La Taverne des Hobbits
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Daroth

Le 11 de Cerbeth de l'An 1640 - 07:00 / 07:15 - Les Prisonniers à Dol Occum - Lieu : Occum - Dol Occum - Session N°106 du 20/12/2023

Les compagnons se dirigent, aussitôt, vers Dol Occum pour y déposer les deux prisonniers. Les villageois et soldats viennent autour des voyageurs pour avoir des nouvelles. Deux gardes d'Occum vont aller chercher le Magistrat. Les villageois expriment une certaine animosité à l'égard des deux prisonniers. Gachet est très affaibli et aurait besoin de soins. Daroth est un peu plus en forme mais semble avoir encore de fortes douleurs au pied gauche suite à la blessure infligée par Tirash. Ils ont la confirmation que Gwledig a ramené Ernoald dans les cachots de Dol Occum, fortin dont la surveillance a été largement renforcée.

Avant de les amener dans Dol Occum, Fánaviryan va fouiller les trois prisonniers pour être sûre qu'ils ne possèdent rien sur eux. Puis les compagnons vont attendre l'arrivée du Magistrat. Ils vont alors voir Valgran arrivé. Tirash va, aussitôt, lui demander :
- "Comment va Gidéon ?"
- "C'est stable. Il a besoin d'un peu de repos.... Je ne pense pas qu'il puisse repartir dès aujourd'hui sur Fornost Erain." répond Valgran.
- "Oui ! De toute façon, nous avons eu une nuit très agitée et nous ne savons toujours pas quel est l'espion qui a pu libérer les prisonniers." évoque Fánaviryan.
- "Il y a de fortes chances que l'on ne bouge pas d'ici demain avec ce qui s'est passé cette nuit." indique Daëgon.

Ils vont finir par voir le Magistrat Brégol arriver à Dol Occum. Il vient aussitôt vers les compagnons et leur demande :
- "Alors, qu'est-ce qu'il en est ??"
- "Nous avons récupéré les fuyards." répond Daëgon.
- "Bien ! On m'a averti que vous en aviez, déjà, trouvé un." évoque Brégol.
- "Oui, oui ! Et les deux autres sont là aussi..." précise Daëgon.
- "Non sans mal..." ajoute Fánaviryan.
- "Quand vous dites : "Non sans mal", il y a eu des blessés ?" demande Brégol.
- "Malheureusement, un des petits compagnons a été pris dans un piège. Ils avaient réussi à se réfugier dans une cache piégée et bien organisée !!" explique Fánaviryan.
- "La visite de la région a été forte intéressante. Fánaviryan vous indiquera comment se rendre dans cette cache et comment désamorcer les pièges qui s'y trouvent." explique Tirash.
- "Ah ! J'ai, en effet, entendu parler que, dans la région, il y avait quelques lieux secrets où les agents d'Angmar pouvaient se cacher..." explique Brégol.
- "Il y en aura un de moins à présent. À vous de voir comment vous l'utilisez ? Est-ce que vous leur tombez dessus avec un piège ou est-ce que vous vous contentez de le détruire ? Peut-être que d'installer une petite troupe pendant quelques temps serait intéressant..." suggère Tirash.
- "Je vais y réfléchir... Il faudra que le seigneur Ruinír soit au courant de cela. Je pense que ça sera plutôt à lui de décider. J'ai d'ailleurs envoyé un messager pour demander au seigneur de revenir sur Occum au plus vite pour juger l'assassin que votre ami Fron a découvert." indique Brégol.
- "Ah oui ??" réagit Tirash.
- "Oh ?? Fron a démasqué le traitre ?" demande Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Il a mené l'enquête pendant une partie de la nuit et nous a permis de découvrir des éléments probants sur l'identité de l'assassin de nos quatre amis du village." indique Brégol.
- "Qui donc était-ce ?" demande Tirash.
- "L'un des marchands qui était avec vous." répond Brégol.
- "Ah !!" réagit Fánaviryan.

