forcément..." puis il s'adresse à ses deux hommes : "Bon, on reverra ça plus tard !"
- Les deux hommes ne semblent pas contents mais quittent le bureau.
- "Ouais, c'est pourquoi ?" questionne Roldan.
- "Vous vous souvenez que nous vous avons livrer quelques brigands hier." indique Fànaviryan.
- "Oui, oui, exact. Ah bah, ils ne sont pas restés bien longtemps..."
- "Ah ils ne sont pas restés bien longtemps, vous les avez relâchés ?"
- "Ah non, dès ce matin, à l'aurore, les Frères de la Mort sont venus les récupérer..."
- "Bien !"
- "Ça n'a pas trainé" indique Roldan en s'installant bien confortablement dans son siège et en reprenant sa bière.
- "Ah, c'est pour eux ce qui est en train d'être monté, là." indique Selenia.
- "Ah oui, j'ai cru comprendre qu'il allait y avoir une exécution prochainement. Je n'en ai pas su plus, pour l'instant."
- "C'est les Frères de la Mort qui organisent ça ?" demande Tirash.
- "Ouais, c'est pas nous. Enfin qui organisent ça... Je ne sais pas si le Magistrat a ordonné quelque chose... Je suis assez surpris."
- "Nous, ça nous semble assez rapide, effectivement."
- "Tout dépend pour qui s'est prévu. Il n'y a pas eu d'annonce pour l'instant."
- "Et par rapport à ce qui s'est passé la nuit dernière, vous êtes au courant. Bah, oui, vous êtes au courant !"
- "Vous voulez dire le marchand qui s'est excité, là ??"
- "Mouii..." répond Tirash en s'asseyant sur un coin du bureau, détendu.
- "Oui, sale histoire... À priori, c'est ceux d'en face qui ont récupéré ça aussi..."
- "Ouais d'ailleurs, c'est arrivé très, très vite..."
- "Ah ouais ??"
- "Ouais, le gars a eu, à peine le temps, de commettre son crime qu'ils étaient déjà sur place."
- "Ah... oui, d'accord." répond Roldan sans prêter attention à la remarque de Tirash et ajoute : "Et vous en savez plus sur ce qui s'est passé là-bas ? On ne nous a pas dit grand-chose jusqu'à maintenant. J'imagine qu'il y a des choses qui commencent à se dire."
- "Oui, effet." répondent Tirash et Selenia.
- "Oui, un marchand mais je n'ai pas su qui c'était exactement."
- "Arthur..." répond Selenia en venant s'appuyer contre le mur non loin de la porte.
- "Artatur..." répond Tirash.
- "Un marchand de vin apparemment" annonce Fànaviryan.
- "D'accord."
- "Il parait au moins clair selon les rumeurs que l'on pourrait le penser." insinue Fànaviryan.
- "Ah bon ?? qu'est-ce que vous avez entendu comme rumeur ?"
- "Que ça serait un coup monté." indique Tirash.
- "Par une personne qui aurait été aperçue." précise Fànaviryan.
- "Ah bon ??" réagit le Capitaine Roldan en se réajustant sur son siège.
- "On dit que les Frères de la Mort ont été appelé avant que le meurtre soit constaté..." annonce Selenia avec un certain sérieux et conviction.
- "Ah bien !! C'est quoi encore cette histoire... D'accord... Et vous entendu ça où ?"
- "A la taverne, dans la rue..."indique Tirash.
- "Dans une taverne non loin de là où c'est arrivé." annonce Fànaviryan.
- "Il va falloir que je mette mes hommes sur le coup pour essayer de comprendre ce qui s'est passé."
- "Ben oui, parce que si les Frères de la Mort se laissent acheter pour des affaires personnelles, ça serait bon pour vous, non ?" souligne Tirash.
- "Qu'est-ce que vous voulez dire que ça serait bon pour nous ?" demande le Capitaine.
- "Hé bien... j'ai l'impression que les Frères de la Mort ne vous laissent plus guère la possibilité d'exercer vos prérogatives..."
- Le capitaine se lève, passe entre les compagnons et vient fermer la porte de son bureau puis revient s'assoir, prendre sa chope de bière, boit une rasade, regarde la pièce et indique : "Ah, je suis désolé, je n'ai pas vraiment de chaises à vous proposer... mais bon, allez-y continuer ! Après, il est clair que certains agissent et amassent des petites fortunes... Mais de là à commencer à monter des coups montés comme ça, c'est la première fois que j'entends ça..."
- "Ce n'est, peut-être, pas eux qui ont monté le coup. Ils ont, peut-être, été juste appelés." indique Selenia.
- "Et vous en savez plus sur ça."
- "On a interrogé à la Boucle d'oreille en Mithril, apparemment, c'est là qu'il était le Artatur, Astatur, je crois que c'est ça, ce n'était pas quelqu'un à problème, pas porté sur la boisson... Ça l'a beaucoup surpris apparemment." indique Tirash.
- "Un homme d'une bonne influence commerciale." ajoute Fànaviryan.
- "Hum, hum... Et qu'est-ce que ça vous inspire ?" demande Roldan.
- "Ça nous inspire que cette histoire de coup monté est, peut-être, vraie et que, nous, toute jeune compagnie de l'Aurore Ecarlate, on pourrait se faire une bonne publicité en prouvant l'innocence d'un innocent." indique Tirash.
- "Alors quand vous dites Compagnie de l'Aurore Ecarlate, moi, je ne connais pas, c'est quoi ça ??"
- "Hé bien, c'est notre association..." commence Tirash.
- "De mercenaires qui vient tout nouvellement d'être validée par les Frères de la Mort !" finit Fànaviryan.
- "Ah ! D'où le fait que vous vous trimballez avec vos armes."
- "C'est ça." confirme Selenia.
- "Et à ce propos, j'aimerais récupérer la mienne que je vous avais confié ainsi qu'une épée et un bouclier que nous cherchons à remettre à la famille." demande Fànaviryan.
- "Heu... alors... Ah oui, ça y est !! Je me souviens de vous. Attendez." indique Roldan en se levant. Il va dans un coin de la pièce, il fouille puis trouve l'arme de l'Elfe et lance : "Hé bien, sacrée lame !!" puis, en prenant un ton plus sérieux, il sort le bouclier et l'épée et indique : "Vous souhaitiez rendre ces armes à leur propriétaire, c'est bien ça ?"
- "Oui, c'est ça. De prendre contact avec Heredon, peut-être ou quelqu'un de la famille du Seigneur Hallas." répond Selenia.
- "Non, ce bouclier et cette épée appartiennent à la famille Wesmin."
- "Une famille de bonne réputation ?" demande Tirash.
- "Ah oui ! Ils font partie des grandes familles de Metraith."
- "Et ils sont plutôt généreux si on leur ramène ça, vous pensez qu'ils..." commence Tirash.
- "Est-ce que vous avez eu connaissance de disparition récente dans la famille." demande Selenia.
