La Taverne des Hobbits
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Gachet

Le 11 de Cerbeth de l'An 1640 - 07:00 / 07:15 - Les Prisonniers à Dol Occum - Lieu : Occum - Dol Occum - Session N°106 du 20/12/2023

Les compagnons se dirigent, aussitôt, vers Dol Occum pour y déposer les deux prisonniers. Les villageois et soldats viennent autour des voyageurs pour avoir des nouvelles. Deux gardes d'Occum vont aller chercher le Magistrat. Les villageois expriment une certaine animosité à l'égard des deux prisonniers. Gachet est très affaibli et aurait besoin de soins. Daroth est un peu plus en forme mais semble avoir encore de fortes douleurs au pied gauche suite à la blessure infligée par Tirash. Ils ont la confirmation que Gwledig a ramené Ernoald dans les cachots de Dol Occum, fortin dont la surveillance a été largement renforcée.

Avant de les amener dans Dol Occum, Fánaviryan va fouiller les trois prisonniers pour être sûre qu'ils ne possèdent rien sur eux. Puis les compagnons vont attendre l'arrivée du Magistrat. Ils vont alors voir Valgran arrivé. Tirash va, aussitôt, lui demander :
- "Comment va Gidéon ?"
- "C'est stable. Il a besoin d'un peu de repos.... Je ne pense pas qu'il puisse repartir dès aujourd'hui sur Fornost Erain." répond Valgran.
- "Oui ! De toute façon, nous avons eu une nuit très agitée et nous ne savons toujours pas quel est l'espion qui a pu libérer les prisonniers." évoque Fánaviryan.
- "Il y a de fortes chances que l'on ne bouge pas d'ici demain avec ce qui s'est passé cette nuit." indique Daëgon.

Ils vont finir par voir le Magistrat Brégol arriver à Dol Occum. Il vient aussitôt vers les compagnons et leur demande :
- "Alors, qu'est-ce qu'il en est ??"
- "Nous avons récupéré les fuyards." répond Daëgon.
- "Bien ! On m'a averti que vous en aviez, déjà, trouvé un." évoque Brégol.
- "Oui, oui ! Et les deux autres sont là aussi..." précise Daëgon.
- "Non sans mal..." ajoute Fánaviryan.
- "Quand vous dites : "Non sans mal", il y a eu des blessés ?" demande Brégol.
- "Malheureusement, un des petits compagnons a été pris dans un piège. Ils avaient réussi à se réfugier dans une cache piégée et bien organisée !!" explique Fánaviryan.
- "La visite de la région a été forte intéressante. Fánaviryan vous indiquera comment se rendre dans cette cache et comment désamorcer les pièges qui s'y trouvent." explique Tirash.
- "Ah ! J'ai, en effet, entendu parler que, dans la région, il y avait quelques lieux secrets où les agents d'Angmar pouvaient se cacher..." explique Brégol.
- "Il y en aura un de moins à présent. À vous de voir comment vous l'utilisez ? Est-ce que vous leur tombez dessus avec un piège ou est-ce que vous vous contentez de le détruire ? Peut-être que d'installer une petite troupe pendant quelques temps serait intéressant..." suggère Tirash.
- "Je vais y réfléchir... Il faudra que le seigneur Ruinír soit au courant de cela. Je pense que ça sera plutôt à lui de décider. J'ai d'ailleurs envoyé un messager pour demander au seigneur de revenir sur Occum au plus vite pour juger l'assassin que votre ami Fron a découvert." indique Brégol.
- "Ah oui ??" réagit Tirash.
- "Oh ?? Fron a démasqué le traitre ?" demande Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Il a mené l'enquête pendant une partie de la nuit et nous a permis de découvrir des éléments probants sur l'identité de l'assassin de nos quatre amis du village." indique Brégol.
- "Qui donc était-ce ?" demande Tirash.
- "L'un des marchands qui était avec vous." répond Brégol.
- "Ah !!" réagit Fánaviryan.

Brégol se tourne vers deux gardes et leur dit :
- "Allez à la salle communale et dites à Fron que leurs compagnons sont arrivés afin qu'il puisse venir expliquer son enquête..." puis se tourne vers les compagnons et leur dit : "Je pense qu'il sera le plus à même de vous en parler... Autant vos trois prisonniers, à priori, n'ont pas tué nos hommes et donc, ils sont à vous. Vous pourrez les monter jusqu'à Fornost Erain. Pour ce qui est du marchand, il sera jugé ici."
- "On pourra l'interroger avant ?" demande Tirash.
- "Bien sûr... J'ai déjà eu l'occasion d'avoir un entretien avec lui." indique Brégol.
- "Et alors ? Il a agi seul ?" demande Daëgon.
- "Il nie tout." répond Brégol.
- "Il nie tout ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Lorsque Fron lui a montré la cache sous son chariot qui s'activait à partir d'un mécanisme assez complexe, Fron lui a montré les deux fioles de poison noir ainsi qu'un certain nombre d'instruments qui permettaient d'injecter du poison, il semblait être étonné, surpris de trouver le poison à cet endroit et lorsque je l'ai interrogé auparavant, il a nié être sorti la nuit. Il n'y avait aucun élément qui est ressorti pour l'incriminer lors de l'interrogatoire que j'ai pu avoir avec lui. Aucun élément lors de l'interrogatoire n'a permis de prouver sa culpabilité." explique Brégol.
- "Et vous êtes sûr que c'est lui ?" demande Tirash.
- "C'était son chariot, quand même..." indique Fánaviryan.
- "Ah tiens, justement ! Voilà Fron." indique Brégol en voyant Fron venir dans la rue principale.

Brégol se tourne vers les autres gardes et ordonne :
- "Amenez-moi ces deux prisonniers à Dol Occum !" en montrant Daroth et Gachet puis il se tourne, de nouveau, vers les compagnons et leur dit : "Je vous propose que l'on aille à mon bureau pour discuter plus tranquillement..."
- "Pourriez-vous leur donner des soins ? Ça serait bien qu'ils tiennent jusqu'à Fornost Erain." demande Tirash.
- "Bien sûr. Pour l'instant, notre soigneur est pris avec votre compagnon Hobbit mais dès qu'il aura fini, il ira voir vos deux prisonniers. À présent, suivez-moi !" indique Brégol en se dirigeant vers la place du village.

En chemin, ils croisent Fron accompagné de deux gardes du village. Brégol lance :
- "Bonjour Fron, vous allez bien ?"
- "Bonjour !" répond Fron.
- "La nuit a été courte ?" demande Brégol.
- "Oui !" répond Fron.
- "La mienne aussi..." répond le Magistrat avec des petits yeux.

Le 11 de Cerbeth de l'An 1640 - 06:00 / 07:00 - Retour à Occum - Lieu : Nan Tùrath - Collines - Session N°105 du 06/12/2023

Daëgon a pris les deux parchemins, le croquis et le laisser-passer. Le reste du matériel est installé sur les chevaux.

Les préparatifs vont prendre du temps. Après avoir attachés fermement Daroth et Gachet, Tirash propose :
- "Valgran avec Roulard et Roibin, vous pouvez partir devant avec Gidéon rapidement."
- "Et pour prévenir !" ajoute Fànaviryan.
- "Que vous puissiez avancer à un rythme soutenu. Et, nous, on prend le temps avec les prisonniers de les ramener tranquillement..." évoque Tirash.
- "C'est entendu !!" répond Valgran.
- "Valgran, Gidéon, vous allez le prendre avec vous sur un cheval ? Est-ce que l'on peut mettre Daroth sur le poney de Gidéon. Est-ce que Roibin et Elidyr peuvent aller sur le même cheval, on pourrait mettre Gachet sur l'autre cheval..." propose Tirash.
- "Oui !" répondent Elidyr et Roibin.

Le cheval de Daroth est attaché au cheval de Fànaviryan et le poney de Gachet, attaché au cheval de Gachet.

Cinq minutes plus tard, vers 6 heures du matin, les compagnons se remettent en route. Ils ne vont pas avoir de difficultés à retrouver leurs traces et retourner vers Occum. Fànaviryan, régulièrement, va laisser des traces en posant des pierres, des branches ou des petits cailloux pour permettre aux habitants d'Occum de retrouver, plus facilement, le repère des agents d'Angmar.

Lors du parcours, Fànaviryan repère un bloc de rochers qui vont permettre aux voyageurs de raccourcir leur voyage. Avec deux autres repères, les compagnons vont, ainsi, mettre moins de temps à rentrer au village. En un peu moins d'une heure, ils vont retrouver, au loin, la route d'Occum.

Ils vont alors rencontrer le lieutenant Enrin et ses hommes qui étaient en patrouille dans le secteur. Le lieutenant est surpris de voir les deux prisonniers attachés et va demander à ses hommes de se mettre en position pour escorter les compagnons jusqu'à Occum. Les cavaliers semblent fatigués et soulagés de regagner le village. Enrin ne pose aucune question et semble déçu de voir les prisonniers aux mains des compagnons.

Vers sept heures, la troupe arrive à Occum.

Le 11 de Cerbeth de l'An 1640 - 06:00 / 07:00 - Retour à Occum - Lieu : Nan Tùrath - Collines - Session N°105 du 06/12/2023

Daëgon a pris les deux parchemins, le croquis et le laisser-passer. Le reste du matériel est installé sur les chevaux.

Les préparatifs vont prendre du temps. Après avoir attachés fermement Daroth et Gachet, Tirash propose :
- "Valgran avec Roulard et Roibin, vous pouvez partir devant avec Gidéon rapidement."
- "Et pour prévenir !" ajoute Fànaviryan.
- "Que vous puissiez avancer à un rythme soutenu. Et, nous, on prend le temps avec les prisonniers de les ramener tranquillement..." évoque Tirash.
- "C'est entendu !!" répond Valgran.
- "Valgran, Gidéon, vous allez le prendre avec vous sur un cheval ? Est-ce que l'on peut mettre Daroth sur le poney de Gidéon. Est-ce que Roibin et Elidyr peuvent aller sur le même cheval, on pourrait mettre Gachet sur l'autre cheval..." propose Tirash.
- "Oui !" répondent Elidyr et Roibin.

Le cheval de Daroth est attaché au cheval de Fànaviryan et le poney de Gachet, attaché au cheval de Gachet.

Cinq minutes plus tard, vers 6 heures du matin, les compagnons se remettent en route. Ils ne vont pas avoir de difficultés à retrouver leurs traces et retourner vers Occum. Fànaviryan, régulièrement, va laisser des traces en posant des pierres, des branches ou des petits cailloux pour permettre aux habitants d'Occum de retrouver, plus facilement, le repère des agents d'Angmar.

Lors du parcours, Fànaviryan repère un bloc de rochers qui vont permettre aux voyageurs de raccourcir leur voyage. Avec deux autres repères, les compagnons vont, ainsi, mettre moins de temps à rentrer au village. En un peu moins d'une heure, ils vont retrouver, au loin, la route d'Occum.

Ils vont alors rencontrer le lieutenant Enrin et ses hommes qui étaient en patrouille dans le secteur. Le lieutenant est surpris de voir les deux prisonniers attachés et va demander à ses hommes de se mettre en position pour escorter les compagnons jusqu'à Occum. Les cavaliers semblent fatigués et soulagés de regagner le village. Enrin ne pose aucune question et semble déçu de voir les prisonniers aux mains des compagnons.

Vers sept heures, la troupe arrive à Occum.

Le 11 de Cerbeth de l'An 1640 - 05:15 / 06:00 - Exploration de la grotte - Lieu : Nan Tùrath - Grotte secrète - Session N°105 du 06/12/2023

Tirash sort l'anneau des agents d'Angmar, s'arrête, observe le trou, réfléchit quelques instants puis suggère :
- "J'irais bien voir à l'autre piège d'avant s'il n'y avait pas la même chose."
- "Je m'étais retrouvée devant une serrure dont je ne comprenais pas trop le fonctionnement, celui du petit coffre à Metraith et je m'étais faite piquer par une aiguille de poison noir en essayant de le forcer. Il faut, peut-être, bien regarder le symbole et repérer si ça colle." évoque Fànaviryan.
- "C'est ça ! Je vais donc aller vérifier s'il y a la même chose pour désactiver le piège précédent." indique Tirash.

Tirash revient de l'autre côté du couloir, quinze mètres plus en avant et constate, juste avant le début du couloir, assez bas dans le mur, un trou est présent. Tirash regarde attentivement le trou et il ressemble exactement aux deux autres. L'homme du sud prend sa bague, la glisse dans le trou et essaye de l'insérer dans le mécanisme. Tirash va finir par se rendre compte que la tour d'Angmar, symbole de la bague qui est légèrement prédominante, s'insère, en premier dans le mécanisme puis le reste de la bague vient basculer à l'intérieur laissant à portée de main l'arrière de la bague, la partie circulaire qui vient sous le doigt.

Tirash est hésitant, et va tourner la bague dans un sens ou dans l'autre. Lorsqu'il met la bague dans la première position, un quart de tour vers la droite, un bruit se fait entendre dans le couloir. Tous les compagnons entendent un bruit sourd d'engrenages qui s'activent. Ils constatent, alors, que les pieux sont en train de s'enfoncer dans le mur. Le mécanisme a, parfois, du mal à fonctionner avec les pieux cassés par Fànaviryan qui bloquent leur retrait dans le mur. Lorsque le mécanisme s'arrête, Tirash crie :
- "Attention, j'essaye dans l'autre sens..."
- "On ne reste pas devant !!" crie en réponse Daëgon.

Tirash peut continuer de tourner vers la droite lorsque les pieux sont totalement remis dans les deux murs. Il peut, ainsi, faire un demi-tour à la bague et tous les compagnons constatent qu'un cache vient se mettre en place devant chaque trou. Tirash se souvient, alors, qu'il a eu l'occasion d'avoir affaire à un mécanisme similaire dans un palais à Umbar, un compagnon d'infortune qui vivait de petits cambriolages lui avait expliqué la méthode. Lorsqu'il tourne complètement sur la droite, il active, de nouveau, le piège et, en tournant sur la gauche, le piège est désactivé.

Tirash vient rejoindre ses compagnons et peut, alors, désactiver le premier piège et va vérifier le deuxième trou qui, à priori, doit actionner un second piège. Il dit à ses compagnons :
- "Là, à priori, il y a un des deux trous qui doit permettre de réactiver le piège derrière nous et le deuxième de désactiver, sans doute, le deuxième piège. Vous reculez un petit peu et j'essaye ça ? Pas trop non plus, histoire de ne pas se retrouver au niveau des piques, au cas où je me trompe de trou..."
- "De toute façon, on les désactive tous, non ? Ça sera plus simple..." évoque Daëgon.
- "Celui-là est déjà désactivé. Le premier trou correspond au piège qui est derrière nous. Et l'autre..." indique Tirash.
- "Au prochain..." ajoute Fànaviryan.

Tirash vient se positionner au niveau du deuxième trou, Fànaviryan vient se mettre en protection. Tirash demande alors :
- "On fait quoi ? On le désactive ou l'actionne pour voir ce que c'est ?"
- "Si c'est un gaz, ça serait con..." indique Daëgon.
- "Ben oui... Ou si c'est un truc qui arrive de face... Je vais tenter de le tourner à gauche comme pour l'autre. Baissez-vous, quand même, on ne sait jamais..." conseille Tirash en se mettant accroupi.

Fànaviryan vient se mettre à proximité, l'écu Wesmin devant elle. Daëgon s'est rapproché pour essayer de comprendre ce que fait Tirash. Elidyr et Roulard se rapprochent pour éclairer Tirash qui va insérer la bague et tourner le mécanisme vers la gauche. En tournant la bague, Tirash a le sentiment que le piège était activé et que son action vient le désactiver. En entendant le cliquetis, Tirash annonce à ses compagnons :
- "Bon, à priori, c'est bon…"

Fànaviryan commence à avancer et se rend compte qu'elle arrive dans une pièce plus grande, légèrement circulaire. Elle essaye de voir le fond de la pièce en allant légèrement vers la droite pendant que Roulard reste de l'autre côté. Elidyr surveille les deux côtés. Tirash s'engage prudemment, suivi, à une certaine distance par Daëgon. Les deux hommes ont sorti leur arc et tiennent une flèche de l'autre main. Par ailleurs, ils constatent que deux dalles s'enfoncent très légèrement dans le sol à leur passage, mécanisme permettant, sans doute, d'activer le piège qui ne réagit pas.

