La Taverne des Hobbits
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Violette Chaumine

Le 01 de Mitan de l'An 1640 - 13:10 / 14:20 - Entretien avec Filéon Chaumine - Lieu : Bree - Smial des Chaumine - Session N°71 du 28/09/2022

Puis un bruit se fait entendre. Quelqu'un frappe à la porte. Tirash crie :
- "Entrez !"
- "Oui, c'est Rory Piedbruyère. Je me suis permis de passer vous chercher pour aller voir Monsieur Chaumine." annonce Rory.
- "Très bien !" répond Selenia.
- "Parfait !" ajoute Daëgon.
- "Vous tombez bien !" indique Selenia.
- "Si vous êtes prêts ?" demande Rory.
- "Oui, oui. On va, peut-être, s'absenter quelques jours, et comme, de toute façon, les Hobbits que nous avons ramenés, nous ne pouvons pas les amener jusqu'en Comté pour le moment, ça veut dire que le campement risque de durer un peu et je me demandais si on avait pu les loger dans quelques maisons vides ?" demande Selenia.
- "C'est une question que l'on va pouvoir poser à Monsieur Chaumine puisqu'il est propriétaire d'un certain nombre de smials dont certains ne sont pas occupés." indique Rory.
- "Ah bon ? Je ne savais pas qu'il y avait beaucoup de smials ici." réagit Selenia.
- "Et même un fabriquant de smials fameux..." ajoute Tirash.
- "On peut aller voir ça avec lui." propose Rory.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.

Les quatre compagnons vont suivre Rory qui va emprunter la route qui monte la colline et au bout de quelques minutes, ils aperçoivent les premiers smials qui dominent les hauteurs de Bree. Rory va s'arrêter devant une grande porte, un smial plus grand que n'importe quel autre smial. Deux jeunes Hobbits en tenus de laquais vont venir ouvrir et vont inviter les cinq visiteurs dans un habitat très luxueux, de belles boiseries, magnifiquement sculptées. Un smial d'une grande richesse, magnifiquement construit, haut de plafond pour accueillir des humains. Ils sont conduits dans un salon avec un beau tapis au sol, des fauteuils rembourrés, dans un style ancien mais clinquants. Puis lorsque les cinq visiteurs sont installés, un Hobbit d'un certain âge va apparaitre, le regard sombre, le visage sévère, dans une tenue sobre en velours. D'une vieille voix nasillarde, il lance :
- "Bien le bonjour à vous. Je vous en prie. Je vois que vous avez pris place, c'est très bien, bien, très bien, très bien !"
- "Bonjour Monsieur Chaumine." répondent les quatre compagnons.
- "Bonjour Filéon Chaumine." puis se tournant vers Rory, il lui dit : "Bonjour Monsieur Piedbruyère !" puis Filéon regarde Selenia.
- "Moi, je suis Selenia."
- "Enchanté Madame !"
- "Et voici Tirash, Daëgon et Fánaviryan."
- "Enchanté ! Donc, c'est vous, la fameuse Compagnie de l'Aurore Ecarlate..." annonce Filéon Chaumine.
- "Tout à fait !" confirme Selenia.
- "Bien ! Je souhaitais, avant toute chose, vous remercier. Vous avez sauvé des membres de ma famille, vous les avez ramenés jusqu'à moi" explique Filéon Chaumine.
- "Oui, on ne pouvait pas les laisser comme ça après ce qu'ils ont subi." indique Selenia.
- "Je vous remercie. Je vous suis redevable et les membres de ma famille vous sont redevables. Je pense qu'il est temps de régler ça de suite." indique Filéon Chaumine puis crie : "Elda, Tilio, Violette, venez là s'il vous plait ?"

Les trois Chaumine que les compagnons connaissent bien entrent dans la pièce. Violette, la première, vient faire une bise à Fánaviryan puis Selenia, Daëgon puis Tirash. Elda hésite, dans un premier temps, et suit le mouvement de Violette. Tilio vient serrer la main des quatre compagnons. Puis ils viennent se positionner autour de Filéon Chaumine puis Selenia lance à destination des trois jeunes Chaumine :
- "Bonjour, nous sommes heureux d'avoir pu vous amener à destination !"
- "Ils m'ont raconté ce que vous avez fait. Je suis très reconnaissant... Bien ! Je pense qu'il est important que l'on règle ce qu'ils vous doivent. Je vous propose ceci pour régler leur dette : trois Hobbits que vous avez sauvés, que vous avez ramenés ici, je considère que pour les avoir sauvés, ça mérite que vous receviez chacun un écu d'or chacun et pour les avoir ramenés ici un écu d'or supplémentaire, pour chacun de vous, il va de soi." expose Filéon Chaumine.
- "C'est bien aimable à vous !" réagit Daëgon.
- "Ah mais non ! Je considère que c'est à moi de vous remercier pour ce que vous avez fait" indique Filéon Chaumine.
- "À vrai dire, nous ne l'avons pas fait dans un objectif d'y gagner quoi que ce soit. C'était simplement que nous avons été sensible à la situation de Violette, Tilio et Elda." explique Tirash.
- "Mais comprenez qu'il me semble, tout à fait, normal que vous soyez récompensés pour ce que vous avez fait ! Vous avez risqué votre vie de ce qu'ils m'ont dit. Elda ! Va me chercher la bourse !" indique Filéon Chaumine.
- "Bien Monsieur Chaumine..." répond Elda Chaumine.

Elda va sortir du salon et revenir quelques instants plus tard avec une bourse en velours et la tend à son grand-oncle qui l'ouvre. Il met sur la table basse qui est disposée entre lui et les compagnons, huit écus d'or qu'il dispose par tas de deux pièces et qu'il pousse vers chacun des compagnons. Fánaviryan lance alors :
- "Oh ! Quelle belle fortune familiale disposée ainsi devant nous !"
- "Ceci est maintenant à vous, ce n'est plus ma fortune... C'est une simple rétribution de ce que vous avez fait !" explique Filéon Chaumine.
- "Nous ne pouvons que l'accepter de plein gré !" annonce Fánaviryan.
- "Bien ! Si cette affaire est réglée, c'est parfait ! Je tenais, une dernière fois, à vous remercier pour cela." annonce Filéon Chaumine.
- "Concernant les Hobbits qui nous ont accompagné jusqu'ici." lance Tirash.
- "Oui ! Cela va faire partie du deuxième point que nous allons pouvoir négocier à présent." annonce Filéon Chaumine en se tournant vers les trois Hobbits mais est arrêté dans son élan par Selenia qui lui dit :
- "Par contre, juste, je voulais vous parler d'Elda, Violette et Tilio. Si jamais, ils cherchent un emploi, nous pourrions, peut-être, les employer dans notre maison. Nous allons être beaucoup en voyage et nous n'aurons pas le temps de nous en occuper. Selon leurs compétences, nous pourrons, peut-être, leur offrir un emploi également."
- "Je vous arrête tout de suite Madame mais, dans ma famille, tout le monde trouve sa place." explique Filéon Chaumine.
- "Entendu !" répond Selenia.
- "Que ça soit Violette, Elda ou Tilio, ils ont déjà chacun des projets." annonce Filéon Chaumine.
- "D'accord !"
- "Vous pouvez disposer." ordonne Filéon aux trois Chaumine qui quittent la pièce en adressant des petits gestes d'au revoir aux compagnons puis Filéon reprend : "Ceci étant, passons à présent aux Hobbits qui ont été amenés ici."
- "Vous les avez déjà rencontrés, je crois ?" questionne Selenia.
- "J'ai rencontré le fils de Ferumbras Touque. Nous avons pu échanger entre nous." indique Filéon Chaumine.
- "Entendu !" indique Selenia.
- "Je suis prêt à prendre en charge ces Hobbits le temps qu'il reste à Bree." annonce Filéon Chaumine.
- "Entendu !"
- "L'idée est que l'on puisse les amener en Comté mais, effectivement, comme les conditions ne sont sûres actuellement." explique Daëgon.
- "J'entends bien..." confirme Filéon Chaumine.
- "À priori, la Comté est fermée aux Hobbits et même nous, nous ne savons pas si nous allons pouvoir y rentrer." indique Selenia.
- "Y accéder afin de veiller à ce que ce transport puisse se passer sans problèmes. Nous ne pouvons pas risque de les amener comme ça à l'aveugle dans ces conditions." explique Fánaviryan.
- "Ce qui veut dire que vous comptez aller en Comté prochainement ?" demande Filéon Chaumine.
- "Nous comptons, simplement, aller aux nouvelles." indique Tirash.
- "Disons, au moins, jusqu'au Pont des Arbalètes afin de quérir nouvelles auprès du clan des Plume." explique Fánaviryan.
- "D'accord..." indique Filéon Chaumine.
- "Peut-être que vous avez des nouvelles plus fraiches depuis ce matin ?" demande Fánaviryan.
- "Non. J'ai appris que quelques échauffourées par-ci, par-là en Comté." annonce Filéon Chaumine.
- "Vous avez entendu parler de Valcaillou ?" demande Tirash.
- "Oui, en effet !"
- "Et quelles nouvelles avez-vous eu ?" demande, de nouveau, Tirash.
- "Hé bien que la communauté humaine qui vivait là depuis de nombreuses années aurait quitté les lieux ce qui assez surprenant au regard du nombre d'années qu'ils vivaient dans les lieux." répond Filéon Chaumine. Ça voudrait dire, quand même, que la situation se dégrade entre les deux communautés ce qui n'est pas le cas ici avec mon cher ami Rory, nous nous entendons très bien et à merveille, n'est-ce pas mon cher Rory ?" demande Filéon Chaumine en direction de Rory Piedbruyère qui répond un peu gêné :
- "Oui, oui... On s'entend à merveille..."
- "Mais bon, j'espère que ces incidents vont vite s'étouffer pour que je puisse reprendre mes affaires en Comté." explique Filéon Chaumine.
- "Ah oui, vous avez des affaires en Comté ?" demande Tirash.
- "Et nous donc !" réagissent Selenia et Fánaviryan.
- "Si vous le souhaitez, je prends à ma charge le temps que les incidents se poursuivent et que la Comté reste fermée, je prends à ma charge les Hobbits que vous m'avez ramené ici." annonce Filéon Chaumine.
- Tirash se concentre sur les propos du Hobbit mais n'arrive pas à déceler ses intentions vis-à-vis de sa proposition et il indique : "Il me semble important que les Hobbits que nous avons amenés puissent faire remonter leurs éventuels problèmes, besoins et réussites. Est-ce que vous seriez la personne auprès de qui il faudrait qu'ils s'adressent ?"
- "Ces Hobbits seront clairement sous ma responsabilité, donc, il va, sans dire, qu'ils devront passer par moi et on est d'accord là-dessus mon cher Rory ?" demande Filéon Chaumine.
- "Oui bien sûr." répond le maire de Bree.
- "Toutes les demandes particulières devront passer par moi." explique Filéon Chaumine.
- "Entendu." confirme Selenia.
- "D'accord, c'est bon à savoir." confirme Tirash.
- "Vous allez donc leur trouver occupation ? J'imagine que vous saurez leur trouver du travail comme vous avez pu faire pour Violette, Elda et Tilio ?" demande Fánaviryan.
- "Tilio semble avoir de bonnes prédispositions pour certaines tâches. Je ne les connaissais point. Je vais donc apprendre à les connaitre. En tout cas, ils ne resteront pas à rien faire... Ne vous inquiétez pas pour cela Madame." répond Filéon Chaumine.
- "Tilio a été, quand même, assez impacté et a été blessé. Tenez compte du fait qu'il a été courageux et qu'il reprend forme et vigueur." précise Fánaviryan.
- "C'est un Chaumine je vous rappelle !" indique Filéon Chaumine.
- "J'ai pu voir cette énergie vivace chez Violette." ajoute Fánaviryan.
- "Hum, hum..."
- "À tout hasard, je voulais vous demander, vous qui habitez un superbe smial, on disait que vous étiez capable de construire sous n'importe quelle condition mais un smial pour taille humaine, vous l'estimez à combien dans votre commerce ?" demande Fánaviryan.
- "Vous voulez un prix, là, maintenant, tout de suite ?" demande Filéon Chaumine.
- "C'était pour avoir un ordre d'idée..." explique Fánaviryan.
- "Tout dépend déjà du terrain Madame. La construction d'un smial ne se fait pas à la légère..." explique Filéon Chaumine.
- "Est-ce que vous construisez, par contre, des écuries ou des granges au plus simple et faciles à faire ?" demande Fánaviryan.
- "Ce n'est pas forcément ce que je fais le plus souvent mais si le prix est présent, il n'y a pas de soucis." indique Filéon Chaumine.
- "Cela pourrait nous intéresser parce que nous aurons, dans l'avenir, attelages et chariots à protéger des intempéries pour cet hiver." précise Fánaviryan.
- "Vous savez où j'habite." indique Filéon Chaumine.
- "Vous avez pu repérer la maison où nous avons pu nous installer ?" demande Fánaviryan.
- "Non." répond Filéon Chaumine.
- "Rory, vous pourriez, peut-être, expliquer parce que nous aurions besoin, justement, d'un petit peu de terrain. Vous nous disiez que vous aviez, peut-être, autour de chez nous, des parcelles qui seraient susceptibles de nous permettre de mettre des chariots en champ." explique Fánaviryan.
- "Oui, c'est la maison juste en-dessous de celle de Dame Evguéna et de Bill, le meunier." explique Rory.
- "Mais, par-là, ce sont des terrains privés qui sont par là-bas ?" demande Filéon Chaumine.
- "Oui." répond Rory.
- "Je ne possède pas de terrains si bas sur la colline." indique Filéon Chaumine. - "D'accord ! Mais plus en hauteur, vous auriez, éventuellement, un smial pour stocker ou des choses comme ça ? Vous avez, peut-être ?" demande Fánaviryan.
- "Stocker ?" demande Filéon Chaumine.
- "Etant dans le transport des biens et des personnes, je me disais que si nous avions quelque chose à tenir à l'abri des intempéries, le mieux est d'avoir un smial. Je pense qu'il n'y a pas mieux pour maintenir, mettons un bon vin lors d'un transport." explique Fánaviryan.
- "Hum... Si je comprends bien votre propos Madame, vous m'excuserez, je n'ai pas l'habitude de négocier avec la communauté elfique, les usages me sont moins habituels. Si vous entendez par là, de louer des entrepôts dans des smials, ça devrait pouvoir se négocier." propose Filéon Chaumine.
- "C'est très intéressant de savoir ça. Et surtout le fait de vous savoir co bâtisseur de granges et d'écuries." évoque Fánaviryan.
- "Comme j'ai pu vous le dire, ce n'est pas vraiment ma spécialité." précise Filéon Chaumine.
- "Le cas échéant, vous sauriez nous diriger vers un concurrent ?" demande Fánaviryan.
- "J'ai des Hobbits tout à fait compétents." réagit Filéon Chaumine.
- "Je n'en doute point... C'était si vous trouviez la tâche ingrate..." indique Fánaviryan.
- "Aucun tâche n'est ingrate. Il me semble donc à présent important que l'on scelle définitivement cette négociation. Êtes-vous favorables puisqu'il me semble que l'on vous a engagé pour amener les Hobbits en Comté. Donc, êtes-vous favorables à ce les Hobbits soient sous ma responsabilité en attendant ?" demande Filéon Chaumine.
- "Moi, je suis tout à fait favorable à cela." répond Daëgon.
- "Dans la mesure où c'est une bonne responsabilité. Ils restent libres de leur choix. Nous n'engageons rien de plus que leur accueil à Bree." précise Tirash.
- "On est bien d'accord que dès lors que la Comté sera, de nouveau, accessible, vous reprenez de plein droit votre fonction." indique Filéon Chaumine.
- "Notre mission !" ajoute Daëgon.
- "On est d'accord là-dessus ?" demande Filéon Chaumine.
- "De la même manière, si des Hobbits veulent repartir à Metraith, ils en sont libres." précise Tirash.
- "Tout à fait ! Nous sommes d'accord là-dessus. Ils ne seront pas prisonniers ni de Bree ni de Monsieur Chaumine évidemment. Mais tant qu'ils souhaiteront rester ici, ils devront respecter l'autorité qui se trouve ici." confirme Filéon Chaumine.
- "Nous allons aller les voir pour les prévenir que vous allez vous occuper d'eux." indique Selenia.
- "Vous êtes leur référent." ajoute Tirash.
- "Nous allons pouvoir leur confirmer ce que vous aviez certainement commencer à leur faire entendre en leur apportant déjà et en vous remerciant des vivres. Je sais que c'est la corde sensible." indique Fánaviryan.
- "Ne vous inquiétez pas, ils mangeront bien à Bree. Il n'y a pas de soucis là-dessus et n'hésitez pas à venir me rapporter des nouvelles de la Comté." demande Filéon Chaumine.
- "Il y a des choses en particulier qui vous intéressent ou pas ?" demande Tirash.
- "Toute nouvelle est toujours bonne à prendre." répond Filéon Chaumine.
- "Vous n'avez pas à un village avec un peu plus de famille ou d'intérêts qui vous toucherait plus personnellement au-delà de vos responsabilités qui vous incombent ?" demande Fánaviryan.
- "Nous avons de la famille dans quelques villages de la Comté. Ils sont disséminés dans plusieurs endroits." explique Filéon Chaumine.
- "Et si vous m'en donniez deux, je pourrais tendre l'oreille." propose Fánaviryan.
- "Je ne pense pas que vous puissiez aller les voir. Mes cousins les plus proches habitent à Hobbitebourg, ça sera compliqué pour vous." explique Filéon Chaumine.
- "Oui, ça serait un extrême hasard..." indique Fánaviryan.
- "Plus qu'un hasard surtout en ces temps troublés. Le village ne souhaite pas accueillir les communautés humaines." indique Filéon Chaumine en désignant Selenia, Daëgon et Tirash.
- "Ah oui, mes compagnons ne seraient pas reçus..." réagit Fánaviryan.
- "Oui, c'est la particularité. Les humains ne sont pas forcément accueillis à Hobbitebourg." précise Filéon Chaumine.
- "Et sire Chaumine, vous devez savoir qu'une rencontre devait être faite lors du Mitan avec mes cousins de la Siragalée, et les instances de l'Arthedain afin d'établir quatre quartiers." indique Fánaviryan.
- "Oui ! Et nommer aussi le gouverneur de la Comté." ajoute Filéon Chaumine.
- "Et tout ceci devait se produire à Hobbitebourg également ?" demande Fánaviryan.
- "Non, la cérémonie devait avoir lieu à la Pierre des Trois Quartiers. Je devais, d'ailleurs, y être présent. J'étais invité." indique Filéon Chaumine.
- "Hé bien, voilà, c'était tellement important." indique Fánaviryan.
- "Au dernier moment, les informations nous sont parvenues qu'il valait mieux éviter d'y aller. Donc, ça veut dire que les cérémonies ont été annulées." précise Filéon Chaumine.
- "Voilà qui est fâcheux ! Cela semblait être une manière pacifique..." indique Fánaviryan.
- "Disons que vous deviez avoir durant ce temps-là avoir des représentants de chez vous" dit Filéon Chaumine en désignant Fánaviryan et ajoute "et de chez vous aussi" en désignant Daëgon ainsi que des grandes familles et des personnalités qui devaient tous se réunir pour célébrer la formation des quartiers de la Comté et la nomination officielle du gouverneur de la Comté et la nomination des Magistrats et des Shirriffe dans chaque quartier. Mais tout ceci est, du fait des troubles, reporté..." indique Filéon Chaumine en marquant une pause et reprend : "Bien, ces échanges ont été constructifs. Je vous propose un verre de l'amitié."

