La Taverne des Hobbits
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Golasgil

Le 02 de Norui de l'An 1640 - 19:05 / 20:20 - Repas avec Astatur - Lieu : Bree - Auberge du Repos du Roi - Session N°32 du 21/04/2021

Selenia quitte ses trois compagnons et se dirigent vers l'auberge du Repos du Roi. La salle principale est assez remplie, plusieurs habitants de Bree y sont présents pour boire et manger. Ham accueille la Dunéenne mais rapidement elle voit dans la salle Astatur qui lui fait un grand signe pour l'inviter à le rejoindre. Puis Astatur lui demande :
- "Bon, comment allez-vous très chère ?"
- "Ça va, ça va."
- "Prête pour le grand voyage ?"
- "Oui, oui, très bien."
- "Alors, comment vos compagnons prennent ça ?"
- "Le voyage ?"
- "Oui"
- "Disons qu'ils sont plutôt contents de pouvoir voir du pays."
- Astatur regarde autour de lui et parle un plus discrètement : "Bon... et sur ce que j'ai pu vous révéler avant-hier, est-ce vous avez pu en reparler sur le fait que mon activité de marchand est somme toute secondaire."
- "Oui, j'ai évoqué un petit peu mais je n'ai pas été dans les détails pour garder le plus de : "moins on en sait moins on en dit"..."
- "D'accord oui, vous avez une bonne confiance dans vos trois compagnons ?"
- "Assez bonne, oui, on a traversé des choses ensemble. Après je ne les connais pas depuis si longtemps donc la confiance se construit."
- "D'accord parce que je vous avouerai que ce je vous ai révélé l'autre jour, peu de gens le savent. Avant cela, je m'étais bien renseigné. Vous, Selenia, je vous connais depuis un peu plus longtemps donc j'ai appris à vous connaitre à Tharbad, je sais que je peux vous faire confiance."
- "Surtout je ne suis pas du tout d'ici. Je n'ai pas de contacts, de connaissances dans la région. Je n'ai donc pas d'intérêts."
- "Mais, c'est vrai que vos compagnons entre Tirash et Daëgon, j'ai moins de connaissances même si pour Daëgon, j'ai eu des informations par mes contacts dans l'armée à Fornost. Je sais qu'il semble irréprochable. A priori, ce sont des personnes de confiance. Après, c'est plus Tirash que je connais moins, que j'ai cherché, je vous avouerai, à essayer d'un peu mieux cerner. Il reste à distance et comprenez que je respecte."
- "Après de ce que je sais, il est dans la même situation que moi, il vient ici sans connaître personne ou quoi que ce soit à priori sans connaissance si tout ce qu'il dit de son histoire, est vrai. Effectivement, il n'y a aucune raison qu'il puisse avoir des contacts."
- "Qu'est-ce que vous en connaissez de son histoire ?"
- "Tirash a été esclave pendant longtemps. Il cherche à retrouver l'assassin de ses parents. Si sa motivation est celle-ci, je ne pense pas qu'il soit à craindre."
- "D'accord. Et dites-moi... Ah, j'ai commandé pour ce soir une tarte aux oignons, j'espère que cela vous conviendra."
- "D'accord, très bien."

À ce moment, Solenia arrive avec une grande part de tarte assez fournie aux oignons, avec également des gros dés de lardons et de la crème fraiche.

Après le départ de Solenia et quelques bouchées de tarte, Astatur reprend la discussion :
- "Dites-moi, hier, vous avez été assez prise avec notre cher ami Golasgil."
- "Oui, tout à fait."
- "Je vous avouerai que Golasgil a été assez mystérieux sur la rencontre qui était prévue. Est-ce que vous avez la possibilité d'en dire certaines choses ou ça reste vraiment confidentiel ?"
- "Oui, je peux en dire certaines choses donc, en fait, nous prévoyions l'acheminement de nourriture vers Khazad-Dûm."
- "C'est prévu prochainement ?"
- "Et bien, après les récoltes."
- "Oui, logique. D'accord. Vous savez, à peu près en termes de quantité ce qui est prévu ?"
- "Heu, je ne sais pas exactement."
- "C'est assez étonnant la réaction de mon cher collègue. Golasgil est toujours très fier d'annoncer ses prises de commerce. Il est resté assez discret là-dessus. Bon, c'est son choix. Vous n'avez pas trop saisi pourquoi il est resté discret là-dessus, non ?"
- "Je ne sais pas, peut-être qu'il a peur des brigands ou quelques tensions politiques par rapport à ce transport, je crois donc..."
- "Ah, par rapport à quoi vous voulez dire ?"
- "Il me semble que traditionnellement Bree fournissait Minas Malloth et que du coup, ce n'est plus le blé n'est plus acheminé vers cette contrée."

Astatur finit alors cette assiette tout en réfléchissant puis reprend :
- "Mais, ça pourrait créer une instabilité dans la baronnie du seigneur Pellendur, cette histoire-là."
- "A priori, il y a une autre solution, du coup, c'est la Comté qui fournirait Minas Malloth à place de ce que j'en ai compris."
- "Ecoutez, ça tombe plutôt bien, puisque j'ai commandé quelques nouveaux fromages qui nous arrivent tout droit de la Comté. Nous allons pouvoir déguster cela après cette succulente tarte. D'accord... Et donc ça serait notre cher ami Golasgil qui se chargerait de cela, j'imagine."
- "Alors, je ne sais pas tout. Sans doute, il a évoqué cette possibilité."
- "D'accord, d'accord, je comprends qu'il veuille garder le secret par rapport à tout cela."
- "Mais je suis surpris que vous n'ayez pas toutes ces informations."
- "Hé bien, non, en ce moment, je n'étais pas sur ces réseaux et c'est bien pour cela que je me renseigne un petit peu. Nous n'avions pas connaissance de ces tractations. Ecoutez, sachez que par rapport à cela, je vais en référer aux autorités compétentes qu'ils sachent ce qui se joue ici sur Bree concernant le blé."
- "Après je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas gardé l'ancien accord entre Bree et Minas Malloth et du coup, que ça soit la Comté qui fournisse Khazad-Dûm."
- "Hum, oui, en effet, il doit y avoir autre chose. Ecoutez, je vais me renseigner sur tout cela. Si j'ai des informations, je pourrais vous les transmettre."
- "Entendu."
- "Sinon, par rapport à vos compagnons, avant de partir, il y a des choses importantes qu'il faudrait que je sache pour ne pas faire d'impair par exemple."
- "Heu... heu... je ne vois pas."
- "D'accord."

Solenia va venir débarrasser puis venir servir le fromage, des fromages plutôt frais et Selenia demande :
- "C'est Golasgil qui a ramené ce fromage ici ?"
- "Je ne sais pas après vous savez, il y a pas mal de commerce entre Bree et la Comté par l'intermédiaire des familles de Hobbits qui font le trajet entre les deux régions. Golasgil n'a pas non plus le monopole de tous les commerces et d'ailleurs je suis assez surpris qu'il s'engage dans la vente de blé. Jusqu'alors, il était plutôt, acoquiné avec les Nains et pas forcément trop avec les Hobbits."
- "Sa maison principale est dans le pays des Hobbits, à priori."
- "Oui, tout à fait, à Lézeau à côté de la maison du Magistrat, Tamir. Vous l'avez rencontré le Magistrat Cerfblanc ?"
- "Oui, oui, tout à fait."
- "On ne m'a pas rapporté que des bons retours. Il ne semble pas forcément en bon terme avec les autorités hobbites ce magistrat."
- "Oui, il semble assez en conflit avec, effectivement, la population locale."
- "C'est bien ce que j'ai eu vent comme informations. Je ne sais pas trop comment, justement, notre ami Golasgil, se débrouille de tout cela."
- "Il semble bien s'entendre avec le Magistrat vu que dans la ville, il y a peu d'humains en fait. Ce sont principalement des hobbits, donc, je pense que le Magistrat est content de le voir et Golasgil doit être content de pouvoir inviter le Magistrat chez lui."
- "D'accord. Ecoutez, en tout cas, nous n'avons pas d'éléments d'inquiétudes même si on a cru comprendre que Golasgil commence à s'acoquiner avec certaines familles hobbites ce qui ne devrait pas lui attirer que des amitiés. Mais, bon, je n'en sais pas beaucoup plus. Disons que je m'occupe peu de la Comté à vous dire. Je suis plus en charge de toute la partie du Cardolan qui nous inquiète hautement plus. Mais bon disons que là-dessus, j'aurais peut-être à vous faire part de certaines choses avec vos compagnons s'ils le souhaitent."
- "D'accord oui."

Selenia va alors demander des nouvelles du dos d'Astatur qui lui indique qu'il s'est bien reposé sur les deux derniers jours. Il semble tout à fait prêt pour le voyage. Il a demandé à Oërlis de lui préparer un siège confortable pour le voyage. Il remercie Selenia et pourrait être amené à solliciter Selenia lors du voyage ce à quoi, elle répond :
- "Je suis là pour ça."
- "Je vous remercie bien, Dame Selenia !"

Lors de l'arrivée du dessert, une tarte aux pommes, Golasgil est entré également dans l'auberge, arrive à la table et salue Astatur et Selenia en indiquant :
- "Ah dame Selenia !!" dit-il avec un large sourire.
- "Bien le bonsoir Maître Golasgil" répond Selenia.
- "Je ne vais pas vous embêter plus longtemps. Astatur, on se voit tout à l'heure."
- Astatur lui répond affirmativement de la tête.
- "Et bien, bonne soirée alors" répond Selenia.
- Golasgil salue de la tête en échange un regard complice en direction d'Astatur puis va s'assoir au fond de la salle de l'auberge.
- "Si vous le souhaitez, je vais pouvoir vous raccompagner" propose Astatur.
- "Oui, entendu."

Astatur raccompagne Selenia jusqu'à mi-chemin puis finit par dire :
- "Vous direz à vos compagnons qu'au soleil levé, nous puissions nous retrouver devant l'auberge."
- "Oui, entendu"
- "Très bien. Ecoutez, passez une charmante soirée, dormez bien."
- "Merci vous également et à demain."
- "A demain."

Astatur regagne l'auberge et Selenia remonte la colline.

Le 02 de Norui de l'An 1640 - 07:45 / 08:25 - Echanges avec les Nains - Lieu : Bree - Ferme des Piedbruyère - Session N°32 du 14/04/2021

Dix minutes plus tard, Fràr revient dans le salon avec Ekrin et Golasgil qui semble bien guilleret. Le marchand de Lézeau s'approche des deux compagnons en faisant de grands gestes :
- "Ah mais vous êtes là !! Mes amis !! Mes amis !! Comment allez-vous ?" lance-t-il en venant s'installer juste à côté de l'elfe. Il est très proche et Fànaviryan peut alors sentir les odeurs de sueurs matinales de Golasgil. L'elfe met alors une botte entre sa chaise et la sienne.

Pendant ce temps, Fràr est venu devant Tirash et a sorti d'une bourse en cuir des pièces et il lui dit :
- "Si vous voulez bien compter…"
- Tirash se met à compter les 15 écus d'or et il dit : "Merci !"
- "C'était ce qui était convenu."
- "C'était ce qui était convenu, oui ! Concernant le reste, de l'avance, il était convenu que vous nous la fassiez parvenir dans les semaines à venir. On a réussi en discutant un peu avec Maître Golasgil à se mettre d'accord. Je pense qu'il vous expliquera pourquoi ça l'intéresse, je ne sais pas trop mais vous n'aurez pas à gérer ça. Çà sera plus simple pour vous." précise Tirash en faisant un clin d'œil à Golasgil.
- "Par Aulë, nous cédons notre créance à Maître Golasgil, cela pourra vous mettre plus facilement en commerce pour un plus grand volume."

Lors de cet échange entre Tirash et Fràr, Golasgil a tenté de mettre sa main sur la cuisse de l'Elfe mais celle-ci a répondu par un geste vif. Le marchand a percuté la table, surpris par la réaction de Fànaviryan et se fait mal au doigt. Il éloigne sa chaise en grimaçant pendant plusieurs minutes puis il répond :
- "Oui, maître Fràr, nous, nous allons nous entretenir."

Fràr vient alors s'installer en face de Golasgil et Tirash s'adresse au nain :
- "En tout cas, ça va vous faire économiser un trajet Maître Fràr si vous n'avez pas à nous ramener le reste des pièces d'or. C'est un bon gain pour vous, non ?"
- "Alors, pour l'instant, rien n'est fait Monsieur. J'attends de bien comprendre ce que vous avez négocié avec Monsieur Golasgil et je déciderais après de tout cela. Pour l'instant, tout me parait un peu obscur et un peu précipité."
- "Oui, je comprends."
- "Nous allons négocier tout cela."
- "Nous allons vous laisser sur ce gagnant-gagnant." déclare Fànaviryan.
- "Bien !"
- "Je vous remercie de cette entrée en matière. Je vais pouvoir, à présent, en discuter avec Maître Fràr." répond Golasgil en s'adressant à Tirash.
- "Bonne journée à vous." répond Tirash pendant Fànaviryan fait un geste de salutation.

Le 02 de Norui de l'An 1640 - 02:00 / 02:35 - Négociations avec Golasgil - Lieu : Bree - Ferme des Piedbruyère - Session N°31 du 08/04/2021

Golasgil se lève, il va prendre une bouteille de vin, cinq verres et vient servir un verre à chacun puis dit :
- "Ecoutez, je crois que nous allons pouvoir fêter cela !"
- "Oui et puis il va falloir que l'on discute un petit peu du retour mon cher Golasgil... peut-être pas ce soir bien entendu..." répond Tirash.
- "Non, non, parce que je vous avouerai que demain, il va falloir que je vois Fràr pour discuter avec lui."
- "Oui, il faudra que nous fassions un compte-rendu détaillé parce qu'effectivement, on va rentrer, ça va générer des frais. Ils seront à votre charge, peut-être ?"
- "Rien n'est négocié à ce jour. Oui, j'imagine que vous n'allez pas... je vous connais !! vous n'allez pas laisser passer une affaire."
- "Messire Golasgil, sachant que j'imagine que notre trajet sera un peu plus épique car vous n'aimeriez pas payer péage de votre cargaison ?" questionne Fànaviryan.
- "Oh, rien n'est encore négocié par rapport à cela."
- "J'espère que cela va apporter ces fruits et que vous saurez les faire murir."
- "C'est vrai que six chariots vides... partant de Khazad-Dûm..."
- "Il y a de la place pour pas mal d'arbalètes là-dedans..." suggère Tirash.
- "Oui !! Et bien d'autres choses encore. La discussion va être longue demain. Là, vous me dites six chariots, avec des hommes..." Golasgil semble en pleine réflexion.
- "C'est ce que l'on appelle une force de frappe" répond Fànaviryan.
- "Maître Golasgil, si à tout hasard, nous avions besoin d'une avance, que l'on vous remboursera évidemment dès que Maître Fràr nous aura fait la sienne. Est-ce que ça serait quelque chose d'envisageable pour vous ? Vous souhaitez autant que nous que tout ça se passe bien et puis on commence à avoir une relation de confiance. Vous savez très bien qu'on ne partira pas avec. C'est ce que je sous-entends." demande Tirash en flattant le marchand.
- "Ah !! Vous savez, en ce moment, mes finances ne sont pas forcément si bonnes que cela... mais j'entends bien que ce sont des sommes assez importantes. Je vais voir. Je pense que je devrais faire ce qu'il faut pour vous avancer les sommes."
- "Il s'agit juste de rassurer les éventuels fournisseurs et puis après Fràr fera ce qu'il a promis, j'imagine."
- "Bien sûr, bien sûr, j'entends bien les choses. Je rentre prochainement à Lézeau. Si vous pouvez m'envoyer un message afin que je puisse préparer la somme en temps voulu. A moins que vous souhaitiez d'ores et déjà que je puisse préparer une certaine somme..."
- "Ça dépend, si vous aviez quelque argent avec vous pour le moment, ça serait déjà ça de pris. Si on a une opportunité de faire une bonne affaire, ça serait quand même dommage de passer à côté."
- "Là, clairement, je ne vais pas avoir ce qu'il faut mais si vous me laissez d'une semaine à quinze jours, je peux vous avoir une certaine somme tout dépend combien."
- "Là pour le moment, nous ne sommes pas très au clair avec combien il nous faut et pour quand... mais effectivement, on pourra vous envoyer un messager." répond Tirash.
- "Ou venir même avec plaisir." répond Fànaviryan.
- "Ecoutez, vous savez que vous serez toujours les bienvenus à Lézeau, il n'y aucun problème là-dessus. Si vous voulez vous déplacer vous-même, venez ! Il n'y a aucun problème." dit Golasgil en s'adressant spécifiquement à Fànaviryan.
- "Si nous pouvions avoir par vous, Maître Golasgil ou Maître Fràr, peut-être, une centaine d'écus d'or, ça serait formidable." demande Tirash.
- "Une centaine d'écus d'or !!!" s'exclame Golasgil.
- "Ça commence à faire une belle somme. En ce moment, nos finances ne sont pas bien reluisantes. Effectivement, c'est beaucoup demandé. Je ne sais pas ce que Maître Fràr en pensera. Le problème, il a dit demain matin, et que nous demain matin, nous devons partir assez tôt."
- "Ah vous partez ?"
- "Oui, faire du repérage justement et puis..." indique Tirash.
- "et des protections très urgentes." précise Fànaviryan.
- "C'est ça, nous avons besoin de nous équiper à titre personnel."
- "Ecoutez... 100 écus d'or !!" s'exclame de nouveau Golasgil.
- "Ça fait beaucoup..." répond Tirash.
- "Ça fait beaucoup. 100 écus d'or... On est bien d'accord que je vous avance cela ce que Fràr vous paiera par la suite. Mais, écoutez, je vous propose une chose. C'est bien 200 écus d'or que vous avez négocié."
- "Oui"
- "Je pense que... je pense que ça devrait me demander un peu de temps, un petit peu d'énergie, des négociations difficiles avec mes partenaires commerciaux mais je pourrais potentiellement vous fournir ces 200 écus d'or. A ce moment-là, je verrais directement avec Maître Fràr pour qu'il me rembourse directement."
- "Avec une petite commission au passage ?" demande Tirash en lui faisant un clin d'œil.
- "Non, non, je vous fais ça vraiment à titre d'amis. J'ai moi-aussi à cœur que cette expédition puisse se mener à bien et donc ce que je propose, c'est que je vous avance cette somme et Fràr me remboursera en tout voulu." répond Golasgil calmement puis il se lève en titubant quelques peu puis il ajoute : "Ecoutez, je vais vous laisser."
- "Un tout petit instant, si vous permettez Maître Golasgil si vous voulez bien. Puisque nous partons demain matin, les amis, comment allons-nous faire pour parler avec Maître Fràr. Peut-être pourrions-nous mandater Maître Golasgil pour le faire à notre place ?" demande Tirash en s'adressant à ses trois compagnons.
- "Je vous prépare la somme nécessaire et vous venez la chercher ?"
- "Oui, on peut faire ça, ça va faire plaisir à certaines..." répond Daëgon.
- "Ça sera simple" répond Fànaviryan.
- "Ecoutez, de toute manière, je vous avouerai que sur les prochaines semaines qui viennent, j'ai de nombreuses négociations à réaliser et du coup, je ne vais peu pouvoir me déplacer."
- "Disons que nous vous rendons visite le 22 Norui à Lézeau." répond Tirash.
- "Ecoutez, ça devrait le faire." répond Golasgil.

