La Taverne des Hobbits
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Oërlis

Le 15 de Cerbeth de l'An 1640 - 11:15 / 13:05 - Rencontre avec Oërlis - Lieu : Fornost Erain - Auberge du Pont - Session N°113 du 20/03/2024

En arrivant sur place, ils constatent que l'établissement est situé à l'écart de la ville, un endroit reculé et calme. Daëgon s'interroge sur le nom de cette auberge alors qu'elle est située loin de la rivière.

En entrant dans l'établissement, un couple est présent autour d'une table et un autre client, assis seul, de l'autre côté de la pièce dans un endroit isolé. Le client isolé porte une capuche sur la tête empêchant de voir son visage. L'homme a une eau chaude devant lui et fait un petit geste de la main lorsque les compagnons sont dans la pièce.

Fánaviryan va commander auprès de l'aubergiste deux pichets de bière et cinq chopes. L'Elfe dépose une pièce d'argent sur le comptoir et va rejoindre ses trois compagnons qui sont allés voir Oërlis.

Le dunéen attend que les quatre compagnons soient assis pour s'exprimer. Il a un léger sourire en débutant sa phrase :
- "Astatur aurait besoin de vous parler."
- "Quand ça ?" demande Daëgon.
- "Avant votre départ... Vous partez quand ?" demande Oërlis.
- "On ne sait même pas si le Haut Conseil s'est terminé hier soir..." évoque Fánaviryan.
- "Astatur va, sans doute, nous en parler. On aura, certainement, des infos auprès de lui." évoque Tirash.
- "Certainement..." confirme Daëgon.
- "Oui ! Il souhaitait un peu savoir de votre côté, comment les choses évoluaient et si vous aviez pris une décision par rapport à votre date de départ." indique Oërlis.
- "On n'a pas pris le temps d'en parler. On a été bien occupé mais je ne sais pas, peut-être, après-demain... Qu'en pensez-vous ?" suggère Tirash.
- "Ouais ! Au plus tard..." confirme Fánaviryan.
- "Oui, ça me semble bien ! On a fait, à peu près, le tour de ce qu'on voulait faire ici." confirme Daëgon.
- "Après, ça dépend plus de Valgran et des décisions qui sont prises en hauts lieux. Nous serons avisés, peut-être, ce soir à dix-neuf heures. Nous sommes conviés chez le Gouverneur." évoque Fánaviryan discrètement.

Les quatre compagnons regardent autour d'eux pour évaluer la discrétion des lieux. Oërlis leur dit :
- "C'est bon ici, c'est tranquille... De tous les lieux publics de la ville, c'est ici qu'on est le plus tranquille pour discuter."
- "Tu as une idée de quand est-ce qu'Astatur souhaiterait nous rencontrer ?" demande Tirash.
- "Il souhaitait le faire avant que vous partiez. Donc si vous quittez Fornost Erain le dix-sept, Astatur voudrait vous rencontrer demain." indique Oërlis.
- "Le conseil n'est pas terminé, c'est ça ?" demande Fron.
- "Non, le Haut Conseil n'est pas terminé." indique Oërlis.
- "De toute façon, on ne va pas partir avant qu'il soit terminé." suggère Fron.
- "Il ne va, peut-être, pas durer cent sept ans, non plus !!" réagit Daëgon.
- "Non ! Mais je pense qu'il faudra attendre d'être sûr des décisions prises." indique Fron.
- "Ah bah, oui ! ça, on est d'accord !" confirme Daëgon.
- "Vu qu'en plus, on va aller en Comté. Ce serait, quand même, dommage..." indique Tirash.
- "De ne pas donner des nouvelles..." indique Fron.
- "C'est ça !" confirme Tirash.
- "Disons qu'Astatur m'a fait un retour par rapport à cela. Hier soir, ils ont demandé à convoquer le magistrat Cerfblanc." annonce Oërlis.
- "Oh !! Il va passer un sale quart d'heure !!" réagit Fánaviryan.
- "Et que Neldoriel Tarmëaron est assez vive dans son discours et sa rhétorique. Elle utilise le protocole pour faire durer le Haut Conseil le plus longtemps qu'elle peut. Et, en cela, elle est suivie aussi par la famille Eketya." évoque Oërlis.
- "Elle joue la montre ? Pourquoi elle fait ça ??" demande Daëgon.
- "Pour permettre que les armées Tarma puissent descendre sur Hobbitebourg..." évoque Fánaviryan.
- "Ça, je ne sais pas... Mais, en tout cas, il y a un messager qui est parti, rapidement, peu de temps après le début du Conseil, vers l'ouest. Autant dire que l'Artatan Tarma va être prochainement informé de ce qui se passe et donc j'imagine que Neldoriel agit de tout son pouvoir pour faire en sorte que le Haut Conseil dure le plus longtemps possible..." évoque Oërlis.
- "Hum, hum..." réagit Daëgon puis évoque : "Du coup, est-ce qu'on attend, vraiment, la fin du conseil avant de bouger ?"
- "On verra ce qu'en dit Astatur demain... Et en fonction des informations obtenues ce soir, éventuellement..." évoque Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon et Fánaviryan.
- "Parce que sachez que si vous allez voir le gouverneur, il fait partie de la famille Eketya qui, en ce moment, bloque toute la procédure concernant la Comté." évoque Oërlis.
- "Et pourquoi nous ont-ils invité, alors, dans ces cas-là ??" demande Daëgon.
- "Alors ça, je ne sais pas... Je n'ai pas suffisamment d'informations. Je peux demander à Astatur des informations là-dessus." indique Oërlis.
- "Oui... Ça pourrait nous être utile. Si on se rend dans un nid de vipères, il vaut mieux le savoir..." évoque Oërlis.
- "Vous avez rendez-vous à quelle heure ?" demande Oërlis.
- "Dix-neuf heures." indique Daëgon.
- "D'accord... Je vais me renseigner..." indique Oërlis.
- "À dix-neuf heures à proximité du Palais. Si on pouvait se retrouver plus haut dans la ville." suggère Fánaviryan.
- "Ou un peu plutôt, ici, si on est tranquille ici..." suggère Tirash.
- "Chez nous à l'auberge de la Reine ?" propose Fánaviryan.
- "Non ! Je n'irai pas au l'Auberge de la Reine." annonce Oërlis.
- "Ah non... D'accord..." réagit Fánaviryan.
- "Mais, par contre, je peux demander aux..." évoque Oërlis.
- "À votre Hrefn local..." indique Fánaviryan.
- "Par ici, Astatur en a plusieurs, des jeunes garçons..." évoque Oërlis puis ajoute : "En tout cas, j'essaie de vous donner des informations avant que vous alliez rencontrer le Gouverneur en essayant de passer à votre auberge. Je laisserai des messages là-bas."
- "Très bien !" confirme Daëgon.
- "Et par ailleurs, je vois avec Astatur pour que vous ayez une rencontre demain." confirme Oërlis.
- "Bien !" confirme Tirash.
- "Est-ce qu'il y avait autre chose ?" demande Oërlis.
- "Je ne vois pas là, comme ça..." indique Daëgon.
- "Non..." indique Fánaviryan.
- "Une petite bière ?" propose Fánaviryan.
- "Ouais ! Je ne suis pas contre !" répond Oërlis.

Fánaviryan va servir tous ses compagnons même Tirash va, à peine, boire sa chope au grand désarroi de l'Elfe. Oërlis va commander cinq repas, repas offerts par Astatur.

L'ambiance va alors se détendre, les habitués arrivent pour manger. Fron va commenter les plats apportés et Fánaviryan va évoquer les histoires de la Compagnie.

Avant de partir, Fánaviryan demande à Oërlis :
- "Oërlis, sais-tu où s'adresser pour que Fron devienne un homme ?"
- "Un lieu qui accepte les petites gens, tu veux dire ?" reformule Daëgon.
- "Tu vas voir si je ne suis pas un homme !!" réagit Fron.
- "Qu'est-ce que tu veux dire par là ?" demande Oërlis.
- "Ce que je dis... Qu'il ait ses poils qui puissent pousser plus drus..." précise Fánaviryan.
- "Je vais voir directement avec Fron, si tu permets..." répond Oërlis.

Le 13 de Cerbeth de l'An 1640 - 22:45 / 23:45 - Echanges sur les différentes problématiques - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète - Session N°109 du 17/01/2024

- "J'aurais besoin de quelques précisions par rapport à ce que vous avez pu m'évoquer. Vous avez indiqué qu'il y avait eu un Moot. À ma connaissance, le Moot d'Hobbitebourg ne se tient pas à cette date ce qui veut dire que les dirigeants de la Comté ont organisé un Moot spécial." indique Esgaldor.
- "À la hâte, effectivement... Sur lequel Gandalf le Gris est arrivé." évoque Fánaviryan.
- "Est-ce qu'il y a des décisions qui ont été prises dans le cadre de ce Moot ?" demande Esgaldor.
- "J'ai tenté de vous dire avec le maximum de diplomatie dont j'ai su faire preuve que des décisions avaient été prises au moment de ce Moot. Ce sont des décisions qui, peut-être, vont à l'encontre du royaume, peut-être, pas. Je n'en suis pas convaincu... Quoi qu'il en soit, les Hobbits m'ont semblé être des personnes avec lesquelles on pouvait discuter. Cette volonté, en tout cas, qu'ils ont pu afficher à l'occasion de ce Moot de prendre les choses en main, elle est effectivement là. Après, dans les détails, nous n'avons pas réellement d'informations mais c'est vrai que si le prochain magistrat pouvait être un Hobbit, cela serait certainement très bienvenu. Si les tensions s'apaisent, peut-être, que ces décisions pourront être remises en question. Je ne pense pas que la Comté souhaite entrer en guerre avec le reste du royaume de toute façon mais il semble important, effectivement, qu'un dialogue apaisé puisse se mettre en œuvre rapidement afin que les choses aillent au mieux pour tout le monde. Les Hobbits sont un peuple surprenant ! Ils ont l'air très débonnaires comme ça. Nous avons appris, à force de rencontres, que sous ces allures un peu légères, ils peuvent être très sérieux, très compétents et, à priori, cette petite victoire militaire qu'ils ont remportée, va dans ce sens." évoque Tirash.
- "À ce jour, il n'y a plus n'ayant plus de magistrat et étant donné la démission de sa garde, la seule autorité militaire actuelle en Comté est une autorité hobbite." annonce Fron.
- "D'accord... Vous, monsieur Fron, est-ce que vous avez d'autres informations spécifiques par rapport au Moot et aux intentions des dirigeants de la Comté qui ont été prises ?" demande Esgaldor.
- "Ce qui est sûr, effectivement, c'est que les Hobbits souhaitent plus de liberté et, particulièrement, être libérés de l'emprise de la famille Tarma qui les empêche de se développer de manière harmonieuse. Sachez que nous avons les liens que nous avons pu mettre en œuvre avec les Hobbits, l'accueil qu'ils nous ont réservé. Je n'ai pas envie de trahir leur confiance. Après, nous sommes, avant tout, comme en témoigne notre présence ici, fidèles au royaume de l'Arthedain mais il est important, je pense, de de négocier, de faire les choses avec un esprit pacifique. Je pense qu'il y aura du répondant en face de ce point de vue." évoque Tirash.
- "Gandalf allait voir Minastir." évoque Fron.
- "Alors, pour vous répondre, monsieur Daëgon, nous utilisons, pour notre communication, des grives. Dans un premier temps, c'est vrai que ça demande à les transporter dans une cage mais si le propriétaire de l'oiseau s'investit et arrive à le dresser, c'est un oiseau qui peut, tout à fait, être amené, par la suite, à ne pas avoir besoin d'une cage. En tout cas, on les dresse ainsi et ils sont, tout à fait, en capacité et suffisamment d'intelligence pour nous permettre d'envoyer des messages jusqu'au palais." explique Esgaldor.
- "C'est intéressant !" réagit Daëgon.
- "Je ne vous cache pas que nous avons un éleveur qui est en charge de dresser ces petits oiseaux pour faire en sorte qu'ils puissent répondre à nos besoins et je dois dire que, jusqu'à maintenant, nous sommes parfaitement satisfaits et que nous avons un système de communication qui fonctionne bien... Nous avons eu quelques échos, malgré tout, du Moot par Minastir qui nous a envoyé un message du château de Sarn où Gandalf l'a retrouvé quelques jours après que vous l'ayez rencontré à Hobbitebourg. Il m'a transmis des informations mais je n'ai pas eu l'occasion encore d'échanger de vive voix avec Minastir." évoque Esgaldor puis demande : "Vous avez évoqué la livraison du blé ?"
- "Oui ! Avec cet échange pour les nains qui embêtait Pellendur mais..." indique Fánaviryan.
- "Les échange avec les nains ?? C'est-à-dire ?" demande Esgaldor.
- "C'est le commerce qui, à la base, nous a été commandé par Golasgil, l'escorte des denrées qu'il avait négocié auprès de nains de la Moria." évoque Fánaviryan.
- "Bree en tant que producteur et les Nains en consommateurs... La problématique que relevait Pellendur et dont nous avons pu parler à Occum est qu'il s'attendait à pouvoir avoir une compensation de ce blé qui n'arriverait pas de Bree par la Comté. Il souhaite, donc, s'assurer que ce qui avait été initialement prévu c'est-à-dire que la Comté fournisse le blé pour Pellendur. Il souhaite s'assurer que le blé va bien arriver." précise Tirash.
- "Et donc ça, c'est vous qui êtes en charge de vérifier cela ?" demande Esgaldor.
- "Il faut que nous retournions dans la Comté. Le Moot nous a dit qu'il pourrait, éventuellement, mettre des ressources à notre disposition. Ils nous ont dit que ça semblait possible à condition que les troubles s'apaisent. Si la situation devait rester complexe, peut-être, qu'il serait moins facile pour la Comté de fournir suffisamment de denrées." répond Tirash.
- "Ce qui veut dire que vous avez tout intérêt, par rapport, à vos affaires à ce que les tensions s'apaisent en Comté. Ça, je l'entends. Ce qui veut dire, si je comprends bien cette histoire, il est prévu une livraison de blés à partir de Bree sur Khazad-Dûm. Vous ont-ils donné une échéance ?" demande Esgaldor.
- "Nous avons une vingtaine pour rediscuter, justement, de la situation parce qu'ils se sont retrouvés, également, devant la difficulté. Nous devons rencontrer, au moins, le maître de la guilde des marchands nains pour qu'il statue sur la pérennité ou non de l'échange initié par Golasgil." indique Fánaviryan.
- "Ils ont vraiment besoin de blé, à priori, cela devrait fonctionner. Nous avons, dernièrement, eu un échange très cordial avec Kriall, un nain qui nous a, d'ailleurs, accompagné jusqu'à Fornost Erain. Le départ est prévu le 15 de Narbeleth pour Khazad-Dûm. Autant dire que nous n'allons pas chômer d'ici là !" évoque Tirash.
- "Donc le 15 de Narbeleth, vous partez avec un convoi en direction de Khazad-Dûm." indique Esgaldor.
- "À condition que Pellendur puisse avoir le blé qui lui a été promis." précise Tirash.
- "De la Comté." ajoute Esgaldor.
- "C'est cela !" confirme Tirash.
- "Donc ça veut dire que vous devez négocier auprès de la Comté du blé et vous avez prévu votre route pour Khazad-Dûm ?" demande Esgaldor.
- "C'était l'un de nos objectifs en venant à Fornost que de trouver des cartes. Même si nous pensions venir dans d'autres circonstances, initialement..." répond Tirash.
- "Le trajet était prévu mais pas du tout dans les mêmes circonstances..." ajoute Fron.
- "Et si vos services peuvent m'aider sur ce sujet, je pense que ça serait très intéressant..." suggère Daëgon.
- "Je pense que..." comme Esgaldor qui est coupé par Fánaviryan qui dit :
- "À Metraith, nous avons réussi à avoir des cartes."
- "Il me semble que vous avez quelqu'un de proche de votre famille, Monsieur Daëgon qui pourrait vous renseigner. Si j'ai bonne mémoire, votre grand-père a voyagé étant plus jeune. Paix à son âme..." évoque Esgaldor.
- "Je vois que vous êtes bien renseigné quand même..." réagit Daëgon.
- "Mon métier est le renseignement. En effet, si vous voulez aller voir l'ancien compagnon de voyage de votre grand-père, je pense que, lui, pourra vous renseigner. C'est un ancien cartographe, aujourd'hui, à la retraite mais, toujours, l’œil et la bonne descente ce cher Drògil... Par rapport à cela, je dirais que votre petite affaire..." indique Esgaldor.
- "Disons, qu'en fait, elle permettait d'être salutaire parce qu'elle..." évoque Fánaviryan.
- "Alors, Madame ! Madame ! Excusez-moi ! Excusez-moi ! Madame Fánaviryan." intervient Esgaldor suite à la coupure de parole de Fánaviryan.
- "Pour nourrir des personnes, nous pourrons ramener..." poursuit Fánaviryan.
- "Excusez-moi mais j'aimerais terminer ce que ce que j'avais à dire ! Votre affaire ne me regarde peu. Sachez bien que ce sont vos affaires. Il se pourrait, par contre, que j'aurais, peut-être, à ce moment-là, besoin de vos services si vous êtes à Khazad-Dûm."
- "J'imagine que nous pourrions faire d'une pierre deux coups..." évoque Tirash.
- "Pour l'instant, je n'ai pas encore suffisamment d'éléments pour pouvoir vous en parler. Si vous entrez à Khazad-Dûm, le retour des yeux et des oreilles sont, de toute manière, toujours les bienvenus ici. Un rapport détaillé de ce qui peut se passer actuellement à Khazad-Dûm sera toujours le bienvenu. Je pense que le roi aime toujours avoir ce genre d'information. Sachez que j'ai, habituellement, un rapport quotidien auprès du roi. Sachez que tout ce que vous me racontez là, sera restitué au roi mais comprenez bien que, malheureusement, vos noms ne seront pas cités auprès du roi." indique Esgaldor.
- "S'il m'était donné de revenir des Forges dont il m'a été assuré que j'allais pouvoir entrer, si je peux revenir avec du minerai, j'ose pouvoir espérer pouvoir avoir accès à vos forges." demande Fánaviryan.
- "Oui..." confirme Esgaldor.
- "Sur une petite semaine... Admettons, dans le creux de l'hiver..." précise Fánaviryan.
- "Il s'entend que ce serait tout à fait possible !" confirme Esgaldor puis demande : "Vous avez évoqué les Archers de Boëmund. Je pense que la décision que je vais solliciter va être de pouvoir enfermer de suite les trois agents d'Angmar que vous avez capturés. Si j'ai bien retenu, ils étaient trois. Nous n'avons pas, pour habitude, de juger les agents d'Angmar puisque la plupart des jugements que nous réalisons, se font en public et que des audiences publiques, c'est tout ce qu'attendent les agents d'Angmar." indique Esgaldor.
- "Ça ne nous pose pas, particulièrement, de problème !!" réagit Tirash.
- "Vous allez les questionner par contre ?" demande Daëgon.
- "En général, on les garde enfermés deux ou trois ans, dans un premier temps, et, là, nous commençons les interrogatoires." explique Esgaldor.
- "Ah oui !!" réagit Daëgon.
- "Effectivement... Ils sont, particulièrement, difficiles à interroger... Nous nous sommes cassés les dents à plusieurs reprises." indique Tirash.
- "Nous aussi ! Nous commençons à avoir des méthodes qui ne sont pas très glorieuses." indique Esgaldor.
- "Mais efficaces à Metraith !" indique Fánaviryan.
- "Mais qui, je vous avoue, est la seule façon dont nous avons pu avoir quelques informations. Donc, évidemment, à aucun moment donné, il ne sera question de relâcher ces personnes. J'ai bien conscience que ce que vous me dites par rapport à la Comté, par rapport à Metraith, évidemment à Fornost, qu'il y ait des agent d'Angmar, cela ne fait aucun doute..." indique Esgaldor.
- "À ce propos, on a, encore, oublié de vous transmettre une carte qu'on a trouvé dans leur repère avec des points d'intérêt." indique Fánaviryan en montrant la carte.
- "Evidemment ! C'est le genre d'informations que les troupes du Roi-Sorcier apprécient puisqu'ils tentent, évidemment, de trouver la moindre de nos faiblesses. Sachez bien que vous n'allez, sans doute, pas entendre parler des agents de Boëmund puisqu'ils vont être mis directement dans des cachots et que la population locale n'en entendra pas parler, à aucun moment..." explique Esgaldor.
- "Ça nous va bien !" confirme Daëgon.
- "Donc, je vous demanderais, par la même occasion, une grande discrétion par rapport à cela." évoque Esgaldor.
- "Bien sûr ! Un petit point de détail, cependant tout de même, parmi les prisonniers que nous avons amenés, il y avait un des chasseurs Tarma qui nous a aidé pour la capture de Gachet et des autres archers de Boëmund. Je lui ai dit que nous glisserions un mot en sa faveur." évoque Tirash.
- "Disons que ces deux chasseurs vont pouvoir être, je pense, une monnaie d'échange. Les Tarma ont quelques prisonniers hobbits. Nous pourrons, je pense, négocier vu ce qui se passe, actuellement, ce que je vais suggérer, je pense que je peux vous mettre dans la confidence, je vais, tout simplement, demander à la reine qu'elle entérine les décisions prises par le Moot de la Comté. Il faut que nous puissions aller plus loin dans nos échanges et que nous accordions une autonomie totale pour la Comté et, en échange, évidemment, nous effaçons l'ardoise des Tarma. Vu le passif, ils ne vont pas trop avoir le choix..." analyse Esgaldor.
- "Ça semble un compromis plutôt raisonnable, effectivement..." confirme Tirash.
- "Oui ! Si les Tarma sont raisonnables..." évoque Daëgon.
- "Ils ne le seront pas, ils ne le seront pas... Mais ils n'auront pas le choix. Je pense, aussi, que ça peut être un bon symbole que ça soit, justement, un Shiriff de la Comté qui vienne exposer ces éléments. Est-ce que le Shiriff Valgran vient annoncer les décisions prises par le Moot de la Comté ?" demande Esgaldor.
- "Si vous nous dites qu'il faut qu'il le fasse alors nous le lui dirons." évoque Tirash.
- "Tout à fait pour le faire !" confirme Daëgon.
- "Non, je pense que ces éléments doivent se jouer en coulisse, qu'il va falloir négocier âprement. Je vois l'affaire en deux temps. Le premier va être de pouvoir faire en sorte que ce conflit cesse et donc le fait que le magistrat soit reconnu coupable, va permettre de désigner, enfin, celui qui a agi et de faire, en sorte, qu'on puisse amener des troupes aux points de conflits qu'il y a actuellement et, dans un second temps, dès lors que le roi sera revenu, qu'il puisse, de son autorité, prendre la décision d'une autonomie totale de la Comté." évoque Esgaldor.
- "Si cette décision est bien validée, veuillez considérer mon allégeance comme effective !" annonce Fron.
- "Très bien, c'est noté ! Donc, vous estimez, qu'à ce jour, les agissements des archers de Boëmund devraient cesser en Comté ?" demande Esgaldor.
- "Boëmund est mort !" répond Daëgon.
- "Il y avait trois groupes et je crois qu'on a dû tout ratisser." évoque Fron.
- "Il y en a qui ont pu s'échapper... Mais le gros de la troupe a été décimé, oui !" confirme Daëgon.
- "Concernant ce qui s'est passé à Occum, le Seigneur Ruinír n'était pas présent ?" demande Esgaldor.
- "Non." répond Tirash.
- "Il y avait, juste, le Magistrat qui a bien agit. On se demandait, au départ, pourquoi il nous retenait." évoque Daëgon.
- "Il était ami avec Tamir Cerfblanc et il a, effectivement, agi avec beaucoup d'honneur." indique Tirash.
- "Autant le seigneur Ruinír est un va-t’en guerre, autant le magistrat Brégol est mesuré. Je suis, toujours, en interrogation vis-à-vis de son allégeance puisqu'il fait partie, quand même, du fief Uivíril. Il a donc une certaine allégeance au Seigneur Ruinír mais semble, quand même, savoir faire la part des choses lorsqu'il est magistrat et dans ce que vous dites, semble prendre la part des choses comme il faut. C'est plutôt une bonne chose. Vous avez parlé, également, d'une certaine Alinna." évoque Esgaldor.
- "Ah oui !" réagit Daëgon.
- "Oui ! Qui était la gouvernante de Golasgil pour laquelle le magistrat Cerfblanc a pris fait et cause." indique Fánaviryan.
- "Elle aura, peut-être, fait tourner la tête du Magistrat pour qu'il assassine Cerfblanc lui faisant mille promesses érotiques. Elle a, finalement, quitté la Comté et s'est réfugiée, à priori, chez les Tarma en emportant avec elle une certaine somme d'argent." indique Fron.
- "Possiblement elle part plus loin après." évoque Daëgon.
- "C'est une manipulatrice semble-t-il..." suggère Tirash.
- "C'est noté ! Je pense que je vais demander à avoir des renseignements sur cette Alinna." indique Esgaldor.
- "Il vaut mieux l'avoir à son service que contre soi-même..." analyse Fánaviryan.
- "Après, vu tout ce que vous dites, je ne suis pas sûr d'engager cette femme..." évoque Esgaldor.
- "Elle n'est pas digne de confiance !" évoque Daëgon.
- "Elle est vénale !!" réagit Fánaviryan.
- "Vous parlez de vénalité, je vais également vous poser la question concernant l'argent de Golasgil. Qu'est devenu cet argent ?" demande Esgaldor.
- "Il y en a une partie qui est avec Alinna dans les quatre cents écus." répond Daëgon.
- "Ah oui... Pas une petite somme..." réagit Esgaldor.
- "Parmi les décisions qui ont été évoquées au Moot, il y avait le fait que nous reprenions les affaires de Golasgil puisqu'elles étaient, à priori, profitables, également, pour la Comté et qui ne souhaitait pas que ça s'arrête. Nous avons, donc, récupéré la somme de ce qui avait été volé à Golasgil dans la perspective de poursuivre ses affaires." indique Tirash.
- "D'accord ! Donc, vous vous retrouver avec une certaine somme d'argent." indique Esgaldor.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "En sachant qu'une partie nous était due pour préparer l'escorte prévue." ajoute Fron.
- "Il y avait une avance, effectivement, qui était prévue." confirme Tirash.
- "La moitié de cette somme." précise Fron.
- "Et sachant que des Nains nous ont fait avance par deux fois maintenant mais c'était une à l'origine." évoque Fánaviryan.
- "Les Nains ne nous ont pas, encore, fait avance..." rectifie Tirash.
- "Les Nains ne nous ont pas fait d'avance !" confirme Fron.
- "Nous nous interrogions de savoir s'ils avaient déjà fait cette avance promise auprès de Golasgil et si cette avance faisait partie de la somme retrouvée chez Golasgil. C'était notre interrogation à laquelle nous n'avons pas de réponse pour le moment puisque seul le Nain qui s'est chargé de cette transaction, pourra l'affirmer." explique Tirash.
- "Bon, c'est noté ! Toutefois, méfiez-vous, quand même, soyez bien au clair avec les Nains sur les sommes empruntées et dues. Il a pu y avoir quelques malheurs lorsqu'un créancier Nain devient agressif... Voilà mon conseil..." évoque Esgaldor.
- "Très bien !" confirme Tirash.
- "Déjà que la discussion en temps amical est compliquée, il vaut mieux qu'elle reste à ce niveau-là." suggère Fánaviryan.
- "Ils sont durs en affaire... En effet... Nous avons quelques accords commerciaux avec les Nains des Montagnes Bleues essentiellement. En gage d'une première avance, est-ce que, vous, de votre côté, vous auriez besoin d'informations particulières ?" demande Esgaldor.
- "Il y a quelque chose qui me turlupinait !" évoque Fron.
- "Oui, allez-y !" répond Esgaldor.
- "C'était de savoir pourquoi le roi avait repris la Comté aux Tarma pour accueillir les Hobbits ?" demande Fron.
- "À l'époque, je n'avais pas cette place que j'ai aujourd'hui et c'est une autre personne que vous avez, d'ailleurs, déjà évoqué qui a largement porté la parole des Hobbits à savoir Gandalf le gris qui a conseillé au roi de pouvoir répondre favorablement à la sollicitation de Marchon et Blancon Pâle." évoque Esgaldor.
- "Que nous avons rencontré au Moot !" indique Daëgon.
- "Cette décision avait pour nous deux intérêts. D'une part, elle permettait, d'une certaine manière, d'affaiblir l'étendue des propriétés des Tarma. Je vous dis ça sans qu'aucun texte officiel n'en parle. Mais, à l'époque en mille six cents, les Tarma contrôlaient une région trop importante, avec trop de ressources. La stabilité du royaume était questionnée. Cette décision permettait de pouvoir rééquilibrer les pouvoirs entre les grandes familles. D'autre part, de part votre attitude pacifique, vous pouviez apporter une certaine stabilité à cette région." évoque Esgaldor.
- "Ce n'est pas gagné..." réagit Fron.
- "En effet... Toutefois, depuis que vous êtes arrivé, vous avez beaucoup plus développé les terres que ce que les Tarma pouvaient faire. Le fait que des migrants soient arrivés en Comté, à développer, de surcroît, l'agriculture locale et je crois que tout ceci est une bonne chose pour la région. À l'époque, quand le roi a pris cette décision, beaucoup s'y sont opposés. Argeleb II a été courageux dans ce choix. À l'époque, il n'était pas sur le trône depuis si longtemps, un peu plus de dix ans. Ça a été l'une de ces grandes décisions en tant que roi de faire ce choix et, aujourd'hui, je dirais qu'une nouvelle décision va devoir s'imposer sur le fait qu'il va devoir accorder l'autonomie totale à votre peuple donc ce qui veut dire qu'il n'y aura plus de présence de magistrat de l'Arthedain en Comté. Mais cette décision, évidemment, ne m'appartient pas. La seule décision qui m'appartient est de donner les informations à mes dirigeants. Ce seront eux qui prendront les décisions." indique Esgaldor.
- "Et, peut-être, de les adjoindre à avoir des Shiriffs adjoints parce qu'il y a du travail..." évoque Fánaviryan.
- "Il est clair que si ce choix est pris, nous ne pourrons plus nous permettre de leur donner ce genre de conseils donc ce qui veut dire aussi que parce que vous aviez, justement, évoqué ce qui devait se passer au Mitan, le Seigneur Minastir ne deviendrait donc pas le gouverneur de la Comté. En soi, je ne suis pas sûr que cela ait un impact pour le Seigneur Minastir. Est-ce que j'ai répondu à votre question monsieur Fron ?" demande Esgaldor.
- "Oui, oui ! Tout à fait !" répond Fron.
- "Est-ce que vous autres, vous avez une question que vous souhaiteriez aborder à présent ?" demande Esgaldor.
- "Je possède un objet qui est lié à la mort de ma famille. Je suis à la recherche de toutes les informations possibles pour savoir son origine. C'est une dague. Je me dis que si j'arrivais à connaître son origine, peut-être, que cela me rapprocherait de ma sœur ou, au moins, de ceux qui ont commandité l'assassinat de mes parents..." évoque Tirash en sortant sa dague.

Puis Tirash s'arrête de parler, sa vision se trouble, un voile lumineux devant les yeux, comme si une lumière vive était projetée face à lui. L'homme du sud ferme les yeux, se concentre pour essayer de comprendre ce qui se passe et cette sensation étrange. Le flash lumineux disparait et, grâce à sa concentration, Tirash arrive à apercevoir une vision, l'image du salon d'Esgaldor, la vision bouge puis il se rend compte qu'il a une vision qui est projetée à partir de sa lame. Il continue alors à déplacer sa dague pour observer l'environnement qui semble identique à celle de ses yeux, il tourne sa lame vers ses compagnons et constate aucun effet supplémentaire. Puis après ce temps de silence, Tirash ouvre les yeux et n'a plus la vision de sa lame.