Attentifs à leur environnement, tous les compagnons essayent de comprendre la nature du piège et finissent par apercevoir au plafond un grand filet qui, sans doute, devait venir tomber dans la pièce et venir entraver les imprudents. Fànaviryan finit par lancer :
- "Ils sont planqués où ces connards !!!"
- "Le couloir continue..." évoque Daëgon en chuchotant à ses compagnons.
- "Oui ! Le couloir continue par-là !" confirme Fànaviryan en s'approchant.
- "Il y a une lumière là-bas !!" chuchote Tirash en signalant une lumière visible dans le fonds du couloir.

Aussitôt, Fànaviryan vient mettre sa torche derrière son bouclier et s'accroupit. Tirash arme son arc ainsi que Daëgon. L'Elfe se tourne vers ses compagnons et lève son coude. Tirash lui dit alors :
- "Fais attention s'il n'y a pas des trous..."
- "C'est ce que j'étais en train de me dire..." répond Fànaviryan.

Daëgon, Fànaviryan et Tirash vont, pendant quelques instants, examiner les murs. Daëgon et Tirash vont remarquer, sur le mur, assez bas sur le sol, un trou identique aux trois autres. Par ailleurs, dans le fonds du couloir, ils observent un braséro en activité, diffusant de la lumière et, à proximité, une cage en bois avec des barres en métal, haute d'un mètre quatre-vingt, vide et fermée. Une barrique est également visible. Tirash signale à ses compagnons :
- "Un seul trou, c'est pour désactiver le piège précédent... A priori, on doit être tranquille."
- "Je l'entends bien comme ça, Tirash..." réagit Fànaviryan.
- "Mais on va avancer prudemment quand même..." suggère Tirash.
- "Ouais, ouais..." confirme Fànaviryan.

Fànaviryan et Tirash aperçoivent, alors, une ombre se déplacer, cherchant à s'éloigner de la lumière. Tirash signale à ses compagnons :
- "Hey !"
- "Ouais !!" répond Fànaviryan.

Tirash demande à Roulard, Elidyr et Daëgon de se rapprocher pendant que Fànaviryan s'apprête à lancer sa torche dans le fonds de la pièce. La torche n'arrive pas, tout à fait, à l'endroit voulant, s'étant rapprochée de la cage. Elidyr fait de même avec le même résultat. En avançant de quelques pas, les compagnons remarquent Gachet, au coin d'un mur, tenant dans sa main un arc et une flèche encochée. Daëgon avance, alors, de quelques pas pour pouvoir voir Gachet pendant que Tirash se rapproche tout en se mettant à couvert derrière le tonneau. Fànaviryan sort son épée Wesmin tout en mettant, en avant, son bouclier. Elle crie alors en direction de Daroth :
- "Le petit morceau de bois ne te dérange pas ??"

Daroth sort, alors, de l'ombre, derrière Gachet et s'apprête à charger Fànaviryan mais, en voyant Tirash accroupi derrière le tonneau, il se tourne vers lui. Gachet en profite pour décocher sa flèche vers l'Elfe mais sa blessure le rend fébrile et l'homme lâche sa flèche au mauvais moment. La flèche vient percuter le mur à quelques mètres de Fànaviryan. Elidyr vient au contact de Daroth à côté de Tirash. Daëgon décoche sa flèche en direction de Daroth qui la reçoit sur le flanc. La pointe de la flèche vient transpercer la peau au niveau des côtes de façon superficielle. Daroth gémit de douleurs. Tirash en profite pour lâcher son arc et vient porter un coup de poing à Daroth qui, au dernier moment, fait apparaître sa dague. Daroth a un mouvement de recul mais a laissé trainer son pied gauche. Tirash en profite pour planter violemment sa dague dans le pied, les os craquent avec la puissance du coup. Daroth crie de douleurs et se prend le coup d'épée d'Elidyr qui l'attaque simultanément. Le coup à l'avant-bras est puissant mais Daroth retire son bras au bon moment pour ne pas se le faire arracher. Le bout de la lame transperce, quand même, la peau. Daroth recule, de nouveau, d'un pas, lâche sa dague et son épée et lève les bras en grimaçant de douleurs. Du sang s'écoule du pied blessé par la lame magique de Tirash. Daroth semble, d'ailleurs, en train d'essayer de comprendre comment l'homme du sud a réussi à sortir sa dague aussi rapidement mais sans en trouver la réponse. Elidyr met sa lame à proximité de la gorge de Daroth. Tirash lui dit alors :
- "Allonge-toi sur le ventre !"
- "J'ai mal ! J'ai mal !!" répond Daroth en s'allongeant.

Au même moment, Fànaviryan se précipite sur Gachet qui, lorsqu'il voit Fànaviryan devant lui, il lâche son arc et lève les mains en l'air et crie :
- "Ne me frappez pas, je me rends !!"

Fànaviryan, du plat de l'épée, vient frapper l'épaule de Gachet qui chancelle et crie :
- "Je me rends ! Je me rends !!"
- "Tu es sans honneur ! Tu mérites de mourir sale traitre !!" répond Fànaviryan en levant son épée de défi. Gachet se protège le visage de crainte de recevoir un coup.
- "Je me rends ! Je me rends !" lance Gachet.
- "Tu es sans honneur et tu seras pendu par un Roi !" répond Fànaviryan puis ajoute : "Allonge-toi au sol."

L'homme s'exécute et Fànaviryan va sortir de son aumônière une lanière en cuir qu'elle va passer aux mains de l'homme dans son dos.

Gachet se met alors à genoux, la tête baissée.

Daëgon se décale de quelques pas et encoche une nouvelle flèche. Roulard fait tournoyer sa fronde, prêt à tirer sur l'un des deux hommes s'ils agissent violemment.

Après avoir attaché les deux hommes, Fànaviryan puis Daëgon s'approchent de Daroth pour évaluer les soins à lui apporter au niveau du pied. Dans un premier temps, Fànaviryan tente d'arrêter l'hémorragie sans ménager ses gestes. Daroth hurle de douleurs devant les soins inefficaces de l'Elfe qui prend un certain plaisir à rendre les soins douloureux. Elle va, ainsi, retirer la botte sans aucun ménagement. Daëgon vient, rapidement, prendre la place de l'Elfe pour porter les premiers soins qui vont prendre quelques minutes à se réaliser.

Pendant que Daëgon porte les soins, les autres vont fouiller la pièce qui est un cul de sac. Trois paillasses sont installées au sol, dans un coin, non loin, un sac avec cinq couvertures. Une table et deux bancs sont aussi présents, des jarres avec des provisions sont à disposition, de la nourriture séchée (viande, fruits), du vin.

Ils vont, également, y trouver du matériel, en particulier des armes : quatre arcs, une hallebarde, de la corde, un grappin, un croquis réalisé à la main et un parchemin officiel. Les deux parchemins sont stockés dans une boite posée sur la table. Le premier parchemin est un dessin représentant un plan de forts dans des collines. Daëgon va reconnaitre les noms indiqués, il s'agit de forteresses de l'Arthedain. L'autre parchemin est un document officiel qui autorise le titulaire d'accéder au palais royal de Fornost Erain.

Les compagnons vont se diriger vers le coffre, massif, environ deux mètres de long, un fermoir bloque l'ouverture mais n'est pas verrouillé. Fànaviryan signale :
- "Tirash, il faudra que tu penses à acheter des cadenas chez les Nains..."
- "C'est noté !" répond Tirash.
- "S'il n'y a pas de cadenas sur le coffre, c'est qu'il est vide... Mais ça servira !!" signale Fànaviryan puis ajoute : "Il va falloir venir avec un chariot avant que leurs associés n'arrivent pour les vider ! Là, on va pouvoir mettre les deux sur les chevaux. On va essayer de récupérer un maximum..."

Tirash observe le fermoir du coffre, le manipule et va, prudemment, l'ouvrir et soulever le couvercle du coffre et y découvrir, à l'intérieur, des vêtements, dix-huit écus d'or ainsi que du matériel d'écriture finement ouvragé et un casque dans un style nain enroulé dans un foulard. En sortant les habits, ils constatent qu'ils sont variés, une tenue de paysan, de noble, de marchand et d'artisan.

Tirash prend le casque dans sa main et est surpris par le poids. En effet, l'objet est en argent, avec des runes gravées dessus. Il couvre une grande partie de la tête, sauf les yeux, la bouche et le menton avec une protection sur le nez. Tirash tend le casque à Fànaviryan qui l'observe pendant quelques minutes et annonce à ses camarades :
- "Il s'agit d'un casque en Mithril !! Qui a été fabriqué par des nains, les gravures sont dans la langue des nains... Je ne pourrais pas lire son histoire, Tirash... Il a dû être porté par une personnalité naine... Non, non, non !! Reprends ça, Tirash, je ne peux pas porter ça !! Non ! Pas un casque de nain !!"
- "Dommage... C'est en Mithril !!" taquine Daëgon.
- "Il va me falloir du temps avant de lancer dans cette idée... Ça peut être un bon laisser-passer avec notre histoire... Ça pourrait servir de monnaie d'échange et on pourra en apprendre plus avec les Nains, Tirash." réagit Fànaviryan.
- "Oui, il faudra que l'on fasse quelque chose avec ça..." confirme Tirash.
- "Tu ne veux pas t'en servir, Fana, pour aller au combat ??" demande Daëgon.
- "Il faut... vraiment... que l'on soit en danger pour que j'en serve..." répond Fànaviryan hésitante puis ajoute : "En tout cas, il y a une chose intéressante, on va avoir un peu plus de soutien vis-à-vis des nains par rapport au fait qu'ils vont être intéressés de savoir comment les gars d'ici ont mis la main sur une telle relique..."
- "Il faudra que l'on fasse vider la grotte." évoque Daëgon.
- "Ouais !" confirme Fànaviryan.

Les compagnons rassemblent les affaires et réfléchissent à leur transport. Fànaviryan demande :
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas mettre les couvertures dans le coffre et puis, après, qu'à deux, on pourrait accrocher le coffre à deux."
- "Attend ! Gachet, il pourrait porter des affaires..." suggère Daëgon.
- "Après, est-ce que l'on a besoin de s'emmerder avec des couvertures ?" questionne Tirash.
- "C'est histoire de les priver d'éventuelles personnes qui reviennent." répond Fànaviryan.
- "De toute façon, on va dénoncer la cache." propose Daëgon.
- "Oui ! Le Magistrat va, sans doute, envoyer des hommes à moins que l'on garde cette histoire de cache rien que pour nous mais, dans ce cas-là, ça veut dire qu'elle peut servir à nouveau. Il vaut, donc, mieux prévenir le Magistrat afin que la cache soit supprimée." propose Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "On prend les objets de valeur et on laisse le reste. Moi, ça me semble bien, non ?" propose Tirash.
- "Oui, moi aussi !" confirme Daëgon.
- "Fana, est-ce que l'on laisse le casque en Mithril ou pas ??" questionne amuser Tirash.
- "Ah, non, non, non !!" réagit vivement Fànaviryan.
- "Je vois que l'on est d'accord..." confirme Daëgon.
- "En priorité, on récupère les arcs, les carquois et toutes les armes." propose Fànaviryan.

Daëgon va inspecter les carquois et les flèches et constate qu'elles sont en bon état sans être, toutefois, d’une qualité supérieure comme le reste du matériel présent. Valgran interpelle les compagnons et leur dit :
- "Je vais appeler les deux autres pour leur dire de venir."
- "Ouais !" confirme Tirash puis demande : "Et comment ça va Gidéon ?"
- "Ça va... Il en a vu d'autres..." répond Valgran.
- "Il faut que l'on essaye de rentrer rapidement quand même..." suggère Tirash.
- "Ouais, ça serait pas mal..." confirme Valgran.
- "En rentrant à pied, on pourrait mettre les deux prisonniers à plat ventre sur le cheval et avec un système de cordes, attacher le coffre entre deux chevaux, en rentrant à pied." suggère Fànaviryan.
- "Pourquoi tu veux garder ce coffre ?" demande Tirash.
- "C'est pratique et ça permet de ne pas trop s'embêter." évoque Fànaviryan.
- "C'est vrai quand il est dans le chariot, c'est bon. On peut dire qu'on ira le récupérer en revenant de Fornost Erain." propose Tirash.
- "Là, il y a les affaires." indique Fànaviryan.
- "On peut mettre deux morceaux de bois tendus derrière un cheval derrière avec une toile entre les deux." propose Tirash.
- "Oui, voilà !" confirme Fànaviryan.
- "Histoire de pouvoir passer partout. On peut, d'ailleurs, en fabriquer un avec les couvertures." indique Tirash.
- "On peut faire ça avec la table et les quatre pieds de la table. Tu attaches les pieds de la table à la selle du cheval. On traine la table et la table peut faire un support sur lequel on peut poser les couvertures et caler le coffre. Qu'est-ce que vous en pensez ??" demande Fànaviryan.
- "Moi, j'en pense que l'on ne s'emmerde pas avec le coffre. On demande au Magistrat s'il peut le rapatrier quand il enverra des hommes et si on peut le récupérer en revenant de Fornost Erain. Et puis, si on ne peut pas, on ne peut pas... Et puis, on a un blessé à ramener" évoque Tirash.
- "Il serait bien que l'on puisse rentrer rapidement." évoque Valgran.

Le 11 de Cerbeth de l'An 1640 - 05:15 / 06:00 - Exploration de la grotte - Lieu : Nan Tùrath - Grotte secrète - Session N°105 du 06/12/2023

Tirash sort l'anneau des agents d'Angmar, s'arrête, observe le trou, réfléchit quelques instants puis suggère :
- "J'irais bien voir à l'autre piège d'avant s'il n'y avait pas la même chose."
- "Je m'étais retrouvée devant une serrure dont je ne comprenais pas trop le fonctionnement, celui du petit coffre à Metraith et je m'étais faite piquer par une aiguille de poison noir en essayant de le forcer. Il faut, peut-être, bien regarder le symbole et repérer si ça colle." évoque Fànaviryan.
- "C'est ça ! Je vais donc aller vérifier s'il y a la même chose pour désactiver le piège précédent." indique Tirash.

Tirash revient de l'autre côté du couloir, quinze mètres plus en avant et constate, juste avant le début du couloir, assez bas dans le mur, un trou est présent. Tirash regarde attentivement le trou et il ressemble exactement aux deux autres. L'homme du sud prend sa bague, la glisse dans le trou et essaye de l'insérer dans le mécanisme. Tirash va finir par se rendre compte que la tour d'Angmar, symbole de la bague qui est légèrement prédominante, s'insère, en premier dans le mécanisme puis le reste de la bague vient basculer à l'intérieur laissant à portée de main l'arrière de la bague, la partie circulaire qui vient sous le doigt.

Tirash est hésitant, et va tourner la bague dans un sens ou dans l'autre. Lorsqu'il met la bague dans la première position, un quart de tour vers la droite, un bruit se fait entendre dans le couloir. Tous les compagnons entendent un bruit sourd d'engrenages qui s'activent. Ils constatent, alors, que les pieux sont en train de s'enfoncer dans le mur. Le mécanisme a, parfois, du mal à fonctionner avec les pieux cassés par Fànaviryan qui bloquent leur retrait dans le mur. Lorsque le mécanisme s'arrête, Tirash crie :
- "Attention, j'essaye dans l'autre sens..."
- "On ne reste pas devant !!" crie en réponse Daëgon.

Tirash peut continuer de tourner vers la droite lorsque les pieux sont totalement remis dans les deux murs. Il peut, ainsi, faire un demi-tour à la bague et tous les compagnons constatent qu'un cache vient se mettre en place devant chaque trou. Tirash se souvient, alors, qu'il a eu l'occasion d'avoir affaire à un mécanisme similaire dans un palais à Umbar, un compagnon d'infortune qui vivait de petits cambriolages lui avait expliqué la méthode. Lorsqu'il tourne complètement sur la droite, il active, de nouveau, le piège et, en tournant sur la gauche, le piège est désactivé.