Puis Golasgil va se coucher. Les quatre compagnons font de même. Daëgon et Selenia ont prévu de se lever tôt pour rejoindre Astatur pendant que Tirash et Fànaviryan vont récupérer les 15 écus d'or auprès de Fràr.

Le 02 de Norui de l'An 1640 - 00:00 / 01:55 - Fin des Négociations - Lieu : Bree - Ferme des Piedbruyère - Session N°31 du 08/04/2021

Ekrin reste à l'entrée et Fràr s'installe à table :
- "Alors, avez-vous pu réfléchir sur la sécurité ? Je pense vous avoir laissé un temps suffisant pour y réfléchir entre vous."

Tirash sort alors sa blague et se fait une pipe tranquillement.

Daëgon prend alors la parole et évoque le placement des hommes, les tactiques envisagées pour assurer une sécurité optimale, le matériel nécessaire et le placement des hommes. Le Dùnedain va donner des réponses précises qui vont rassurer le maître de la guilde des voyageurs. Après plusieurs heures à observer l'attitude de Fràr, Daëgon finit par bien appréhender les réactions du Nain et saisir ses réactions malgré un visage fermé. Suite à cet échange technique sur la sécurité abordée, Fràr semble rassuré. Sur la recherche des hommes, il évoque le fait :
- "Nous n'allons pas chercher des hommes bien loin, à Fornost Erain, peut-être à Metraith mais nous n'irons pas plus loin."
- "Donc, oui, l'objectif est d'avoir une troupe cohérente qui soit bien disciplinée. Pour cela, il va falloir qu'on les paye correctement évidemment." précise Tirash.
- "C'est pourquoi, on s'en retournera vers Golasgil" répond Fànaviryan.
- "Oui, et puis, quand nous irons à Metraith, on va pouvoir prendre des contacts intéressants. On a un peu de temps avant le départ."

Fràr réfléchit quelques instants puis dit :
- "Je prends note de tous ces éléments. Concernant le salaire ? Qu'est-ce que vous envisagez en sachant que ce je vous paye, c'est pour aller jusqu'à Khazad-Dûm ?"
- "Bien entendu, après, il me semble qu'un trajet à vide n'intéressera personne. Donc, je ne sais pas, maitre Golasgil, avez-vous déjà réfléchi avec nos amis nains pour s'il y avait des affaires à réaliser ?" demande Tirash en se tournant vers son voisin de table, Golasgil.
- "Pas encore mais avec mon ami Fràr, nous aurons l'occasion d'en échanger là-dessus" répond le marchand avec un large sourire puis pose la main sur l'épaule de Tirash : "on abordera ce sujet un peu plus tard mais je pense qu'en effet, il y aura sans doute des possibilités de revenir avec des chariots ayant du contenant." puis Golasgil regarde Fànaviryan avec un air fripon "pourquoi pas du Mithril..."
- "Aulë !! Quelle bonne nouvelle !! Un fort bon terrain d'entente..." s'exclame Fànaviryan.
- "Oui, Tirash, ne vous en faites pas pour le retour..." tente de rassurer Golasgil qui après s'être assoupi reprend de l'énergie.
- "Et vous avez prévu quel montant pour l'ensemble du voyage ?" demande Fràr.

Les quatre compagnons se regardent et aucun d'entre eux ne répond. Fràr quitte alors la pièce avec Ekrin laissant les quatre compagnons avec Pellendur et Golasgil. Rory quitte également le salon prétextant un besoin pressant. Le maire de Bree ne va pas réapparaitre par la suite.

En calculant le voyage, selon les quatre compagnons, il faut 25 jours pour aller jusqu'à Khazad-Dûm puis autant pour revenir.

- "Il va falloir que l'on pense à la nourriture pour les chevaux sur le chemin. Ils ne vont pas avoir le temps de paître sur le chemin. Il va donc être nécessaire de compléter avec de l'avoine pour qu'ils tiennent la route. Il faut compter 2 sous de cuivre par cheval et par jour en sachant que l'on aura deux chevaux par chariot. Par ailleurs, il faut compter 5 sous de cuivre pour la nourriture de chaque homme par jour." indique Tirash.
- "Il va falloir envisager un chariot supplémentaire" analyse Selenia.
- "J'ai calculé 192 sous de cuivre par jour soit 140 pour les hommes et 52 pour les chevaux avec 28 hommes et 24 chevaux en sachant que j'ai rajouté deux chevaux, celui de l'un d'entre nous au moins. J'ai compté 1.000 pièces d'argent pour 25 jours de salaires de 24 hommes soit 1 pièce d'argent de salaire quotidien pour chaque homme, ainsi que la nourriture des chevaux et des hommes sans compter notre propre salaire. Il faut compter 12 chevaux pour les chariots et 12 chevaux pour les hommes à cheval plus deux chevaux que j'ai ajouté en particulier pour Fànaviryan. Il faut que l'on ait des chevaux de rechange aussi si l'un d'eux se blesse. Je compte 26 chevaux nourris et 28 hommes nourris sans compter notre salaire à nous. Il va falloir un chariot supplémentaire pour nous."
- "Et même si on ne nous paye pas de salaire, il va y avoir la nourriture sur le retour à priori... Il va falloir la prendre en compte de toute façon. Il va falloir que l'on compte les chariots et les chevaux. Je ne pense pas que ça soit les nains qui les fournissent." analyse Selenia.
- "Pour le retour, c'est une autre négociation avec Golasgil à priori..." indique Golasgil.
- "Nous, on se prend combien par jour ? Nous, c'est au moins trois, allez, on arrondit à quatre. Allez, on peut partir sur cinq et puis s'il n'est pas d'accord, on pourra descendre à quatre." analyse Tirash.
- "On a calculé 1000 pièces d'argent pour l'allée avec les bonhommes. On compte donc 2.000 pièces d'argent pour l'aller-retour et le reste, ce que l'on va négocier avec Golasgil, c'est du bonus dans le raisonnement." selon Fànaviryan.
- "Nous ne sommes pas couverts sur l'aller-retour avec le Nain."
- "C'est Golasgil qui va payer le retour, normalement. Justement, Maître Golasgil, quand vous recrutez des hommes de main, vous les payez combien ?" indique Daëgon.
- "En général, une pièce d'argent permet de financer deux jours. Une pièce d'argent par jour est un bon salaire. Vous devriez attirer du monde avec des salaires ainsi."
- Pellendur intervient alors en indiquant : "Je me permets d'intervenir dans cette discussion puisque je pourrais éventuellement. Après, j'entends bien que sur Metraith, vous pourrez des compagnies de mercenaires rodées dans les escortes mais je pense qu'au regard des tarifs que vous annoncez là, j'aurais, sans doute, des hommes sur mes terres, qui pourraient être tout à fait à même de pouvoir vous accompagner. Des hommes en qui j'ai une entière confiance."
- "Des gens de qualité pour ce genre de travail." lui répond Daëgon.
- "Je ne peux pas non plus me délester de tous mes hommes mais je pense que vous pourriez compter sur une douzaine d'hommes de confiance. Comprenez que par rapport à cela, la confiance se paye, il se serait de bon ton que la baronnie du Tyrn Gorthad se trouve rémunérée par rapport à cette proposition."
- "C'est-à-dire ?" demande Tirash.
- "Je pense, en effet, sur vos échanges de rémunérer à une pièce d'argent, ça serait tout à fait convenable pour mes hommes. Je vous garantis, dans ce cas, qu'ils seraient présents sur l'ensemble de l'expédition."
- "Et pour les autres, on met une pièce d'argent tous les deux jours" propose Daëgon.
- "Non mais, disons que ses hommes sont déjà au service de la Baronnie et ont des soldes de la Baronnie. Nous pouvons les rémunérer légèrement mais en même temps aider" indique Fànaviryan.
- "Si au-delà de leurs salaires négociés, il y avait entre 5 et 10 écus d'or supplémentaires pour la Baronnie, je serais entièrement satisfait" précise Pellendur.
- "Vos hommes ne percevront plus leur solde pendant ce trajet ?" demande Tirash.
- "Disons que ce ne sont pas forcément des gardes réguliers de la Baronnie." répond Pellendur.
- "Ça nous évite de devoir recruter douze personnes et on a un corps d'armes homogène" indique discrètement à ses compagnons Fànaviryan.
- "Combien vous avez-dit ?" demande Tirash.
- "Entre cinq et dix écus d'or en complément du salaire apporté à mes douze hommes. Si vous pouvez dans les négociations mais comprenez que je resterai en retrait et ce qui se dit là, pourrait rester entre nous, je vous promets de vous trouver des hommes qui auront tout intérêt à ce que vous arriviez là-bas en toute sécurité et en qui vous pourrez avoir une entière confiance." précise Pellendur en regardant avec insistance Golasgil.
- "Ses hommes possèdent leurs propres chevaux ?" demande Selenia.
- "Je pourrais faire en sorte qu'ils puissent en avoir en fonction du prix que vous arriverez à négocier pour la Baronnie. Sachez que je ne souhaitais pas aborder cet échange en présence du maître de la guilde des voyageurs."
- "Pourquoi ? Pourquoi vous ne souhaitez pas l'aborder en sa présence ?" demande Tirash.
- "Hum, je… Disons que je souhaite être en retrait de ce genre d'affaires. Disons que vous allez entrer dans des terres où ma Baronnie peut-être en concurrence et si on apprenait que j'ai affaire avec les Nains, ça pourrait être mal venu. Sachez bien que dans le Cardolan, nous n'avons pas que des amis, des régions très instables et des petites informations comme celles-ci pourrait mettre le feu aux poudres et m'attirer des ennuis. Mais, en même temps, je ne vais pas dire que c'est l'appât du gain, disons que j'ai, moi-même, des frais de surveillance de la Vieille Route du Nord qui engendre des frais importants. Depuis les évènements de ces dernières années, je dois surveiller de façon accrue toute la zone entre le nord de Metraith et Bree. Si justement, dans les prochains jours, vous allez à Metraith, vous comprendrez de quoi je parle."

Après une réflexion, Tirash évoque ses calculs :
- "Pour la sécurité, j'arrive à 90 écus d'or pour la sécurité pour l'allée ce qui comprend les 12 hommes fournis par Pellendur à 1 pièce d'argent par jour plus 10 écus d'or pour la Baronnie, j'ai compté le maximum plus 1 pièce d'argent maximum pour les 12 autres hommes alors que peut-être ça sera un peu moins, plus la nourriture pour tous les chevaux, plus la nourriture pour les 28 hommes. On arrive à 90 écus d'or. Il faudra, à cela, ajouter, un chariot supplémentaire pour transporter la nourriture, quelques roues de rechange, des outils, des choses comme ça, du matériel de soins en quantité suffisante, peut-être du blindage pour certains chariots, l'achat des chariots, l'achat des bâches pour protéger le blé en cas de pluie et les éventuels chevaux à fournir. Et tous ces éléments ne sont pas dans les 90. Pour la sécurité, on est 90 que l'on peut arrondir à 100 ainsi ça comble une partie des petits trucs que j'ai pu citer mais pas l'achat des chevaux et des chariots et pour l'allée uniquement."
- "Et notre salaire ?" demande Daëgon.
- "Il est inclus notre salaire, il est évalué à 500 pièces d'argent c'est-à-dire 25 jours soit 5 pièces d'argent par personne et par jour soit 5 x 4 x 25 ce qui donne 500 pièces d'argent."
- "Pour le retour, il va falloir que je puisse prendre du temps avec Fràr, négocier avec lui un marché pour votre retour de Khazad-Dûm. Je ne peux donc rien vous proposer pour l'instant..." indique Golasgil.
- "Je suis d'avis que l'on parte sur 300 pour arriver au minimum à 150." propose Fànaviryan.
- "Je ne comprends pas d'où viennent tes 150 écus d'or, Fànaviryan ? Ce qui intéresse le Nain, c'est de savoir pour l'allée après, le reste, ça sera pour plus tard. Le chiffre que l'on doit annoncer dans la soirée, c'est pour moi celui que j'ai donné après ce que j'ai donné, c'est le minimum en sachant que l'on est à 5 pièces d'argent par jour ce qui est, quand même, pas mal." questionne Tirash.
- "Ton minimum est à combien ?" demande l'Elfe.
- "Mon minimum est à 100 écus d'or pour tout payer sauf ce qui est matériel à savoir l'achat de chariot, de bâches, de blindage, de chevaux."
- "Donc, on est d'accord, on part sur 300 !!"
- "Pour arriver à 100 ?"
- "Ben, je ne sais pas, il faudrait que l'on puisse voir combien ça va coûter le reste." demande Selenia.
- "Mais le reste, dans l'absolu, ça ne regarde pas le Nain." analyse Tirash.
- "Qui paye la location des chariots ?" demande Selenia.
- "Maitre Golasgil, avez-vous des chariots à nous fournir ?" demande Tirash.
- "Je pense que pour Maitre Fràr, son souhait est d'avoir un prix global. C'est vrai que là, il n'a évoqué que la sécurité mais je pense qu'il va vous demander précisément le montant de vos dépenses. J'ai pu entendre dans vos discussions des prix assez variés, comprenez bien que vous négociez avec un Nain. Si vous lui annoncez un prix bien précis, il va derrière précisément le détail avec chaque sou de cuivre à quoi il correspond." indique Golasgil.
- "D'accord, on va donner un prix vague." dit Selenia.
- "100 écus d'or alors." répond Daëgon.
- "Si vous partez 100 pièces et là, je vous avouerai que je vous laisse entièrement la responsabilité de cette négociation, je peux juste vous indiquer comment fonctionne les négociations avec les Nains, il vous demandera à quoi correspond cet argent. Si cela lui semble cohérent, il validera ce prix-là. Par contre, si sur ce que vous dites là, il y a un flou, même si le prix est très bas, vous ne serez pas payé. Mais, j'entendais 300 écus d'or, si vous lui démontrez qu'il y a derrière un achat très précis et que ça correspond au prix du marché, il validera. Comprenez bien que Maître Fràr, a une connaissance assez précise des prix pratiqués sur les marchés d'ici. Si vous lui démontrez que vous avez réfléchi à l'ensemble des prix et que tout cela est cohérent, je pense que ça peut passer. Je pense que Maître Fràr ne vous apportera rien. Moi, de mon côté, je paye des gens avec tout le matériel nécessaire le transport des marchandises. Les Nains quand ils m'apportent des marchandises, je paye leur salaire, le matériel et que tout ce qu'il faut. Je vous avouerai, qu'en propre, j'ai juste mon chariot personnel."
- "Et un chariot coûte combien, Maître Golasgil ?" questionne Tirash.
- "Il faut compter 5 écus d'or par chariot et si vous voulez les chevaux et tout le matériel nécessaire d'harnachement, les bâches, il faut compter au total 10 écus d'or." évalue Golasgil.
- "Donc on rajoute 70 écus d'or pour les chariots. Donc, on était à 90 écus d'or pour la nourriture puis, on a dit 6 chariots pour le blé plus un chariot pour la logistique, ça nous fait 7 chariots, donc on rajoute 70 écus d'or, on arrive à 160 écus d'or ainsi du matériel de soins, du blindage supplémentaire pour les chariots, on arrive à 200 écus d'or." calcule Tirash.
- "Avec tout ça, on commence à 300" indique l'Elfe.
- "Oui, mais à priori, si on dit 300 et qu'il nous demande le détail, on ne les aura pas. Le négoce se fera mieux si on dit 200 en détaillant directement qu'un prix à la louche." lui répond Selenia.
- "Donc on dit 200. " confirme Tirash.
- "Vous lui dites un prix et que vous lui demandez de marchander, il repart aussitôt de la pièce." précise Golasgil.
- "Oui mais c'est la notion de service qu'il n'a pas compris qui se paye, c'est notre sourire !" lance Fànaviryan.
- "Oui mais ma très chère Fana, j'adore votre sourire, c'est un émerveillement quotidien que j'aimerais avoir plus souvent à mes côtés ma très chère mais comprenez bien que négociez avec un Nain doit effacer complètement toute notion de négociation que vous pouvez avoir avec tout être normalement constitué. Vous êtes là face à quelqu'un qui souhaite avoir une construction rationnelle à une question précise. C'est tout. Si vous lui apportez des réponses, il vous paiera. Mais s'il y a, ne serait-ce qu'un petit flou dans vos réponses, même si vous baissez votre prix, les négociations cesseront. Ce n'est pas une question de prix, sachez que bien que vous négociiez avec Khazad-Dûm. Si vous lui démontrez que ce qu'il a besoin, ça vaut tant, il n'y a pas de soucis, il paiera mais il faut lui démontrer." explique Golasgil.
- "Moi je dirais 90 écus d'or pour la sécurité, 70 écus d'or pour les chariots, 25 écus d'or pour achalander les chariots en matériel de réparation, roues de secours, blindage éventuel et 15 pièces d'or pour le travail que l'on va avoir à fournir, nous, en amont pour toutes les journées de travail, le recrutement, la commande des chariots. On arrive à 200 écus d'or. Ça, c'est juste pour l'allée en sachant que les chariots, on ne les paye pas pour le retour. Pour le retour, ça ne l'intéresse pas et ne le regarde pas." propose Tirash.
- "J'ai une question, est-ce qu'il y aura des péages sur la route ?" demande Selenia.
- "Très bonne question !!" répond Tirash.
- "Si vous passez par Metraith et Tharbad, vous en aurez." indique Golasgil.
- "Et si on empreinte d'autres routes, elles seront moins sûres ?" demande Selenia.
- "Après, ça nécessite d'autres moyens de renseignements sur les mouvements de troupe. Avec des moyens d'informations, vous pouvez plus facilement connaître les routes sûres et les passages sécurisés. Il peut y avoir des approches totalement différentes." indique Golasgil.
- "Pour avoir vécu à Tharbad quelques temps, je dirais qu'il faudrait compter à 1 pièce d'argent par chariot la taxe à Tharbad." calcule Selenia.