Filéon Chaumine se lève et va prendre un buffet, six verres et une bouteille en verre avec un liquide rosé. Il va venir servir à chaque compagnon et à Rory, un verre avec cette liqueur au parfum doux et sucré. Il lève son verre en indiquant :
- "Que la paix puisse se restaurer le plus rapidement !" puis Filéon boit d'un trait le liquide puis annonce : "Bien ! À présent, je vais devoir à présent vous laisser. D'autres affaires m'attendent. Si vous le voulez bien, je vais devoir vous laisser et donc de bien vouloir regagner votre quartier." dit Filéon en se levant.

Il vient faire une accolade chaleureuse auprès de Rory qui se baisse pour être à sa hauteur. En redescendant vers leur quartier, Fánaviryan demande à Rory :
- "Est-ce qu'il y a du mobilier dans cette maison abandonnée juste en dessous de notre logement ?"
- "Oui, il doit y en avoir." répond Rory.
- "Est-ce que ça vous gêne que l'on s'équipe un peu par là-bas parce que l'on a peu de choses pour meubler notre maison." demande Fánaviryan.
- "Heu... Disons qu'il faut que je réfléchisse à la question." répond Rory en pleine réflexion.
- "Après il faudra penser à la dépendance que vous aviez évoqué un peu en contrebas de notre terrain. Vous voyez par rapport au stockage de plusieurs chariots et des chevaux." demande Fánaviryan.
- "C'est rare que les chevaux soient entreposés sur la colline." indique Rory.
- "Et pour voir faire aussi maréchal-ferrant, je vais bien avoir une forge à installer." annonce Fánaviryan.
- "Ah ? Vous comptez installer une forge ?" demande Rory.
- "Oh, une petite, ne vous inquiétez pas... Ça ne sera..." indique Fánaviryan.
- "Pour tout de suite." conclut Selenia.
- "Oui, oui, oui..." confirme Fánaviryan.
- "Et vous en avez parlé à Monsieur Moussu ?" demande Rory.
- "On en a déjà pas mal échangé et, effectivement, je l'aide sur sa forge actuellement et quand j'aurais le temps, je ferais la mienne et puis, après, nous aurons tout intérêt à nous compléter." explique Fánaviryan. - "Très bien !" réagit Rory.
- "C'est, d'ailleurs, lui qui fait notre enseigne ! Je ne sais pas si vous avez remarqué ?" demande Fánaviryan.
- "Oui ! J'avais noté que vous aviez un beau soleil qui trônait sur votre maison. C'est de bon goût !" note Rory.
- "C'est celui de l'aurore radieuse sur la colline de Bree !" lance Fánaviryan.
- "Très bien ! Je prends note Dame Fánaviryan de vos souhaits et je vous promets qu'après le Mitan, nous verrons tout cela. Vous m'excuserez et, en tout cas, c'est très bien, nous avons pu trouver un arrangement pour les Hobbits. J'espère que cela vous convient. Monsieur Chaumine ne vous a pas mis la pression ?" demande Rory.
- "Non, point du tout, il nous a allégé d'une lourde responsabilité." indique Fánaviryan.
- "Très bien !"
- "Nous leur avons amené des Hobbits totalement neutres à ces évènements. Donc, rassurez-vous pour le village, il faut savoir que les choses puissent s'arranger par la suite." confie Fánaviryan.
- "C'est surtout le capitaine qu'il faut rassurer." conseille Rory Piedbruyère.
- "Je vous laisse. Bonne fin de journée et on se verra, peut-être, ce soir au Champ Clos ?" indique Rory.
- "Probablement..." répond Tirash.
- "Oui !" répond Fánaviryan.

Le 26 de Norui de l'An 1640 - 21:30 / 23:00 - Campement dans les Ruines - Lieu : Plaine du Thalion - Ruines d'Arnach - Session N°68 du 07/09/2022

Ils sont donc arrivés dans les ruines d'une ancienne ville, tombée, il y a, à présent, environ deux cents ans et qui s'appelait Arnach selon les miliciens qui connaissent un peu le secteur, ville tombée sous les coups des armées d'Angmar et des Hommes des Collines.

Selenia va inspecter le bâtiment en ruine où ils avaient trouvé l'épée et le bouclier de Cinniath Wesmin. Elle observe le sol pour vérifier si les brigands ont creusé au sol mais celui-ci ne semble pas avoir été touché depuis très longtemps.

Daëgon et Fánaviryan vont profiter de la dernière demi-heure de luminosité pour aller explorer les restes des ruines pendant que Tirash organise le campement dans les bâtiments en ruine qui avaient servi de refuge pour les brigands. Gwledig se propose de venir avec les deux compagnons.

Les deux hommes, l'arc à la main, et l'Elfe, bouclier et épée des Wesmin, se déplacent dans les ruines, silencieusement, à l'affût du moindre mouvement ou bruit. Ils repèrent, parmi les bâtiments, des lieux dont on reconnait leurs fonctions. L'atmosphère en traversant les lieux est assez lugubre voire pesante avec l'absence de bruits, même les animaux sont silencieux. Fánaviryan se fraye, parfois, un chemin parmi les ronces avec son épée. Après une demi-heure passée dans les ruines, Daëgon et Gwledig estiment que les lieux n'ont pas été traversées depuis plusieurs jours voire semaines. Les trois explorateurs vont remarquer quelques traces de l'ancienne existence d'Arnach, de vieux meubles vermoulus, des enseignes cassées et rongées par le temps et des bâtiments publics ou privés qui tombent en ruine.

Pendant cette inspection des ruines, Tirash organise le campement. Il constate que les trois Hobbits Chaumine vont rester quasiment toute la soirée dans le chariot d'Astatur. Ils vont venir se dégourdir les jambes puis retourner à l'intérieur. Ils semblent encore marqués par leur agression ici-même trois semaines plus tôt. L'homme du sud voyant que le campement est plus confortable dans les ruines, il décide de laisser les Hobbits se servir un peu plus dans les réserves, de se faire plaisir dans l'objectif de créer de la convivialité. Il a demandé d'installer deux chariots sur le bâtiment en ruine où étaient abrités les brigands et deux autres chariots plus haut sur l'autre bâtiment ayant abrité la mule Rakit. Tirash fait en sorte que les Hobbits puissent se mélanger entre ceux du Parc et ceux de la Colline. Il souhaite dormir en haut avec Fánaviryan pendant que Daëgon et Selenia vont dormir en bas avec les autres Hobbits. Les six miliciens sont également répartis entre les deux bâtiments. Tirash a également fixé des zones un peu plus éloignées des ruines comme lieux pour y poster des gardes pendant la nuit.

Les quatre charpentiers Hobbits se portent volontaires pour participer aux tours de garde qui vont se dérouler pendant la nuit. Chacun va être présent sur l'un des quatre tours de garde.

Lors de la mise en place des tours de garde et le couchage des autres, Roibin, parti escalader les murs, alerte :
- "Je vois quelque chose !! Je vois quelque chose !!"

Fánaviryan se rapproche de lui et dit :
- "C'est vers où ?"
- "Par-là !!" indique Roibin en pointant vers le nord.
- "Combien de distance ?" chuchote Fánaviryan.
- "C'est loin..." lui répond Roibin.
- "Et c'est quoi ?" demande Daëgon.
- "De la lumière !"

Daëgon commence à monter le muret mais son pied glisse et son mollet râpe contre la pierre. Le Dùnedain ressent une vive douleur, reprend son courage et grimpe avec plus de précautions et rejoint Roibin. Pendant ce temps, Fánaviryan se décide à monter prudemment le mur mais semble plus préoccupée par des signes venant de l'est que ce qui se passe au nord. Elle estime voir des signes venant des Monts Brumeux. Roibin montre à Daëgon une lumière située à plusieurs heures de route au nord sur la route prise par le convoi sans doute une demi-journée de route. Roibin demande alors à Daëgon :
- "On fait quelque chose de ça ?"
- "Bah, ils sont loin." répond Daëgon.
- "Ouais !! Ils ont l'air vachement loin..."
- "On va juste croiser du monde demain, c'est juste ça..." lui dit Daëgon.
- "Vous voulez que je continue à surveiller ?" demande Roibin.
- "Non, ce n'est pas la peine mais on va mettre des gardes de toute manière."
- "D'accord ! Bon, je vais, quand même, regarder." indique Roibin.
- "Oui, tu peux rester le temps que tu veux." conseille Daëgon.
- "Si tu vois que ça bouge et que ça avance, tu nous préviens !" conseille Fánaviryan.
- "D'accord." répond Roibin.

Fánaviryan descend la première et tend la main vers Daëgon en lui proposant d'un ton moqueur :
- "Tu veux que je te passe une corde ?"
- Le Dùnedain ignore les propositions de l'Elfe et descend le mur de l'autre côté.

La nuit va s'écouler sans incidents avec, toutefois, cette impression que toute vie a quitté ces lieux même les animaux, oiseaux et insectes, une sensation assez désagréable.

Le 17 de Norui de l'An 1640 - 15:20 / 15:35 - Hobbits de la Colline - Lieu : Metraith - La Colline - Session N°65 du 27/04/2022

Ils raccompagnent les trois compagnons à l'extérieur de sa maison sans leur dire un mot. Ils descendent tous les trois la colline et se dirigent vers les smials. Fanáviryan frappe à la porte du smial où elle avait laissé Violette Chaumine. Un jeune hobbit d'à peine dix ans vient lui ouvrir la porte. D'une voix douce, Fanáviryan demande :
- "Nous voudrions voir Violette, Tilio et Elda Chaumine, s'il te plait, jeune hobbit, de la part de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate."
- "Oui..." répond le jeune hobbit impressionné.