Esgaldor observe Tirash les bras croisés, Fron s'est levé et lui apporte de l'eau pendant que les autres personnes présentes observent l'homme du sud attentivement. Puis Esgaldor demande :
- "Que vous arrive-t-il ?"
- "Je ne sais pas une sensation bizarre. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive depuis quelques jours." répond Tirash en buvant le verre tendu par Fron.
- "Tu es, sans doute, fatigué..." réagit Fánaviryan.
- "Où un manque de Rakit..." évoque Daëgon.
- "Je peux vous proposer d'aller rencontrer un collectionneur." propose Esgaldor.
- "Je vous en serai très reconnaissant !" confirme Tirash.
- "Il est amateur d'objets anciens et plus, spécifiquement, il récolte tout ce qui peut provenir de l'île de Númenor. Otáëhryn Formen. Vous dites à Otáëhryn que vous venez de la part par d'Esgaldor. Il fait partie des nobles familles de l'Arthedain. Vous ne rentrerez pas comme ça chez lui mais je ferai en sorte que si la Compagnie de l'Aurore Ecarlate se présente chez lui, il vous ouvrira ses portes et la première chose qu'il fera, c'est vous faire visiter sa collection. Il en est très fier... Et, en effet, il a des objets très anciens et ma foi, il est la mémoire de l'Île Perdue de nos ancêtres. En tout cas, je pense que ce sera lui le plus à même de pouvoir vous donner des informations sur votre lame. Je ne suis pas sûr que les forgerons de Fornost Erain puissent vous donner le moindre renseignement sur votre lame. Elle me semble trop exotique pour avoir été forgée par ici." évoque Esgaldor.
- "Merci beaucoup !" répond Tirash.
- "Mais qui sait après..." réagit Fánaviryan.
- "Avons-nous d'autres requêtes ? Avons-nous d'autres requêtes concernant nos activités à venir" demande Tirash auprès de ses compagnons.
- "Est-ce que vous auriez des besoins d'informations particulières ?" demande Esgaldor en se tournant vers Daëgon et Fánaviryan.
- "Pour le moment, pas mais je saurais où vous trouver si besoin." évoque Daëgon.
- "Les seules informations que j'ai, au niveau familial, on les avait eus de la part d'un rôdeur sur la disparition de mon père mais ces effets ont été aperçus du côté de la tour du Roi-Sorcier donc je ne pense pas que vous ayez des informations sur ma lignée..." évoque Fánaviryan.
- "Alors, si vous avez des requêtes bien spécifiques par rapport à votre histoire personnelle, il nous arrive d’envoyer des espions à Angmar." indique Esgaldor.
- "C'est des vieilles informations..." précise Fánaviryan.
- "Je ne vous donnerai, évidemment, aucune information sur nos actions là-bas puisque les agents qui vont dans cette région doivent garder le plus grand secret." indique Esgaldor.
- "Non, c'est moi qui c'est moi qui vous en donnerai plutôt en vous donnant descriptif, des effets notables qui étaient une cuirasse." évoque Fánaviryan.
- "Est-ce que c'est des objets que vous souhaiteriez récupérer un jour ?" demande Esgaldor.
- "J'attends de voir encore quelques centaines d'années comment évolue la situation. La vengeance est un plat qui se mange très froid chez nous..." répond Fánaviryan.
- "Sachez, en tout cas, que nous envoyons, de temps en temps, des agents du côté du Pays du Roi-Sorcier. Ce sont les missions les plus dangereuses qu'on lance. Lorsqu'elles sont lancées, peu de gens sont au courant et, malheureusement, la plupart du temps, elles ne sont pas couronnées de succès. Tout ce que je peux vous dire, c'est, qu'aujourd'hui, ce qui nous inquiète c'est, entre autres, la prise d'Andrath sur la route du sud entre Bree et Metraith." indique Esgaldor.
- "La prise d'Andrath est très inquiétante avec une prise en position des hommes des collines." ajoute Fánaviryan.
- "Oui ! Des alliés du Roi-Sorcier. La question qui nous inquiète est de connaitre leurs intentions. Vont-ils stationner à Andrath ? Vont-ils se regrouper et tenter d'assiéger Metraith ? Ou vont-ils remonter vers le nord vers Minas Malloth et Bree ?? Beaucoup d'informations, aujourd'hui, nous manquent. Je ne vous cache pas que mes oreilles et mes yeux sont dirigés vers le sud en ce moment." indique Esgaldor.
- "À ce propos, nous avions entendu parler d'un seigneur de guerre que j'imaginais que Sean et Vaughn Ynn auraient rejoint, peut-être..." évoque Fánaviryan.
- "Il se pourrait. Le Seigneur de Guerre est basé plus dans le Sud. Ses troupes sont, essentiellement, constituées d'orques et de gobelins." indique Esgaldor.
- "Tout de même..." réagit Fánaviryan.
- "À ce jour, nous ne savons pas quelles sont ses relations avec le Roi-Sorcier. À priori, toutes les fois où nous avons pu obtenir des informations, il n'y avait point de bannière communes entre le Roi-Sorcier et le Seigneur de Guerre." évoque Esgaldor.
- "Concernant un éventuel trajet vers Khazad-Dûm, y a-t-il des informations qu'il faut que nous connaissions ? Pour la route, nous allons tenter d'être bien armés, suffisamment nombreux. Avez-vous des conseils à nous donner en termes de lieux à éviter ?" demande Tirash.
- "Disons qu'à l'heure actuelle, il vaut mieux éviter en Andrath." suggère Esgaldor.
- "C'est un problème, ça fait un sacré détour !" réagit Tirash.
- "Je le conçois pour vous mais, vu les événements actuels, vous ne partez pas tout de suite, donc, il y a, sans doute, d'autres informations. À voir ce que le roi aura décidé. N'hésitez pas à revenir vers moi, je pourrais, je pense, vous donner des informations plus précises sur ce qui se passe à Andrath." indique Esgaldor.
- "Très bien ! Un trajet entre Bree, le pont du Brandevin, une navigation sur le Brandevin avec les chariots jusqu'au Gué de Sarn, vous semble-t-il quelque chose d'envisageable ?" demande Tirash.
- "Oui ! Tout dépend quelle relation vous avez avec les hommes des rivières." répond Esgaldor.
- "Effectivement..." réagit Tirash.
- "Cordial..." réagit Fánaviryan.
- "Parce qu'ils sont, tout à fait, en capacité de pouvoir faire du transport de marchandise. En effet, les routes fluviales peuvent être envisagées. Tout dépend de la météo à la période où vous allez partir." évoque Esgaldor.
- "Nous aurons l'occasion de nous équiper en fourrures assez épaisses là-bas et en grandes bâches imperméables pour protéger les vivants. Vous savez les loutres..." évoque Fánaviryan.
- "Evidemment, pour vos affaires personnelles, l'Arthedain ne s'engagera pas là-dessus." précise Esgaldor.
- "Oui, oui, oui ! Cela s'entend mais quelques chariots sont, en général, bienvenue surtout si c'est par le fait de personnes qui ont été déchu de leur droit. Je pense, par exemple, au chariot d'Imrinn, à, titre d'exemple à titre d'exemple..." évoque Fánaviryan.
- "Je pense qu'on peut clôturer, pour ce soir, notre échange." suggère Esgaldor puis se tourne vers Daëgon et lui dit : "Je garde, pour le moment, le carnet du Magistrat" puis se retourne vers à Astatur en montrant le carnet du magistrat et lui dit : "Tu vois ! L'écrit n'est pas un bon conseil. Tu dois tout garder en mémoire..." puis s'adresse, de nouveau, à tous les compagnons : "Je vais, rapidement, devoir vous quitter puisqu’il est important que je fasse part de tout ce que vous venez de me dire auprès de la reine."
- "Mais bien sûr !" confirme Fánaviryan en sindarin.
- "Puisqu'il est important que nous puissions agir rapidement afin que les événements qui se passent en Comté soient régler au plus tôt..." évoque Esgaldor.
- "Oui ! Parce qu'il y a des troupes en mouvement !" signale Daëgon.
- "Je suis informé... Les Hobbits qui se trouvaient, actuellement, à Corréna, ont quitté les lieux." indique Esgaldor.
- "Est-ce que nous aurons l'occasion de nous revoir avant notre départ de Fornost Erain ?" demande Tirash.
- "Peut-être pas mais Astatur, vous aurez l'occasion de le revoir." répond Esgaldor.
- "Merci bien !" indique Tirash.
- "Dans la mesure du possible, j'évite d'avoir trop d'entretiens." évoque Esgaldor.
- "Afin de ne pas éveiller les soupçons mais, peut-être, que nous nous recroiserons au cours de certains repas auprès de certaines grandes familles, comme la famille Orrómen ou la famille Eketa ?" demande Fánaviryan.
- "Si ce n'est, Fana, peut-être que, ce que nous demande Monsieur, c'est de ne pas nous investir plus, si j'ai bien compris dans les choses qui vont venir, là par rapport à la Comté, par rapport à tout ça." suggère Tirash.
- "D'être discret dans la relation qu'on a avec vous..." ajoute Fron.
- "En effet, je ne prends pas part à tous ces repas. Donc si vous y allez, vous aurez peu de chance de m'y trouver. Vous savez, je ne suis que le second interprète. Donc, je n'ai qu'une fonction très subalterne mais comme j'ai pu vous le dire qui me permet, fort heureusement, de pouvoir être proche du roi. Si, après, dans le cadre de vos affaires, vous souhaitez vous entretenir avec certaines grandes familles, je n'y vois pas d'inconvénient. Je tenais, toutefois, à signaler d'une part, faire partie des Oreilles et des Yeux de l'Arthedain doit, évidemment, ne paraître dans aucune de vos discussions avec qui que ce soit et d'autre part, que vous échangiez avec qui que ce soit dès lors que les intérêts de l'Arthedain ne sont pas mis en danger, il n'y a aucun souci là-dessus." indique Esgaldor.
- "Tout cela s'entend. Il est bien normal que cette information reste au cœur de notre compagnie et n'engage en rien d'autres compagnons, ni même la volonté de de bien faire et de bien servir tout à chacun." indique Fánaviryan.
- "Est-ce que vous souhaitez, pour cette nuit, de quoi pouvoir être logé ?" demande Esgaldor.
- "Oui !" réagit Daëgon.
- "Disons que les derniers temps ont été assez mouvementés ! Un peu de confort ainsi qu'aux personnes qui nous accompagnent." évoque Tirash.
- "Oërlis va, dans ce cas, vous montez au second étage du palais. Vous allez être accueillis dans les chambres des visiteurs." propose Esgaldor.

Esgaldor se lève et annonce :
- "Je vais vous souhaiter une bonne nuit et je vous remercie pour toutes les informations précieuses que vous avez pu me transmettre ce soir. Je vous laisse avec Astatur et Oërlis. Je vais vous souhaiter une bonne nuit !"
- "Et vous de même !" répond Daëgon.
- "Merci bien !" répond Esgaldor.

Esgaldor quitte la pièce avec le livre de Tamir Cerfblanc sous le bras.

Le 13 de Cerbeth de l'An 1640 - 22:15 / 22:45 - La Proposition d'Esgaldor - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète - Session N°109 du 17/01/2024

- "Alors, concernant cette histoire, je pense qu'en effet, il y a la possibilité de pouvoir solliciter le Haut Conseil et faire en sorte qu'une décision soit prise par rapport à ce conflit, faire en sorte que les Tarma se retirent complètement de la Comté. Là où je m'interroge, c'est concernant votre place aujourd'hui et maintenant puisqu’en fonction de la décision que vous envisagez de prendre, votre place peut dans ces cas-là changer. A savoir qu'Astatur m'avait déjà fait part de ce que vous aviez pu faire sur Metraith. Aujourd'hui de ce que vous me racontez, de ce que vous apportez là, il y a de quoi pouvoir apaiser un conflit qui est en train de dégénérer en Comté." évoque Esgaldor.
- "Et qui risque, sous quelques heures, de donner lieu une terrible bataille, un terrible massacre..." évoque Fánaviryan.
- "Pour arrêter tout cela, il faut une décision du Haut Conseil où un représentant de la famille Tarma y est présent comme toutes les sept grandes familles de l'Arthedain. Mais ce que vous m'apportez-là, ce sont des éléments très précis." indique Esgaldor.
- "C'est aussi une forme de fusible qui peut permettre de commencer des pourparlers..." suggère Fánaviryan.
- "Autant dire que c'est accablant pour le magistrat, c'est accablant, en partie, pour la famille Tarma. Toutefois, je trouve que vous apportez pour le royaume une grande richesse. C'était l'avis d'Astatur de pouvoir vous engager dans nos rangs." annonce Esgaldor.
- "A titre tout à fait officieux, bien sûr ?" demande Daëgon.
- "Evidemment... Vous ne seriez jamais, officiellement, et il n'y aura aucun écrit qui indique que vous puissiez devenir les yeux et les oreilles de l'Arthedain. J'attends votre réponse mais sachez qu'il y a un écrit. En effet, il est important que s'il m'arrivait quoi que ce soit, il puisse, quand même, y avoir une trace. Il y a donc, une trace quelque part. Vous comprendrez que vous divulguer cet élément n'est pas possible." indique Esgaldor.
- "Je suis de l'Arthedain donc je suis pour ! C'est plus à vous de dire ce que vous en pensez ?" demande Daëgon à ses compagnons.
- "Moi, je dirais que par ma nature, je suis, de base, normalement, plutôt neutre et la compagnie a choisi Bree qui est, un peu, à la croisée de nos contrées entre Selenia, Tirash, Daëgon et moi-même étant une déracinée. Mais nous avons accepté l'adoption avec Tirash et Daëgon de la famille Wesmin lors d'un épisode parallèle où nous nous sommes aperçus que Sean et Ynn avaient été les assassins de Cinniath Wesmin et nous avions réussi à porter la preuve par les Brigands que nous avions réussi à capturer pour partie, Astatur ayant croisé le fer également, a pu vous témoignez. Par la même, nous nous sommes établis à Bree sous, on va dire, la protection du maire Rory et c'est par son biais, que nous avions rencontré Pellendur, son voisin proche. A titre personnel, je pense qu'il vaut mieux être pour le roi que pour moi, donc le choix est vite fait. Le roi, quand je dis le roi, c'est pour l'ordre et la paix sans trancher entre le conservatisme et le renouveau... Nous ne sommes pas là pour créer des turbulences mais, toujours, pour protéger les biens et les personnes." annonce Fánaviryan.
- "En cela, je dirais le fait de vous attribuer cette fonction, qu'est-ce que cela implique ?" évoque Esgaldor.
- "Oui ! C'est, un petit peu, la question. Nous, nous allons vivre des aventures par monts et par vaux. On ne peut pas vous promettre d'être à un endroit au moment où vous le voulez mais on va vous apprendre des choses qui viennent d'endroits où vous ne savez, peut-être, pas..." indique Daëgon.
- "C'est toujours intéressant ce que vous dites puisque j'imagine qu'on pourra en rediscuter mais que vous avez également vos propres affaires. Là-dessus, si vous vous engagez, évidemment, ça ne veut pas dire que vous abandonnez vos affaires, au contraire, il est important que vous puissiez continuer à poursuivre votre chemin mais de pouvoir alerter de tout danger pour le royaume." précise Esgaldor.
- "Oui bien sûr !" confirme Daëgon.
- "C'est en cela que j'évoquais les yeux et les oreilles de l'Arthedain." indique Esgaldor.
- "Et comment vous contactez si nous sommes au milieu Fornost ?" demande Daëgon.
- "J'attends, d'abord, d'avoir bien confirmation de vos compagnons. Sur les aspects techniques, on pourra y venir." répond Esgaldor.
- "Sur le principe, ça ne me dérange pas. Je laisse la compagnie s'exprimer." indique Daëgon.
- "En tout cas, sachez bien qu'il peut arriver qu'on puisse solliciter les yeux et les oreilles de l'Arthedain pour une mission particulière." évoque Esgaldor.
- "J'imagine sur des notions d'urgence, surement..." suggère Daëgon.
- "Voilà ! Et le plus souvent en cohérence avec votre profession habituelle." explique Esgaldor.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Il est clair qu'on ne va pas demander à un marchand d'aller combattre le Roi-Sorcier sur ces terres." suggère Esgaldor.
- "J'espère que vous n'allez pas nous le demander non plus !!" réagit Daëgon.
- "Transporter une personne d'un endroit à un autre relèverait de vos compétences..." évoque Esgaldor.
- "Tout à fait ! C'est, plutôt, notre fonds de commerce..." confirme Daëgon.
- "Donc, si à un moment donné, il s'avérait utile d'une façon un peu discrète de transporter quelqu'un d'un endroit à un autre, peut-être que vous seriez sollicités dans ces cas-là..." suggère Esgaldor.
- "Ça me semble tout à fait jouable..." confirme Daëgon.
- "J'ai une question concernant la durée de notre engagement ?" demande Tirash.
- "C'est une fidélité à vie !" évoque Fánaviryan.
- "Disons que j'ai pour projet, un jour, de retourner là d'où je viens. Je ne souhaiterais pas que le fait de m'engager auprès de vous puisse m'empêcher d'aller tenter de retrouver ma sœur." évoque Tirash.
- "Tout dépend... Très concrètement, si votre sœur est dans les Terres du Sud et qu'à un moment donné, vous avez cette possibilité de pouvoir nous faire retour de ce qui se passe dans les terres du sud, on est toujours ravi d’avoir ce genre d'informations mais, en effet, dans ces cas-là, il est plutôt bien qu'on sache que vous allez relativement loin. Comprenez bien une chose, en fonction de là où vous allez, on peut avoir nos intérêts et qu'il peut parfois être intéressant de savoir où vont nos yeux et nos oreilles puisque, dans ces cas-là, on peut leur demander d'écouter à certaines portes ou de regarder plus attentivement certains endroits." répond Esgaldor.
- "Il est clair qu'actuellement, notre rayon d'action entre ici, la Comté et Metraith, devrait gagner à s'agrandir que ce soit en recherches personnelles qu'à évoquer Tirash mais aussi par des engagements que nous avons d'une façon un peu spécieuse du fait du décès de Golasgil qui nous avait engagé auprès de maître Nain qui sont assez épineux en commerce et dont nous avons eu avance mais pas suivi de la poursuite du commerce du sieur feu Golasgil dont nous attendons réponse par le Moot qui statuera avec le roi, j'imagine, peut-être, sur le devenir des effets du magistrat. Ça peut être une manière d'initier un dialogue." indique Fánaviryan.
- "J'aimerais, avant de passer aux quelques questions suite à votre synthèse des événements qui se sont déroulés pour votre compagnie, monsieur Fron, je ne vous ai pas entendu. J'imagine que de part votre origine, vous êtes fidèle à la Comté, à ce jeune pays que, pour rappel, le roi Argeleb II a décidé de vous octroyer ces terres. Est-ce que vous, également, vous seriez prêt à répondre à d'éventuelles sollicitations du roi de l'Arthedain sur des agissements d'ennemis du royaume ?" demande Esgaldor.
- "Je dirais que pour donner une réponse ferme et définitive, j'aimerais que le calme soit revenu en Comté auparavant." répond Fron.
- "D'accord." entend Esgaldor.
- "Et qu'on passe à la suite des petits fours, c'est important pour leur estomac..." lance Fánaviryan.
- "Ne vous inquiétez pas, Oërlis ne devrait pas tarder à revenir avec une série de petits fours supplémentaires. Vous avez une bonne descente..." confirme Esgaldor.
- "Merci !" répond Fron avec deux petits fours dans chaque main.
- "C'est, évidemment, pour moi l'objectif premier de pouvoir faire en sorte que le calme revienne en Comté. Si, toutefois, vous vous engagez auprès de moi sachant que votre interlocuteur principal sera Astatur. Dans ces cas-là, il serait plus sage pour que vous puissiez garder une certaine discrétion, j'avais en tête si vous étiez d’accord pour nous rejoindre, c'est que vous ne soyez pas présent au Haut Conseil. Vous avez évoqué que le Shiriff Valgran Bucca donc qui est le Shiriff du quartier nord de la Comté, est bien présent actuellement avec vous ?" demande Esgaldor.
- "Officiellement, c'est lui qui ramène les prisonniers. Nous sommes l'escorte et nous l'escortons, lui, ainsi que Dame Roane et sa suite." répond Fron.
- "Au péril de la santé de plusieurs de ses Hobbits." ajoute Fánaviryan.
- "Est-ce que vous pensez que le Shiriff Valgran sera en mesure de présenter les faits devant le Haut Conseil ?" demande Esgaldor.
- "C'est un homme tempéré, oui !" confirme Tirash.
- "Oui ! Il connaît bien la situation." ajoute Daëgon.
- "Beaucoup de hobbits ne comptaient pas laisser partir Cerfblanc de la Comté." indique Fron.
- "Et vous, Monsieur Fron, quel est votre avis sur la question de Monsieur Cerfblanc ?" demande Esgaldor.
- "Il me semble que la Comté aura de meilleurs jours du fait que Cerfblanc soit arrivé jusqu'ici..." répond, hésitant, Fron.
- "D'accord... Sages paroles..." réagit Esgaldor.
- "Et je pense que Valgran est dans le même état d'esprit." évoque Fron.
- "D'accord... Très bien... J'ai, plutôt, entendu des choses positives sur ce Shiriff." indique Esgaldor.
- "Sachez que nous avions à évoquer quelques faits négatifs, nous pourrions vous raconter, aussi, quelques faits que Selenia ne pourra pas témoigner mais qu'Astatur a connu. Nous avions été amenés à descendre en allant vers Bourg Maresque par des hommes des rivières qui sont assez avenants et qui sont assez indépendants mais qui ne portent pas de mal en eux. Ça, je peux en témoigner." évoque Fánaviryan.
- "Par quel clan vous aviez été transporté ?" demande Esgaldor.
- "Le clan de Pòrbrandr..." répond Fánaviryan.
- "Donc vous étiez sur le Brandevin, alors..." demande Esgaldor.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "D'accord !" réagit Esgaldor.
- "Et nous avions été jusqu'à Bour Maresque où il y avait une situation que nous devons, quand même, vous notifier qui était celui d'un seigneur local, Pòrbrandr, que je n'ai pas pu voir mais que Daëgon a pu voir et dont sa fille allait, certainement, prendre la suite et nous avions repéré des traces de magie mais qui n'étaient pas de la bonne magie comme disait la dunéenne qui nous accompagnait à l'époque, Selenia." évoque Fánaviryan.
- "D'accord..." entend Esgaldor.
- "C'est d'ailleurs, là, que nous avons constaté que la Vieille Forêt est encore animée de mauvaises ondes et qui ne convient à aucune personne de s'y aventurer." suggère Fánaviryan.
- "Sachez que si vous êtes favorables à soutenir l'Arthedain, je vous ai présenté, plutôt, le fait que vous ayez des engagements, sachez que le royaume aurait, aussi, vis-à-vis de vous, des engagements à savoir qu'elle peut vous donner des informations puisqu'évidemment, je recueille, quotidiennement, des informations des Yeux et des Oreilles et, dans la mesure du possible, des ressources peuvent vous être également octroyées. De façon discrète, il y a, forcément, une rétribution au fait de vous engager. Donc, en tant que compagnie, vous seriez rémunéré déjà, au regard de tout ce que vous avez pu faire jusqu'à maintenant, je pense qu'il serait, tout à fait normal, mais, de surcroît, si vous êtes prêts à pouvoir régulièrement donner des informations, il est clair qu'il y aurait, derrière, de façon tout à fait discrète une rémunération. Ne vous inquiétez pas là-dessus, nous savons gérer des réceptions de sommes d'argent, sans vous poser le moindre problème dans vos affaires courantes." explique Esgaldor.
- "Pour l'instant, nous chevauchons beaucoup à travers le royaume vu la conjonction des circonstances d'apaiser les choses au plus vite. Nos demandes sont, en général, assez simples et de bon sens. Jusqu'ici, nous avons comme nous vous disions, le toit et le logis par le maire Rory Piedbruyère à Bree, un accueil familial à Metraith dans le but d'aider. Nous n'avons pas évoqué mais à Astatur, vous l'aura, peut-être, évoqué le fait que nous ayons pris conscience qu'une partie de la population hobbite expatriée du Sud était en grand désarrois et méritait d'être accueillie par leur famille ou leurs cousins en Comté afin de diminuer des tensions de populations réfugiées et même locales prises entre des forces dunéennes... Enfin, vous connaissez la géopolitique mieux que moi de Metraith mais, jusqu'ici, simplement pour vous dire, que nous avons fait commande de chariots et de chevaux et que nous sommes juste en quête, à chaque fois, de nouveaux attelages afin de faire une caravane qui est sens." évoque Fánaviryan.

Le 13 de Cerbeth de l'An 1640 - 21:05 / 22:15 - Point sur le conflit en Comté - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète - Session N°109 du 17/01/2024

Esgaldor se tourne vers Fron et dit :
- "Autant Dame Fánaviryan de Rivendell, j'ai entendu parler de vous. Monsieur Tirash d'Umbar, j'ai également entendu parler de vous et, quand à vous, Monsieur Daëgon, j'ai aussi pu entendre parler de vous et je connais un peu votre famille. Je vous connais. Quand à vous, Monsieur, je n'avais point connaissance que vous fassiez parti de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate."
- "Je suis Fron Sacquet, je suis la dernière recrue de la compagnie de l'Aurore Ecarlate et je viens de Comté." répond Fron.
- "Et d'où en Comté ?" demande Esgaldor.
- "Lézeau !" répond Fron puis ajoute : "J'ai, donc, été aux premières loges pour assister aux différents événements qui ont secoué la Comté."
- "Maintenant que nous avons pu faire connaissance, je crois que je vais vous laisser la parole." indique Esgaldor.
- "Qu'est-ce qui vous intéresse en particulier ?" demande Daëgon.
- "Ce qui m'intéresse en particulier ? Que vous puissiez, depuis la dernière fois où vous avez rencontré Astatur, me faire le point des informations que vous avez pu avoir en Comté." répond Esgaldor.
- "Principalement la Comté." confirme Daëgon.
- "Et, après, si vous avez d'autres éléments, je suis preneur également. Je vous écoute..." indique Esgaldor.
- "Est-ce que ça vous embête si je fume une pipe pendant cet entretien, ça m'aide à me concentrer ?" demande Tirash.
- "Mais, faites donc !" confirme Esgaldor.