- "Ça fait un moment que l'on n'a pas entendu parler du fils, un sacré soldat. Si ce sont bien ses armes, c'est, sans doute, qu'il lui est arrivé quelque chose..."
- "Oui, probablement..." réagit Selenia.
- "Autant dire qu'il avait une très bonne réputation Ciniath. Après ce n'est pas une famille facile, je ne sais pas comment vous allez être reçu mais ils ne rechigneront pas à récupérer l'épée de la famille."
- "Au regard du droit, vu que c'est nous qui l'avons trouvé, elle appartient à qui cette épée ?" demande Tirash.
- "Vous m'en posez une bonne là !! Il faudrait que vous posiez cette question au Magistrat... Mais si vous en parlez à la famille Wesmin, ils vont la réclamer."
- "Bah, c'est normal..."
- "Et d'ailleurs, ce Magistrat, il serait intéressant de pouvoir le rencontrer parce que la famille exigerait, certainement, vengeance parce que nous l'avons trouvé en même temps que nous avons rencontré ces brigands que les Frères de la Mort viennent de récupérer." indique Fànaviryan.
- "Ce que je peux vous conseiller, après, ça sera à la famille d'en juger mais vous pourriez, si vous en sentez en capacité, ça serait d'aller au village royal, non loin du Thalion, pour leur présenter cela."
- "Nous n'avons pas été jusque-là jusqu'à présent." précise l'Elfe.
- "C'est un quartier proche du Thalion, le prince de l'Arthedain y réside aussi et les grandes familles de Metraith ont leur résidence dans ce quartier dont justement la famille Wesmin mais ce n'est pas un lieu où l'on est censé passer souvent. En général, on se fait, plutôt invité... Moi, je vous avoue, je n'ai jamais été invité là-bas..."
- "Hum, quel manque de reconnaissance pour vos services."
- "Vous m'avez dit que vous souhaitiez voir ça par vous-mêmes, je les ai donc conservés."
- "En vous remerciant." confie Fànaviryan.
- "Je me suis renseigné. Mes hommes m'ont confirmé qu'il s'agit bien des armes de la famille Wesmin."
- "D'accord. Merci beaucoup." indique Selenia.
- "Si j'ai un conseil à vous donner, ne trainez pas trop avec ces armes-là en ville si la famille remarque que vous avez leurs armes, ça pourrait mal se passer."
- "C'est pour ça que je me permets de les remballer." demande Fànaviryan en se dirigeant vers la couverture.
- "Oh, oui ! oui ! Je vous en prie." répond Roldan.
- L'Elfe inspecte le fatras et y trouve plusieurs livres, des vêtements, des outils, des couvertures, des armes en pièces détachées.
- Le capitaine retourne s'assoir et demande : "Si j'ai bien compris, vous êtes, à présent, une compagnie de mercenaires officiellement inscrites dans la ville."
- "C'est ça." répond Selenia.
- "Tout à fait ! Droits comme un i et prêts à exercer !" ajoute Fànaviryan qui est à genoux à couvrir le bouclier et l'épée.
- "Quand vous dites :"Prêts à exercer", c'est que vous n'avez pas de contrat actuellement ?"
- "On a un petit contrat." répond Selenia.
- "D'accord. Et vous en faites quelque chose des rumeurs que vous avez pu entendre ?"
- "Hé bien, on comptait essayer d'aller rencontrer ce fameux Astatur pour voir ce qu'il a à dire pour sa défense, ça vous semble possible ?" demande Tirash.
- "Hum, ça me parait compliqué... S'il est, à présent, avec les Frères de la Mort, il faudra que vous alliez en face. Il est là-bas."
- "Et vous connaissez Eagan Dent ? Oui, vous le connaissez obligatoirement mais il est très froid cet homme." constate Tirash.
- "Froid ??"
- "Ouais... Précis mais froid."
- "Il fait son boulot."
- "D'accord."
- "Il n'avait pas l'air d'être très au courant de ce qui s'est passé la nuit dernière et ça ne me semble pas très crédible. En fait, tout le monde est au courant. Comment cet homme qui fait son boulot, pourrait ne pas être au courant ?"
- "Je pense que le Lieutenant Dent ne prête pas trop attention aux, justement, bruits qui court et qu'il s'arrête aux faits."
- "En fait, il nous a dit qu'il ne savait pas ce qui ne s’était pas passé hier soir à la Maison d'Oget."
- "Ah non, on se trompe. Les gens avaient plutôt évoqué la présence d'un Lieutenant Vaughn Ynn à la Maison d'Oget qui était en charge de cette affaire." intervient Fànaviryan.
- "Ah oui ! Ah oui, ce n'est pas la même chose..."
- "Ben oui..."
- "Ce n'est pas, du tout, la même chose entre le Lieutenant Ynn et le Lieutenant Dent."
- "Ah ? Deux personnalités différentes ?" demande Tirash.
- "D'où notre erreur, effectivement." ajoute Fànaviryan.
- "Si le Lieutenant Dent est intervenu par rapport à ce meurtre, ça m'étonnerait qu'il n'en ait pas parlé. Après, ce n'est pas quelqu'un qui est très bavard mais il fait son travail. C'est quelqu'un en qui j'ai toute confiance."
- "Il a l'air droit et consciencieux." analyse Fànaviryan.
- "C'est ça ! C'est ça..." confirme le Capitaine Roldan.
- "Et ça ne serait pas le cas de Vaughn Ynn ?" demande Tirash.
- Le capitaine réfléchit quelques instants et indique : "Hum... hum..."
- "Nous sommes nouveaux, cela restera entre nous." indique Fànaviryan avec une douce voix et charmeuse.
- Le capitaine réagit d'une humeur pétillante aux séduisantes paroles de l'Elfe, finit la bière qui lui restait dans sa chope et répond à Fànaviryan : "Ecoutez, on ne peut pas lui faire confiance à ce Lieutenant. La seule chose qui l'intéresse, c'est l'argent. Il est prêt à tout pour ça, un peu comme son capitaine. Ces deux-là, sont prêts à tout pour de l'argent."
- "Harran et Vaughn Ynn ?" demande Tirash.
- "Ah oui !! Bon, le capitaine, il serait sur des mauvais coups, j'en n'ai pas trop entendu parler mais dès qu'il peut soutirer de l'argent... Mais Vaughn Ynn, je m'en méfie, je n'ai jamais été... Je ne sais pas..." confie Roldan à l'Elfe faisant peu de cas des autres compagnons et déplaçant sa chaise pour se rapprocher de l'Elfe qui se penche un peu plus dévoilant quelque peu sa poitrine.
- "Oui parce que, ce Vaughn Ynn dont on a entendu parler, autour de cette place qui fait le début de la rue de la Vache Enragée, disait qu'il allait souvent dans ce quartier." indique Fànaviryan.
- "Ouais, ouais, il essaye de soutirer de l'argent un peu à tout le monde. Donc, après, je ne pense pas qu'il fréquente la "Vache Enragée"..."