Brégol se tourne vers deux gardes et leur dit :
- "Allez à la salle communale et dites à Fron que leurs compagnons sont arrivés afin qu'il puisse venir expliquer son enquête..." puis se tourne vers les compagnons et leur dit : "Je pense qu'il sera le plus à même de vous en parler... Autant vos trois prisonniers, à priori, n'ont pas tué nos hommes et donc, ils sont à vous. Vous pourrez les monter jusqu'à Fornost Erain. Pour ce qui est du marchand, il sera jugé ici."
- "On pourra l'interroger avant ?" demande Tirash.
- "Bien sûr... J'ai déjà eu l'occasion d'avoir un entretien avec lui." indique Brégol.
- "Et alors ? Il a agi seul ?" demande Daëgon.
- "Il nie tout." répond Brégol.
- "Il nie tout ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Lorsque Fron lui a montré la cache sous son chariot qui s'activait à partir d'un mécanisme assez complexe, Fron lui a montré les deux fioles de poison noir ainsi qu'un certain nombre d'instruments qui permettaient d'injecter du poison, il semblait être étonné, surpris de trouver le poison à cet endroit et lorsque je l'ai interrogé auparavant, il a nié être sorti la nuit. Il n'y avait aucun élément qui est ressorti pour l'incriminer lors de l'interrogatoire que j'ai pu avoir avec lui. Aucun élément lors de l'interrogatoire n'a permis de prouver sa culpabilité." explique Brégol.
- "Et vous êtes sûr que c'est lui ?" demande Tirash.
- "C'était son chariot, quand même..." indique Fánaviryan.
- "Ah tiens, justement ! Voilà Fron." indique Brégol en voyant Fron venir dans la rue principale.

Brégol se tourne vers les autres gardes et ordonne :
- "Amenez-moi ces deux prisonniers à Dol Occum !" en montrant Daroth et Gachet puis il se tourne, de nouveau, vers les compagnons et leur dit : "Je vous propose que l'on aille à mon bureau pour discuter plus tranquillement..."
- "Pourriez-vous leur donner des soins ? Ça serait bien qu'ils tiennent jusqu'à Fornost Erain." demande Tirash.
- "Bien sûr. Pour l'instant, notre soigneur est pris avec votre compagnon Hobbit mais dès qu'il aura fini, il ira voir vos deux prisonniers. À présent, suivez-moi !" indique Brégol en se dirigeant vers la place du village.

En chemin, ils croisent Fron accompagné de deux gardes du village. Brégol lance :
- "Bonjour Fron, vous allez bien ?"
- "Bonjour !" répond Fron.
- "La nuit a été courte ?" demande Brégol.
- "Oui !" répond Fron.
- "La mienne aussi..." répond le Magistrat avec des petits yeux.

Le 11 de Cerbeth de l'An 1640 - 06:00 / 07:00 - Retour à Occum - Lieu : Nan Tùrath - Collines - Session N°105 du 06/12/2023

Daëgon a pris les deux parchemins, le croquis et le laisser-passer. Le reste du matériel est installé sur les chevaux.

Les préparatifs vont prendre du temps. Après avoir attachés fermement Daroth et Gachet, Tirash propose :
- "Valgran avec Roulard et Roibin, vous pouvez partir devant avec Gidéon rapidement."
- "Et pour prévenir !" ajoute Fànaviryan.
- "Que vous puissiez avancer à un rythme soutenu. Et, nous, on prend le temps avec les prisonniers de les ramener tranquillement..." évoque Tirash.
- "C'est entendu !!" répond Valgran.
- "Valgran, Gidéon, vous allez le prendre avec vous sur un cheval ? Est-ce que l'on peut mettre Daroth sur le poney de Gidéon. Est-ce que Roibin et Elidyr peuvent aller sur le même cheval, on pourrait mettre Gachet sur l'autre cheval..." propose Tirash.
- "Oui !" répondent Elidyr et Roibin.

Le cheval de Daroth est attaché au cheval de Fànaviryan et le poney de Gachet, attaché au cheval de Gachet.

Cinq minutes plus tard, vers 6 heures du matin, les compagnons se remettent en route. Ils ne vont pas avoir de difficultés à retrouver leurs traces et retourner vers Occum. Fànaviryan, régulièrement, va laisser des traces en posant des pierres, des branches ou des petits cailloux pour permettre aux habitants d'Occum de retrouver, plus facilement, le repère des agents d'Angmar.