La porte du smial se referme puis s'ouvre quelques minutes plus tard. Tilio accompagné de sa sœur Elda et de sa cousine Violette sortent du smial pour saluer les trois compagnons puis Tirash leur dit :
- "Bonjour. Nous passons vous voir pour savoir si vous êtes toujours intéressés pour aller jusqu'à Bree. Nous partons dans quelques jours et nous voulons savoir si nous pouvons vous compter parmi nous."
- Tilio regarde sa sœur, sa cousine puis d'un grand sourire leur dit : "Oui bien sûr !!"
- "Est-ce que vous seriez prêts en rétribution de votre voyage, à travailler pour nous pendant quelques temps, un mois environ, à Bree ? dans un premier temps ?"
- Tilio réfléchit quelques instants et répond : "Ça serait pour faire quoi ??"
- "La cuisine, la tenue de maison, de la rénovation." indique Fanáviryan.
- "S'occuper, éventuellement, des chevaux avec des responsabilités !" ajoute Tirash.
- "Oui..." répond Tilio, Elda et Violette hochant affirmativement de la tête.
- "On peut donc convenir d'un mois sûr et on avise ensuite en fonction ce qui se sera passé sur ce mois-là..." propose Tirash.
- "D'accord !" répondent les trois hobbits.
- "Très bien. On pourra en échanger durant le voyage. Bonne journée et à très bientôt. On viendra vous prévenir de notre date de départ de Metraith." indique Tirash.

Le 16 de Norui de l'An 1640 - 16:00 / 17:45 - Rencontre des Hobbits de la Colline - Lieu : Metraith - La Colline - Session N°64 du 06/04/2022

Les trois compagnons reprennent le chemin du Rath Anor vers le nord puis emprunte le chemin de la colline pour se rendre aux smials. Fànaviryan frappe à la porte du smial où se trouvait Violette. Un jeune Hobbit vient ouvrir et Fànaviryan lui dit :
- "Bonjour ! Est-ce qu'il serait possible de voir Violette Chaumine ?"

Le jeune Hobbit semble impressionné par l'allure de l'Elfe, reste quelques instants à la regarder puis dit :
- "Heu... Je vais voir..."

Quelques instants plus tard, Tilio Chaumine se présente à l'entrée. Il ouvre un large sourire en voyant les trois compagnons. Fànaviryan lui dit :
- "Ah ! Bonjour Tilio ! Mais je vois que tu peux remarcher !!"
- "Oui, oui, oui ! J'ai commencé à me faire soigner." répond Tilio.
- "Mon cher Tilio, est-ce que tu pourrais nous conduire au Thain des Smials ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, bien sûr, venez, entrez !!" répond Tilio Chaumine.
- "Dis-moi Tilio, tu t'es fait soigner par Raghnild la dunéenne ou vous avez des soigneurs ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, c'est des gens d'ici qui m'ont soigné, oui. C'est qui Raghnild ?" demande Tilio.
- "Une vieille dame avec des chats. C'est dans un coin des grands là-bas. Reste ici en sécurité. Il faudra que tu présentes à Selenia les gens qui t'ont soigné et si tu peux me les présenter aussi." demande Fànaviryan.
- "Oh, oui, oui..." répond Tilio.
- "On va, déjà, voir le Thain." propose Fànaviryan.
- "D'accord !"

Daëgon et Fànaviryan doivent baisser la tête pour ne pas se cogner au plafond. Tilio demande aux compagnons d'attendre dans le couloir avant qu'il revienne quelques minutes plus tard en les conduisant dans un salon plus spacieux, sans doute, adapté aux grandes personnes avec de belles décorations, un mobilier de qualité, avec des gravures, de jolies poutres en bois gravées également. Les trois compagnons s'installent en attendant le Thain. Fànaviryan en profite pour discuter avec ses deux compagnons et leur dit :
- "On pourrait proposer pour les Hobbits du parc, un tarif soit cinq écus d'or pour dix personnes, puis cinq écus d'or pour cent personnes pour le second voyage et cinq écus d'or pour cent personnes pour le troisième voyage mais tout le monde doit travailler quelques temps pour nous."
- "Pour moi, la priorité première n'est pas de gagner de l'argent, alors, de ne pas en perdre, c'est bien et je suis prêt à mettre un peu d'argent pour aider des gens."
- "Bien le bonjour !!" entendent les trois compagnons interrompus dans leur discussion au moment où Daëgon allait prendre la parole au moment où un vieil hobbit bien habillé entre dans la pièce et ajoute :"Fermeras Touque, je vous en prie asseyez-vous !"
- "Bien le merci !" répond Fànaviryan.
- "A qui ai-je l'honneur ?" demande Ferumbras Touque.
- "Dame Fànaviryan et je vous présente la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, ici, présente en petit nombre avec Sire Tirash et Sire Daëgon." répond poliment Fànaviryan.
- "Enchanté !" répond Ferumbras Touque.
- "Enchanté !" répond Daëgon.
- "Dame Selenia dont la petite Chaumine vous a, peut-être, parlé, n'est point ici dont nous l'avions sortie d'une ornière si vous voyez ce que je veux dire..." indique Fànaviryan.
- "Pas vraiment mais j'ai entendu dire que vous les aviez secourus." répond le Thain.
- "Exactement !"
- "Bien ! Que puis-je pour vous ?" demande Ferumbras Touque.
- "Vous avez, peut-être, entendu parler du fait que nous envisagions d'accompagner des Hobbits en Comté." demande Tirash.
- "Oui, on m'a fait part par un petit jeune de ma famille que vous aviez des propositions à nous faire." répond Ferumbras Touque.
- "Hé bien, des propositions, pas vraiment. Nous voudrions surtout savoir quelles sont vos attentes. Nos objectifs ne sont pas de forcer qui que ce soit à faire quoi que ce soit. C'est juste de rendre service à la communauté. Dans un premier temps, en tout cas, c'est sur cette base-là que nous aimerions vous entendre." annonce Tirash.
- "D'accord ! Bien ! Nous vivons dans cette ville maintenant et pour certains d'entre nous depuis plusieurs générations. Les choses se sont toujours bien passées ici avec vous mais ces derniers temps, il devient de plus en plus difficile de vivre ici. Et puis maintenant, depuis quelques années, nos familles ont trouvé refuge non loin d'ici, en Comté. Nous avons eu vent que l'Arthedain avait cédé ses terres à nos compatriotes et quand on voit qu'aujourd'hui nous ne pouvons plus vraiment vivre ici tranquillement et paisiblement. Hé bien, le fait que vous pourriez, peut-être, nous conduire jusque là-bas, hé bien, ça serait une réelle opportunité." annonce le Thain.
- "Combien de personnes souhaiteraient quitter la ville et se rendre en Comté ?" demande Tirash.
- "Si réellement vous en avez la possibilité, l'ensemble de la communauté hobbite souhaiterait quitter la ville." répond Ferumbras Touque.
- "Ça fait combien de personnes ?" demande Tirash.
- "Environ trois cent cinquante hobbits."
- "Sans compter les Hobbits qui vivent dans le parc ?" demande Tirash.
- "Ah, oui... J'imagine que, eux aussi voudraient quitter Metraith." répond Ferumbras Touque puis ajoute : "J'en ai discuté avec les différents responsables des différentes familles de Metraith et nous sommes tous d'accord pour, si vous pouvez répondre à notre souhait, nous serions prêts à partir."
- "Et votre souhait juste de partir ?" demande Tirash.
- "Oui, tout à fait, de rejoindre nos familles respectives qui se sont installées dans les différentes communautés hobbites en Comté."
- "Et comment verriez-vous la cohabitation avec les Hobbits du parc ? Est-ce qu'il y a des rivalités entre vos deux communautés ?"
- "Disons que si, aujourd'hui, il y a autant de tensions en ville, elles sont, en partie, liées par les agissements de certains des Hobbits du parc."
- "Oui avec les conditions de dénuements dans lesquels ils vivent, il est facile de sombrer, parfois, dans l'excès." énonce Tirash.
- "Peut-être... Peut-être... Mais, vous avez déjà engagé des négociations avec eux ?" demande Ferumbras Touque.
- "Oui..." répond doucement Tirash.
- "D'accord..."
- "En fait, nous sommes en train de réfléchir à l'organisation et à ce qui serait le mieux pour vous et pour la communauté une fois sur place. La question étant, une fois sur place, est-ce que vous vous débrouillerez pour vous insérer ou est-ce que ça sera compliqué ? Parce que cinq cents personnes, si l'on prend l'ensemble de la communauté, ça ferait beaucoup de personnes d'un seul coup à un endroit en même temps." demande Tirash.
- "Alors, pour ce qui est, et là, je vais parler au nom de l'ensemble des familles des Smials de la colline, nous avons déjà des contacts avec certaines familles et il est clair, avant de partir, il serait prévu que nous puissions envoyer des gens là-bas pour être accueillis dans de bonnes conditions." répond le Thain puis demande : "Parce que vous, ça serait prévu pour quand ce voyage ?"
- "Un voyage en mode éclaireur avec, comme vous le dites, des personnes qui partent pour préparer le terrain sous peu d'ici une à deux semaines." répond Tirash en regardant ses deux camarades.
- Daëgon confirme de la tête.
- "Ou peut-être un peu moins parce qu'il est important de pouvoir savoir ce qui va se passer lors du Mitan qui est une date importante pour ces Messieurs." répond Fànaviryan.
- "En effet ! J'ai eu vent qu'il allait y avoir des célébrations en Comté à cette date-là mais il n'est pas prudent pour nous d'envoyer des représentants de Metraith en Comté à cette date-là. A moins que vous remontiez, je pourrais diligenter un membre de ma famille pour représenter mon clan et par la suite négocier un voyage futur si, toutefois, vous êtes bien dans cette idée de pouvoir nous accueillir sur un voyage futur." annonce Ferumbras Touque.
- "Nous avons de bons contacts à Bree. Pour la communauté, accueillir en plein Mitan, je pense, une dizaine ou un peu plus de Hobbits ne poserait pas réellement de problèmes." indique Tirash.
- "D'accord."
- "Et quoi de mieux que de partager la belle vie d'une communauté et cette fête." ajoute Tirash.
- "Et est-ce que vous avez déjà envisagé une date de départ définitive ?" demande le Thain.
- "Pas encore..." répond Tirash.
- "Ils doivent nous faire proposition, n'est-ce pas Tirash pour ceux du parc ?" demande Fànaviryan.
- "Ils doivent réfléchir et nous aussi. Et, c'est pour ça que nous sommes venus vous voir pour avoir un maximum d'informations. Il y a la dimension financière du trajet aussi." indique Tirash.
- "Bien sûr !" répond Ferumbras Touque.
- "Sachant que ceux du parc ne disposent, peut-être, pas des mêmes moyens que vous. Je ne sais pas. En réalité, ça va être une question difficile à trancher aussi." indique Tirash.
- "Si vous garantissez qu'on puisse voyager dans de bonnes conditions, je ferais en sorte que, sur une partie de la logistique, ça soit prévu pour nos familles respectives." annonce Ferumbras Touque.
- "Bien !" réagit Fànaviryan.
- "Parce que, dès lors, que vous nous donnez une date, on fera en sorte de pouvoir avoir les équipements nécessaires pour le départ." indique Ferumbras Touque.
- "Quand vous dites "équipement", chariots, etc., etc. ??" demande Tirash.
- "Tout à fait !"
- "Vivre et de quoi amener, j'imagine quelques effets." suggère Fànaviryan.
- "Tout à fait !"
- "En regardant votre très belle demeure, j'en déduisais qu'elle date d'un autre âge..." annonce Fànaviryan.
- "Oui, en effet, je souhaiterais conserver quelques anciens meubles de mes ancêtres et pour un certain nombre d'entre eux, ils financeront le voyage jusqu'en Comté." indique Ferumbras Touque.
- "Sachant qu'il ne s'agit pas, pour l'instant, d'un départ pour s'installer mais bien d'un départ pour aller prospecter. C'est bien ce dont nous parlions juste avant, dans un premier temps ?" annonce Tirash.
- "Dans un premier temps, oui ! Il faudrait, toutefois, que je puisse, assez rapidement, avoir une date effective pour que nous puissions, nous, nous organiser sur tout l'aspect logistique pour savoir quand est-ce que nous devons passer les commandes. En tout cas, jusqu'alors, on ne nous avait pas fait de propositions en ce sens. Mais sachez que la communauté, serait, alors, je parle qu'en mon nom, il faut que je consulte les autres familles des Smials. En tout cas, pour en avoir parlé déjà, certains en sont déjà fort favorables." indique Ferumbras Touque.
- "Vous ne m'avez pas répondu par rapport au financement ? Vous m'avez juste parlé de la nourriture." reprend Tirash.
- "Hé bien, évidemment, nous pourrions contribuer au financement de la protection de notre convoi, cela s'entend." répond Ferumbras Touque.
- "Très bien !" réagit Tirash.
- "Est-ce que, dans ces cas-là, il serait possible que vous puissiez nous fixer en même temps qu'une date, un tarif précis nous permettant de pouvoir évaluer tout ça. Parce que je pense que l'on n'aura pas, forcément, toutes les finances nécessaires mais la vente de biens, si nous devons quitter la ville, nous pourrions nous délester d'un certain nombre de mobiliers qui pourraient financer une partie de ce coût." indique Ferumbras Touque.
- "Et on parle d'une dizaine de personnes, là ?" précise Tirash.
- "Ah ! Pour ce qui est d'une dizaine de personnes, vous me dites que c'est dans peu de temps, c'est ça ?"
- "Oui !"
- "Hé bien, là, je pourrais avoir les personnes et les finances. Il y aurait, dans ces cas-là, la présence de mon fils dans ce voyage." indique Ferumbras Touque.
- "Et voyez-vous d'un mauvais œil le fait que les Hobbits du parc payent moins chers que vous ? Ce n'est pas une décision qui est arrêtée mais la question mérite d'être posée. Ils ont perdu leur gagne-pain avant d'arriver ici." annonce Tirash.
- "Disons que vous, assis sur vos chariots, eux, en marchant..." précise Fànaviryan.
- "En plus ! Probablement..." ajoute Tirash.
- "Ou payer la différence..." propose Fànaviryan.
- "Non et puis, philosophiquement parlant..." énonce Tirash.
- "Là, nous parlons du premier ou du second voyage ?" demande Ferumbras Touque.
- "Nous parlons du premier, tout d'abord. Ça ne sert à rien d'aller trop loin..." indique Tirash.
- "On peut essayer de voir si on peut réussir avec un petit nombre, pour que ça se passe bien à grand nombre !" annonce Fànaviryan.
- "Voilà, c'est ça !" confirme Tirash.
- "Disons que je n'aurais qu'une seule exigence, c'est que le sieur Boffine ne soit pas le seul à décider." annonce Ferumbras Touque.
- "Avant le convoi ou pendant le convoi ? Ou en général..." demande Tirash.
- "Tout à fait !"
- "Hé bien, nous avons la même problématique. Nous aimerions bien avoir parmi les Hobbits du parc, quelques personnes autres que le Sieur Boffine qui semble assez compétent dans son domaine, mais peu partageur quand aux responsabilités..." analyse Tirash.
- "C'est bien ça le problème... Disons qu'après si vous souhaitez, je peux vous fournir le nombre de Hobbits dont vous avez besoin, là immédiatement." propose Ferumbras Touque.
- "Oui mais là, l'objectif est aussi de soulager la communauté de Metraith et puis, de commencer ce déplacement de population avec équité." annonce Tirash.
- "J'entends."
- "En tout cas, c'est comme ça que je vois les choses." précise Tirash.
- "J'entends..." redit Ferumbras Touque avec des gestes et une attitude qui semble dire qu'il ne semble pas tout à fait favorable aux propos de l'homme du sud puis ajoute : "je ne vous cacherais pas que nous ne sommes pas en bon terme avec ce Perin Boffine."
- "Il n'aide pas beaucoup à la négociation facile." indique Fànaviryan.
- "Dans ces cas-là, je vous laisse faire en sorte que le sieur Boffine n'ait pas mots sur toute l'organisation !" annonce Ferumbras Touque.
- "De toute façon, votre organisation a l'air plus réfléchie, plus pragmatique. Sachant que quand vous, vous nous donnez des gages de confiance par le fait que vous êtes prêts à vous dessaisir de certains meubles pour vous financer votre voyage ce qui, en plus, vous facilite, quand même, votre acheminement. J'imagine que vos familles seraient très heureuses de pouvoir, éventuellement, participer si pour certains des vôtres, ici, ils n'avaient pas les moyens présentement mais que leur famille en Comté serait tout à fait apte à financer." analyse Fànaviryan.
- "Disons que ça va être des choses que, entre autres, mon fils va négocier." annonce Ferumbras Touque.
- "D'accord !"
- "On va pouvoir négocier tout cela au fur et à mesure."
- "Oui !"
- "Nous avons à vous dire que là, dès aujourd'hui, nous venions vous voir surtout pour pouvoir entamer cette discussion saine et posée. Et que, de notre côté, vous avez entendu parler de nous dernièrement, sans doute ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, en effet." répond Ferumbras Touque.
- "Par d'autres biais que votre charmant cousin, Gliton ?" précise Fànaviryan.
- "Oui, oui, il se passe des choses en ville mais cela ne nous concerne pas trop... Disons qu'ils nous laissent un peu plus tranquille en ce moment."
- "Mais vous savez que nous avons, disons, apporter une part de lumière. Nous devons voir avec le Thalion afin de pouvoir procéder à votre extraction dans les meilleures conditions. J'ai une condition qui me taraude, vous dites que vous comptez tous partir d'ici, toute la communauté en entière et qu'adviendra-t-il de vos smials séculaires ?" demande Fànaviryan.
- "Je n'ai pas réfléchi à cette question... Vous me devancez là-dessus. Mais je vous avouerai que si nous quittons l'endroit, peu importe de ce qu'ils font de nos smials, à priori, je ne pense pas qu'ils viendront y vivre du fait de votre grande taille." répond Ferumbras Touque.
- "Les titres de propriété sont à quel nom ?" demande Tirash.
- "Les quoi ?"
- "Vous êtes officiellement propriétaire des lieux ?" demande, de nouveau, Tirash.
- Ferumbras Touque ne semble pas comprendre le sens de la question et n'y répond pas.
- "Justement, comme vous l'évoquait Tirash, les Hobbits du parc que vous savez mal logés, dans l'hypothèse où nous ferions plusieurs convois par la suite. J'essaye de réfléchir par rapport au départ d'un seul et grand exode qui serait dangereux. Nous aurons des hommes d'arme. Si nous nous engageons dans cette mesure, nous prendrions toute sécurité pour vos biens, vous-même. Il est de notre intérêt que tout le monde arrive dans les temps et en bonne condition." explique Fànaviryan.
- "Tant mieux !" réagit Ferumbras Touque.
- "Et est-ce que vous avez déjà envisagé d'employer des Hobbits du parc pour des travaux et autres ce qui leur permettrait d'avoir de l'argent pour nous rémunérer et de pouvoir les emmener." propose Fànaviryan.
- Ferumbras Touque ne dit mais reste regarder l'Elfe avec de grands yeux puis dit : "Je m'excuse Madame mais vos concepts elfiques me sont complètement étrangers."
- "Oui, je suis désolée... Je vais laisser Tirash continuer. C'était une hypothèse..." explique Fànaviryan.
- "Disons que Fana, commercialement parlant, ça n'a grand intérêt..." intervient Tirash.
- "Non mais c'était pour envisager la location des smials..." indique Fànaviryan.
- "Non mais, par contre, les smials, il y aurait, peut-être, des choses à en faire mais nous avons d'autres priorités !" conclut Tirash.