Tirash vient rejoindre ses compagnons et peut, alors, désactiver le premier piège et va vérifier le deuxième trou qui, à priori, doit actionner un second piège. Il dit à ses compagnons :
- "Là, à priori, il y a un des deux trous qui doit permettre de réactiver le piège derrière nous et le deuxième de désactiver, sans doute, le deuxième piège. Vous reculez un petit peu et j'essaye ça ? Pas trop non plus, histoire de ne pas se retrouver au niveau des piques, au cas où je me trompe de trou..."
- "De toute façon, on les désactive tous, non ? Ça sera plus simple..." évoque Daëgon.
- "Celui-là est déjà désactivé. Le premier trou correspond au piège qui est derrière nous. Et l'autre..." indique Tirash.
- "Au prochain..." ajoute Fànaviryan.

Tirash vient se positionner au niveau du deuxième trou, Fànaviryan vient se mettre en protection. Tirash demande alors :
- "On fait quoi ? On le désactive ou l'actionne pour voir ce que c'est ?"
- "Si c'est un gaz, ça serait con..." indique Daëgon.
- "Ben oui... Ou si c'est un truc qui arrive de face... Je vais tenter de le tourner à gauche comme pour l'autre. Baissez-vous, quand même, on ne sait jamais..." conseille Tirash en se mettant accroupi.

Fànaviryan vient se mettre à proximité, l'écu Wesmin devant elle. Daëgon s'est rapproché pour essayer de comprendre ce que fait Tirash. Elidyr et Roulard se rapprochent pour éclairer Tirash qui va insérer la bague et tourner le mécanisme vers la gauche. En tournant la bague, Tirash a le sentiment que le piège était activé et que son action vient le désactiver. En entendant le cliquetis, Tirash annonce à ses compagnons :
- "Bon, à priori, c'est bon…"

Fànaviryan commence à avancer et se rend compte qu'elle arrive dans une pièce plus grande, légèrement circulaire. Elle essaye de voir le fond de la pièce en allant légèrement vers la droite pendant que Roulard reste de l'autre côté. Elidyr surveille les deux côtés. Tirash s'engage prudemment, suivi, à une certaine distance par Daëgon. Les deux hommes ont sorti leur arc et tiennent une flèche de l'autre main. Par ailleurs, ils constatent que deux dalles s'enfoncent très légèrement dans le sol à leur passage, mécanisme permettant, sans doute, d'activer le piège qui ne réagit pas.

Attentifs à leur environnement, tous les compagnons essayent de comprendre la nature du piège et finissent par apercevoir au plafond un grand filet qui, sans doute, devait venir tomber dans la pièce et venir entraver les imprudents. Fànaviryan finit par lancer :
- "Ils sont planqués où ces connards !!!"
- "Le couloir continue..." évoque Daëgon en chuchotant à ses compagnons.
- "Oui ! Le couloir continue par-là !" confirme Fànaviryan en s'approchant.
- "Il y a une lumière là-bas !!" chuchote Tirash en signalant une lumière visible dans le fonds du couloir.

Aussitôt, Fànaviryan vient mettre sa torche derrière son bouclier et s'accroupit. Tirash arme son arc ainsi que Daëgon. L'Elfe se tourne vers ses compagnons et lève son coude. Tirash lui dit alors :
- "Fais attention s'il n'y a pas des trous..."
- "C'est ce que j'étais en train de me dire..." répond Fànaviryan.

Daëgon, Fànaviryan et Tirash vont, pendant quelques instants, examiner les murs. Daëgon et Tirash vont remarquer, sur le mur, assez bas sur le sol, un trou identique aux trois autres. Par ailleurs, dans le fonds du couloir, ils observent un braséro en activité, diffusant de la lumière et, à proximité, une cage en bois avec des barres en métal, haute d'un mètre quatre-vingt, vide et fermée. Une barrique est également visible. Tirash signale à ses compagnons :
- "Un seul trou, c'est pour désactiver le piège précédent... A priori, on doit être tranquille."
- "Je l'entends bien comme ça, Tirash..." réagit Fànaviryan.
- "Mais on va avancer prudemment quand même..." suggère Tirash.
- "Ouais, ouais..." confirme Fànaviryan.

Fànaviryan et Tirash aperçoivent, alors, une ombre se déplacer, cherchant à s'éloigner de la lumière. Tirash signale à ses compagnons :
- "Hey !"
- "Ouais !!" répond Fànaviryan.

Tirash demande à Roulard, Elidyr et Daëgon de se rapprocher pendant que Fànaviryan s'apprête à lancer sa torche dans le fonds de la pièce. La torche n'arrive pas, tout à fait, à l'endroit voulant, s'étant rapprochée de la cage. Elidyr fait de même avec le même résultat. En avançant de quelques pas, les compagnons remarquent Gachet, au coin d'un mur, tenant dans sa main un arc et une flèche encochée. Daëgon avance, alors, de quelques pas pour pouvoir voir Gachet pendant que Tirash se rapproche tout en se mettant à couvert derrière le tonneau. Fànaviryan sort son épée Wesmin tout en mettant, en avant, son bouclier. Elle crie alors en direction de Daroth :
- "Le petit morceau de bois ne te dérange pas ??"

Daroth sort, alors, de l'ombre, derrière Gachet et s'apprête à charger Fànaviryan mais, en voyant Tirash accroupi derrière le tonneau, il se tourne vers lui. Gachet en profite pour décocher sa flèche vers l'Elfe mais sa blessure le rend fébrile et l'homme lâche sa flèche au mauvais moment. La flèche vient percuter le mur à quelques mètres de Fànaviryan. Elidyr vient au contact de Daroth à côté de Tirash. Daëgon décoche sa flèche en direction de Daroth qui la reçoit sur le flanc. La pointe de la flèche vient transpercer la peau au niveau des côtes de façon superficielle. Daroth gémit de douleurs. Tirash en profite pour lâcher son arc et vient porter un coup de poing à Daroth qui, au dernier moment, fait apparaître sa dague. Daroth a un mouvement de recul mais a laissé trainer son pied gauche. Tirash en profite pour planter violemment sa dague dans le pied, les os craquent avec la puissance du coup. Daroth crie de douleurs et se prend le coup d'épée d'Elidyr qui l'attaque simultanément. Le coup à l'avant-bras est puissant mais Daroth retire son bras au bon moment pour ne pas se le faire arracher. Le bout de la lame transperce, quand même, la peau. Daroth recule, de nouveau, d'un pas, lâche sa dague et son épée et lève les bras en grimaçant de douleurs. Du sang s'écoule du pied blessé par la lame magique de Tirash. Daroth semble, d'ailleurs, en train d'essayer de comprendre comment l'homme du sud a réussi à sortir sa dague aussi rapidement mais sans en trouver la réponse. Elidyr met sa lame à proximité de la gorge de Daroth. Tirash lui dit alors :
- "Allonge-toi sur le ventre !"
- "J'ai mal ! J'ai mal !!" répond Daroth en s'allongeant.

Au même moment, Fànaviryan se précipite sur Gachet qui, lorsqu'il voit Fànaviryan devant lui, il lâche son arc et lève les mains en l'air et crie :
- "Ne me frappez pas, je me rends !!"

Fànaviryan, du plat de l'épée, vient frapper l'épaule de Gachet qui chancelle et crie :
- "Je me rends ! Je me rends !!"
- "Tu es sans honneur ! Tu mérites de mourir sale traitre !!" répond Fànaviryan en levant son épée de défi. Gachet se protège le visage de crainte de recevoir un coup.
- "Je me rends ! Je me rends !" lance Gachet.
- "Tu es sans honneur et tu seras pendu par un Roi !" répond Fànaviryan puis ajoute : "Allonge-toi au sol."

L'homme s'exécute et Fànaviryan va sortir de son aumônière une lanière en cuir qu'elle va passer aux mains de l'homme dans son dos.

Gachet se met alors à genoux, la tête baissée.

Daëgon se décale de quelques pas et encoche une nouvelle flèche. Roulard fait tournoyer sa fronde, prêt à tirer sur l'un des deux hommes s'ils agissent violemment.

Après avoir attaché les deux hommes, Fànaviryan puis Daëgon s'approchent de Daroth pour évaluer les soins à lui apporter au niveau du pied. Dans un premier temps, Fànaviryan tente d'arrêter l'hémorragie sans ménager ses gestes. Daroth hurle de douleurs devant les soins inefficaces de l'Elfe qui prend un certain plaisir à rendre les soins douloureux. Elle va, ainsi, retirer la botte sans aucun ménagement. Daëgon vient, rapidement, prendre la place de l'Elfe pour porter les premiers soins qui vont prendre quelques minutes à se réaliser.

Pendant que Daëgon porte les soins, les autres vont fouiller la pièce qui est un cul de sac. Trois paillasses sont installées au sol, dans un coin, non loin, un sac avec cinq couvertures. Une table et deux bancs sont aussi présents, des jarres avec des provisions sont à disposition, de la nourriture séchée (viande, fruits), du vin.

Ils vont, également, y trouver du matériel, en particulier des armes : quatre arcs, une hallebarde, de la corde, un grappin, un croquis réalisé à la main et un parchemin officiel. Les deux parchemins sont stockés dans une boite posée sur la table. Le premier parchemin est un dessin représentant un plan de forts dans des collines. Daëgon va reconnaitre les noms indiqués, il s'agit de forteresses de l'Arthedain. L'autre parchemin est un document officiel qui autorise le titulaire d'accéder au palais royal de Fornost Erain.

Les compagnons vont se diriger vers le coffre, massif, environ deux mètres de long, un fermoir bloque l'ouverture mais n'est pas verrouillé. Fànaviryan signale :
- "Tirash, il faudra que tu penses à acheter des cadenas chez les Nains..."
- "C'est noté !" répond Tirash.
- "S'il n'y a pas de cadenas sur le coffre, c'est qu'il est vide... Mais ça servira !!" signale Fànaviryan puis ajoute : "Il va falloir venir avec un chariot avant que leurs associés n'arrivent pour les vider ! Là, on va pouvoir mettre les deux sur les chevaux. On va essayer de récupérer un maximum..."

Tirash observe le fermoir du coffre, le manipule et va, prudemment, l'ouvrir et soulever le couvercle du coffre et y découvrir, à l'intérieur, des vêtements, dix-huit écus d'or ainsi que du matériel d'écriture finement ouvragé et un casque dans un style nain enroulé dans un foulard. En sortant les habits, ils constatent qu'ils sont variés, une tenue de paysan, de noble, de marchand et d'artisan.

Tirash prend le casque dans sa main et est surpris par le poids. En effet, l'objet est en argent, avec des runes gravées dessus. Il couvre une grande partie de la tête, sauf les yeux, la bouche et le menton avec une protection sur le nez. Tirash tend le casque à Fànaviryan qui l'observe pendant quelques minutes et annonce à ses camarades :
- "Il s'agit d'un casque en Mithril !! Qui a été fabriqué par des nains, les gravures sont dans la langue des nains... Je ne pourrais pas lire son histoire, Tirash... Il a dû être porté par une personnalité naine... Non, non, non !! Reprends ça, Tirash, je ne peux pas porter ça !! Non ! Pas un casque de nain !!"
- "Dommage... C'est en Mithril !!" taquine Daëgon.
- "Il va me falloir du temps avant de lancer dans cette idée... Ça peut être un bon laisser-passer avec notre histoire... Ça pourrait servir de monnaie d'échange et on pourra en apprendre plus avec les Nains, Tirash." réagit Fànaviryan.
- "Oui, il faudra que l'on fasse quelque chose avec ça..." confirme Tirash.
- "Tu ne veux pas t'en servir, Fana, pour aller au combat ??" demande Daëgon.
- "Il faut... vraiment... que l'on soit en danger pour que j'en serve..." répond Fànaviryan hésitante puis ajoute : "En tout cas, il y a une chose intéressante, on va avoir un peu plus de soutien vis-à-vis des nains par rapport au fait qu'ils vont être intéressés de savoir comment les gars d'ici ont mis la main sur une telle relique..."
- "Il faudra que l'on fasse vider la grotte." évoque Daëgon.
- "Ouais !" confirme Fànaviryan.

Les compagnons rassemblent les affaires et réfléchissent à leur transport. Fànaviryan demande :
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas mettre les couvertures dans le coffre et puis, après, qu'à deux, on pourrait accrocher le coffre à deux."
- "Attend ! Gachet, il pourrait porter des affaires..." suggère Daëgon.
- "Après, est-ce que l'on a besoin de s'emmerder avec des couvertures ?" questionne Tirash.
- "C'est histoire de les priver d'éventuelles personnes qui reviennent." répond Fànaviryan.
- "De toute façon, on va dénoncer la cache." propose Daëgon.
- "Oui ! Le Magistrat va, sans doute, envoyer des hommes à moins que l'on garde cette histoire de cache rien que pour nous mais, dans ce cas-là, ça veut dire qu'elle peut servir à nouveau. Il vaut, donc, mieux prévenir le Magistrat afin que la cache soit supprimée." propose Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "On prend les objets de valeur et on laisse le reste. Moi, ça me semble bien, non ?" propose Tirash.
- "Oui, moi aussi !" confirme Daëgon.
- "Fana, est-ce que l'on laisse le casque en Mithril ou pas ??" questionne amuser Tirash.
- "Ah, non, non, non !!" réagit vivement Fànaviryan.
- "Je vois que l'on est d'accord..." confirme Daëgon.
- "En priorité, on récupère les arcs, les carquois et toutes les armes." propose Fànaviryan.

Daëgon va inspecter les carquois et les flèches et constate qu'elles sont en bon état sans être, toutefois, d’une qualité supérieure comme le reste du matériel présent. Valgran interpelle les compagnons et leur dit :
- "Je vais appeler les deux autres pour leur dire de venir."
- "Ouais !" confirme Tirash puis demande : "Et comment ça va Gidéon ?"
- "Ça va... Il en a vu d'autres..." répond Valgran.
- "Il faut que l'on essaye de rentrer rapidement quand même..." suggère Tirash.
- "Ouais, ça serait pas mal..." confirme Valgran.
- "En rentrant à pied, on pourrait mettre les deux prisonniers à plat ventre sur le cheval et avec un système de cordes, attacher le coffre entre deux chevaux, en rentrant à pied." suggère Fànaviryan.
- "Pourquoi tu veux garder ce coffre ?" demande Tirash.
- "C'est pratique et ça permet de ne pas trop s'embêter." évoque Fànaviryan.
- "C'est vrai quand il est dans le chariot, c'est bon. On peut dire qu'on ira le récupérer en revenant de Fornost Erain." propose Tirash.
- "Là, il y a les affaires." indique Fànaviryan.
- "On peut mettre deux morceaux de bois tendus derrière un cheval derrière avec une toile entre les deux." propose Tirash.
- "Oui, voilà !" confirme Fànaviryan.
- "Histoire de pouvoir passer partout. On peut, d'ailleurs, en fabriquer un avec les couvertures." indique Tirash.
- "On peut faire ça avec la table et les quatre pieds de la table. Tu attaches les pieds de la table à la selle du cheval. On traine la table et la table peut faire un support sur lequel on peut poser les couvertures et caler le coffre. Qu'est-ce que vous en pensez ??" demande Fànaviryan.
- "Moi, j'en pense que l'on ne s'emmerde pas avec le coffre. On demande au Magistrat s'il peut le rapatrier quand il enverra des hommes et si on peut le récupérer en revenant de Fornost Erain. Et puis, si on ne peut pas, on ne peut pas... Et puis, on a un blessé à ramener" évoque Tirash.
- "Il serait bien que l'on puisse rentrer rapidement." évoque Valgran.