Après une demi-heure, Fràr revient. Il fait le tour de la table et va se servir une bière. Il revient s'installer. Selenia se lève également et va se servir également une bière et en apporte une à Fànaviryan. Le Nain boit une grande gorgée de bière, la pose sur la table, semble satisfait de lui-même et regarde l'assemblée :
- "Alors, j'espère que vous avez pu avancer sur la question du prix."
- "Ça pour avancer, nous avons avancé !!" lui répond Tirash.
- "Alors dites-moi tout..."
- "Nous avons âprement discuté. Nous avons essayé de prendre en compte l'ensemble des dépenses, on arrive maintenant sur un tarif de 200 écus d'or pour le convoyage du blé jusqu'à Khazad-Dûm." indique Tirash qui observe que le Nain ne semble pas étonné ou surpris par le prix proposé. "Ce paiement comprend le paiement des hommes, les 24 hommes que nous avons évoqué tout à l'heure, nos émoluments personnels, la fourniture des chariots pour le transport et tout ce qui est important : la nourriture pour les hommes, pour les chariots, les petits problèmes que l'on pourrait rencontrer en route, casse de roues, menus travaux à effectuer sur les chariots, des emménagements particuliers pour les chariots afin qu'ils puissent tenir la route en cas de conflit. J'avoue qu'en observant le vôtre, ça nous a un peu inspiré. Il va nous falloir une bonne carte, je pense. Nous avons pensé aux péages bien entendu et puis le temps que l'on va devoir consacrer à la préparation de cette expédition. On a fait le choix de bien rémunérer les hommes que l'on va choisir, pour avoir des personnes de confiance. On ne va pas recruter les 24 personnes au même endroit pour éviter qu'ils se liguent contre nous et contre vous. Si vous voulez plus de détails, on peut vous les donner sans problèmes." explique Tirash.

Fràr après avoir écouté les propos de Tirash, va prendre quelques minutes de réflexions. Il semble être en train de calculer mentalement le prix en fonction des éléments apportés par l'homme du sud. Puis le Nain s'adresse à Tirash et va lui demander le détail précis du coût de chaque dépense. Il va énoncer chacun des points, en demandant des détails, des précisions. Au départ, Tirash semble confus dans ses explications, intimidé par les demandes précises du Nain. L'homme du sud s'est repris, a regardé ses camarades et a complètement repris ses explications avec un discours clair, précis, détaillé et argumenté sur chaque ligne du budget et va ainsi rassurer le Nain. Il est allé jusqu'à donner des détails qui n'ont pas été prévus initialement mais sa maîtrise du commerce lui ont permis de formuler et confirmer le sérieux du projet. Le Nain est, à la fin de cet échange, pleinement satisfait des réponses apportées et dit :
- "Je vois que vous avez préparé cette expédition avec sérieux. Je vois que Golasgil a fait appel à des gens sérieux. J'imagine que vous avez déjà envisagé une route pour vous rendre jusqu'à notre merveilleuse cité."
- "La plus sûre et la plus directe" répond Fànaviryan.
- "Nous pensons emprunter la voie commerciale officielle en passant par Metraith et Tharbad. Que pensez-vous d'une route alternative ?" demande Daëgon.
- "Écoutez, elles s'empruntent, tout dépend des circonstances. Qu'est-ce qui vous fait décider de passer par Metraith ?"
- "C'est plutôt la sûreté des routes mais nous avons des péages en contrepartie." indique Daëgon.
- "Nous aurons la protection de Pellendur sur un bon tiers de parcours." indique Fànaviryan.

Fràr est rassuré par le trajet puis le Nain demande alors :
- "Et au niveau des hommes que vous allez recruter ? Vous avez évoqué, tout à l'heure, un nombre de 24 hommes."
- "Oui, et nous avons dit que nous allions prendre deux types d'hommes différents. Nous partons dès demain quérir chevaux et cavaliers et repérer la route du sud et récupérer les hommes d'armes les plus virils au nord pour notre trajet." explique clairement Fànaviryan mais l'Elfe et le Dùnedain se perdent dans les zones géographiques citées. Selenia va intervenir pour clarifier les propos et ainsi rassurer Fràr sur les intentions de la Compagnie pour le recrutement. Daëgon évoque, en complément, le fait qu'il pourrait recruter des hommes parmi des anciens militaires de l'armée de l'Arthedain étant lui-même un vétéran de l'armée.

Puis, pour conclure, Fràr indique :
- "Bon, je pense qu'il se fait tard."
- "On est bien d'accord" indique Daëgon.
- "De ce que j'ai compris, je vous délivre demain les 15 pièces d'or nécessaire à vos premières tâches."
- "Il va falloir une avance un peu plus conséquente Maître Fràr" indique Tirash.
- "Ça, en effet, c'est une première avance. Quand est-ce que vous pensez pouvoir avoir besoin de sommes supplémentaires ? Comprenez bien que je n'ai pas avec moi la somme demandée."
- "Bien entendu."
- "Pourriez-vous me donner un échéancier des sommes dont vous auriez besoin ? Je ferais en sorte que cet argent vous arrive en toute sécurité à Bree."
- "Nous ferons travailler les artisans de Bree au maximum, je pense. Concernant le paiement des hommes, peut-être qu'il y aura une petite avance mais ça se fera le jour du départ. Pour payer les chariots et les chevaux..."
- "Bien, il se fait tard. Je vous propose que vous puissiez demain matin me donner un échéancier bien plus précis que ce vous venez de faire là, des sommes dont vous avez besoin et à quelle date, elles seront délivrées à Bree. Je charge Rory... Il est passé où Rory ?"
- "Ne vous inquiétez pas, je me charge de lui transmettre le message. Fràr, je transmettrais au maire de Bree les sommes dont vous aurez besoin." indique Golasgil à Fràr.
- "Je vais dormir, il est temps pour moi." dit Fràr en se levant et quittant la pièce.
- "Bonne nuit Maître Fràr" lance Fànaviryan lorsque les deux Nains quittent la pièce.

Pellendur se lève ensuite, baisse la tête en signe de salutation puis dit :
- "Vous m'excuserez mais la fatigue me gagne énormément. Je vais me retirer également. Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne nuit."

Le 01 de Norui de l'An 1640 - 16:55 / 23:55 - Négociations avec les Nains - Lieu : Bree - Ferme des Piedbruyère - Session N°30 du 31/03/2021

Pendant ce temps, Daëgon a marché et a fini par rencontrer le chariot des nains aux environs de cinq heures de l'après-midi. Ils suivent la route sans se soucier d'un quelconque retard. Le Dùnedain constate des impacts de flèches sur l'armature en bois du chariot, la partie métallique n'a pas été touchée. Daëgon s'adresse alors aux deux Nains sur l'avant, Ekrin, l'arbalète à la main et Ai, le cocher :
- "Bien le bonjour, je suis Daëgon de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Je viens de la ferme des Pieds-Bruyère où vous êtes attendus. Nous commencions à nous inquiéter de ne pas vous voir. Vous avez eu des problèmes ?"
- "Hum, quelques attaques... Bah, la routine..." répond le cocher.
- "Mais de quoi ?"
- "Des orques..."
- "Ah saloperie !!"
- "Ça nous a un peu retardé..."
- "J'imagine en effet... Cheminons ensemble alors !"

Sur les trois-quarts d'heures qui vont s'écouler jusqu'à la ferme des Pieds-Bruyère, les deux Nains ne vont pas être bavards et vont simplement répondre succinctement aux questions de Daëgon. En arrivant à la ferme, deux Nains vont sortir du chariot : Fràr et Svior. Ai reste dehors et va s'occuper de l'attelage avec Svior pendant qu'Ekrin accompagne Fràr à l'intérieur du bâtiment. Ekrin reste à l'entrée du salon pendant que Fràr vient s'installer en bout de table. Il reste en bout de table à une certaine distance des autres convives sans un mot. Puis Rory s'adresse à Fràr :
- "Ah vous êtes arrivé !!"
- "Oui ! Long chemin..." répond le Nain.
- "Oui en effet et..."

Rory est coupé dans sa phrase par Fràr qui lui dit :
- "Bon si nous rentions dans le vif du sujet !!"

La discussion va s'engager sur plusieurs sujets que le Nain va aborder. Il va ainsi décider unilatéralement des sujets abordés, de l'ordre de discussion des échanges. Il va, à plusieurs reprises, prendre des pauses, va répondre en prenant son temps, de longs silences vont s'écouler tout au long de la fin d'après-midi, soirée puis nuit. Les questions peuvent demander du temps avoir d'avoir une réponse. Cette négociation avec Fràr, maître de la guilde des voyageurs de Khazad-Dûm va prendre du temps, de l'énergie et une mise à l'épreuve de la patience des personnes présentes. Une tension permanente va s'instaurer, la rigueur du cérémonial imposé par Fràr demande une concentration permanente. Par ailleurs, le Nain va demander à formuler ses questions à plusieurs reprises. Il semble ne pas comprendre les questions la première fois.

Rory va se plier aux exigences du Nain n'ayant pas les talents oratoires suffisants pour tenir tête à Fràr. Pellendur pourrait, sans doute, avoir les capacités de diplomate mais se positionne en retrait des échanges et Golasgil semble être pris entre deux loyautés et en particulier celle qu'il porte auprès des Nains. Le maître de la guilde des voyageurs a donc toute la légitimité pour mener les débats et fixer l'ordre des sujets abordés.

Fràr reste toujours sur un ton neutre, essayant de ne pas montrer ses émotions et tente de rester le plus froid possible. Ce ton change toutefois lorsque Fànaviryan prend la parole. Le Nain a alors du mal à se contenir mais, le reste du temps, il semble essayer de jouer avec les nerfs de ses interlocuteurs.

Fràr demande, en premier lieu, que Rory présente les fonctions de Fràr à l'assemblée puis qu'il présente chacun de ses invités. Rory se plie aux exigences du Nain et semble savoir respecter les us et coutumes des réunions naines. Puis il va évoquer rapidement le prix du blé, son montant, les marges possibles de négociation de son prix, les cours sur les différentes années et le motif de son prix aujourd'hui. Les quatre compagnons vont écouter attentivement les négociations qui se jouent entre le Nain et Rory qui a le soutien de Golasgil dans les échanges. Pellendur pose quelques questions mais reste en retrait des discussions. L'échange va durer plus de deux heures, Fràr va revenir à plusieurs reprises sur le prix fixé par Rory. Il va demander plusieurs pauses où les Nains vont quitter la pièce. Tirash va réussir à suivre les accords passés qui ne fixent pas un prix final mais un prix variant sur de nombreux points et qui vont définir un prix final dépendant de nombreux facteurs. Il semblerait toutefois que le prix du blé soit deux fois supérieur au prix du marché actuel.

Puis, après une nouvelle pause, Fràr va aborder un deuxième point à savoir la quantité exigée de blé par Khazad-Dûm. Fràr va exiger la livraison d'une quinzaine de chariots. Rory ne s'attendait pas à une demande aussi importante, Pellendur semble contenir une certaine colère et Golasgil semble excité par cette demande. À cette demande, Rory propose quatre chariots de blé. Fràr va quitter alors la pièce à plusieurs reprises exigeant des quantités plus importantes et rompt les négociations mais revient dix ou vingt minutes plus tard. Rory ne semble pas s'inquiéter des départs successifs des Nains. Lors de l'une de ces sorties, Tirash demande à Rory :
- "Mais combien de chariots pouvez-vous livrer au maximum sans mettre en péril la communauté de Bree ? Ça reste entre nous."
- "Six. Six. Je ne peux pas aller au-delà." répond Rory puis il se tourne vers Golasgil.
- "... quinze... je... avec la Comté... je peux vous. Je peux, sans doute, pour vous permettre d'en avoir plus." répond Golasgil.
- "Si j'ai bien compris maître Pellendur, vous attendez, vous aussi, une livraison de blé en provenance de la Comté ?" demande Tirash.
- "C'est ce que maître Golasgil m'a promis." lui répond le seigneur du Tyrn Gorthad.
- "Alors, il va bien falloir le trouver quelque part tout ce blé. Ça va être compliqué de faire des promesses de partout mon cher Golasgil malgré tout le respect que j'ai pour vous."
- Golasgil se tourne vers Tirash : "Mais, voyons, je suis sûr que..."
- Pellendur coupe Golasgil et dit : "Maître Golasgil, il va falloir qu'à un moment donné, vous puissiez concrètement me fournir mon blé" puis se tournant vers Rory : "Si vous ne souhaitez pas de conflit ouvert, arrêtons-nous à ce qui était proposé initialement" dit-il d'un ton ferme avec un regard pesant sur le marchand.

Lorsque les Nains reviennent Rory arrive à maintenir le cap et après deux heures de négociation, le nombre de chariots est fixé à six. Il est plus de dix heures lorsque les accords finaux sont obtenus. Rory semble très fatigué par les âpres discussions avec Fràr.

Fràr va ensuite négocier la date de départ de la livraison. Cet échange va être assez rapide. En une demi-heure, la date va être arrêtée. Rory va avoir une ligne de conduite assez claire. Les moissons vont avoir lieux en Ivanneth. Fràr souhaite alors un départ au 15 d'Ivanneth. Pour Rory, cette date ne semble pas convenir mais il va être assez maladroit dans ses explications, la fatigue semble diminuer le maire de Bree. Il arrive, toutefois, à se reprendre en main et va négocier une livraison pour le 15 de Narbeleth. Le départ du convoi devrait se faire ce jour-là. À la fin de cet échange, Fànaviryan demande à Maître de la guilde des voyageurs :
- "Combien de temps avez-vous mis pour venir de Khazad-Dûm sire Fràr ?"
- "Nous avons mis trois semaines à venir jusqu'à Bree en empruntant la Vieille Route du Nord et la Route du Rubicorne."