Ferumbras Touque se lève de son confortable siège puis indique :
- "Cette discussion a été, ma foi, fort intéressante. Je vous propose que j'en échange, avant de nous donner toute réponse, avec les autres familles."
- "Et est-ce que vous en échangeriez un petit peu avec Perin Boffine ?" demande Tirash.
- "Non !"
- "Non ? C'est radical !" réagit Tirash.
- "Je ne discuterai plus avec lui..." indique Ferumbras Touque d'un ton ferme avec une attitude montrant qu'il ne souhaite pas aller plus loin dans cette discussion.
- "Il y a quelque chose que nous devrions savoir sur Perin Boffine et vos rapports avec lui ?" demande Tirash.
- "Non."
- "Pourriez-vous envisager de voyager dans le même convoi par exemple ?" demande Tirash.
- Ferumbras Touque réfléchit à sa réponse.
- "Feriez-vous, vous-même, parti du premier convoi ?" ajoute Tirash le temps de la réflexion du Thain.
- "Du premier convoi, non !" répond Ferumbras Touque.
- "Très bien ! Lui souhaite faire partie du premier convoi, il faut que vous le sachiez mais, à la limite, vous aurez les mains libres après, c'est, peut-être, une bonne chose." analyse Tirash.
- "Oui, oui... ça peut-être une bonne chose, en effet." répond Ferumbras Touque.
- "Et ça permettrait, peut-être, de mieux s'entendre avec le reste de la communauté restante du parc." indique Fànaviryan.
- "Oui, cela peut-être une bonne option mais il faudra que, si c'est confirmé, vous m'en fassiez part pour que j'en fasse part à ceux qui partiront avec ce cher sieur Boffine." précise Ferumbras Touque.
- "Donc, nous partirions sur une dizaine de personnes en capacité de pouvoir voyager avec Perin Boffine et prêts à défendre vos intérêts dans la Comté puisque c'est l'objectif." indique Tirash.
- "Vous me donnez une nuit pour réfléchir à cela et je vous donne réponse demain à la Boucle d'oreille en Mithril."
- "Et vous nous direz combien vous êtes prêts à hauteur de combien vous êtes prêts à financer le voyage." demande Tirash.
- "Très bien, je vous donnerai réponse de tout cela."
- "C'est parfait !"

Ferumbras Touque ramène les trois compagnons à l'entrée des smials et leur dit :
- "Et je tenais à vous remercier pour ce que vous avez fait pour les trois jeunes Chaumine qui se sont un peu perdus et pourtant, on leur avait bien dit que c'était dangereux de partir seuls mais ils en ont fait qu'à leur tête mais je tenais, quand même, à vous remercier de leur avoir sauver la vie."
- "Et nous avons décidé qu'ils feraient partis du premier convoi." indique Tirash.
- "Est-ce que je dois les considérer parmi les dix individus que je dois fournir ?" demande Ferumbras Touque.
- "Personnellement, je dirais non. Fana ?" répond Tirash.
- "Non, c'est un peu nos invités. Nous verrons avec eux comment nous procéderons directement parce que c'est là où vous nous remerciez mais nous, nous vous remercions de nous avoir fait découvrir la détresse dans laquelle vous étiez et de nous permettre d'envisager de vous sortir de cette situation qui était compliquée avec ces routes soit d'orques soit de brigands et avec des passeurs qui semblaient vraiment s'intéresser uniquement à l'argent." indique Fànaviryan.
- Daëgon confirme d'un signe de tête qu'il est favorable à cette proposition.
- "Oui, en effet. Je vous souhaite une bonne fin de journée !"

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:45 / 19:55 - Escorte vers la Colline - Lieu : Metraith - La Colline - Session N°50 du 28/11/2021

Fànaviryan remonte alors la ville en prenant les petites rues. En arrivant au Rath Anor, elle attend que la rue soit très calme pour la traverser et monter le chemin de la Colline. En arrivant à proximité des smials, Fànaviryan emprunte un petit sentier qui a été emménagé, des petites bordures, des haies et des fleurs. Elle demande alors à Fànaviryan de la déposer et elle lui dit :
- "C'est ici que vit le Thain."
- "Et tu avais rencontré celui du parc, un avec des longs cheveux."
- "Oui, un Boffine ?"
- "C'est ça !"
- "Je ne me souviens plus de son prénom mais il me semble qu'il fait partie de la famille Boffine."
- "Et il avait été gentil avec vous ?"
- "Oui, bah après, il était assez autoritaire, réclamant de l'argent pour ceux qui voulaient partir. Nous, nous avions économisé de l'argent et sans sa permission, nous étions partis de Metraith parce qu'il est censé gérer, enfin, il était censé gérer, justement, ceux qui pouvaient partir comme ça coute cher d'engager un passeur, c'était lui qui décidait de qui partait et donc récoltait, avec deux de ses gardes hobbits, l'argent que l'on pouvait accumuler et, à partir de là, décidait de qui allait pouvoir prendre la route pour la Comté."
- "D'accord ! Et il réclamait combien par personne ?"
- "Nous, on ne lui a jamais donné, donc, on a été un peu écarté et on savait que nous n'allions pas pouvoir partir avec les passeurs. Il allait mettre en priorité ceux qui donnaient et puis en même, il avait tendance à privilégier la famille Boffine. Et puis, nous, notre souhait était, plutôt de rejoindre la famille Chaumine à Bree."
- "Et, ça, ne t'inquiète pas, on va vous ramener. Je me souviens quand on vous a rendu les pièces d'argent que l'on a trouvé sur les brigands qui vous avaient volé. Garde-les précieusement. Il faut vraiment que j'y aille mais ce que tu viens de me dire, était très intéressant et ça me fait penser qu'il faudra que je vous revoie pour que l'on parle de tout ça."
- "On est ici. Donc, tu peux passer, ça me fera très plaisir de te revoir et Selenia aussi, on aimerait bien la revoir."
- "On va revenir mais là, il y a beaucoup de méchants à punir pour l'instant. Mais ne t'inquiète pas. Ne te mets pas en danger parce qu'ici, les humains sont vraiment fous."
- "D'accord !" répond Violette en se rapprochant de Fànaviryan pour lui faire chaleureuse accolade. L'Elfe se penche, la serre dans ses bras puis lui fait un baiser sur le front puis elle regagne le smial.
- "Et ne sois pas surprise si on passe, même, au milieu d'une nuit... D'accord ?" conclut Fànaviryan.
- "D'accord !"
- "Allez ! Je suis contente de te savoir en sécurité..."
- Violette lui fait un sourire et regagne la maison du Thain.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:10 / 19:45 - Une Hobbite dans la Rue - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°50 du 28/11/2021

Pendant ce temps, Fànaviryan enfile ses bottes, le pardessus de Djiska, l'épée en bandoulière. Et un peu avant dix-neuf heures quarante-cinq, elle quitte l'auberge sous la pluie souhaitant se diriger vers le sud mais elle entend une voix qui l'appelle "Hé !!". La petite personne est emmitouflée dans un manteau et en baissant la tête, Fànaviryan finit par comprendre qu'il s'agit de Violette Chaumine, l'une des trois Hobbits sauvés sur la route.

Lorsque Fànaviryan s'approche, Violette vient se mettre à l'abri, à proximité d'une maison. Elle regarde l'Elfe et lui dit d'une petite voix :
- "Bonjour !"
- "Bonjour petite demoiselle !"

La jeune Hobbite s'approche et tend ses bras. L'Elfe se baisse pour qu'elles puissent se serrer dans ses bras. Fànaviryan est touchée par cette marque d'affection. Elle lui passe la main dans les cheveux, autour des oreilles, lui offre aussi quelques marques d'affection. Puis Violette demande :
- "Vous allez bien ?"
- "Très bien encore pour l'instant. On s'est fait dépasser par les évènements. Mais, dis-moi, si tu es là, c'est que tu as un souci ?"
- "Non, non, non, je venais discrètement pour avoir de vos nouvelles. J'ai entendu des Hobbits parler de vous, évoquer que vous aviez fait une proposition pour les ramener jusqu'à la Comté. C'est là que j'ai compris que vous étiez toujours en ville et que vous étiez vivants. Après le Monsieur qui nous a emmené chez les Hobbits de Metraith, nous avait formellement interdit de nous déplacer mais je voulais vraiment avoir de vos nouvelles." indique Violette toute excitée par cette aventure solitaire et discrète.
- "Déjà, je vais te montrer où est-ce que je dors pour que tu puisses me trouver plus en sécurité la prochaine fois. On est à cent mètres. Tu me suis comme ça on pourra parler plus tranquillement parce qu'il faut que tu fasses très attention. Actuellement, ces grands idiots d'humains imaginent que vous mangez du chien."
- "Oui !! J'ai cru comprendre ça. On m'a bien dit de me déplacer discrètement en ville et qu'en plus, vu ce qui s'est passé hier. Le compagnon du marchand nous a dit de rester dans les Smials et de ne pas sortir."
- "C'est justement ce que j'allais te poser comme question. Allez, viens te couvrir avec mon manteau."

Fànaviryan ouvre son manteau, La Hobbite vient se blottir contre l'Elfe et toutes les deux, elles rejoignent l'auberge en entrant directement dans la chambre.

Arrivée dans la chambre, Fànaviryan indique à Violette :
- "Tu peux t'assoir."
- Violette enlève son manteau et s'installe dans un fauteuil. Elle va pour mettre ses pieds sur le bord du fauteuil mais se ravise, voyant ses pieds mouillés.
- L'Elfe se lève, fouille dans la pièce puis ouvre la porte du couloir et dit : "Donne-moi une minute."