Le 01 de Cerbeth de l'An 1640 - 09:00 / 10:55 - Interrogatoire du Prisonnier - Lieu : Lézeau - Smials - Session N°80 du 11/01/2023

En arrivant en bas du chemin, Fron Sacquet propose :
- "Et si on allait manger ?"
- "Est-ce qu'il y a des choses qu'il faut voir à Lézeau selon vous ?" demande Daëgon.
- "Il y a un joli étang." répond Fron.
- "Qu'est-ce que l'on pourrait faire de nos trois heures ?" demande Daëgon.
- "Une bière ?" suggère Fánaviryan.
- "Je me demandais par rapport à ce que vous disiez hier, que vous aviez vu une ferme abandonnée et vous cherchiez ses habitants ?" interroge Fron.
- "Oui, oui, justement ! On devait aller les secourir." évoque Fánaviryan.
- "Et elle est loin cette ferme ?" demande Fron.
- "Elle est à, environ, une demi-heure à cheval" explique Fánaviryan puis demande : "Mais toi, tu fais du poney ?"
- "De toute façon, on risque de ne pas avoir le temps d'aller là-bas et de revenir ce matin mais c'est bien si tu pouvais trouver un groupe de volontaires pour aller voir ce qui s'y passe et comme on te le disait, aller s'occuper des corps qui sont encore dans les maisons." évoque Tirash.
- "Et comme c'est des humains, il faudra que vous soyez deux fois plus nombreux !" annonce Fánaviryan.
- "Et elle est située où cette ferme ?" demande Fron.
- "Elle est donc située à une demi-heure de route à cheval. Il faut descendre la colline de Lézeau, reprendre la route vers l'est puis prendre un chemin sur la droite qui amène à une première ferme puis à une seconde." explique Tirash.
- "Ah oui, je vois. Ça doit être les fermes du Bois Debout, des familles de bûcherons. Je n'ai pas eu l'occasion d'y aller. Ils ne venaient pas sur Lézeau mais nous allions acheter du bois chez eux. Soit ! Je vois pour que quelqu'un puisse y aller, soit on va faire l'aller-retour histoire de..." explique Fron.
- "On n'aura pas le temps de s'occuper des corps, Fron. Si on retourne et avec le travail sur place, et puis, c'est mieux que ça soit des Hobbits voire des familles s'ils ont de la famille dans le village qui prenne les choses en main. Quoiqu'il en soit, on risque de ne pas avoir le temps d'y aller..." indique Tirash.
- "Sinon, moi, j'aurais bien fabriqué, vu qu'ils ont des planches, des cercueils plus acceptables." propose Fánaviryan.
- "Je ne pensais pas, forcément, enterrer les corps mais, comme vous n'avez pas réussi à les voir, c'est ça ? C'est d'aller voir ce qui s'était passé exactement en fait." suggère Fron.
- "Ce qui s'est passé, ça semble assez simple, vu qu'on a trouvé, et d'ailleurs, il serait, peut-être, pas mal d'en informer Hobbitebourg rapidement. Les archers de Boëmund qui ont attaqué les humains dans la ferme, sont du même groupe que la troupe que l'on a aperçu là-haut." explique Tirash.
- "Oui ! Il va falloir que l'on réussisse à convaincre du monde pour revenir nous aider et les livrer à de plus hautes autorités. On ne pourra pas régler ça à nous quatre." indique Fánaviryan.
- "Ça, c'est sûr et certain. C'est pour ça que je pensais que ça serait important d'en aviser les Hobbits pour qu'éventuellement, ils puissent nous prêter main forte si d'aventure, il nous arrivait quelque chose quand nous serions là-haut. Qu'ils soient au courant de ce qui se passe avant qu'on y aille. Parce que si, à tout hasard, on était capturé, fait prisonniers voire pires, il n'y aurait personne pour les alerter..." explique Tirash.
- "Bien vu Tirash !" réagit Fánaviryan.
- "De toute manière, il est prévu que je surveille ce qui s'y passe." indique Fron.
- "Oui, oui mais tu n'es, peut-être, pas la personne... Je suis désolé, Fron, mais comme tu n'étais pas avec nous là-bas, tu n'es pas la personne la plus adaptée pour transmettre cette information-là aux autres hobbits." explique Tirash.
- "A Gelse en tout cas... Désolé Fron." ajoute Fánaviryan.
- "Que comptes-tu faire, Fron, pour cette histoire de corps à enterrer ?" demande Tirash.
- "Je vais aller voir des amis qui allaient souvent là-bas qui pourraient essayer d'aller voir." explique Fron.
- "Est-ce que tu pourrais nous conduire à Gelse ? Est-ce qu'il ne serait pas bien de mander quelques Hobbits à Hobbitebourg pour avertir de la présence des Archers de Boëmund ?" demande Tirash.
- Après un léger silence, Fron répond : "Il y a moi !"
- "Oui, ça peut-être, toi qui y vas. Oui, tout à fait, carrément ! Il faudrait pouvoir le faire avant que l'on aille se mettre dans la gueule du loup !" réagit Tirash.
- "Tu penses qu'il faut vraiment prévenir Hobbitebourg, Lézeau, ça ne suffit pas ?" demande Daëgon.
- "Peut-être que Lézeau, ça suffit mais je ne suis pas sûr que Gelse ait les épaules pour gérer la situation. Peut-être que je me trompe complètement... Effectivement, c'est pour ça que je pensais aller la voir directement." explique Tirash.
- "Oui, on va aller la voir et puis, on va voir ce qu'elle en pense aussi." confirme Daëgon.
- "Et de toute façon, vu que l'on ne sait pas comment ça va être à Hobbitebourg, ça pourrait être difficile d'y trouver un interlocuteur." évoque Fánaviryan.
- "Je pense que pour savoir si on ramène des troupes à Lézeau, il faudra faire un Moot." indique Fron.
- "Dans ce cas, il faudra le prévenir le plus tôt possible..." indique Tirash.
- "Oui, on peut prévenir, éventuellement, mais je pense quoi qu'il se passe, il n'y aura pas de décision avant un Moot." explique Fron.
- "D'accord." confirme Tirash.

En redescendant au village, ils constatent que l'auberge du village est, actuellement, fermée. Puis ils aperçoivent Gelse qui est sur le chemin, non loin de l'étang. En voyant les compagnons, elle se dirigent vers eux d'un pas décidé. Elle se retrouve, d'abord, face à Fánaviryan qui montre un air déçu suite à la fermeture de l'auberge. L'ancienne servante de Golasgil ne comprend pas la réaction de l'Elfe et lui dit :
- "Madame Fánaviryan, l'homme que vous avez attaché, s'est réveillé."
- "Ah ! Bien ! Nous allons pouvoir essayer de glaner quelques informations. J'espère que l'on ne va pas avoir que des insultes. Nous vous suivons, Gelse !" indique Fánaviryan puis, en chemin, ajoute : "Nous devons vous faire part de quelques nouvelles. Fron, je te laisse le soin de lui expliquer."
- "La Compagnie va aller, tout à l'heure, voir le Magistrat." indique Fron.
- "Ah !! Vous avez un rendez-vous avec ce vil monsieur." réagit Gelse.
- "Oui, à onze heures." indique Tirash.
- "Hum... Vous ne lui transmettrez pas les amitiés des habitants de Lézeau mais je crois qu'il le sait déjà !" réagit Gelse.
- "Comptez sur nous." confirme Fánaviryan.
- "Et, sinon, je vais, peut-être, envoyer quelques personnes qui avaient l'habitude d'aller à la ferme du "Bois Debout" où il y a eu des incidents." explique Fron.
- "Ah oui !!" réagit Gelse puis elle demande : "Et tous les habitants de la ferme sont morts ?"
- "Il y a des gens qui se sont échappés." indique Daëgon.
- "A priori, au niveau de la première ferme, tout le monde serait mort mais on n'est pas sûr. On est arrivé après." explique Tirash.
- "Et on a vu des personnes s'enfuir à la deuxième ferme." indique Daëgon et ajoute : "Et peut-être qu'à la première ferme, il y en a, peut-être, qui ont pu s'échapper mais on ne sait pas..."
- "C'est possible aussi... Mais ce qui est sûr, c'est qu'à la deuxième, à priori, il y a deux ou trois personnes qui se seraient échappées." indique Tirash.
- "Après, ils sont, peut-être, restés dans les bois et n'ont plus voulu revenir. Si on peut aller vérifier cela." suggère Fron.
- "Et puis, il y a la possibilité que les Archers de Boëmund parce qu'en fait, ce que l'on ne vous a pas dit, c'est que nous avons aperçu ces mêmes archers qui ont attaqué la ferme, là-haut, sur la colline." explique Tirash.
- "Ah bon ??" réagit Gelse.
- "Et hébergés par notre connaissance commune." ajoute Fánaviryan.
- "D'accord ! Hé bien, je peux envoyer plusieurs cousins là-bas." propose Gelse.
- "Ah oui ! Ça serait bien pour mettre un peu d'ordre." indique Daëgon.
- "Et ça serait bien s'ils pouvaient ramener les corps des archers en tant que preuve." suggère Tirash.
- "Hum... Hum..." indique Gelse.
- "Et les ramener où ?" demande Fron.
- "Ici, au village." répond Tirash.
- "Je vais voir ce que nous pouvons faire." indique Gelse.
- "Il ne faut pas s'embêter pour rien. Les preuves, vous les avez. Si vous les avez vus, vous les avez vus ! Vous n'allez pas vous balader dans toute la contrée avec des cadavres." indique Fron.
- "Ça fait seulement quelques heures de chariot, à peine, et puis ça sera juste notre parole contre celle du Magistrat et ses acolytes à priori. C'est, peut-être, bien d'avoir des preuves." suggère Tirash.
- "Contre celles du Magistrat ?" demande Fron.
- "Ou pour galvaniser les troupes qu'on va essayer de ramener de Hobbitebourg." indique Fánaviryan.
- "Effectivement !" réagit Tirash.
- "Et dire qu'il est, bien entendu, qu'aujourd'hui, notre objectif est le Moot. Nous n'allons pas garder les yeux fermés sur ces vilaines." annonce Fánaviryan.
- "D'accord !" répond Gelse.

À ces derniers mots, Gelse montre l'emplacement du Smial où sont soignés Selenia et l'homme d'Angmar, Gachet.

Avant d'entrer dans le Smial, Fánaviryan met sur son visage son masque de combat. Elle va vers Daëgon et lui suggère :
- "Qu'est-ce que tu penses Daëgon de lui montrer les trois anneaux que l'on a déjà récupéré pour lui montrer que l'on est des exterminateurs d'Angmar !!"
- "Oui, on peut..." répond Daëgon.

L'homme est allongé sur son lit, les yeux ouverts et le teint pâle. En voyant les compagnons arriver, il esquisse un léger sourire. Il observe les nouveaux arrivés, l'air fatigué. Tirash lui demande alors :
- "Qu'est-ce qui vous sourire comme ça ?"
- "Que vous ne m'avez pas tué." répond Gachet.
- "Ce n'est pas parce que vous n'êtes pas encore mort que vous n'allez pas mourir..." annonce Tirash.
- "Oh... Ça vous arrivera aussi de mourir..." indique Gachet.
- "Sans aucun doute..." répond Tirash.
- "Et peut-être plus tôt que vous ne pensez..." indique Gachet.
- "Nous n'avons pas l'habitude de vivre calmement..." indique Tirash.
- "C'est sûr et nous sommes là pour vous le rappeler..." annonce Gachet.
- "Et donc que faisiez-vous en Comté ?" demande Tirash.
- "De quoi satisfaire les besoins du Maître." répond Gachet.
- "Semer le chaos..." suggère Tirash.
- "Par exemple. Je dois dire que jusqu'à lors, on s'en est plutôt bien sorti." indique Gachet.
- "C'est vrai ! Déclencher une guerre entre les humains et les hobbits... C'est plutôt une belle performance." indique Tirash.
- "Oui..." répond Gachet en changeant, légèrement, les traits de son visage sans que Tirash arrive à déceler la nature de sa réaction.

Un silence s'installe alors dans le Smial. Fánaviryan en profite pour faire un geste de la main pour amener Tirash à venir vers elle. Les compagnons accompagnés de Fron quittent la pièce et vont dehors. Fánaviryan dit alors :
- "C'est enquiquinant avec ce genre de serpent de ne pas réussir à se défaire de leur poison. Est-ce que l'on aurait ramené des aiguilles avec du poison noir ?" demande Fánaviryan.
- "Oui, oui !" répond Tirash.
- "On peut, peut-être, lui fabriquer un petit jeu, lui faire croire quelque chose. Il faudrait que tu voies avec Tirash par rapport aux dagues que l'on a récoltées. On ne lui dit pas évidemment que la troisième qu'il va voir, c'est celle que c'est grâce à eux mais on peut s'inventer n'importe quoi. En tout cas, lui dire que les carottes sont cuites pour lui, lui mettre un coup de pression, lui faire peur bien que lui ait déjà donné son âme." propose Fánaviryan.
- "Je ne suis pas sûr qu'on arrive à le faire plier comme ça... Je ne sais pas. Tu pourrais lui resserrer les couilles !!" propose Tirash.
- "Je pensais à ça. En général, ça marche bien, ça !!" indique Fánaviryan.
- "Ben ouais !!" réagit Tirash.
- "En général parce que la dernière fois, ça n'a pas marché auprès de Reoluin." précise Fánaviryan.
- "Il avait, un peu, le même comportement à croire que c'est un comportement angmarien... Et en l'occurrence, Reoluin, on n'avait pas réussi à le faire parler..." indique Tirash.
- "Oget ne l'a pas eu longtemps." répond Fánaviryan.
- "C'est vrai ! Comme quoi, c'est par la violence qu'Oget a réussi à le faire parler." indique Tirash.
- "Oui mais il était bien plus violent que nous..." indique Daëgon.
- "Ça, c'est sûr..." confirme Tirash.
- "Daëgon ?" appelle Fánaviryan.
- "Oui ?" répond Daëgon.
- "Alors ?" demande Fánaviryan.
- "Je ne suis pas un spécialiste de la torture..." répond Daëgon.
- "Non mais je crois qu'il faut qu'on le laisse sous bonne garde et puis on verra bien au Moot ce soir ce qu'il en est et ce qu'il décide." suggère Tirash.
- "Qu'est-ce que l'on a besoin de savoir de lui ?" questionne Daëgon.
- "On pourrait avoir besoin de connaitre les plans d'Angmar par rapport à la Comté. S'il pouvait avouer que, effectivement, ils ont tout fomenté en accord avec le Magistrat depuis le début, par exemple, ça nous rendrait bien service et je ne suis pas sûr qu'il avoue ça..." estime Tirash.
- "Tu crois qu'il dénoncerait son maître ?" demande Daëgon.
- "Je ne pense pas, non..." estime Tirash.
- "Mais il peut leur jurer fidélité et donc nous donner leur nom." suggère Fánaviryan.
- "Donner le nom de qui ?" demande Tirash.
- "Il peut rejurer fidélité devant nous pour nous prouver qu'il est bien l'élu de son maître ou le truc, comme il veut quoi." indique Fánaviryan.
- "Oui, l'avoir par l'orgueil d'une certaine manière..." indique Tirash.
- "Oui, voilà ! C'est ça ! Exact !" confirme Fánaviryan et ajoute : "Et puis savoir à combien d'unités ils sont."
- "Oui, c'est vrai que ça serait intéressant." confirme Tirash et ajoute : "Je ne sais pas très bien comment aborder ça..."
- "Allez-y sur l'orgueil et montrez-lui les bagues en lui disant : "Tu nous donnes la tienne ! Tu vois, tu n'en as même pas une..." Enfin voilà. L'asticoter quoi ! Allez-y les gars, vous allez être bons !!" lance Fánaviryan.
- "Ce qu'on pourrait, éventuellement, lui dire, c'est que tout le plan a été déjoué et que les troupes, là-haut, ont été capturées et pourquoi pas, montrer les anneaux en lui disant : "Tiens, ça, c'est les trois que j'ai achevé moi" en montrant les anneaux." suggère Tirash.
- "Et puis ta dague !" suggère Fánaviryan.
- "Ma dague, il n'y a pas besoin... Qu'est-ce que vous en pensez ?" demande Tirash.
- "Oui, c'est une bonne idée." confirme Daëgon.
- "Oui, oui..." confirme également Fánaviryan.
- "Tu as les anneaux Daëgon ?" demande Tirash.
- "Oui, tiens-les voilà !" répond Daëgon.
- "Allez les gars, faites-le pleurer !!" lance Fánaviryan.