Après la définition de la date de départ, Fràr va prendre une pause pour manger et va évoquer la question du mode de transport. Rory est moins préparé sur cette question et tend des regards en direction des quatre compagnons. Tirash intervient alors :
- "Si nous avons six chariots de blé à prendre, nous prendrons six chariots et si on a du blé à mettre dans douze, nous en prendrons douze, après, pour nous transporter nous. La question qui se pose pour moi, c'est surtout le nombre de personnes qui vont être nécessaire pour protéger toutes ces richesses maître Fràr. Après votre trajet, là et les quelques difficultés que vous avez rencontrées, qu'est-ce qui vous semblerait à vous le plus adapté en considérant..."
- "Moi ce que je souhaite, d'abord, savoir, c'est quel mode de transport, vous envisagez ? Combien de chevaux ? Combien de chariots ? C'est ma question, pour l'instant." lui répond Fràr.
- "Hé bien, puisque nous sommes partis sur six chariots, je dirais six chariots pour le blé avec six conducteurs et pour les autres chariots, pour répondre à cette question, il faut savoir en connaissance de cause puisque vous connaissez cette route bien mieux que nous pour l'avoir pratiquée, quels sont les dangers ? Faut-il avoir une grosse troupe ? Auquel cas, il nous faudra plus de chariots et sinon peut-être un peu moins. J'imagine qu'à quatre, nous n'allons pas assurer la sécurité de toutes ces richesses, cela ne fait aucun doute. Vous avez une expertise, vous pourriez nous en faire profiter peut-être et on va essayer de vous répondre le plus précisément possible en fonction de cela."
- "Justement, venons-en à la sécurité."
- "Ça, c'est important ! Et puis, il y a l'allée et il y a le retour."
- "Nous en viendrons après."
- "Nous reviendrons avec un chariot de moins. A l'allée, nous y allons avec deux chariots, je disais deux chariots, c'était le nôtre et le leur tout blindé qui est intéressant pour ouvrir le cortège." précise Fànaviryan.
- "Mais peut-être que vous avez prévu de votre côté des chariots ainsi pour l'allée et je ne vous parle pas du retour !! Je vous parle de l'allée simplement. J'aimerais bien que l'on reste dans le sujet. Il commence à se faire tard. On reste dans le sujet sinon les discussions sont closes et nous rentrons chez nous." répond Fràr sur un ton ferme.
- "Sans blé" lui répond Tirash.
- "Ils vont manger des cailloux..." indique Fànaviryan.
- "Donc mode de transport, chariots, il n'y pas de doute. Ah, j'aurais, peut-être, une proposition. Je ne sais pas si ça vous conviendrait. Est-ce qu'une délégation de Nains serait envisageable ? Est-ce que vous ne vous sentiriez pas plus rassuré justement si quelques-uns de vos hommes pouvaient accompagner le transport ?"
- Fràr va réfléchir pendant environ cinq minutes avant de répondre puis va indiquer : "Tout dépend de la sécurité que vous aurez mise en place."
- "Ecoutez notre objectif, évidemment, est que le blé arrive intégralement jusqu'à vous. Donc, il faut que l'on mette la sécurité adaptée."
- "Les routes ne sont pas forcément sûres."
- "C'est bien pour cela qu'on aimerait avoir votre expertise. Justement, pour vous, quelle valeur, quel nombre d'hommes, faudrait-il ? Quel nombre de nains ? Ça serait plus facile. Et puis, bien sûr, il faudra plus d'hommes puisque vous êtes de bien meilleurs guerriers que les hommes."
- "Moi, je m'attendais de votre part à des réponses et non à des questions. Je suis venu là pour avoir des réponses aux questions. Vous me proposez là des questions à mes questions."
- "Mettons, trois semaines, ça fait 25 jours. Combien êtes-vous prêts à mettre également pour financer le transport."
- "Ce n'est pas la question."
- "Hé bien si. Si nous avons deux écus d'or par jour, on ne pourra pas mettre 25 hommes."
- "Ce n'est pas la question du moment."
- "Si vous permettez, on va prendre cinq minutes pour en discuter, peut-être. Qu'est-ce que vous en pensez ?"
- "Oui, c'est bien ! Oui, oui !" répond très enthousiaste Fànaviryan.

À ces mots, Fràr se lève et quitte la pièce.

Daëgon prend la parole :
- "Hé bien, ça ne va pas être simple !!"
- "Alors qu'en pensez-vous ?" demande Tirash.
- "Et que ça ne va pas être simple !!" répond Daëgon une nouvelle fois.
- Tirash s'adresse alors à Pellendur : "Maître Pellendur, vous avez sans doute une idée ?"
- Fànaviryan intervient alors : "S'ils ne sont pas plus souples, ils vont bouffer du caillou au lieu de bouffer du blé !"
- Golasgil intervient alors : "Non, non, vous m'excuserez, les enjeux financiers et je pense que maître Rory en est conscient, sont importants."
- "Il va être important de pouvoir garder une certaine souple avec le maître de la guilde Fràr. Les négociations sont sur le fil et les enjeux sont importants parce que derrière avec les sommes qui sont proposées, nous aurions de quoi financer de nombreuses nouvelles infrastructures dans le village." indique Rory bien fatigué par la longueur des négociations.
- "Et qu'est-ce que vous en dites pour le nombre de chariots ?" demande Daëgon à Rory.
- "C'est surtout le nombre d'hommes surtout je crois là maintenant. Le chariot, c'est six chariots pour le blé. Après, en fonction du nombre d'hommes, il nous faudra un certain nombre de chariots pour les hommes" intervient Tirash.
- "C'était quoi la dernière question du nain ? C'était bien pour le nombre d'hommes." questionne Daëgon.
- "Si c'était pour aller jusqu'à Metraith, seigneur Pellendur, combien d'hommes vous mettriez pour assurer la sécurité du convoi ?"
- "Je partirais sur une base minimum de quatre hommes par chariot." répond après une petite réflexion Pellendur.
- "Ah oui, quand même..." répond Tirash.
- "Après, tout dépend aussi des hommes. Moi, de mes hommes, des gardes, je mettrais quatre gardes de ma principauté sur chaque chariot."
- "Plus, peut-être, quelques-uns à cheval. Il nous faut des éclaireurs."
- "Quand, je dis quatre, ça peut-être, deux sur le chariot, et deux à cheval."
- "On serait donc sur 24 plus nous." calcul Tirash.
- "Ouais, ça serait un truc comme ça." répond Daëgon. - "Initialement, j'étais parti sur 20 / 25 hommes dans mes premiers calculs." indique Tirash.
- "Je m'étais dit une vingtaine aussi. Je visais trois par chariot mais bon..." indique Fànaviryan.

Après, une demi-heure de pause, Fràr revient dans la pièce, accompagné de ses deux gardes.

Le 01 de Norui de l'An 1640 - 10:05 / 16:50 - En attendant les Nains - Lieu : Bree - Ferme des Piedbruyère - Session N°30 du 31/03/2021

En arrivant à la ferme des Pieds-Bruyère, plusieurs chevaux sont présents devant le bâtiment principal avec des hommes en uniforme. Les couleurs vertes et dorées des uniformes et des blasons présents rappellent les gardes de Minas Malloth. Ils sont une petite dizaine à profiter du soleil et discutent entre eux. Ils semblent détendus et ne prêtent pas attention à l'arrivée des quatre compagnons seulement une légère salutation de la tête.

Après être entrés dans le bâtiment principal, les quatre compagnons se dirigent vers la salle principale de la ferme où se tiennent deux gardes de Minas Malloth. Ils les laissent entrer et saluent non sans avoir sentis les bonnes odeurs qui se dégagent des cuisines situées dans l'aile sud de la ferme, les trois hommes présents : Rory, Golasgil et Pellendur, le seigneur du Tyrn Gorthad. La pièce a été emménagée pour une réception avec une table beaucoup plus grande, de la nourriture, un feu dans la cheminée, de la boisson, bouteilles de vin sur la table et fûts de bière sur le côté. Des candélabres ont été installés sur la plupart des meubles pour apporter une lumière vive.

Rory porte une tenue blanche, tunique et pantalon, des vêtements inhabituels pour le maire de Bree. Golasgil a mis une longue chemise de velours rouge. Le marchand de Lézeau est très fier de ses vêtements. Il porte également une longue chaine en or et une broche en or avec deux petites gemmes dessus. Le seigneur Pellendur porte une longue tunique verte avec quelques dorures. Les trois hommes se lèvent lorsque les quatre compagnons entrent dans la pièce puis Tirash est le premier à s'exprimer :
- "Bien le bonjour mes Seigneurs !"
- "Ah ! Nous vous attendions" répond Rory en s'inclinant.
- "Hé bien nous voilà !"
- "Auriez-vous aperçu le chariot de Khazad-Dûm sur le chemin ?"
- "Eh bien non !"
- "Ha... Hé bien, venez vous installer."
- "Ce qui fait que nous ne sommes point les derniers" répond Fànaviryan tout en saluant gracieusement le seigneur Pellendur.
- "Oui, en effet !" répond Rory.

Pellendur salue l'elfe par une citation donnant le bonjour en Sindarin. Fànaviryan apprécie l'aisance du seigneur à parler dans la langue des elfes et lui répond également en Sindarin.

Golasgil salue les quatre compagnons d'un geste de la main. Le marchand semble trépigner sur sa chaise. L'Elfe repère bien son attitude et voit qu'il est impatient de négocier l'affaire en cours. Il ne semble même pas s'intéresser au corps de l'Elfe. Il est par contre surpris et déçu d'apprendre que le chariot des nains n'a pas été aperçu.

Rory demande alors à ses quatre invités de venir s'installer. Fànaviryan s'installe à côté de Pellendur, Selenia à ses côtés, Daëgon en face et Tirash aux côtés de Golasgil. Lorsque tout le monde est autour de la table, Rory demande alors :
- "Alors, vous allez bien ?"
- "Oui, oui, ça va ! On s'installe" répond Daëgon.
- "Très bien ! J'espère que votre nouvelle demeure vous convient." Puis en s'adressant à Pellendur et Golasgil : "Nous avons convenu avec la Compagnie de l'Aurore Ecarlate qu'elle puisse rester à demeure sur Bree. Nous avons trouvé un terrain d'entente par le biais d'une maison sur place. Si, Seigneur Pellendur, vous aviez des besoins" Rory se tourne alors vers les quatre compagnons : "Vous pourriez y répondre en fonction de vos disponibilités."
- "Tout à fait, c'est notre vocation !" répond Daëgon.
- " Effectivement, si nous avons choisi Bree, c'est pour sa croisée des chemins entre l'est et l'ouest, entre Fornost Erain et Metraith." indique Fànaviryan.
- "Oui, tout à fait ! Nous pensions que nos amis de Khazad-Dûm allaient arriver de bonne heure." dit Rory.
- "Vous voulez que l'on parte voir s'il y a un problème ?" demande Daëgon.
- "Non, non, je ne pense pas que ça soit nécessaire. Je vous avouerai que je ne sais pas quelle route ils ont prise. Justement, auparavant, nous en discutions avec maître Golasgil qui ne semblait pas connaître leur itinéraire. A priori, ça leur arrive de changer de route soit de venir par la route du sud ou la route de l'est. Ça serait compliqué de surveiller ces deux chemins. Nous allons voir comment les choses vont se dérouler aujourd'hui..." analyse Rory.
- "Oui, tout à fait ! Nous pouvons attendre encore un petit peu, c'est sûr."

La matinée va ainsi s'écouler dans l'attente des nains. Au cours des échanges, Selenia va demander :
- "Quelle quantité de céréales vous allez pouvoir fournir aux nains ?" - "Ca fait partie, selon moi des choses qu'il va falloir négocier avec eux de savoir exactement quels sont leurs besoins parce que la dernière fois, ils n'ont pas été si clairs que ça." répond Rory.
- "Il me semble que vous aviez parlé la dernière fois de six chariots." indique Fànaviryan.
- Rory sourit un peu et dit : "Oui, oui, je vous l'accorde ma très chère Fànaviryan, en effet, au-delà de six chariots, je pourrais difficilement pouvoir fournir vu les terrains que l'on a et justement, nous étions en train d'échanger avec le seigneur Pellendur et maître Golasgil sur les termes de l'arrangement pour fournir du blé pour les terres du Tyrn Gorthad. Et Golasgil a pu dire qu'il avait trouvé de nombreux terrains d'entente avec certaines familles hobbits pour récupérer ce qu'il fallait en blé pour les besoins de Minas Malloth."
- Golasgil en prenant à témoin les quatre compagnons annonce : "Oui, c'est cette compagnie de l'Aurore Ecarlate m'a accompagné, m'a protégé pour que je puisse rentrer jusqu'à Lézeau et de là, j'ai pris contact avec de nombreux hobbits et je peux vous dire que les résultats sont très bons. Je pense pouvoir répondre très largement au Seigneur Pellendur, à vos demandes. Ne vous inquiétez pas là-dessus." puis Golasgil va continuer à expliquer ses intentions sans, toutefois, citer les familles hobbits concernées par cette affaire et donc la provenance des céréales.

A l'heure de midi, Golasgil a fini ses explications, a bien alimenté la conversation et propose une tournée de vin auprès de tous les convives. Rory propose alors :
- "Ecoutez, nous allons, peut-être, si vous le voulez bien déjeuner ?"
- "Oui, oui malgré le fait que les Nains n'ont pas donné signe de vie..." répond Daëgon.
- "Nous avons largement de quoi manger. Si vous voulez bien, je vais demander à ce qu'on apporte les différents plats."

Rory va alors quitter la pièce et va demander à Navilda, la gouvernante de la ferme d'amener le repas. Les servantes de la ferme vont alors, pour la première fois de la journée, entrer dans la pièce avec de nombreux plats et mets chauds et froids qui vont être disposées sur la grande table. Un effort évident a été fourni dans la préparation du menu avec de nombreux choix, de nombreux assaisonnements mais surtout des plats à base de cochon.

Après le repas, Golasgil commence à tourner en rond. Son dynamisme et sa motivation de la matinée commencent à faiblir. Pellendur s'absente pendant plus d'une heure se retirant dans une chambre. Daëgon et Selenia interrogent le retard des Nains. En attendant, Fànaviryan propose de conter les exploits de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate contre les hommes d'Angmar. Selenia participe aux échanges. Daëgon quitte la ferme et commence à se diriger vers la Vieille Route du Nord en prenant sa direction sud. Tirash prend le soleil de l'après-midi en se fumant une pipe.

Pellendur est revenu une heure trente plus tard, reposé après s'être allongé dans une chambre. Il va alors évoquer auprès des personnes présentes les sombres présences qui se manifestent sur son territoire en particulier dans les Hauts des Galgals. Fànaviryan demande si le Seigneur Pellendur sera présent aux festivités prévues dans la Comté au moment du Mitan. Il répond qu'il n'y sera point ayant ses propres festivités à Minas Malloth. Ils vivent dans un pays assez aride et qu'il est nécessaire d'être présent auprès de la population locale lors des évènements heureux. Il précise, par ailleurs, qu'il n'a pas été convié aux célébrations de la Comté et indique :
- "Maître Golasgil nous a fait part de son invitation à des célébrations."

Le marchand a d'ailleurs un large sourire lorsque l'invitation est citée. Puis, au fil des heures qui passent, Golasgil va être de plus en plus inquiet jusqu'au moment où Fànaviryan propose d'égayer l'atmosphère avec des chants accompagnée à la guimbarde par Selenia. L'elfe va se lancer dans les compositions musicales des hommes des rivières pour évoquer la rencontre avec le clan des Queues de loutre.

Le 30 de Lothron de l'An 1640 - 14:05 / 15:10 - Les massages d'Astatur - Lieu : Bree - Auberge du Repos du Roi - Session N°29 du 17/03/2021

Selenia va chercher sa besace avec ses onguents et huiles et rejoint Astatur et ils quittent la maison pour rejoindre l'auberge. Sur le chemin, Astatur demande à Selenia :
- "Quand j'ai croisé Golasgil, il semblait fort déçu. À priori, vous l'auriez, comme moi aujourd'hui, vous l'auriez raccompagnée hier soir mais..."
- "Oui, il avait un peu trop bu donc il avait du mal à tenir debout." lui répond Selenia.
- "Oui mais semble-t-il, il aurait souhaité que vous alliez dans sa chambre."
- "Moi, je n'ai pas souhaité."
- "Ne vous inquiétez pas, je ferai en sorte que cet homme ne vous touche point ma très chère Selenia. Dites-moi, vos compagnons, vous en avez une entière confiance ?"
- "Oui"
- "J'ai du mal à penser que l'elfe qui est avec vous pourrait être du mauvais côté mais pour ce qui est de... excusez-moi, je ne me rappelle plus de leurs noms, les deux hommes qui sont avec vous."
- "Tirash et Daëgon."
- "Tirash, Tirash, l'homme du sud... c'est mystérieux cet homme."
- "Un petit peu, oui."
- "Hum, hum, il vous a raconté ses origines."
- "J'en ai entendu des bribes au fur et à mesure de nos conversations."
- "Vous savez son origine, d'où il vient exactement."
- "Oui, c'est un ancien esclave d'Angmar qui a été libéré par mes deux compagnons Fànaviryan et Daëgon. J'ai pu, moi-même, observé la marque des esclaves qui lui a inscrit sur le bras au fer chaud..."