Tirash commence à bourrer sa pipe, se rapproche de la cheminée, allume sa pipe, tire quelques bouffées puis commence à résumer les évènements :
- "Hé bien, l'histoire est assez longue, je vais essayer d'être synthétique. Tout d'abord, afin de replacer nos actions dans un contexte, nous tenons à vous dire que nous avons agi dans l'intérêt de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, dans un premier temps, afin de pouvoir continuer les affaires que nous avions engagé avec le marchand Golasgil. Par la suite, les événements en Comté et les altercations avec des soldats Tarma puis les archers de Boëmund, nous ont amené à nous investir au service de la Comté où il nous semblait qu'une injustice avait été commise quand les deux Hobbits innocents avaient été condamnés à mort. Ensuite, il nous est apparu que les intérêts du royaume étaient également en jeu et dès lors, nous avons fait de notre mieux pour apaiser les choses et rapporter aussi fidèlement que possible les informations sur les événements afin que le roi puisse prendre les décisions qu'il jugera opportunes. À notre retour de Metraith, nous avons appris que la Comté était en effervescence et qu'il nous serait impossible de continuer notre voyage avec les Hobbits que nous escortions. Nous étions dans l'impossibilité de tenir nos engagements auprès d'eux et dans une impasse concernant nos affaires avec le marchand Golasgil. Nous avons, donc, décidé de tenter notre chance au Pont des Arbalètes où notre précédent passage nous assurait une écoute bienveillante de la part des soldats en poste là-bas. Nous avons effectivement réussi à entrer en Comté et le Shiriff Nobil Sanglebouc nous avait confié un béret, symbole de sa charge, qui semblait pouvoir nous assurer un passage jusqu'à Lézeau où nous espérions éclaircir la mort de Golasgil et trouver un moyen de poursuivre notre affaire concernant cette livraison de blé en cours avec le marchand Golasgil. En route, nous sommes tombés, par hasard, sur trois chasseurs de la maison Tarma qui étaient poursuivi par une troupe de hobbits en colère. Les chasseurs avaient, en effet, tué plusieurs moutons afin, semble-t-il, de perturber les relations entre la Comté et la couronne. Nous ne savons pas si c'était leur premier forfait ni sur quels ordres ils agissaient. Nous avons réussi à convaincre les hobbits de les épargner afin que la justice du roi puisse être rendue. Deux de ces hommes sont arrivés avec nous avec le convoi. Lors de cette même journée très mouvementée, nous avons aperçu un panage de fumée et nous avons pris la direction d'un hameau près de Lézeau, il était trop tard pour les habitants humains, cette fois, qui avaient été massacrés mais les agresseurs étaient toujours présents. Après un combat rapide mais violent, nous en sommes venus à bout et avons capturé leur leader, Gachet, que nous vous avons également ramené. Selenia, notre fidèle amie, a été gravement blessée pendant la bataille. Les forces d'Angmar semblaient donc à l'œuvre pour perpétrer leurs sombres forfaits et dresser ainsi un peu plus les communautés." explique Tirash.
- "Ils étaient en possession des anneaux d'Angmar." évoque Fron.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Et, par ailleurs, on en a entendu plusieurs parler le Noir Parlé ce qui nous a bien convaincu que les Archers de Boëmund étaient des agents d'Angmar." ajoute Fron.
- "Cette stratégie d'Angmar nous a été confirmé par la suite par Gachet. A défaut de pouvoir intervenir militairement en Arthedain, ils distillent sournoisement leurs manigances afin de diviser les forces. C'était le cas à Metraith, c'est le cas dans la Comté et je ne serais personnellement pas surpris que ce soit le cas à Andrath avec les hommes des collines voire, peut-être même, ici, à Fornost Erain, aller savoir..." explique Tirash.
- "Si je puis me permettre, une petite précision, Tirash, tu avais réussi à extorquer l'information qu'à la base ils avaient un assassinat à la réunion qu'il n'y a pas eu et qui devait amener la Comté à être divisé en quartier et voyant les troubles, ils avaient modifié en conséquence leur projet sachant que les grandes familles ne seraient pas présentes pour évincer alors on ne sait pas qui... Je ne crois pas..." précise Fánaviryan.
- "Ils avaient, effectivement, pour projet d'assassiner, notamment, le magistrat et, effectivement, les personnes présentes à cette réunion." confirme Tirash puis ajoute : "Comme je vous le disais, ils semblent disposer d'un réseau et de ressources comme nous avons pu le constater avec cette cache près d'Occum et la facilité qu'ils ont eu à trouver quelqu'un pour les sortir des geôles de Dol Occum. Pour revenir à nos moutons, à notre arrivée à Lézeau, nous avons eu confirmation que le marchand Golasgil avait été assassiné et que deux jardiniers hobbits avaient été accusés et pendus après un jugement rapide par le magistrat Cerfblanc. Pour avoir fréquenté, brièvement, les deux jardiniers, nous étions convaincus de leur innocence. D'autant plus que la servante favorite de Golasgil, Alinna, avait disparu." indique Tirash.
- "Et que nous avions, également, un témoignage d'une de leur cousine qui n'avait pas été pris en compte stipulant qu'ils n'avaient pas bougé de la nuit." ajoute Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Nous nous sommes donc entretenus avec le Magistrat qui était retranché sur sa colline à cause de la colère des Hobbits. Il nous a confirmé la version officielle mais ne nous a pas convaincu. Nous avons, par ailleurs, appris que le reste de la troupe des Archers de Boëmund avait été aperçue sur la colline. Notre implication dans cette affaire nous a amené à être conviés au Moot organisé à Hobbitebourg. Nous y avons rencontré rencontrer les principaux leaders Hobbit ainsi que le Mage Gandalf qui nous a conseillé d'amener notre prisonnier d'Angmar ici à Fornost. La décision a ainsi été prise de tenter une mission d'exploration dans la demeure du Magistrat. Nous n'étions pas très à l'aise à cette idée évidemment ! Mais devant le drame en préparation, nous avons décidé de prendre nos responsabilités." explique Tirash.
- "Et aussi de nous adjoindre les savoirs et connaissances de Fron Sacquet qui nous avait déjà accompagné à Hobbitebourg et que nous avions appris à connaître et à apprécier ses qualités d'initiative et de connaissance du terrain." évoque Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Je vais, maintenant, aborder quelque-chose d'un peu plus sensible. Devant cette injustice cuisante qui était tombée sur les deux Hobbits et au regard des différents forfaits commis dans différents endroits de la Comté en toute impunité, le Moot a décidé de relever le magistrat de ses fonctions d'une certaine manière et de reprendre les choses en main entre Hobbit c'est une information très sensible..." indique Tirash.
- "Que nous n'avons partagé avec personne..." ajoute Fánaviryan.
- "La colère générée par les événements et entretenu par Angmar et peut-être la famille Tarma ; a amené les Hobbits à prendre des positions radicales qu'ils n'auraient, peut-être, pas défendu quelques semaines auparavant... Cela peut faire penser à de la trahison mais ce sont des décisions qui ont été prises dans l'objectif de protéger leur communauté. C'est ce qui était, initialement, attendu de la part du Magistrat Cerfblanc et s'il n'avait pas failli, les choses seraient, sans doute, très différentes aujourd'hui. Quoi qu'il en soit dans le manoir Cerfblanc, nous avons trouvé une partie des possessions de Golasgil ainsi que le journal du bord du magistrat que nous vous avons amené d'ailleurs et qui nous apprenait sa liaison avec Alinna, la servante de Golasgil, son obsession pour Alinna même !" évoque Tirash.
- "Sa passion dévorante !!" ajoute Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Et sa détestation particulière de de la communauté Hobbite et de Golasgil, Alinna lui ayant révélé que Golasgil possédait de nombreuses richesses. Il est entré en contact avec les Tarma, semble-t-il, afin d'organiser la disparition de Golasgil. Il a engagé un professionnel de Bree pour se charger du sale boulot." explique Tirash.
- "Vous retrouverez ces allégations dans son livre qu'il a écrit lui-même..." ajoute Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Il a fait un saut par Fornost Erain dans cette période-là et s'est arrangé, d'ailleurs, pour rentrer à Lézeau le 18, le lendemain du meurtre de Golasgil. Il y a des détails très précis dans ce document." explique Tirash.
- "Attestant de sa culpabilité et ayant réussi à tempérer les ardeurs du village. Nous en avions, quand même, profité pour mettre la pression sur la garde issue de Metraith, une garde mercenaire qui protégeait le magistrat et qui préférait rentrer avec un passe-droit du Shiriff du quartier ouest et nous confiait la charge de la protection du magistrat Cerfblanc afin qu'il puisse être déféré devant le roi." évoque Fánaviryan.
- "Et devant la justice." ajoute Tirash.
- "Ceci, aussi, pour temporiser le chaos créé par cet assassinat et cette double sentence injuste qui avait mis le chaos d'une façon connexe mais complètement hasardeuse..." indique Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Ces mercenaires ont agi avec honneur en assumant leur mission jusqu'au bout mais, à un moment, il leur a semblé normal de se désengager. Nous avons également ramené ici Roane Cerfblanc l'épouse du magistrat de la famille Eketa. Nous avons, donc, ensuite, quitté la Comté accompagné du Shiriff Valgran Bucca qui nous a aidé à escorter les prisonniers jusqu'au Pont des Arbalètes où nous avons ensuite été pris en charge par le lieutenant Enrin nous a donc accompagné jusqu'à Bree, dans un premier temps, puis nous avons pris la route pour Fornost avec une petite interruption à Occum où le magistrat Brégol a souhaité avoir quelques éclaircissements sur ce qui nous amenait à transporter un magistrat en tant que prisonnier. A cette occasion, les prisonniers ont été aidés par un marchand à s'échapper, un marchand qui a aidé Gachet et ses hommes. J'ai oublié une étape ! Nous nous sommes fait attaquer, en quittant, la Comté, en quittant Lézeau par les Archers de Boëmund." raconte Tirash.
- "Ceux qui restaient..." ajoute Fron.
- "Oui ! Ils ont tenté de faire une embuscade et que Fron a réussi à localiser le lendemain et nous avons réussi à reprendre." confirme Fánaviryan.
- "Augmentant ainsi le nombre de prisonniers." évoque Tirash.
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate a été capable de hauts faits !!" indique Daëgon.
- "Leur chef, Boëmund est mort dans l'attaque." précise Tirash.
- "Oui ! Dans cette fameuse embuscade, je n'ai pas pu ralentir mon coup..." évoque Fánaviryan.
- "Daëgon et Fron ont, d'ailleurs, été blessés à l'occasion de cette embuscade. Pour revenir à ça, nous étions donc à Occum et un marchand qui nous avait rejoint à Bree est parvenu à libérer les prisonniers à l'aide d'un poison, le même que celui que nous avions trouvé chez le traître Reoluin à Metraith. A l'aide du poison, il a assassiné plusieurs soldats et a permis aux prisonniers de s'échapper. Nous avons réussi à les rattraper, nous les avons retrouvés dans une cache plutôt bien doté en ressources dans la campagne près d'Occum." explique Tirash.
- "Et protégée par des pièges." ajoute Fánaviryan.
- "Et protégée par des pièges, effectivement ! Ce marchand est resté à Occum car le magistrat Brégol a souhaité qu'il reste dans sa juridiction puisqu'il avait assassiné ses hommes et voilà pour résumer tout ce qui nous est arrivé depuis que nous avons quitté Astatur..." conclut Tirash en regardant ses compagnons.
- "J'ai quelques petites choses à ajouter concernant les Archers de Boëmund. Leur plan était, effectivement, d'assassiner des personnes hautes placées et, à priori, ils sont tombés dans cette guerre civile. D'après l'interrogatoire, ils en étaient fort satisfaits et, en fait, ils se sont mis attaquer les fermes les fermes humaines afin de faire croire des attaques hobbites pour dénigrer les Hobbits et, peut-être bien, qu'ils ont attaqué des fermes hobbites pour dénigrer les humains aussi ou ce que faisaient les Tarma par exemple. Ce qui fait que beaucoup d'humains ont commencé à quitter la Comté à ce moment-là." indique Fron.
- "Lors de notre premier séjour en Comté, nous avions déjà entendu parler de certaines disparitions." évoque Fánaviryan.
- "Ces hommes sont très organisés avec des caches, des pièges, de la nourriture..." ajoute Daëgon.
- "Des habits de marchands, d'ouvriers, de laquais..." ajoute Fánaviryan.
- "Concernant le Magistrat, suite à la pendaison des deux cousins de Gelse Sangle, c'est là que nous, peuple Hobbit, nous nous sommes rebellés avant demander des explications. Le magistrat continuait à affirmer que les Hobbits avaient assassiné Golasgil et exigeait que les Hobbits restituent l'argent de Golasgil pour mettre fin au conflit ce qui était impossible car c'était lui qui le possédait et il savait très bien que ce n'était pas les Hobbits." évoque Fron.
- "Et il avait fait forcer le coffre de Golasgil." ajoute Fánaviryan.
- "Et concernant la pendaison des deux Hobbits, le chef des mercenaires devait s'en charger et il a refusé. Un autre garde l'a fait. Au final, la justice n'a pas été respectée..." indique Fron.
- "Il savait faire preuve de bon sens malgré la charge à laquelle il devait faire face..." évoque Fánaviryan.
- "A sa décharge, le magistrat Cerfblanc n'imaginait, certainement, pas que les choses prendraient ce tour mais il n'en est pas moins coupable des faits que nous vous avons rapporté..." indique Tirash.
- "Je rajouterais que la famille Tarma n'hésite pas non plus à assassiner des gens..." évoque Daëgon.

Daëgon remet le cahier de Tamir Cerfblanc à Esgaldor et lui dit :
- "On en aura, peut-être, besoin pour les procédures administratives derrière. Il faut que vous puissiez le rendre par la suite..."
- "Est-ce que vous avez d'autres éléments à évoquer ?" demande Esgaldor.
- "On a un autre document intéressant." répond Fron.
- "Trouvé dans la cache près d'Occum." précise Tirash.
- "Comme on vous disait, il y avait de quoi se faire passer pour des marchands, pour des voyageurs mais aussi pour des personnes plus nobles, pour arriver au plus près de personnes hautes placées et comme vous le savez à Metraith, c'était sur ce genre de choses que nous étions tombées par hasard. Sur le fait qu'Astatur ait été pris, que nous ne connaissions à peine mais avec laquelle nous avions pu partager le fer contre des brigands qui devaient être pendus haut et court, un peu dans les mêmes situations que ce qui a pu se passer en Comté mais disons que ce document avec les poisons qui traînent entre les mains d'Angmar, démontre qu'il y a quelque chose qui est pourri dans le Nord... Malheureusement..." évoque Fánaviryan.
- "Il s'agit d'un laisser-passer pour entrer dans la forteresse." précise Tirash.
- "Pour avoir une visite au roi..." ajoute Fánaviryan.

Daëgon lui remet le document. Fánaviryan évoque alors :
- "Si nous n'avions pas eu audience auprès de personnes si bien placées mais ça nous avait été promis par Astatur, pour témoigner des fait à Metraith, nous aurions, peut-être, utilisé ce laisser-passer à meilleur escient que les personnes qui avaient d'autres intentions afin de prévenir des turbulences qu'il y a dans les régions et qui ont fait que rencontrer Gandalf le gris, ça laissait une impression d'urgence sur une convection de phénomène comme Astatur a pu vous le raconter des rencontres de brigands mais d'orques aussi en allant à Metraith et qu'il y avait eu un changement de politique mais qui avait laissé en place, quand même, la garde dont nous avions fait fuir un lieutenant et un sergent qui étaient, visiblement, à la solde d'Angmar sans avoir certitude, que le capitaine Roldan qui est l'interface entre la garde royale et les mercenaires qui font régir le calme dans la ville. Le coup du chef des mercenaires mériterait sa caserne..."
- "Pour vous dire qu'à l'heure actuelle, nous, nous avons cherché à avoir des renseignements sur Vaughn Ynn et Sean. Pour l'instant, aucun signe..." indique Esgaldor.
- "Ils se sont évaporés..." évoque Daëgon.
- "À priori, ils ne sont pas revenus sur Metraith." précise Esgaldor.
- "Ah bah ! Ça m'étonnerait qu'ils reviennent !!" réagit Daëgon.
- "Et on ne sait pas du tout où est-ce qu'ils ont pu aller... Je n'ai pas eu, pour l'instant, d'informations par rapport à ces deux hommes qu'on recherche activement." indique Esgaldor.
- "Je crains qu'on ne les rencontre un jour..." estime Daëgon.
- "Parce que nous, nous devrons, peut-être, réussir à maintenir une route entre la Comté et Metraith, la route de Bree à Metraith risque d'être compliquée à emprunter sur les prochains mois." évoque Fánaviryan.
- "En effet... Vous connaissez, peut-être, le Seigneur Pellendur ?" demande Esgaldor.
- "Bien sûr !" confirme Daëgon.
- "Oui ! Ainsi que sa sœur." ajoute Fánaviryan.
- "On l'a croisé avant hier !" indique Fron.
- "Oui, il revenait de Fornost." confirme Daëgon.
- "D'accord... Donc vous avez pu discuter avec lui et il a pu vous signaler qu'il y avait des troupes du côté d'Andrath qui se regroupaient." évoque Esgaldor.
- "Oui ! Il était venu quérir des renforts, il me semble..." évoque Daëgon.
- "Oui ! C'est bien cela... Sauf qu'actuellement, le roi n'est pas là et que le Haut Conseil est frileux. De toute manière, tant que le conflit n'est pas apaisé en Comté, il est clairement impossible de pouvoir envoyer des troupes là-bas." évoque Esgaldor.
- "Que pensez-vous de la situation au regard des faits que nous avons exposé par rapport à la Comté. Il nous semblerait que tout peut s'apaiser si chacun y met du sien." demande Daëgon.
- "Ce que je vais faire rapidement, c'est d'aller voir la reine pour lui présenter le document que vous m'avez transmis, le carnet du magistrat." annonce Esgaldor.
- "Très bien ! Si vous avez besoin de plus de détails, nous avons encore des prisonniers et des gens qu'on escorte aussi. Des officiels de la Comté sont venus avec nous." évoque Daëgon.
- "Roane Cerfblanc aura peut-être quelques mots à ajouter également." évoque Tirash.

Le 13 de Cerbeth de l'An 1640 - 20:15 / 21:00 - Entretien avec Esgaldor Lissiril - Lieu : Fornost Erain - Palais Royal - Bureau du Second Interprète - Session N°108 du 10/01/2024

Les compagnons vont longer un couloir sans y croiser la moindre personne. Après quelques instants, ils aperçoivent un homme assis sur un banc. Elle se lève lorsque les Compagnons approchent, approche en levant les bras. Les compagnons reconnaissent, aussitôt, Astatur. L'homme dit alors :
- "C'est bien vous !! C'est bien vous !!"
- "Astatur !! Content de vous voir !!" réagit Tirash.

Astatur vient chaleureusement serrer dans ses bras Daëgon, Fánaviryan et Tirash. Fron se présente, Astatur s'abaisse et vient serrer la main du Hobbit. Puis Astatur demande :
- "Comment allez-vous ?"
- "Je dois dire qu'on est bien usé de toutes nos aventures !" répond Daëgon.
- "Nous qui imaginions faire preuve de loyauté en allant retrouver notre commanditaire commercial, nous sommes tombés sur une révolution !" évoque Fánaviryan.
- "Ah ! Ne m'en dites pas plus, j'aimerais vous présenter quelqu'un." indique Astatur.
- "Vous étiez au courant de notre arrivée ?" demande Daëgon surpris.
- "Oui ! Fornost Erain a reçu un message du magistrat Brégol indiquant que vous transportiez des prisonniers dont un magistrat de la Comté." répond Astatur.
- "Et des agents d'Angmar également." précise Fron.
- "Ah... Ce n'était pas précisé..." réagit Astatur.
- "Les petites surprises du destin..." évoque Fánaviryan.
- "Le second interprète du Roi souhaiterait s'entretenir avec vous." annonce Astatur.
- "Second interprète ?? Qu'est-ce que ça veut dire ?" demande Daëgon.
- "Ce n'est pas l'interprète principal du Roi, c'est son second interprète." répond Astatur.

Astatur fait entrer les Compagnons dans un bureau richement décoré, du mobilier finement ciselé et doré, des ornementations prestigieuses. Oërlis n'est pas rentré dans la pièce et est resté attendre dans le couloir. Dans le salon, un homme aux cheveux gris bien peignés, dans une tenue sobre mais élégante, se tient debout près d'un fauteuil. Dès que les compagnons entrent, il accueille les compagnons :
- "Bonjour Esgaldor Lissiril, je suis le second interprète du Roi. Je souhaitais vous rencontrer. Astatur m'a beaucoup parlé de vous. Mais, je vous en prie, installez-vous."

Esgaldor présente de confortables sièges disposés autour d'une table ronde. Sur la table sont disposés des verres en cristal, une flasque d'eau et de vin, des assiettes en or avec des petits fours disposés à l'intérieur. Fánaviryan lance :
- "Je vois une grande flasque !"
- "Oui ! Vous avez, sans doute, soif après ce voyage..." répond Esgaldor.
- "Oui !! Et nous allons avoir la langue bien pendue !!" réagit Fánaviryan.
- "Je vous remercie..." répond Daëgon.
- "Astatur m'a longuement parlé de vous." indique Esgaldor.
- "Au sujet ?" demande Daëgon.
- "Au sujet de ce que vous avez fait à Metraith." répond Esgaldor.
- "Très bien !" confirme Daëgon.

Il sert du vin à chacun, présente également les petits fours. Fánaviryan hume le vin, ne semble pas être du Vespéral mais en bouche, est d'une très grande douceur et raffiné, agréable et fruité, un goût inconnu aux papilles des compagnons. Esgaldor s'installe dans un siège et observe les quatre compagnons, observant leurs gestes et leurs attitudes. Il est très calme, posé et semble amusé de vous voir. Lorsqu'il constate que les compagnons sont bien posés dans leur siège et ont pu boire et manger un peu, Esgaldor reprend la parole :
- "Je vais, peut-être, me présenter un peu plus puisqu'il est important que vous sachiez à qui vous avez affaire. Officiellement, je suis le second interprète du roi ce qui est le cas. Je maîtrise un certain nombre de langues mais je ne suis pas que cela... Je suis aussi l'oreille, les yeux du roi."
- "Vous voulez dire son bras droit ?" demande Daëgon.
- "Ce serait exagéré... Disons que je donne, quotidiennement, des informations au roi sur ce qui se passe en coulisse. Astatur est l'un de mes espions. Il y en a d'autres. Je suis donc à la cour pour pouvoir intervenir s'il faut traduire un message ou un invité étranger mais, en réalité, le premier interprète joue ce rôle. Mes interventions dans ce domaine sont rares... Astatur m'a fait un rapport, assez détaillé, de ce qui s'est passé à Metraith. Je dois dire que ce que vous avez accompli, là-bas, est admirable. J'aurais, sans doute, des propositions à vous faire. Nous avons le temps d'en échanger mais, avant tout, j'aimerais vous entendre." explique Esgaldor.
- "Sur les derniers événements ?" demande Daëgon.
- "Disons que j'aimerais savoir, exactement, ce qui s'est passé et ce que vous avez comme élément par rapport à ce qui s'est passé dans la Comté depuis que vous avez quitté Astatur. Vous avez, sans doute, des choses à dire." répond Esgaldor.
- "Très clairement !" confirme Fánaviryan.
- "Si vous avez temps devant vous..." évoque Daëgon.
- "Moi, j'ai tout mon temps. Je vais demander à ce qu'un repas nous soit prévu. Nous allons pouvoir manger ici. Nous avons la soirée devant nous." annonce Esgaldor.
- "Juste une petite question, j'imagine que nos prisonniers sont en de bonnes mains ?" demande Tirash.
- "Dans une ville avec une telle présence militaire, je pense qu'il ne peut pas se passer grand-chose !" réagit Daëgon.
- "J'ai cru comprendre que la gouverneure adjointe était sur place." indique Esgaldor.
- "Oui, tout à fait ! C'est elle qui nous a accueilli." confirme Daëgon.
- "Bien ! Si elle est sur place, il n'y a pas grand-chose à craindre. S'il y a bien quelqu'un qui, aujourd'hui, sur Fornost, sait diriger la ville, c'est bien Étaméä. Elle mène la cité à ce jour. Je vais assez peu parler pour l'instant. Je répondrai à toutes les questions que vous aurez par la suite mais, avant toute, je voudrais vous entendre." évoque Esgaldor.

Pendant toute la conversation, Astatur reste debout, le plus souvent, derrière Esgaldor. Régulièrement, il se déplace pour venir servir Esgaldor ou les compagnons avec la nourriture et la boisson qui sont déposées sur un mobilier du salon par Oërlis.

Le 13 de Cerbeth de l'An 1640 - 19:15 / 20:15 - Arrivée à Fornost Erain - Lieu : Fornost Erain - Entrée de la ville - Session N°108 du 10/01/2024

Il est un peu plus de dix-neuf heures lorsque le convoi arrive dans les faubourgs de Fornost Erain. La majestueuse capitale fait face aux compagnons. La ville est en hauteur, elle surplombe la route, attachée aux crêtes rocheuses des Hauts du Nord. La cité de Fornost Erain est aussi nommée le Norbury des Rois, cité royale depuis maintenant deux cents ans. Elle se tient une élévation escarpée des coteaux sud des hauts septentrionaux, des crêtes rocheuses qui protègent la cité dúnedaine. Seul le vent froid du nord arrive à s'engouffrer dans les Hauts du Nord jusqu'à la forteresse. De nombreuses bannières flottent au-dessus de la ville dont celle comprenant 7 étoiles représentant l'emblème royal. Les autres bannières représentent, pour la plupart, les grandes familles du royaume. Ce qui frappe le voyageur en arrivant à proximité de l'enceinte de la ville est la forte présence de l'armée royale.

Dans les faubourgs, la présence militaire est importante avec plusieurs camps ainsi que des terrains d'entrainement militaires. Pour arriver à l'entrée de la ville, le convoi va, ainsi, traverser plusieurs camps qui stationnent non loin de Fornost Erain, ils peuvent voir des soldats s'entrainer à l'épée ou à l'arc. La bannière étoilée flotte dans ces camps ce qui signifie qu'il s'agit de l'armée royale.

Daëgon va évoquer auprès de ses compagnons que toute l'administration de la ville est dirigée par des militaires, à toutes les échelles de l'organisation de Fornost Erain.

Lorsque le convoi arrive à l'entrée de la ville, les gardes vont stopper le convoi. Le lieutenant Enrin discute avec des gardes qui portent une armure étincelante, un plastron finement ouvragé et la lance à la main. Rapidement, le lieutenant Enrin ainsi que les trois cavaliers qui sont devant, vont entrer dans la ville. Les gardes de Fornost Erain bloquent l'entrée aux autres voyageurs.

Les compagnons descendent des chariots, bloquent les chariots avec des pierres et se regroupent pour se dégourdir les jambes et discuter. Galion vient les voir et leur dit :
- "Nous avons rempli notre tâche pour ce qui nous concerne. J'espère que nous aurons l'occasion, très prochainement, de nous revoir."
- "Si vous êtes toujours dans le secteur, oui probablement..." répond Daëgon.
- "Je ne sais pas encore ce que nous devons faire par la suite. Je vous dis en tout cas à bientôt !" indique Galion.
- "Dites, à tout hasard, avez-vous rencontré d'autres griffus dans ces marais à votre retour ou c'était localisé sur l'ancien fort ?" demande Fánaviryan.
- "C'était localisé mais nous ne sommes pas retournés du côté du fort mais nous sommes, de nouveau, repassés au marais et c'était plus calme pour le coup." répond Galion.
- "À Metraith, nous avons vu pas mal d'hommes des collines et il faut croire qu'il y a du mouvement derrière, du côté d'Andrath." évoque Fánaviryan.
- "Oui ! On a eu vent de ces mouvements de troupes. Vous avez, peut-être, croisé des troupes allant vers le sud, des troupes de Minas Malloth ?" évoque Galion.
- "Pellendur et ses hommes ?" répond Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Ils sont venus alerter disant qu'il y avait des soucis dans le nord du Cardolan." précise Galion.
- "Et nous n'avions pas pu les voir avant mais nous avions même rencontré quelques orques..." évoque Fánaviryan.
- "Ah !! D'accord... Il y a quelques maraudeurs qui traînent par-ci par-là mais nous n'avons pas eu l'occasion de les affronter récemment..." indique Galion.
- "Pour preuve, quelques crocs..." évoque Fánaviryan en montrant les crocs d'orque en pendentif.

Galion se retourne vers l'entrée de la ville où une délégation est en train de descendre. Des gardes de Fornost Erain viennent vers le convoi accompagnés d'une personne sur un cheval blanc. Galion annonce alors :
- "Je vous laisse..."
- "De qui s'agit-il ?" demande Tirash.

Galion répond d'un petit sourire, salue en levant la main et s'en va. Daëgon le salue également de la main puis tous les compagnons observent l'arrivée de la délégation. Le cavalier en approche doit être un officier selon la tenue portée, entouré d'une dizaine de gardes et du lieutenant Enrin à l'arrière. Ils finissent par constater qu'il s'agit d'une femme, à la longue chevelure noire, l'allure militaire, attitude stricte et fermée. Elle s'approche des compagnons, toujours entourée des gardes, avec une grande dignité, s'exprimant d'un ton juste et ferme :
- "Étaméä Orrómen, gouverneur adjointe de Fornost Erain. Pourriez-vous me montrer les documents que vous avez en votre possession par rapport aux prisonniers ?"

Son regard parcourt le convoi, les différents chariots et de ses lèvres, un sourire se dessine. Elle descend de cheval, les gardes s'écartent, elle se dirige vers l'un des chariots et Roane Cerfblanc se dirige aussi vers elle. Les deux femmes se prennent l'une et l'autre les bras dignement avec un grand respect et une noblesse dans le geste. Elles finissent par se faire la bise puis les deux femmes s'échangent quelques politesses puis Étaméä se tourne vers les compagnons. Daëgon la salue le plus dignement qu'il peut puis lui transmet les documents demandés. Daëgon n'avait pas connaissance que cette femme avait obtenu ce poste si prestigieux, sans doute, une nomination assez récente. Étaméä consulte les documents avec le soutien de Daëgon qui lui présente les éléments. Au moment où Tirash prend la parole pour lui dire : "Je vous présente le Shiriff Valgran.", Étaméä Orrómen s'est retournée et rejoint le cercle des gardes de Fornost Erain pour consulter à l'écart les documents.

Fron demande à Daëgon :
- "Tu as donné les bagues aussi concernant les prisonniers d'Angmar ?"
- "Tirash les a. On va attendre le retour de Madame la gouverneure adjointe." répond Daëgon.

Quelques minutes s'écoulent pendant lesquelles Étaméä Orrómen consulte les documents. Les gardes surveillent toute approche éventuelle du gouverneur adjointe qui a toute autorité sur ces hommes. Sa posture hiérarchique est clairement identifiée et les hommes exécutent les ordres à la lettre.

Un homme est sorti de la ville et se dirige vers les gardes entourant Étaméä. Le visage de l'homme n'est pas visible, il porte une capuche, il n'est pas très grand, mince. Il s'adresse aux gardes, leur remet un parchemin qui est remis à Étaméä. La femme lit le parchemin, s'approche de l'homme, lui remet le parchemin puis se dirige vers le convoi et d'une voix autoritaire et puissante annonce :
- "Je souhaite voir les membres de la Compagnie de l'Aurure Ecarlate !!"
- "Nous sommes ici ! Nous répondons présents !" répond Fánaviryan en s'approchant et indique en s'inclinant en sindarin : "Fánaviryan Wesmin ! Honorée de vous rencontrer belle vice-gouverneure Étaméä Orrómen."
- "Veuillez suivre cet homme, s'il vous plaît..." répond Étaméä Orrómen sans prêter attention aux propos de l'Elfe.

Les quatre compagnons s'approchent de l'homme à la capuche qui lève légèrement la tête et ils reconnaissent alors le visage d'Oërlis. Le dunéen a un petit sourire complice et dit :
- "Suivez-moi !"
- "Allons-y les amis !" répond Daëgon avec un certain enthousiasme.
- "Oui !!" réagit Fánaviryan.

Oërlis accompagné des quatre compagnons se dirigent vers Fornost Erain et vont commencer à monter les rues et se dirigent vers le nord de la ville. Les rues sont, pour la majorité, en pente, avec des maisons, de pierres blanches, offrant une apparence froide à la ville. Le dunéen va s'arrêter dans l'une des ruelles et va se retourner vers les quatre compagnons et leur demander :
- "Ça va ? Vous allez bien ?"
- "Oui et toi ?" répond Daëgon.
- "Que d'aventures !!" répond Fánaviryan.
- "Comme tu peux le constater Selenia n'est plus parmi nous. Elle est en convalescence en Comté." annonce Tirash.
- "Qu'est-ce qui s'est passé ?" demande Oërlis.
- "Nous avons eu affaire aux hommes d'Angmar, à la compagnie de Boëmund dont nous t'avions déjà parlé." indique Tirash.
- "Oui..." confirme Oërlis.
- "Mais elles se rétablie progressivement..." précise Tirash.
- "Et nous les avons eus !! Et nous venons les livrer !" annonce Fánaviryan.
- "Et vous monsieur ?" demande Oërlis en s'adressant à Fron Sacquet.
- "Fron Sacquet !" répond Fron.
- "Une dernière recrue de la Compagnie !" ajoute Daëgon.
- "Très bien !" confirme Oërlis.
- "Fort efficace débusqueur d'assassin en puissance à Occum !" annonce Fánaviryan.
- "Bien... on va on va continuer..." suggère Oërlis.
- "Vous êtes, Monsieur ?" demande Fron.
- "Oërlis, compagnon de voyage d'Astatur." répond Oërlis.
- "Tu sais ce dont on t'a parlé de ce qu'on avait pu vivre à Metraith avant de venir en Comté." évoque Tirash.
- "Le fameux marchand de vin." ajoute Fánaviryan avec un gros clin d'œil appuyé.
- "D'accord..." confirme Fron.

Oërlis va diriger les Compagnons dans les rues, empruntant les axes secondaires et remontant jusqu'aux quartiers nobles de Fornost Erain. Daëgon connait bien les lieux et n'est pas perdu dans les chemins empruntés par Oërlis. Sur le chemin, le dunéen ne s'exprime pas mais Daëgon lui demande :
- "Tu nous amène où ?"
- "Au palais..." répond Oërlis.
- "Ah oui ! Au palais directement !" réagit Daëgon.

Daëgon va profiter de la traversée de la ville pour présenter Fornost Erain à ses compagnons, de préciser les lieux notables et les quartiers que le Dùnedain connait bien, ses anecdotes personnelles.

En arrivant devant les grilles du palais, les gardes laissent passer Oërlis et les compagnons qui vont emprunter des voies secondaires. Du parvis du palais, les Compagnons peuvent, alors, apercevoir la ville de Fornost Erain dans son ensemble et une partie de la région vers le sud. Ils peuvent aussi, pendant quelques instants observer une grande tour qui pointe vers le ciel, la tour des prophètes où un artefact sacré, le Palantír, la pierre de vision, y est gardé. Les Compagnons accèdent alors au palais par une entrée secondaire.

Le 28 de Norui de l'An 1640 - 05:30 / 19:30 - Approche d'Andrath - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vieille Route du Nord - Session N°68 du 07/09/2022

Au petit matin, le convoi se remet en route, le moral assez bas. Celle-ci est parfois plus étroite, faite de montées et descentes mais, la plupart du temps, permet d'avoir deux chariots l'un à côté de l'autre. Il faut, parfois, se mettre en file indienne mais c'est très rarement le cas.

Après le repas du midi, les nuages vont s'accumuler, le soleil disparait complètement et la pluie va commencer à tomber, une pluie assez fine. Les Hobbits sont calmes et résignés dans leur chariot. L'après-midi va donc être très silencieuse.

En fin de journée, aux alentours de dix-huit heures, huit silhouettes sont aperçues sur une crête de colline qui surplombe la route. En continuant d'avancer, ils vont finir par les identifier comme étant des Hommes des Collines, sans doute, résidant dans la ville d'Andrath tombée, il y a six mois, aux mains des Hommes des Collines. Les quatre compagnons se sont réunis dans leur chariot et Tirash propose :
- "On va discuter avec Astatur et Oërlis de ce que l'on fait ?"
- "Oui" répond Daëgon.
- "Tous les six." précise Tirash.
- "Ouais parce que là, ça pourrait être intéressant de parlementer avec ceux-là parce qu'ils pourraient prévenir la ville que l'on est là. Il faudrait aller créer du contact." propose Fánaviryan.