Tirash prend les trois anneaux et retourne avec ses compagnons dans le Smial. Fánaviryan reste en retrait à côté de Fron et lui dit en mettant sa main sur son épaule :
- "Regarde une défaite !!"

Tirash accompagné de Daëgon s'approchent de Gachet. Tirash s'assoie, non loin de l'homme avec un sourire narquois au coin des lèvres. Gachet grimace de douleurs, sans doute, liées à ses douleurs. Tirash lance :
- "J'étais destiné à finir comme esclave d'Angmar et je me fais un devoir d'éliminer chacun de ses serviteurs à chaque fois que je les croise !" en faisant tomber des anneaux d'une main à l'autre puis ajoute : "Ton petit sourire, là, je pense que tu ne vas pas les garder très longtemps. Tes complices ont été arrêtés, pour plusieurs d'entre eux, toi, vois, ça, c'est ceux que j'ai achevé moi-même. Nous avons arrêté plusieurs archers un peu partout dans la Comté ainsi que le Magistrat, ici à Lézeau. Vous allez tous finir à la potence après la réunion et le conseil du soir."

Tirash constate que ses propos sur le Magistrat n'ont pas fait réagir Gachet voire qu'il ne semble pas comprendre ces éléments. Tirash continue son discours :
- "Est-ce que tu as des choses à nous dire qu'il lui permettrait, peut-être, d'échapper à un sort funeste ou, au moins, de mourir rapidement."
- "Mon sort, je le connais déjà. S'il faut mourir, je l'attendrais avec impatience. Ce que j'entends là, c'est que nous avons accompli notre travail. Ce n'était pas tout à fait ça qui était prévu initialement mais bon, vu comment les circonstances se sont prêtées à un nouveau jeu, ma foi, nous avons, plutôt, réussi. Vous avez pu voir le spectacle que nous avons donné dans cette ferme. Il me semble que, même si notre grand chef suprême avait prévu, nous avons su nous adapter je crois mais certaines choses ont pu être faites et je crois qu'il pourra être fier de nous voir que les Hobbits et les Humains sont en train de s'entretuer, hé, hé, hé... Ça, au moins, c'est une bonne chose. Ça facilitera notre travail !" annonce Gachet en se tordant, régulièrement, de douleurs puis ajoute : "Et pourquoi me parles-tu du Magistrat ?"
- "Parce que l'on sait très bien qu'il est impliqué dans vos histoires." indique Tirash.
- "Tu... tu parles de quel magistrat ?" demande Gachet.
- "Tu sais bien..." insiste Tirash.
- "Le Magistrat Cerfblanc ?? On a réussi à le tuer ??" demande Gachet avec un sourire de satisfaction.
- "Non, justement !" répond Tirash.
- "Ah... Et bien, c'est bien dommage. Pourquoi tu m'évoques son nom ?" demande Gachet.
- "Juste pour te dire que ça, vous ne l'avez pas réussi et qu'il y a d'autres choses que vous ne réussirez pas dans ce que vous aviez prévu !" annonce Tirash.
- "Non, c'est sûr mais, en même temps, vu les nouveaux évènements, je trouve que, même si ce qui était prévu ne s'est pas fait, ma foi, ce que l'on a fait là, est plutôt une bonne chose." indique Gachet.
- "Et c'est là que vous vous trompez ! Les communautés humaine et hobbite sont déjà en train de se ressouder. Vous avez renforcé tout en militarisant leurs communautés. Vous avez fait l'inverse de ce que votre Maître vous avez demandé ! C'est pour ça que je souriais tout à l'heure !" annonce Tirash.
- "De toute façon, nous n'étions pas venus là pour ça..." annonce Gachet.
- "Oui, je comprends... Bon, écoute, je n'ai rien contre toi. Au contraire, je te trouve sympathique. Je sens bien que tu souffres aujourd'hui et je pense qu'on va te laisser tranquille. J'ai du respect pour les braves qui respectent leurs engagements. Je peux t'assurer qu'on va te laisser tranquille. Avant que l'on parte, tu as, peut-être, des choses à me confier, entre amis... Qu'est-ce que ton Maître t'avait confié comme tâche initiale." lance Tirash sur un ton très amical qui semble faire baisser l'appréhension de Gachet et lui fait changer son attitude. Il occulte les autres personnes autour de lui et n’échanger qu'avec Tirash en lui confiant certains éléments.
- "Ben, tu comprends, nous, quand on s'est rencontré dans la Vieille Forêt ?" commence Gachet avec une attitude beaucoup plus amicale vis-à-vis de Tirash.
- "Ouais !"
- "Nous ce qu'il était prévu, c'était que l'on vienne ici, dans la Comté, et puis que le premier de Mitan, on vienne éliminer un maximum des personnalités qui étaient invités lors des célébrations de la nouvelle organisation de la Comté. Il y avait des représentants des Elfes, des représentants de l'Arthedain, de grandes personnalités allaient venir !!" explique Gachet puis va énumérer les différentes personnes qui devaient venir aux célébrations. L'homme semble avoir une connaissance précise de la liste des invités puis indique, ensuite : "Donc notre objectif, c'était ça. Il était prévu que l'on puisse semer une belle pagaille ! Et, dans le même temps, en éliminer un maximum ! Notre priorité était, évidemment, ces putains d'Elfes ! Et puis, également, les trois représentants du Royaume de l'Arthedain. Ça, c'était ce qui était prévu initialement. Et puis, on a appris que les choses avaient pris une nouvelle tournure. Donc, on a improvisé et on a commencé à se prendre pour ceux qui se sont opposés aux Hobbits et à massacrer tous ceux que l'on voyait dans les environs !! On s'est réparti en trois groupes et chacun a commencé à, tu vois, à attaquer des endroits isolés, des voyageurs seuls sans, qu'évidemment, on ne comprenne qui on était réellement. Tu vois, on créée la panique ! Bon, évidemment, vous nous êtes tombés dessus !!" se confie Gachet auprès de Tirash.
- "Encore une fois..." indique Tirash.
- "Ouais mais bon, là ce coup-ci, on n'a pas réussi. Je trouve clairement que notre mission est une grande réussite. Je suis fier de moi. Je pense que le Roi-Sorcier, il sera également très fier de ce que l'on a fait !" ajoute Gachet.
- "Mais vous serez morts..." annonce Tirash.
- "Ce n'est pas grave. Tu le seras aussi bientôt, ne t'inquiètes pas... Parce que là, avec tout ce qui se passe, ça ne va que nous venir en aide pour attaquer, ensuite, tous ces royaumes qui sont en train de se foutre sur la gueule !! C'est pas mal, en fait, qu'ils aient commencé à se foutre sur la gueule !! C'est, plutôt, une bonne chose..." indique Gachet puis il marque une pause, réfléchit et dit : "Mais pourquoi je te dis tout ça ??"

Tirash se lève et sort du smial. Ses compagnons viennent alors le rejoindre. Il dit alors :
- "Bon, vous avez entendu les propos de Gachet... J'ai perçu, au début de notre échange, un trouble lorsque j'ai évoqué le Magistrat. Il ne semble pas comprendre les allusions que j'ai tenté par rapport à une éventuelle arrestation du Magistrat."
- "J'avais une théorie indiquant qu'ils avaient en train de capturer le Magistrat et le forcer à faire des trucs. Je ne suis pas si loin, il n'empêche..." indique Daëgon.
- "Et oui ! Effectivement... Mais c'est intéressant... Ça va nous permettre d'aborder la rencontre avec le Magistrat plus sereinement ou pas d'ailleurs... Moins sereinement d'ailleurs..." analyse Tirash.
- "Surtout s'ils sont tout autour..." ajoute Daëgon.
- "C'est pour ça que ça serait, peut-être, bien que l'on ait des renforts hobbits sous la main." suggère Tirash.
- "Oui parce que les gars, ils se trimballent par trois ou quatre, visiblement, s'ils sont en trois groupes. J'imagine trois ou quatre. Donc il faut, au moins, huit hobbits pour être impressionnants et encore..." estime Fánaviryan.
- "Ce que l'on peut espérer, en tout cas, c'est qu'il y ait deux groupes là-haut. Effectivement, que ça ne soit pas un troisième groupe en plus de ceux-là. Donc comment vous voyez les choses pour l'heure et demi qu'il nous reste ?" demande Tirash et ajoute : "Ou comment on aborde l'entretien chez le Magistrat ? Qu'est-ce que l'on dit ? Qu'est-ce que l'on ne dit pas ? Je ne sais pas si c'est important..."
- "Après, on pourrait le signaler à Gelse." indique Daëgon.
- "Ils ont stipulé sans hobbit..." précise Tirash.
- "Oui, c'est là où ça va être compliqué..." indique Daëgon.
- "Si on met Fron sur une chèvre, on pourrait faire croire que c'est un bossu..." lance Fánaviryan puis ajoute : "L'entente n'est pas cordiale entre les humains et les hobbits depuis que les humains ont pendu deux hobbits. Ça va être intéressant de savoir qui a tiré sur la corde si c'était Cleagar, le chef des mercenaires de l'Ordre. Il y a, malheureusement, de fortes chances pour qu'il ait pris plaisir à cela alors qu'il n'est, peut-être, pas plus pour Angmar que ça... Il faut juste que l'on sache, nous, ce qu'il en advenu de la dépouille de Golasgil quand même dans l'affaire, des fois qu'il ait toujours sa clef." indique Fánaviryan.
- "Justement, moi, je me disais, peut-être, que ça pourrait être ça notre porte d'entrée. On vient juste voir le Magistrat parce qu'à la base, on venait voir Golasgil." suggère Tirash.
- "C'est ça !" confirme Fánaviryan.
- "Et on a appris en route que Golasgil était mort mais on avait une affaire avec lui et on voulait savoir et on voulait savoir parce que ça avait des conséquences importantes pour nous et qu'on voulait savoir si on pouvait récupérer quelque chose. Ou, en tout cas, comment sa fortune était gérée, qui est-ce qui avait pris la suite ? Ce genre de choses." expose Tirash.
- "Ça, c'est le plan si ça passe normalement." indique Daëgon.
- "C'est, au moins, la manière d'accéder jusqu'au Magistrat et puis, peut-être, qu'à un moment, on peut lui faire comprendre que l'on a capturé un archer de Boëmund et qu'il avait, pour objectif, de le tuer à la base ce qui pourrait le faire, un peu, réfléchir. Après, il est, peut-être, déjà prisonnier en réalité voire déjà mort..." propose Tirash.
- "C'est ça le truc..." réagit Daëgon.
- "Tout à l'heure, on a vu le truc se passer et on n'a pas réagi..." indique Fánaviryan.
- "S'il est mort, qu'est-ce que l'on fait ? Si le Magistrat est vivant, on fait comme ça et puis on espère ressortir de là indemne. Si le Magistrat n'est pas vivant, est-ce que l'on sert à la même histoire et puis s'ils nous disent : "Ah bah non, le Magistrat ne peut pas vous recevoir, il n'est pas là.", nous, on dit : "Zut alors, merci, au revoir !" et tout se passe bien. Il n'y a pas de blessés. On fait comme ça ?" demande Tirash.
- "Oui, oui, parce que l'on va à Hobbitebourg ce soir. On sera en vie ce soir !" indique Fánaviryan.
- "Oui, ça serait mieux !" confirme Daëgon.
- "Et ce qui serait parfait, c'est qu'il y ait des Hobbits qui soient là, genre, si nous ne sommes pas de retour dans une heure, ils attaquent. Ça, serait juste parfait !" indique Tirash.
- "Je ne suis pas trop sûr dans quoi on s'embarque..." indique Daëgon.
- "Je ne suis pas convaincu non plus... Oui, effectivement, tu as raison !" confirme Tirash.
- "Les Hobbits d'ici ne sont pas forcément des combattants aguerris." indique Fron.
- "Non, on sait bien mais vous êtes nombreux. On va aller voir Gelse." indique Daëgon.

Les compagnons vont quitter l'entrée du smial et retrouver Gelse non loin en train de discuter avec plusieurs hobbits. Elle vient rejoindre les compagnons et dit :
- "C'est bon, j'ai trouvé du monde pour aller à la ferme."
- "Très bien !" réagit Daëgon.
- "C'est une bonne nouvelle !" répond Tirash.
- "Et vous alors ?" demande Gelse.
- "Nous avons fait, un peu, parler le prisonnier." explique Daëgon.
- "D'accord !"
- "Il semblerait qu'il ne soit pas au courant pour le Magistrat. Il ne visait pas le Magistrat en particulier. Il n'agit pas sous les ordres du Magistrat mais plutôt d'Angmar mais ça, on le savait plus ou moins avec les bagues. Ce qui pose la question de savoir pourquoi il y a tous ces hommes en arme auprès du Magistrat comme nous avons pu les apercevoir." indique Daëgon.
- "Sachant que nous avons appris aussi qu'ils avaient pour ordre, à la base, de tuer le Magistrat." précise Tirash.
- "Ah bon ??" réagit Gelse.
- "Tout à fait..." confirme Tirash.
- "Le Magistrat, on ne sait pas s'il est toujours vivant ou pas en fait..." suggère Daëgon.
- "C'est ça ! Il a été aperçu récemment ?" demande Tirash.
- "Non, on ne l'a pas vu depuis un moment, en effet..." répond Gelse.
- "Il peut être prisonnier, il peut être mort et, du coup, nous nous demandons un peu où nous allons mettre les pieds..." explique Tirash.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "D'accord, oui, je comprends..." réagit Gelse.
- "N'hésitez pas à venir à notre secours ou nous protéger parce que c'est dangereux." conseille Daëgon.
- "N'hésitez pas à constituer une escouade." suggère Fánaviryan.
- "C'est noté Dame Fánaviryan. Je ferais le nécessaire." indique Gelse.
- "Vous pensez que ça serait possible pour onze heures ? Dans un plus d'une heure..." demande Tirash.
- "Oh, hé bien, hé bien... Je peux voir ça... Je peux étudier, oui, oui..." répond Gelse puis demande : "Vous pensez que vous auriez besoin de combien de personnes ?"
- "Des soldats ?" demande Tirash.
- "Oh ! des soldats ??" réagit Gelse.
- "Oui, je sais... De quelles armes, vous disposez ? Parce que, peut-être, qu'une petite manifestation au pied de la colline ou quelque chose comme ça qui se masseraient en bas, peut-être que ça pourrait, à un moment ou à un autre, les perturber, alors dans le bon sens ou le mauvais..." explique Tirash.
- "Hum... Je vais y réfléchir. Je vais voir ce que l'on peut engager comme hobbits là-bas. Vous voudriez que je place du monde en bas de la colline pour manifester ?" demande Gelse.
- "Non, c'était une idée. En fait, je ne sais pas moi. Juste, peut-être, avoir une petite troupe en bas qui nous attende ou que vous attaquiez, si vous êtes d'accord, bien entendu, que vous veniez à notre rescousse si vous voyez que l'on se bat par exemple, des choses comme ça. Je ne sais pas quelles sont vos possibilités ? Que souhaitez-vous faire ? Je ne peux pas donner des ordres à la communauté hobbite." suggère Tirash.
- "Vous souhaiteriez que si vous vous battez que l'on intervienne ?" demande Gelse.
- "Pourquoi pas..." répond Daëgon.
- "Si pour midi, nous ne sommes pas revenus, il se pourrait que l'on soit resté manger, les gars, peut-être... Il faudrait temporiser, non ?" interroge Fánaviryan.
- "On ne sait pas..." réagit Daëgon.
- "On peut, aussi, trouver une excuse pour ne pas rester manger." suggère Tirash.
- "Ça, c'est si ça se passe convivialement." indique Daëgon.
- "Oui, c'est ça..." confirme Tirash et ajoute : "Alors, il y en a deux qui restent manger et un autre qui s'en va parce qu'il a une affaire à régler."
- "D'accord, donc, vers midi, si je comprends bien, il y aura forcément du monde qui devrait sortir de chez le Magistrat." indique Gelse.
- "On peut partir sur ça." confirme Tirash.
- "Ouais !" confirme, à leur tour, Daëgon et Fánaviryan.
- "Au pire, est-ce que l'on peut dire, juste avant midi, vous pouvez envoyer quelqu'un qui jouerait le rôle d'un messager qui aurait, genre, une information très urgente à nous donner. Non, plutôt un messager qui devait venir et auquel on doit remettre une information. C'est-à-dire que, dans ce cas-là, ça pourrait fournir une excuse pour que l'un d'entre nous sorte. Vous voyez ce que je veux dire ?" explique Tirash.
- "Oui, oui. Je peux, en effet, voir ça..." confirme Gelse.
- "Je pourrais être le messager !" annonce Fron.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Qu'est-ce que tu envisages, Fron ?" demande Gelse.
- "Peut-être de t'aider à organiser un peu la manifestation et puis de voir ce qui se passe." explique Fron.
- "Il va falloir que je prévienne certains qui sont partis dans les champs. Il va falloir que je fasse revenir du monde si vous voulez avoir quelques hobbits qui ont de la poigne !" annonce Gelse.
- "C'est vous qui voyez Gelse. Nous ne sommes pas ici pour prendre des décisions à votre place !" indique Tirash.
- "Ah bah, en même temps, ça fait déjà depuis une dizaine de jours que je dois prendre des décisions. Je vous avouerai que c'est compliqué..." confie Gelse.
- "Vous avez l'air de très bien vous en sortir !" lance Tirash.
- "Ce n'est pas si simple que ça..." confie Gelse.
- "La position du maître n'est pas toujours enviable que l'on ne pense..." indique Fánaviryan.
- "C'est de moi dont vous parlez ?" demande Gelse.
- "Non, non, dans le monde, le plus important, c'est de savoir où est votre place. Vous, vous l'avez un peu trouvé malgré vous. Vous faites du bien à la population en prenant des décisions logiques et réfléchies." indique Fánaviryan.
- "Je pense que le plus important, c'est de bien manger !" lance Fron.
- "Je suis d'accord à vous ! Mais, très bien, je vous laisse, je vais prévenir quelques cousins et quelques habitants qui pourront venir nous aider." annonce Gelse en quittant les compagnons et se dirigeant à l'extérieur de Lézeau.