- "Non, c'est le début de la rue. Vous voyez le quartier qui suit."
- "Oui, oui, le quartier des plaisirs..."
- "Mais ce quartier s'est, quelque peu, assombri avec cette histoire d'hier et ce capitaine n'a pas de supérieur pour les..." demande Fànaviryan.
- "Ah non ! C'est lui le dirigeant des Frères de la Mort."
- "D'accord."
- "Donc, il a su parfaitement amadouer le seigneur Hallas et d'avoir ainsi un certain monopole en ville. D'où le fait que, et vous l'avez, peut-être, remarqué, nos moyens sont assez limités."
- "Effectivement... Le Magistrat Harge étant sous la responsabilité du Seigneur Hallas, cela fait qu'il se retrouve sous influence également des Frères de la Mort." analyse Fànaviryan.
- "Le Magistrat ?"
- "Oui !"
- "Dans le sens où il n'est pas libre de ses décisions."
- "Là, vous sous-estimez le Magistrat. Il est indépendant."
- "C'est un homme droit ?" demande Tirash.
- "Hum... Oui ! Oui, oui !" répond Roldan.
- "D'accord."
- "On aimerait le rencontrer. Du coup, ça vous semble envisageable ou pas ?"
- "Que vous rencontriez le Magistrat ??"
- "Oui !"
- "Imaginez-vous que par le biais de la famille Wesmin, nous pourrions avoir audience ?" demande Fànaviryan.
- "Heu... C'est sûr que la famille Wesmin pourrait assez facilement vous obtenir un rendez-vous."
- "Mais peut-être que vous-même, vous pourriez intercéder en notre faveur." intervient Fànaviryan.
- "Hum, ça pourrait s'envisager, ça pourrait s'envisager. Après, quel est mon intérêt dans l'histoire ?" demande Roldan.
- "Un bon repas à la Boucle d'oreille en Mithril pour commencer." propose Tirash.
- "Ouais..."
- "Avec la boisson. Et puis après, je ne sais pas ce que vous êtes prêt à accepter ?"
- "Disons qu'une plus grande reconnaissance de votre travail, dans les règles sans débord, pourrait être facilitant pour votre compagnie." tente de justifier Fànaviryan.
- "En tout cas, sans vous, les choses n'avancent pas. Donc, que vous soyez reconnu dans cette affaire si, à tout hasard, nous avions raison. Et puis, en l'occurrence, Vaughn Ynn ne vous marcherait plus sur les pieds..." annonce Tirash.
- "Hum... j'entends cela. Pour ce qui est du repas à la Boucle d'oreille en Mithril, je ne dis pas non, ça fait bien longtemps que je ne suis pas allé voir Muelfrid et j'ai bien tort parce que ses cuistos sont fameux. Ils savent préparer tout ce que j'aime et si, en plus, on m'offre le repas, je ne dis pas non. Ça ne se refuse pas. Après, si vous me dites que vous êtes prêts à continuer vos recherches sur ces fameuses rumeurs et que vous êtes prêts à venir régulièrement me donner l'avancée de vos travaux, je ne dis pas non pour vous aider. Alors, évidemment, il n'y a rien d'officiel là-dedans..."
- "Bien entendu..." répond Selenia.
- "Ben oui." réagit Tirash.
- "Vous comprenez bien que nous sommes sous les ordres des Frères de la Mort et nous ne pouvons contrevenir au contrat qui nous devons effectuer." ajoute Fànaviryan.
- "Oh mais attendez ma très chère. Comprenez-bien que vous n'êtes pas sous leurs ordres."
- "Oui, oui et puis, nous avons nos autres contrats qui prévalent." indique Tirash.
- "Oui. Ne vous méprenez pas parce que vous pourriez très bien vous retrouvez rapidement être exploités par ces gens-là et il vaut mieux éviter."
- "Nous nous comprenons." répond Fànaviryan.
- "Après, il faut que je vois dans quelle mesure, je peux avoir un entretien avec le Magistrat. Il se déplace peu. Bon, ça lui arrive, de temps en temps, de venir jusqu'ici. Je peux essayer de mandater l'un de mes hommes pour savoir quand est-ce qu'il pourrait venir jusqu'ici et à ce moment-là, vous pourriez être présent."
- "Vous pensez que ça serait possible avant demain parce qu'il y a un gibet qui est prévu pour demain et s'il y a eu manipulation, les choses pourraient se faire un peu plus rapidement que ne l'exigerait la justice." réagit Tirash.
- "Ah oui, vous pensez qu'ils vont l'exécuter demain ?" demande Roldan.
- "Ça me semble être une possibilité..."
- "D'accord ! Heu, je vais me renseigner là-dessus. Je devrais pouvoir avoir quelques informations. Est-ce que vous pourriez repasser vers 18 heures ?"
- "Ouais, je pense..." répond Tirash.
- "Entendu..." répond Selenia.
- "Hum, hum, tout à fait !" répond Fànaviryan.
- "Et nous conviendrons aussi de mon passage à la Boucle d'oreille en Mithril, voir quand est-ce que cela sera possible..." annonce Roldan.
- "Oui, tout à fait !" répond Tirash.
- "Nous préviendrons Nioul de votre venue." répond Fànaviryan.
- "Sacré cuisinier le Nioul ! Et Kobber est toujours avec lui ?" demande Roldan.
- "Ah, il tient le bon bout, Nioul..." répond Selenia.
- "Ecoutez, on se dit à ce soir ?" acte le Capitaine Roldan en se levant de son fauteuil.
- "Ouais !" répondent Tirash et Daëgon.
- Le capitaine vient donner une bonne tape amicale sur l'épaule de Tirash et Daëgon en indiquant : "Merci pour vos renseignements ! Je suis content d'apprendre ces éléments-là." puis se tournant vers Selenia, il incline la tête : "Madame, je vous remercie également, vous avez de l'humour !"
- "Je vous en prie." répond Selenia.
- "Quant à vous, je ne peux que vous remerciiez, vous m'avez donnée 30 ans de moins !! J'en suis heureux et je vous remercie pour cela, Madame." dit le capitaine Roldan en tentant une révérence qu'il maitrise difficilement.
- "Par là-même, je suis agréablement surprise de voir un homme droit dans ses bottes." répond Fànaviryan.
- Le capitaine montre ses bottes bien crasseuses : "Ouais, elles mériteraient un bon petit coup de cirage..."
- "Oh, vous aurez l'occasion de faire cela avant de venir à l'auberge. Nous allons devoir partir pour affaire toute cessante pour devoir continuer à cumuler informations."
- "J'espère que d'ici-là, vous aurez des informations et moi, je vais me renseigner de mon côté, et faire en sorte que l'on puisse rencontrer le Magistrat."
- "En vous remerciant mon Capitaine." répond Fànaviryan.
- "Et merci d'avoir gardé les armes." ajoute Daëgon.
- "Oh, vous savez, ça ne m'a pas dérangé plus que ça..." répond Roldan en montrant le tas de désordre de son bureau.