Lors du parcours, Fànaviryan repère un bloc de rochers qui vont permettre aux voyageurs de raccourcir leur voyage. Avec deux autres repères, les compagnons vont, ainsi, mettre moins de temps à rentrer au village. En un peu moins d'une heure, ils vont retrouver, au loin, la route d'Occum.

Ils vont alors rencontrer le lieutenant Enrin et ses hommes qui étaient en patrouille dans le secteur. Le lieutenant est surpris de voir les deux prisonniers attachés et va demander à ses hommes de se mettre en position pour escorter les compagnons jusqu'à Occum. Les cavaliers semblent fatigués et soulagés de regagner le village. Enrin ne pose aucune question et semble déçu de voir les prisonniers aux mains des compagnons.

Vers sept heures, la troupe arrive à Occum.

Le 11 de Cerbeth de l'An 1640 - 05:15 / 06:00 - Exploration de la grotte - Lieu : Nan Tùrath - Grotte secrète - Session N°105 du 06/12/2023

Tirash sort l'anneau des agents d'Angmar, s'arrête, observe le trou, réfléchit quelques instants puis suggère :
- "J'irais bien voir à l'autre piège d'avant s'il n'y avait pas la même chose."
- "Je m'étais retrouvée devant une serrure dont je ne comprenais pas trop le fonctionnement, celui du petit coffre à Metraith et je m'étais faite piquer par une aiguille de poison noir en essayant de le forcer. Il faut, peut-être, bien regarder le symbole et repérer si ça colle." évoque Fànaviryan.
- "C'est ça ! Je vais donc aller vérifier s'il y a la même chose pour désactiver le piège précédent." indique Tirash.

Tirash revient de l'autre côté du couloir, quinze mètres plus en avant et constate, juste avant le début du couloir, assez bas dans le mur, un trou est présent. Tirash regarde attentivement le trou et il ressemble exactement aux deux autres. L'homme du sud prend sa bague, la glisse dans le trou et essaye de l'insérer dans le mécanisme. Tirash va finir par se rendre compte que la tour d'Angmar, symbole de la bague qui est légèrement prédominante, s'insère, en premier dans le mécanisme puis le reste de la bague vient basculer à l'intérieur laissant à portée de main l'arrière de la bague, la partie circulaire qui vient sous le doigt.

Tirash est hésitant, et va tourner la bague dans un sens ou dans l'autre. Lorsqu'il met la bague dans la première position, un quart de tour vers la droite, un bruit se fait entendre dans le couloir. Tous les compagnons entendent un bruit sourd d'engrenages qui s'activent. Ils constatent, alors, que les pieux sont en train de s'enfoncer dans le mur. Le mécanisme a, parfois, du mal à fonctionner avec les pieux cassés par Fànaviryan qui bloquent leur retrait dans le mur. Lorsque le mécanisme s'arrête, Tirash crie :
- "Attention, j'essaye dans l'autre sens..."
- "On ne reste pas devant !!" crie en réponse Daëgon.

Tirash peut continuer de tourner vers la droite lorsque les pieux sont totalement remis dans les deux murs. Il peut, ainsi, faire un demi-tour à la bague et tous les compagnons constatent qu'un cache vient se mettre en place devant chaque trou. Tirash se souvient, alors, qu'il a eu l'occasion d'avoir affaire à un mécanisme similaire dans un palais à Umbar, un compagnon d'infortune qui vivait de petits cambriolages lui avait expliqué la méthode. Lorsqu'il tourne complètement sur la droite, il active, de nouveau, le piège et, en tournant sur la gauche, le piège est désactivé.

Tirash vient rejoindre ses compagnons et peut, alors, désactiver le premier piège et va vérifier le deuxième trou qui, à priori, doit actionner un second piège. Il dit à ses compagnons :
- "Là, à priori, il y a un des deux trous qui doit permettre de réactiver le piège derrière nous et le deuxième de désactiver, sans doute, le deuxième piège. Vous reculez un petit peu et j'essaye ça ? Pas trop non plus, histoire de ne pas se retrouver au niveau des piques, au cas où je me trompe de trou..."
- "De toute façon, on les désactive tous, non ? Ça sera plus simple..." évoque Daëgon.
- "Celui-là est déjà désactivé. Le premier trou correspond au piège qui est derrière nous. Et l'autre..." indique Tirash.
- "Au prochain..." ajoute Fànaviryan.