Arrivés à l'auberge, ils rencontrent Golasgil dans la salle principale qui est surpris et pétillant de voir Selenia arrivée en compagnie d'Astatur. Il s'approche de Selenia, lui fait une révérence et lui demande :
- "Ah ma très chère Selenia, comment allez-vous ?"
- "Bonjour Golasgil. Hé bien, ça va, ça va." lui répond Selenia.
- "Mon très cher Golasgil, vous m'excuserez, nous allons passer à ma chambre." répond Astatur.

Golasgil est surpris et reste face au couple qui se dirige vers la chambre d'Astatur. Astatur qui semble joué de cette situation laissant croire à Golasgil qu'il va passer du bon moment avec Selenia. Il semble en jouer avec de grands gestes et de grandes courbettes puis arrivés dans la chambre, il se dirige vers son lit en évoquant ses douleurs au dos :
- "J'ai des douleurs dans le bas du dos" puis il se déshabille et se met nu sur son lit, allongé sur le ventre.

Selenia s'approche de lui. Elle sort de son sac un linge avec une baume qu'elle applique sur le dos et elle commence à masser le corps du marchand. Elle sent bien des contractions dans le bas du dos et va insister sur cette partie pour apaiser les douleurs. Astatur pousse quelques soupirs de soulagement.

Astatur se redresse alors après plus d'une demi-heure, allongé et dit :
- "Ah, ma très chère Selenia, c'est un plaisir. J'espère que vous allez convaincre vos trois compagnons de m'escorter jusqu'à Metraith."
- "J'aimerais travailler avec vous mais c'est vrai que nous avons pris d'autres engagements. Nous allons voir comment nous allons pouvoir nous organiser sur les prochaines semaines pour pouvoir faire ce voyage."
- "Du coup, vous resteriez sur Bree par rapport à cette activité ou vous n'en savez pas trop pour l'instant ?"
- "A priori, on s'installe à Bree."
- "Et là, pour l'affaire avec Golasgil. Vos compagnons ne semblaient pas en savoir beaucoup sur cette histoire-là."
- "On va avoir beaucoup de choses à préparer mais bon..."
- "Comment ça à préparer ?" demande Astatur.
- "Pour préparer le voyage. On va avoir besoin de carrioles, on a besoin d'aller, probablement, à Fornost pour préparer notre itinéraire également."
- "Parce que vous savez la destination de votre voyage ?"
- "Nous allons chez les Nains."
- "D’accord... Vos compagnons avaient l'air d'être plutôt discrets sur l'objet et le contenu de cette affaire avec Golasgil. En même temps, je comprends qu'ils veulent garder une certaine fidélité. Je ne sais pas si ce cher Golasgil serait fidèle avec vous."
- "Ah bon ? C'est un client, donc voilà."
- "Vous savez, c'est un marchand, il sait aussi prendre les opportunités là où elles sont. Si celles-ci font que vous n'avez plus d'intérêt, je pense qu'il vous lâchera."
- "C'est pareil pour nous, si à un moment donné, on se rend compte qu'il n'a plus d'intérêt pour nous, on ira, peut-être, centrer sur d'autres clients."
- "Mais, du coup, si vous me dites qu'il y a plusieurs chariots, ça me semble être quelque chose de relativement important alors ??"
- "C'est de la nourriture."
- "D'accord, de la nourriture... Je suis assez surpris. Qu'est-ce qui fait que vos compagnons sont restés discrets ? Après tout, de la nourriture, pourquoi pas."
- "Je ne sais pas... Après, un chariot de nourriture peut se faire attaquer."
- "Mais ça serait quoi, un chariot, deux chariots, trois chariots ??"
- "Justement on va voir tous les tenants et les aboutissants bientôt."
- "Ecoutez, si vos compagnons ne sont pas très bavards, je serais toujours très ravi d'en savoir un peu plus. Comprenez que certaines activités de Golasgil peuvent mettre en péril la sûreté de l'Arthedain." puis Astatur se lève, va fouiller dans un sac en cuir puis revient ensuite vers Selenia et tend deux écus d'or.
- "C'est pour quoi ?"
- "Ecoutez, je n'ai plus mal au dos. Ça valait bien ça."
- "C'est un soin cher payé mais..."
- "Ah, je vous dois bien ça ma chère Selenia. Je ne pourrais pas vous offrir autant à chaque fois mais ça me fait plaisir."
- "De toute façon, si nous partons ensemble pour Metraith, on suivra aussi ce dos."
- "Oui, je vous remercie, ça serait fort aimable. C'est vrai que les voyages en chariot me tue le dos. Je vous avouerai que je n'y vais pas par plaisir. Une semaine de chariot va me donner des douleurs au dos !! Ah."
- "Vous voyagez comment dans le chariot ?"
- "A côté d'Oërlis. Vous pensez qu’il faudrait que je voyage différemment ?"
- "Peut-être quelque chose pour amortir les chocs, avoir un coussin dans le dos et sous les fesses, ça pourra amortir les chocs."
- "Et vous, vous auriez de quoi voyager pour aller jusqu'à Metraith."
- "Nous, nous avons notre chariot mais notre cheval est un peu fatigué. Donc on ne voyage pas très vite. Je ne pense pas que vous y allez au galop de toute façon."
- Non, non, si votre cheval est un peu fatigué, il faudra."
- "Là, nous avons voyagé trois jours avec mais il était en convalescence."
- "Bien Selenia, je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Vous n'avez pas d'autres éléments par rapport à votre rencontre de demain ?"
- "Non."
- "N'hésitez pas à venir manger demain soir, nous pourrons en discuter en tête à tête."
- "Entendu"

Astatur raccompagne Selenia à l'entrée de sa chambre, passe la main au niveau de l'épaule de la dunéenne pour la remercier puis retourne dans sa chambre. Selenia quitte l'auberge et retourne à la maison. Daëgon et Fànaviryan ont quitté la demeure et Tirash s'apprêtait à partir. Selenia demande alors à son compagnon :
- "Tu vas où ?"
- "Je vais à la ferme des Pieds-Bruyère, je me suis dit que j'allais aller, comme je m'étais engagé auprès de Rory et que je souhaite développer mes compétences d'équitation, que j'allais aller faire un petit tour là-bas pour donner un coup de main. Et toi, alors, ça s'est bien passé ?"
- "Hé bien, oui, oui, il était quand même bien, bien tendu. J'ai mis un peu de temps à assouplir les muscles mais là, ça va mieux."
- "Vous avez l'air de bien vous connaître, dis-donc."
- "Oui, on a voyagé un peu de temps ensemble."
- "Dans ce qu'il nous a dit, tu avais l'impression qu'il nous disait tout ou qu'il cachait des choses encore ? Parce qu'il nous a caché des choses la première fois."
- "Je pense que les activités de Golasgil est un peu plus dans le collimateur de certaines personnes qu'il le laisse entendre."
- "Oui, c'est ce que j'ai ressenti aussi. Il va falloir que l'on fasse attention de là où on va mettre les pieds."
- "Il faut voir aussi pour notre cheval Barägouin. Moi, je suis déjà
allé voir hier et il faudra qu'on puisse le voir pour savoir s'il est apte à faire un long voyage."
- "Tout seul, j'ai des doutes. Je n'y connais pas grand-chose. Effectivement, si on doit aller jusqu'à Metraith, ça pourrait faire partie de notre rémunération."
- "Après un cheval de trait, c'est fait pour tirer une charrette."
- "Tu sais quoi, on va demander à Rory tout à l'heure ou à quelqu'un là-bas aux écuries ce qu'il en pense."
- "D'accord."

Le 29 de Lothron de l'An 1640 - 18:20 / 23:50 - Soirée festive - Lieu : Bree - Maison de la CAE - Session N°28 du 03/03/2021

Le soir venu, les compagnons décident de fêter leur nouvelle demeure en prenant du Rakit et en achetant un petit tonneau de bière. Fànaviryan et Tirash décident de descendre à l'auberge du Repos du Roi pour aller acheter la bière en fin de journée. Le vent est toujours bien présent et les villageois regagnent rapidement leurs logements. En entrant dans l'établissement, la salle principale est peu occupée, la serveuse accueille les deux compagnons :
- "Monsieur, Madame, bonsoir !"
- "Bonsoir" lui répond Tirash.
- "Qu'est-ce que je peux vous servir ?"
- "On voulait savoir si on pouvait avoir un peu de bière à emporter, un petit tonnelet ou quelques bouteilles, pas des quantités énormes non plus."
- "Bien sûr, je peux aller vous chercher un tonnelet."

Elle revient quelques instants après et annonce : "Ça fera 3 pièces d'argent" suivi d'un silence. Tirash et Fànaviryan se regardent puis regardent leurs sous de cuivre. Tirash dit alors :
- "Ça fait cher. Qu'est-ce qu'ils boivent les gens ici ?
- "De la bière..."
- "Hé bien, ils doivent boire leurs salaires..."

Puis les deux compagnons entendent une voix familière venant du fond de la salle crier :
- "Mettez-leur en deux !! Je les paye !! C'est mes amis !!"
- "Ah Golasgil, quel plaisir !" répond Tirash.
- "Ah mes amis !! Vous ici !! Vous me direz, c'est normal... Nous avons affaire bientôt. Vous êtes arrivés depuis quand ?" lance Golasgil en se levant et se rapprochant de Fànaviryan et Tirash.
- "Nous sommes là depuis trois jours" répond Tirash.
- "Et vous avez eu la lettre depuis plusieurs jours" indique Fànaviryan.
- "Oui, en effet, j'ai eu le temps de la lire sur le voyage mais je pensais que vous étiez ici depuis plus longtemps. Au final, il s'est passé des évènements. Et où sont vos deux compagnons ? Ils sont à la ferme ? Je n'ai pas pris le temps de m'arrêter, je voulais aller directement à l'auberge, j'en avais marre de la route... ah... si vous saviez tout le temps que j'ai passé sur la route. J'ai un de ces mal au CUL !! J'espère bien qu'il y a quelqu'un qui va me masser. Je viens tout juste d'arriver, je suis fatigué. Alors, où est Selenia ?" explique Golasgil.
- "Ils sont à la maison !" répond Tirash.
- "À la maison ??"
- "Hé ben ouais, on s'installe ici."
- "Oh !! Ah, c'est pour ça que vous venez vous ravitailler en boisson !! Vous avez de quoi manger ?"
- "Bah... C'est un peu spartiate chez nous."
- "Bon, ben, on prend à manger, on prend à boire et vous allez me montrer là où vous habitez !"
- "Ecoutez, on vous aura prévenu, ce n'est pas le grand confort, on vient tout juste d'arriver, on s'installe mais c'est avec plaisir, avec plaisir, ouais !"
- "Ah ouais. Par contre, je dormirais ici. Je ne veux pas non plus m'imposer mais quand même, ça fait plaisir de se revoir."
- "Si vous êtes fatigué, je crois que vous allez avoir besoin d'un bon lit et nous, nous n'avons pas de lit..."
- "Surtout que j'ai trop mal au cul, putain."
- "On verra ce que l'on peut faire pour vous" répond Fànaviryan.
Golasgil se rapproche alors de l'elfe et lui dit à l'oreille : "J'ai, j'ai oublié certaines choses d'une certaine nuit, il faudrait que tu me rappelles certaines choses que j'ai pu oublier."

Le marchand sort plusieurs écus d'or qu'il pose sur le comptoir de l'auberge et indique aux deux compagnons :
- "allez, prenez ce que vous avez besoin !!"
- "Hé bien, on va se faire plaisir" lui répond Tirash.

Tirash et Fànaviryan repartent de l'établissement avec un tonnelet sous chaque bras et Golasgil avec un grand sac de jute rempli de nourriture puis en sortant il demande :
- "Alors, où est-ce que vous habitez ?"
- "On va peut-être prendre la route, par contre, pour rentrer" propose Tirash.

Sur le chemin, Golasgil constate que Fànaviryan boite légèrement. Il vient auprès d'elle et lui demande :
- "Qu'est-ce qui t'arrive ma petite ?"
- "Rien qui puisse m'empêcher d'aller de l'avant..." dit l'elfe en prenant le poignet du marchand qui s'approchait de la cuisse l'elfe et elle l'amène adroitement à reprendre son chemin.

En arrivant à la maison, il vient saluer Daëgon puis vient faire une accolade à Selenia qui salue Golasgil et lui dit :
- "Mais vous êtes en avance..."
- "Oh oui, je suis à peine arrivé et sur qui je tombe ? Cette belle Fànaviryan !! Et Tirash... Comment allez-vous ?" demande Golasgil.
- "Ça va, ça va. On s'installe, on s'installe..."
- "Ah oui... Ah oui..." dit Golasgil en regardant autour de lui l'état du logement.
- "Il manque un peu de mobilier" précise Daëgon.
- "Oui, en effet, je vois ça... en effet. Donc, on s'assoie... là... c'est ça ?"
- "Je vous avais prévenu, c'est rustique pour le moment" lance Tirash.
- "Ah oui..." puis après un regard à Fànaviryan et Selenia, il indique : "j'ai pris une chambre à l'auberge pour ceux qui veulent." puis après un petit temps de silence, il indique : "vous avez, peut-être des choses à me raconter..."
- "Ah bah oui ! Ça s'est sûr que l'on a vécu deux / trois trucs depuis que l'on s'est quitté" lui répond Tirash.

Les quatre compagnons vont alors sortir les tonnelets de bière, la viande et les plats du sac et vont évoquer auprès de Golasgil leurs aventures depuis leur départ de Lézeau sans, toutefois, évoquer le Rakit.

Lorsque la soirée avance, Tirash va sortir le pain de Rakit et va prendre la parole :
- "On a un truc à vous faire essayer. Vous nous direz ce que vous en pensez mais il y a, peut-être, quelque chose d'intéressant à faire avec ça."

Puis Tirash va découper une part pour chacun correspondant environ aux parts distribuées par les hommes des rivières lors de leur rencontre. Selenia et Golasgil ne semblent pas réagir aux effets du Rakit. Les trois autres sentent l'euphorie les gagner en particulier Tirash et Fànaviryan qui sentent une légèreté et un bonheur les envahir. Golasgil semble septique et va finir l'un des tonnelets de bière. Puis Golasgil demande :
- "Et vous l'avez acheté cher votre truc ?"
- "Non, pas plus cher que de la bière" répond Tirash.
- "Bah, je préfère de la bière !!"
- "Ah ouais mais alors, c'est que vous êtes passé à côté. C'est un peu ça le problème, j'ai l'impression, c'est qu'il y a des jours, ça dépend des moments. En ce moment, je suis sur mon petit nuage."
- "Bah, je vois ça... Je ne sais pas ce qui vous arrive, Tirash, mais c'est votre truc qui vous fait ça."
- "Ben ouais, c'est vrai que je n'irais pas négocier quelque chose maintenant, ça, c'est vrai quoique, c'est vrai. Il y avait peut-être un marché à ouvrir quand même. Je pense vraiment."
- "Ah ouais... On en reparlera, moi, je..." répond Golasgil sceptique.
- "Il faudra regoûter, il faudra goûter de nouveau" indique Tirash en coupant les propos de Golasgil.
- "Je vais me coucher !"
- "Oui, ça doit être la fatigue du voyage qui ne vous permet pas de profiter du Rakit" lui dit Daëgon.
- "Ouais, j'ai mal au cul, à rester assis. Bah, je n'aime pas ça. En plus, il a fallu voyager jusqu'aux Montagnes bleues, jusqu'ici. Après, je vais me reposer." - "Mais vous avez fait des affaires ?"
- "Ah ! Ah !"
- "Ah oui !!!"
- "Il y a des perspectives, de bonnes perspectives en vue mais, pour l'instant, je ne peux pas trop en parler mais je pense qu'il y a la possibilité d'ouvrir de nouveaux marchés."
- "Allez, vous allez bien nous glisser un petit mot."
- "Bon, disons qu'ils ont des besoins avec Khazad-Dûm et disons qu'ils seraient prêts à ce que je sois l'interlocuteur principal et il y aurait, peut-être, des transports à faire entre Bree et la Comté. Ça pourrait peut-être vous intéresser, maintenant que vous avez une maison ici."
- "Il va falloir que l'on trouve de quoi mettre des chaises et des tables déjà."
- "Ouais, c'est vrai que si vous accueillez du client ici, il va falloir que ça soit un peu mieux. Parce que là..." puis Golasgil se lève en se plaignant : "Ah, j'ai mal partout !!"
- "N'importe où dans la Comté, tu seras protégé jamais mieux qu'ici même si on a dû cramer tous les brins de blé." lui dit Fànaviryan.
- Golasgil se rapproche alors de l'elfe et lui dit : "Tu serais prête à me protéger ma grande ?"
- "A la base, je crois que mon ami, Tirash, est tout à fait d'accord sur le fait que nous sommes une équipe."
- "Mais, là, est-ce que tu pourrais me ramener ? Parce que là, il fait nuit... Tu peux me ramener jusqu'à l'auberge, Fana ?"
- "Vous venez de signer les termes, ce soir..."
- "Je n'ai rien signé ce soir" l'interrompt Golasgil.
- "Votre présence nous honore."
- "Tu es merveilleuse !!" indique Golasgil en baisant la main de Fànaviryan. - "Et la gente dunéenne ne serait que vous menez à votre lit pour cette première nuit à Bree."
- Golasgil se tourne alors vers Selenia : "Alors, vous me ramenez jusqu'à l'auberge ?"
- "Oui, je peux vous ramener jusqu'à l'auberge" lui répond Selenia.
- "Ah bah, c'est bien gentil, ça. On y va ma belle !" indique Golasgil en se plaignant de son dos et de son fessier : "Oh, il va falloir m'aider, j'ai mal partout..."