En sortant dans le couloir, Fànaviryan tend l'épée à Daëgon qui la place dans son fourreau à la place de son épée. L'Elfe porte le bouclier enveloppé de la couverture et remet sa propre épée en bandoulière.

La pluie a cessé. Selenia peut récupérer sa lance avant d'emprunter les rues de Metraith. Quelques miliciens profitent de l'accalmie pour sortir du bâtiment.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 18:35 / 18:55 - Entrée dans la Ville - Lieu : Metraith - Porte Nord - Session N°41 du 07/07/2021

À l'entrée de la ville, les miliciens semblent moins occupés et regardent d'un air amusé le déroulement des évènements autour du chariot des compagnons. Les Frères de la Mort attendent le retour de leur chef et ne bougent pas, ne réagissent pas et ont toujours la main sur leur épée. Tirash profite de cette attente pour se rouler une pipe. Daëgon reste à proximité du chariot non loin de ses armes. Les deux miliciens surveillent les brigands et regardent régulièrement la route en direction du sud attendant le retour du capitaine. Fànaviryan s'est mise en retrait attendant les nouvelles consignes des gardes puis revient ensuite à proximité de ses compagnons et indique :
- "Nous n'avons pas occis des orques pour se faire malmener des petits sous-fifres !!"
- "Écoute, Fana, on était au courant en arrivant ici qu'il allait falloir déposer nos armes. C'était évident que l'on allait devoir les déposer. Ils vont de toute façon, même s'ils nous autorisent à les transporter, ça ne va pas se faire par un claquement de doigts. Il faut faire comme ce que fait tout le monde, il n'y a pas de raison que l'on ne fasse pas pareil..." lui dit Tirash.
- "Il faut négocier, c'est tout. Ils ont des manières de gros paysans mais voilà, qu'est-ce que tu veux que l'on fasse ? C'est des rustres, ça se voit bien en particulier la façon dont ils traitent les gens. Je me demande d'ailleurs comme ça se fait que personne ne leur ait rentré dedans... Ils doivent être très nombreux ou très puissants sinon ça ne pourrait pas fonctionner." analyse Daëgon.
- "C'est eux qui ont le pouvoir" ajoute Tirash.