Fànaviryan se rend dans la salle de bain, prend une serviette puis revient dans la chambre. Elle vient à côté de la Hobbite et commence à lui sécher les cheveux en lui disant :
- "Attends, tu es toute mouillée." L'Elfe frotte alors les cheveux de Violette puis lui nettoie les pieds en indiquant : "Donc Oërlis vous a envoyé aux smials sous la Cité dunéenne."
- "Heu..."
- "L'ami du marchand."
- "Ah oui !! Le Monsieur qui ne parle pas beaucoup."
- "C'est ça !"
- "Ah oui parce qu’il ne nous avait pas dit son nom donc hier soir, on est rapidement parti de l'auberge et on a traversé une partie de la ville, on est monté sur une colline et, de là, on a rencontré un Hobbit de la famille Touque qui est le Thain de la ville."
- "Oui !! On doit le voir prochainement, justement..."
- "Oërlis a parlé avec lui et ensuite il est venu nous dire qu'il allait partir, qu'il fallait que l'on reste ici et qu'il viendrait nous rechercher quand tout serait réglé. Il ne fallait pas que l'on aille en ville, que l'on risquait de se faire arrêter."
- "Oui, en ce moment, c'est un petit peu compliqué... Mais, on ne vous oublie pas. Vous serez les premiers à revenir avec nous à Bree."
- "Et j'ai cru comprendre que ceux qui nous ont fait du mal, allaient être pendus demain ? C'est vrai ?"
- "Oui ! Par rapport à tous ceux que l'on avait attrapé, que vous aviez vu quand vous étiez dans le chariot, vous avez pu voir un petit peu leur tête et je voulais te poser une question. On a posé des questions pour avoir des réponses auprès de l'un de ses brigands et je me demandais si c'était l'un de ceux qui vous avait fait du mal parce qu'on l'avait rencontré après, celui à qui il manque une dent de devant avec une petite cicatrice au visage. Est-ce que ça te dit quelque chose ?"
- "Oui, oui, je vois. Non, il n'était pas dans le camp au moment où ça s'est passé. Parce qu'il me semble que tous ceux qui étaient dans le camp, étaient présents quand ils nous ont fait du mal."
- "Et ils vont être puni."
- "D'accord."
- "Cela, ils seront punis. Je ne veux pas que tu sois choquée mais comme on a eu besoin de l'autre, on va voir de s'en faire un ami parce qu'on lui a fait comprendre que ses amis étaient beaucoup plus vilains qu'il ne le pensait."
- "D'accord. Mais, en tout cas, c'est une bonne chose qu'ils soient punis."
- "Oh, ben ça, de toute façon, on n'allait pas laisser faire. On tenait à vous venger !"
- "Et le marchand, il va être pendu aussi demain ?"
- "Non... ça, je... il faudra que tu sois très discrète, parce qu'il ne faut pas parler du marchand. Apparemment, les Frères de la Mort, je ne sais pas si tu connais bien dans la ville et il y en aurait une poignée qui seraient aussi vilains que les brigands voire plus. Ça, on l'a appris, ça, tu pourras le dire que les Frères de la Mort sont arrivés pour arrêter le marchand alors qu'ils n'avaient pas été encore prévenus de ce qui s'était passé. Ça veut dire qu'il y a quelqu'un qui voulait du mal au gentil marchand qui vous a sauvé et protégé..."
- "D'accord... Et, est-ce que l'on peut vous aider ? Est-ce que l'on peut faire quelque chose ?"
- "Il faudra, peut-être, dire que c'est justement un gentil marchand et qu'il vous a aidé quand vous étiez dans le besoin. Moi, je pense que tu vas pouvoir dire que à ton Thain que l'on va essayer de passer mais on ne pourra pas passer avant demain après-midi pour voir encore pour les allers-retours que l'on va faire pour les Hobbits en sachant que vous serez les premiers vu que l'on avait que deux chariots, pour l'instant et que les méchants brigands et les méchants Frères de la Mort, ils auraient, peut-être, un méchant derrière qui leur a demandé de faire des mauvaises choses et on ne sait pas encore qui sait alors il vaut mieux que vous, vous restiez cachés parce qu'il ne faudrait pas que ces personnes-là, sachent qu'il y a des personnes pour aider les petits hobbits et les petits marchands qui se font ennuyer."
- "D'accord..."
- "Là, je vais avoir à aller rencontrer du monde, encore, ce soir et... Oh, dis-donc, tu es bien coiffée comme ça !!"
- "Oh, merci !"
- "Il va donc falloir que tu sois discrète et que tu ne prennes pas trop de risques. Je pense que ce que je vais faire, c'est que je vais t'emmener aux smials comme ça tu me montreras la maison du Thain et là où vous êtes. Et puis, je ferais tout en sorte pour venir vous voir mais surtout, je me disais... parce qu'il va se passer beaucoup de choses cette nuit, j'aurais bien voulu, que ton cousin et ta cousine puissent dire "pendez pas ceux-là, ils n'ont rien fait." On en a attrapé qui, peut-être, vous n'auraient pas fait de mal. En tout cas, ils vont être pendus à cause de ce qu'ils ont fait."
- "Ce ne sont pas des méchants aussi ?"
- "Bah, tu sais dans la vie, des fois, quand on prend un mauvais chemin, on a des fois une deuxième chance pour aller dans l'autre sens, le bon sens quand on arrête à temps et qu'on te dit que si tu continues, tu vas te faire que du mal alors que si tu reviens en arrière et que tu demandes pardon, et que tu travailles dur, dur, dur pour te faire pardonner, et bien, tu peux retrouver, au moins, un petit peu de vie, on va dire, tu peux retrouver une vie un peu plus juste et puis vivre un peu mieux avec sa conscience. C'est comme pour vous, le fait que ces personnes méchantes vous aient faites beaucoup de mal, elles vont être punies et tu as le droit d'être contente parce que tu vas être vengée, mais un jour, il faudra que, dans ton esprit, tu réussisses à leur pardonner en te disant que c'était des pauvres idiots qui ne savaient pas que la vie est beaucoup plus importante que les violences et les plaisirs. J'espère qu'il en sera de même pour ta cousine et ton cousin. Comment ils vont ? Il se remet, lui, de sa cheville et de ses blessures ?"
- "Oui, Tilio, ça va, il reprend un peu ses esprits et est soigné par les Touque. Jusqu'alors, nous étions, plutôt, nous, dans le parc. Nous n'avions pas eu la chance de faire connaissance avec les Touque de la Colline. Donc Tilio se fait soigner. Elda parle peu, j'ai l'impression qu'elle ressasse beaucoup sur ce qui s'est passé l'autre jour."
- "Et c'est pour ça que tu pourras lui apporter des paroles rassurantes."
- "Et c'est pour ça que j'avais besoin de sortie. Je trouvais important de savoir si vous alliez bien. Mais tu es toute seule, tes compagnons ne sont pas là. La soigneuse va bien ?"
- "Selenia doit aller rencontrer le Magone de la Cité dunéenne. Je ne sais pas si tu as reconnu mais ces brigands sont de là-bas. Elle va essayer de faire en sorte de mettre la main sur une ou deux personnes qui pourront nous donner le donneur d'ordre."
- "Et toi, tu allais où ?"
- "Moi, j'allais à un rendez-vous pour rencontrer du monde de la grande ville. C'est pour ça que tu me vois sans armure."
- "Hum... Tu es très jolie comme ça !!"
- "Après un bon bain, en général, une femme est toujours attrayante mais je t'apprendrais ça une autre fois." puis Fànaviryan se lève, remet son manteau et dit à Violette : "Je vais te raccompagner. On va y aller très vite. Tiens, monte sur mon dos."
- Violette met son manteau, sort de l'auberge et monte sur le dos de l'Elfe.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 20:00 / 20:15 - Frères de la Mort à l'auberge - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°42 du 23/08/2021

Une heure va ainsi s'écouler avec des allées et venues dans l'auberge, pour la plupart, des hommes assez riches. Certains vont s'installer dans un salon privé, situé à proximité de la grande salle qui se fait appeler le petit salon, d'autres s'installent à proximité des compagnons qui vont pouvoir profiter de certaines discussions et entendre ainsi plusieurs choses en particulier que :
- Les troupes, l'armée du seigneur Hallas se sont encore renforcées ces derniers temps. Il commence à y avoir beaucoup de soldats en ville… Ces hommes semblent amener des bagarres, des histoires en ville.
- Les marchands évoquent que les récoltes ne semblent pas bonnes, des hivers toujours plus froids et des printemps humides.
- Les miliciens et les Frères de la Mort sont très pris par les réfugies qui affluent du sud et de plus en plus nombreux en ville.
- Deux personnes d'allure aristocratique évoquent des tensions entre le seigneur Hallas et le Canotar de Tharbad, Imlach.
- Deux hommes au comptoir ont évoqué la disparition de chiens en ville. Il semblerait que ce sont les Hobbits qui les mangent à l'entrée de la ville.

Un évènement va venir perturber la quiétude des lieux. Vers vingt heures trente, un jeune homme va surgir dans l'auberge en claquant les portes d'une manière assez brutale ce qui fait aussitôt réagir Muelfrid, l'aubergiste qui était dans la cuisine et qui arrive aussitôt dans la pièce principale. Ses vêtements sont sales, déchirés, l'apparence d'un mendiant. Il est aussitôt à scruter la pièce à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Après avoir observé attentivement la salle à deux reprises, il reste observer avec insistance les quatre compagnons. L'aubergiste arrive à sa hauteur et lui dit d'un ton sec :
- "Hé !! Qu'est-ce que tu fais là ?? Tu n'as rien à faire dans mon établissement !! Va-t’en !!! Va-t’en !!!"

Le jeune homme d'un geste rapide s'approche de Fànaviryan et lui dit :
- "J'ai quelque chose à vous dire !!"

L'Elfe se lève et amène le jeune homme à l'extérieur pendant que l'aubergiste lui dit, de nouveau :
- "Tu n'as rien à faire ici, va-t’en !! Va-t’en !!!"

Selenia se lève, à son tour, et rejoint Fànaviryan et le jeune homme qui, aussitôt dehors, prend la main de l'Elfe et lui dit :
- "Vous, vous connaissez Astatur ??"
- "Oui, oui, il nous a parlé de toi !" répond l'Elfe.
- "Oui, je suis Hrefn mais il a des ennuis. Il s'est fait arrêter. Il avait du sang sur les mains. Les Frères de la Mort sont venus le chercher dans la maison d'Oget. Il a pu me parler rapidement, il aurait tué quelqu'un. Les soldats viennent ici pour confisquer les affaires d'Astatur. Vous pouvez l'aider m'a-t-il dit !" annonce Hrefn en regardant autour de lui.
- "Heu oui ! Mais tu avais des informations à lui donner que l'on va devoir transmettre."
Selenia fonce alors à l'écurie pendant que Fànaviryan lui dit :
- "Tu t'occupes des petites personnes !!" puis en s'adressant à Hrefn : "On va s'occuper d'Oërlis."
- "D'accord."
- "Et toi, tu retournes à l'entrée de la ville, au moins, on saura où tu te trouves !"
- "Ok, d'accord ! Je serai au point habituel, d'accord !" répond Hrefn en repartant dans la rue.

Puis Fànaviryan rentre, de nouveau, dans l'auberge et rejoint Daëgon et Tirash :
- "Hé les gars ! Selenia est partie prévenir Oërlis, Astatur qui a été retrouvé en sang, dans une rue, accusé de meurtre par les Frères de la Mort. Nous, il faut que l'on prenne notre chambre et puis qu'on puisse aller vérifier s'il n'est pas blessé ou quelque chose."
- "Bah, s'il est en prison, on ne va pas pouvoir le voir."
- "Le mieux, c'est, peut-être, que l'on reste là, un qui va dehors s'occuper des chevaux et puis qui laisse trainer ses oreilles et d'autres qui restent ici trainer les oreilles aussi. On voit ce que l'on peut apprendre comme ça..." propose Tirash.
- "Après, on ira sur le lieu du crime si on trouve où c'est." propose Daëgon.
- "Daëgon, tu vas aider Selenia à l'écurie ?" propose Fànaviryan.

Daëgon sort alors de l'auberge et entend plusieurs bruits de pas qui se rapprochent de l'auberge puis il entend :
- "Halte !"

Cinq gardes, Frères de la Mort sont présents dans la rue et lance :
- "Qui est là ??"
- "Je suis Daëgon, je viens d'arriver en ville."
- "Ok. Est-ce que vous connaissez un marchand du nom d'Astatur ?"
- "Non, je n'en ai pas entendu parler..."
- "Bon, allez-y, circulez !!"

Les cinq gardes rentrent alors précipitamment dans l'auberge. L'un des gardes vient vers Muelfrid et lui demande :
- "Vous hébergez le marchand Astatur ici ?"
- L'aubergiste a un mouvement de recul, surpris par la question du garde et répond : "Oui, oui..."
- "Astatur est un meurtrier, il est arrêté et sera jugé pour le meurtre qu'il a commis. Nous allons confisquer tous ses biens. Indiquez-moi sa chambre !"
- "C'est la chambre violette au premier étage. Voici les clefs..."
- Deux gardes vont alors se précipiter vers la chambre.
- Puis l'autre garde demande : "Et son chariot, il est où ?"
- "Bah, aux écuries..."

Le garde ressort alors dans la rue et Tirash, à travers la fenêtre observe l'homme qui est rejoint par cinq autres Frères de la Mort qui, après un rapide échange, se rendent aux écuries.

Pendant ce temps, Selenia arrive aux écuries. Elle aperçoit leur propre chariot ainsi que celui d'Astatur qui est éclairé à l'intérieur. Avant toute chose, elle vérifie la présence de personnes dans la pièce, mais l'écurie est vide. Selenia va alors frapper au chariot. Une voix répond :
- "Oui ?"

Selenia entre dans le chariot. Oërlis se lève à l'instant en mettant sa main derrière son dos puis la retire quasiment aussitôt lorsqu'il voit la Dunéenne puis lui demande :
- "Selenia ?"
- "Hrefn vient de nous prévenir qu'Astatur vient de se faire arrêter et les gardes viennent ici pour confisquer ses affaires."
- "Ok..." répond Oërlis en réfléchissant puis demande : "Vous savez ce qui s'est passé ?"
- "Il s'est retrouvé sur la rue avec du sang sur les mains et il est soupçonné de meurtre."
- "Ok. Je connais un endroit en ville. Je vais aller me planquer avec les trois Hobbits." répond Oërlis.

L'homme se lève rapidement, d'un geste demande aux trois Hobbits de sortir du chariot puis indique :
- "Ne restez pas là Selenia !"
- "Si vous avez des choses que vous devez planquer mais que vous ne pouvez pas transporter, vous pouvez les mettre dans notre chariot."

Oërlis réfléchit quelques instants, met sa main au-dessus d'un meuble ce qui déclenche l'ouverture d'une trappe. Il sort alors un arc, une épée et un carquois. Il vient déposer ces trois objets à proximité du chariot de la compagnie de l'Aurore Écarlate puis met de la paille dessus en montrant bien l'endroit à Selenia. Puis il quitte l'écurie avec les trois Hobbits en les pressant d’un ton autoritaire :
- "Venez avec moi !!"

Selenia est allée surveiller l'entrée de l'écurie puis, lorsqu'Oërlis s'en va, elle retourne vers l'auberge. Elle croise quasiment aussitôt Daëgon qui annonce :
- "Les gardes vont arriver ici ! C'est bon, tout va bien ?"
- "Oërlis est en train de sortir avec les Hobbits."
- "Si tout est géré, c'est parfait ! Je vais rester à côté de notre chariot, au cas où."
- "Si nous sommes à l'intérieur, on ne sera pas soupçonné, non ?"
- "Je vérifie mon chariot, j'ai le droit quand même... Je vais m'occuper des chevaux."

Selenia reste ensuite dans la rue à flâner aux abords de l'auberge. Elle observe les plantes qui poussent au sol ou sur les murs.