Fánaviryan arrête le convoi. Les quatre compagnons descendent du chariot et se dirigent vers celui d'Astatur. Tirash leur dit :
- "Alors Astatur, Oërlis, vous avez vu ces huit personnes en haut de la colline. Qu'en pensez-vous ?"
- "Et vous ?" répond Astatur amusé.
- "Et vous ?" répond Tirash.
- "Bah, ils nous ont vu..." répond Astatur.
- "Ben oui... Vous en pensez quoi des Hommes des Collines ?" demande Daëgon.
- "Il ne va pas falloir trop s'approcher... Les Hommes des Collines sont des alliés du Roi-Sorcier. S'ils sont là, c'est sans doute pour repérer nos forces." indique Astatur.
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas attacher les Hobbits et dire qu'on va les livrer au Roi-Sorcier..." propose Tirash.
- Astatur fait une moue désapprobatrice et indique : "Bah, il faudra aussi m'attacher ainsi que Daëgon. Les Dùnedain ne sont pas les bienvenus ! On risque d'avoir nos têtes au bout d'une lance si on s'approche d'eux."
- "Et si on leur envoie la pouilleuse des montagnes pour parlementer, ça pourrait, peut-être, permettre de payer une forme de droit de passage, vous pensez et qu'ils oublient de prévenir la ville de notre présence." propose Fánaviryan.
- "Je ne sais pas... Nous avons toujours, avec Oërlis, éviter autant que possible de s'approcher d'eux." répond Astatur.
- "Le problème ce n'est pas que l'on s'approche d'eux mais c'est qu'il s'approche de nous..." affirme Tirash.
- "Ils peuvent prévenir en deux heures et revenir au milieu de la nuit avec des forces conséquentes." indique Fánaviryan.
- "Il y a beaucoup d'Hommes des Collines dans le coin ?" demande Daëgon.
- "Oui, il y a quelques patrouilles dans le coin. Après, est-ce qu'ils vont nous attaquer en pleine nuit ??" questionne Astatur.
- "Après, est-ce que l'on ne pourrait pas, vu qu'ils nous observent, monter le camp, et puis on repart après." propose Tirash.
- "Ils garderont, peut-être, une personne à garder." estime Selenia.
- "Peut-être bien..." réagit Tirash.
- "Moi, je serais pour qu'on avance." estime Daëgon.
- "Est-ce que l'on ne continuerait pas à marche forcée dans la nuit." propose Selenia.
- "Ça pourrait être une solution..." indique Tirash.
- "Ouais !" réagit Fánaviryan.

Selenia regarde le temps et estime que la pluie qui tombe depuis le début de l'après-midi est une aubaine. Toutefois, la pluie n'est pas très intense et pourrait s'arrêter à tout moment. Astatur indique :
- "Il serait, peut-être, bien que l'on donne des consignes. Les Hommes des Collines sont en train d'évaluer les forces dans le convoi. S'ils repèrent que nous sommes des marchands, il y a de grandes chances que l'on se fasse attaquer rapidement. Si on est bien armé, ils vont, peut-être, hésiter un peu plus."

Actuellement, les Hobbits sont couverts dans des couvertures et essayent de se protéger de la pluie. Selenia indique :
- "Il faudrait que les Hobbits puissent mettre leurs lances visibles. S'il y a quatre lances en l'air, ça pourrait être dissuasif..."
- "Je ne sais pas ce que vous en pensez mais, en cas de conflit, nos Hobbits armés, est-ce qu'ils vont nous servir à quelque chose ? A priori, pas à grand-chose non ?" expose Tirash.
- "Au moins à faire diversion !" estime Selenia.
- "Ouais !!" réagit Fánaviryan.
- "Peut-être des tireurs à l'arc." estime Daëgon.
- "Sauf que s'ils tirent comme des burnes, ça pourrait être dangereux... Je pensais plus aux lanciers et de leur dire de rester en arrière. S'ils voient une opportunité, par exemple, de donner un coup, qu'ils y aillent, qu'ils se remettent en arrière. Il faudrait leur donner des petites consignes. Tu pourrais faire ça Daëgon ? Au moins, ça déconcentrerait les autres... Qu'ils sachent quoi faire quand le moment sera venu si le moment vient. Daëgon se serait plus à toi ou Fana, vu que tu as l'air de bien les tenir en main." propose Tirash.
- "Je propose que Tirash et Daëgon, vous, vous occupiez les deux chariots à l'arrière et afin que vous puissiez les diriger pour avoir les meilleures cibles possibles. Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous seriez les deux chariots qui, vous qui tirez à l'arc, vous pourriez les protéger de toute agression immédiate." propose Fánaviryan.
- "Pour moi, ils sont devant." estime Selenia.
- "Oui, ceux du Parc mais moi, je proposais que, comme ils sont archers, que vous montiez tous les deux avec le soldat. On ajoute un soldat pour rassurer les Hobbits de ceux du Thain de la Colline. Qu'est-ce que vous en pensez ?" questionne Fánaviryan.
- Ses compagnons semblent perplexes et ne semblent pas comprendre les propositions faites par l'Elfe.
- "Je propose de mener la marche avec les Hobbits de la Colline que je maitrise bien. Vous, vous passez sur les deux chariots du bas à côté du pilote pour les protéger avec vos arcs." propose Fánaviryan.
- "Moi, je serai assez favorable à ce qu'il y ait quelqu'un qui soit vu devant." estime Tirash.
- "Oui, oui !" confirme Fánaviryan.

Fánaviryan et Daëgon vont aller donner des consignes auprès des différents chariots. Avec sa mise en relation, l'Elfe arrive à avoir une attitude apaisante et compréhensible auprès des Hobbits. Daëgon va repositionner certains miliciens et Hobbits afin que le convoi paraisse le plus adapté en cas de défense et offre une vision bien plus militaire. Pendant ce temps, Tirash et Selenia sortent des rations de nourriture qu'ils vont distribuer aux voyageurs.

Le convoi va se remettre en marche. Vers dix-neuf heures, les Hommes des Collines vont suivre la route pendant une heure puis disparaitre sans s'être approché plus près de la route. La pluie continue de tomber. Fánaviryan décide de continuer la route et de soutenir la marche. Après une demi-heure, elle commence à voir, au loin les premiers bâtiments d'Andrath.

Fánaviryan arrête un peu avant le coucher du soleil le convoi. Elle désigne deux miliciens, Elidyr et Gwledig. Elle leur donne à chacun une lanterne qu'elle a occulté sur trois côtés et leur demande de passer devant et de guider la route.

Après vingt heures, ils arrivent dans les faubourgs de la ville. De nombreuses sources lumineuses ont été mises en place. Fánaviryan ralentit l'allure de son chariot puis se tourne vers Selenia :
- "Selenia, est-ce que tu pourrais nous sortir les torches et les lanternes ? On a du stock afin qu'on se les répartisse pour pouvoir avoir plus de lumières éventuellement." puis s'adressant à Fabre Touque : "Est-ce que tu pourrais aller chercher Daëgon et Tirash pour qu'on discute ?"
- "Oui..." répond Fabre Touque très apeuré.
- Marthur Touque pose la main sur l'épaule de Fánaviryan et lui dit : "C'est bon, je vais y aller !"
- "Merci ! Tu as juste à descendre les chariots et monter sur le dernier." indique Fánaviryan.

Marthur descend vers les deux derniers chariots et annonce à Tirash et Daëgon :
- "Dame Fánaviryan souhaiterait s'entretenir avec vous sur votre chariot."

Les deux hommes descendent de leur chariot et rejoignent Fánaviryan. Daëgon demande :
- "Oui, Fana ?"
- "Là, on va être visible. Est-ce que l'on chercher à être encore plus visible en allumant des torches sur chaque chariot ou de passer comme ça et si ça devient compliqué, éventuellement allumer des torches..." propose Fánaviryan.
- "Pourquoi, c'est compliqué ?" Daëgon.
- "Non mais si ça se complique parce qu'on va être à la vue et au su de tous, éventuellement de ce que je vois au loin." indique Fánaviryan.

Daëgon remarque des mouvements dans la ville mais, à distance, là où les lumières ont été disposées.

Le 27 de Norui de l'An 1640 - 06:00 / 11:00 - Attaque d'une Famille - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°68 du 07/09/2022

Au matin, les compagnons se réveillent avec une mauvaise sensation. La nuit a été troublée de rêves maudits comme si les morts de ces lieux sont venus hantés les songes des voyageurs. Daëgon et Tirash se réveillent très troublés et vont être un peu plus fermés que d'habitude lors de cette journée. Plusieurs Hobbits semblent également avoir mauvaise mine.

Avant de partir des ruines, Fánaviryan, en montant sur le chariot se retourne vers la dunéenne et lui dit :
- "Selenia, il faudra qu'on leur refasse des tours de chants un de ces soirs quand tu iras un peu mieux."
- "Hum, hum..." répond Selenia.
- "Si tu peux faire un petit peu de musique, j'essaierais de t'accompagner au chant !" conclut l'Elfe en reprenant la route.

Le chariot des Hobbits des Collines se met à la même hauteur que celui de la Compagnie tandis que les deux chariots des Hobbits du Parc se mettent à la même hauteur laissant le chariot d'Astatur seul, au milieu, entre les quatre chariots.

Tous les compagnons vont être plus vigilants à observer vers l'avant essayant de repérer l'éventuel campement observé la veille au soir. Lorsque Daëgon est descendu du chariot et s'est mis à l'arrière laissant la place à Tirash que cette dernière remarque des oiseaux qui tournoient dans le ciel à une certaine distance au nord et qui semblent rester au même endroit.

Après quelques minutes d'observation qui ne permettent pas aux compagnons d'avoir plus d'éléments, Tirash indique :
- "Je propose que je parte en éclaireur."
- "Tu pourrais y aller avec Oëngus." propose Fánaviryan en se tournant vers le milicien.
- Il répond d'un simple signe de la tête et dit : "D'accord."

Oëngus sort une lame courte et se met à proximité de Tirash qui ajuste sa cape elfique. Les deux hommes se mettent en mouvement dans les herbes, à proximité de la route. Oëngus traverse la route et se met de l'autre côté essayant de rester à la même hauteur que l'homme du sud.

Tirash estime se déplacer discrètement ainsi que son compagnon. Il remarque, au bout d'une dizaine de minutes que les oiseaux sont des charognards qui tournaient autour de la route là où se trouve un chariot renversé sur le côté. Tirash remarque qu'Oëngus a sorti son épée tandis que lui a déjà sa dague, arrivée dans sa main comme par magie. Les deux hommes marquent une pause et observent les lieux. Tirash remarquent deux corps allongés sur le bord de la route inanimés. Il attend trois minutes avant de reprendre sa marche vers le lieu. Oëngus reste toujours à sa hauteur et avance prudemment. Le premier homme porte sur lui plusieurs flèches plantées dans son corps. Du sang est largement répandu au sol.

Tirash fait un signe à Oëngus de s'approcher et lui demande :
- "Selon toi, ils étaient combien à attaquer le chariot ? Sinon, tu peux aller chercher Daëgon pour qu'il puisse regarder et observer la scène quand il arrivera."

Oëngus commence à reculer pendant que Tirash s'approche des deux corps, deux hommes visiblement morts. Le premier a dû se prendre au moins quatre ou cinq flèches, trois sont intactes, deux sont brisées et peut-être que d'autres sont plantés sur la face au sol du corps. Tirash remarque également plusieurs traces de coups de lames sur le corps. L'autre homme sur la route a un bras et une jambe arrachées et une partie du visage broyée. Il constate que d'autres corps semblent être dans les fourrés. Tirash recule dans les herbes et attend, il passe la cape elfique sur le dos et ne bouge plus. Il semble parfaitement intégré dans le paysage.

En marche forcée, Oëngus revient au convoi et signale sa présence à Fánaviryan qui accélère l'allure pour le rejoindre. Le milicien lui dit alors :
- "Il faut amener tout le monde là-bas."
- "D'accord ! Monte !" lui répond Fánaviryan.

Oëngus ne semble pas avoir entendu les propos de l'Elfe et est reparti en direction de Daëgon et lui dit :
- "Tirash souhaiterait que vous puissiez aller rapidement à sa hauteur. Il est non loin d'un chariot qui est en travers de la route."
- "D'accord ! Je vais aller m'approcher de lui." répond Daëgon tout en se dirigeant rapidement au-devant du convoi puis au pas de course va se diriger vers Tirash.

Oëngus vient ensuite rejoindre Fánaviryan et lui explique ainsi qu'aux personnes présentes dans le chariot, Selenia et Marthur Touque en particulier, la scène et ce qu'il a observé. Fánaviryan se lève sur son chariot et s'adresse aux autres voyageurs et leur dit :
- "Position de défense !! Tous à couvert !!"

Oërlis met son arc sur ses genoux et Astatur sort son arbalète. Le chariot contenant les Hobbits de la Colline semble pris de panique. Mis à part celui qui conduit qui ne sait pas quoi faire, les autres se regroupent au centre du chariot et essayent de s'abriter, se mettent sous des couvertures. Les lances sont, toutefois, mises en hauteur. Le conducteur a même du mal à maintenir le cap et le chariot fait quelques embardées. L'Elfe hausse le ton, prend de l'assurance dans sa voix et dit au conducteur de se calmer et de suivre son chariot.

Daëgon, pendant ce temps, prend de l'avance et va apercevoir après plusieurs minutes de marche rapide, un chariot couché sur le côté. Il va s'arrêter, observer et va distinguer un flottement étrange parmi les herbes. Il comprend que Tirash se cache avec sa cape elfique et qu'il fallait un regard très avisé pour le repérer. Daëgon vient alors à la hauteur de Tirash, s'accroupit et lui demande :
- "Alors ?"
- "À priori, il n'y a personne. Il faudrait inspecter un peu tout ça, voir à quoi on pourrait avoir à faire." indique Tirash.
- "D'accord, je vais faire un tour..." indique Daëgon l'arc dans une main, une flèche dans l'autre.

Daëgon suivi de Tirash vont se rapprocher. Ils vont apercevoir un autre homme dans les herbes ainsi qu'une femme, violée et égorgée ainsi que deux enfants, tous morts. En arrivant sur place, Selenia descend du chariot et va inspecter les corps et aucun d'entre eux n'est vivant. Puis elle va demander :
- "Daëgon, tu reconnais les flèches ?"
- Le Dùnedain inspecte les flèches et estime qu'il s'agit de flèches fabriquées par des brigands avec des pointes rudimentaires, des plumes et un tube mal taillé.

La mort provient de flèches, de coups de haches et des coups contondants, sans doute, des masses ou massues.

Après ces quelques minutes à observer, Daëgon estime que les voyageurs ont été pris dans une embuscade. Tirash lui demande :
- "Ça fait combien de personne selon toi, Daëgon."
- "Hum, ils devaient être une bonne dizaine..." annonce Daëgon qui retrouve sur le bord de la route les restes d'un feu et ajoute : "Ils ont dû être attaquer au petit matin avant leur départ."
- "Ça signifie donc que ce sont les gens du feu qui se sont fait attaquer après." annonce Tirash.
- "Oui, ça serait ça !" répond Daëgon.

Tirash constate que tous les objets de valeur ne sont plus présents et ont été, sans doute, volés.

Fánaviryan observe le chariot et constate que l'une des roues est complètement cassée ainsi que l'essieu. Elle appelle alors les quatre charpentiers et dit à ses compagnons :
- "Tirash et Daëgon, vous essayez de déterminer la direction de leur départ pendant que nous, on récupère deux roues de rechange."
- "Ouais, si tu veux !" lui répond Daëgon.

Daëgon, Tirash et Selenia observent les environs et peuvent rapidement comprendre que les brigands sont partis vers l'ouest au travers des herbes. Ils n'empruntent pas la route du nord en direction de Bree.

Pendant ce temps, Fánaviryan accompagnée des quatre hobbits vont enlever deux roues au chariot et vont les accrocher sur le côté des deux chariots de l'arrière. L'Elfe interpelle Selenia pour lui demander de s'occuper des corps. La dunéenne réfléchit quelques instants, observe les environs et aperçoit un ancien trou d'eau aujourd'hui à sec. Elle demande de l'aide auprès des miliciens et prend les deux premiers miliciens, Túdur et Dyfed répondent à sa demande et viennent l'aider à porter les cadavres et les mettre dans le trou puis vont, ensuite, aider Selenia à couper des hautes herbes pour venir couvrir le trou. La dunéenne semble être affectée par cette tuerie sauvage, va retenir quelques larmes en recouvrant les dernières herbes.

Le convoi va repartir dans un grand calme. Les Hobbits semblent affecter par ce qu'ils viennent de voir. Perin Boffine prompt à réagir et se plaindre, semble, lui aussi, bien silencieux. Les quatre compagnons semblent ravis de ne plus entendre les plaintes du Thain du Parc.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 03:30 / 03:45 - Oërlis aux écuries - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°45 du 14/09/2021

Selenia est réveillée, au petit matin, par un son. Elle entend quelqu'un l'appeler en dunéen d'une voix assez basse :
- "Bonjour Selenia."
- "... bon... bonjour..." répond Selenia à peine réveillée en dunéen en comprenant qu'il s'agit d'Oërlis.

Il fait encore nuit mais, au loin, elle peut apercevoir quelques lueurs présageant l'arrivée prochaine du soleil. Elle remarque, par la suite, Oërlis, présent dans l'écurie. Elle se tourne vers lui et lui dit :
- "Ah Oërlis ! Tu as fait attention, personne ne t’a vu ??"
- "Non, non, normalement, c'est bon. Je viens chercher un cheval et..." Oërlis se baisse et reprend : "Ah ben, tu te souviens, j'avais caché quelques armes sous la paille..."
- "Oui, on les a un peu mieux cachées." indique Selenia en lui montrant la nouvelle cache.
- "J'ai trouvé un moyen de sortir de la ville sans, à priori, me faire repérer."
- "Nous, nous menons l'enquête par rapport à l'affaire d'Astatur et il y a de plus en plus d'indices qui nous indiquent que c'est un coup monté."
- "Ah ouf !!" réagit Oërlis avec un certain soulagement puis ajoute : "Je me doute bien. Je vais jusqu'à Tharbad. Normalement, le fils du Roi doit être là-bas. Il devrait pouvoir faire quelque chose par rapport à Maître Astatur."
- "Il semble avoir été piégé par la personne avec qui il avait rendez-vous."
- "Comment ça la personne avec qui il avait rendez-vous ??"
- "Vörterix..."
- "Mais ce n'était pas prévu qu'il ait rendez-vous dès ce soir avec Vörterix ??"
- "En tout cas, quelqu'un se disant s'appeler Vörterix lui a donné rendez-vous chez Oget."
- "Comme tu le dis, Selenia, ça sent le coup monté..."
- "Tu le connais Vörterix ?" demande Selenia.
- "Non..."
- "Son visage ?"
- "Non. C'était surtout Astatur qui avait des informations là-dessus. Je vais me dépêcher, essayer de faire au plus vite. Je vais sans doute en avoir pour trois ou quatre jours."
- "On ne sait pas s'il a rencontré le vrai Vörterix qui l'aurait piégé ou un imposteur..."
- "Ouais, ça... Vous en savez plus ?"
- "À priori, il a été appelé dans une chambre et sans doute, drogué pendant que l'on commettait l'odieux crime sur la personne d'Aghna."
- "D'accord. Je fais au plus vite."
- "Nous avons des témoignages de deux personnes qui étaient sur place, qui ont été en contact assez proche au moment des faits."
- "Ah !! Très, très bien. Faites au mieux, je pense que je vais tenter d'obtenir d'Argevil une lettre pour innocenter Astatur ce qui devrait un poids sur le seigneur local."
- "Je pensais peut-être que l'on pourrait faire tourner des rumeurs."
- "Voyez ce qui vous parait le mieux."
- "En espérant que ça ne mette pas en danger nos deux témoins..."
- "Là-dessus, j'ai juste fait en sorte de mettre en sécurité nos trois compagnons Hobbits."
- "Oui, qui sont toujours dans la ville ?"
- "Oui, ils sont sous la protection du Thain local. Ils devraient être en sécurité." indique Oërlis en allant vers l'un de ses chevaux.

Il prend l'harnachement nécessaire pour monter sur l'un d'eux tout en vérifiant constamment les alentours de l'écurie. Il monte ensuite au-dessus des chariots pour récupérer ses armes dans la planque de Tirash puis indique :
- "Bon, ben, j'espère faire au plus vite. Si c'est un coup monté, ils vont essayer de faire en sorte qu'Astatur soit éliminé rapidement."
- "Oui, sans doute. Nous allons aussi essayer d'intervenir auprès de l'arrière-petit-fils du seigneur."
- "D'accord."
- "Moi, je pense qu'il y a dans le complot, il doit y avoir des Frères de la Mort voire le petit-fils du seigneur donc, on va voir ce que l'on peut trouver comme informations complémentaires."
- "Soyez très prudents, je vais faire au plus vite. Il me faudra au moins quatre jours pour récupérer une lettre en espérant qu'il soit bien à Tharbad."
- "Après, nous, nous avons une couverture pour notre enquête."
- "D'accord !"
- "Nous n'intervenons pas à titre personnel."

Oërlis s'approche de Selenia, lui fait une accolade et lui dit :
- "Bon courage !"
- "Bonne route et ne te laisse pas prendre."
- Il fait un signe de tête et s'en va.

Selenia, sentant la fatigue toujours présente, se rallonge et se rendort rapidement.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 20:00 / 20:15 - Frères de la Mort à l'auberge - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°42 du 23/08/2021

Une heure va ainsi s'écouler avec des allées et venues dans l'auberge, pour la plupart, des hommes assez riches. Certains vont s'installer dans un salon privé, situé à proximité de la grande salle qui se fait appeler le petit salon, d'autres s'installent à proximité des compagnons qui vont pouvoir profiter de certaines discussions et entendre ainsi plusieurs choses en particulier que :
- Les troupes, l'armée du seigneur Hallas se sont encore renforcées ces derniers temps. Il commence à y avoir beaucoup de soldats en ville… Ces hommes semblent amener des bagarres, des histoires en ville.
- Les marchands évoquent que les récoltes ne semblent pas bonnes, des hivers toujours plus froids et des printemps humides.
- Les miliciens et les Frères de la Mort sont très pris par les réfugies qui affluent du sud et de plus en plus nombreux en ville.
- Deux personnes d'allure aristocratique évoquent des tensions entre le seigneur Hallas et le Canotar de Tharbad, Imlach.
- Deux hommes au comptoir ont évoqué la disparition de chiens en ville. Il semblerait que ce sont les Hobbits qui les mangent à l'entrée de la ville.

Un évènement va venir perturber la quiétude des lieux. Vers vingt heures trente, un jeune homme va surgir dans l'auberge en claquant les portes d'une manière assez brutale ce qui fait aussitôt réagir Muelfrid, l'aubergiste qui était dans la cuisine et qui arrive aussitôt dans la pièce principale. Ses vêtements sont sales, déchirés, l'apparence d'un mendiant. Il est aussitôt à scruter la pièce à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Après avoir observé attentivement la salle à deux reprises, il reste observer avec insistance les quatre compagnons. L'aubergiste arrive à sa hauteur et lui dit d'un ton sec :
- "Hé !! Qu'est-ce que tu fais là ?? Tu n'as rien à faire dans mon établissement !! Va-t’en !!! Va-t’en !!!"

Le jeune homme d'un geste rapide s'approche de Fànaviryan et lui dit :
- "J'ai quelque chose à vous dire !!"

L'Elfe se lève et amène le jeune homme à l'extérieur pendant que l'aubergiste lui dit, de nouveau :
- "Tu n'as rien à faire ici, va-t’en !! Va-t’en !!!"

Selenia se lève, à son tour, et rejoint Fànaviryan et le jeune homme qui, aussitôt dehors, prend la main de l'Elfe et lui dit :
- "Vous, vous connaissez Astatur ??"
- "Oui, oui, il nous a parlé de toi !" répond l'Elfe.
- "Oui, je suis Hrefn mais il a des ennuis. Il s'est fait arrêter. Il avait du sang sur les mains. Les Frères de la Mort sont venus le chercher dans la maison d'Oget. Il a pu me parler rapidement, il aurait tué quelqu'un. Les soldats viennent ici pour confisquer les affaires d'Astatur. Vous pouvez l'aider m'a-t-il dit !" annonce Hrefn en regardant autour de lui.
- "Heu oui ! Mais tu avais des informations à lui donner que l'on va devoir transmettre."
Selenia fonce alors à l'écurie pendant que Fànaviryan lui dit :
- "Tu t'occupes des petites personnes !!" puis en s'adressant à Hrefn : "On va s'occuper d'Oërlis."
- "D'accord."
- "Et toi, tu retournes à l'entrée de la ville, au moins, on saura où tu te trouves !"
- "Ok, d'accord ! Je serai au point habituel, d'accord !" répond Hrefn en repartant dans la rue.

Puis Fànaviryan rentre, de nouveau, dans l'auberge et rejoint Daëgon et Tirash :
- "Hé les gars ! Selenia est partie prévenir Oërlis, Astatur qui a été retrouvé en sang, dans une rue, accusé de meurtre par les Frères de la Mort. Nous, il faut que l'on prenne notre chambre et puis qu'on puisse aller vérifier s'il n'est pas blessé ou quelque chose."
- "Bah, s'il est en prison, on ne va pas pouvoir le voir."
- "Le mieux, c'est, peut-être, que l'on reste là, un qui va dehors s'occuper des chevaux et puis qui laisse trainer ses oreilles et d'autres qui restent ici trainer les oreilles aussi. On voit ce que l'on peut apprendre comme ça..." propose Tirash.
- "Après, on ira sur le lieu du crime si on trouve où c'est." propose Daëgon.
- "Daëgon, tu vas aider Selenia à l'écurie ?" propose Fànaviryan.

Daëgon sort alors de l'auberge et entend plusieurs bruits de pas qui se rapprochent de l'auberge puis il entend :
- "Halte !"

Cinq gardes, Frères de la Mort sont présents dans la rue et lance :
- "Qui est là ??"
- "Je suis Daëgon, je viens d'arriver en ville."
- "Ok. Est-ce que vous connaissez un marchand du nom d'Astatur ?"
- "Non, je n'en ai pas entendu parler..."
- "Bon, allez-y, circulez !!"

Les cinq gardes rentrent alors précipitamment dans l'auberge. L'un des gardes vient vers Muelfrid et lui demande :
- "Vous hébergez le marchand Astatur ici ?"
- L'aubergiste a un mouvement de recul, surpris par la question du garde et répond : "Oui, oui..."
- "Astatur est un meurtrier, il est arrêté et sera jugé pour le meurtre qu'il a commis. Nous allons confisquer tous ses biens. Indiquez-moi sa chambre !"
- "C'est la chambre violette au premier étage. Voici les clefs..."
- Deux gardes vont alors se précipiter vers la chambre.
- Puis l'autre garde demande : "Et son chariot, il est où ?"
- "Bah, aux écuries..."

Le garde ressort alors dans la rue et Tirash, à travers la fenêtre observe l'homme qui est rejoint par cinq autres Frères de la Mort qui, après un rapide échange, se rendent aux écuries.

Pendant ce temps, Selenia arrive aux écuries. Elle aperçoit leur propre chariot ainsi que celui d'Astatur qui est éclairé à l'intérieur. Avant toute chose, elle vérifie la présence de personnes dans la pièce, mais l'écurie est vide. Selenia va alors frapper au chariot. Une voix répond :
- "Oui ?"

Selenia entre dans le chariot. Oërlis se lève à l'instant en mettant sa main derrière son dos puis la retire quasiment aussitôt lorsqu'il voit la Dunéenne puis lui demande :
- "Selenia ?"
- "Hrefn vient de nous prévenir qu'Astatur vient de se faire arrêter et les gardes viennent ici pour confisquer ses affaires."
- "Ok..." répond Oërlis en réfléchissant puis demande : "Vous savez ce qui s'est passé ?"
- "Il s'est retrouvé sur la rue avec du sang sur les mains et il est soupçonné de meurtre."
- "Ok. Je connais un endroit en ville. Je vais aller me planquer avec les trois Hobbits." répond Oërlis.

L'homme se lève rapidement, d'un geste demande aux trois Hobbits de sortir du chariot puis indique :
- "Ne restez pas là Selenia !"
- "Si vous avez des choses que vous devez planquer mais que vous ne pouvez pas transporter, vous pouvez les mettre dans notre chariot."

Oërlis réfléchit quelques instants, met sa main au-dessus d'un meuble ce qui déclenche l'ouverture d'une trappe. Il sort alors un arc, une épée et un carquois. Il vient déposer ces trois objets à proximité du chariot de la compagnie de l'Aurore Écarlate puis met de la paille dessus en montrant bien l'endroit à Selenia. Puis il quitte l'écurie avec les trois Hobbits en les pressant d’un ton autoritaire :
- "Venez avec moi !!"

Selenia est allée surveiller l'entrée de l'écurie puis, lorsqu'Oërlis s'en va, elle retourne vers l'auberge. Elle croise quasiment aussitôt Daëgon qui annonce :
- "Les gardes vont arriver ici ! C'est bon, tout va bien ?"
- "Oërlis est en train de sortir avec les Hobbits."
- "Si tout est géré, c'est parfait ! Je vais rester à côté de notre chariot, au cas où."
- "Si nous sommes à l'intérieur, on ne sera pas soupçonné, non ?"
- "Je vérifie mon chariot, j'ai le droit quand même... Je vais m'occuper des chevaux."

Selenia reste ensuite dans la rue à flâner aux abords de l'auberge. Elle observe les plantes qui poussent au sol ou sur les murs.

À l'intérieur de l'auberge, deux gardes vont finir par s'approcher de Fànaviryan et Tirash, l'Elfe lui dit :
- "Hé bien, dis-moi, Tirash, cette bière artisanale attire bien plus de monde, de palais assoiffés comme le nôtre."
- "Ouais ! Mais ça fait du bien après toutes ces heures passées sur les routes..."
- "Excusez-moi de vous déranger ! Est-ce que vous connaissez un marchand qui se fait Astatur ?"
- "Non..." répondent Fànaviryan et Tirash.
- "C'est lui que vous recherchez ?" demande Tirash.
- "Non, lui, on ne le cherche pas. On cherche ses complices."
- "Ah ? Il s'est passé quelque chose en ville ? Du travail, peut-être ?" demande Tirash.
- "Pourquoi vous dites du travail ?"
- "Parce que nous sommes, en fait, des mercenaires. Donc on peut très bien servir mais on est mieux en chasseurs de prime. On retrouve des personnes disparues."
- "Non, c'est bon. Nous n'avons pas besoin de vous... Par contre, si vous avez des informations sur Astatur ou d'éventuels complices, il pourrait y avoir une prime à la clef."
- "Ah, ah ! Et donc la prime, elle est ramenée... enfin l'information est à donner aux Frères de la Mort ?"
- "Ouais !! Vous venez voir les Frères de la Mort pour toute information, la prime sera évidemment en lien avec les informations que vous pourrez nous donner."
- "Oh très bien ! On doit voir votre lieutenant demain, donc..." indique Fànaviryan.
- "Mon lieutenant ?"
- "Ouais ! SI on entend quelque chose, on empochera. On va ouvrir nos oreilles." - "Très bien ! En tout cas, n'hésitez pas à bien ouvrir vos oreilles. La moindre information nous sera très précieuse."
- "Vous ne voulez pas nous en dire un peu plus parce qu'avec le peu que l'on sait, on va, peut-être, rater des choses." indique Tirash.
- "C'est-à-dire ?"
- "S'il y a un gars qui parle d'un truc et qu'on ne sait pas que ça a un rapport avec votre histoire, on ne va, peut-être, pas comprendre. En gros, qu'est-ce qu'il a fait ce gars-là, Astatur ?"

L'un des deux gardes va continuer son tour dans la salle de l'auberge pendant que le second continue la discussion en se rapprochant de Tirash, se met le dos au mur pour être à l'aise :
- "Écoutez, on a retrouvé une jeune femme horriblement tuée à coup de couteaux et ce marchand était couvert de sangs, portait le couteau entre les mains. Il ne fait aucun doute qu'il est le meurtrier et on nous a dit qu'il avait des complices en ville. On nous a dit qu'il logeait à la Boucle d'Oreille en Mithril et donc nous voilà ! Nous sommes venus récupérer, normalement, ses complices qui sont arrivés avec lui en ville. Ils seront jugés pour ce crime odieux."
- "Écoutez, nous, on a vu entrer pas mal de gens mais, pfff, on va laisser trainer nos oreilles, c'est tout ce que l'on peut vous promettre. Vous vous appelez comment ?"
- "Demandez Egon" répond le garde en tendant une pièce d'argent.
- Tirash lui répond par un clin d’œil.
- "Il peut y en avoir beaucoup d'autres. C'est une affaire prioritaire !"
- "Hé bien, on a bien fait d'arriver aujourd'hui !"