À ce moment, le capitaine Roldan revient avec huit miliciens. Il arrive à hauteur des deux Frères de la Mort et d'un ton sec leur dit :
- "Poussez-vous !!"
- Les deux mercenaires ne réagissent pas mais voyant les nombreux miliciens derrière, ils obtempèrent.
- Roldan arrive au chariot et annonce : "Bon, je récupère les brigands."
- "Aidez-moi à défaire les fers" lance Fànaviryan en commençant à enlever les chaînes des brigands.
- "Je vous remercie, vous vous appelez comment ?" demande le capitaine.
- "Moi, c'est Tirash, nous sommes de la compagnie de l'Aurore Écarlate."
- "La Compagnie de l'Aurore Écarlate ?"
- "Nous sommes établis à Bree."
- "D'accord et vous venez faire quoi ici ?"
- "Chercher du travail."
- "D'accord !! Vous n'aurez aucun mal à en trouver."
- "Et comment on fait pour pouvoir entrer avec nos armes parce que travailler sans arme, ce n'est pas facile... Vous avez un petit conseil à nous donner ?"
- "Sur ce point, je n'ai pas les clefs par rapport à cela." répond le capitaine avec, à peine perceptible, une pointe d'agacement et d'impuissance que Tirash arrive à déceler. Puis en pointant du doigt la grande bâtisse au nord-ouest de la ville indique : "C'est eux, là-bas, qui décident..."
- "Et comment on fait pour s'attirer leurs bonnes faveurs ?" demande Tirash.
- "En sachant que l'on ramène six brigands !" lance Fànaviryan.
- "Ah, les brigands sont pour nous. Il reste certaines prérogatives que l'on arrive à conserver !! Cette tâche là nous incombe."
- "Faites attention à ces trois-là qui sont très, très mal en point." ajoute l'Elfe.

Le capitaine Roldan fait signe à ses hommes d'approcher et donne ses ordres afin qu'ils récupèrent les six hommes. Les huit miliciens viennent récupérer les six brigands sans ménagement et leur passent les fers. Les plus blessés des brigands vont gémir mais ne vont pas avoir le droit à un traitement de faveur. Après avoir donné ses consignes, le capitaine va s'approcher de Tirash et lui dit :
- "Pour s'attirer les bonnes faveurs des Frères de la Mort, ce genre de faveurs se monnaye..."
- "Ca coûte cher ?"
- "Selon moi, ça peut coûter assez cher... Après, on a peu de demandes mais il est clair qu'ils ne vous feront pas de cadeaux. Tiens d'ailleurs, j'ai l'impression qu'ils sont allés chercher le lieutenant Eagan..." indique le capitaine en regardant en direction de l'ouest.
- "Pour le bouclier, où est-ce que l'on peut le déposer ?" demande Tirash.
- "Alors, ces hommes, nous allons les envoyer à la caserne. Si vous allez dans cette direction, non loin de la rivière, vous trouverez la caserne et nous pourrions nous y retrouver demain matin."
- "On vous retrouve demain alors."
- "J'y serai dès l'aurore."
- "Capitaine, je me permets de vous solliciter concernant le bouclier et cette lame. Je préfère vous les confier qu'aux Frères de la Mort et je crois que mon amie, Fànaviryan, souhaiterait en faire autant."
- "Bien sûr" répond le Capitaine Roldan.

Fànaviryan prend sa lame qu'elle enveloppe dans une couverture accompagnée de la lame trouvée dans les ruines. Elle les dépose au capitaine avec une extrême solennité dans son geste.

Le capitaine repart avec ses hommes, les brigands. Le capitaine baisse la tête en guise de salutation lorsqu'il croise le lieutenant Eagan accompagné de trois Frères de la Mort. Le gradé des Frères de la Mort lui retourne le même geste. Les deux hommes semblent se montrer un certain respect. Puis le lieutenant arrive à hauteur du chariot des compagnons.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 17:45 / 18:30 - Arrivée aux portes de Metraith - Lieu : Metraith - Porte Nord - Session N°41 du 07/07/2021

La dernière partie de la route va être plus animée avec quelques fermes à proximité de Metraith. La route est bien entretenue, les arbres sont taillés et apportent une ombre agréable lorsque le soleil est présent mais, aujourd'hui, ce n'est pas le cas, le ciel est bien nuageux. La ville est fortifiée avec un mur d'enceinte qui fait le tour de la cité. Les remparts de pierre sont, toutefois, assez bas, un mètre quatre-vingt, deux mètres au plus haut. Des douves peu profondes doivent permettre de ralentir d'éventuelles menaces mais, sans doute pas, de repousser de grandes forces.