Tirash vient se positionner au niveau du deuxième trou, Fànaviryan vient se mettre en protection. Tirash demande alors :
- "On fait quoi ? On le désactive ou l'actionne pour voir ce que c'est ?"
- "Si c'est un gaz, ça serait con..." indique Daëgon.
- "Ben oui... Ou si c'est un truc qui arrive de face... Je vais tenter de le tourner à gauche comme pour l'autre. Baissez-vous, quand même, on ne sait jamais..." conseille Tirash en se mettant accroupi.

Fànaviryan vient se mettre à proximité, l'écu Wesmin devant elle. Daëgon s'est rapproché pour essayer de comprendre ce que fait Tirash. Elidyr et Roulard se rapprochent pour éclairer Tirash qui va insérer la bague et tourner le mécanisme vers la gauche. En tournant la bague, Tirash a le sentiment que le piège était activé et que son action vient le désactiver. En entendant le cliquetis, Tirash annonce à ses compagnons :
- "Bon, à priori, c'est bon…"

Fànaviryan commence à avancer et se rend compte qu'elle arrive dans une pièce plus grande, légèrement circulaire. Elle essaye de voir le fond de la pièce en allant légèrement vers la droite pendant que Roulard reste de l'autre côté. Elidyr surveille les deux côtés. Tirash s'engage prudemment, suivi, à une certaine distance par Daëgon. Les deux hommes ont sorti leur arc et tiennent une flèche de l'autre main. Par ailleurs, ils constatent que deux dalles s'enfoncent très légèrement dans le sol à leur passage, mécanisme permettant, sans doute, d'activer le piège qui ne réagit pas.

Attentifs à leur environnement, tous les compagnons essayent de comprendre la nature du piège et finissent par apercevoir au plafond un grand filet qui, sans doute, devait venir tomber dans la pièce et venir entraver les imprudents. Fànaviryan finit par lancer :
- "Ils sont planqués où ces connards !!!"
- "Le couloir continue..." évoque Daëgon en chuchotant à ses compagnons.
- "Oui ! Le couloir continue par-là !" confirme Fànaviryan en s'approchant.
- "Il y a une lumière là-bas !!" chuchote Tirash en signalant une lumière visible dans le fonds du couloir.

Aussitôt, Fànaviryan vient mettre sa torche derrière son bouclier et s'accroupit. Tirash arme son arc ainsi que Daëgon. L'Elfe se tourne vers ses compagnons et lève son coude. Tirash lui dit alors :
- "Fais attention s'il n'y a pas des trous..."
- "C'est ce que j'étais en train de me dire..." répond Fànaviryan.

Daëgon, Fànaviryan et Tirash vont, pendant quelques instants, examiner les murs. Daëgon et Tirash vont remarquer, sur le mur, assez bas sur le sol, un trou identique aux trois autres. Par ailleurs, dans le fonds du couloir, ils observent un braséro en activité, diffusant de la lumière et, à proximité, une cage en bois avec des barres en métal, haute d'un mètre quatre-vingt, vide et fermée. Une barrique est également visible. Tirash signale à ses compagnons :
- "Un seul trou, c'est pour désactiver le piège précédent... A priori, on doit être tranquille."
- "Je l'entends bien comme ça, Tirash..." réagit Fànaviryan.
- "Mais on va avancer prudemment quand même..." suggère Tirash.
- "Ouais, ouais..." confirme Fànaviryan.

Fànaviryan et Tirash aperçoivent, alors, une ombre se déplacer, cherchant à s'éloigner de la lumière. Tirash signale à ses compagnons :
- "Hey !"
- "Ouais !!" répond Fànaviryan.