Le garde repart l'air satisfait.

Pendant ce temps, Selenia a vu passer cinq gardes d'un pas rapide se diriger vers l'écurie. Les cinq mercenaires se dirigent aussitôt vers le chariot d'Astatur. Les cinq gardes sortent leurs épées, l'un d'entre eux monte les marches et fracasse la porte d'entrée du chariot et crie aussitôt :
- "Il n'est plus là !!!"

Les mercenaires font le tour et l'un d'eux voit Daëgon et lui dit sur un ton ferme :
- "Qu'est-ce que tu fous là, toi ???"
- "Bah, je m'occupe de mon chariot...Je m'occupe de mes chevaux, on vient d'arriver."
- "Ouais, ben, tu feras cela plus tard !! Allez, dégage !!!" dit le mercenaire avec une tension dans la voix et dans les gestes.

Daëgon s'exécute en ramassant, au préalable, quelques affaires et quitte l'écurie et il entend l'un des gardes dire :
- "Regardez bien en-dessous du chariot, il doit bien être quelque part !!"

Les cinq hommes fouillent minutieusement les lieux sans faire attention au Dúnedain. Les trois gardes à l'intérieur du chariot sont en train de saccager le mobilier à la recherche de quelque chose. Daëgon croise Selenia dans la rue à observer les environs. Il s'approche et dit à la dunéenne :
- "Je me suis fait jeter... Ils ont l'air assez nerveux les gardes là."

Puis les deux compagnons vont entrer, de nouveau, dans l'auberge, rejoindre leurs deux compagnons.

Quelques temps après, les deux gardes redescendent de l'étage avec un grand sac de voyage que les quatre compagnons reconnaissent comme étant celui d'Astatur et un petit coffret et annonce :
- "Personne à l'étage..."

Le mercenaire Egon va monter sur un tabouret et s'adresser aux clients de l'auberge : - "Si vous entendez parler d'Astatur et de ses complices meurtriers, une prime sera offerte à la Compagnie des Frères de la Mort !" puis s'adressant aux gardes : "On peut y aller !" puis, en pointant l'aubergiste : "Toi, tu as intérêt à te méfier !! Ça peut te coûter cher d'avoir hébergé un meurtrier !!"

Les cinq gardes quittent l'auberge et retrouvent les cinq autres gardes dans la rue. Ils échangent quelques mots et quittent les lieux.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 19:45 / 19:55 - Passage d'Oërlis - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°42 du 23/08/2021

Peu de temps après, Oërlis fait, justement son apparition. Il se rend au comptoir et s'adresse de sa petite voix à l'aubergiste qui quitte alors son comptoir pour se rendre dans la réserve. Tirash en profite pour se lever et se rapprocher du comptoir, s'accoude et attend le retour de l'aubergiste puis, en toute discrétion, il s'adresse à Oërlis et lui chuchote :
- "On va pouvoir rencontrer Astatur prochainement ?"
- "Pour l'instant, il est là-bas... Je ne sais pas trop à quelle heure, il compte rentrer..."
- "Si on pouvait le voir demain matin, ça serait pas mal sauf s'il rentre tôt mais c'est peu probable..."

Oërlis ne répond pas aux propos de Tirash et peu de temps après, l'aubergiste revient avec un panier remplit de victuailles du pain, du vin, des pommes et d'autres produits puis l'aubergiste tend le panier et lui dit :
- "Tiens mon cher Oërlis, cela devrait te satisfaire ainsi que tes petits invités."

Oërlis prend le panier, repars de l'auberge sans regarder Tirash et ses compagnons. Puis l'aubergiste s'adresse à Tirash :
- "Vous désirez mon ami ?"
- "Hé bien... On va reprendre un pichet de bière."
- "Bien ! Je vous apporte ça... Elle est bonne la bière locale ?"
- "Ouais !"
- "C'est la première fois que vous venez par ici ?"
- "Oui, ouais, ouais, ça me fait plaisir de retrouver les murs d'une ville !" répond Tirash.
- "Ah ! Vous venez de quel coin ?"
- "Je viens du sud, de loin mais c'est juste que ça fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds dans une ville quoi !"
- "D'accord ! Je vous apporte ça..."
- "Merci !"

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 04:30 / 17:40 - Voyage jusqu'au Départ d'Astatur - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°40 du 30/06/2021

Le lendemain matin, sous un ciel bien nuageux, les compagnons se réveillent tous de bonne humeur, après une bonne nuit de sommeil, courte avec les gardes successives mais ils se lèvent de bonne humeur. Ils installent les trois brigands les plus blessés dans le chariot et les trois autres sont attachés à l'arrière du chariot entourés, au départ, par Tirash et Selenia.

Rapidement, la plaine du Thalion va devenir plus civilisée avec quelques champs cultivés, de plus en plus d'habitations sur le bord de la route. Toutefois, les cultures des terres restent limitées à quelques parcelles. Seuls les abords très proches de Metraith sont exploitées en particulier les abords de la rivière. Les compagnons vont croiser quelques personnes qui vont vers Metraith ou qui est en reviennent mais, au final, assez peu.

Lors de la pause du midi, Fànaviryan et Daëgon vont descendre du chariot et vont laisser leur place à Selenia et Tirash qui va prendre les rennes du chariot.

Les deux chariots vont, toutes les heures, faire une petite pause puis, en fin d'après-midi, lorsqu'au loin, les compagnons peuvent apercevoir la cité, avec, en point culminant, une grande demeure qui domine la cité. Astatur demande au convoi de s'arrêter. Il indique que le bâtiment qui est visible est le Thalion, l'ancienne demeure des rois du Cardolan et précise :
- "Nous allons prendre les devants. On vous laisse un petit temps de pause et on se dit à tout à l'heure !"
- "Ouais" répond Tirash.
- "Parfait !" répond Fànaviryan.

Astatur et Oërlis prennent la route avec les trois Hobbits à bord. Tirash profite de la pause pour s'éloigner des prisonniers et propose à ses compagnons :
- "Pensez-vous qu'il soit nécessaire que l'on planque quelque chose sous le chariot ?" propose Tirash en montrant la planque située dans l'architecture du chariot au niveau des essieux puis indique : "moi, je n'ai pas envie de leur confier ma jolie dague qui vaut la peau du cul !!"
- "Nous, sous la cape, on pourrait mettre l'écu, pour ne pas le déclarer tout de suite." propose Fànaviryan.
- "Bah, l'écu n'est pas une arme." indique Tirash.
- "Non, non mais il faudra que l'on soit face à une personne de loi. On peut utiliser la cape pour mettre l'écu en dessous et quelques autres trucs."
- "Pour moi, l'écu, on a intérêt à le donner à l'entrée." propose Selenia.
- "Le donner, peut-être pas, mais, en tout cas, le montrer, que l'on pourra le ramener." réagit Tirash.
- "En tout cas le signaler." ajuste Selenia.
- "Et puis, ça peut-être un moyen de favoriser un accès à avoir une autorisation de port d'armes." annonce Tirash.
- "Et d'être loyal envers la cité." ajoute Daëgon.
- "C'est ça ! On ramène des prisonniers, on ramène une partie de leur butin, en tout cas ce que l'on estime devoir revenir à son propriétaire. Alors, l'épée, par contre..." réfléchit Tirash.
- "Il va falloir la planquer je pense" réagit Daëgon.
- "Ce n'est pas dit que ça soit une bonne idée de rentrer avec, effectivement si tu veux la garder." indique Tirash.
- "Je ne sais pas trop... C'est une épée de bonne facture avec des gravures sur la lame. Est-ce que la lame appartient à quelqu'un de vivant ou de mort ?" analyse Daëgon.
- "Ou à sa famille... C'est aussi des histoires de famille." indique Tirash.
- "Pour moi, il faut la planquer." relance Daëgon.
- "Pour moi, ça ne craint pas grand chose, elle ne va pas forcément se reconnaître. S'il n'y a pas de blason dessus ou quoi que ce soit..." indique Selenia.
- "Il y a des gravures sur la lame." relance Tirash.
- "Après, je ne sais pas si elle vient de Metraith ou d'autre chose..." confie Daëgon.
- "Pour l'écu, on avait pu déterminer qu'il venait de Metraith." indique Fànaviryan.
- "Et l'épée va avec l'écu." analyse Daëgon.
- "Bien sûr !" répond l'Elfe.
- "Il faut la laisser discrètement, je ne vais pas la porter à Metraith."

Tirash glisse sa dague dans la cache sous le chariot ainsi que ses trois autres compagnons.

Le 08 de Norui de l'An 1640 - 21:55 / 22:10 - Soins après l'Embuscade - Lieu : Plaine du Thalion - Campement - Session N°40 du 30/06/2021

Astatur et Oërlis sortent alors du chariot l'arbalète à la main pour l'un et l'arc à la main pour l'autre. Astatur vient s'installer à proximité des blessés, l'arbalète chargée avec un air menaçant. Oërlis s'installe plus loin et observe le campement et les alentours, l'arc à la main.

Fànaviryan passe en revue les deux brigands gravement blessés, mettant à l'écart leur arme. Les deux blessés sont à genoux. L'elfe sort sa lame, déchire leurs vêtements et les attachent les mains dans le dos. Puis lorsqu'elle a fini la fouille, elle commence à chanter pour tenter d'apaiser les prisonniers. La voix est hésitante, Fànaviryan cherche ses mots en Sindarin mais arrive à lancer une chanson qui va inquiéter les prisonniers ne comprenant pas le sens, se demandant ce que l'elfe va accomplir par la suite. Il trouve sur le premier prisonnier 5 pièces d'argent.

Pendant ce temps, Selenia et Daëgon viennent soigner les deux blessés. La dunéenne met du temps à sortir le carreau d'arbalète, l'homme souffre, le sang s'écoule de la poitrine mais elle parvient, après plusieurs minutes de soins, à arrêter l'hémorragie et à prodiguer les premiers soins. Daëgon a pris du temps, moins expérimenté que Selenia, il parvient, toutefois, à réaliser les soins nécessaires.

Tirash s'occupe du blessé léger en lui entravant les mains et il vient ensuite l'attacher au chariot d'Astatur à côté de ses trois autres brigands. Il récupère les 4 pièces d'argent qu'il possédait.

Après les soins, Fànaviryan amène les deux blessés à côté de l'autre prisonnier et ils sont, tous les deux, attachés au chariot. Tirash en profite pour récupérer de la viande séchée, du pain de route et un peu de fromage pour manger, n'ayant pas eu de repas dans la soirée. L'elfe va ensuite faire un tour autour du campement. Elle vérifie dans les herbes si le dernier brigand ne s'est pas caché mais les environs semblent très calmes.

Le 08 de Norui de l'An 1640 - 18:05 / 21:30 - Mise en place de l'Embuscade - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°39 du 21/06/2021

Vers 18 heures, les chariots sont arrêtés. Les trois prisonniers sont ligotés, les yeux bandés et de la mousse est bourrée dans leurs oreilles. L'elfe humidifie la mousse pour qu'elle colle bien aux oreilles des brigands. Ils sont installés dans le chariot. Selenia et Tirash marchent à côté du chariot. Les trois prisonniers s'agitent, au départ, craignant sans doute à de mauvaises actions des compagnons puis ils finissent par se résigner.

Quinze minutes avant de s'arrêter pour monter le camp, lorsqu'il aperçoit un buisson non loin de la route, Tirash s’avance au niveau de Daëgon et lui dit :
- "Tu vérifies si tu vois mes traces en allant vers les buissons."

Puis l'homme du sud descend discrètement de la route, emmitouflé dans la cape elfique. Il se dissimule alors dans la végétation et laisse ses compagnons continuer leur route. Après s'être bien calé dans les buissons, Tirash semble bien dissimulé et très difficilement repérable depuis la route. Daëgon qui surveillait ses mouvements est confiant et demande à sa compagne de maintenir l'allure du chariot.

Après avoir continué la route pendant quinze minutes, les compagnons s'arrêtent et constatent que les hommes restent toujours très éloignés et ne s'approchent pas. Fànaviryan et Oërlis s'occupent des animaux. Daëgon et Astatur s'occupent de l'installation du camp qui est mis en place à vingtaine de mètres de la route. Les trois Hobbits vont préparer le repas. Daëgon va récupérer les chaines et attacher ainsi que les trois prisonniers à l’essieu du chariot.

Après le repas, les compagnons vont simuler une ambiance festive avec, en particulier, Fànaviryan et Selenia vont chanter. Daëgon remarque que cette situation pousse les quatre brigands à se rapprocher du campement en restant, toutefois, à une certaine distance. Ils semblent attendre que la nuit s'installe pour se rapprocher.

Pour le premier tour de garde, Fànaviryan s'installe à proximité des trois prisonniers, près du feu, une couverture sur elle. Daëgon s'installe près du chariot l'arc à la main et Selenia au-dessus sur le chariot. La dunéenne installe un tonnelet de bière à proximité d'elle avec un verre dessus. Elle prend une couverture qu'elle met sur sa tête afin de dissimuler son visage. Astatur, Oërlis et les trois hobbits s'installent dans le chariot du marchand. Fànaviryan propose une mélopée du sommeil avant de faire semblant de dormir, une chanson douce, agréable et mélodieuse :
- "Dooooodo,
Les amis, c'est le moment, du
Dooooodo,
On va bien pioncer,
Les prisonniers au chaud,
Dooooodo,
Qu’est-ce que l'on va bien pioncer cette nuit si l'on n'a pas d'ennui,
Ainsi va la vie,
Sous cette nuit et sous cette lune,
Qu’il est bon de boire une dernière prune,
Dooooodo, Dooooodo"

Le 08 de Norui de l'An 1640 - 11:35 / 18:00 - Poursuite du Voyage - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°39 du 21/06/2021

Pendant le reste de la journée, les quatre hommes vont rester visibles à l'horizon. Ils ne vont pas se rapprocher mais vont garder leur distance.

Après la pause du midi, Tirash demande alors à Astatur :
- "D'ici combien de temps, on s'arrête pour passer la nuit ?"
- Astatur regarde aux alentours puis indique : "Bah, vous savez, par ici, le problème est que l'on n'a pas de point de repère. Il y a une petite hauteur où l'on peut apercevoir Metraith ce qui signifie qu'il reste une journée de marche. Il faut alors s'arrêter à ce moment-là."
- "Ça ne répond pas à ma question, Astatur !"
- "Comme par ici, je n'ai pas de lieu privilégié pour m'arrêter, tout dépend de mon envie mais j'ai cru comprendre, tout à l'heure, que Selenia, vous évoquiez une stratégie par rapport à notre arrêt."
- "Oui, plutôt un lieu découvert. A partir du moment où on est suivi, les autres savent où on est et du coup, pour ne pas se faire surprendre, autant qu'on les voit de loin." indique Selenia.
- "De mon côté, j'aurais bien saisi la prochaine opportunité pour vous quitter et rester sur le bord de la route pour faire, un peu, un éclaireur en arrière alors soit tout seul, soit à deux. Je ne sais pas si on les laisse passer, c'est nous qui nous nous retrouvons derrière eux. Ça pourrait, sacrément, changer les choses." propose Tirash.
- "Tu pourrais prendre la cape pour ça." indique Fànaviryan.
- "Tout à fait !!" répond Tirash.
- "Mais, après, si on a de la vue à plusieurs kilomètres, le problème est que tu vas te retrouver isolé à une heure de marche..." averti Selenia.
- "C'est pour ça que ce n'est pas une décision que je souhaite prendre tout seul."
- "Tirash, je ne suis pas pour le fait de te laisser une heure derrière..." s'exprime Fànaviryan.
- "Moi non plus" confirme Selenia.
- "Une petite demi-heure, un quart d'heure à tout casser. Je suis d'accord pour te laisser au prochain buisson et on s'arrête quand on commence à moins distinguer le buisson. Qu'est-ce que vous en pensez les amis ?"
- "On peut aussi descendre à deux. Je ne sais pas si c'est une bonne idée..." évoque Tirash.
- "Je ne suis pas très motivée à la séparation du groupe..." commente Selenia.
- "C'est un peu risqué..." exprime Daëgon.
- "Si les deux se font repérer, le temps que l'on arrive, il a pu se passer tout et n'importe quoi..." analyse Selenia.
- "Ils se feront repérer quand ils seront à deux mètres de portée et pouf !! flash !! clac !! Je ne sais pas." commente Tirash.
- "Moi, je serais plus pour laisser Tirash en solo mais pas très loin. On peut camper juste après à ce moment-là." conseille Fànaviryan.
- "Oui, ça peut-être ça. C'est, peut-être une bonne idée comme ça."
- "Par contre, ce que je propose, c'est qu'on bâillonne et qu'on bande les yeux de nos prisonniers dès maintenant."
- "Ça peut-être une idée."
- "Dans ce cas, on les met dans le chariot. Ils ne vont pas pouvoir marcher les yeux bandés." propose Selenia.

Astatur propose alors vers 16 heures une pause afin que les compagnons puissent discuter de leur plan. Oërlis va amener les trois prisonniers dans un coin un peu à l'écart pendant qu'Astatur rejoint les quatre compagnons puis annonce :
- "Il faudrait que ce soir, on puisse discuter de notre arrivée sur Metraith."
- "Oui, c'est ce que je me disais aussi" répond Selenia.
- "Il va falloir que l'on prenne un temps pour que je puisse répondre à vos éventuelles questions que vous pourriez avoir sur notre arrivée sur Metraith. Mon cher Tirash, vous aviez évoqué, possiblement que l'on puisse se séparer en arrivant en ville."
- "Oui, ça pourrait être une bonne idée" répond Tirash.
- "Il faut que l'on en discute, que l'on mesure tous les enjeux qui se jouent à Metraith. Il me semble important que l'on prenne un temps ce soir. Demain, on arrive sur place, il serait, à mon avis, adapté qu’on en discute au campement."
- "Au coin d'un feu !!" annonce Fànaviryan.
- "Justement, comment vous voyez les choses ?"

Le 08 de Norui de l'An 1640 - 04:30 / 11:30 - Rencontres lors du voyage - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°38 du 16/06/2021

Au petit matin, la compagnie se réveille sous un épais brouillard. Seul le Dùnedain se lève du bon pied. Ses autres compagnons avec l'humidité ambiante n'ont pas le réveil apaisé. Après les préparatifs du matin, la compagnie reprend la route. Toute la plaine est couverte d'une épaisse couche de brouillard.

Les deux brigands sont attachés, la corde au poignet et l'autre bout attaché au chariot. Ils ont deux mètres de longueur pour se déplacer.

La matinée va se dérouler dans une certaine monotonie avec une absence totale de visibilité. L'épais brouillard couvre toute vision sur la route. Les autres sens se compensent alors la vue. Les deux brigands marchent calmement mais, après deux heures de marche, ils ont commencé à s'éloigner du chariot arrivant au bout de la corde mais également plus éloignés de la vue de Selenia et Tirash. La dunéenne constate que l'un des deux est en train de réussir à se détacher. Elle hurle alors :
- "Stoppez le chariot !" et prend sa lance.

Fànaviryan a le réflexe, aussitôt d'arrêter le chariot. Oërlis fait de même. Tirash descend du chariot, vient devant le gars et lui envoie un coup de poing. Daëgon descend du chariot avec son arc. L'homme, en face de Tirash, a le réflexe de reculer d'un pas pour éviter le coup et Tirash gueule alors :
- "Écoute, trou du cul, on aurait pu te tuer alors arrête tes conneries !!!"
- "Oh, oh... Ce n'est pas de ma faute, c'était mal attaché..." dit-il en montrant ses liens.

Tirash resserre alors les liens pendant que Selenia a sa pointe de sa lance au niveau de son pied et elle lui dit :
- "Fais pas le malin sinon ça sera moins facile de marcher quand tu auras le pied troué !!"
- "Ok, ok, on se calme, les liens s'étaient desserrés..."

La route va pouvoir reprendre. Tirash et Selenia vont être plus vigilants et observer avec attention les faits et gestes des deux brigands qui se tiennent sages.

Lors de la pause du midi, le brouillard va finir par se lever et laisser la place à un beau soleil qui va réchauffer les voyageurs et permettre aux compagnons d'avoir une bonne vision des environs.

En milieu d'après-midi, quatre silhouettes se distinguent à l'horizon. Il faudra attendre une demi-heure avant que les compagnons puissent mesurer qu'il s'agit de quatre humains, quatre hommes qui voyagent avec peu de bagages, juste un sac en bandoulière. Ils ont au niveau de la ceinture, chacun un grand coutelas. Leur allure fait toute de suite réagir Fànaviryan et Daëgon. Ils ressemblent aux autres brigands tués et capturés dans les ruines. L'un d'entre d'eux s'approche du chariot, pose le coude et lance :
- "Bien le bonjour les voyageurs !!"

Selenia pose sa main sur sa lance et Tirash sur son épée et ils observent les réactions des deux prisonniers. Tirash remarque rapidement que l'un des deux prisonniers a une réaction de surprise lorsqu'il voit les quatre inconnus et il semblerait les connaitre. Daëgon et Fànaviryan constatent que l'un des quatre inconnus a reconnu les deux brigands à l'arrière du chariot. Il a voulu être discret en alertant ses compagnons mais son geste a été repéré.

L'homme reprend la parole :
- "Vous allez où comme ça ?"
- "Ça ne vous regarde pas, il me semble !!" répond Daëgon sur un ton sec tout en se levant et en reculant.
- L'homme lève alors les bras en l'air, recule et dit : "Ça va, on est juste là pour discuter..."
- "Non, non, non !!! Jetez vos armes et on discutera."
- "Nos armes, regardez, elles sont à nos ceintures, ça va... On peut discuter."
- "Non, non, non !!! Reculez !"
- L'homme recule et dit à ses hommes : "reculez, reculez !"
- "Plus loin !"
- "Qu'est-ce que vous nous voulez ? On vous a rien fait de mal ?? Il y a un problème ?"
- "Ouais. Vous ressemblez drôlement aux brigands que l'on a tabassé l'autre soir. Ce ne sont pas des amis à vous ??"
- "On ne les connait pas. Est-ce que l'on peut juste passer..."
- "Oui, pas de problèmes... mais restez à bonne distance..."
- "On peut passer ??"
- "Oui, à bonne distance..." répond Daëgon toujours très méfiant.

Fànaviryan garde les reines à la main tout en se rapprochant de son épée. Elle observe les alentours. Selenia et Tirash remarquent qu'Oërlis a pris son arc.

L'homme fait alors signe à ses trois compagnons de le suivre en s'écartant de la route et en prenant le chemin vers le nord. Dès qu'ils ont passé les chariots, ils vont revenir sur la route et s'arrêter.

Les compagnons reprennent la route et constate que les quatre hommes continuent de les observer. Ils restent sur place pendant tout le temps où la Compagnie continue son chemin vers le sud. Astatur indique alors :
- "Je suis désolé mais ce soir, nous n'aurons pas de ruines pour nous abriter. Nous avons encore une bonne journée avant d'arriver à Metraith."
- "Avec la lune encore bien visible ce soir, il faudrait se mettre dans un endroit bien dégagé pour voir les environs et pouvoir voir à cinq cents mètres à la ronde."

Le 07 de Norui de l'An 1640 - 07:20 / 22:00 - Voyage dans la Plaine - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°38 du 16/06/2021

Les deux chariots et la charrette à bras vont reprendre la route sur la grande plaine du Thalion. Le paysage est assez monotone. Les quelques pluies de la journée vont venir casser cette monotonie. Après la pause du midi, les compagnons constatent que les deux hommes qui tirent le chariot à bras fatiguent et ralentissent, du coup, l'allure de marche. Tirash demande alors à ses compagnons :
- "Qu'est-ce que l'on fait ? Est-ce que l'on met dans le chariot ? Ça risque de faire lourd pour les chevaux, non ?"
- "On peut mettre le blessé dans le chariot et les deux autres à pied." propose Selenia.
- "Oui, voilà, c'est ça et on laisse la charrette à bras sur le côté, à la limite."
- "C'est con, ça aurait été un beau cadeau pour les Hobbits au retour mais ça leur en fera deux." estime Fànaviryan.
- "On peut la cacher dans un buisson près de la route et ils la prennent au retour ; s'ils ont envie." propose Tirash.
- "Si on rentre tous en chariot, ils ne voudront, peut-être, pas récupérer la charrette à bras..." analyse Selenia.

Les deux brigands sont apaisés de ne plus avoir leur camarade à transporter et reprennent alors le chemin à pied derrière le chariot de la Compagnie.

La journée va ainsi se passer. Astatur va demander, en fin de journée, d'accélérer l'allure pour pouvoir dormir ce soir dans de nouvelles ruines situées au bord de la route. Et, en effet, après, deux nouvelles heures de route et de marche pour les deux brigands, les compagnons vont arriver à un lieu anciennement civilisé mais, à présent, complètement abandonné depuis de nombreux siècles. Le lieu est sur une hauteur qui permet de dominer la plaine. L'endroit devait être un fort du second âge, à présent, en ruine. Quelques murs sont encore présents mais, autour d'un mètre de haut.

Les compagnons s'installent pour la nuit en reprenant les habitudes de voyage pour la préparation de la nourriture, le soin des animaux et les tours de garde. Selenia va s'occuper des soins du brigand blessé au bras. Son état est stable mais il devrait avoir besoin dans les prochains jours de soins plus importants. Selenia demande alors à Astatur :
- "Nous arrivons quand à Metraith ?"
- "Dans deux jours, nous devrions y arriver, si tout se passe bien..."

Selenia va sortir des herbes de soins et va commencer à prodiguer des soins qui vont soulager les douleurs, nettoyer la plaie. Elle va commencer discuter avec l'homme et va essayer d'en apprendre un peu plus sur l'origine du bouclier mais le brigand ne semble pas être au courant de cet objet. Il est très vague dans ses explications.

Les trois hobbits vont rester, pendant toute la soirée, éloignés des brigands et vont confirmer leurs participations aux viols commis et aux actes violents. Ils vont donc rester méfiants et prudents dans leur comportement.

À la fin de son tour de garde, Selenia va observer la nature, cette grande plaine endormie et elle va ressentir en elle les forces de la nature qui lui donnent la vision d'une grande étendue, à perte de vue mais à l'horizon, un signe de quelque chose, un être, un objet, trop loin pour pouvoir discerner et comprendre ce que c'est.

Le 07 de Norui de l'An 1640 - 04:30 / 07:10 - Fouilles dans les Ruines - Lieu : Plaine du Thalion - Ruines d'Arnach - Session N°38 du 16/06/2021

La journée commence sous un soleil léger qui vient réchauffer les vieux murs du village en ruine. La nuit humide a perturbé le sommeil des compagnons. Daëgon et Selenia se réveillent de bonne humeur.

Les trois hommes sont toujours en train de dormir lorsque les compagnons commencent leur journée. Les quatre compagnons vont explorer les ruines pour récupérer les différents objets des brigands, rassembler les corps. Après environ une heure de fouille, ils vont récupérer ainsi tous ces éléments :
- 10 coutelas
- 2 barriques d'eau
- 3 louches
- 2 robes estivales
- 2 culottes de velours
- 2 paires de souliers
- 3 chemises de lin blanches
- 1 manteau de laine
- 3 vêtements hobbites
- 4 sacs en cuir vides
- 30 sous de cuivre
- 25 pièces d'argent
- 8 écus d'or
- 1 carquois
- 15 flèches
- 4 lanternes à huile
- 5 gourdes d'huiles
- 6 outres d'eau
- 4 cordes de 10 m
- 2 grappins
- 12 couvertures
- 5 mouchoirs brodés
- 4 sacoches de cheval
- 1 petit miroir
- 2 sacs de pommes de terre
- 1 marmite
- 14 gamelles souvent usées
- 1Kg de viande séchée
- 1 meule entamée de fromage
- 1 épée large de bonne facture avec des gravures sur la lame
- 1 écu avec des gravures et des motifs or et rouge
- 2 chariots à bras
- 2 cadavres à proximité des chariots
- 2 tonnelets de bière
- 3 bouteilles d'eau de vie entamées
- 2 toiles de tente
- 2 casseroles en fer usées
- 1 sac en jute 20 L
- 2 sacs en jute 50 L
- 1 mule
- 9 mètres de chaine
- 3 anneaux de cou en fer
- 2 pelles
- 1 pierre à aiguiser

Daëgon installe dans le chariot les deux tonnelets de bière. Dans le bâtiment où se trouvait la mule, ils vont trouver dans une couverture l'épée et le bouclier. Fànaviryan et Daëgon vont inspecter ces deux objets de très bonne facture. Tirash regroupe les trois bouteilles d'eau de vie en une seule bien pleine. Les barriques d'eau sont laissées sur place ainsi que les sacs de jute et tout le matériel usé. Trois outres d'eau sont données aux trois Hobbits.

Fànaviryan et Daëgon vont observer dans le détail l'épée et l'écu de bonnes factures. Pour Daëgon, il s'agit d'une épée large bien équilibrée, sans doute l'arme d'un chevalier. Daëgon indique alors :
- "Je vais la garder si tu veux bien Fànaviryan."
- "Je veux bien, dans ce cas, récupérer ton épée, Daëgon. La mienne est de mauvaise facture." indique Tirash.

Tilio, Elda, sa sœur et leur cousine Violette vont sortir du chariot mais restent sur l'herbe, n'entrent pas dans les ruines. Ils observent les lieux, inquiets. Tilio voit Fànaviryan et lui dit :
- "Nous ne souhaitons pas entrer ici" dit-il en pointant les ruines.
- "Oui. Eh, Tirash, viens par ici !" répond Fànaviryan.
- "Ah Tilio ! Qu'est-ce que vous vous êtes fait voler et que vous devriez récupérer parce qu'on a trouvé pas mal de choses. J'imagine qu'il y en a une partie qui vous appartient." demande Tirash.
- "Peut-être, je ne sais plus trop. Moi, je n'avais pas grand-chose avec moi. C'est surtout ma sœur et ma cousine qui avaient des affaires." répond Tilio.
- "Vous aviez un peu d'argent avec vous ?"
- "Oui, oui, on avait quelques pièces d'argent avec nous. Cinq, six peut-être..."
- "D'accord, sinon rien de particulier ?"

Les compagnons vont alors présenter aux trois hobbits les affaires qu'ils ont pu récupérer auprès des brigands. Ils vont alors repérer deux sacs et des habits appartenant aux deux dames. Tirash donne également dix pièces d'argent à Tilio qui est tout étonné de récupérer des pièces et indique :
- "Cet argent nous permettra de payer les taxes pour entrer à Metraith."
- Ce propos étonne Astatur qui ne semble pas informé de taxes pour entrer dans la ville qui indique : "je ne savais pas que les voyageurs avaient une taxe à payer pour entrer. Normalement, ce sont les chariots et les chevaux qui sont taxés en arrivant à Metraith."
- "Oui, maintenant, les Hobbits doivent payer une taxe pour entrer à Metraith."
- "Les Hobbits ?" interroge Selenia.
- "Uniquement les Hobbits ?" demande Tirash.
- "Ben, on a vu des gens passés et ils n'ont pas payé." affirme Tilio.
- "Vous avez dû vous faire avoir."
- "Non, j'ai des amis qui ont dû payer également. Depuis plusieurs mois, les Hobbits qui veulent entrer à Metraith, doivent payer une taxe. J'ai cru comprendre que les Nains aussi doivent payer cette taxe." ajoute Violette.

Tilio accepte l'argent et remercie les compagnons. Elda et Violette, avec une certaine réserve, remercie également les compagnons ainsi que pour les affaires récupérées comme les vêtements. Tirash distribue ensuite le reste des pièces entre les compagnons soit quatre pièces d'argent pour les trois compagnons et trois pour Tirash, sept sous de cuivre et neuf pour Tirash, deux écus d'or pour chacun. Oërlis ne réclame pas sa part du butin, il reste à surveiller les brigands et préparer le chariot d'Astatur pour le départ. Puis Tirash indique :
- "Je propose que je rassemble ce que l'on a récupéré ici dans le chariot. Je vendrais le matériel en bon état à Metraith et on laisse le reste ici. Avec l'argent récolté, chacun pourra s'acheter le matériel dont il a besoin. Ça va nous éviter de partager du matériel dont on n'a pas fondamentalement besoin. A Metraith, on va voir le forgeron, on obtient un tarif pour toutes les affaires, on peut lui refourguer la marmite, les casseroles usées, on lui fait un lot et avec l'argent récolté, on la partage, non ?"
- "Ouais" répond Daëgon.