Trois lieux se distinguent des murs d'enceinte, sur la droite, une grande bâtisse bourgeoise trône fièrement sur une colline. Une bannière flotte sur le toit : deux crânes se font face sur fond noir.

Une autre colline fait face sur la gauche où toute une série de petites maisons s'entassent les unes sur les autres. Juste en dessous, on distingue des trous dans la colline ce qui semble le signe de la présence de Smials de Hobbits.

Une autre colline se distingue au sud de la ville. Une majestueuse demeure trône fièrement, sans doute, la maison royale du Cardolan : le Thalion.

Autour de la porte d'acier et de bois qui sécurise l'entrée de la ville, plusieurs abris de fortune. Plusieurs hommes, femmes, enfants et de nombreux Hobbits semblent vivre autour de l'entrée de la ville dans des conditions d'hygiène et de sécurité déplorable. Ils s'approchent des voyageurs arrivant sur Metraith pour récupérer des pièces, de la nourriture.

Un cours d'eau longe la ville dans sa partie nord-est à sud-est.

Au-dessus de la porte d'entrée, la bannière de la ville flotte : deux bandes rouges et deux bandes jaunes et deux chardons. Des miliciens sont postés à l'entrée de la ville et inspectent les différents voyageurs et les deux chariots qui entrent en ville. Deux Miliciens s'occupent de chaque chariot. À la vision de la bannière, Daëgon regarde, de nouveau, l'écu récupéré auprès des brigands et constate une correspondance. Les compagnons s'approchent paisiblement de l'entrée de la ville, Tirash et Selenia toujours sur le chariot et Daëgon et Fànaviryan entre les brigands. Deux gardes viennent vers le chariot de la Compagnie, chacun d'un côté du chariot. L'un des deux gardes lève la main et ordonne :
- "Arrêtez-vous !"
- "Bonjour !" répond Tirash.
- "Monsieur, Madame !" répond le garde.
- "Bonjour ! On a des brigands que l'on a ramassés sur la route à vous livrer. " répond Selenia.
- "Des brigands ??" demande le garde.
- "Oui !"

Le garde lève la tête pour observer les occupants du chariot ainsi que l'arrière puis porte son regard vers Fànaviryan et semble l'observer pendant quelques instants avec une certaine surprise. L'autre garde s'est rapproché de l'arrière, a regardé les trois brigands assis dans le chariot, la mule puis s'est mis à proximité de Daëgon. Puis le premier garde reprend la discussion :
- "Comment ça des brigands ?"
- "Nous étions en route sur Metraith pour chercher du travail. Sur le chemin, nous avons fait une mauvaise rencontre." explique Tirash.
- "À leur campement, nous avons trouvé deux cadavres de marchands ainsi que dans leur butin, ce bouclier" indique Selenia en sortant de la cape elfique l'écu aux couleurs de la ville.
- Le garde semble attentif aux propos de la dunéenne, observe bien le bouclier, se frotte la tête pour réfléchir puis appelle l'autre garde et lui dit lorsqu'il s'est rapproché : "appelle le capitaine !"
- "Qu'est-ce qui se passe sergent ?" demande l'autre garde.
- "Appelle le capitaine, c'est urgent !!" répète le garde agacé par la question.

Le second garde entre rapidement dans la cité, traverse à grandes enjambées la rue principale pendant que le sergent s'adresse, de nouveau, aux compagnons :
- "Suivez-moi" puis en s'adressant à l'un des chariots présents devant les portes de la cité, il dit : "Vous ! Poussez-vous !!"

Tirash commence à diriger le chariot à l'intérieur de Metraith. Le sergent, la main sur l'un des chevaux, dirige les compagnons vers une zone dégagée non loin de la porte. Des arbres bordent les murailles de la ville mais peu de maisons sont présentes à proximité de la porte nord. La route principale descend vers un quartier qui semble agité surtout autour d'une place. Puis Tirash, voyant cette présence nombreuse sur la place demande au garde :
- "Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?"
- "Oh ?? Rien de spécial... Pourquoi vous me demandez ça ?"
- "Le monde sur la place..."
- Le garde lève les yeux au ciel et dit "Bah... c'est comme ça..."

Trois autres gardes viennent non loin du chariot, observant à une certaine distance. Ils n'ont pas la tenue des miliciens. Leur casque est plus profond, plus sinistre, ne laissant pas apparaître leur visage. Un insigne sur le bras montre le blason flottant sur la bâtisse nord de la ville : deux crânes se faisant face. Ils portent une épée à la ceinture et semblent plus porter des armures plus lourdes que les miliciens. Ils s'approchent alors du sergent et lui demandent d'un ton sec :
- "Il y a un problème ?"
- Le garde baisse la tête et répond : "Non, ils ont récupéré des brigands donc on va voir ça."
- "D'accord" répond l'un des Frères de la Mort puis il se tourne vers Daëgon qui est le plus proche et il lui dit : "On se verra après !"