Sur le chemin, Golasgil tente de prendre Selenia par la taille mais celle-ci se débat et tente de le prendre par le bras. Golasgil finit par lui dire :
- "Oh ! mais pourquoi vous vous débattez comme ça !!"
- "Je ne me débats pas, je vous soutiendrais mieux comme ça et faites attention la route est glissante..." dit Selenia en continuant de le prendre le bras.

En arrivant près dans le hall principal de l'auberge, Golasgil indique à Selenia :
- "Ma chambre est au premier étage."
- "D'accord, très bien. Et bien, bonne nuit !"
- "Comment ça, bonne nuit ? Bah, j'ai mal au dos, il va falloir m'accompagner ma chère Selenia."
- "Moi, je vais devoir rentrer, j'ai mes prières du soir à faire."

Golasgil tente alors de lui prendre la main mais Selenia a vite compris la manœuvre du marchand et lui prend le bras, le pousse légèrement avec son corps et l'homme se retrouve à monter les escaliers seul pendant que Selenia quitte l'établissement.

Le 04 de Lothron de l'An 1640 - 08:05 / 10:30 - Départ de chez Golasgil - Lieu : Lézeau - Maison de Golasgil - Session N°13 du 30/09/2020

Avant de partir, Fànaviryan recherche Alinna qui se trouve dans la cuisine, assise devant la fin de son petit-déjeuner. Elle prend alors la main de l'Elfe et l'amène dans la salle de bain. Elle ferme la porte et commence à poser ses mains sur le corps de l'Elfe. Alinna semble avoir en elle une ardeur toujours présente. Elle s'enlace autour de l'Elfe qui met sa main sous la jupe de la gouvernante tout en lui susurrant à l'oreille :
- "Si vraiment, tu sens que cela est vraiment insupportable, n'hésites pas à nous faire mander à Bree mais tu as des projets que tu ne m'as toujours pas partagée. J'ose espérer que nous pourrons en reparler." - "Tu es obligée de partir aujourd'hui ?"
- "Hé oui"
- "Tu ne peux pas rester encore un peu ?"
- "J'ai une mission à accomplir"
- "Mais laisse, cette mission de côté, reste, reste"
- "Alinna"
- "On part toutes les deux, loin d'ici"
- "Pour l'instant, nous n'avons que peu de choses à t'offrir, tu sais bien que ce n'est pas avec quelques pièces d'argent que je réussirais à te faire la vie facile. Nous aussi nous avons des projets dans la Compagnie et je t'ai déjà dit que j'étais prêt à te prendre avec nous."
- "Mais tu sais, ici, on pourrait trouver autre chose que des pièces d'argent..."
- "Je sais, je me doute mais il va falloir jouir du temps qu'il nous est accordé pour l'instant. Il va falloir que tu sois patiente d'une ou deux saisons encore" murmure Fànaviryan pendant que des larmes coulent sur le visage d'Alinna puis ajoute "tu sais, on peut vivre avec les souvenirs qui nous donne l'assurance de lendemains ensoleillés et de nuits profondes". Alinna ne va pas jusqu'au bout du plaisir, elle se retire et quitte la pièce sans un mot.

Les deux jardiniers ont préparé le cheval qu'ils ont amené devant le perron de la demeure pendant que Gelse et Sidonie ont préparé le paquetage de nourriture, d'eau et de vin. Selenia demande alors à Gelse si elle sait lire. Elle est, au départ, surprise par la question et répond par la négative. Les outres d'eau ainsi que le vin est distribué à chaque voyageur tandis que la nourriture est disposée sur les deux selles du cheval. Puis Golasgil vient seul sur le perron pour donner ses adieux.

La troupe se met en marche, au matin, vers 8 heures, sous une pluie légère avec un vent assez constant venant de l'est. Après avoir descendu la colline par la route sinueuse en direction de la vallée de l'Eaubelle, pendant quelques kilomètres, la troupe rejoint la Grande Route de l'Est. Selenia évoque sur le chemin à l'évocation du vent, un vieux dicton dunéen :"qui pisse contre le vent se rince les dents" ce qui fait bien rire les trois camarades. Fànaviryan apprend alors le vol des clefs de Golasgil et la visite du bureau du marchand. L'Elfe évoque de son côté les rapports intimes qu'elle a partagé avec Alinna mais n'a pas appris grand-chose. Selenia indique ne pas avoir confiance en Alinna et indique que les deux servantes hobbites, Gelse et Sidonie, ont pu avoir des propos négatifs vis-à-vis de la gouvernante. Tirash évoque ses incertitudes au sujet de cette femme n'arrivant pas à la cerner. Fànaviryan fait également remarquer que la Compagnie a un avantage dans les futurs changements de dirigeants dans la Comté. En effet, ils ont eu l'occasion de côtoyer Minastir qui va devenir le gouverneur de la Comté.

Daëgon résume la visite du coffre de Golasgil en indiquant que le contenu ne contient pas de révélations particulières si ce n'est les ventes d'armes auprès des Hobbits. Tirash évoque alors les risques encourus si le Magistrat apprend ce trafic entre le Marchand et les Hobbits et le risque pour la compagnie d'être complice de ce délit. Tirash souhaite, pour l'avenir, pouvoir voir le contenu des caisses avant de voyager avec le marchand. Daëgon décrit la broche à Fànaviryan qui semble avoir des connaissances en orfèvrerie mais les propos du Dùnedain ne permettent pas à l'Elfe de percer les secrets du bijou. Fànaviryan demande également à Selenia ce qu'elle a fait ce matin et ses relations avec la femme du Magistrat. Selenia répond qu'elle est allée ce matin dans les bois autour du bourg de Lézeau en compagnie de Gelse et évoque ses discussions avec Roane Cerfblanc mais sans avoir de révélations particulières. Selenia semble avoir compris que la femme du Magistrat a une bonne influence sur lui et que beaucoup de monde la trouve étrange. Selenia ne la trouve pas étrange et évoque juste le fait qu'elle s'intéresse à des choses particulières qui n'intéresse pas les autres personnes. Du coup, ses intérêts la font passer pour une personne spéciale. Roane souhaitait vivement revoir Selenia si la Compagnie revient sur Lézeau.

Le 04 de Lothron de l'An 1640 - 07:10 / 08:00 - Mission chez les Hommes des Rivières - Lieu : Lézeau - Maison de Golasgil - Session N°13 du 30/09/2020

Golasgil est entré dans la pièce la mine bien fatiguée, il a du mal à refaire surface. Il regarde alors Fànaviryan avec un peu d'instance mais l'Elfe reste impassible. Il fait le tour de la table et vient s'installer au bout en face de Tirash. Au bout de quelques minutes, il commence à s'impatienter et crie "Alinna !!" en direction de la cuisine puis, après un long silence, Daëgon prend la parole :
- "Vous semblez avoir passé une nuit fort difficile, Maître Golasgil ?"
Le marchand regarde alors Fànaviryan qui lui pose la question : - "Avez-vous fait de doux rêves Maître Golasgil ?"
- "Agitée, fatigué je dois dire. Je n'ai pas bien dormi. Je ne me souviens pas de grand-chose." - "Vous avez très bien reçu le Magistrat."
- "Oui, oui, oui, oui... oui, oui... Alinna !!"

Des bruits de pas et de vaisselle se font entendre dans le couloir. Sidonie entre alors dans la salle à manger avec un plateau rempli de nombreuses victuailles pour le petit-déjeuner. Fànaviryan prend alors la parole :"Faisons bonne chère !"

Golasgil regarde alors Sidonie, surpris de voir la servante hobbite dans la pièce. Il ne semblait pas s'attendre à elle qui sert à chacun du café et du pain. Elle repart aussitôt en cuisine. Chacun prend alors un bon petit-déjeuner puis Golasgil qui a repris des couleurs prend la parole : - "Dites-moi, vous avez bien prévus de repartir aujourd'hui ?"
- "Hé bien, oui" répond Daëgon
- "Tout à fait Maître Golasgil" confirme Fànaviryan
- "D'accord, il faudra que je pense à vous donner la lettre pour Pòrbrandr" répond Golasgil "et votre amie Selenia, elle dort toujours ?"
- "Hé bien, nous ne savons pas" répond Daëgon
- "Nous pouvons la faire mander" ajoute Fànaviryan
- "Non Selenia n'est pas là, elle est partie de bon matin. Je vais aller demander à Sidonie où elle est" indique Tirash en se levant.

Tirash arrive dans la cuisine, Sidonie est en train de s'affairer à ranger les plats pendant qu'Alinna est en train de prendre son petit-déjeuner assise puis Tirash prend la parole :
- "Bonjour Alinna, comment allez-vous ?"
- Alinna se retourne alors vers Tirash avec un large sourire :"je vais très bien" puis elle se retourne et reprend son repas.

Sidonie vient à la rencontre de Tirash puis indique :
- "Oui, vous désirez ?"
- "L'une d'entre vous sait-elle où est Selenia, s'il vous plait ?" demande Tirash
- "Moi, je n'en sais rien" indique Alinna en reprenant son petit-déjeuner
- "Oui, oui, elle est partie avec ma cousine dans la campagne. Elles sont parties de bon matin pour cueillir des plantes" répond Sidonie.
- "Ok d'accord, vous savez vers quelle heure elle doit revenir ?"
- "Non mais ne vous inquiétez pas avec Gelse, elle est entre de bonnes mains"
- "Très bien, merci" finit par dire Tirash et qui remarque qu'Alinna hausse les épaules aux propos de Sidonie.

Tirash revient dans la salle à manger et informe la Compagnie de la promenade matinale de Selenia. Golasgil demande : - "Et vous pensez partir d'ici combien de temps ?"
- "Nous sommes quasiment prêt à partir" indique Fànaviryan
- "Vous nous avez préparé de la nourriture Maître Golasgil ?" demande Tirash
- "Pas vraiment, je dois avoir quelques réserves de viandes séchées et des rations pour vous nourrir pour deux ou trois jours. Après sur le chemin, vous aurez des auberges, des lieux. Enfin, tout dépend de votre itinéraire pour vous rendre à Bourg-Maresque. Si vous passez par la Colline Verte, l'endroit est plus sauvage. En passant par la Grande Route de l'Est, je vous ai présenté quelques établissements, l'auberge de Lagrenouillère et celle de Bourg-d'Eau, deux bons établissements."
- "Oui, en effet, c'était très bon. D'ailleurs, je voulais vous remercier pour cette journée à Lézeau. Cette pause nous a fait le plus grand bien, je crois à tous, de passer un peu de temps ici" indique Tirash puis indique "si on part vers 8 heures en direction du pont du Brandevin, nous arriverions où ce soir ?"
- "Vous pouvez, au moins, aller jusqu'à Lagrenouillière. Vous pouvez, sans doute, pousser un peu plus loin en fonction de votre motivation et le lendemain, pouvoir rejoindre Bourg-d'Eau et sans doute, un jour de plus pour rejoindre Bourg-Maresque. Si vous partez dans plus d'une heure, je vais pouvoir refaire surface et de vous préparer le courrier pour Pòrbrandr" précise Golasgil.
- "Est-ce que vous nous permettriez de remplir nos gourdes de votre nectar, Maître Golasgil ?" demande Fànaviryan
- "Oh, ça devrait pouvoir se faire. Je ne vous dis pas que je vais vous mettre le meilleur dans les gourdes mais une bonne cuvée quand même" dit Golasgil
- "ça serait gâcher sinon" finit par dire Tirash
- "Vous êtes un grand seigneur" lance Fànaviryan
- "Je fais ce que je peux pour soutenir ceux qui m'ont aidé à me ramener à bon port, c'est la moindre des choses" indique le marchand
- "Et vous, vous avez prévu quoi ?"demande Tirash.
- "Moi, je reste ici aujourd'hui et demain, je vais vers les Montagnes Bleues. Je suis attendu là-bas. Nous nous revoyons ensuite dans un mois à la ferme des Pied-Bruyère, le 1er de Norui."
- "Vous ne voulez pas de nouvelles avant ?" demande Daëgon.
- "Ce qui pourrait être convenu si cela vous convient, vous pourriez confirmer l'accord commercial auprès du Sergent Isildor Plume auprès duquel j'ai une entière confiance. Vous pourrez lui confirmer que le chef des Hommes des Rivières est d'accord pour commercer avec moi pour remonter des marchandises vers l'Arthedain et surtout les faire descendre jusqu'à Minas Girithlin puis ensuite de passer par du cabotage vers Suduri et ensuite s'ouvrir vers le Gondor, vers de nouveaux marchés !! Pour l'accord commercial, si vous aviez des éléments particuliers à échanger, vous pouvez en faire part au Sergent Plume. Je ne sais pas encore combien de temps je vais m'absenter. Est-ce que cela vous va comme ça ?"
- "Oui" répond Tirash et Daëgon
- "C'est une mission qui me parait être tout à fait dans nos cordes, Maître Golasgil" indique Fànaviryan.

Tirash devient, pendant quelques secondes, pensif. Il se souvient alors que le nom de Sùduri lui évoque un passé pas si lointain. Il s'agit du port par lequel il a transité en pleine nuit, vendu à une bande d'orques.

Après une vingtaine de minutes, Selenia et Gelse reviennent dans la maison. La dunéenne a pu ramasser quelques plantes de soins de guérison et des soins de fièvres. Gelse est ensuite aller en cuisine pour ramener à Selenia un plateau pour qu'elle puisse se restaurer. Pendant ce temps, Golasgil est entré dans son bureau et après quelques minutes est ressorti avec la lettre à l'intention de Pòrbrandr. Il tend alors la lettre à Fànaviryan qui porte le sceau de Golasgil : un lion dressé sur ses pattes arrière.

Le marchand prend alors la parole :
- "Ne vous offusquez pas si l'homme des Rivières prend la lettre et ne la lit pas. Ils n'ont aucune connaissance de nos écritures."
- "Oui, vous nous aviez expliqué que seul votre sceau allait confirmer l'accord" indique Fànaviryan
- "Oui, ne vous formalisez pas là-dessus. Juste..." reprend le marchand avant d'être coupé par Tirash
- "On peut lui lire la lettre à voix haute ?"
- "Oui, oui, bien sûr, on ne sait jamais, j'ai préféré faire les choses dans les règles au cas où il fasse appel à un homme de lettre mais ce qui va être important pour lui, c'est qu'il puisse voir mon sceau qui est frappé sur le courrier" indique Golasgil.
- "Nous allons en prendre soin" indique l'Elfe en mettant la lettre entre ses seins "Sinon, avec les Plume, j'ai pu découvrir l'arbalète qui pourrait peut-être être saillante pour notre amie Selenia, en tout dissuasive."
- Selenia est surprise par la remarque de l'Elfe et lui demande : "qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce que j'ai fait encore ??"
- "Apparemment, vous voulez jouer de l'arbalète dame Selenia" indique le marchand.
- "Heu, bien, disons que j'ai pu tester un petit peu mais je ne sais pas" indique Selenia
- "C'est au moins autant pour la dissuasion que pour l'efficacité" précise Fànaviryan
- "ça coûterait combien un tel engin" demande Selenia
- "Ah bah, ça, il faudrait pouvoir négocier ça directement avec les nains de Khazad-Dûm. C'est normalement notre objectif Mesdames et Messieurs que l'on aille tous ensemble vers Khazad-Dûm" indique Golasgil
- "Oui, c'est vrai que l'on pourra essayer de voir directement là-bas" indique Selenia
- "Et vous Dame Fànaviryan vous qui m'évoquez vos barres de Mithril, vos grosses barres de Mithril, là-bas, vous serez au cœur. Peut-être, aurez-vous la chance, je doute mais d'aller observer la veine de Mithril, la seule et unique des Terres du Milieu."
- "Au risque de me répéter, pour assurer au maximum la sécurité du groupe et nos préparatifs pour l'aller et comme j'ai quatre mois, d'avoir une grosse barre de Mithril, ça m'aurait permis de forger"
- "Vous vous rendez bien compte qu'il s'agit de grands préparatifs. On va attendre de vous que vous puissiez nous préparer un convoi comme digne de ce nom, un convoi exceptionnel avec les sécurités nécessaires car nous allons traverser des zones relativement sauvages. Il va falloir bien réfléchir à tout cela."
- "Est-ce que vous auriez des ouvrages sur ces zones ? Je n'y suis jamais allé et j'aime bien savoir où je vais" demande Tirash
- "Moi de mon côté, j'ai très peu de choses. Il faudrait que vous puissiez avoir des cartes de ces régions. Je pense que vous pourriez peut-être, au niveau de Fornost y trouver des ouvrages ou directement auprès des Nains. Ils m'ont conduit à chaque fois jusque là-bas, donc je commence à bien connaître la région mais, en effet, ils vont attendre de vous que vous ayez quelques connaissances des régions et que vous puissiez tracer la route la plus sûre."
- "Oui, tout à fait. Il y a des endroits où l'on peut rencontrer des nains ?" confirme Tirash
- "Ils ont peu tendance à sortir de chez eux. Les deux endroits les plus proches sont les Montagnes Bleues qui ne sont pas très loin d'ici malgré tout et Khazad-Dûm. Ils peuvent sinon s'arrêter à l'auberge de Bree, "Le Repos du Roi". Après je ne connais pas l'attente des Nains lorsque nous nous rencontrerons mais il est important que vous puissiez vous préparer à cette rencontre également. J'imagine que ma réponse ne vous satisfasse pas, Dame Fànaviryan."
- "Nous verrons dans un mois qui aura fait les meilleures affaires." indique Fànaviryan
- "En attendant, je vais vous laisser, je vais aller me faire une toilette et me changer" indique le marchand et quitte la pièce.