À l'intérieur de l'auberge, deux gardes vont finir par s'approcher de Fànaviryan et Tirash, l'Elfe lui dit :
- "Hé bien, dis-moi, Tirash, cette bière artisanale attire bien plus de monde, de palais assoiffés comme le nôtre."
- "Ouais ! Mais ça fait du bien après toutes ces heures passées sur les routes..."
- "Excusez-moi de vous déranger ! Est-ce que vous connaissez un marchand qui se fait Astatur ?"
- "Non..." répondent Fànaviryan et Tirash.
- "C'est lui que vous recherchez ?" demande Tirash.
- "Non, lui, on ne le cherche pas. On cherche ses complices."
- "Ah ? Il s'est passé quelque chose en ville ? Du travail, peut-être ?" demande Tirash.
- "Pourquoi vous dites du travail ?"
- "Parce que nous sommes, en fait, des mercenaires. Donc on peut très bien servir mais on est mieux en chasseurs de prime. On retrouve des personnes disparues."
- "Non, c'est bon. Nous n'avons pas besoin de vous... Par contre, si vous avez des informations sur Astatur ou d'éventuels complices, il pourrait y avoir une prime à la clef."
- "Ah, ah ! Et donc la prime, elle est ramenée... enfin l'information est à donner aux Frères de la Mort ?"
- "Ouais !! Vous venez voir les Frères de la Mort pour toute information, la prime sera évidemment en lien avec les informations que vous pourrez nous donner."
- "Oh très bien ! On doit voir votre lieutenant demain, donc..." indique Fànaviryan.
- "Mon lieutenant ?"
- "Ouais ! SI on entend quelque chose, on empochera. On va ouvrir nos oreilles." - "Très bien ! En tout cas, n'hésitez pas à bien ouvrir vos oreilles. La moindre information nous sera très précieuse."
- "Vous ne voulez pas nous en dire un peu plus parce qu'avec le peu que l'on sait, on va, peut-être, rater des choses." indique Tirash.
- "C'est-à-dire ?"
- "S'il y a un gars qui parle d'un truc et qu'on ne sait pas que ça a un rapport avec votre histoire, on ne va, peut-être, pas comprendre. En gros, qu'est-ce qu'il a fait ce gars-là, Astatur ?"

L'un des deux gardes va continuer son tour dans la salle de l'auberge pendant que le second continue la discussion en se rapprochant de Tirash, se met le dos au mur pour être à l'aise :
- "Écoutez, on a retrouvé une jeune femme horriblement tuée à coup de couteaux et ce marchand était couvert de sangs, portait le couteau entre les mains. Il ne fait aucun doute qu'il est le meurtrier et on nous a dit qu'il avait des complices en ville. On nous a dit qu'il logeait à la Boucle d'Oreille en Mithril et donc nous voilà ! Nous sommes venus récupérer, normalement, ses complices qui sont arrivés avec lui en ville. Ils seront jugés pour ce crime odieux."
- "Écoutez, nous, on a vu entrer pas mal de gens mais, pfff, on va laisser trainer nos oreilles, c'est tout ce que l'on peut vous promettre. Vous vous appelez comment ?"
- "Demandez Egon" répond le garde en tendant une pièce d'argent.
- Tirash lui répond par un clin d’œil.
- "Il peut y en avoir beaucoup d'autres. C'est une affaire prioritaire !"
- "Hé bien, on a bien fait d'arriver aujourd'hui !"

Le garde repart l'air satisfait.

Pendant ce temps, Selenia a vu passer cinq gardes d'un pas rapide se diriger vers l'écurie. Les cinq mercenaires se dirigent aussitôt vers le chariot d'Astatur. Les cinq gardes sortent leurs épées, l'un d'entre eux monte les marches et fracasse la porte d'entrée du chariot et crie aussitôt :
- "Il n'est plus là !!!"

Les mercenaires font le tour et l'un d'eux voit Daëgon et lui dit sur un ton ferme :
- "Qu'est-ce que tu fous là, toi ???"
- "Bah, je m'occupe de mon chariot...Je m'occupe de mes chevaux, on vient d'arriver."
- "Ouais, ben, tu feras cela plus tard !! Allez, dégage !!!" dit le mercenaire avec une tension dans la voix et dans les gestes.

Daëgon s'exécute en ramassant, au préalable, quelques affaires et quitte l'écurie et il entend l'un des gardes dire :
- "Regardez bien en-dessous du chariot, il doit bien être quelque part !!"

Les cinq hommes fouillent minutieusement les lieux sans faire attention au Dúnedain. Les trois gardes à l'intérieur du chariot sont en train de saccager le mobilier à la recherche de quelque chose. Daëgon croise Selenia dans la rue à observer les environs. Il s'approche et dit à la dunéenne :
- "Je me suis fait jeter... Ils ont l'air assez nerveux les gardes là."

Puis les deux compagnons vont entrer, de nouveau, dans l'auberge, rejoindre leurs deux compagnons.

Quelques temps après, les deux gardes redescendent de l'étage avec un grand sac de voyage que les quatre compagnons reconnaissent comme étant celui d'Astatur et un petit coffret et annonce :
- "Personne à l'étage..."

Le mercenaire Egon va monter sur un tabouret et s'adresser aux clients de l'auberge : - "Si vous entendez parler d'Astatur et de ses complices meurtriers, une prime sera offerte à la Compagnie des Frères de la Mort !" puis s'adressant aux gardes : "On peut y aller !" puis, en pointant l'aubergiste : "Toi, tu as intérêt à te méfier !! Ça peut te coûter cher d'avoir hébergé un meurtrier !!"

Les cinq gardes quittent l'auberge et retrouvent les cinq autres gardes dans la rue. Ils échangent quelques mots et quittent les lieux.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 04:30 / 17:40 - Voyage jusqu'au Départ d'Astatur - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°40 du 30/06/2021

Le lendemain matin, sous un ciel bien nuageux, les compagnons se réveillent tous de bonne humeur, après une bonne nuit de sommeil, courte avec les gardes successives mais ils se lèvent de bonne humeur. Ils installent les trois brigands les plus blessés dans le chariot et les trois autres sont attachés à l'arrière du chariot entourés, au départ, par Tirash et Selenia.

Rapidement, la plaine du Thalion va devenir plus civilisée avec quelques champs cultivés, de plus en plus d'habitations sur le bord de la route. Toutefois, les cultures des terres restent limitées à quelques parcelles. Seuls les abords très proches de Metraith sont exploitées en particulier les abords de la rivière. Les compagnons vont croiser quelques personnes qui vont vers Metraith ou qui est en reviennent mais, au final, assez peu.

Lors de la pause du midi, Fànaviryan et Daëgon vont descendre du chariot et vont laisser leur place à Selenia et Tirash qui va prendre les rennes du chariot.

Les deux chariots vont, toutes les heures, faire une petite pause puis, en fin d'après-midi, lorsqu'au loin, les compagnons peuvent apercevoir la cité, avec, en point culminant, une grande demeure qui domine la cité. Astatur demande au convoi de s'arrêter. Il indique que le bâtiment qui est visible est le Thalion, l'ancienne demeure des rois du Cardolan et précise :
- "Nous allons prendre les devants. On vous laisse un petit temps de pause et on se dit à tout à l'heure !"
- "Ouais" répond Tirash.
- "Parfait !" répond Fànaviryan.

Astatur et Oërlis prennent la route avec les trois Hobbits à bord. Tirash profite de la pause pour s'éloigner des prisonniers et propose à ses compagnons :
- "Pensez-vous qu'il soit nécessaire que l'on planque quelque chose sous le chariot ?" propose Tirash en montrant la planque située dans l'architecture du chariot au niveau des essieux puis indique : "moi, je n'ai pas envie de leur confier ma jolie dague qui vaut la peau du cul !!"
- "Nous, sous la cape, on pourrait mettre l'écu, pour ne pas le déclarer tout de suite." propose Fànaviryan.
- "Bah, l'écu n'est pas une arme." indique Tirash.
- "Non, non mais il faudra que l'on soit face à une personne de loi. On peut utiliser la cape pour mettre l'écu en dessous et quelques autres trucs."
- "Pour moi, l'écu, on a intérêt à le donner à l'entrée." propose Selenia.
- "Le donner, peut-être pas, mais, en tout cas, le montrer, que l'on pourra le ramener." réagit Tirash.
- "En tout cas le signaler." ajuste Selenia.
- "Et puis, ça peut-être un moyen de favoriser un accès à avoir une autorisation de port d'armes." annonce Tirash.
- "Et d'être loyal envers la cité." ajoute Daëgon.
- "C'est ça ! On ramène des prisonniers, on ramène une partie de leur butin, en tout cas ce que l'on estime devoir revenir à son propriétaire. Alors, l'épée, par contre..." réfléchit Tirash.
- "Il va falloir la planquer je pense" réagit Daëgon.
- "Ce n'est pas dit que ça soit une bonne idée de rentrer avec, effectivement si tu veux la garder." indique Tirash.
- "Je ne sais pas trop... C'est une épée de bonne facture avec des gravures sur la lame. Est-ce que la lame appartient à quelqu'un de vivant ou de mort ?" analyse Daëgon.
- "Ou à sa famille... C'est aussi des histoires de famille." indique Tirash.
- "Pour moi, il faut la planquer." relance Daëgon.
- "Pour moi, ça ne craint pas grand chose, elle ne va pas forcément se reconnaître. S'il n'y a pas de blason dessus ou quoi que ce soit..." indique Selenia.
- "Il y a des gravures sur la lame." relance Tirash.
- "Après, je ne sais pas si elle vient de Metraith ou d'autre chose..." confie Daëgon.
- "Pour l'écu, on avait pu déterminer qu'il venait de Metraith." indique Fànaviryan.
- "Et l'épée va avec l'écu." analyse Daëgon.
- "Bien sûr !" répond l'Elfe.
- "Il faut la laisser discrètement, je ne vais pas la porter à Metraith."

Tirash glisse sa dague dans la cache sous le chariot ainsi que ses trois autres compagnons.

Le 07 de Norui de l'An 1640 - 04:30 / 07:10 - Fouilles dans les Ruines - Lieu : Plaine du Thalion - Ruines d'Arnach - Session N°38 du 16/06/2021

La journée commence sous un soleil léger qui vient réchauffer les vieux murs du village en ruine. La nuit humide a perturbé le sommeil des compagnons. Daëgon et Selenia se réveillent de bonne humeur.

Les trois hommes sont toujours en train de dormir lorsque les compagnons commencent leur journée. Les quatre compagnons vont explorer les ruines pour récupérer les différents objets des brigands, rassembler les corps. Après environ une heure de fouille, ils vont récupérer ainsi tous ces éléments :
- 10 coutelas
- 2 barriques d'eau
- 3 louches
- 2 robes estivales
- 2 culottes de velours
- 2 paires de souliers
- 3 chemises de lin blanches
- 1 manteau de laine
- 3 vêtements hobbites
- 4 sacs en cuir vides
- 30 sous de cuivre
- 25 pièces d'argent
- 8 écus d'or
- 1 carquois
- 15 flèches
- 4 lanternes à huile
- 5 gourdes d'huiles
- 6 outres d'eau
- 4 cordes de 10 m
- 2 grappins
- 12 couvertures
- 5 mouchoirs brodés
- 4 sacoches de cheval
- 1 petit miroir
- 2 sacs de pommes de terre
- 1 marmite
- 14 gamelles souvent usées
- 1Kg de viande séchée
- 1 meule entamée de fromage
- 1 épée large de bonne facture avec des gravures sur la lame
- 1 écu avec des gravures et des motifs or et rouge
- 2 chariots à bras
- 2 cadavres à proximité des chariots
- 2 tonnelets de bière
- 3 bouteilles d'eau de vie entamées
- 2 toiles de tente
- 2 casseroles en fer usées
- 1 sac en jute 20 L
- 2 sacs en jute 50 L
- 1 mule
- 9 mètres de chaine
- 3 anneaux de cou en fer
- 2 pelles
- 1 pierre à aiguiser

Daëgon installe dans le chariot les deux tonnelets de bière. Dans le bâtiment où se trouvait la mule, ils vont trouver dans une couverture l'épée et le bouclier. Fànaviryan et Daëgon vont inspecter ces deux objets de très bonne facture. Tirash regroupe les trois bouteilles d'eau de vie en une seule bien pleine. Les barriques d'eau sont laissées sur place ainsi que les sacs de jute et tout le matériel usé. Trois outres d'eau sont données aux trois Hobbits.

Fànaviryan et Daëgon vont observer dans le détail l'épée et l'écu de bonnes factures. Pour Daëgon, il s'agit d'une épée large bien équilibrée, sans doute l'arme d'un chevalier. Daëgon indique alors :
- "Je vais la garder si tu veux bien Fànaviryan."
- "Je veux bien, dans ce cas, récupérer ton épée, Daëgon. La mienne est de mauvaise facture." indique Tirash.

Tilio, Elda, sa sœur et leur cousine Violette vont sortir du chariot mais restent sur l'herbe, n'entrent pas dans les ruines. Ils observent les lieux, inquiets. Tilio voit Fànaviryan et lui dit :
- "Nous ne souhaitons pas entrer ici" dit-il en pointant les ruines.
- "Oui. Eh, Tirash, viens par ici !" répond Fànaviryan.
- "Ah Tilio ! Qu'est-ce que vous vous êtes fait voler et que vous devriez récupérer parce qu'on a trouvé pas mal de choses. J'imagine qu'il y en a une partie qui vous appartient." demande Tirash.
- "Peut-être, je ne sais plus trop. Moi, je n'avais pas grand-chose avec moi. C'est surtout ma sœur et ma cousine qui avaient des affaires." répond Tilio.
- "Vous aviez un peu d'argent avec vous ?"
- "Oui, oui, on avait quelques pièces d'argent avec nous. Cinq, six peut-être..."
- "D'accord, sinon rien de particulier ?"

Les compagnons vont alors présenter aux trois hobbits les affaires qu'ils ont pu récupérer auprès des brigands. Ils vont alors repérer deux sacs et des habits appartenant aux deux dames. Tirash donne également dix pièces d'argent à Tilio qui est tout étonné de récupérer des pièces et indique :
- "Cet argent nous permettra de payer les taxes pour entrer à Metraith."
- Ce propos étonne Astatur qui ne semble pas informé de taxes pour entrer dans la ville qui indique : "je ne savais pas que les voyageurs avaient une taxe à payer pour entrer. Normalement, ce sont les chariots et les chevaux qui sont taxés en arrivant à Metraith."
- "Oui, maintenant, les Hobbits doivent payer une taxe pour entrer à Metraith."
- "Les Hobbits ?" interroge Selenia.
- "Uniquement les Hobbits ?" demande Tirash.
- "Ben, on a vu des gens passés et ils n'ont pas payé." affirme Tilio.
- "Vous avez dû vous faire avoir."
- "Non, j'ai des amis qui ont dû payer également. Depuis plusieurs mois, les Hobbits qui veulent entrer à Metraith, doivent payer une taxe. J'ai cru comprendre que les Nains aussi doivent payer cette taxe." ajoute Violette.