Les trois gardes vont aller se poster de l'autre côté de la route et restent en observation. Puis le sergent reprend :
- "Vous allez devoir attendre quelques minutes."
- "On attend votre capitaine, c'est ça ?" demande Tirash.
- "Ouais, ouais... Il va, en effet, falloir attendre un petit peu... Et, vous venez d'où comme ça ?"
- "De Bree" répond Selenia.
- "Ah ! Et vous cherchez quoi comme travail ici ?"
- "Un travail où il y a besoin d'une tête et quelques bras bien musclés." répond Tirash.
- "On fait de la sécurité auprès des personnes" précise Selenia.
- "Oh, d'accord." réagit le garde.
- "Vous pensez qu'il y a moyen de trouver du boulot ici ?" demande Tirash.
- "Ah bah, ça, ce n'est pas le boulot qui manque... surtout si vous êtes des mercenaires mais vous n'êtes pas les premiers..."
- "Ouais mais on arrive avec quelques preuves de nos compétences."
- "Ouais, oh bah, ça, vous verrez avec le Capitaine.

Le sergent va faire quelques allés et venues pendant quelques minutes et Daëgon va lui poser une question lorsqu'il se rapproche de lui :
- "Et il se passe des évènements à Metraith en ce moment ?"
- "Non pas plus que d'habitude... Pourquoi vous me demandez ça ??" répond le garde.
- "Non, pour rien, je demande..."
- "Bah non... En tout cas, pas sur les dernières semaines. Et vous, ça s'est bien passé la route ?"
- "Normal à part les brigands..."

Puis l'homme repart et lorsqu'il se rapproche de Tirash, il demande au garde :
- "Et les trois hommes là-bas ? Vous n'avez pas l'air de bien vous entendre ??"
- "Ah, hum... hum..." répond le garde en faisant des petites grimaces puis il regarde en direction des trois hommes puis ajoute : "C'est eux qui sont chargés de la sécurité, Les Frères de la Mort."
- "Ah, ce n'est pas vous alors ??"
- "Ah, pfff... On surveille les portes..."

Après dix minutes d'attente, le second milicien revient avec un homme plus âgé, habillé d'un beau plastron, d'une rapière finement ouvragée. D'une bonne corpulence, l'homme grisonnant est bien propre, la barbe bien taillé. Il s'adresse aux quatre compagnons :
- "Bonsoir, je suis le capitaine Roldan, en charge de la Milice de Metraith." puis il observe les brigands assis dans le chariot et ceux enchaînés à l'arrière puis demande : "Qui êtes vous ?"
- "Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Écarlate. On vient en ville pour trouver du travail et on a fait une jolie récolte sur la route."
- Le capitaine regarde les brigands dans le chariot et désigne l'un d'eux et lui dit : "Toi, je te connais !!" puis il regarde les trois hommes debout puis observe Fànaviryan puis en baissant les yeux en respect : "Madame."
- "Monsieur" répond l'Elfe.
- Puis le capitaine se rapproche de l'un des brigands debout, celui du milieu, Mirlin, puis de sa main droite, il prend sa mâchoire pour mieux l'observer pendant quelques secondes puis il revient vers l'avant du chariot "D'accord, j'en connais quelques uns..."
- "Vous les connaissez déjà ?" demande Daëgon.
- "Ouais, disons que ça faisait un moment qu'ils n'étaient pas venus par ici."
- "Là, ils rodaient dans la campagne."
- "D'accord et ils faisaient quoi dans la campagne ?"
- "Ils tuaient ce qui passait, des marchands, des voyageurs, des paysans."
- "D'accord. Ils vous ont attaqués ?" demande le Capitaine.
- "On les a eu en deux fois. Une partie nous a attaqué et le reste, on l'a nettoyé et ils ont attaqué d'autres personnes que l'on a rencontré sur le chemin." explique Selenia.
- "D'accord."

Tirash dit alors :
- "Et on a un joli cadeau à quelqu'un d'important ici." pendant que Daëgon sort le bouclier du chariot. Le capitaine tend les mains pour récupérer l'écu et Tirash ajoute alors : "Écoutez, nous aimerions pouvoir le livrer en mains propres." Le capitaine se frotte alors la barbe et Tirash indique : "On a risqué nos vies pour le récupérer..."
- "D'accord ! Soit. Nous pourrons en discuter demain. Il se fait tard mais, en effet, de ce que vous dites, j'aurais besoin que vous puissiez me redonner plus précisément tous les éléments pour que je puisse prendre une décision juste concernant ces hommes."
- "Nous sommes à quatre voix de témoignages." indique Fànaviryan.
- "D'accord, d'accord Madame ! Et ils étaient que six ?"
- "Ah non !!" répondent Selenia et Daëgon.
- "Ils étaient plus nombreux mais il y en a qui sont morts lors de l'affrontement." précise Daëgon. - "Et on en a perdu dans la nature." ajoute Selenia.