Le bouclier est examiné par les compagnons et Astatur. Fànaviryan le trouve fort bien réalisé avec des renforts de très bonne facture. Cet écu a dû appartenir à un chevalier plutôt qu'un simple soldat. Astatur reconnait les couleurs et estime que le propriétaire doit être une famille de Metraith. Tirash indique alors :
- "Ils seraient, sans doute, intéressés de le récupérer à Metraith."
- "Et peut-être l'épée aussi" ajoute Selenia.
- "Ah oui, il vaut mieux peut-être pas..." analyse Tirash.
- "Ah oui ! On verra si on trouve quelqu'un." indique Daëgon.
- "Autant l'épée, je pense que ça devrait passer, autant le bouclier, si on arrive ainsi à Metraith, on peut vite se faire arrêter. Les gardes de Metraith pourraient vite repérer que c'est un bouclier de leur ville." intervient Astatur.
- "On peut leur donner en rentrant, en arrivant." propose Selenia.
- "On ne leur donne pas. On leur dira qu'on va le ramener à son propriétaire et qu'on l'a trouvé chez les bandits en espérant avoir une récompense." ajoute Tirash.
- "Ça me semble mieux comme ça." confirme Daëgon.
- "En tout cas, il faut éviter d'arriver en ville avec le bouclier ainsi." indique Astatur.

Fànaviryan prend l'écu, l'enveloppe dans une couverture et le pose à plat dans le chariot.

Selenia s'adresse ensuite à Astatur :
- "Nous avons trouvé deux corps dans l'autre bâtiment qui ne semblaient pas être des brigands et sans doute, des paysans voyageurs."
- "D'accord."
- "Et qu'est-ce que vous pensez des trois prisonniers ? Est-ce qu'on les ramène avec nous à Metraith ?"
- "Entre la Milice, les mercenaires des Frères de la Mort puis les forces armées qu'il y à Metraith, il n'y a aucun souci."
- "En espérant qu'il ne fasse pas partie de l'un des trois..." interroge Selenia.
- "Non, ça ne me semble pas être des forces de Metraith. Pour ce qui est de la milice locale, ce sont des gens de Metraith qui sont engagés. Pour les Frères de la Mort, ce sont des mercenaires qui sont présents sur Metraith depuis une dizaine d'années. A ma connaissance, ils ne font pas ce genre de méfaits. Quant aux troupes, je n'ai pas d'éléments. La dernière fois, ils n'étaient pas présents mais j'ai cru comprendre qu'ils étaient de plus en plus présents sur Metraith. Non, je pense que nous avons affaire à de purs brigands."

Les corps des brigands sont regroupés dans la ruine contenant les deux paysans morts. Fànaviryan recouvre les corps avec six couvertures, y déverse de l'huile et y met le feu. Des flammes jaillissent et la fumée vient se répandre au travers des murs. Les compagnons reprennent alors le chemin vers le sud.

Un chariot à bras est utilisé pour transporter le brigand blessé et est tiré par ses deux compagnons. Le chariot des compagnons est placé devant puis le chariot à bras et Astatur ferme la marche dans son luxueux chariot.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 23:05 / 23:50 - Installation dans le camp des Brigands - Lieu : Plaine du Thalion - Ruines d'Arnach - Session N°38 du 16/06/2021

Les trois brigands sont attachés avec des cordes, les mains dans le dos, les pieds attachés, dos à dos.

La pluie commence à tomber à la fin de l'affrontement. Malheureusement, aucun endroit ne permet de s'abriter complètement de la pluie. L'ancienneté des lieux a fait s'effondrer les structures en hauteur. Les brigands ont installé des planches à certains endroits pour se protéger des intempéries.

Tirash et Oërlis mettent un peu plus de dix minutes pour regagner Astatur et les Hobbits. Oërlis s'installe dans le chariot de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pendant que Tirash installé à côté d'Astatur lui rapporte les évènements qui se sont déroulés dans les ruines en insistant sur la confrontation avec plusieurs brigands et la capture de trois d'entre eux, la mort de cinq. Tirash va rassurer le marchand sur le bon déroulement de la confrontation et vanter les performances d'Oërlis. Pour les trois brigands vivants, les choix possibles sont de les libérer, de les exécuter ou de les livrer aux autorités de Metraith.

Après une demi-heure de route, les deux chariots arrivent aux ruines. Tirash amène alors Astatur auprès de ses compagnons et des trois prisonniers puis va s'occuper des chevaux avec Oërlis. Ils vont enlever les harnais et venir installer les chevaux dans le bâtiment en ruine.

Astatur va rejoindre Daëgon, Selenia et Fànaviryan. Daëgon, l'arc à la main, surveille les trois hommes attachés au sol. Fànaviryan évoque à demi-mots le fait de les recruter et va le dire en Quenya :
- "Ils pourraient être de bons élèves..."

Ses compagnons regardent l'elfe prononcer ces propos sans comprendre le sens. Puis ils décident de regrouper les corps des gardes en rassemblant leurs affaires dans le bâtiment en ruine. Fànaviryan reste garder les trois brigands et Selenia prodigue les soins au blessé. L'Elfe va se montrer stricte, réprimant le moindre geste, le moindre mouvement suspect. Son attitude intimidante va vite calmer les éventuelles envies de libération des trois hommes.

Daëgon, Tirash et Oërlis vont pour récupérer les corps situés au nord du bâtiment lorsqu'ils entendent alors un bruit venant de l'autre bâtiment. Daëgon et Oërlis sortent leurs arcs, encochent et commencent à se rapprocher du bâtiment à une certaine distance. Pendant ce temps, Tirash fait un signe au Dùnedain lui signifiant qu'il fait le tour des ruines dans l'autre sens. L'homme du sud va alors progresser discrètement. Arrivé derrière le bâtiment, il observe l'intérieur par un trou et voit une forme d'une taille plus grande qu'un homme, à priori, un animal. Tirash revient sur ses pas pour entrer dans le bâtiment au moment où Daëgon entre par l'entrée principale et voit devant lui une mule qui semble craintive et recule à l'arrière du bâtiment. Daëgon crie alors :
- "C'est une mule Tirash, tu peux venir, c'est sans danger".
- "Ok ! Bon, ça me rassure un peu, j'avais un doute."

Tirash va alors rejoindre Daëgon et les deux hommes vont s'approcher en douceur pour obtenir la confiance de l'animal.

Ils remarquent, ensuite, dans la pièce, deux chariots à bras et le cadavre de deux hommes. Ils semblent être morts de fatigue ou de malnutritions. Leurs vêtements semblent montrer qu'il ne s'agit pas de brigands mais plutôt des paysans. Tirash dit alors :
- "Daëgon, je te propose que l'on vienne regarder tout ça demain matin, non ?"
- "Oui, pas de problèmes. On va ramener la mule, l'attacher avec les chevaux."
- "Oui, voilà !"

La mule est donc amenée dans le premier bâtiment en ruine avec les chevaux qui ont été installés ici par Tirash et Oërlis.

Les trois Hobbits sont restés pendant ce temps dans le chariot d'Astatur. Daëgon estime :
- "Il va falloir, un moment donné, les confronter. Il va falloir y aller en douceur. Il faudrait les confronter pour savoir si c'est bien eux qui les ont agressés."
- "Oui, déjà !" répond Selenia.
- "Peut-être que l'on peut faire ça demain matin, il n'y a pas non plus d'urgence..." propose Tirash.
- "Oui, je sais mais après..."
- "Demain, il fera jour..."
- "Moi, j'aurais bien demandé tout de suite aux Hobbits s'ils les reconnaissaient, ça me paraitrait plus logique." répond Selenia.
- "Comme vous voulez, moi, je m'en fiche."
- "Il serait intéressant de confronter les Hobbits et qu'ils puissent récupérer leurs affaires. Ils ont dû se faire voler des affaires entre la nourriture et peut-être d'autres trucs." analyse Selenia.
- "Moi, je pense qu'il ne faut pas le faire parce qu'ils sont déjà suffisamment perturbés et que la nuit va ajouter à tout cela des éléments négatifs pour eux et comme on ne voit pas bien, tout ça, qu'il pleut alors que là, ils sont au sec. Moi, je pense qu'il ne faut pas le faire."
- "Je suis assez d'accord qu'il vaut mieux les laisser dormir cette nuit parce que sinon ils vont avoir du mal à dormir. Après, on peut aller leur parler et leur demander." analyse Daëgon.
- "Moi, je pense que, de toute façon, ils auront du mal à dormir mais, peut-être éventuellement les rassurer de savoir que leurs malfaiteurs ont été annihilés... et il se peut qu'ils aient peur des trois brigands encore en vie mais si on leur montre un des cadavres, ça aura un côté choquant mais, au final, peut-être moins finalement..." analyse Selenia.
- "Il serait intéressant de vérifier la culpabilité du plus proche. C'est évident qu'ils ont tous trempé dedans et que l'on en a puni pas mal et que les Hobbits se semblent délestés du fait que tous les mecs qui leur sont tombés sur le paletot, sont annihilés et sont exclus de leur futur aussi fort que soit-elle leurs blessures. Je le sais bien. Mais là, dans la flamboyance de l'équipe, de faire de la justice immédiate !" lance Fànaviryan.
- "On peut leur demander aussi, comme le disait Daëgon, éventuellement, leur demander et qu'ils n'y aillent pas tous les trois mais peut-être qu'un des trois."
- "Tilio qui s'est fait blesser à la cheville, serait plus adapte que celles qui se sont faites violer." analyse Fànaviryan.
- "C'est celui qui se déplacera le moins facilement mais..."
- "Mais il va le faire, c'est un garçon courageux."
- "On leur demande."

Tirash se rend alors au chariot d'Astatur et a frappé puis après le "oui", est entré et a indiqué :
- "Avec nos compagnons, on vous propose de venir dans les ruines afin que vous puissiez vérifier si les hommes que l'on a capturés, sont bien vos agresseurs. Vous n'êtes pas obligés de venir tous les trois, ni de venir ce soir. Qu'en pensez-vous ?"
- "Oui, je vais venir maintenant !" répond Tilio en se levant péniblement et traversant le luxueux chariot du marchand.
- "Suis-moi" indique Tirash en soutenant Tilio qui arrive dans le bâtiment en ruine.

Fànaviryan sort des ruines et va chercher sa béquille qu'elle donne au hobbit pour qu'il puisse se déplacer. Lorsqu'il voit les trois brigands, le Hobbit a un mouvement de recul. Il se met de dos, retourne vers le chariot et indique :
- "C'est eux !!"

Selenia l'accompagne en dehors des ruines et lui demande :
- "Est-ce que vous voulez récupérer vos affaires dès ce soir ou demain matin ?"
- Tilio répond d'un non de la tête.
- "Bon, eh bien, retourne te coucher mon petit bonhomme..."
- "Vous... comptez faire quoi de ces hommes ??"
- "On en discute. On se demande si on les ramène jusqu'à Metraith pour les livrer à la garde."
- Tilio remonte dans le chariot et engage une discussion avec sa sœur et sa cousine.

Puis en rentrant dans les ruines, Selenia est interpelé par Tirash qui lui demande en s'adressant également aux deux autres compagnons :
- "Je ne sais pas ce que vous en pensez mais est-ce que Tilio serait susceptible de venir se venger pendant la nuit ?"
- "Sans blague !!!" répond l'Elfe.
- "Heu... dans son état" répond Selenia.
- "Je ne pense pas non plus mais dans la colère..." indique Tirash.
- "Vu qu'il est blessé, je ne le sens pas trop non plus mais c'est vrai qu'il faut y réfléchir." répond Daëgon.
- "Ils sont attachés, ils ne prendraient pas trop de risque."
- "A priori, il y a quelqu'un qui va les garder de ce que l'on a dit." indique Selenia.
- "Oui !" répondent Tirash et Daëgon.
- "S'ils essayent de s'enfuir, demain matin, ils seront tous occis." affirme Fànaviryan en affûtant son épée.
- "En même temps, ça nous enlèverait des problèmes mais..."

Daëgon va se poster à l'entrée du lieu où sont retenus les trois brigands et les surveiller pendant la soirée.

Lorsque Tilio retourne dans le chariot, Astatur va venir installer plusieurs couvertures sous le chariot et s'y enrouler pour y passer la nuit. Tirash propose alors :
- "On monte la garde à deux, peut-être. Ça me semble plus prudent vu qu'il y en a, peut-être, un qui s'est barré."
- "Ben ouais" répond Daëgon
- "Et puis les autres se reposent. Un qui reste à côté des prisonniers et un autre qui..."
- "Surveille les alentours" ajoute Selenia.

Oërlis va se coucher parmi les chevaux. Il installe sa couche parmi quelques pierres et indique aux quatre compagnons :
- "Je prendrais le dernier tour de garde. Bonne nuit !!"

Tirash et Selenia prennent le premier tour de garde, Tirash en hauteur surveillant les alentours et Selenia dans la pièce où sont attachés les trois brigands.

Avant d'aller réveiller Fànaviryan, Selenia va s'isoler et va recevoir les esprits de la nature et va apercevoir un grand espace autour d'elle, elle se tourne sur elle-même et ne voit que ce paysage autour d'elle, une vision infinie d'une nature présente. L'Elfe va, ensuite, prendre le relais en compagnie de Daëgon puis Oërlis prend le relais de Daëgon dans la surveillance des alentours jusqu'au petit matin.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 22:30 / 23:00 - Attaque des Brigands - Lieu : Plaine du Thalion - Ruines d'Arnach - Session N°37 du 09/06/2021

Tirash, l'épée à la main, tente de frapper son adversaire à la poitrine mais l'homme recule et se prend le coup au mollet qui se déboite et s'arrache quasiment complètement de la jambe. L'homme tombe au sol, du sang jaillissant au sol, agonisant.

Fànaviryan contourne le mur et se retrouve face à deux brigands qui sortent leurs grands coutelas. Selenia en profite pour venir derrière l'un d'eux

Daëgon remarque l'un des hommes sortant des ruines à proximité de Tirash mais décide de décocher sa flèche en direction de l'adversaire de Fànaviryan qui se prend une flèche en peine poitrine. L'homme est toujours debout mais bien blessé, du sang commence à se répandre au sol. L'elfe attaque l'autre homme encore vaillant. Elle tente des mouvements tournants pour effrayer son adversaire mais il évite les mouvements d'attaque et bloque avec son arme les différentes tentatives. Pendant ce temps, l'homme blessé envoie un grand coup de coutelas en direction de l'elfe qui évite le coup mortel de justesse en ayant puisée en elle de grandes ressources. Oërlis voyant l'elfe en difficulté, il tente de lui envoyer une flèche mais celle-ci part beaucoup trop loin. Enfin, Selenia qui arrive dans son dos, profite d'un effet de surprise pour venir lui arracher les parties génitales ainsi qu'une partie de ses viscères qui se répandent au sol. Les gonades restent quelques secondes sur le bout de la lance effrayant l'autre brigand qui prend la fuite.

Peu de temps après, deux autres brigands sortent des ruines. Le premier s'avance sans avoir repéré Tirash pendant que l'autre voit l'homme du sud et sort sa lame. Se trouvant en infériorité numérique, Tirash rebrousse chemin et vient se planquer derrière le mur prêt à intercepter les deux brigands sous couvert de Daëgon et Oërlis en protection avec leur arc. L'un des deux le poursuit mais voyant les deux archers, il s'arrête et se planque contre le mur et pousse un cri : "des intrus !!"

Des bruits de voix se font alors entendre à l'intérieur du bâtiment en ruine. Daëgon vise le brigand planqué derrière le mur et il se prend une flèche à l'épaule. L'impact le déstabilise et l'étourdi quelques instants.

Oërlis vise l'autre homme sorti des ruines. La flèche vient se planter dans la cuisse. L'homme blessé vient se mettre également contre le mur et sort sa lame.

Au même moment, Fànaviryan charge l'homme qui tentait de s'enfuir. Elle commence à faire tournoyer son épée et au moment où il lève la jambe, elle coupe net le mollet gauche en deux. L'homme tombe à terre quelques mètres plus loin porté par son mouvement, inconscient, du sang s'écoulant de la jambe. Selenia a repéré un homme sortant des ruines. Elle se met en retrait, derrière un mur, prête à charger le brigand si celui-ci tente de s'en prendre à Fànaviryan et lui lance : "fais gaffe, il y a du monde qui sort !" Le brigand voyant l'elfe, il se met à courir vers elle l'arme levé tout en titubant. L'homme semble être sous l'emprise de l'alcool. Il met du temps mais réussit à venir au contact mais ne parvient pas à contourner les défenses de la guerrière elfe. Selenia en profite pour charger l'homme de dos. Sa lance vient se planter dans sa jambe. L'homme se tord de douleur et subit aussitôt une attaque de l'Elfe qui vient embrocher le brigand, la lame s'enfonçant à travers l’œil et ressortant à l'arrière explosant le crâne. L'elfe doit alors agiter son épée bâtarde pour enlever les bouts de cervelles qui ruissellent dessus. Un des brigands qui sortait des ruines est horrifié par cette scène et s'enfuit à toutes jambes hors de la ville en ruine. N'ayant pas vu l'homme s'enfuir, l'elfe reprend sa course vers le bâtiment en ruine en indiquant à Selenia : "Ça a l'air de se bastonner là-haut !!"

Tirash, toujours planqué derrière le mur crie : "Vous pouvez vous rendre maintenant sinon vous y laisserez la vie !" Peu de temps après, il entend des bruits de pas qui viennent dans sa direction à l'intérieur des ruines. Daëgon continue de tirer sur l'homme étourdi derrière le mur en ruine et vient entailler sa cuisse avec sa flèche sans que celle-ci ne vienne pénétrer la chair. L'homme du sud tente de surprendre le brigand qui s'approche discrètement mais sa ruse échoue et l'attaque qui devait venir l'éliminer est un échec, l'homme s'est protégé par le mur en pierre et évite l'épée de Tirash. Oërlis en profite pour lui envoyer une flèche mais, avec le mur, l'homme arrive à se protéger, la flèche vient tout juste érafler sa jambe.

Daëgon continue d'harceler l'homme protégé du mur par ses flèches qui viennent continuellement le toucher sans que lui faire subir des blessures graves. Au même moment, Tirash continue les attaques contre l'homme dans les ruines. N'arrivant à trouver une ouverture dans la défense, Tirash tente de le faire tomber mais arrive, simplement, à lui marcher sur le pied... Fànaviryan arrive à hauteur de Tirash au moment où Oërlis décoche une nouvelle flèche qui vient se planter dans le bras du Brigand. Il recule alors d'un pas et lève les bras en l'air. Tirash lui dit alors : "Jette ton arme !" en faisant un pas en avant.

Selenia remonte et pénètre dans les ruines sans apercevoir de brigands. Elle fait le tour du bâtiment, vérifie les différentes pièces et constate que l'ensemble de la structure est vide. Des paillasses au sol indiquent que les brigands étaient installés ici.

Daëgon voit alors l'homme s'enfuir derrière les ruines suivies de peu par un autre type qui titube, sans doute sous l'effet de l'alcool. L'homme blessé se prend une nouvelle flèche dans la cuisse gauche. Il met alors un genou au sol, la douleur est trop importante. Son camarade s'arrête alors et vient le soutenir. Voyant derrière eux, le Dùnedain avec son arc, ils lèvent tous les deux les mains en l'air. Daëgon s'approche d'eux et leur dit : "Venez par ici !" Ils emmènent alors les deux hommes dans le bâtiment avec l'autre brigand encore vivant mais visiblement bien blessé à la main. L'un des deux semble bien éméché et n'arrête pas de dire : "J'ai rien moi, j'ai rien moi..."

Oërlis escalade le mur et vient se positionner en haut des ruines pour observer les alentours.

En s'approchant des trois hommes, Selenia demande directement : - "Combien vous êtes ?" - "On est de la région" répond le brigand éméché. - "Pourquoi... Vous êtes qui ??" répond le brigand blessé par Daëgon. - "Combien vous êtes ?" - "On... on... on est dix." - "Ah, j'ai mal !!" indique le troisième brigand dont du sang s'écoule de son bras. - "Vous êtes qui vous ? Pourquoi vous nous avez attaqué ? On vous a rien fait." demande le brigand légèrement blessé. - "Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. A nous, non mais on a rencontré quelques hobbits avec qui vous avez passé du temps et maintenant vous le regrettez..." répond Tirash d'une voix grave en allant vérifier les paillasses dans les ruines.

Daëgon et Fànaviryan restent surveiller les trois hommes pendant que Selenia prodige des soins à l'homme gravement blessé.

Lorsque Tirash revient, il indique : - "J'ai vu neuf paillasses."
- "Et tu as vu autre chose ?" lui Daëgon.
- "Oui, de la nourriture et tout le matériel, indiquant qu'ils sont installés ici." répond Tirash puis, en s'adressant aux brigands, il demande : "Vous êtes là depuis longtemps ?"
- "Quelques jours..."
- "Et vous venez d'où ?"
- "Ça fait un moment que l'on traine dans le coin. On va de temps en temps sur Metraith quand on a besoin de choses et d'autres sinon on traine dans le coin."
- "Je crois que l'on vous ramène avec nous à Metraith. Vous allez y passer un moment."
- "Comment ça ? Vous voulez nous engager ?"
- "Hum... Je ne sais pas, peut-être que la garde aura envie de vous engager pour une certaine durée pour astiquer les prisons, non ?"
- "Ah..."

Daëgon attache alors les trois hommes avec des cordes. Puis les quatre compagnons se regroupent pour échanger et proposent de bâtir le campement ici puis Tirash demande :
- "Qu'est-ce que tu en penses Oërlis ? On va chercher Astatur ?"
- "Oui. Vous restez là et on va chercher Astatur."

Avant de partir, Oërlis vient demander à Daëgon : "Tu peux surveiller les alentours ?"

Sur le chemin vers les chariots, Tirash tape sur l'épaule d'Oërlis et lui dit :
- "On fait une bonne équipe quand même !!"
Oërlis lui répond en hochant la tête et esquissé un sourire de satisfaction.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 21:20 / 22:30 - Attaque des Brigands - Lieu : Plaine du Thalion - Ruines d'Arnach - Session N°36 du 12/05/2021

En regardant le ciel, les compagnons estiment que dans une demi-heure voire une heure maximum, la pluie devrait revenir pendant un certain temps. Tirash s'exprime alors :
- "Je vous propose que l'on se déplace maintenant avant qu'il ne pleuve. On attaque par le nord et on attaque quand il pleut."
- "S'il pleut, le bruit de la pluie couvrira nos déplacements." analyse Selenia.
- "Sachant qu'ils se mettront à l'abri, ils ne seront donc plus au même endroit..."
- "Tu aurais voulu les choper juste avant..." indique Fànaviryan.
- "Il ne faut pas que l'on traine de trop alors !!"

Les quatre compagnons accompagnés d'Oërlis vont se diriger à l'ouest de la route pour bien contourner les ruines et vont revenir par le chemin de la route comme pour la première fois. Ils vont prendre, de nouveau, dix minutes, pour observer les mouvements dans la ville en ruine. Les deux hommes du sud se sont regroupés autour du bâtiment en ruine là où se trouvent les deux feux de camp. Ils discutent tous les deux, chacun avec une bouteille à la main. Un autre est plus vers le nord et se déplace entre les différents bâtiments en ruine. Puis après cette observation minutieuse des lieux, Tirash indique :
- "Moi je propose que l'on aille vers le haut. Fana et Selenia, vous restez ici. On redescend par là-bas, entre les deux bâtiments pour essayer de choper celui qui est dans le noir et ensuite, on revienne par dessous pour arriver par là-bas pour choper les deux autres."
- "Tirash, je te propose que tu te mettes par ici" dit Selenia en pointant du doigt des ruines puis ajoute : "quand on voit le mec qui revient ici, on te fait un signe pour que tu avances jusque-là. Ainsi tu peux l'attendre dans le coin de la maison quand il repasse."
- "Ouais, ça peut-être ça. La lune est là. Si je suis derrière le bâtiment, je ne serais pas éclairé. Je serais à l'ombre aussi ici... Ouais, ça peut se faire comme ça..."
- "Et tu te repointes par là-bas si tu as effectué ta tâche."
- "Oui, avec chacun son arc. Ça pourrait être intéressant que l'on puisse y aller à deux. L'un qui passe entre ces bâtiments et l'autre passe par là."
- "Oui et un autre archer peut se planquer juste devant nous derrière le muret pour ceux du bas au cas où..."
- "Moi, je vais peut-être aller éliminer un de ceux du bas." précise Daëgon.
- "Moi, je pensais faire en deux temps, d'abord celui du haut et ensuite ceux du bas." indique Tirash.
- "D'accord. Oui, je vais t'accompagner, ça sera plus simple, des fois qu'il y en aurait un autre, qu'ils soient deux-là..."
- "Je me dis que si l'on est deux là-haut, ça devrait être bon... Si on est deux et qu'il est tout seul, on est quasiment sûr de s'en débarrasser discrètement."

La troupe se met en mouvement au moment où le ciel commence à bien s'obscurcir. La pluie ne devrait plus tarder à arriver. Daëgon et Tirash se déplacent discrètement vers le nord, contournant plusieurs bâtiments en ruine. Oërlis se rapproche, se mettant derrière le muret, devant Selenia et Fànaviryan. Il prend son arc et quelques flèches, prêt à tirer. Lorsque Selenia voit le garde, le plus au nord, sortir du coin du bâtiment, elle fait signe à Fànaviryan qui alerte Daëgon et Tirash qui se séparent et commencent à progresser entre les ruines. Daëgon a eu besoin de s'appuyer contre l'un des murs pour progresser et plusieurs pierres se sont détachées du mur. Avec les rayons de la lune, Daëgon constate, un peu plus au sud, une ombre qui se rapproche. Voyant un homme se rapprocher, Selenia se cache derrière le mur et pousse plusieurs cris de chouette, des cris insistants que même Tirash, le plus éloigné, entend parfaitement. L'homme du sud vient alors se planquer sur le mur d'en face de lui.

En entendant le bruit insistant du cri de Selenia, l'homme est sorti de l'ombre mais a jeté un coup d'œil vers le nord et a repéré Daëgon qui, aussitôt, décoche sa flèche qui vient se planter dans le mollet. Au même instant, Oërlis vient planter une deuxième flèche dans le torse de l'homme qui vacille mais reste debout. Daëgon a le temps de lui envoyer une deuxième flèche ainsi qu'Oërlis avant que l'homme ne réagisse mais celle-ci vient tout juste écorcher la cuisse de l'homme qui vient se planquer derrière le mur mais se retrouve face à Tirash qui finissait de contourner les ruines discrètement mais rapidement. Il sort alors son épée en poussant un grand cri :
- "Arrrgh !!!"

Tirash se jette sur l'homme la dague à la main et lui plante sa dague à plusieurs endroits. L'homme est sonné sous tous les coups qu'il vient de subir. Pendant ce temps, Daëgon encoche une nouvelle flèche et se rapproche. Arrivé à la hauteur de Tirash, il continue de viser vers le bas méfiant de la progression des autres individus. Tirash finit par mettre hors d'état l'homme avec un grand coup de dague au visage qui se rend inconscient.

Fànaviryan se déplace vers le sud. Au moment où elle passe devant Selenia, celle-ci l'avertit :
- "Pour le moment, personne d'autre ne nous a repéré."

L'Elfe reprend sa course pour venir vers le bâtiment en ruine où apparait la fumée mais n'a pas vu une pierre. Elle bute dedans, se faisant mal au pied et chutant à terre à découvert. Selenia va, alors, descendre vers le sud en faisant tomber plusieurs pierres des murs environnant. Fànaviryan va prendre appui sur son épée et va, en contractant le ventre réussir à se relever d'un beau salto tout en souplesse et rapidité. Elle reprend aussitôt sa course mais glisse et tombe en prenant la jambe sur son épée. Elle s'entaille alors le mollet gauche dans sa chute. Arrivée au sol, elle reprend sa progression en rampant mais son épée bute dans une pierre réalisant un bruit métallique.

Arrivée en bas, Selenia fait le tour des petites ruines vérifiant l'éventuelle présence de gardes puis contourne la série de murs en pierre pour se retrouver de l'autre côté des deux gardes puis va accélérer son allure pour remonter non loin des deux gardes qui se sont mis en mouvement vers le nord. Il semblerait qu'ils aient entendu quelque chose ou quelqu'un...

À l'endroit où se trouve Tirash, un homme sort du bâtiment en ruine en criant :
- "Tout va bien ?"
- "Oh putain, je me suis cassé la gueule" répond Tirash.
- "Mais, mais... alerte !!!!!!!!"

Daëgon, voyant cet individu, tire aussitôt avec son arc. L'homme est sonné sous l'impact de la flèche. Tirash sort alors son épée et se déplace à côté de l'homme dans l'ombre.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 19:40 / 20:20 - Progression vers les Ruines - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°36 du 12/05/2021

Avant de partir, Daëgon va évaluer le terrain et estimer qu'une approche discrète pourrait s'opérer si les chariots s'arrêtent une demi-heure avant les ruines. Au-delà, les brigands risquent d'avoir de grandes chances de repérer les voyageurs.

Astatur va alors proposer l'intérieur de son chariot aux trois Hobbits qui vont monter difficilement dedans. Ils semblent tous les trois fatigués et encore sous le coup de leurs blessures. Puis, Astatur monte dans le chariot de la Compagnie et demande :
- "Comment vous évaluez les choses selon vous pour la suite de la journée ? Oërlis avait l'air de me confirmer ce que vous aviez pu, Tirash, à savoir que les brigands ont l'air d'être dans les ruines."
- "Hé bien, ça dépend. S'ils sont huit et qu'on les prend par surprise et que l'on arrive à leur envoyer trois flèches, avant qu'ils aient le temps de réagir, il y a moyen de faire quelque chose sinon il vaut mieux faire le tour."
- Selenia va faire signe à Oërlis d'approcher.
- Oërlis va monter dans le chariot.
- "Bon écoutez, je vous ai engagé pour ça, donc, vous décidez. Est-ce que vous souhaitez que l'on aille jusqu'aux ruines ou qu'on les contourne ?" indique Astatur.
- "Je vous propose que l'on s'arrête dans pas trop longtemps et que l'on aille repérer qui ils sont." propose Daëgon.
- "Oui, c'est peut-être ça qu'il faut faire." estime Tirash.
- "Oui et selon ce qu'ils font et en fonction de qui sait, de ce que l'on arrive à repérer. Il faut que l'on sache ce qui nous attend. Quoi qu'il arrive."
- "S'ils sont 30, on n'y va pas."
- "On ne peut pas se permettre de se faire surprendre. On peut choisir le lieu." finit par dire Fànaviryan.

Il commence à pleuvoir lorsque les deux chariots se mettent en route ce qui va permettre d'atténuer le bruit du convoi sur les pavés. Après une demi-heure, Fànaviryan et Oërlis arrêtent leur chariot.