Tirash demande à Roulard, Elidyr et Daëgon de se rapprocher pendant que Fànaviryan s'apprête à lancer sa torche dans le fonds de la pièce. La torche n'arrive pas, tout à fait, à l'endroit voulant, s'étant rapprochée de la cage. Elidyr fait de même avec le même résultat. En avançant de quelques pas, les compagnons remarquent Gachet, au coin d'un mur, tenant dans sa main un arc et une flèche encochée. Daëgon avance, alors, de quelques pas pour pouvoir voir Gachet pendant que Tirash se rapproche tout en se mettant à couvert derrière le tonneau. Fànaviryan sort son épée Wesmin tout en mettant, en avant, son bouclier. Elle crie alors en direction de Daroth :
- "Le petit morceau de bois ne te dérange pas ??"

Daroth sort, alors, de l'ombre, derrière Gachet et s'apprête à charger Fànaviryan mais, en voyant Tirash accroupi derrière le tonneau, il se tourne vers lui. Gachet en profite pour décocher sa flèche vers l'Elfe mais sa blessure le rend fébrile et l'homme lâche sa flèche au mauvais moment. La flèche vient percuter le mur à quelques mètres de Fànaviryan. Elidyr vient au contact de Daroth à côté de Tirash. Daëgon décoche sa flèche en direction de Daroth qui la reçoit sur le flanc. La pointe de la flèche vient transpercer la peau au niveau des côtes de façon superficielle. Daroth gémit de douleurs. Tirash en profite pour lâcher son arc et vient porter un coup de poing à Daroth qui, au dernier moment, fait apparaître sa dague. Daroth a un mouvement de recul mais a laissé trainer son pied gauche. Tirash en profite pour planter violemment sa dague dans le pied, les os craquent avec la puissance du coup. Daroth crie de douleurs et se prend le coup d'épée d'Elidyr qui l'attaque simultanément. Le coup à l'avant-bras est puissant mais Daroth retire son bras au bon moment pour ne pas se le faire arracher. Le bout de la lame transperce, quand même, la peau. Daroth recule, de nouveau, d'un pas, lâche sa dague et son épée et lève les bras en grimaçant de douleurs. Du sang s'écoule du pied blessé par la lame magique de Tirash. Daroth semble, d'ailleurs, en train d'essayer de comprendre comment l'homme du sud a réussi à sortir sa dague aussi rapidement mais sans en trouver la réponse. Elidyr met sa lame à proximité de la gorge de Daroth. Tirash lui dit alors :
- "Allonge-toi sur le ventre !"
- "J'ai mal ! J'ai mal !!" répond Daroth en s'allongeant.

Au même moment, Fànaviryan se précipite sur Gachet qui, lorsqu'il voit Fànaviryan devant lui, il lâche son arc et lève les mains en l'air et crie :
- "Ne me frappez pas, je me rends !!"

Fànaviryan, du plat de l'épée, vient frapper l'épaule de Gachet qui chancelle et crie :
- "Je me rends ! Je me rends !!"
- "Tu es sans honneur ! Tu mérites de mourir sale traitre !!" répond Fànaviryan en levant son épée de défi. Gachet se protège le visage de crainte de recevoir un coup.
- "Je me rends ! Je me rends !" lance Gachet.
- "Tu es sans honneur et tu seras pendu par un Roi !" répond Fànaviryan puis ajoute : "Allonge-toi au sol."

L'homme s'exécute et Fànaviryan va sortir de son aumônière une lanière en cuir qu'elle va passer aux mains de l'homme dans son dos.

Gachet se met alors à genoux, la tête baissée.

Daëgon se décale de quelques pas et encoche une nouvelle flèche. Roulard fait tournoyer sa fronde, prêt à tirer sur l'un des deux hommes s'ils agissent violemment.

Après avoir attaché les deux hommes, Fànaviryan puis Daëgon s'approchent de Daroth pour évaluer les soins à lui apporter au niveau du pied. Dans un premier temps, Fànaviryan tente d'arrêter l'hémorragie sans ménager ses gestes. Daroth hurle de douleurs devant les soins inefficaces de l'Elfe qui prend un certain plaisir à rendre les soins douloureux. Elle va, ainsi, retirer la botte sans aucun ménagement. Daëgon vient, rapidement, prendre la place de l'Elfe pour porter les premiers soins qui vont prendre quelques minutes à se réaliser.