Le 03 de Mitan de l'An 1640 - 19:10 / 21:15 - Arrivée à Lézeau - Lieu : Lézeau - Village - Session N°78 du 07/12/2022

Zëbúth va avoir du mal, au départ, à prendre le rythme avec la charrette surtout qu'il va falloir monter la colline de Lézeau.

Quand ils approchent du village de Lézeau, ils aperçoivent des halos de lumières qui proviennent de plusieurs endroits. Ils constatent que le quartier des Hobbits autour de l'étang est bien éclairé, des torches brillent tout autour de l'eau. La colline où est située la maison de Golasgil et celle du Magistrat sont, également, éclairées par de nombreuses lanternes. Aucune lumière ne semble provenir des habitations de la communauté humaine. À l'entrée du village, un barrage bloque l'accès avec un braséro de chaque côté de la route pour bien éclairer les lieux. L'un des quatre Hobbits présents, arbalète à la main, crie aussitôt d'un ton ferme et sec :
- "Halte !! Qui va là ??"

Leur attitude semble beaucoup plus confiante que celles des autres villages hobbits où les gardes pouvaient être pris d'une certaine panique ou stress à l'approche des compagnons. Les quatre Hobbits pointent leur arbalète en direction du chariot.

Fánaviryan dit, discrètement, à Tirash :
- "Est-ce que tu peux prendre le chapeau du Shiriff dans les affaires de Selenia ?"
- "Oui d'accord !" répond Tirash.

Il récupère le béret et annonce :
- "Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Nous arrivons mandaté par le Shiriff du Pont des Arbalètes pour rencontrer la communauté hobbite de Hobbitebourg. Tenez, nous avons ici ce béret qui nous a été remis par le Shiriff du Pont des Arbalètes. Entretemps, nous avons fait des rencontres et nous ramenons, également, un bandit qui était de massacrer les habitants de la ferme située à une heure d'ici."
- "Descend du chariot et viens nous montrer ton soi-disant chapeau..."

Tirash avance et s'approche des deux braséros. L'un d'entre eux te regarde et dit à Tirash :
- "T'es déjà venu dans le coin, toi ?"
- "Oui, il y a quelques semaines." répond Tirash.
- "Oui, je t'ai déjà vu ici..."
- Pendant l'autre Hobbit inspecte le béret et dit : "Ouais, en effet, ça y ressemble !"
- "En effet !" répond Tirash.
- "Mais vous n'avez pas le droit d'aller à Hobbitebourg." annonce le Hobbit.
- "Alors, ça, c'est dans un deuxième temps. Pour le moment, nous venions surtout à Lézeau, histoire que notre compagne qui s'est faite blessée puisse recevoir un complément de soins, au moins, se reposer dignement et puis, remettre aux autorités, ce bandit que nous avons capturé." annonce Tirash.
- "C'est nous, maintenant, les autorités ici." indique le Hobbit.
- "Hé bien, alors, c'est à vous que nous allons le remettrons même si nous voudrions bien lui poser quelques questions pour savoir pourquoi il était là, n'est-ce pas les amis ?" demande Tirash.
- "Hum ! Apparemment, ils n'ont cessé de semer dévastation et mort sur les alentours." indique Fánaviryan.
- "Quoiqu'il en soit, nous sommes des amis des Hobbits. Je ne sais pas si c'est comme cela que l'on peut le dire mais nous avons appris à connaître votre communauté que ce soit ici, que ce soit à Bree ou à Metraith et nous avons à cœur de soutenir votre communauté ici dans la Comté." annonce Tirash.
- "Ah bon ? Qu'est-ce qui nous fait dire que tu es un ami des Hobbits ? Tu connais qui ici toi ?" demande le Hobbit suspicieux.
- "Ici pas grand monde mais au Pont des Arbalètes, je connais le Sergent Isildor Plume, Equila Plume, Paulo Plume et Edmond Bouque. À Metraith, des Touque et des Boffine, de Nioul Sanglebouc. À Bree, le clan Chaumine : Filéon Chaumine, Tilio, Elda et Violette Chaumine. À Souche, de Fortimbras Sanglebouc et de sa famille, Mina et Milon. À Bourg-Maresque, Hélias Piedléger, Clarina Piedléger. À Lamoustiquière, Limon Brandibouc." énonce Tirash.
- "On cherche surtout à avoir des informations par rapport à Madame Cerfblanc à savoir si elle est dans le secteur pour soigner ma collègue ?" demande Fánaviryan.
- "Eux ! Ils n'ont pas intérêt à venir par ici." répond sèchement l'un des Hobbits.
- "Qui ça ??" demande Tirash.
- "Madame Cerfblanc" répond le Hobbit en montrant la direction de la Colline.
- "Ah ! Ils sont toujours là..." réagit Tirash.
- "Ouais..." répond le Hobbit.
- "Comment ça se passe, ce n'est pas trop compliqué ? On a entendu que tout est parti d'ici, quel malheur !!" indique Tirash.
- Les Hobbits ne répondent pas aux propos de Tirash puis annoncent : "Suivez-nous !"
- "Merci bien !" répond Tirash.

Deux Hobbits accompagnent les compagnons sur la route puis les dirigent vers l'étang de Lézeau. L'un des Hobbits émet un sifflement et plusieurs Hobbits sortent des smials pour venir à la rencontre du convoi.

Ils constatent de la plupart des Hobbits du village sont dehors, non loin de l'étang à manger, boire mais dans une ambiance calme et posée, très loin de la fête qui devrait se dérouler au 3 de Mitan.

À proximité de l'étang, les Hobbits désignent un endroit en leur ordonnant : "Arrêtez-vous là !!"

Plusieurs Hobbits vont se rapprocher et observer les trois compagnons qui entendent alors certains propos parfois virulents, d'autres interrogateurs sur leur présence ici. Plusieurs semblent reconnaitre Tirash ou Fánaviryan mais tous les Hobbits restent à distance, ne s'approchent pas trop près.

Après quelques minutes, Tirash va s'adresser à cette foule et dire :
- "Est-ce que l'on pourrait s'adresser au Thain ?"
- Plusieurs Hobbits répondent : "Bougez pas ! Bougez pas !"
- "Ah ne vous inquiétez pas, on ne bouge pas !" répond Tirash.

Pendant ces quelques minutes d'attente, Daëgon va examiner les blessures de Selenia et constate que son état de santé est stable. Tirash s'allume une pipe et Fánaviryan manipule les dagues acquises sur les brigands.

Puis, ils entendent une voix féminine parmi tous les propos des Hobbits qui crie :
- "Oui ! Je les connais !! C'est bien eux !"

Une Hobbite s'approche d'eux, vêtue d'une tunique en cuir avec deux hachettes à la ceinture. Elle semble avoir un influence et une certaine autorité sur la comunauté hobbite qui s'écarte à son passage. Elle dégage une certaine assurance et autorité. Les compagnons vont la reconnaître en s'approchant, il s'agit de Gelse Sangle qui vient accoster les compagnons avec un léger sourire.

Le 03 de Mitan de l'An 1640 - 18:25 / 19:10 - Départ de la Ferme - Lieu : Vallée de l'Eaubelle - Ferme de ... - Session N°78 du 07/12/2022

Tirash va observer la bague que Fánaviryan a trouvé dans les affaires personnelles de Gachet. Il s'agit d'une bague trouvée dans la Vieille Forêt et dans la maison de Reoluin, sans doute, l'emblème du Royaume d'Angmar. Fánaviryan va ajouter en montrant le symbole sur la bague :
- "Hé les amis ! Apparemment, ils sont encore missionnés par Angmar pour quelques forfaitures. Vous reconnaissez leur symbole."

Fánaviryan regarde, ensuite, la carte et constate qu'il s'agit d'une carte assez sommaire de la Comté avec un rond autour d'un emplacement. Elle n'arrive pas, toutefois, à repérer le lieu entouré par le rond. Elle pose, ensuite, la carte sur la table là où Daëgon est en train de prodiguer des soins à Selenia. Il va s'occuper de la dunéenne pendant quasiment une demi-heure puis va vérifier l'état de l'homme attaché qui aurait besoin de soins pour arrêter les blessures en cours. Il va retirer la flèche qui est plantée dans son dos. L'homme gémit quelques instants puis tombe inconscient. En moins de deux minutes, Daëgon réussit à soigner l'homme qui avait perdu beaucoup de sang.

Tirash indique à Fánaviryan :
- "Je vais aller chercher les gens qui ont disparu dans le bois."
- "J'ai essayé de soigner l'un des brigands et il a arrêté de saigner donc apparemment, j'ai réussi à faire ce que je voulais. Il est un peu mort, c'est tout, il a arrêté de saigner." répond Fánaviryan.
- "Moi, je parlais des habitants de la ferme qui sont partis en courant. C'est eux, je pense, qu'il faut aller chercher !" explique Tirash.
- "J'ai cru entendre crier tout à l'heure mais je ne suis pas sûre..." indique Fánaviryan puis ajoute en sortant de la ferme : "Tirash, Tirash, je te suis. Mets ta cape !"
- "Je pense que c'est bien qu'ils nous voient, non ?" répond Tirash.
- "Hum..." réagit Fánaviryan.

Tirash va, avant de quitter la pièce, vérifier les liens qui entravent Gachet. Il resserre légèrement les deux lanières de cuir posées par l'Elfe puis va rejoindre Fánaviryan dehors. Ils remontent vers le bois et commencent à examiner les traces au sol. Tirash est perplexe sur les chances de trouver des indices mais l'Elfe qui a enlevé son masque de combat, repère rapidement des pas, elle estime qu'il doit s'agir d'un adulte et de deux enfants qui se sont enfuis en courant vers le sud. Fánaviryan suivie de Tirash se mettent en marche rapide. L'Elfe arrive à bien suivre les traces dans le bois et ils vont ainsi continuer à pister. Après cinq minutes, Tirash s'arrête et dit à Fánaviryan :
- "Qu'est-ce que tu en penses, Fana ? Ça serait, peut-être, bien que l'on appelle, un peu, non ?"
- "Oui, tu as raison. On peut se manifester, Tirash, de façon amicale." répond Fánaviryan.
- "Oh hé ! Les bandits sont partis !! On est les gentils, on a tué les méchants !" crie Tirash.
- "Compagnie de l'Aurore Ecarlate, nous sommes là pour vous aider ! Regardez notre tabard !" crie, à son tour, Fánaviryan.

Le silence règne dans les bois. Fánaviryan et Tirash repèrent d'autres traces plus anciennes, sans doute, des bucherons. En effet, plusieurs arbres sont abattus, plusieurs souches présentes, quelques clairières.

Les deux compagnons reprennent le suivi des traces. Au bout de quinze minutes, ils arrivent au bout du bois et aboutissent sur un terrain dégagé avec un chemin de terre. Ils aperçoivent plusieurs bosquets et, au loin, une grande forêt mais aucun signe de vie. Tirash indique alors :
- "Je ne sais pas ce que tu en penses mais, on va, peut-être, rentrer pour ne pas laisser Daëgon trop longtemps tout seul."
- "Oui, oui !" répond Fánaviryan.

Les deux compagnons rebroussent chemin et vont rejoindre Daëgon qui a fini les soins, surveille les alentours de la maison et ne voyant aucun mouvement, il en profite pour fouiller la maison et a trouvé deux haches de bûcheron qu'il vient poser à l'entrée de la ferme.

Fánaviryan et Tirash reviennent vers dix-sept heures trente. Daëgon demande alors :
- "Vous les avez perdus ?"
- "En fait, on ne les a même pas trouvés..." répond Tirash.
- "Ah..." réagit Daëgon.
- "On a trouvé des traces" indique Fánaviryan.
- "Fana a, admirablement, retrouvé les traces !! Moi, je ne voyais rien. Ohlala, elle a enlevé son masque et là, une révélation !" annonce Tirash.
- "Vous vous êtes arrêtés parce que les traces allaient trop loin ?" demande Daëgon.
- "On ne voulait pas te laisser tout seul trop longtemps ! On ne sait jamais s'il y avait quelqu'un d'autre qui venait." explique Tirash.
- "Et puis les traces rejoignaient un chemin de terre de l'autre côté du bois." indique Fánaviryan.
- "J'ai réussi à stabiliser Selenia sinon. Elle n'est pas vaillante..." explique Daëgon.
- "Et transportable ? Il va, peut-être, falloir une nuit de sommeil." suggère Fánaviryan.
- "Il va lui falloir du repos, oui." préconise Daëgon.
- "En tout cas, tu as assuré, bravo !" annonce Tirash.
- "Tu as eu les bons gestes !" ajoute Fánaviryan.
- "Oui ! Heureusement parce que sinon je pense qu'elle y passait." indique Daëgon.
- "D'ailleurs, il faut que j'aille voir les autres pour voir comment ils se comportent..." annonce Fánaviryan.

L'Elfe se rend dans le potager et constate que les trois hommes ne bougent plus. Ils sont morts ou très proche de l'être. Le sang s'est répandu sur la terre.

Elle revient à la ferme et indique :
- "Il va falloir que l'on expose ces malandrins d'une façon ou d'une autre..."
- "Surtout qu'ils sont liés de près ou de loin à Angmar. Il faut, absolument, que l'on en informe les autorités. Et celui-là, il faut qu'on l'amène avec nous." explique Tirash.

Tirash s'approche de Daëgon et remarque sa blessure au menton et lui dit :
- "Tu veux que je jette un coup d'œil, Daëgon ? Au moins, jeter un coup d'œil et désinfecter ?"
- "Oui, je veux bien !" répond Daëgon.

Tirash va alors lui décrire la plaie qui saigne, très légèrement au menton. Daëgon lui répond :
- "Tu as l'air d'avoir bien repéré. Dans ce cas, vas-y !"