Les quatre compagnons, Astatur et Oërlis descendent de cheval. Fànaviryan indique :
- "Daëgon, Tirash, vous pouvez utiliser la cape elfique pour vous dissimuler mais surtout lorsque vous n'êtes pas en mouvement."
- "Bon, à présent, si vous voulez aller faire un repérage, vous pouvez. Je reste en retrait au besoin." indique Astatur.
- "On n'est pas obligé d'y aller tous." analyse Tirash.
- "Vous voyez mais, en tout cas..."
- "On peut y aller avec Tirash. Après, si on a besoin de vous, on viendra vous chercher mais sinon..." indique Daëgon.
- "D'accord. Vous décidez mais si vous avez besoin..." dit Astatur en sortant son arbalète.
- "Il va falloir tester cette cape elfique pour évaluer ses capacités."
- "Moi, je veux bien y aller. Après, est-ce que j'y vais tout seul, tout seul, je ne sais pas. Peut-être sur les derniers mètres. On peut progresser comme par étape. On y va à plusieurs."
- "Moi, je reste plutôt du côté d'Astatur. Je suis moins discrète que vous." analyse Fànaviryan.
- "Oui, on peut dire ça" commente Tirash.
- "Sinon, je peux aller avec Tirash si besoin" indique Selenia.
- "Moi, je peux y aller aussi." indique Daëgon.

Avant le départ de ses compagnons, Selenia va voir Astatur :
- "Astatur, si jamais, on intervient au niveau des brigands, par rapport aux chariots, qu'est-ce que l'on fait ? Est-ce que vous venez avec nous ou vous restez surveiller le chariot ?"
- "Moi, je serais plutôt d'avis que je reste auprès des chariots. Je ne vais pas être d'une grande efficacité."
- "Si vraiment ça merde, on se retrouve après les ruines." propose Fànaviryan.
- "Si l'objectif est que vous attaquiez ces hommes, je peux rester à surveiller les chariots."
- "Comme les Hobbits, il n'y a pas grand-chose à craindre d'eux mais..." indique Selenia.
- "Il faut déjà que l'on voit déjà combien ils sont !" précise Tirash.
- "On ne va pas attaquer une trentaine de gars..." lance Daëgon.

Puis Selenia va monter dans le chariot d'Astatur et va tenter de soigner les blessures des deux femmes en particulier les blessures intimes. Elle va, dans un premier temps, parler avec les deux Hobbites qui vont aborder les sévices qu'elles ont subi en particulier les multiples viols dont elles ont été la victime. Après ce réconfort psychologique, Selenia va tenter d'apporter des soins gynécologiques ce qu'elle n'a pas l'habitude de faire et les herbes utilisées vont avoir un effet irritant et douloureux. La dunéenne va s'excuser auprès des deux Hobbites qui vont mettre du temps à apaiser l'irritation provoquée.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 18:45 / 19:35 - Discussion et Soins des Hobbits - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°36 du 12/05/2021

Les trois Hobbits ne répondent pas. Ils semblent très craintifs. Daëgon les interpelle également :
- "Ola ! Nous nous ne voulons pas de mal !"
- "Ola, petites gens ! Nous avons une soigneuse aguerrie dans la connaissance des petites gens..."

Ils ne bougent pas aux propos des deux compagnons. Ils semblent peu rassurés et très fatigués. Selenia descend alors du chariot et indique :
- "Voyageurs, vous avez l'air mal en point."
- Le Hobbit acquiesce de la tête.
- "Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Vous vous êtes faits attaquer ?" demande Daëgon.

En inspectant les alentours pour repérer tout danger, il ne semble pas y avoir de présence à proximité. Daëgon et Selenia remarquent au loin des nuages autour des ruines et Tirash estime qu'il s'agit de la fumée d'un feu de camp.

Oërlis reste sur son chariot, l'arc et flèches à proximité, il semble vigilant à surveiller les alentours pendant qu'Astatur s'est levé observant les trois Hobbits puis descend de son chariot et se dirige à l'intérieur du chariot.

Après un moment de silence, Tirash s'adresse, de nouveau, aux trois Hobbits :
- "Laisserez-vous notre amie guérisseuse s'occuper de vous ?"

Selenia descend alors du chariot avec des affaires de soins. Fànaviryan reste les rennes à la main et demande à Daëgon :
- "Tu t'enquiers de leur direction, qu'on les prenne à bord pour gagner du temps sur leurs soins histoire de ne pas arriver trop tard ce soir... Tu vois s'ils vont dans notre direction ou s'ils vont à l'inverse et on les ramène même s'ils ont peur."

Daëgon va commencer une approche en douceur.

Selenia s'approche en priorité du Hobbit et lui dit :
- "Vous ne pouvez pas rester comme ça. Je vais essayer de m'occuper de vous. Oh là là, vous êtes dans un état tous les trois !!! Daëgon, peux-tu m'amener de l'eau ?"

Daëgon demande alors aux trois Hobbits :
- "Qui vous a fait ça ??" puis retourne chercher de l'eau au chariot.

La dunéenne se met à genoux et va examiner les blessures du jeune Hobbit qui, selon ses premières observations, s'est fait passer à tabac. Les marques sur son visage et sur son corps sont clairement identifiables et révélatrices de coups reçus de manière intentionnelle. Le jeune Hobbit doit souffrir. Les deux Hobbites se sont prises des coups au visage, les vêtements déchirés et les traces de sang à l'entrejambe font craindre qu'elles aient été violées. Elle demande au Hobbit :
- "Je peux regarder ?"

Le Hobbit est hésitant dans un premier temps mais va finir par se laisser faire. Selenia va constater de nombreuses douleurs au niveau du ventre et la cheville gauche cassée. La dunéenne va lui demander de se déplacer pour se rapprocher de la route. Il va le faire, dans la douleur, suivi des deux Hobbites. Après plusieurs minutes où les Hobbits observent le comportement de la communauté, Tilio va prendre la parole et expliquer :
- "Nous venons de Metraith. Nous avons pris la route, il y a, maintenant, trois jours. Hier soir, nous devions nous arrêter dans des ruines. Notre but final était de rejoindre notre famille qui habite sur Bree. Je m'appelle Tilio Chaumine et voici ma sœur Elda et notre cousine Violette. Notre grand-oncle, Filéon Chaumine, nous avait envoyé de l'argent pour que l'on puise s'acheter des provisions et des affaires de voyage pour aller jusqu'à Bree. Mais, un peu avant d'arriver jusqu'aux ruines, on s'est fait attaquer par des hommes. Ils devaient être six, huit peut-être dix. On ne sait plus trop et ils m'ont tapé, tapé, tapé..." Tilio commence à avoir des larmes aux yeux et montre sa sœur et sa cousine sans pouvoir expliquer ce qu'elles ont subi puis il reprend :
- "Ils nous ont pris tout ce que l'on avait. On a réussi, ce matin, à reprendre la route, à marcher un peu et arriver jusque-là."
- "Nous sommes de nouveaux résidents de Bree."

Astatur est resté, pendant un temps, dans son chariot et a déposé à Daëgon du matériel de soin que Daëgon va transmettre à Selenia. Puis Astatur va rester près de Tirash et va lui demander de lui résumer les informations. Tirash demande alors :
- "Vous avez une idée de qui peut-être cette bande ?"
- "Non. Après des brigands, malheureusement ça arrive que des brigands se déplacent sur la route et trois malheureux Hobbits sur la route, ce n'est pas prudent de partir comme ça..."
- "Ils ont cru être à l'abri dans une ville abandonnée dans laquelle on va ce soir, nous, nous héberger. Ils sont peut-être partis ?" intervient Fànaviryan.
- "Oui, en effet, il va falloir être prudent en arrivant à proximité. C'est vrai que l'on doit aller jusque-là. Après, vu ce qu'il s'est passé, est-ce que l'on va jusqu'aux ruines, je ne sais pas ?"
- "On est obligé de passer à l'intérieur ou nous pouvons les contourner ?" demande Tirash.
- "On peut les contourner. Moi, j'ai l'habitude d'aller dormir là-bas. Après, on peut passer à proximité."
- "Il va falloir que l'on juge sur place." estime Daëgon.
- "Si on juge sur place, il sera, peut-être, déjà trop tard pour juger quoi ! Apparemment, il y a du monde là-bas. Ils sont peut-être en train de se préparer ou de fêter leur rapine de la nuit précédente." analyse Tirash.
- "Je suis un peu d'accord avec toi. On sait que sur ce secteur-là, Pellendur n'est plus actif. Sire Astatur." lui répond Fànaviryan.
- "Oui, ma très chère Fànaviryan."
- "Nous ne pouvons sans rester sans mouvement dans ces steppes du Dol Tinereb, nous allons devoir aller de l'avant pour toujours mettre en sécurité notre cargaison et nos passagers. Acceptez-vous que nous prenions en diligence ces faibles personnes que nous ramènerons à nos propres frais par la suite mais il conviendrait de disposer d'une bonne tactique avec notre capacité de surprise."
- "Une bonne tactique, qu'est-ce que vous voulez dire ?"
- "Soit éviter, soit surprendre."
- "Ah ! Ecoutez, déjà, voir s'ils sont prêts à venir avec nous. L'idée n'est pas de retourner à Bree actuellement, on est bien d'accord."
- "Nous sommes d'accord, nous irons au but ! Nous les ramènerons sur le retour, le temps qu'ils se refassent une santé."
- "Après, il faut qu'ils soient d'accord de retourner à Metraith."
- "Mais en gage de notre force et assurance..."
- "Vous en pensez quoi Tirash ?" demande Astatur avec un petit sourire coquin.
- "Déjà, il faudrait leur demander leur avis, effectivement, oui. Je ne sais pas ce qu'ils ont envie de faire. Est-ce que ça ne va pas nous compliquer la vie mais, d'un autre côté, ça fait un peu mal de les laisser là, comme ça, ces braves gens. Le mieux, c'est de leur demander."
- "Tout à fait !"

Après une demi-heure de soins, les trois Hobbits ont reçu des premiers soins de la dunéenne avec le soutien de Daëgon. Les trois blessés semblent plus détendus. Astatur est venu s'assoir à proximité d'eux. Seul Oërlis est resté en observation sur le chariot. Tilio demande après les soins :
- "Vous allez sur Metraith."
- "Oui" répond Selenia.
- "D'accord."
- "Mais avec retour sur Bree assuré" répond Fànaviryan.
- "Est-ce que vous pourriez juste nous laisser un peu d'eau et de nourriture."
- "Vous savez avec votre blessure, je ne pense pas que vous arriverez à Bree avant nous." analyse Selenia.
- "On va prendre notre temps."
- "Vous connaissez quelqu'un à Metraith ? De la famille ? Des amis ? Quelqu'un"
- "Ça faisait quelques mois que l'on était là. On avait enfin pu avoir un marchand qui nous avait ramené de l'argent pour que l'on puisse avoir des provisions pour aller jusqu'à Bree. On était comme de nombreuses personnes à Metraith, nous vivions dans la rue, sous les arbres."
- "Pour aller jusqu'à Bree, même en vous donnant toute notre nourriture, vous l'aurez consommée avant d'être arrivés à Bree."
- "Sachant que nous avons occis quatre orques hier soir en pleine nuit à plus d'une journée de marche de vous mais pour nous, d'une demi-journée de carriole, donc, les chemins ne sont pas très sûrs." analyse Fànaviryan.
- Selenia interroge Astatur du regard.
- "Nous, nous avons deux chariots, on vous amène jusqu'à Metraith, on vous héberge là-bas et on vous ramènera jusqu'à Bree. Je suis marchand. Je vais négocier du vin à Metraith et on vous ramène ensuite à Bree." propose Astatur en essayant de trouver l'approbation de ses compagnons de voyage.

Les trois Hobbits semblent surpris par la proposition faite et la confirmation pour tous les voyageurs. Tilio regarde ses deux compagnes qui acquiescent de la tête. Tilio répond simplement :
- "D'accord !"

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 18:35 / 18:45 - Rencontre de trois Hobbits - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°35 du 05/05/2021

Une heure avant d'arriver à Arnach, Oërlis arrête son chariot voyant sur le bord de la route trois silhouettes. Il prépare alors son arc et quelques flèches prêt à réagir en cas de danger. Tirash fait de même. Selenia observe bien la route vers le nord vigilante au moindre mouvement. En s'approchant, les trois personnes quittent la route et s'éloignent de la route. Ils se mettent à plat ventre dans les herbes.

A proximité, les voyageurs constatent qu'il s'agit de trois Hobbits, un mâle et deux femelles. Tirash lance alors :
- "On vous a vu !"
- " Hé petits hommes !!" lance Fànaviryan.
- "On arrive de la Comté" crie Tirash.

Ils peuvent alors remarquer que le Hobbit est blessé, le visage tuméfié, des blessures aux bras et les deux Hobbites, les vêtements déchirés, avec du sang sur leurs habits et le visage blessé. Elles semblent avoir du mal à se déplacer. Puis Tirash demande :
- "Qu'est-ce qui vous est arrivés ?"

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 04:20 / 18:30 - Reprise du Voyage - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°35 du 05/05/2021

La petite pluie du matin va réveiller les compagnons bien endormis. Oërlis, réveillé, était monté sur le plus haut rocher à surveiller les ruines.

Fànaviryan va faire un tour dans la tour en ruine pour examiner le trou. Elle constate les excréments des orques ainsi que des ossements d'animaux qui jonchent le sol.

Les deux chariots reprennent alors la route toujours en direction du sud. La route va rapidement descendre pour quitter le massif de collines des Hauts du sud pour rejoindre la plaine du Thalion, le Dol Tinereb. La plaine est recouverte d'une herbe bien verte et de quelques buissons sans la présence d'arbres. De nombreux chardons sont également bien présents.

La pluie va régulièrement venir perturber les voyageurs. Le soleil sera parfois présent mais souvent caché par des nuages voire de la pluie.

Astatur va évoquer le fait que la soirée devrait se dérouler dans une nouvelle ruine, une ancienne ville du nom d'Arnach, ville tombée lors de la grande guerre contre Angmar, il y a un peu plus de deux siècles. Elle est, à présent, vide.

Le 06 de Norui de l'An 1640 - 00:05 / 00:45 - Découverte d'une Grotte - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Anciennes Ruines - Session N°35 du 05/05/2021

Puis Tirash lance à ses compagnons :
- "Il y a un truc bizarre à l'intérieur, là, dans la construction. Si vous voulez, on peut aller voir."

Fànaviryan observe les boucliers et constate le symbole d'Angmar dessiné dessus avec de la peinture rouge mêlée à du sang. Elle vient au-dessus de l'orque qu'elle a tué et extrait de sa bouche plusieurs dents avec sa dague. Selenia fouille rapidement les deux corps mais ne trouve aucun objet de valeur. Ils ne possèdent que leur bouclier et leur épée courbe, des épées qu'ils n'ont pas l'habitude de trouver dans les zones humaines. Puis Tirash indique : - "Je vous propose que l'on aille visiter à l'intérieur."

Selenia et Fànaviryan suivent Tirash prudemment suivis par Astatur qui reste également vigilant. Une forte odeur se dégage du trou dans la ruine. Les nuages se sont accumulés dans le ciel ce qui diminue la visibilité. Tirash va alors chercher une torche et revient quelques minutes plus tard en éclairant l'intérieur du trou. Il doit y avoir un peu plus d'un mètre cinquante de hauteur au niveau du trou. Une large zone semble accessible sous la terre. Tirash demande alors :
- "Qu'est-ce que l'on fait ? On va faire un tour à l'intérieur ou pas ?"
- "C'est si gentiment demandé..." répond Selenia.
- "Il n'y a pas quelque chose pour éviter l'odeur ?" demande Daëgon.
- "Vous vous souvenez de la technique au marais aux eaux-aux-moucherons avec les mouchoirs sur le bout du nez." indique Fànaviryan.

Selenia va chercher deux morceaux de tissu su lequel elle passe un baume pour couvrir les odeurs nauséabondes. Fànaviryan demande alors :
- "Qui fait la garde et qui descend avec moi ?"

Pendant ce temps, Oërlis et Daëgon sont venus se placer sur les pierres les plus hautes et surveillent les alentours, l'arc à la main. Selenia transmet à Fànaviryan et Tirash un mouchoir embaumé pour éviter les mauvaises odeurs puis descendent dans le trou. Tirash a, dans les premiers temps, des hauts le cœur mais finit par s'habituer aux odeurs. L'Elfe ne semble pas incommodée par les odeurs. Rapidement, le sol descend de plus d'un mètre permettant aux deux compagnons d'être debout. Des fondations sont visibles à quelques endroits mais est essentiellement recouvert par la terre. Des paillasses sont visibles à plusieurs endroits, de la terre mélangée avec de la paille, des morceaux de fourrures. L'Elfe en compte quatre. Tirash va finir par buter dans une couverture recouverte de terre mais, en la prenant, il s'agit plutôt d'une cape ensevelie ici depuis de nombreuses années mais, semble-t-il, encore utilisable. Il trouve également une bourse en cuir qui se déchire complètement à ses pieds. Il ramasse les pièces qu'il met dans sa poche et garde en main le reste de la bourse qui porte un symbole qu'il n'arrive pas à déchiffrer avec la fumée de la torche qui se dégage dans cet espace exigu. De son côté, Fànaviryan va trouver un arc malheureusement cassé en deux avec de nombreuses gravures dessus. En faisant le tour, ils trouvent des ossements d'animaux anciens et récents dont des rats éventrés et mangés de la veille. Les peaux ont été mises dans un coin. Après dix minutes passées à l'intérieur, les deux compagnons ressortent en toussant, la fumée de la torche les a poussés à sortir. Avant d'être dehors, Tirash finit de vider complètement les pièces de la bourse pour les mettre dans sa poche.

En sortant, Fànaviryan demande à Tirash :
- "Est-ce que la flamme était attirée par un coin de la pièce ?"
- "Non, je n'ai rien remarqué. Elle ne bouge pas la flamme... Il n'y a rien d'autre à l'intérieur. Sinon, j'ai trouvé ça" indique Tirash en montrant la cape recouverte de poussière et de terre.
- "Moi j'ai trouvé ça et ils devaient être quatre donc, à priori, on les a eus !!" indique Fànaviryan en montrant l'arc long cassé en deux.

Selenia observe les objets récupérés. Le morceau de cuir est très vieux. Selenia tend le morceau de cuir à Fànaviryan en lui disant :
- "Tiens Fana ; ça te dit quelque chose ?"
- "Oh !!" réagit l'Elfe en reconnaissant les symboles de la Lórien.
Selenia reconnait qu'il s'agit d'une bourse et Daëgon arrive à expliquer la fabrication de ce cuir en particulier, des méthodes utilisées et l'ancienneté du cuir.

L'arc cassé que tient Fànaviryan est également d'origine elfique mais, malheureusement, cassé en deux. Daëgon le regarde puis va le déposer dans le chariot. Les compagnons prennent également les quatre épées des orques qu'ils placent dans le chariot. Fànaviryan choisit un des boucliers de fortune qu'elle récupère pendant que Tirash vérifie sur les deux derniers orques leurs objets et ne trouve aucun objet de valeur.

Fànaviryan demande à Astatur :
- "J'ai peur d'avoir perdu un cousin, il y a fort longtemps ici-même et il faudra que je redescende demain matin lorsque les choses seront plus lumineuses pour sacraliser un petit peu ses dépouilles vu que l'on a vu quelques ossements.

En voyant les quatre dépouilles des orques, Tirash demande :
- "Astatur, vous en pensez quoi ?"
- Il réfléchit quelques instants... puis dit : "je ne sais pas, je vous laisse décider."
- "Astatur, je pense que personne d'humainement sensé n'ira s'abriter dans ce genre de fosse."
- "Bah, ça, vous savez, c'est le genre de problèmes de ces coins-là, les maraudeurs orques, on peut en trouver un peu partout. Plutôt de nuit, ce sont des créatures qui ont tendance à ne pas aimer la lumière du jour. En tout cas, vous avez plutôt bien réagi. Toutes mes félicitations."
- "Face à la menace d'Angmar, je crois que l'on est tous solidaires et sur la même longueur d'onde." répond Fànaviryan.
- "Il faut aussi savoir qu'à Metraith, ils sont aussi en guerre avec des orques qui viennent du sud dans la région du Seigneur de guerre qui vit dans le centre du Cardolan."
- "Ce que l'on pourrait faire, c'est peut-être de disposer deux têtes sur les accès au nord et sud, mettre les corps en bas, et repousser la pierre. Qu'est-ce que vous en pensez ? A moins que vous vouliez refaire une recherche demain quand l'air et la lumière seront meilleures ?"
- "Moi, je ne suis pas hyper motivé pour découper des têtes. Si tu as envie de t'en charger, pourquoi pas..." répond Tirash.
- "Moi, si on fait un bûcher, ça me va très bien..." répond Daëgon.
- "Moi, je préfère qu'on les balance dans le trou et comme ça, c'est vite fait, bien fait !!" précise Tirash.
- "Les laisser pourrir et moisir leur cache, ouais !!" analyse Fànaviryan. - "Bah, tu as vu dans quoi ils dorment !! Tu crois que ça va les gêner ??" souligne Daëgon.
- "Je ne connais pas leurs usages mais je ne pense pas qu'ils dorment dans leurs excréments..."
- "Moi, je les aurais laissés dehors pour nourrir les animaux de passage..." répond Selenia.

Fànaviryan va disposer les orques autour du trou pour la nuit.

Oërlis est venu réactiver le feu et tous les compagnons se réunissent autour pour se réchauffer. Fànaviryan va alors nettoyer la cape, la secouer pendant un long moment pour enlever toute la poussière qui semble s'être imprégnée depuis de nombreuses années. Fànaviryan reconnait aux couleurs et aux motifs brodés dessus, une cape de la Lórien qui permet de se dissimuler auprès des arbres de la forêt. L'habit est abimé à deux endroits, deux impacts de flèches qui ont transpercé la cape. Puis l'Elfe, un peu émue, indique :
- "Tirash, tu as fait une merveilleuse trouvaille !"

L'Elfe va porter la cape et se mettre près du rocher. L'habit va très légèrement changer de couleur et troubler ainsi la vision et la présence de Fànaviryan. Puis l'Elfe reprend :
- "Tirash, toi qui sais être discret en général et qui sait surprendre tes adversaires, je crois que cela pourrait vraiment être un atout pour la compagnie que tu puisses être la surprise en cas d'attaque."
- "De toute façon, on va dire qu'elle est à la Compagnie et on verra bien comment on l'utilise. Je veux bien la porter, en tout cas, la mettre dans mon sac. Je ne souhaite pas m'en attribuer la propriété en tout cas. Je vais commencer par la laver déjà." répond Tirash.
- "Je m'en occuperais, je pense savoir-faire." répond Fànaviryan.
- "Ça marche !"

Astatur va, ensuite, retourner dans son chariot et va revenir avec une bouteille en verre avec un liquide transparent. Il enlève le bouchon et en boit une gorgée puis transmets la bouteille à Selenia qui boit et ainsi chaque compagnon va boire une gorgée de cette eau de vie assez forte mais plutôt agréable en bouche. L'effet est revigorant et apaisant pour tous les compagnons. Puis Astatur reprend sa bouteille, se lève et salue tout le monde par un signe de tête.
- "Bonne nuit !" répond Tirash.
- "Bonne nuit à vous" répond Astatur.

Le 05 de Norui de l'An 1640 - 23:45 / 00:00 - Fin du Combat - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Anciennes Ruines - Session N°35 du 05/05/2021

Fànaviryan tente de porter un coup à l'orque qui vient d'arriver à sa hauteur mais l'orque n'éprouve aucune difficulté à porter son bouclier en hauteur pour bloquer l'attaque. Au même moment, l'autre orque tente d'attaquer l'elfe qui parvient à placer son épée en opposition. Selenia en profite pour l'attaquer. Croyant une attaque classique avec la pointe de la lance, l'orque met son bouclier pour se protéger le torse mais, au dernier moment, la dunéenne tourne sa lance et frappe l'orque au mollet droit sans avoir pu faire tournoyer suffisamment son arme pour rendre le coup puissant.

Tirash voyant l'orque à terre en profite pour se relever et s'engage prudemment à l'entrée de la tour en ruine. Ne voyant aucun mouvement, il s'engage à l'intérieur de l'espace et repère au milieu de la zone un trou d'environ un mètre sur un mètre cinquante, un trou noir dont une odeur nauséabonde se dégage, un mélange d'odeurs d'urines et de crasse. Rapidement, il se rend de l'autre côté des ruines et se déplace discrètement dans le dos de l'orque qui fait face à Fànaviryan dont les tentatives d'attaque de l'Elfe se soldent par des échecs. L'elfe tente d'attaquer l'orque qui est aux prises avec Selenia mais sa longue épée a failli lui échapper de ses mains. Elle doit se rattraper pour ne pas tomber. Au même moment, Tirash pensait décapiter l'orque de dos mais son adversaire s'est légèrement reculé et son coup est venu frapper le haut du dos sur une plaque métallique. L'orque pousse un cri de douleur mais le coup n'est pas très puissant. Il essaye de se tourner tout en maintenant l'elfe en visuel qui en profite pour frapper un grand coup de haut en bas. L'orque tente de s'écarter mais n'est pas assez rapide et l'épée vient trancher l'épaule et une partie du torse de la créature qui reste debout fixée à l'épée. Fànaviryan réussit à retirer son arme en poussant l'orque du pied qui s'écroule au sol, une gerbe de sang jaillissant de la plaie.

Daëgon saute de son rocher pour accéder à l'autre beaucoup plus haut mais le Dùnedain doit s'y reprendre à deux fois pour monter dessus. Surplombant ses compagnons, il encoche une flèche. Daëgon voit passer sur sa gauche, Astatur, une arbalète à la main, remontant vers la zone de combat. Voyant Fànaviryan s'écartée sur la droite, Daëgon en profite pour tirer sur l'orque faisant face à Selenia. Celui-ci avait levé la main pour frapper mais la flèche vient arracher la main. La violence du tir est telle que l'orque tombe au sol évanoui. En tombant, une giclée de sang éclabousse le genou de Selenia.

Oërlis, de son côté, fait le tour des ruines par la droite, disparaissant pendant quelques instants de la vue des autres compagnons. Lorsqu'il réussit à monter sur le mur en ruine, il annonce à Daëgon :
- "C'est bon de mon côté !!"
- "Ici aussi apparemment" répond Daëgon.

Oërlis et Daëgon restent en position à surveiller les alentours.

Tirash demande alors :
- "Tout le monde va bien ?"
- "Pas de bobos ?" demande Selenia.
- "Ouais, moi, c'est bon !" répond Daëgon.
- "Moi, c'est bon !" répond Tirash.
- "Idem" répond Fànaviryan.
- "Ok" se rassure Selenia.
- "Bon, ben, impeccable !!" lance Daëgon.
- "Selenia, tu le soignes pour qu'on l'interroge ?" demande Fànaviryan.

Selenia interroge Astatur du regard qui se rapproche de l'orque et arrivé à sa hauteur lui décoche une flèche dans la tête en guise de réponse. Oërlis descend ensuite du muret et vient planter une flèche dans le crâne de chaque orque en revenant vers le camp.

Le 05 de Norui de l'An 1640 - 23:30 / 23:45 - Attaque des Orques - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Anciennes Ruines - Session N°34 du 29/04/2021

Lors de son tour de garde, Selenia va sursauter lorsqu'elle voit Daëgon se lever d'un seul coup en se tenant la tête. Il pensait, au départ, avoir mal à la tête mais au, plutôt, la sensation de sentir un danger. Aussitôt, le Dùnedain est sur le qui-vive ce qui surprend Selenia qui lui demande :
- "Ça va Daëgon ?"
- "J'ai senti quelque chose. Il y a quelque chose qui ne va pas...Je n’entends rien mais je sens qu'il y a quelque chose qui ne va pas."

Daëgon, debout, met tous ses sens en alerte pendant que Selenia se dirige vers les chevaux. Le Dùnedain finit par entendre plusieurs bruits, l'un d'eux est le bruit d'un frottement au sol, quelque chose était trainé au sol. Plus proche du campement, Daëgon entend des bruits de pas. Il entend un dernier son mais plus lointain et dont il n'arrive pas à comprendre le sens.

Daëgon prend alors un caillou au sol et le lance dans la direction de Selenia. Même si le lancer n'est pas très juste, la Dunéenne entend le bruit du caillou sur la pierre et se tourne vers Daëgon qui lui fait un signe de se rapprocher. Aussitôt, Selenia se rapproche et va réveiller Oërlis en lui disant :
- "Il y a du mouvement autour..."
- "Je vais réveiller Tirash" dit Oërlis tout doucement.
- Selenia montre Fànaviryan du doigt.

Oërlis se dirige alors vers Tirash qu'il réveille tout doucement et Selenia va alerter Fànaviryan pendant que Daëgon l'arc à la main observe les ruines situées derrière le camp à l'angle d'un rocher. Il aperçoit alors, sortant d'un édifice en ruine, un orque, d'environ 1m80 qui observe les environs. Il se tient avec les deux bras sur les pierres puis va lever ses bras en l'air pour les dégourdir. Le Dùnedain encoche une flèche et tient la créature en joue.

Lorsqu'Oërlis arrive à la hauteur de Tirash, il le secoue légèrement en lui murmurant :
- "Tirash, réveille-toi, il se passe quelque chose. Daëgon a entendu du bruit...Ne fais pas de bruit."
- Tirash attrape aussitôt sa dague, se lève et prend son épée.
- Oërlis pointe alors une direction à Tirash.
- Tirash semble, en effet, remarquer, un mouvement au niveau de la ruine.

Selenia vient, de son côté, réveiller Fànaviryan en lui disant :
- "Il y a du mouvement autour."
- "Où ça ?"
- "Daëgon a entendu ou vu quelque chose" murmure Selenia.
- "D'accord." répond Fànaviryan en se levant et en prenant son épée puis elle se rapproche de Daëgon qui a entendu l'elfe se rapprocher.

Malgré la présence de nuages, la lune arrive à bien éclairer les lieux et à permettre aux compagnons de bien se repérer dans les paysages nocturnes. Par ailleurs, le vent s'est bien apaisé à la nuit tombée.

Daëgon et Tirash entendent deux voix qui viennent de l'intérieur de l'édifice en ruine. Les voix rauques semblent indiquer que d'autres orques sont présents derrière les pierres. Aussitôt, Tirash alerte Fànaviryan et Selenia et chuchote :
- "Ils sont plusieurs !!" puis lance "Oërlis, tu vas réveiller Astatur, non ?" mais le compagnon d'Astatur s'est éloigné du groupe avec son arc puis Tirash va pour s'adresser à Selenia mais celle-ci a pris sa lance et se dirige, de nouveau, vers les chevaux et les chariots.

Daëgon finit par décocher sa flèche qui vient traverser le visage de l'orque par le nez qui s'effondre aussitôt au sol, tué net. Aussitôt, une réaction se fait entendre et des grognements résonnent dans les ruines.

Tirash, discrètement, va contourner le rocher qui le protégeait et va venir discrètement se protéger derrière le mur de la ruine en essayant de ne pas être vu par les éventuels occupants des lieux. Il entend des grognements provenant de l'intérieur. Ces sons ne lui sont pas inconnus et lui rappelle de vieux souvenirs désagréables d'une époque où il était envoyé vers Angmar par de terribles orques. Au même moment, Fànaviryan commence à faire le tour des ruines par la gauche. Elle y va prudemment, en restant discrète.

Daëgon et Tirash ont repéré du bruit indiquant la présence d'un individu derrière le mur. Ils ne l'ont pas vu mais l'ont clairement repéré. Daëgon encoche une nouvelle flèche et vise l'entrée des ruines et Tirash ramasse une pierre.

Fànaviryan est arrivée au coin de deux grands rochers. Celui de droite fait plus de trois mètres de haut tandis que celui en face d'elle fait un peu plus de deux mètres et elle pose alors son épée sur ce dernier rocher et grimpe dessus. Mais lors de l'impulsion pour monter, son épée a frappé au sol propageant un bruit métallique. Arrivée en haut, elle remarque aussitôt un orque qui est sorti des ruines et s'apprêtait à faire le tour pour prendre à revers ses compagnons. Il repère, aussitôt, l'elfe et pousse un grand cri de rage et charge l'épée à la main. L'elfe lui assène un grand coup de lame avec une feinte pour surprendre son adversaire mais celui-ci semble réagir au bon moment pour éviter la lame de l'elfe. Elle remarque un autre orque qui surgit des ruines mais ce dernier ne voit pas aussitôt l'elfe et met, du coup, un peu de temps à réagir mais vient, par la suite, au contact avec son épée.