Pendant que Daëgon porte les soins, les autres vont fouiller la pièce qui est un cul de sac. Trois paillasses sont installées au sol, dans un coin, non loin, un sac avec cinq couvertures. Une table et deux bancs sont aussi présents, des jarres avec des provisions sont à disposition, de la nourriture séchée (viande, fruits), du vin.

Ils vont, également, y trouver du matériel, en particulier des armes : quatre arcs, une hallebarde, de la corde, un grappin, un croquis réalisé à la main et un parchemin officiel. Les deux parchemins sont stockés dans une boite posée sur la table. Le premier parchemin est un dessin représentant un plan de forts dans des collines. Daëgon va reconnaitre les noms indiqués, il s'agit de forteresses de l'Arthedain. L'autre parchemin est un document officiel qui autorise le titulaire d'accéder au palais royal de Fornost Erain.

Les compagnons vont se diriger vers le coffre, massif, environ deux mètres de long, un fermoir bloque l'ouverture mais n'est pas verrouillé. Fànaviryan signale :
- "Tirash, il faudra que tu penses à acheter des cadenas chez les Nains..."
- "C'est noté !" répond Tirash.
- "S'il n'y a pas de cadenas sur le coffre, c'est qu'il est vide... Mais ça servira !!" signale Fànaviryan puis ajoute : "Il va falloir venir avec un chariot avant que leurs associés n'arrivent pour les vider ! Là, on va pouvoir mettre les deux sur les chevaux. On va essayer de récupérer un maximum..."

Tirash observe le fermoir du coffre, le manipule et va, prudemment, l'ouvrir et soulever le couvercle du coffre et y découvrir, à l'intérieur, des vêtements, dix-huit écus d'or ainsi que du matériel d'écriture finement ouvragé et un casque dans un style nain enroulé dans un foulard. En sortant les habits, ils constatent qu'ils sont variés, une tenue de paysan, de noble, de marchand et d'artisan.

Tirash prend le casque dans sa main et est surpris par le poids. En effet, l'objet est en argent, avec des runes gravées dessus. Il couvre une grande partie de la tête, sauf les yeux, la bouche et le menton avec une protection sur le nez. Tirash tend le casque à Fànaviryan qui l'observe pendant quelques minutes et annonce à ses camarades :
- "Il s'agit d'un casque en Mithril !! Qui a été fabriqué par des nains, les gravures sont dans la langue des nains... Je ne pourrais pas lire son histoire, Tirash... Il a dû être porté par une personnalité naine... Non, non, non !! Reprends ça, Tirash, je ne peux pas porter ça !! Non ! Pas un casque de nain !!"
- "Dommage... C'est en Mithril !!" taquine Daëgon.
- "Il va me falloir du temps avant de lancer dans cette idée... Ça peut être un bon laisser-passer avec notre histoire... Ça pourrait servir de monnaie d'échange et on pourra en apprendre plus avec les Nains, Tirash." réagit Fànaviryan.
- "Oui, il faudra que l'on fasse quelque chose avec ça..." confirme Tirash.
- "Tu ne veux pas t'en servir, Fana, pour aller au combat ??" demande Daëgon.
- "Il faut... vraiment... que l'on soit en danger pour que j'en serve..." répond Fànaviryan hésitante puis ajoute : "En tout cas, il y a une chose intéressante, on va avoir un peu plus de soutien vis-à-vis des nains par rapport au fait qu'ils vont être intéressés de savoir comment les gars d'ici ont mis la main sur une telle relique..."
- "Il faudra que l'on fasse vider la grotte." évoque Daëgon.
- "Ouais !" confirme Fànaviryan.