Le 04 de Lothron de l'An 1640 - 06:00 / 07:00 - Réveil chez Golasgil - Lieu : Lézeau - Maison de Golasgil - Session N°12 du 23/09/2020

Fànaviryan est réveillée par les mouvements d'Alinna qui s'est levée tôt et a repris son attitude de gouvernante. Elle enfile rapidement ses vêtements, elle vient ensuite faire un léger baiser sur le fessier de l'Elfe qui lui dit :
- "N'oublie pas mes propos durant le bain. Ne te mets pas en danger, attends notre retour à moins que tu veuilles nous accompagner mais je crois que tu as déjà des projets."

Alinna répond par un clin d'œil, elle ouvre ensuite la porte, regarde discrètement dans les mouvements dans le couloir et descend rapidement l'escalier.

Chacun descend au fur et à mesure que le soleil se lève. Alinna accueille chaque invité avec un large sourire. Daëgon lui rend un bonjour bienveillant. Tirash lui lance un simple "bonjour Alinna" puis elle indique aux deux hommes :
- "On va vous préparer un bon petit-déjeuner pour ce matin." Elle se rend ensuite dans la cuisine et sa voix s'emporte avec quelques cris. Tirash se rend alors dans la cuisine et s'adresse à la gouvernante :
- "Alinna, je pourrais vous parler un instant ?"
Alinna se retourne vers l'homme du sud levant les yeux au ciel montrant que le moment semble mal choisi puis elle répond avec un sourire un peu mielleux :
- "Mais bien sûr mon Seigneur..."
- "Je voulais juste vous dire Alinna" indique Tirash en s'éloignant un peu de la cuisine, "je vous ai parlé de moi hier un petit peu de ce que j'avais vécu. Ça me met très mal à l'aise de vous entendre parler comme ça à ces braves gens."
- Alinna est alors surprise des propos de Tirash puis se reprend et lui répond : "mais vous savez, en tant que gouvernante, je dois me faire respecter sinon maitre Golasgil va retrouver une maison sens dessus dessous, rien n'est préparé pour ce matin ! Vous allez devoir attendre.
- "Alors que nous attendions un peu, ce n'est pas un problème, après, effectivement, je ne vais pas vous apprendre votre métier. Peut-être qu'en leur parlant différemment, vous auriez de meilleurs résultats. Ils m'ont l'air bien sympathiques ces gens tout de même."
Alinna regarde Tirash ne semblant pas comprendre la portée des propos de l'homme du sud puis elle retourne dans la cuisine et semble avoir une voix plus posée lorsqu'elle parle en laissant la porte de la cuisine bien ouverte et en vérifiant si Tirash peut ainsi la voir.

Puis, Fànaviryan arrive équipée de ses armes, ses cheveux attachées en nattes.

Une demi-heure plus tard, Golasgil entre dans la salle à manger.

Le 03 de Lothron de l'An 1640 - 22:15 / 23:45 - Pendant la cuite de Golasgil - Lieu : Lézeau - Maison de Golasgil - Session N°12 du 23/09/2020

Lorsque Tirash tourne la tête, il ne peut que constater que les deux femmes sont enlacées l'une contre l'autre. Fànaviryan sent que Golasgil s'est arrêté et se retourne en se baissant ce qui surprend Tirash qui le tenait à hauteur d'épaule. Le marchand se retrouve face aux deux femmes et se retrouve sidéré par la scène. Tirash prend alors la parole :
- "Fana ?"
- "Hé, je ne peux pas tenir tout le monde, alors tout le monde avance tout droit !" répond Fànaviryan.
- "Pardon ???" répond le marchand.
- "Ou en zigzag, allez !!"
- "Il se passe quoi là ???"
- "J'imagine que Fana et Alinna ont décidé de vous divertir d'une manière originale..." intervient alors Tirash.

Pendant ce temps, Alinna s'est écartée de Fànaviryan et Golasgil réfléchit aux paroles de Tirash tout en regardant les deux femmes puis regarde l'homme du sud puis regarde, de nouveau les deux femmes, et revient vers Tirash avec un regard coquin puis regarde Fànaviryan qui essaye de montrer quelques signes d'ivresse. Tirash dans le dos de Golasgil regarde avec insistance l'Elfe en lui faisant de gros yeux et prend la parole en indiquant :
- "Je crois que votre vin est un peu fort pour notre amie l'Elfe."
- Golasgil se tourne alors vers Tirash et lui : "Ecoutez, je crois que je vais réussir à monter les dernières marches." puis il se tournent vers Alinna et Fànaviryan :"Vous venez les filles !" dit-il avec un large sourire.
- L'elfe hésite quelques instante et Tirash prend la parole :
- "Vous êtes sûr que vous ne voulez pas que je vous accompagne jusqu'à votre chambre et après je vous laisse ?"
- "Non, non !!"
- "Jusqu'à la porte, jusqu'à la porte"
- Golasgil pousse Tirash qui recule d'un pas puis Fànaviryan réagit : - "Non ! Ce n'est pas juste si nous ne sommes pas à égalité."
- "Allez, vous venez les filles !" indique Golasgil, ne semblant pas prêter attention aux propos de l'Elfe.
- "Moi, je vais vous chercher un verre de vin, Maître Golasgil pour passer une bonne nuit" indique Tirash en descendant les escaliers et se dirigeant vers la salle à manger.
- "Tu te dépêches ! et ramènes une cruche" lui lance Fànaviryan.
- Golasgil descend alors à hauteur des deux femmes, prend Fànaviryan par la taille et l'elfe lui met la main sur l'épaule en lui disant :
- "Attention Maître Golasgil, on ne touche pas une hôte Elfe, laissez-vous toucher par sa grâce, je vais vous montrer." puis Fànaviryan dirige le marchand vers sa chambre en lui appuyant très légèrement derrière la nuque. Golasgil prend également Alinna par la taille et l'entraine dans son mouvement.

Lorsque Tirash arrive en bas, il sort les clefs de Golasgil qu'il inspecte. Le trousseau comprend une clef de taille moyenne assez classique, une grande clef, une petite clef plate dentelée et une dernière assez spéciale : un cylindre fin, dentelé par endroits, un ouvrage peu commun. Tirash prend la première clef, ouvre le bureau de Golasgil, prend du vin et remet les clefs dans sa poche puis indique à Daëgon et Selenia :
- "Si vous voulez jeter un coup d'œil."

Lorsque Tirash remonte les escaliers, Golasgil, Alinna et Fànaviryan se sont arrêtés au premier étage le marchand tenant Alinna et Fànaviryan tenant Golasgil. Tirash arrive à leur hauteur et Golasgil ouvre la porte de sa chambre et, en s'adressant aux deux femmes :
- "Mesdames, si vous voulez bien entrer..."
- "Tiens Fana, avec un peu de chance, ça pourrait précipiter les choses..." dit Tirash discrètement à l'elfe en lui tendant le pichet de vin.

Dans la pièce se dresse un grand lit avec de belles couvertures en velours, au sol, une peau d'ours orne le plancher devant une cheminée d'où une bonne chaleur se dégage. Dans l'un des angles de la pièce, un bureau et un fauteuil sont installés et, à l'opposé, une grande armoire dans les portes sont ouvertes avec les habits de Golasgil. Alinna et Fànaviryan entrent dans la pièce et l'elfe lui dit :
- "Installez-vous Maître Golasgil."

Le marchand s'installe alors sur son lit. Il désigne du doigt Alinna et il lui demande de venir vers lui. Elle vient alors dévêtir Golasgil montrant son corps adipeux. Pendant ce temps, Fànaviryan remplit les deux verres de vin avec la cruche apportée par Tirash. Elle dépose un verre et la cruche sur le bureau et lentement, attendant que le marchand soit intégralement nu, elle s'approche de lui et lui glisse le verre de vin entre les mains et l'Elfe lui dit :
- "Et maintenant, ouvrez bien vos grands yeux, on va vous faire des souvenirs pour la vie. Regardez et si vous êtes sage, nous viendrons vous toucher..."

Le marchand est tout frétillant aux propos de l'elfe qui attrape Alinna par la taille et la ramène devant le bureau. L'elfe passe alors derrière le bureau puis elle dit à voix haute :
- "Maintenant, il va être temps de me mettre à l'aise également s'il vous plait Alinna. Passez sous le bureau." puis Fànaviryan s'assoie sur le fauteuil.

Le marchand boit rapidement son verre de vin en reversant une partie sur son lit puis il se met à quatre pattes sur son lit pour mieux observer la scène, le sexe en érection. Fànaviryan se lève, se cachant derrière le fauteuil pour retirer sa robe et discrètement glisser sa dague avec en la dissimulant aux yeux de Golasgil qui tente sans succès de voir le corps de l'elfe. Le marchand commence à avoir les mains qui commencent à trembler tellement l'excitation est importante. Voyant le marchand dans cet état, Fànaviryan lui propose :
- "Touchez-vous Monsieur, touchez-vous..."
- "Venez-là, venez-là !!" répond Golasgil frustré par la proposition de l'Elfe.
- "Donnez-nous le temps..." répond l'elfe lascivement.

Alinna suit les consignes données par l'elfe et se déshabille en même temps. Fànaviryan sent bien que la gouvernante est dans la confusion, étonnée du déroulement de la soirée. L'elfe se lève puis en s'adressant à Golasgil : - "Maintenant, soyez encore un peu petit patient avant que l'on vous touche, je vais vous montrer comment faire du plaisir à une femme." puis s'adressant à la gouvernante : "Alinna..." L'elfe vient vers Alinna, l'allonge sur la peau de bête tout en gardant un œil sur le marchand et commence à caresser le corps de la jeune femme puis va venir placer sa langue vers son bouton de rose et va engager des caresses bucco-génitales qui vont amener Alinna jusqu'au plaisir ultime qui ne peut s'empêcher, rapidement, de pousser des gémissements de plaisir. L'elfe va ainsi transporter Alinna pendant toute une partie de la nuit dans des jouissances insoupçonnées qui vont la transcender, la transpercer de plaisirs merveilleux.

Pendant ce temps, Selenia ne semble pas comprendre ce qui se passe. Elle sort de la salle à manger et observe Tirash entrer dans le couloir du premier étage. Daëgon ouvre le bureau puis sort de la salle à manger et va voir Selenia :
- "Selenia, tu me préviens si quelqu'un arrive ?"
- "J'aimerais bien comprendre ce qui se passe... Tirash est monté mais je ne sais pas où il est parti ?? Il s'est monté à boire, je ne sais pas si..."
- "Je vais essayer de fouiller discrètement le bureau. Préviens-moi s'il y a quelqu'un qui arrive."

Au même moment, Tirash redescend les escaliers quatre à quatre et vient entre Selenia et Daëgon puis leur dit :
- "Je ne sais pas si c'était une bonne idée mais je me suis dit que d'avoir les clefs, ça serait bien. Fànaviryan nous a fait un petit numéro de séduction. Donc si on veut fouiller le bureau et en savoir un peu plus sur ce qui se trame, c'est maintenant ou jamais."
- "Tu veux dire qu'il est occupé Golasgil ? On est tranquille ?" demande Daëgon.
- "Normalement, il est bien occupé. Après, c'est bien qu'il y ait l'un de nous qui reste pour surveiller."
- "Oui, oui, pour faire le guet. Je vais regarder ce que je peux trouver. Après, je ne cherche pas d'informations embêtantes, je cherche juste à savoir si on a bien cerné le bonhomme et que l'on ne se fasse pas arrêter pour complicité alors que l'on n'a rien fait."
- "Je peux rester pour faire le guet, si vous voulez." propose Tirash.

La porte de la cuisine s'ouvre à ce moment, Sidonie en sort et Tirash se dirige vers elle puis l'interpelle :
- "Ah Sidonie !" dit Tirash en parlant suffisamment fort pour que Daëgon et Selenia puissent entendre puis reprend : "vous tombez bien, heu... heu... j'ai encore un peu faim. J'ai adoré l'entrée, est-ce qu'il vous en reste un petit peu ?"
- "Hé bien, écoutez, je vais aller vous chercher ça."
- "Merci beaucoup" indique Tirash.

Sidonie fait demi-tour et retourne aux cuisines tandis que Tirash retourne dans la salle à manger. Pendant ce temps, Selenia a fermé la porte du bureau pendant que Daëgon, un chandelier à la main, va fermer les rideaux des deux fenêtres puis en profite pour explorer dans le bureau de Golasgil en restant attentif aux bruits de la maison. Le bureau est composé d'une bibliothèque qui forme un U entre le mur de droite et le fond de la pièce. Une table massive est présente au milieu de la pièce avec un large fauteuil et deux chaises en face. Une commode est placée dans un angle au fond à gauche. Deux larges fenêtres donnent sur le jardin. Le Dùnedain se dirige vers le bureau. Selenia laisse la porte du bureau ouverte afin que Daëgon puisse avoir de la lumière et est prête à réagir en cas de bruit.

Daëgon découvre sur le bureau tout le nécessaire d'écriture de facture assez luxueuse. Plusieurs feuilles sont rangées dans un casier sur le bureau avec la signature du marchand. Le Dùnedain prend une dizaine de minutes à examiner le contenu de ces courriers. Daëgon reste attentif à son environnement et fais attention à bien remettre tout en ordre.

En arrivant dans la salle à manger, Tirash demande à Selenia :
- "Tu ne veux pas entrer dans le bureau avec Daëgon ? Vous allez être plus efficaces à deux."
- "Il faut quelqu'un pour fermer la porte au cas où, afin que personne ne rentre dans la pièce ici."
- "Je vais parler fort si quelqu'un arrive, vous m'entendrez. Je vais rester ici. Sidonie doit revenir. J'ai dit que j'avais encore faim. Tu restes avec moi ou tu vas avec Daëgon ?"
- "Je reste ici pour le moment."

Tirash s'assoit et fait semblant d'attendre puis Selenia reprend la parole :
- "Et tu penses quoi d'Alinna ?"
- "Heu, pfouu... là comme ça, je ne sais pas... Elle a une personnalité assez difficile à cerner."
- "Moi, je n'ai pas très confiance elle."

Après trois-quatre minutes, Sidonie revient dans la salle à manger avec une assiette avec une tranche de poisson, des petits légumes, un bout de pain puis voyant Selenia à table, elle dit :
- "Oh dame Selenia, vous vouliez peut-être quelque chose ?"
- "Non, merci, ça me va très bien" répond la Dunéenne.
- "Et souhaitez-vous à boire pour accompagner votre plat, Monsieur ?"
- "Non, ça ira. A vrai dire, on avait besoin de discuter tous les deux. On peut profiter de la pièce tranquillement sans vous déranger ?" demande Tirash.
- "Ah ! Oui, euh, on repassera" répond Sidonie en observant les restes du repas encore présents sur la table.
- "Merci beaucoup" répond Selenia.
- "Excusez-moi" répond Sidonie en baissant respectueusement la tête puis elle sort en fermant les deux portes de la salle à manger puis en rouvre une aussitôt et demande :
- "Vous souhaitez que l'on repasse dans combien de temps ?"
- "Vous voulez aller vous coucher peut-être ?" demande Tirash.
- "Non, on va nettoyer avant d'aller se coucher mais on a des choses à faire dans la cuisine. Ne vous inquiétez pas Monsieur."
- "Ecoutez, on passe vous faire signe dès qu'on a fini. On devrait en avoir pour... je ne sais pas. Selenia, tu en penses quoi ? 15 minutes, une demi-heure ?"
- "Oui, 15 minutes"
- "Oui, 15 minutes, une demi-heure, peut-être un peu plus. Vous êtes bien aimable, merci beaucoup !"