Selenia arrive au chariot d'Astatur, frappe et entre aussitôt. Le marchand sursaute et demande :
- "Qu'est-ce qui se passe ?"
- "On a de la visite inopportune."
- "D'accord, j'arrive."
Selenia ressort aussitôt, rejoint Daëgon puis remonte en direction de Fànaviryan. Elle hésite puis fait le tour du rocher pour se retrouver face à deux orques qui tentent de déloger l'elfe sur son rocher.

Après avoir entendu le rugissement de l'orque, Daëgon se décide de monter sur le rocher pour avoir une meilleure vue des environs. Au même moment, Tirash entend l'orque derrière le mur se déplacer et, à priori, s'éloigner. Arrivé en haut, Daëgon aperçoit un orque en approche de l'entrée et un autre qui s'éloigne. Tirash envoie une pierre à proximité de l'entrée, malheureusement, la pierre atterrie un peu plus loin que prévue. L'homme du sud entend un autre orque qui s'engage à l'entrée des ruines. Daëgon en profite pour encocher une flèche au moment où l'orque surgit et charge vers le Dùnedain mais voyant Tirash à proximité, il se tourne vers lui et tente de le tuer avec son épée courbe. Le coup est très puissant mais Tirash roule sur le côté pour éviter ce coup mortel. Au même moment, Oërlis qui avait commencé à faire le tour des ruines par le bas, touche l'orque dans le dos avec son arc. La flèche traverse la protection de l'orque dans le bas du dos et vient pénètre profondément dans les chairs. L'orque pousse un cri de douleurs. Une nouvelle flèche tirée par Daëgon vient l'atteindre à l'épaule mais l'armure permet d'éviter que la flèche ne pénètre la chair. Au même moment, Tirash frappe avec son épée au niveau de l'abdomen mais l'orque place son épée pour bloquer le coup.

Pendant ce temps, Fànaviryan tente de frapper l'orque qui se trouve en-dessous d'elle mais n'arrive pas à l'atteindre. Son ennemi est vif et vigilant face à ses attaques. L'autre orque vient à ses côtés et tente de frapper l'elfe qui doit mettre sa lame en opposition pour éviter le coup. Voyant arriver Selenia, Fànaviryan en profite pour attaquer l'orque fait face à la dunéenne. Elle touche l'orque à l'épaule. Du sang gicle de la plaie. Selenia en profite pour attaquer l'orque également et transperce le bras avec sa lance. Le deuxième orque en profite pour attaquer la jambe d'appui de l'elfe qui, par chance, arrive, tout juste, à placer son épée entre sa jambe et l'épée de l'orque pour éviter le coup.

Oërlis tire une nouvelle flèche qui vient, de nouveau, transpercer l'armure et s'enfonce dans le corps de l'orque mais, celui-ci est toujours vivant mais bien affaibli. Daëgon en profite pour lui envoyer une nouvelle flèche qui transperce le bras. La douleur est trop intense et envoie l'orque à terre.

Le 05 de Norui de l'An 1640 - 06:45 / 18:30 - Voyage jusqu'aux Ruines - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vieille Route du Nord - Session N°34 du 29/04/2021

La journée va se dérouler sous le vent de l'ouest qui traverse les Hauts du sud. La route va défiler de collines en collines, des montées, des descentes, des paysages de terres herbeuses avec quelques arbustes mais rarement de grands arbres surtout sur les hauteurs. La majorité des arbres sont essentiellement situés le long de la Vieille Route du Nord.

Astatur va évoquer lors d'une pause, en fin de journée, que les compagnons vont pouvoir se protéger du vent lors du campement qui va pouvoir se faire dans de vieilles ruines. Et, en effet, deux heures après, vers 18h00 / 18h30, les deux chariots arrivent à proximité de ruines. Oërlis et Fànaviryan vont diriger les chariots et trouver un endroit abrité du vent qui devrait permettre de passer une bonne nuit.

En inspectant les environs, Selenia estime que la ville a dû tomber, il y a deux cents ans lors de la chute du roi du Cardolan contre les forces du Roi-Sorcier. Les quelques marques qui apparaissent sur les murs permettent à la Dunéenne de confirmer son analyse.

Daëgon prépare un bon feu pendant que Tirash et Fànaviryan s'occupent du chariot et des deux chevaux. Selenia prépare un repas avec les restes de lapin, des haricots, du fromage et quelques épices. Le résultat est surprenant mais très bon. Après, ce bon repas, chacun va se coucher puis Selenia va trouver un point haut pour admirer le paysage et se commencer à méditer mais elle n'arrive pas à trouver de liens avec les esprits.

Le 05 de Norui de l'An 1640 - 04:00 / 06:40 - Traversée des Faubourgs - Lieu : Andrath - Vieille Route du Nord - Session N°34 du 29/04/2021

Lors du réveil, une odeur de viande grillée vient chatouiller les narines des voyageurs. Oërlis a réalisé un feu sous des mottes de terre pour cacher sa présence et est en train de griller des lapins chassés un peu plus tôt.

Après ce bon repas, les deux chariots reprennent la route. La pluie n'est plus présente mais de nombreux nuages couvrent le soleil. Par ailleurs, un vent d'ouest s'est levé et va être plus vif lorsque les compagnons montent le massif de collines des Tyrn Hyarmen, les Hauts du sud, pour arriver dans les faubourgs d'Andrath. Dans la montée sur la route des collines, Daëgon, Selenia et Tirash sont descendus du chariot pour soutenir l'effort des chevaux. En arrivant sur place, l'ambiance est sinistre. La ville semble partiellement debout, une partie des bâtiments sont toujours debout mais semblent vides. Les rues sont inanimées, très silencieuses, aucun bruit que du silence. Les destructions visibles ne sont dues au temps mais à des batailles qui se sont déroulées dans la ville.

Lors de la traversée des abords d'Andrath, Fànaviryan demande à Daëgon :
- "Est-ce que tu te souviens d'où pourrait provenir la lumière de la nuit ?"
- "Non, je n'arrive pas à voir la zone en question. Il faudrait, sans doute, s'enfoncer dans la ville pour retrouver le lieu..."
- "Gardes ton arc à proximité."
- "Oui, oui, je vais être vigilant."

Daëgon et Tirash rapprochent leur arc auprès d'eux avec quelques flèches à portée de main. Tirash va observer le chariot d'Astatur pour étudier l'attitude des deux hommes. Oërlis a posé son arc sur ses genoux le temps de traverser la ville. Astatur semble être vigilant.

Le 04 de Norui de l'An 1640 - 21:05 / 23:45 - Nuit au Campement - Lieu : Andrath - Vieille Route du Nord - Session N°34 du 29/04/2021

Selenia va, après ses présages, revenir au camp et veiller sur ses compagnons. Puis Tirash va prendre son tour de garde sans que le moindre incident soit à signaler. Le début du tour de garde de Daëgon se passe calmement puis, au cœur de la nuit, il remarque une lueur qui va durer quelques instants, peut-être une minute, une source de lumière est visible dans l'un des bâtiments de la ville d'Andrath. Cet évènement va maintenir le Dùnedain bien éveillé et vigilant mais la fin de sa garde va se dérouler sans autre signe de vie, pas d'autre lumière visible. Il va ensuite réveiller Fànaviryan et lui dit :
- "J'ai vu une source de lumière dans la ville."
- "Ah !! Tu as vu une petite lumière..."
- "Oui !! Apparemment, il y a de l'activité là-bas."
- "Avec des signaux particuliers ?"
- "Non, non, c'est resté... je ne sais pas, cinq minutes et à priori, ils sont restés discrets. Ils ont dû la planquer au bout d'un moment."
- "Il y a, peut-être des survivants à moins que ça ne soit pas des survivants..."
- "A mon avis, c'est surtout des voleurs ou des gens qui seraient prêts à risquer leur vie pour nous voler."
- "D'accord, je vais rester très vigilante et je vais prendre ma lance."

Fànaviryan prend sa lance qu'elle installe auprès d'elle. Elle prend ensuite son bâton de marche et continue à le sculpter. A la fin de son tour de garde, elle va réveiller Oërlis et lui dit :
- "Oërlis, Daëgon a aperçu furtivement pendant son tour de garde, pendant cinq minutes une petite lueur par là-bas mais bon... c'était pendant la nuit, il y a donc de fortes chances que ça ne se reproduise pas et il n'y a pas eu un bruit. Donc voilà."
- Oërlis acquiesce de la tête.

Oërlis prend, aussitôt, son arc, quelques flèches et se dirige vers le sud. Voyant l'homme partir, Fànaviryan lui demande :
- "Tu veux que je t'accompagne ?"
- Oërlis répond négativement de la tête et continue son chemin.

Après quelques centaines de mètres sur la route, il va marcher dans la prairie, une flèche encochée. Estimant qu'Oërlis est parti chasser, l'Elfe retourne se coucher.

Le 04 de Norui de l'An 1640 - 17:50 / 21:00 - Campement du soir - Lieu : Andrath - Vieille Route du Nord - Session N°33 du 21/04/2021

En fin de journée, il va y avoir une accalmie. La pluie va cesser. Les compagnons vont pouvoir ainsi enlever la bâche de leur chariot. La plaine va quitter la direction du sud pour se prolonger vers l'ouest. La route continue vers le sud et va ainsi reprendre une montée vers les Hauts du Sud, les Tyrn Hyarmen avec, en haut de ce massif de collines, des bâtiments au loin qui sont les premiers signes de l'ancienne ville d'Andrath. L'ancienne ville surplombe toute la vallée du Tyrn Gorthad. A plusieurs heures de route, les bâtiments sont encore debout et ne laissent pas présager qu'ils sont, à présent, vides.

Lorsque la route commence à s'engager sur la colline, Astatur demande à arrêter les chariots, descend et vient voir les compagnons :
- "On pourrait continuer le chemin, on pourrait avoir une petite heure de route pour monter la colline d'Andrath et arriver aux faubourgs d'Andrath ou on s'arrête là. On perd un peu de temps aujourd'hui si on reste à distance d'Andrath."
- "Vous craignez quoi à Andrath ? Vous n'avez pas l'air de vouloir vous en rapprocher..." demande Daëgon.
- "A priori, les hommes des collines ont quitté les ruines. Comme de nombreux bâtiments sont encore debout, ça peut facilement être un repaire pour des bandits ou des orques en maraude."
- "Une ville déserte ne l'ait jamais vraiment, elle recèle toujours un fond d'obscurité qu'il ne ferait pas bon de se rapprocher..." lance Fànaviryan.
- "En cela, je proposerais bien que l'on reste la nuit ici."
- "En doublant, peut-être la garde si notre feu risque d'attirer une attention ?"
- "C'est justement ça. Est-ce que..."
- "Est-ce que l'on désire se priver de tout confort ?"
- "Oërlis me conseillait de ne pas faire de feu."
- "Oui, ça risque d'attirer l'attention d'autant que l'on voit bien la ville d'ici" analyse Daëgon.
- "C'est ça. A moins que vous proposiez une solution par rapport à cela." confirme Astatur.
- "Pour le fait de s'arrêter avant, je suis plutôt d'accord, je ne sais pas pour les autres ? Après pour faire un feu, on pourrait essayer de le camoufler."
- "On avait essayé avec Tirash de le camoufler et ça n'avait pas forcément bien fonctionné... c'est hasardeux..." indique Fànaviryan.
- "On peut essayer de cacher le feu si vous voulez sinon on peut faire sans." indique Selenia.
- "Oui, on peut manger froid, on a ce qui faut." précise Daëgon.
- "On peut aussi faire un petit feu pour faire la popote et puis l'éteindre après avant la tombée de la nuit. On pourra ainsi manger chaud au moins."

Pendant que Daëgon gère un feu discret en allant, dans un premier temps, trouver du bois sec, Tirash et Fànaviryan s'occupent du chariot et du soin des deux chevaux. Ils détachent les deux chevaux, les brossent et leur donnent à manger. Oërlis fait de même de son côté. Selenia. Daëgon a réussi à gérer un feu discret mais suffisamment fourni pour faire chauffer l'eau pour la préparation culinaire de Selenia et de sécher les vêtements des voyageurs. Il le maintien jusqu'à que le soleil se couche pour éviter d'être repéré.

Lors de son début de tour de garde, Selenia s'éloigne de quelques mètres de la route et va méditer dans la nature. Dans sa vision, Selenia voit des pierres qui lui semblent correspondre à des ruines et elle sent quelque chose menaçant.

Le 04 de Norui de l'An 1640 - 04:15 / 17:45 - Voyage vers le Sud - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vieille Route du Nord - Session N°33 du 21/04/2021

Le ciel va au cours de la nuit s'assombrir, la lumière de la lune va, dès lors, diminuer au fil de la nuit et lorsque la nouvelle journée s'annonce, le soleil n'est pas au rendez-vous mais surtout des nuages de plus en plus noirs. Lorsque Fànaviryan prend son tour de garde, les Hauts des Galgals se sont éteints avec la disparition des rayons de la lune avec les nuages dans le ciel. A la fin de son tour de garde, elle vient réveiller Oërlis qui est rapidement sur pied. Il prend son arc et va dehors. Il regarde attentivement le ciel et semble assez inquiet de l'amoncellement de nuages.

En reprenant la route, le tonnerre commence à briser le silence de la nature. Pendant une partie de la matinée, le temps va être très orageux. Des éclairs vont s'abattre pendant toute la matinée avec une route qui va parfois être sur des hauteurs avec un vide très proche du bord de la route.

Voyant la foudre se rapprochant, Tirash descend du chariot et se rapproche de Barägouin. L'homme du sud tente de calmer la jument qui prend de plus en plus peur au bruit du tonnerre. Tirash l'encourage également à monter les chemins de colline mais il a du mal à trouver la bonne attitude. L'animal n'est pas rassuré. Daëgon descend alors du chariot et vient se rapprocher de Barägouin au moment où un éclair jaillit du ciel non loin de la route. Les deux chevaux se cabrent. Daëgon n'a pas anticipé le mouvement du cheval et a glissé, s'est retrouvé à terre, entre les pattes du cheval. Fànaviryan a réussi à tourner les roues du chariot pour éviter le Dùnedain qui a réussi à se mettre sur le côté pour ne pas se prendre un coup de sabot et les roues du chariot. De son côté, Oërlis a réussi à bien maîtriser les deux chevaux de son chariot et à maintenir sa route.

L'orage va continuer sa route vers les Tyrn Gorthad mais une pluie de plus en intense va s'abattre sur les collines du Tyrn Hyarmen. Daëgon propose de sortir sa toile de tente et de la déployer autour du chariot. Fànaviryan reste concentrée sur la conduite du chariot pendant que ses trois compagnons installent au-dessus d'eux la toile de tente. Selenia va trouver les bons espaces pour installer la toile, Tirash finissant le travail commencé. Daëgon va suivre les conseils de ses deux camarades et fournir l'effort pour terminer l'installation. Astatur a profité d'une halte pour se réfugier dans son chariot, bien à l'abri de la pluie. Oërlis reste devant, sous la pluie, à diriger son chariot.

Après le repas du midi, la troupe va descendre les collines du Tyrn Hyarmen pour rejoindre la plaine située entre les deux massifs. La plaine est bien gorgée d'eau avec la pluie de la matinée mais la route draine bien la pluie avec son système de dénivelé le milieu de la route est plus haut que les côtés ce qui permet à l'eau de s'écouler. Elle est, par ailleurs, légèrement en hauteur.

Le 03 de Norui de l'An 1640 - 05:35 / 21:30 - Voyage vers le Sud - Lieu : Tyrn Hyarmen (Hauts Méridionaux, Hauts du Sud) - Vieille Route du Nord - Session N°33 du 21/04/2021

Les deux chariots quittent le village de Bree puis se dirigent rapidement sur la route vers le sud sur ce que l'on appelle la Vieille Route du Nord. Pendant un peu plus d'une heure, les compagnons vont suivre le paysage de champs cultivés, le sud du Pays de Bree avant de quitter cette région et entrer dans le Cardolan. La forêt à l'est marque l'entrée dans cette nouvelle région et l'entrée dans la baronnie du Tyrn Gorthad. La route pavée est relativement bien entretenue dans cette plaine, les anciennes routes Nùménoréenes.

En début d'après-midi, les collines du Tyrn Gorthad, les Hauts des Galgals vont commencer à être plus présentes dans le paysage à l'ouest et, à l'est, les collines du Tyrn Hyarmen, les Hauts du sud dans la langue commune. Les Hauts des Galgals sont essentiellement des collines de craie et de calcaires où pousse une herbe très sèche, courte et jaune, un paysage sinistre tandis que sur les pentes des Hauts du Sud, l'herbe est bien verte. Les chevaux vont être mis à rude épreuve, la route commence à monter vers le haut des collines. A plusieurs reprises, il est nécessaire de descendre du chariot pour soutenir l'effort des montures.

Dans l'après-midi, en haut des collines, les Hauts des Galgals se distinguent mieux et, régulièrement, les voyageurs peuvent apercevoir des sépultures, au loin, qui parsèment les collines du Tyrn Gorthad. Les Tyrn Hyarmen n'offrent pas le même paysage et seuls quelques moutons peuvent être aperçus sur les flancs de ces collines profitant de l'herbe abondante. Des fermes isolées doivent, sans doute, s'abriter dans certaines vallées protégées mais elles ne sont pas visibles de la route.

La route va ainsi défiler pendant toute l'après-midi sans incident. Quelques cavaliers passent mais ne s'arrêtent pas. Tirash va venir, de temps en temps, venir prendre la place de Daëgon pour en apprendre un peu plus sur la conduite d'un attelage. Le Dùnedain reste pendant tout le trajet vigilant aux abords des routes, l'arc à portée de main. Fànaviryan est assez attentive aux Hauts des Galgals. Les légendes qui accompagnent ces lieux l'intriguent et l'amène à y prêter une attention particulière.

Régulièrement, les compagnons doivent faire une pause pour permettre aux chevaux de se reposer en particulier Barägouin qui souffre un peu plus que les trois autres montures de la fatigue. Lors de l'une d'elle en milieu d'après-midi, Astatur vient voir les quatre compagnons :
- "Je voulais vous demander pour ce soir. Nous avons la possibilité soit de dormir à la belle étoile ce qui a ses charmes ou sinon on peut faire un petit détour qui devrait nous prendre une petite heure pour rejoindre Minas Malloth. Je ne me m’y arrête pas à chaque fois. Si vous, vous souhaitez vous y arrêter, nous pouvons faire le détour. Après, je ne sais pas si Pellendur est dans son domaine."
- "Il ne vaut mieux pas faire de détour, je constate que Barägouin est assez fatigué" indique Daëgon.
- "Dans ce cas, on reste là alors. En tout cas, on ne fait pas de détour." propose Tirash.
- "Je vous laisse y réfléchir. Nous avons le temps avant de devoir prendre une décision" conclut Astatur.

Sur la route, Fànaviryan exprime son opinion à ses compagnons :
- "Ça peut être agréable de revoir Pellendur mais que Pellendur et Astatur puissent déterminer parce que Pellendur a été très présent."
- "Ce n'est pas parce qu'on va à Minas Malloth que l'on va voir Pellendur. Il est, peut-être, encore à Bree, je ne sais pas trop quand est-ce qu'il est parti de Bree."
- "Un gîte et un logis, ça peut faire une bonne nuit !" indique Fànaviryan.
- "Ce n'est pas parce que l'on va à Minas Malloth que l'on va le voir." reprécise Selenia.
- "Tirash, toi qui sembles avoir eu de bons contacts avec Pellendur, comment tu-vois les choses ?" demande Fànaviryan.
- "Moi ? Je pense qu'il n'y a pas de raison que l'on fasse de détour. Je ne souhaite pas plus que ça faire de détour." répond Tirash.
- "Moi non plus" répond Selenia.
- "Autant que l'on avance."

En discutant les compagnons constatent qu'à un intervalle régulier, des braséros ont été installés sur le bord de la route. Tirash s'adresse alors à l'autre chariot :
- "Qu'est-ce que c'est que ces braséros, Astatur ?"
- "Ah, c'est le seigneur Pellendur qui a fait installer ça depuis les évènements qui se déroulent aux Hauts des Galgals. La nuit, il vaut mieux éclairer..." répond Astatur en pointant du doigt la région à l'ouest.
- "Et du coup, si on passe la nuit dehors, on ne craint rien ou on craint quelque chose ?"
- "Non, non, justement, c'est encore un peu tôt mais passez une certaine heure, vous allez avoir des cavaliers de Minas Malloth qui vont venir activer ces braséros. Ça vous fait peur ?"
- "Moi, je vous fais confiance."

En fin d'après-midi, plusieurs cavaliers vont passer sur la route aux couleurs de la baronnie de Minas Malloth, vert et or. Ils viennent allumer l'ensemble des braséros situés le long de la Vieille Route du Nord.

Une demi-heure avant la halte pour la nuit, un croisement permettait de partir vers l'est en direction de Minas Malloth. Les deux chariots ont poursuivi leur route en direction du sud. Astatur propose de s'arrêter un peu plus tard un endroit où une grotte naturelle s'est formée sous l'une des collines qui borde la route. L'espace n'est pas très profond mais permet de passer la nuit au sec, protégé par cette cavité naturelle et Astatur précise :
- "C'est là que j'ai l'habitude de m'arrêter. S'il pleut, on est à l'abri, on a une belle vue sur les Hauts des Galgals !! De temps en temps, on voit des choses qui bougent par là-bas... Bonne ambiance !!"

Astatur s'installe un coin pour se reposer dans la grotte : une chaise et une paillasse confortable pour se reposer. Pendant ce temps, Oërlis s'occupe du chariot et des deux chevaux. Fànaviryan et Tirash font de même avec leur propre chariot. Selenia se propose de préparer à manger. Oërlis lui marmonne quelques mots l'invitant à se servir dans des sacs situés à l'arrière du chariot où la dunéenne va pouvoir trouver tout ce qu'il faut pour préparer le repas du soir. Daëgon aménage le campement, prépare le feu et l'abri pour les chevaux.

Après le repas, lorsque tout le monde est bien installé, Astatur va demander :
- "Alors comment s'est passée votre première journée ?"
- "Un peu mal au cul mais à part ça..." répond Tirash.
- "Ça va bien" répond Selenia.
- "On a un cheval qui est un peu faiblard, j'ai l'impression. Il faudra, peut-être en trouver un autre soit l'entraîner un peu mieux" indique Daëgon.
- "On va voir parce qu'avec la route, il va être mieux nourri, on va mieux s'occuper de lui que ce qu'il a pu vivre ces dernières années, ça devrait changer, non ? Enfin, je n'y connais pas grand-chose mais..." analyse Tirash.
- "Non mais ça parait judicieux ce que tu dis Tirash. Effectivement, il va falloir qu'il prenne le rythme, un petit peu comme nous tous." précise Fànaviryan.
- "Est-ce que c'est une région que vous connaissiez précédemment ?"
- "Non, je ne suis jamais venu auparavant." répond Daëgon.
- "Moi, je vais de découvertes en découvertes." répond Tirash.
- "C'est bien les découvertes. Si vous le souhaitez, Oërlis pourra prendre le dernier tour de garde." lui répond Astatur.
- "Très bien" répond Daëgon.
- "Moi, je prends le premier." indique Selenia.
- "On va faire comme ça. Et vous, vous en prenez un ou pas ?" répond également Tirash.
- "Moi, je vais me coucher" répond Astatur avec un léger sourire au bord des lèvres.
- "Je veux bien prendre le deuxième" répond Tirash.

Puis Astatur va lancer des discussions assez banales sur le temps en particulier le beau temps en cours. Puis Daëgon demande :
- "Est-ce que l'on va devoir préparer des choses particulières pour la suite de la route ?"
- "Oui, et qu'est-ce qu'il est prévu à Metraith ? On va acheter des... chevaux ?" demande Tirash.
- "Non du vin !!!" répond Fànaviryan.
- "Oui, du vin !" répond Astatur.
- "Et le vrai objectif ?" demande Tirash.
- "Oui, reparlons de cela, il me parait important que vous sachiez bien vers quoi on va. En effet, nous allons à Metraith pour aller négocier du vin. Ça m'arrive régulièrement, en effet, d'aller passer des commandes à Metraith, lieu où en fait, certaines caravanes du Gondor qui viennent jusque-là. Il y a donc quelques entrepôts dans la ville où avec certains marchands, il m'arrive de négocier du vin. Ça, c'est ce qui est officiellement prévu. Maintenant, la version officieuse qu'évidemment, il serait de bon ton de ne pas ébruiter autour de vous. Un certain Vörterix, un dunéen d'après ce que j'ai compris, qui vit à Metraith, aurait des informations sur les commanditaires de l'attaque qui avait été perpétuée, il y a, à présent, deux mois de ce qui m'auraient dérobé les plans des différentes garnisons des troupes de l'Arthedain. J'ai eu ce message à Fornost Erain m'indiquant que cette personne souhaitait me rencontrer. Je n'ai aucune autre information sur cette personne. J'ai chargé un jeune homme que je connais sur Metraith, un jeune homme en qui j'ai une entière confiance de me récupérer des informations mais, depuis quelques jours, il ne m'a pas répondu. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de gênant. On en saura plus en arrivant là-bas."
- "Est-ce que c'est bien que l'on arrive ensemble ou pas ?" demande Tirash.
- "On fait partie de l'alibi" analyse Fànaviryan.
- "Oui mais peut-être pas tous ensemble alors pour que deux d'entre nous puissent avoir des oreilles qui trainent ou je ne sais pas..."
- "Ouais" répondent Daëgon et Fànaviryan.
- "Qu'en pensez-vous Astatur ?" demande Tirash.
- "Hum, hum, pourquoi pas... En effet, ça peut être intéressant. Je vous avoue que je ne sais pas trop encore où est-ce qu'on met les pieds. Il va falloir être vigilant. Je sais qu'à Metraith mais bon vous savez à Fornost Erain, il y en a également, des espions d'Angmar, il y en aura. Mais bon, vous savez, je suis à près certains qu'à Bree, il y en a également mais c'est notoirement connu que Metraith est plus ou moins devenue leur cible prochaine. Ah oui, ce que je ne vous ai pas dit, la ville d'Andrath, on devrait atteindre les faubourgs d'Andrath demain soir. Il y a de cela quasiment un an, la ville a été saccagée et est tombée aux mains des Hommes des collines du Rhudaur. Demain soir, on va, sans doute, éviter de rejoindre Andrath ce qui était mon cas, il n'y a pas si longtemps ; il y a encore deux-trois ans. J'avais une belle auberge avec de jolies jeunes femmes mais bon... c'est une autre histoire. Il va falloir éviter dans la mesure du possible sauf si vous souhaitez réellement y aller mais, en général, ce qui est conseillé, c'est d'éviter les ruines de la ville."
- "Ça n'a pas été réhabilité depuis ?" demande Daëgon.
- "Non, non, depuis, on évite le secteur. On va passer par Andrath qui est sur la route. Régulièrement, sur la route, nous aurons d'autres endroits où d'anciens villages ont existé et n'ont plus d'âmes qui vivent. Normalement, jusqu'à Metraith, nous ne devrions y rencontrer aucun lieu de vie. Tout devrait bien se passer. Ce que je vous propose, la vieille d'arrivée sur Metraith, nous pourrons en reparler et voir réellement comment on gère l'arrivée dans la ville. Tirash, c'est intéressant l'idée d'avoir un groupe observateur, je retiens l'idée. Ce que je vous propose, c'est que l'on puisse y réfléchir. Il nous reste quelques jours avant d'atteindre Metraith, il faudrait que l'on puisse réfléchir justement à notre entrée dans la ville."
- "Sachant que l'on a appris qu'il y avait un péage à régler pour tout chariot, qu'il soit chargé ou vide ou par personne." indique Fànaviryan.
- "Le péage est par chariot et non par personne mais ne vous inquiétez pas, c'est dans mes frais."
- "Et qu'il en reste ainsi..."

Les quatre compagnons vont ensuite s'organiser pour les tours de garde :

  • Selenia débute les gardes,
  • Tirash prend la suite,
  • Daëgon prend le milieu de la nuit,
  • Fànaviryan en fin de nuit,
  • Oërlis finit le tour de garde.

La nuit va se dérouler sans incident particulier. Lors des tours de garde, les voyageurs vont pouvoir admirer les braséros qui illuminent toute la route sur une longue distance apportant une lumière réconfortante. Par contre, les sépultures des anciens rois sont bien visibles. Les pierres des édifices mortuaires s'illuminent avec les rayons de la pleine lune offrant un spectacle macabre aux voyageurs.

Avant de débuter son tour de garde, Selenia s'éloigne du campement, monte de quelques mètres sur la colline, fait appel aux esprits de la nature et commence à entrer en méditation. La dunéenne n'arrive pas à bien se représenter les images qu'elle perçoit, les visions sont troubles, saccadées. Un paysage semble se dessiner mais disparait aussitôt et ne lui permet pas d'avoir une vision claire de l'environnement. Selenia n'est, toutefois, pas rassurée des images aperçues. Elle va demander en réveillant Tirash pour son tour de garde de veiller à maintenir le feu bien alimenté.

Le 03 de Norui de l'An 1640 - 04:00 / 05:30 - Départ de Bree - Lieu : Bree - Rues - Session N°33 du 21/04/2021

En se réveillant, Fànaviryan vérifie l'heure. Le soleil n'est pas encore visible à l'horizon. Ses compagnons semblent être endormis. Puis, pour réveiller ses compagnons, elle commence à chantonner :
- "Ah quel jour merveilleux que l'on attendait depuis tant de temps. Ça pourrait nous faire plaisir de voyager, de rencontrer du monde et d'assouvir nos bêtes."

Ce chant va réveiller ses compagnons même si sa voix ne porte pas aussi bien qu'elle l'aurait voulu à cause d'un besoin de consommer du Rakit. Pendant que ses compagnons se réveillent, elle va vérifier dans la réserve fraiche si Selenia a déposé le Rakit à cet endroit puis ne trouvant pas la drogue, elle demande à Selenia lorsqu'elle vient dans le salon :
- "Selenia, tu ne pourrais pas m'en filer quelques grammes pour démarrer la journée."
- "Ah non, c'est un produit pour le soir, ça. Il faut être en forme pour la journée."
- "Si tu le dis" répond l'Elfe résignée.

Elle retourne alors dans sa chambre et se prépare une coiffure de guerrière, prête à affronter les dangers de la nature.

Fànaviryan attelle les deux chevaux en compagnie de Daëgon ainsi que Tirash. Selenia retourne à la maison lorsque les trois compagnons sont en train de préparer le chariot puis, juste avant l'aurore, les quatre compagnons ferment la maison et se dirigent vers l'auberge.

Le soleil n'a pas encore pointé ses rayons du soleil sur le village mais la lune bien pleine est encore haut dans le ciel et apporte une belle luminosité de si bon matin. Comme a pu le prédire Selenia, le ciel est très clair, sans un seul nuage ce qui laisse augurer d'une très belle journée sous le soleil du printemps.

Astatur est devant l'auberge, attendant patiemment devant son chariot. Il a les mains dans le dos attendant l'arrivée de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate puis s'exclame en voyant les compagnons arriver :
- "Ah !! Vous êtes là !" et salue par une révérence les quatre compagnons puis continue : "vous allez bien ?"
- "Oui et vous, prêt pour le voyage ?" répond Daëgon.
- "Ouais ! Je suis impatient."
- "Oui, nous aussi !!"
- "Très bien... Bon, écoutez, nous allons pouvoir nous mettre en route."
- "Nous sommes prêts" répond Selenia.
- "Nous avons peut-être deux ou trois trucs à monter dans le chariot avant ?" demande Tirash.

Les quatre compagnons admirent le chariot sophistiqué d'Astatur avec Oërlis à l'avant prêt à diriger les deux chevaux du chariot. Oërlis baisse la tête pour saluer les quatre compagnons. Daëgon et Fànaviryan se mettent devant tandis que Selenia et Tirash à l'arrière du chariot.

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