Tirash va prendre de l'eau, des tissus et commencer à nettoyer la plaie mais ne s'y prend pas d'une manière très adaptée. Au bout d'une minute, Daëgon ressent des picotements et propose d'arrêter les soins. Tirash lui dit alors :
- "Je suis vraiment désolé, je ne sais pas ce que j'ai fait... J'ai les mains qui tremblent. Ça doit être les contrecoups de la bataille..."
- "Non mais ne t'inquiète pas, je ne suis pas si blessé que ça..."

Après quelques minutes, Tirash propose :
- "On va, peut-être, trouver un chariot dans l'autre ferme et puis il faut que l'on puisse offrir une sépulture descente aux paysans. On va, peut-être, passer la nuit ici, non ?"
- "Non, on pourrait leur laisser le message, plutôt, du fait qu'ils ont été attrapés et châtiés. On les accroche sur la clôture." suggère Fánaviryan.
- "Non mais je ne pensais pas à eux mais à celui qui s'est pris des flèches et qui doit être à côté de la porte et l'autre qui avait, aussi, le dos criblé de flèches dans l'autre maison, la première." explique Tirash.
- "Oui, ça serait bien d'enterrer les gens quand même..." confirme Daëgon puis demande : "Sinon, j'ai trouvé deux haches. Vous pensez que ça fait partie des biens des gens qui sont morts ?" demande Daëgon.
- "Ça peut servir en tout cas ! Ça, je sais manier !" réagit Fánaviryan.
- "D'un autre côté, ils vont revenir ces gens-là. Déjà, ils se sont fait tuer leurs bonhommes." exprime Tirash.
- "Ça dépend s'ils sont morts..." suggère Daëgon.
- "Les trois que l'on a vu partir, à mon avis, ils vivaient ici, la femme qui criait derrière." indique Tirash.
- "Je n'ai pas eu le temps de bien voir." explique Daëgon.
- "Elle est partie un peu plus loin avec les enfants." indique Fánaviryan.
- "Selenia est toujours dans les pommes ?" demande Tirash.
- "Oui ! Il faudrait pouvoir trouver un chariot ou faire un brancard." suggère Daëgon.
- "Ah oui, ça, je sais faire !" réagit Fánaviryan.
- "Il faut, d'abord, que l'on aille voir s'il y a un chariot, voir si on peut trouver quelque chose à l'autre ferme, que l'on enterre les corps." propose Tirash.
- "Je pense que l'on va rester là, la nuit." estime Daëgon.
- "Est-ce que l'on reste ici ou on va à l'autre ?" questionne Tirash.
- "À l'autre, c'est plus proche de la route." constate Fánaviryan.
- "Il y a, peut-être, un risque à rester ici si les trois reviennent avec d'autres individus." indique Daëgon.
- "Oui, effectivement, ce n'est pas bête ça ! C'est, peut-être, mieux que l'on aille à l'autre. Ce que je peux, c'est que je prends mon cheval et je vais, vite fait, voir s'il y a un chariot ou quelque chose pour la ramener et je suis de retour dans dix minutes." propose Tirash.
- "Oui, on peut faire ça et puis, nous, on va regarder." indique Daëgon.
- "Et il va falloir que l'on trouve le temps de poser quelques questions à notre ami-là !" suggère Tirash en pointant du doigt Gachet.
- "Je vais t'accompagner !" indique Daëgon à l'attention de Tirash.
- "Tu gardes un œil sur l'autre !" conseille Tirash.
- "D'accord. Je vais m'occuper du brancard !" indique Fánaviryan.
- "De toute manière, il n'ira pas loin dans son état !" estime Daëgon.

Fánaviryan va récupérer les outils qu'elle trouve sur place et va commencer à bricoler un brancard avec le tonneau trouvé sur place et la table de la maison. Elle commence par casser le tonneau à coup de hache que Daëgon lui a donné.

Daëgon et Tirash vont prendre leurs chevaux et se diriger vers la première ferme. Le feu a pris de l'importance dans l'abri à paille. Ils trouvent derrière la maison, une vieille charrette qui doit, sans doute, servir à transporter le bois.

Tirash propose en voyant le feu à son compagnon :
- "Ah tiens ! On pourrait balancer les trois bandits dans le brasier si on les ramène avec la charrette ! Ça serait pas mal ça !"

À l'intérieur du bâtiment, ils vont trouver les harnais pour utiliser la charrette et ils vont prendre, également, des couvertures et un oreiller pour installer Selenia dessus. Daëgon va récupérer Zëbúth qui est en train de brouter de l'herbe non loin de la ferme. Le Dùnedain va desceller le cheval et lui passer les harnais de la charrette.

Une demi-heure après leur départ, ils reviennent à la ferme où Fánaviryan est en train de préparer les supports pour le brancard. Elle n'a pas encore commencé à préparer la table lorsque Daëgon lui dit :
- "On a trouvé une charrette..."
- "Pour ma part, je vais en avoir pour un peu trop longtemps pour réaliser le brancard !" explique Fánaviryan.
- "Disons que ça aurait été bien si nous n'avions pas trouvé de charrette..." indique Daëgon.
- "Hum, hum... C'est pratique ! Allez, on fait le transfert !" propose Fánaviryan.
- "Hum, hum... On dort là-bas ? Je me demandais avec la fumée si ça ne risquait pas d'attirer du monde mais bon..." alerte Tirash.
- "À la fois, les gens qui se sont enfuis, comment vont-ils revenir ? Je ne sais pas..." indique Daëgon puis ajoute : "On pourrait, quand même, aller jusqu'à Lézeau..."
- "Ouais, ouais !" confirme Fánaviryan.
- "Oui, on peut faire ça ! On a juste le problème des corps. Ce que l'on fait, c'est que l'on y va et on envoie du monde de Lézeau demain pour s'en occuper. On les met à l'intérieur pour ne pas qu'ils se fassent abimer par des bêtes sauvages, on les couvre et on envoie des gens de Lézeau demain, ça sera mieux !" propose Tirash.
- "Oui ! On n'a qu'à faire ça." confirme Daëgon.
- "Pour les trois corps des bandits, on peut les laisser là." propose Tirash.
- "Oui ! De toute façon, on verra à Lézeau." confirme Daëgon.
- "Ils sont protégés par la barrière. Ils ne devraient pas se faire bouffer par des bêtes pendant la nuit. Les gens verront que l'on s'est occupé d'eux." suggère Tirash.
- "Oui, d'accord !" confirme Fánaviryan.
- "On peut laisser un mot de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pour notre renommée ? La Compagnie de l'Aurore Ecarlate pour vous servir !" suggère Tirash.

Daëgon va prendre un charbon dans la cheminée et va noter sur la porte : "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate est partie à Lézeau après avoir neutralisé trois brigands."

Puis les trois compagnons vont venir installer les corps inanimés de Selenia, Gachet et le fermier tué par les brigands. Fánaviryan va conduire la charrette, Tirash va accrocher son cheval à l'arrière et va monter dans la charrette.

Zëbúth va, au départ, avoir du mal à avancer. Lorsqu'ils vont arriver à la première ferme, ils vont déposer dans la ferme, le corps de l'homme et y déposer l'autre victime puis reprendre la route en direction de Lézeau.

Le 03 de Mitan de l'An 1640 - 18:15 / 18:25 - Combat à la Ferme - Lieu : Vallée de l'Eaubelle - Ferme de ... - Session N°77 du 30/11/2022

Tirash continue de contourner le potager et commence à se rapprocher des bois. Il distingue alors une silhouette d'un homme qui est en train de se relever et de récupérer son arc. Dans le bois, il aperçoit, furtivement, des silhouettes qui disparaissent rapidement. D'un pas rapide, il se précipite sur le garde en faisant apparaitre sa dague dans sa main. L'homme se défend avec son arc en essayant d'agripper Tirash mais l'homme du sud s'y oppose par une série de pas sur le côté. Tirash attaque alors avec sa dague de la main gauche et, au dernier moment, passe la lame dans la main droite et frappe sèchement au niveau de la poitrine. La lame s'enfonce dans le torse de l'homme qui s'écroule au sol, inconscient. Tirash récupère son arc au sol et se dirige vers la ferme du côté où se situait Daëgon.

De son côté, Fánaviryan saute sur la table pour se mettre dans une position avantageuse et assène un grand coup d'épée sur l'homme qui recule de quelques pas pour éviter la lame de l'Elfe qui doit descendre de la table et se retrouve prise sous les coups de dague de l'homme qui arrive à lui entailler le bras très légèrement. Fánaviryan essaye de répliquer mais s'empêtre dans des mouvements trop complexes. L'homme tente alors une nouvelle série d'attaques mais l'Elfe recule et monte, de nouveau, sur la table pour être dans une bonne position pour lui abattre son épée sur l'épaule mais, au dernier moment, dévie son coup et vient abattre sa lame contre son bras gauche qui craque. L'homme crie de douleur, recule mais évite les coups successifs de Fánaviryan. Furieux, il vient porter plusieurs coups et l'un d'entre eux arrive se porter sur l'épaule droite de Fánaviryan qui évite que la lame pénètre grâce à sa protection en métal. Elle ressent, toutefois, une légère douleur mais elle réagit aussitôt et vient, violemment, frapper l'avant-bras de l'homme dont les os se brisent, le sang gicle de la blessure et sous l'effet de la douleur, l'homme s'écroule au sol. Elle saute, aussitôt, par la fenêtre brisée et remarque, près des bois, un homme gisant au sol. Elle inspecte les bois à la recherche de traces suite aux cris féminins entendus quelques minutes auparavant. Elle va y trouver quelques bouts de tissus mais rien d'autre.

Selenia voyant Tirash longer le long du potager, elle décide de faire le tour de la maison de l'autre côté. Arrivée à l'angle de la ferme, elle voit Daëgon aux prises avec Gachet, l'épée à la main. Daëgon évalue que l'homme est prêt à fuir et va, alors, légèrement s'écarter pour le laisser passer. Gachet va alors courir en direction des chevaux suivi, à distance, par Daëgon qui lui décoche une flèche à l'épaule qui vient lui entailler les chairs. Selenia se lance à sa poursuite et le voyant se diriger vers le cheval de Tirash et elle fonce dans sa direction et, en chemin, crie pour faire fuir le cheval mais l'animal ne réagit pas aux cris de la dunéenne. Gachet allait pour sauter sur le cheval mais l'homme est perturbé par les cris de Selenia et n'arrive pas à grimper sur le cheval qui s'enfuit. Au sol, il se baisse, très légèrement, au moment où Daëgon lui envoie une nouvelle flèche qui vient se planter dans l'arbre derrière lui. Au même moment, Selenia charge et tente de venir lui transpercer avec sa lance mais l'homme, au dernier moment, roule sur le côté, se relève et frappe violemment l'épaule gauche de Selenia qui craque sous la violence du coup. Elle tombe, au sol, inanimée. Daëgon ajuste son arc et arrive à toucher l'homme sur le flanc, la flèche se plante légèrement, trop superficiellement pour l'immobiliser. Gachet se relève péniblement et se dirige vers le cheval de Daëgon. Tirash qui a passé l'angle de la maison, vient se positionner non loin de Daëgon et encoche une flèche. L'homme a tenté dans un même mouvement de monter sur le cheval de Daëgon mais a glissé. Il prend alors les rênes, et essaye de se protéger des tirs de flèches en mettant le cheval entre lui et les archers. Daëgon se précipite pour soigner Selenia tandis que Tirash se rapproche doucement en visant l'homme derrière le cheval attendant le bon moment pour tirer. Après quelques secondes, l'homme monte sur le cheval et, d'un geste vif, entame sa fuite. Tirash profite de l'avoir face à lui pour décocher une flèche qui, miraculeusement, vient frapper son crâne. L'homme, sous le choc, est déstabilisé, tombe de cheval. Il pose alors son épée au sol, met les genoux à terre et lève les mains en l'air, bien éprouvé par les coups qu'il vient de recevoir.

Daëgon se concentre sur la blessure, vient plaquer sa main sur la plaie, déchire des bouts de tissus de la robe de Selenia et remettre l'os en place. Il arrive, avec une grande habileté, à arrêter l'hémorragie et stabiliser la blessure de la dunéenne. Tirash, non loin, se rapproche de Gachet avec son arc et lui crie :
- "Allonge-toi là !! Allonge-toi !!"
- L'homme s'exécute et s'allonge en reprenant son souffle.
- "Fana ! Comment ça va ??" crie Tirash dans la direction de la ferme.
- "Je ne trouve pas la personne qui appelait à l'aide !" crie, à son tour, Fánaviryan.
- "Ramènes-toi par ici !! On a un problème !" lui répond Tirash.

Fánaviryan arrive quelques instants plus tard, constate l'état de Selenia qui est soignée par Daëgon puis voit l'homme allongé avec Tirash au-dessus de lui et qui dit :
- "Fánaviryan, est-ce que tu pourrais l'attacher ou l'assommer ?"

Fánaviryan sort de son aumônière une lanière de cuir et elle vient attacher les mains de Gachet, jointes dans son dos. Tirash demande alors :
- "Daëgon, tu as besoin de quelque chose ?"
- "Les équipements de Selenia pour la soigner. Je ne sais pas où c'est... Sur son cheval, peut-être." répond Daëgon.

Tirash va alors chercher le cheval de Selenia et le ramène non loin de Daëgon puis va se rendre dans la ferme pour récupérer du linge et de l'eau pour les soins de Selenia.

Fánaviryan va ressembler les corps des hommes dans le potager puis va venir mettre Gachet dans un coin de la maison. Elle va récupérer aussi leur matériel :
- 3 arcs
- 40 flèches
- 3 carquois
- 1 épée large
- 4 dagues
- 18 pièces d'argent
- 3 ceintures de cuir
- 1 bague avec le symbole d'une tour
- 1 carte sommaire de la Comté

Tirash discute avec ses camarades et lui dit :
- "J'ai aperçu des gens qui s'enfuyaient, il faudrait, peut-être, que l'on essaye de les appeler, non ? Peut-être qu'ils connaissent un guérisseur dans le coin ?"
- "Vous pouvez toujours aller les chercher mais ne vous éloignez pas trop..." conseille Daëgon.

Le 03 de Mitan de l'An 1640 - 17:55 / 18:15 - Découverte macabre - Lieu : Vallée de l'Eaubelle - Ferme de ... - Session N°76 du 23/11/2022

Fánaviryan pose sur son visage son masque de combat et engage son cheval sur le chemin de terre. Après cinq minutes de route, ils arrivent à une ferme isolée.

Le feu ne provient pas de la ferme mais d'une dépendance qui contient des ballots de paille qui sont en train de brûler.

À, environ une quarantaine de mètres, Selenia arrête son cheval, sort sa lance et observe les alentours pendant que Fánaviryan poursuit sa route vers le bâtiment en accélérant l'allure de Zëbúth. Tirash et Daëgon arrêtent leurs chevaux et sortent leurs arcs.

Le seul son provient du crépitement des flammes.

Ils remarquent aussitôt un corps inanimé à l'entrée de la ferme, plusieurs flèches plantées dans le dos. Selenia constate également deux autres corps situés dans l'abri où la paille est en train de brûler, elle annonce en pointant du doigt l'abri :
- "Il y a deux autres corps là-bas..."

En arrivant à hauteur du corps, Fánaviryan saute de son cheval, rate sa réception et se retrouve les genoux et mains au sol. Elle se relève aussitôt, attrape le corps et l'amène à l'intérieur de la ferme qui est vide. Selenia lui demande alors :
- "Tu vois du monde dans la maison ? Ton cadavre, il est mort ou pas ?"

Fánaviryan constate qu'il s'agit d'un homme d'âge moyen dont le dos a reçu cinq flèches dont deux ont transpercé le corps. La pièce principale de la ferme a été, en partie, saccagée.