Les compagnons rassemblent les affaires et réfléchissent à leur transport. Fànaviryan demande :
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas mettre les couvertures dans le coffre et puis, après, qu'à deux, on pourrait accrocher le coffre à deux."
- "Attend ! Gachet, il pourrait porter des affaires..." suggère Daëgon.
- "Après, est-ce que l'on a besoin de s'emmerder avec des couvertures ?" questionne Tirash.
- "C'est histoire de les priver d'éventuelles personnes qui reviennent." répond Fànaviryan.
- "De toute façon, on va dénoncer la cache." propose Daëgon.
- "Oui ! Le Magistrat va, sans doute, envoyer des hommes à moins que l'on garde cette histoire de cache rien que pour nous mais, dans ce cas-là, ça veut dire qu'elle peut servir à nouveau. Il vaut, donc, mieux prévenir le Magistrat afin que la cache soit supprimée." propose Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "On prend les objets de valeur et on laisse le reste. Moi, ça me semble bien, non ?" propose Tirash.
- "Oui, moi aussi !" confirme Daëgon.
- "Fana, est-ce que l'on laisse le casque en Mithril ou pas ??" questionne amuser Tirash.
- "Ah, non, non, non !!" réagit vivement Fànaviryan.
- "Je vois que l'on est d'accord..." confirme Daëgon.
- "En priorité, on récupère les arcs, les carquois et toutes les armes." propose Fànaviryan.

Daëgon va inspecter les carquois et les flèches et constate qu'elles sont en bon état sans être, toutefois, d’une qualité supérieure comme le reste du matériel présent. Valgran interpelle les compagnons et leur dit :
- "Je vais appeler les deux autres pour leur dire de venir."
- "Ouais !" confirme Tirash puis demande : "Et comment ça va Gidéon ?"
- "Ça va... Il en a vu d'autres..." répond Valgran.
- "Il faut que l'on essaye de rentrer rapidement quand même..." suggère Tirash.
- "Ouais, ça serait pas mal..." confirme Valgran.
- "En rentrant à pied, on pourrait mettre les deux prisonniers à plat ventre sur le cheval et avec un système de cordes, attacher le coffre entre deux chevaux, en rentrant à pied." suggère Fànaviryan.
- "Pourquoi tu veux garder ce coffre ?" demande Tirash.
- "C'est pratique et ça permet de ne pas trop s'embêter." évoque Fànaviryan.
- "C'est vrai quand il est dans le chariot, c'est bon. On peut dire qu'on ira le récupérer en revenant de Fornost Erain." propose Tirash.
- "Là, il y a les affaires." indique Fànaviryan.
- "On peut mettre deux morceaux de bois tendus derrière un cheval derrière avec une toile entre les deux." propose Tirash.
- "Oui, voilà !" confirme Fànaviryan.
- "Histoire de pouvoir passer partout. On peut, d'ailleurs, en fabriquer un avec les couvertures." indique Tirash.
- "On peut faire ça avec la table et les quatre pieds de la table. Tu attaches les pieds de la table à la selle du cheval. On traine la table et la table peut faire un support sur lequel on peut poser les couvertures et caler le coffre. Qu'est-ce que vous en pensez ??" demande Fànaviryan.
- "Moi, j'en pense que l'on ne s'emmerde pas avec le coffre. On demande au Magistrat s'il peut le rapatrier quand il enverra des hommes et si on peut le récupérer en revenant de Fornost Erain. Et puis, si on ne peut pas, on ne peut pas... Et puis, on a un blessé à ramener" évoque Tirash.
- "Il serait bien que l'on puisse rentrer rapidement." évoque Valgran.

Le 03 de Lothron de l'An 1640 - 14:25 / 15:20 - Visite de l'auberge - Lieu : Lézeau - Auberge du long séjour - Session N°9 du 02/09/2020