Le capitaine s'éloigne de quelques pas, réfléchit, se passant la main dans la barbe puis il revient et indique :
- "D'accord. Je dois aller chercher des hommes pour vous embarquer tous les gens qui sont là... On les prend en charge."
- "Pour les plus blessés, est-ce que vous nous garantissez qu'ils seront toujours en vie demain ? Pour la récompense" demande Fànaviryan.
- Le capitaine semble surpris puis désigne l'écu et indique : "Je pense que la famille sera tout à fait prédisposée à pouvoir vous verser une rétribution à la récupération de ce bouclier. Au niveau de la Milice, nous n'avons pas les moyens de pouvoir vous verser quoi que ce soit..."
- "Excusez-moi, c'est quoi le nom de cette famille ?" demande Daëgon.
- "On en discutera demain..." répond Roldan avec un léger sourire qui apparaît à son visage puis il ajoute : "Vous avez un lieu où je peux vous joindre ?"
- "Vous avez un lieu à nous conseiller pour passer la nuit ?" demande Daëgon.
- "Tout dépend de vos moyens..." répond le capitaine.
- "On a rencontré quelqu'un sur la route et il nous a conseillé d'aller à la "Boucle d'Oreille en Mithril" et il aurait, peut-être, du travail pour nous." indique Tirash.
- "Si vous voulez bien patienter quelques minutes de plus, je vais dire à mes confrères, des Frères de la Mort, de venir vous voir et nous, nous allons prendre en charge les brigands. Je vais aller chercher du renfort pour les prendre en charge."
- "Juste une question, on nous a dit que si on voulait entrer dans la ville avec des armes, ce n'était pas possible ??" demande Tirash.
- "Non, en effet ! Et vous devez vous adresser aux Frères de la Mort pour voir ça. C'est eux qui ont en charge toute la sécurité de la ville." indique le Capitaine sans enthousiasme. Tirash va même remarquer que Roldan va jusqu'à fermer le poing lorsqu'il évoque les mercenaires.

Le Capitaine Roldan va alors traverser la route et va interpeller les trois Frères de la Mort par un geste de la main pointant le chariot des compagnons puis va reprendre la route vers la sud. Les trois mercenaires vont alors traverser également la route pour rejoindre le chariot. Ils commencent par inspecter le contenu du chariot puis observe les quatre compagnons ainsi que les brigands puis l'un d'entre eux prend la parole :
- "Bon, alors, pour les armes, vous allez les déposer à l'arrière de votre chariot et ça vous fera 12 pièces d'argent à payer !"
- "Vous gardez notre chariot ??" demande Daëgon.
- Le garde pointe chacun des compagnons et dit : "Mettez vos armes à l'arrière du chariot !"
- "J'ai ce bouclier que nous devons rendre à son propriétaire ainsi que cette épée. Nous sommes obligés de le garder. Je dois les rendre à son propriétaire. Ils ont été récupérés à ces brigands." indique Daëgon en montrant l'écu et en sortant l'épée de la cape elfique.
- "Si vous le souhaitez, vous pouvez nous accompagner, ça sera, effectivement, plus sûr parce que l'on tient, effectivement à respecter les règles." propose Tirash qui détache sa ceinture et pose son épée à l'arrière du chariot.
- Le garde reste les bras croisés et, d'un ton ferme, dit : "Non mais vous déposez tout ça là ! J'en sais rien de votre histoire !! Pour l'instant, vous me déposez toutes vos armes."
- "Concrètement, on vous laisse le chariot et vous allez le surveiller ?? C'est comme ça que ça se passe ??" demande Daëgon.
- "Non, on va récupérer vos armes. Vous les récupérerez en sortant. Là, je vous demande juste que vous les déposiez sur votre chariot. Les consignes sont celles-ci. J'aimerais que vous les respectiez !" répond le Frère de la Mort d'un ton sec.
- "Excusez-moi, on comprend bien que vous ayez des consignes mais on est des étrangers, il faudrait nous les expliquer quand même plutôt que de nous les balancer comme ça et que l'on ne les comprenne pas, vous voyez le truc ??" explique Daëgon en venant déposer son arc et son épée dans le chariot.
- Pendant ce temps, Selenia est venue déposer sa lance dans le chariot.
- "Vous arrivez en ville, les consignes sont que tout individu qui entre à Metraith doit déposer ses armes et sont confiées à la Compagnie des Frères de la Mort." explique calmement le garde.
- "Pas de problèmes à l'exception du bouclier et de l'épée que l'on doit remettre à leur propriétaire." explique Tirash.
- Fànaviryan reste les bras croisés gardant sa lame dans le dos.
- Voyant le refus de l'elfe d'obéir, le garde fait un geste à ses deux compagnons qui reculent d'un pas et portent la main au pommeau de leur épée.
- Tirash intervient alors : "Mais, en fait, comprenez, Monsieur, que notre amie a du mal à se séparer de son matériel. On nous a dit qu'il était possible de garder ses armes si on était accrédités, en quelque sorte, c'est une démarche qu'il faut entreprendre auprès de qui ?"
- "Quand vous dites accrédités, qu'est-ce que vous entendez par-là ?"
- "En tant que compagnie de mercenaires. Nous sommes la compagnie de l'Aurore Ecarlate. C'est vrai que vous nous connaissez pas encore mais comme le voyez, on bosse bien" indique Tirash en montrant les brigands capturés et reprend : "On vient ici pour trouver du travail en tant que mercenaire. On se disait que l'on pourrait solliciter de votre bienveillance une accréditation."
- "Et nous en avons..." commence Fànaviryan qui est interrompue par le garde qui lui tourne le dos et traverse, de nouveau la route. Entre temps, il a fait signe aux deux autres Frères de la Mort de rester sur place. Le garde va alors longer la muraille de la ville et se diriger l'ouest en direction du grand bâtiment surplombant l'entrée de la ville à l'ouest.
- Tirash s'adresse alors aux deux gardes restés en position avec, toujours la main sur leur épée : "Ne vous inquiétez pas, on ne va pas bouger. On attend votre chef, c'est ça ?"
- Les deux gardes ne réagissent pas.
- Selenia s'adresse alors discrètement à Fànaviryan : "Ce n'est pas faisant du chafouin que l'on va pouvoir avoir une accréditation en ville..."

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