Tilio accepte l'argent et remercie les compagnons. Elda et Violette, avec une certaine réserve, remercie également les compagnons ainsi que pour les affaires récupérées comme les vêtements. Tirash distribue ensuite le reste des pièces entre les compagnons soit quatre pièces d'argent pour les trois compagnons et trois pour Tirash, sept sous de cuivre et neuf pour Tirash, deux écus d'or pour chacun. Oërlis ne réclame pas sa part du butin, il reste à surveiller les brigands et préparer le chariot d'Astatur pour le départ. Puis Tirash indique :
- "Je propose que je rassemble ce que l'on a récupéré ici dans le chariot. Je vendrais le matériel en bon état à Metraith et on laisse le reste ici. Avec l'argent récolté, chacun pourra s'acheter le matériel dont il a besoin. Ça va nous éviter de partager du matériel dont on n'a pas fondamentalement besoin. A Metraith, on va voir le forgeron, on obtient un tarif pour toutes les affaires, on peut lui refourguer la marmite, les casseroles usées, on lui fait un lot et avec l'argent récolté, on la partage, non ?"
- "Ouais" répond Daëgon.

Le bouclier est examiné par les compagnons et Astatur. Fànaviryan le trouve fort bien réalisé avec des renforts de très bonne facture. Cet écu a dû appartenir à un chevalier plutôt qu'un simple soldat. Astatur reconnait les couleurs et estime que le propriétaire doit être une famille de Metraith. Tirash indique alors :
- "Ils seraient, sans doute, intéressés de le récupérer à Metraith."
- "Et peut-être l'épée aussi" ajoute Selenia.
- "Ah oui, il vaut mieux peut-être pas..." analyse Tirash.
- "Ah oui ! On verra si on trouve quelqu'un." indique Daëgon.
- "Autant l'épée, je pense que ça devrait passer, autant le bouclier, si on arrive ainsi à Metraith, on peut vite se faire arrêter. Les gardes de Metraith pourraient vite repérer que c'est un bouclier de leur ville." intervient Astatur.
- "On peut leur donner en rentrant, en arrivant." propose Selenia.
- "On ne leur donne pas. On leur dira qu'on va le ramener à son propriétaire et qu'on l'a trouvé chez les bandits en espérant avoir une récompense." ajoute Tirash.
- "Ça me semble mieux comme ça." confirme Daëgon.
- "En tout cas, il faut éviter d'arriver en ville avec le bouclier ainsi." indique Astatur.

Fànaviryan prend l'écu, l'enveloppe dans une couverture et le pose à plat dans le chariot.

Selenia s'adresse ensuite à Astatur :
- "Nous avons trouvé deux corps dans l'autre bâtiment qui ne semblaient pas être des brigands et sans doute, des paysans voyageurs."
- "D'accord."
- "Et qu'est-ce que vous pensez des trois prisonniers ? Est-ce qu'on les ramène avec nous à Metraith ?"
- "Entre la Milice, les mercenaires des Frères de la Mort puis les forces armées qu'il y à Metraith, il n'y a aucun souci."
- "En espérant qu'il ne fasse pas partie de l'un des trois..." interroge Selenia.
- "Non, ça ne me semble pas être des forces de Metraith. Pour ce qui est de la milice locale, ce sont des gens de Metraith qui sont engagés. Pour les Frères de la Mort, ce sont des mercenaires qui sont présents sur Metraith depuis une dizaine d'années. A ma connaissance, ils ne font pas ce genre de méfaits. Quant aux troupes, je n'ai pas d'éléments. La dernière fois, ils n'étaient pas présents mais j'ai cru comprendre qu'ils étaient de plus en plus présents sur Metraith. Non, je pense que nous avons affaire à de purs brigands."

Les corps des brigands sont regroupés dans la ruine contenant les deux paysans morts. Fànaviryan recouvre les corps avec six couvertures, y déverse de l'huile et y met le feu. Des flammes jaillissent et la fumée vient se répandre au travers des murs. Les compagnons reprennent alors le chemin vers le sud.

Un chariot à bras est utilisé pour transporter le brigand blessé et est tiré par ses deux compagnons. Le chariot des compagnons est placé devant puis le chariot à bras et Astatur ferme la marche dans son luxueux chariot.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 23:05 / 23:50 - Installation dans le camp des Brigands - Lieu : Plaine du Thalion - Ruines d'Arnach - Session N°38 du 16/06/2021

Les trois brigands sont attachés avec des cordes, les mains dans le dos, les pieds attachés, dos à dos.

La pluie commence à tomber à la fin de l'affrontement. Malheureusement, aucun endroit ne permet de s'abriter complètement de la pluie. L'ancienneté des lieux a fait s'effondrer les structures en hauteur. Les brigands ont installé des planches à certains endroits pour se protéger des intempéries.

Tirash et Oërlis mettent un peu plus de dix minutes pour regagner Astatur et les Hobbits. Oërlis s'installe dans le chariot de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pendant que Tirash installé à côté d'Astatur lui rapporte les évènements qui se sont déroulés dans les ruines en insistant sur la confrontation avec plusieurs brigands et la capture de trois d'entre eux, la mort de cinq. Tirash va rassurer le marchand sur le bon déroulement de la confrontation et vanter les performances d'Oërlis. Pour les trois brigands vivants, les choix possibles sont de les libérer, de les exécuter ou de les livrer aux autorités de Metraith.

Après une demi-heure de route, les deux chariots arrivent aux ruines. Tirash amène alors Astatur auprès de ses compagnons et des trois prisonniers puis va s'occuper des chevaux avec Oërlis. Ils vont enlever les harnais et venir installer les chevaux dans le bâtiment en ruine.

Astatur va rejoindre Daëgon, Selenia et Fànaviryan. Daëgon, l'arc à la main, surveille les trois hommes attachés au sol. Fànaviryan évoque à demi-mots le fait de les recruter et va le dire en Quenya :
- "Ils pourraient être de bons élèves..."

Ses compagnons regardent l'elfe prononcer ces propos sans comprendre le sens. Puis ils décident de regrouper les corps des gardes en rassemblant leurs affaires dans le bâtiment en ruine. Fànaviryan reste garder les trois brigands et Selenia prodigue les soins au blessé. L'Elfe va se montrer stricte, réprimant le moindre geste, le moindre mouvement suspect. Son attitude intimidante va vite calmer les éventuelles envies de libération des trois hommes.

Daëgon, Tirash et Oërlis vont pour récupérer les corps situés au nord du bâtiment lorsqu'ils entendent alors un bruit venant de l'autre bâtiment. Daëgon et Oërlis sortent leurs arcs, encochent et commencent à se rapprocher du bâtiment à une certaine distance. Pendant ce temps, Tirash fait un signe au Dùnedain lui signifiant qu'il fait le tour des ruines dans l'autre sens. L'homme du sud va alors progresser discrètement. Arrivé derrière le bâtiment, il observe l'intérieur par un trou et voit une forme d'une taille plus grande qu'un homme, à priori, un animal. Tirash revient sur ses pas pour entrer dans le bâtiment au moment où Daëgon entre par l'entrée principale et voit devant lui une mule qui semble craintive et recule à l'arrière du bâtiment. Daëgon crie alors :
- "C'est une mule Tirash, tu peux venir, c'est sans danger".
- "Ok ! Bon, ça me rassure un peu, j'avais un doute."

Tirash va alors rejoindre Daëgon et les deux hommes vont s'approcher en douceur pour obtenir la confiance de l'animal.

Ils remarquent, ensuite, dans la pièce, deux chariots à bras et le cadavre de deux hommes. Ils semblent être morts de fatigue ou de malnutritions. Leurs vêtements semblent montrer qu'il ne s'agit pas de brigands mais plutôt des paysans. Tirash dit alors :
- "Daëgon, je te propose que l'on vienne regarder tout ça demain matin, non ?"
- "Oui, pas de problèmes. On va ramener la mule, l'attacher avec les chevaux."
- "Oui, voilà !"

La mule est donc amenée dans le premier bâtiment en ruine avec les chevaux qui ont été installés ici par Tirash et Oërlis.

Les trois Hobbits sont restés pendant ce temps dans le chariot d'Astatur. Daëgon estime :
- "Il va falloir, un moment donné, les confronter. Il va falloir y aller en douceur. Il faudrait les confronter pour savoir si c'est bien eux qui les ont agressés."
- "Oui, déjà !" répond Selenia.
- "Peut-être que l'on peut faire ça demain matin, il n'y a pas non plus d'urgence..." propose Tirash.
- "Oui, je sais mais après..."
- "Demain, il fera jour..."
- "Moi, j'aurais bien demandé tout de suite aux Hobbits s'ils les reconnaissaient, ça me paraitrait plus logique." répond Selenia.
- "Comme vous voulez, moi, je m'en fiche."
- "Il serait intéressant de confronter les Hobbits et qu'ils puissent récupérer leurs affaires. Ils ont dû se faire voler des affaires entre la nourriture et peut-être d'autres trucs." analyse Selenia.
- "Moi, je pense qu'il ne faut pas le faire parce qu'ils sont déjà suffisamment perturbés et que la nuit va ajouter à tout cela des éléments négatifs pour eux et comme on ne voit pas bien, tout ça, qu'il pleut alors que là, ils sont au sec. Moi, je pense qu'il ne faut pas le faire."
- "Je suis assez d'accord qu'il vaut mieux les laisser dormir cette nuit parce que sinon ils vont avoir du mal à dormir. Après, on peut aller leur parler et leur demander." analyse Daëgon.
- "Moi, je pense que, de toute façon, ils auront du mal à dormir mais, peut-être éventuellement les rassurer de savoir que leurs malfaiteurs ont été annihilés... et il se peut qu'ils aient peur des trois brigands encore en vie mais si on leur montre un des cadavres, ça aura un côté choquant mais, au final, peut-être moins finalement..." analyse Selenia.
- "Il serait intéressant de vérifier la culpabilité du plus proche. C'est évident qu'ils ont tous trempé dedans et que l'on en a puni pas mal et que les Hobbits se semblent délestés du fait que tous les mecs qui leur sont tombés sur le paletot, sont annihilés et sont exclus de leur futur aussi fort que soit-elle leurs blessures. Je le sais bien. Mais là, dans la flamboyance de l'équipe, de faire de la justice immédiate !" lance Fànaviryan.
- "On peut leur demander aussi, comme le disait Daëgon, éventuellement, leur demander et qu'ils n'y aillent pas tous les trois mais peut-être qu'un des trois."
- "Tilio qui s'est fait blesser à la cheville, serait plus adapte que celles qui se sont faites violer." analyse Fànaviryan.
- "C'est celui qui se déplacera le moins facilement mais..."
- "Mais il va le faire, c'est un garçon courageux."
- "On leur demande."

Tirash se rend alors au chariot d'Astatur et a frappé puis après le "oui", est entré et a indiqué :
- "Avec nos compagnons, on vous propose de venir dans les ruines afin que vous puissiez vérifier si les hommes que l'on a capturés, sont bien vos agresseurs. Vous n'êtes pas obligés de venir tous les trois, ni de venir ce soir. Qu'en pensez-vous ?"
- "Oui, je vais venir maintenant !" répond Tilio en se levant péniblement et traversant le luxueux chariot du marchand.
- "Suis-moi" indique Tirash en soutenant Tilio qui arrive dans le bâtiment en ruine.

Fànaviryan sort des ruines et va chercher sa béquille qu'elle donne au hobbit pour qu'il puisse se déplacer. Lorsqu'il voit les trois brigands, le Hobbit a un mouvement de recul. Il se met de dos, retourne vers le chariot et indique :
- "C'est eux !!"

Selenia l'accompagne en dehors des ruines et lui demande :
- "Est-ce que vous voulez récupérer vos affaires dès ce soir ou demain matin ?"
- Tilio répond d'un non de la tête.
- "Bon, eh bien, retourne te coucher mon petit bonhomme..."
- "Vous... comptez faire quoi de ces hommes ??"
- "On en discute. On se demande si on les ramène jusqu'à Metraith pour les livrer à la garde."
- Tilio remonte dans le chariot et engage une discussion avec sa sœur et sa cousine.

Puis en rentrant dans les ruines, Selenia est interpelé par Tirash qui lui demande en s'adressant également aux deux autres compagnons :
- "Je ne sais pas ce que vous en pensez mais est-ce que Tilio serait susceptible de venir se venger pendant la nuit ?"
- "Sans blague !!!" répond l'Elfe.
- "Heu... dans son état" répond Selenia.
- "Je ne pense pas non plus mais dans la colère..." indique Tirash.
- "Vu qu'il est blessé, je ne le sens pas trop non plus mais c'est vrai qu'il faut y réfléchir." répond Daëgon.
- "Ils sont attachés, ils ne prendraient pas trop de risque."
- "A priori, il y a quelqu'un qui va les garder de ce que l'on a dit." indique Selenia.
- "Oui !" répondent Tirash et Daëgon.
- "S'ils essayent de s'enfuir, demain matin, ils seront tous occis." affirme Fànaviryan en affûtant son épée.
- "En même temps, ça nous enlèverait des problèmes mais..."

Daëgon va se poster à l'entrée du lieu où sont retenus les trois brigands et les surveiller pendant la soirée.

Lorsque Tilio retourne dans le chariot, Astatur va venir installer plusieurs couvertures sous le chariot et s'y enrouler pour y passer la nuit. Tirash propose alors :
- "On monte la garde à deux, peut-être. Ça me semble plus prudent vu qu'il y en a, peut-être, un qui s'est barré."
- "Ben ouais" répond Daëgon
- "Et puis les autres se reposent. Un qui reste à côté des prisonniers et un autre qui..."
- "Surveille les alentours" ajoute Selenia.

Oërlis va se coucher parmi les chevaux. Il installe sa couche parmi quelques pierres et indique aux quatre compagnons :
- "Je prendrais le dernier tour de garde. Bonne nuit !!"

Tirash et Selenia prennent le premier tour de garde, Tirash en hauteur surveillant les alentours et Selenia dans la pièce où sont attachés les trois brigands.

Avant d'aller réveiller Fànaviryan, Selenia va s'isoler et va recevoir les esprits de la nature et va apercevoir un grand espace autour d'elle, elle se tourne sur elle-même et ne voit que ce paysage autour d'elle, une vision infinie d'une nature présente. L'Elfe va, ensuite, prendre le relais en compagnie de Daëgon puis Oërlis prend le relais de Daëgon dans la surveillance des alentours jusqu'au petit matin.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 19:40 / 20:20 - Progression vers les Ruines - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°36 du 12/05/2021

Avant de partir, Daëgon va évaluer le terrain et estimer qu'une approche discrète pourrait s'opérer si les chariots s'arrêtent une demi-heure avant les ruines. Au-delà, les brigands risquent d'avoir de grandes chances de repérer les voyageurs.