Pendant que Tirash rie de la chute de Fánaviryan, Daëgon et Selenia alerte ses compagnons d'un cri qu'ils entendent au loin. Selenia semble y reconnaitre le cri d'une femme. Le bruit provient à une certaine distance au sud-ouest de leur position. Selenia crie alors :
- "Fana ! Amène-toi !!"
- "Il est mort, tué par des flèches." répond Fánaviryan de l'intérieur de la ferme.
- "Il y a du monde dehors !" ajoute Selenia.
- "Hein ?? Où ça ??" demande Tirash en reprenant ses esprits.
- Fánaviryan sort de la ferme, l'épée à la main.
- "J'ai entendu un cri par-là !" répond Selenia en montrant la direction du sud-ouest.

Fánaviryan se met à courir dans la direction indiquée par Selenia. Selenia et Tirash suivent l'Elfe à cheval et Daëgon va suivre à cheval en maintenant une petite distance avec Fánaviryan.

Ils vont emprunter un chemin en terre qui progresse dans une grande prairie sur une colline. Fánaviryan va accélérer l'allure pour arriver rapidement sur place. Daëgon accélère également l'allure et va maintenir une distance avec l'Elfe. Tirash et Selenia ont quelques difficultés à monter l'allure de leurs chevaux et vont donc être légèrement en arrière. Les quatre compagnons vont entendre des cris de femme qui se rapprochent à mesure qu'ils progressent sur le chemin.

Selenia rattrape Fánaviryan suivie non loin par Daëgon et Tirash, vont arriver en haut de la colline et apercevoir une ferme située dans une zone plus boisée.

En arrivant à une quarantaine de mètres de la maison, Fánaviryan coupe tout droit en direction d'un grand arbre situé non loin de la maison pendant que Selenia, sa lance bien en main, se rapproche de la maison qui ressemble à la première ferme qu'ils viennent de quitter. Un carré de tournesols pousse devant la maison. Les quelques bruits, parfois des cris, proviennent de l'autre côté de la ferme et doivent être situés non loin de celle-ci. Tirash indique à son compagnon :
- "Je te laisse aller avec Fana, Daëgon ?"
- "Ouais, ça marche !" répond le Dùnedain.

Daëgon va, alors, suivre Fánaviryan, l'arc à la main. Tirash va descendre de cheval et va suivre Selenia, l'arc à la main également.

En arrivant à l'arbre, Fánaviryan remarque, au travers de la fenêtre de la maison, un homme assis à l'intérieur de la ferme en train de manger. Elle n'arrive pas à voir son visage, l'homme étant dos à la fenêtre. L'Elfe lève le bras en direction de ses camarades, elle dégaine son épée et avance mais se prend une racine et tombe au sol. Elle va, malgré tout, arriver jusqu'à la fenêtre sans avoir été repérée. Selenia va progresser de l'autre côté, en s'écartant du chemin et en contournant les rondins de bois. Elle remarque alors à l'angle de la maison, un corps inanimé, au sol, plusieurs flèches plantées dans le dos.

Daëgon va progresser, au départ, en suivant le chemin emprunté par Fánaviryan puis va remonter vers l'arrière de la maison mais va s'arrêter en voyant une silhouette à une vingtaine de mètres. Au même moment, Selenia voit, derrière le potager qui est situé juste à côté de la ferme, un homme avec un arc à la main. Aussitôt, Selenia se décale pour éviter d'être aperçue et va descendre de cheval, sa lance à la main.

Fánaviryan se retourne, fait un geste en direction de ses compagnons, s'accroupit et va progresser jusqu'à la porte en évitant les fenêtres. Au même moment, Daëgon continue d'avancer prudemment et va mieux voir l'homme qui tient en main un arc et va apercevoir un autre homme. Tirash continue de progresser vers la ferme prudemment.

Fánaviryan arrivée à la porte, se relève, regarde ses compagnons, leur fait un geste indiquant qu'elle va entrer. Tirash lui fait un geste avec son arc l'invitant à attendre et l'Elfe va lui répondre par une série de gestes. Pendant ce temps, Selenia se rapproche de Fánaviryan à proximité de la maison et elle dit à l'Elfe :
- "J'ai vu, au moins, deux personnes à l'arrière..."
- "Il y en a un en train de manger. Il est dos à la porte. Je le neutralise !" chuchote Fánaviryan.
- "D'accord !" répond Selenia.

Pendant ce temps, Daëgon avance discrètement. Au même moment, Fánaviryan décide d'entrer brusquement dans la maison pour neutraliser l'homme. D'un geste vif et puissant, elle entre dans la pièce, son épée à la maison et se précipite sur l'homme surpris. Elle va venir placer sa lame d'un air menaçant tout en le bloquant. Selenia, du coin de la maison, observe Fánaviryan vérifiant que tout se passe bien.

Daëgon avance de quelques pas et observent deux hommes qui sont, à proximité, d'un bois. Il remarque alors que l'un des deux a un mouvement pour se retourner. Daëgon recule alors rapidement de quelques pas pour ne plus être visible et remarque dans la maison, Fánaviryan aux prises avec un homme, son épée bloquant l'homme. Selenia fait un geste à Tirash lui montrant la direction du potager puis entre dans la maison avec sa lance.

Tirash constate quelques instants après l'entrée de Selenia dans la maison, deux hommes qui contournent le potager pour venir dans sa direction. Il réagit rapidement et vient se protéger par le mur de la ferme.

Au même moment, Daëgon en profite pour décocher une flèche qui vient se planter dans le torse de l'homme qui s'écroule au sol. Il gémit de douleurs.

À l'intérieur de la maison, Fánaviryan n'a pas réussi à maintenir l'homme qui a reculé de quelques pas. Selenia en profite pour glisser sa lance qui vient percuter l'homme sur son flanc. Il se tord de douleur mais reste debout puis la dunéenne crie à Fánaviryan :
- "Qu'est-ce que tu fous ?? Achève-le, on a d'autres gars à gérer !!"
- "J'ai essayé de faire un otage !" répond Fánaviryan.

L'homme, en face, sort alors sa dague et tente de porter une attaque à l'Elfe mais celle-ci recule pour éviter les coups portés puis profite d'un faux mouvement de l'homme pour frapper d'un coup puissant torse. L'Elfe lui enfonce la poitrine, du sang gicle. L'homme s'écroule au sol.

Dehors, Daëgon aperçoit deux hommes qui approchent. Il reconnait le premier qu'il se souvient d'avoir rencontré dans la vieille forêt avec Boëmund. L'homme tient une épée longue à la main. Il est accompagné d'un archer et tous les deux se dirigent vers le Dùnedain qui décoche une flèche vers l'homme à l'épée qui vient en direction du crâne. L'homme réussit à faire un mouvement pour éviter que le projectile vienne se planter en pleine tête mais la flèche vient écorcher son crâne.

Tirash entend un gémissement venant de l'autre côté de la maison. L'homme du sud se déplace le long de la barrière du potager et ne voit aucune silhouette.

Selenia ressort de la ferme et constate que Tirash n'est plus là et ne voit pas Daëgon. Elle commence à contourner le potager et va voir Tirash qui est également en train de remonter le terrain.

De l'autre côté de la maison, l'homme à l'épée charge Daëgon et lui assène un coup du plat de l'épée au menton qui étourdit Daëgon pendant quelques secondes. Son compagnon va foncer et traverser la fenêtre pour dans la ferme, prêt à affronter Fánaviryan, la dague à la main.

Le 10 de Lothron de l'An 1640 - 08:35 / 09:30 - Rencontre dans la Forêt - Lieu : Taur Iaur (Vieille Forêt) - Bois - Session N°21 du 09/12/2020

Après une demi-heure de progression, les compagnons s'arrêtent en entendant des bruits venant de l'est, des ricanements. Tirash propose d'aller voir ce qui s'y passe. Daëgon semble le plus attentif aux sons et aux passages les praticables dans la forêt pour avancer. Après quelques minutes de marche, ils commencent à entendre la voix de plusieurs hommes qui parlent et rigolent, sans doute, trois ou quatre personnes. Tirash propose d'aller plus en avant. Fànaviryan se propose d'aller à la rencontre des hommes. Pendant ce temps, Daëgon et Tirash couvrent ses arrières avec leur arc. Ils vont avancer en restant à une vingtaine de mètres de l'elfe.

Fànaviryan approche l'épée à la main, taillant les quelques buissons qui peuvent gêner sa progression. Les paroles se sont arrêtées et l'elfe remarque trois silhouettes qui se tiennent debout regardant dans sa direction. Ils sont tous en armure de cuir, avec une épée et dague dans leurs fourreaux et un arc dans le dos. Ils se tiennent tous les trois contre un tronc d'arbre attendant l'arrivée de Fànaviryan. D'autres silhouettes se sont éloignées dans la forêt. Fànaviryan rengaine sa lame et lance un grand geste franc et ferme de sa main droite en disant :
- "Ola !"

Les trois hommes ne bougent pas, ils sont les bras croisés observant l'arrivée de l'elfe. L'homme du milieu prend alors la parole :
- "Hé bien, vous êtes perdue ?"
- "Messires, êtes-vous à la recherche d'un jeune hobbit comme je le suis ?" demande Fànaviryan.
- L'homme reste regarder l'elfe quelques instants puis lui répond : "non, nous ne sommes pas à la recherche un hobbit mais vous, vous l'êtes."
- "Oui, tout à fait."
- "Ah, allez-y venez, je vous en prie, vous êtes seule ?"
- "Pour l'instant, j'ai une troupe qui devrait me rejoindre."
- "D'accord, ils sont loin d'ici ?"
- "Oh vous savez, je suis une éclaireuse, vous savez, vous connaissez ma constitution. Vous l'avez entendu, bien avant que j'arrive à vos yeux."
- ça fait depuis longtemps que vous le recherchez votre Hobbit ?"
- "Oh, hier"
- "Hier, d'accord."
- "Depuis combien de semaines vous êtes là ?"
- "Nous sommes depuis quelques jours."
- "Et pour but ?"
- "On recherche des grands arbres, des vieux arbres. Nous sommes diligentés par le Roi de l'Arthedain et sa cour pour trouver des vieux arbres aux bois précieux et rares pour la fabrication de meubles de la cour. Ici, on en trouve de très vieux. Vous devez bien connaître cette région, j'imagine."
- "Non, non, vous vous trompez avec mes cousins, mes cousins sont de l'autre côté du bief."

Les autres compagnons entendant la discussion décident de quitter leurs planques et de s'approcher. Voyant les trois compagnons de Fànaviryan arriver, les trois hommes se redressent et l'elfe reprend la parole :
- "Ah mes voilà ma suite"
- "Ah votre suite... Vous n'êtes pas une troupe d'elfes ?"
- "Non" répond Daëgon.
- "Je me présente, je m'appelle Boëmund et voici mes compagnons Boson et Gachet, bien le bonjour, messieurs, dames." Seul Boëmund prend la parole, les deux autres hommes restent muets. Selenia constate pendant la discussion du mouvement derrière les trois hommes. Il semble y avoir plusieurs silhouettes à quelques dizaines de mètres à observer la scène. Puis Boëmund reprend la parole : "Votre amie m'expliquait que vous étiez à la recherche d'un Hobbit."
- "Oui, oui, apparemment, il s'est perdu et les traces semblaient indiquer qu'il était entré dans la forêt." répond Daëgon.
- "Qu'est-ce qui fait que vous recherchez un hobbit ?"
- "C'est un jeune hobbit du village de Souche qui s'est égaré" répond Selenia.
- "Souche est bien situé du côté de la Comté, de l'autre côté du Brandevin ?"
- "Oui, c'est ça !"
- "Et il est seul, du coup, dans la forêt ?"
- "On n’en sait rien, il a disparu mais on ne sait pas s'il est avec quelqu'un ou pas." indique Daëgon.
- "D'accord..."
- "Vous ne l'avez pas vu, je suppose."
- "Heu, heu, c'est vrai que..." dit Boëmund en regardant ses deux hommes, "il se dirigeait vers où ?"
- "On suivait une piste qui n’était pas loin de là où vous êtes mais bon à priori, ça fait depuis hier matin. Il a une petite journée d'avance sur nous."
- "D'accord. Parce qu'hier, on était un peu plus loin vers l'est, au cœur de la forêt et c'est vrai que l'on s'est interrogé parce qu'on a vu une petite silhouette qui se faufilait au travers des arbres et on se demandait ce qu'une petite chose pouvait faire par-là."
-"Ah bah, oui, ça pourrait être lui, du coup."
- "Mais pas vraiment dans la direction que vous m'indiquez"
- "Hé bien, emmenez-nous là-bas" intervient Fànaviryan.
- "Vous emmenez là-bas, j'aurais bien voulu mais après, nous n'avons pas des vivres pour rester longtemps."
- "C'est dans quelle direction que vous l'avez vu ?" demande Selenia.
- "Plein est"
- "Et vous avez trouvé vos arbres ?" demande Daëgon.
- "Non, non, nous sommes en train de chercher par ici mais même si ce sont de vieux arbres, on trouve qu'ils sont assez communs. On nous a parlé de vieux aulnes très très anciens. Vous n'en avez pas vu ?"
- "Non, non. Vous allez pouvoir les débiter les arbres comme ça et les transporter à l’extérieur ?" demande Selenia.
- "Non, l'idée, pour l'instant, est de faire du repérage. Nous ne sommes pas suffisamment nombreux."
- "Vous n'êtes que trois du coup" demande Tirash.
- "J'ai deux hommes qui sont partis un peu plus loin chasser le gibier."
- "Il y a longtemps ? Vous allez devoir les attendre longtemps ? Le temps de nous montrer la piste en tout cas de nous en approcher ?"
- "Ecoutez après, c'était hier, je vous dis ça, il s'est passé du temps. Après, " Boëmund se redresse et quitte l'arbre sur lequel il était adossé puis continue en s'approchant du groupe en montrant une direction "vous partez vers là, d'ici le début d'après-midi, vous y serez à l'endroit où on l'a repéré."
- "On va essayer de suivre notre piste aussi" indique Daëgon.
- "Maintenant ; vous me dites avec vos informations, ça semblait plutôt un hobbit mais bon, vous faites ce que vous voulez. Je vous donne juste ce conseil."
- "C'est très aimable à vous de nous dire ce que vous avez vu. On va essayer de suivre notre piste, je pense et que ça amènera là où vous l'avez vu."
- "Pour vous, il est parti vers ?"
- "Pour nous, la piste est encore assez claire et on va continuer de la suivre."
- Boëmund regarde alors la position du soleil et indique : "Je suis bien désolé mais nous allons devoir reprendre la route, enfin reprendre la piste. Je vais vous souhaiter bien du courage."
- "A une prochaine fois, peut-être"
- "Qui sais...Nos chemins se croiseront peut-être dans cette grande et vieille forêt..." puis Boëmund vient se remettre dos à l'arbre et salue les quatre compagnons en leur indiquant "bonne route messieurs dames"
- "On va peut-être en profiter pour prendre un petit casse-croûte du fait que l'on soit dans un endroit dégagé avant de repartir" propose Selenia.
- "Ah, c'est une bonne idée ça" lance Tirash.
- "Hé bien, dans ce cas, on va vous laisser, on va, nous, reprendre notre chemin..." finit par dire Boëmund.
- "Très bien" répond Selenia.
- "A votre aise" lui répond Daëgon.

Boëmund fait un signe à ses deux hommes sans leur adresser la parole en leur montrant leurs sacs de vivre et ils s'en vont. Ils prennent un chemin vers le nord. Daëgon repère alors plusieurs silhouettes qui rejoignent les trois hommes sur le chemin. Le Dùnedain constate que ces hommes étaient en observation pendant tout le temps de la discussion ce que Selenia avait pu repérer plus tôt.

Après leur départ, Selenia observe le sol et constate les mêmes traces de pas que ce qu'elle avait pu observer une heure avant au feu de camp. Tirash s'interroge sur le fait de revenir sur la piste du Hobbit ou de suivre les humains. Daëgon fait la remarque que les trois hommes ne portaient aucun signe distinctif indiquant leur appartenance à un ordre de l'Arthedain. Boëmund semblait originaire de l'Arthedain au regard de son allure. Par contre, Daëgon peut difficilement évaluer l'origine de ses deux compagnons.

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