Pendant ce temps, Daëgon et Selenia sont descendus au village par la route. Ils se dirigent vers l'auberge du "Long Séjour". Dans la grande pièce principale, deux hommes sont assis autour d'une table et un couple se trouve derrière le comptoir situé le long de la pièce principale sur la droite. Daëgon et Selenia se dirigent vers le comptoir. L'aubergiste leur propose à boire :
"Bonjour, que voulez-vous ? J'ai du cidre ou de la bière si vous avez soif !"
Selenia répond "Il n'est pas trop fort votre cidre ?".
"Non", répond l'aubergiste, "c'est du cidre local"
"Dans ce cas, allons-y pour un cidre alors. On était bien chargés à midi." indique Selenia.
"Ah bon ? Vous n'êtes pas du coin, vous ?" demande l'aubergiste.
"Non, non, on arrive de Bree." répond Selenia.
"Vous vous êtes arrêtés où ce midi ? Vous n'étiez pas ici." demande l'aubergiste.
"On est chez Maître Golasgil." répond Selenia.
"Ah, Golasgil est rentré ! Ça fait un moment qu'il était parti ?" demande l'aubergiste.
"Je ne sais pas, c'est la première fois que l'on vient" répond Selenia.
"Vous restez longtemps ici ?" demande, de nouveau, l'aubergiste.
"Non, à priori, nous allons repartir demain. On a déjà un logement." indique Selenia. "Il y avait de la place si vous aviez besoin. En tout cas, ça fait du bien de voir du monde. Allez, celle-là, elle est pour moi. " précise l'aubergiste. Daëgon et Selenia remercient l'auberge pour le verre qui demande : "Et comment va Golasgil ?"
"Ben pas mal, on dirait" répond Daëgon et Selenia ajoute :"Il est content de ses affaires.".
"Ah oui, c'est plutôt florissant ! Il nous amène, de temps en temps, des voyageurs. On n'a jamais eu trop l'habitude de voir des Nains dans le coin. Ils viennent régulièrement voir Golasgil. Par contre, lui, on ne le voit pas très souvent. Vous pourriez lui dire de venir voir ses vieux camarades. Au début où il est arrivé, il venait souvent nous voir mais, depuis plus de six mois, on ne le voit plus ici. Il fait un peu son fier..." indique l'aubergiste.
Selenia répond :"Le premier jour où on est là, le premier jour, on est là !"
"Ah oui, c'est bien vrai ça. Hé bien, écoutez, la deuxième tournée, elle est pour moi." indique l'aubergiste qui explique que depuis que Golasgil a fait fortune, il ne vient plus à l'auberge. La fortune du marchand semble se savoir dans le village. Avec l'arrivée des Hobbits, les Humains ont tendance à se souder et l'auberge est le lieu de rendez-vous du forgeron, du maréchal-ferrant qui viennent tous les jours, au moins, boire un verre. Les soldats du Magistrat ne viennent pas tous les jours à l'auberge. Ils profitent de l'absence du Magistrat pour venir dans le village. Ni le Magistrat, ni sa femme ne sont venus dans l'établissement. Du coup, ils ne le connaissent pas directement mais en entendent parler par le biais des mercenaires. Le représentant de l'Arthedain serait assez austère, peu enclin aux plaisanteries. Concernant sa femmme, ils entendent régulièrement des rumeurs sur ses agissements, ses balades nocturnes. Elle aurait même été aperçue nue dehors en train de danser, une nuit où il pleuvait. Il serait assez remonté contre les Hobbits que l'aubergiste appelle les "nabots". Il aurait fort à faire avec eux. Dans l'auberge, les Hobbits locaux ne viennent pas, seuls les voyageurs Hobbits peuvent s'arrêter ici lorsqu'ils n'ont pas de la famille ici. Les locaux s'arrêtent à la ferme des Sangle où toutes les semaines, ils se réunissent, de grandes réunions familiales. L'aubergiste conseille même aux deux hôtes de se méfier des "nabots" qui travaillent chez Golasgil :"Restez discrets, tout ce que vous direz, va être rapporté ensuite chez les Sangle. Soyez discrets si j'ai un conseil à vous donner."

Les deux seuls voyageurs assis autour d'une table dans l'auberge ont le visage recouvert d'une capuche. Ils ne parlent pas. Ils mangent et boivent en silence. Après environ trente minutes, ils se lèvent, viennent au comptoir. L'un d'entre eux sort une bourse et paye l'aubergiste. Daëgon et Selenia remarquent que les deux portent, sous leur cape et en essayant d'être discret sur ce qu'ils portent, une armure de cuir cloutée ainsi qu'une dague et une épée large. Des traces de coup sur l'armure indique que celle-ci a servi par le passé. Au moment où il paye, Daëgon plus près de lui, constate qu'il porte au doigt, une bague avec un symbole qu'il n'arrive pas à voir. L'homme remet rapidement son gant et dissimule ainsi l'objet. Ils quittent alors l'auberge sans dire un mot. Deux minutes plus tard, des bruits de sabots se font entendre partant en direction de l'ouest vers Hobbitebourg.

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