Astatur va alors proposer l'intérieur de son chariot aux trois Hobbits qui vont monter difficilement dedans. Ils semblent tous les trois fatigués et encore sous le coup de leurs blessures. Puis, Astatur monte dans le chariot de la Compagnie et demande :
- "Comment vous évaluez les choses selon vous pour la suite de la journée ? Oërlis avait l'air de me confirmer ce que vous aviez pu, Tirash, à savoir que les brigands ont l'air d'être dans les ruines."
- "Hé bien, ça dépend. S'ils sont huit et qu'on les prend par surprise et que l'on arrive à leur envoyer trois flèches, avant qu'ils aient le temps de réagir, il y a moyen de faire quelque chose sinon il vaut mieux faire le tour."
- Selenia va faire signe à Oërlis d'approcher.
- Oërlis va monter dans le chariot.
- "Bon écoutez, je vous ai engagé pour ça, donc, vous décidez. Est-ce que vous souhaitez que l'on aille jusqu'aux ruines ou qu'on les contourne ?" indique Astatur.
- "Je vous propose que l'on s'arrête dans pas trop longtemps et que l'on aille repérer qui ils sont." propose Daëgon.
- "Oui, c'est peut-être ça qu'il faut faire." estime Tirash.
- "Oui et selon ce qu'ils font et en fonction de qui sait, de ce que l'on arrive à repérer. Il faut que l'on sache ce qui nous attend. Quoi qu'il arrive."
- "S'ils sont 30, on n'y va pas."
- "On ne peut pas se permettre de se faire surprendre. On peut choisir le lieu." finit par dire Fànaviryan.

Il commence à pleuvoir lorsque les deux chariots se mettent en route ce qui va permettre d'atténuer le bruit du convoi sur les pavés. Après une demi-heure, Fànaviryan et Oërlis arrêtent leur chariot.

Les quatre compagnons, Astatur et Oërlis descendent de cheval. Fànaviryan indique :
- "Daëgon, Tirash, vous pouvez utiliser la cape elfique pour vous dissimuler mais surtout lorsque vous n'êtes pas en mouvement."
- "Bon, à présent, si vous voulez aller faire un repérage, vous pouvez. Je reste en retrait au besoin." indique Astatur.
- "On n'est pas obligé d'y aller tous." analyse Tirash.
- "Vous voyez mais, en tout cas..."
- "On peut y aller avec Tirash. Après, si on a besoin de vous, on viendra vous chercher mais sinon..." indique Daëgon.
- "D'accord. Vous décidez mais si vous avez besoin..." dit Astatur en sortant son arbalète.
- "Il va falloir tester cette cape elfique pour évaluer ses capacités."
- "Moi, je veux bien y aller. Après, est-ce que j'y vais tout seul, tout seul, je ne sais pas. Peut-être sur les derniers mètres. On peut progresser comme par étape. On y va à plusieurs."
- "Moi, je reste plutôt du côté d'Astatur. Je suis moins discrète que vous." analyse Fànaviryan.
- "Oui, on peut dire ça" commente Tirash.
- "Sinon, je peux aller avec Tirash si besoin" indique Selenia.
- "Moi, je peux y aller aussi." indique Daëgon.

Avant le départ de ses compagnons, Selenia va voir Astatur :
- "Astatur, si jamais, on intervient au niveau des brigands, par rapport aux chariots, qu'est-ce que l'on fait ? Est-ce que vous venez avec nous ou vous restez surveiller le chariot ?"
- "Moi, je serais plutôt d'avis que je reste auprès des chariots. Je ne vais pas être d'une grande efficacité."
- "Si vraiment ça merde, on se retrouve après les ruines." propose Fànaviryan.
- "Si l'objectif est que vous attaquiez ces hommes, je peux rester à surveiller les chariots."
- "Comme les Hobbits, il n'y a pas grand-chose à craindre d'eux mais..." indique Selenia.
- "Il faut déjà que l'on voit déjà combien ils sont !" précise Tirash.
- "On ne va pas attaquer une trentaine de gars..." lance Daëgon.

Puis Selenia va monter dans le chariot d'Astatur et va tenter de soigner les blessures des deux femmes en particulier les blessures intimes. Elle va, dans un premier temps, parler avec les deux Hobbites qui vont aborder les sévices qu'elles ont subi en particulier les multiples viols dont elles ont été la victime. Après ce réconfort psychologique, Selenia va tenter d'apporter des soins gynécologiques ce qu'elle n'a pas l'habitude de faire et les herbes utilisées vont avoir un effet irritant et douloureux. La dunéenne va s'excuser auprès des deux Hobbites qui vont mettre du temps à apaiser l'irritation provoquée.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 18:45 / 19:35 - Discussion et Soins des Hobbits - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°36 du 12/05/2021

Les trois Hobbits ne répondent pas. Ils semblent très craintifs. Daëgon les interpelle également :
- "Ola ! Nous nous ne voulons pas de mal !"
- "Ola, petites gens ! Nous avons une soigneuse aguerrie dans la connaissance des petites gens..."

Ils ne bougent pas aux propos des deux compagnons. Ils semblent peu rassurés et très fatigués. Selenia descend alors du chariot et indique :
- "Voyageurs, vous avez l'air mal en point."
- Le Hobbit acquiesce de la tête.
- "Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Vous vous êtes faits attaquer ?" demande Daëgon.

En inspectant les alentours pour repérer tout danger, il ne semble pas y avoir de présence à proximité. Daëgon et Selenia remarquent au loin des nuages autour des ruines et Tirash estime qu'il s'agit de la fumée d'un feu de camp.

Oërlis reste sur son chariot, l'arc et flèches à proximité, il semble vigilant à surveiller les alentours pendant qu'Astatur s'est levé observant les trois Hobbits puis descend de son chariot et se dirige à l'intérieur du chariot.

Après un moment de silence, Tirash s'adresse, de nouveau, aux trois Hobbits :
- "Laisserez-vous notre amie guérisseuse s'occuper de vous ?"

Selenia descend alors du chariot avec des affaires de soins. Fànaviryan reste les rennes à la main et demande à Daëgon :
- "Tu t'enquiers de leur direction, qu'on les prenne à bord pour gagner du temps sur leurs soins histoire de ne pas arriver trop tard ce soir... Tu vois s'ils vont dans notre direction ou s'ils vont à l'inverse et on les ramène même s'ils ont peur."

Daëgon va commencer une approche en douceur.

Selenia s'approche en priorité du Hobbit et lui dit :
- "Vous ne pouvez pas rester comme ça. Je vais essayer de m'occuper de vous. Oh là là, vous êtes dans un état tous les trois !!! Daëgon, peux-tu m'amener de l'eau ?"

Daëgon demande alors aux trois Hobbits :
- "Qui vous a fait ça ??" puis retourne chercher de l'eau au chariot.

La dunéenne se met à genoux et va examiner les blessures du jeune Hobbit qui, selon ses premières observations, s'est fait passer à tabac. Les marques sur son visage et sur son corps sont clairement identifiables et révélatrices de coups reçus de manière intentionnelle. Le jeune Hobbit doit souffrir. Les deux Hobbites se sont prises des coups au visage, les vêtements déchirés et les traces de sang à l'entrejambe font craindre qu'elles aient été violées. Elle demande au Hobbit :
- "Je peux regarder ?"

Le Hobbit est hésitant dans un premier temps mais va finir par se laisser faire. Selenia va constater de nombreuses douleurs au niveau du ventre et la cheville gauche cassée. La dunéenne va lui demander de se déplacer pour se rapprocher de la route. Il va le faire, dans la douleur, suivi des deux Hobbites. Après plusieurs minutes où les Hobbits observent le comportement de la communauté, Tilio va prendre la parole et expliquer :
- "Nous venons de Metraith. Nous avons pris la route, il y a, maintenant, trois jours. Hier soir, nous devions nous arrêter dans des ruines. Notre but final était de rejoindre notre famille qui habite sur Bree. Je m'appelle Tilio Chaumine et voici ma sœur Elda et notre cousine Violette. Notre grand-oncle, Filéon Chaumine, nous avait envoyé de l'argent pour que l'on puise s'acheter des provisions et des affaires de voyage pour aller jusqu'à Bree. Mais, un peu avant d'arriver jusqu'aux ruines, on s'est fait attaquer par des hommes. Ils devaient être six, huit peut-être dix. On ne sait plus trop et ils m'ont tapé, tapé, tapé..." Tilio commence à avoir des larmes aux yeux et montre sa sœur et sa cousine sans pouvoir expliquer ce qu'elles ont subi puis il reprend :
- "Ils nous ont pris tout ce que l'on avait. On a réussi, ce matin, à reprendre la route, à marcher un peu et arriver jusque-là."
- "Nous sommes de nouveaux résidents de Bree."

Astatur est resté, pendant un temps, dans son chariot et a déposé à Daëgon du matériel de soin que Daëgon va transmettre à Selenia. Puis Astatur va rester près de Tirash et va lui demander de lui résumer les informations. Tirash demande alors :
- "Vous avez une idée de qui peut-être cette bande ?"
- "Non. Après des brigands, malheureusement ça arrive que des brigands se déplacent sur la route et trois malheureux Hobbits sur la route, ce n'est pas prudent de partir comme ça..."
- "Ils ont cru être à l'abri dans une ville abandonnée dans laquelle on va ce soir, nous, nous héberger. Ils sont peut-être partis ?" intervient Fànaviryan.
- "Oui, en effet, il va falloir être prudent en arrivant à proximité. C'est vrai que l'on doit aller jusque-là. Après, vu ce qu'il s'est passé, est-ce que l'on va jusqu'aux ruines, je ne sais pas ?"
- "On est obligé de passer à l'intérieur ou nous pouvons les contourner ?" demande Tirash.
- "On peut les contourner. Moi, j'ai l'habitude d'aller dormir là-bas. Après, on peut passer à proximité."
- "Il va falloir que l'on juge sur place." estime Daëgon.
- "Si on juge sur place, il sera, peut-être, déjà trop tard pour juger quoi ! Apparemment, il y a du monde là-bas. Ils sont peut-être en train de se préparer ou de fêter leur rapine de la nuit précédente." analyse Tirash.
- "Je suis un peu d'accord avec toi. On sait que sur ce secteur-là, Pellendur n'est plus actif. Sire Astatur." lui répond Fànaviryan.
- "Oui, ma très chère Fànaviryan."
- "Nous ne pouvons sans rester sans mouvement dans ces steppes du Dol Tinereb, nous allons devoir aller de l'avant pour toujours mettre en sécurité notre cargaison et nos passagers. Acceptez-vous que nous prenions en diligence ces faibles personnes que nous ramènerons à nos propres frais par la suite mais il conviendrait de disposer d'une bonne tactique avec notre capacité de surprise."
- "Une bonne tactique, qu'est-ce que vous voulez dire ?"
- "Soit éviter, soit surprendre."
- "Ah ! Ecoutez, déjà, voir s'ils sont prêts à venir avec nous. L'idée n'est pas de retourner à Bree actuellement, on est bien d'accord."
- "Nous sommes d'accord, nous irons au but ! Nous les ramènerons sur le retour, le temps qu'ils se refassent une santé."
- "Après, il faut qu'ils soient d'accord de retourner à Metraith."
- "Mais en gage de notre force et assurance..."
- "Vous en pensez quoi Tirash ?" demande Astatur avec un petit sourire coquin.
- "Déjà, il faudrait leur demander leur avis, effectivement, oui. Je ne sais pas ce qu'ils ont envie de faire. Est-ce que ça ne va pas nous compliquer la vie mais, d'un autre côté, ça fait un peu mal de les laisser là, comme ça, ces braves gens. Le mieux, c'est de leur demander."
- "Tout à fait !"

Après une demi-heure de soins, les trois Hobbits ont reçu des premiers soins de la dunéenne avec le soutien de Daëgon. Les trois blessés semblent plus détendus. Astatur est venu s'assoir à proximité d'eux. Seul Oërlis est resté en observation sur le chariot. Tilio demande après les soins :
- "Vous allez sur Metraith."
- "Oui" répond Selenia.
- "D'accord."
- "Mais avec retour sur Bree assuré" répond Fànaviryan.
- "Est-ce que vous pourriez juste nous laisser un peu d'eau et de nourriture."
- "Vous savez avec votre blessure, je ne pense pas que vous arriverez à Bree avant nous." analyse Selenia.
- "On va prendre notre temps."
- "Vous connaissez quelqu'un à Metraith ? De la famille ? Des amis ? Quelqu'un"
- "Ça faisait quelques mois que l'on était là. On avait enfin pu avoir un marchand qui nous avait ramené de l'argent pour que l'on puisse avoir des provisions pour aller jusqu'à Bree. On était comme de nombreuses personnes à Metraith, nous vivions dans la rue, sous les arbres."
- "Pour aller jusqu'à Bree, même en vous donnant toute notre nourriture, vous l'aurez consommée avant d'être arrivés à Bree."
- "Sachant que nous avons occis quatre orques hier soir en pleine nuit à plus d'une journée de marche de vous mais pour nous, d'une demi-journée de carriole, donc, les chemins ne sont pas très sûrs." analyse Fànaviryan.
- Selenia interroge Astatur du regard.
- "Nous, nous avons deux chariots, on vous amène jusqu'à Metraith, on vous héberge là-bas et on vous ramènera jusqu'à Bree. Je suis marchand. Je vais négocier du vin à Metraith et on vous ramène ensuite à Bree." propose Astatur en essayant de trouver l'approbation de ses compagnons de voyage.

Les trois Hobbits semblent surpris par la proposition faite et la confirmation pour tous les voyageurs. Tilio regarde ses deux compagnes qui acquiescent de la tête. Tilio répond simplement :
- "D'accord !"

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 18:35 / 18:45 - Rencontre de trois Hobbits - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°35 du 05/05/2021

Une heure avant d'arriver à Arnach, Oërlis arrête son chariot voyant sur le bord de la route trois silhouettes. Il prépare alors son arc et quelques flèches prêt à réagir en cas de danger. Tirash fait de même. Selenia observe bien la route vers le nord vigilante au moindre mouvement. En s'approchant, les trois personnes quittent la route et s'éloignent de la route. Ils se mettent à plat ventre dans les herbes.

A proximité, les voyageurs constatent qu'il s'agit de trois Hobbits, un mâle et deux femelles. Tirash lance alors :
- "On vous a vu !"
- " Hé petits hommes !!" lance Fànaviryan.
- "On arrive de la Comté" crie Tirash.

Ils peuvent alors remarquer que le Hobbit est blessé, le visage tuméfié, des blessures aux bras et les deux Hobbites, les vêtements déchirés, avec du sang sur leurs habits et le visage blessé. Elles semblent avoir du mal à se déplacer. Puis Tirash demande :
- "Qu'est-ce qui vous est arrivés ?"

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