Tirash mange rapidement un bout de poisson, un bout de pain et se dirige vers le bureau pendant que Selenia se met devant la double porte et reste en écoute des moindres bruits. En voyant Daëgon dans la pièce, Tirash lui demande :
- "Tu as trouvé quelque chose ?"
Daëgon est en pleine lecture des courriers, le premier était à destination du pont des Arbalètes pour les remercier et évoquer de futurs accords commerciaux. Le reste des courriers est à destination de marchands dont deux à Fornost Erain et deux autres à Tharbad. Les deux hommes vont continuer la fouille de la pièce lorsque Tirash remarque près de la bibliothèque un emplacement entre les pierres qui semble pouvoir se pousser. Il appuie dessus avec son doigt et un mécanisme assez léger se fait entendre dans la pièce. Une ouverture apparait alors dans le mur. Tirash voit un trait de lumière et entend des voix. Il se retourne aussitôt vers Daëgon et en portant son doigt devant sa bouche et lui dit :
- "Chut..." puis tend son oreille pour essayer d'identifier les voix mais il a du mal à distinguer les voix. Daëgon vient plus près et entend les voix des deux hobbits qui semblent en train de discuter tout en travaillant puis il dit à Tirash :
- "C'est la cuisine. Ce passage communique avec la cuisine visiblement."
En écoutant un peu mieux les bruits, Tirash finit par reconnaître la voix de Gelse et Sidonie. Daëgon intercepte une discussion avec Sidonie qui dit en s'adressant à Gelse :
- "Tu as quand même remarqué, le Magistrat, il se taisait quand on arrivait, je pense qu'il parlait de nous."
- "Rhooo, tu abuses Sidonie."
- "Enfin quand je dis-nous, enfin, je pense qu'il parlait des Hobbits. Tu sais ce qu'il se dit sur lui…"
- "Ah arrêtes Sidonie !! On en reparlera avec les anciens."

Les deux Hobbites arrêtent alors leur discussion et reprennent le travail.

D'un petit geste, Tirash remet le mur droit. Un léger bruit mécanique confirme la fermeture de la porte secrète. Les deux hommes continuent ensuite leur fouille de la pièce et découvrent dans la commode située près de la fenêtre un petit coffre très massif, très clairement d'origine naine, les motifs sur l'entourage du coffre semble correspondre à des runes naines. Tirash estime que la clef particulière qui est présente sur le trousseau de Golasgil semble adaptée à ce mécanisme. Le coffre semble être d'un seul bloc avec juste un trou et plusieurs fentes. Tirash sort la clef de sa poche et tente de l'introduire dans le trou du coffre mais il n'arrive à l'enfoncer jusqu'au bout, le mécanisme ne semble pas s'enclencher. Il passe alors la clef à Daëgon qui tente à son tour de tourner la clef dans la serrure mais sans succès. Tirash se pose quelques instants, réfléchit, regarde attentivement la clef, examine le coffre pendant plusieurs minutes puis met la clef dans la serrure. Il comprend qu'il faut actionner la clef à plusieurs reprises pour réussir à activer l'ouverture du coffre ce qui se fait après plusieurs minutes de manipulation. Plusieurs rouages se font entendre, une fente apparait et la porte s'ouvre comme par magie avec un mouvement lent et progressif puis vient se stabiliser à l'horizontal. Le coffre, au regard de ces mécanismes complexes, doit valoir un certain prix. Tirash prend le temps de bien observer le mécanisme pour essayer de remettre les choses en ordre par la suite.

À l'intérieur, ils observent deux écrins en cuir brodés d'or, plusieurs livres posés les uns sur les autres, des parchemins enroulés avec des sceaux et un grand nombre d'écus d'or, plusieurs centaines de pièces, sans doute plus de 500. Tirash prend le premier livre sur le dessus et le regarde tandis que Daëgon ouvre les deux écrins. Dans le premier, il trouve deux grosses pièces de monnaie gravées de runes naines. Il pense, dans un premier temps, à de l'argent mais en y regardant attentivement, il s'agit de Mithril... Dans le second écrin, Daëgon trouve un bijou, une broche en or assez simple avec deux petites gemmes rouges dessus.

Tirash constate qu'il s'agit d'un livre de comptes. D'une première lecture, les documents semblent avoir été écrit par une personne qui connait les règles d'écriture et s'y connait en commerce. Tirash peut facilement évaluer à partir des livres de compte ses gains financiers, ses liens commerciaux. En parcourant rapidement le livre, Tirash fait le constat que l'ensemble des opérations semblent y figurer en particulier la vente des armes venant de Khazad-Dûm aux Hobbits du clan Plume. Des revenus réguliers sont visibles et le commerce avec les nains des Montages Bleues et de Khazad-Dûm semble générer le plus de profits. Puis, Tirash et Daëgon consultent les parchemins qui font références à des accords commerciaux. Les plus anciens datent de plusieurs années et les deux hommes constatent qu'à l'époque, Golasgil vivait à Tharbad. Après ce survol des différents éléments du coffre, Tirash indique à Daëgon :
- "Je suis d'avis de refermer le coffre et de sortir d'ici."
- "Oui, on ne va pas rester ici. Il n'y a pas d'éléments gênants pour nous. On referme."
- "En faisant bien attention que tout ça nickel comme c'était."
- "Oui, c'est ça, ne pas avoir bougé d'éléments. Notre employeur est à peu près clean à quelques détails près avec les hobbits à qui il vend des armes. Ça ne nous semble pas grave, pour nous."
- "Tout n'a touché à rien dans la pièce avant que j'arrive ?"
- "Heu, non... non, non, j'ai juste commencé à regarder."

Après une demi-heure dans le bureau, les deux hommes quittent le bureau. Tirash remarque, toutefois, une légère trace de cire sur le bureau qu'il enlève aussitôt puis Daëgon va remettre les rideaux en place avant de quitter la pièce. Tirash referme le bureau à clef puis Daëgon indique :
- "Il va falloir remettre les clefs autour du cou de Golasgil, enfin, je ne sais pas où tu as pris les clefs."
- "Oui, elles étaient dans sa poche, vu son état, à mon avis, ça devrait être possible." répond Tirash.
- "Sinon, on les balance à côté de ses vêtements et il croira qu'il les a fait tomber" propose Selenia.
- "Si Fana est toujours dans la chambre, je pense que ça vaut le coup d'aller voir..." ses deux compagnons esquissent un sourire puis Tirash ajoute : "pour remettre les clefs évidemment..."
- "On attend que Fana revienne ?" demande Selenia.
- "Moi, je ne sais pas comment ça se passe" indique Daëgon.
- "Je vais monter à l'étage. Je vais aller voir, mine de rien, les mains dans les poches et les clefs dans la poche aussi et me rapprocher de la porte là-haut pour voir s'il y a moyen de rendre la clef."
- "Tu n'as pas besoin d'aide ?" demande Daëgon.
- "Je ne pense pas que cela soit nécessaire" indique Tirash puis ajoute "de toute manière, nos chambres sont à l'étage. Donc on monte se coucher et on avise lorsque l'on est là-haut."
- "Ouais, c'est pas faux"
- "Je pense que l'on peut faire comme ça."

Tirash et Daëgon prennent quelques minutes pour nettoyer la table et rassembler le reste des couverts. Les trois compagnons quittent la salle à manger, les deux hommes montent les escaliers pendant que Selenia va dans la cuisine.

En montant les escaliers, Daëgon et Tirash entendent des bruits qui viennent du premier étage et en arrivant au palier, ils comprennent qu'il s'agit de râles de plaisir qui viennent de la chambre de Golasgil, une voix féminine la même entendue lors de l'après-midi. Puis Daëgon demande à Tirash :
- "Comment comptes-tu rendre la clef à Golasgil ?"
- "Hé bien, écoute, je compte aller voir. Ils ont l'air d'être bien occupés. Avec la quantité d'alcool qu'il a bu, peut-être même qu'il dort."
- "Si c'est ça, c'est bon mais sinon, ça risque d'être chaud..."
- "On va ouvrir discrètement la porte et puis, au pire, on va demander s'ils veulent du vin ou on peut leur demander de faire moins de bruit, qu'on aimerait bien dormir... On va voir."
- "Moi, ça me plait bien comme option."

Les deux hommes s'engagent dans le couloir, arrivent à la porte du marchand et Tirash entrouvre la porte discrètement. Daëgon et Tirash voit alors en face d'eux, deux femmes nues devant la cheminée, Alinna allongée sur une peau de bête et Fànaviryan au-dessus d'elle, chacune ayant la tête au niveau du sexe de l'autre. Golasgil est nu sur son lit, en train de dormir avec de lourds ronflements avec la présence de tâches de vin sur le lit. Tirash s'engage discrètement dans la pièce, trouve le manteau du marchand et glisse très discrètement les clefs puis quitte la chambre en refermant la porte sans bruit. Les deux femmes ne semblent pas avoir été perturbées par cette intrusion dans la pièce. Les deux hommes vont ensuite aller se coucher.

Fànaviryan va continuer ses ébats avec Alinna pendant plusieurs heures puis demande à Alinna si elle veut venir dans sa chambre pour dormir. Elle regarde alors la pièce, elle voit le marchand nu ronflant le ventre bien rond puis dit :
- "Ouais, je préfère être dans ta chambre." Alinna prend alors ses affaires, ouvre la porte, regarde dans le couloir puis sort nue dans le couloir. Elle semble avoir une attitude désinvolte, laissant sa frivolité ressurgir. Avant de quitter la chambre, Fànaviryan récupère sa dague qu'elle enroule dans sa robe, sous le bras et le pichet de vin puis sort de la chambre où Alinna l'attend nue puis l'elfe lu demande :
- "Montre-moi ma chambre à moins que tu veuilles m'inviter dans la tienne ?"
- "Hum, hum, dans la tienne !!"
- "Bon, comme tu veux..."

Elle commence à lui montrer le chemin en surjouant son rôle de gouvernante, dans une attitude coquine mais sévère :
- "Alors, il faut me suivre, hein !!"

Arrivées dans la chambre de l'elfe, au deuxième étage, Fànaviryan sert un verre à chacune et Alinna va rapidement s'endormir après avoir bu son breuvage. L'elfe recouvre alors Alinna d'une légère couverture puis s'endort par la suite.

Pendant ce temps, Selenia entre, avec l'assiette de Tirash, dans la cuisine où Gelse et Sidonie aident deux jeunes hobbits à refermer des paquetages. Aussitôt, Sidonie se précipite vers Selenia et lui prend l'assiette des mains en lui disant :
- "Oh, mais il ne fallait pas !!"
- "Je suis venue vous dire que l'on a fini, on ne va pas tarder à aller se coucher." indique Selenia.
- Gelse se rapproche et dit : "Vous avez apprécié votre soirée ?"
- "Oui, oui, très bien. Le repas était excellent. Je vous remercie beaucoup."

Puis Sidonie demande l'œil espiègle :
- "Et alors ? la femme du Magistrat ?"
- "Hé bien... C'est une personne intéressante, un petit peu étrange, quand même..."
- "C'est ce qu'on dit" lui répond Sidonie.
- Gelse lui donne alors un coup de coude : "Bon, allez !"
- Selenia s'adresse alors à Gelse : "Demain matin, on se fait notre petit tour dans la forêt ?"
- "Oui, oui."
- "On peut se prendre des sandwichs pour prendre le petit-déjeuner sur la route ?"
- "Oui, si vous voulez ou on pourra sur le chemin s'arrêter manger quelques fruits."
- "Parfait !"
- "J'ai quelques coins où l'on pourra des premières fraises et quelques pommiers aux pommes rouges."
- "Très bien, à demain." finit par dire Selenia à Gelse.

Gelse se dirige alors vers la salle à manger en compagnie de Sidonie. Selenia va sortir de la demeure pour aller regarder les étoiles. Elle se concentre, elle ressent alors le vent, la fraicheur de la nuit, les étoiles au loin puis son esprit commence à partir dans des visions. Les paysages environnants disparaissent et le vent devient plus fort, agressif. Elle n'a d'autres visions que celle du vent qui s'oppose à elle, une agressivité à son égard. La vision semble assez claire pour Selenia qui, au bout de dix minutes, reprend ses esprits et regagne la maison du marchand.

Le 03 de Lothron de l'An 1640 - 21:50 / 22:10 - Départ du Magistrat - Lieu : Lézeau - Maison de Golasgil - Session N°11 du 16/09/2020

Lorsque les invités sont partis, Tirash regarde Golasgil avec un grand sourire. Le marchand se lève alors et va prendre dans le grand meuble une bouteille d'eau-de-vie. Daëgon lui demande alors :
- "Est-ce que la soirée s'est passée comme il le souhaitait ?"
- "Oh oui ! Très, très bien comme il fallait." indique Golasgil puis il se lève et va chercher cinq petits verres qu'il remplit et Daëgon reprend la parole :
- "Je vous remercie de nous avoir présenté le Magistrat."
- "C'était très instructif" ajoute Tirash
- "Oh oui" ajoute Daëgon
- "Vous avez trouvé ?" demande alors Golasgil.
- "Oui, on a appris plein de choses sur les lois de la Comté, qui était en charge de quoi, quels étaient les dangers pour la souveraineté du Magistrat. C'était vraiment intéressant." indique Tirash.
- "Oui, c'était l'occasion" et en s'adressant à l'Elfe :"de la présence exceptionnelle d'une Noldo parmi nous pour inviter le Magistrat, je me doutais bien que ça allait faire son effet."
- "Vous allez l'air de bien connaître les faiblesses du Magistrat, Maître Golasgil" souligne Daëgon
- "C'est cela, en effet, en effet. Je ne suis pas certain mais je pense qu'il va falloir que je trouve quelqu'un à mettre dans sa couche" dit le marchand avec un large sourire puis il se tourne vers Selenia :"ça s'est bien passé pour vous ?
- "Oui, oui" répond Selenia
- "Je vous remercie d'avoir distrait la femme du Magistrat." puis Golasgil prend son verre et le boit cul-sec en indiquant :"J'avais soif !!" Les compagnons prennent, eux, leur temps pour boire leur verre.
- "J'ai humé l'odeur de la responsabilité et de l'intégrité mais je suis assez fier pour ne pas plier le genou." lance Fánaviryan
- "Vous ne voulez pas plier le genou devant qui ma très chère Fánaviryan ?" répond Golasgil qui se lève en ayant du mal à marcher. Il prend la bouteille avec lui : "Bon les enfants, ce n'est pas tout ça, j'ai passé une bonne soirée, j'ai eu chaud, il fait chaud."
- Tirash intervient : "Il faudra que l'on parle de cette chaleur demain, je pense que nous serons tous un peu plus frais.
- "Ouais, ouais, ben moi, je vais me coucher. Passez une bonne nuit." puis le marchand s'approche de l'Elfe, lui tapote l'épaule et lui dit :"Vous êtes très belle.. Il se dirige ensuite dans le couloir et crie "Alinna !!! Alinna !!!! Alinna !!! Viens par là toi !!!"

Alinna arrive et aide Golasgil à monter l'escalier. Tirash vient également dans le couloir et intervient :
- "Attendez, je vais vous donner un coup de main." suivi par Fánaviryan qui dit :
- "attendez que je vous pousse."
- "Non, non mais c'est bon, Alinna va me conduire dans ma chambre." ordonne Golasgil en poussant Fánaviryan
- "Monsieur, nous sommes garant de votre sécurité. Si vous tombez dans l'escalier, qui est-ce qui va nous payer ?" indique Tirash sur un ton ferme.
- "Ah ouais, vous avez raison" finit par dire Golasgil en se laissant faire.

Tirash se dirige vers Alinna et lui dit :
- "Laissez moi faire. Je vais être plus à même de l'accompagner jusqu'en haut." dit Tirash en prenant la place d'Alinna qui descend et se met au même niveau que Fánaviryan. L'homme du sud met son bras sous l'épaule de Golasgil pour soutenir sa montée d'escalier. Avec l'autre main, il passe en revue les poches de Golasgil et tombe rapidement sur le trousseau de clefs du marchand. Il les subtilise discrètement et les met dans sa poche sans que personne ne s'en aperçoive. Pendant que Tirash soutient le marchand, l'Elfe en profite pour prendre Alinna par la hanche, la rapproche d'elle tout en conservant une main sur l'arrière bassin de Golasgil. Alinna recule dans un premier temps puis vient vigoureusement prendre le corps de l'Elfe. En arrivant en haut de l'escalier, Tirash ne peut que constater qu'Alinna est complètement enlacée dans les bras de l'Elfe. Golasgil va lui aussi se retourner mais Tirash met son corps en opposition pour l'amener à poursuivre vers le haut mais le marchand a réussi d'un geste vif à se baisser, Tirash se trouvant au-dessus et n'ayant plus de prise sur lui, le marchand s'est retourné et voit Alinna contre l'Elfe en train de l'embrasser vigoureusement.

Pendant ce temps, Daëgon se dirige vers la porte du bureau mais la porte est fermée à clef. Il vient alors se rassoir en face de Selenia en attendant ses compagnons.

Le 03 de Lothron de l'An 1640 - 19:25 / 21:45 - Repas avec le Magistrat - Lieu : Lézeau - Maison de Golasgil - Session N°11 du 16/09/2020

Selenia est habillée d'une robe blanche avec, par-dessus, un manteau vert clair et Fánaviryan d'une robe blanche très simple.

Peu de temps après l'arrivée de l'Elfe, Alinna entre dans le salon. Elle observe l'assemblée et salue le magistrat d'une légère courbette égante puis, en s'adressant à l'ensemble des personnes présentes : "Le repas va bientôt être prêt, si vous voulez bien vous donner la peine d'aller dans la pièce d'en face, s'il vous plait."

Aussitôt, Golasgil se lève et amène ses invités dans la salle à manger en indiquant :"Venez, je vais vous placer." Il installe le Magistrat en bout de table, Cleagar à sa gauche et Fánaviryan à sa droite. Daëgon vient à côté de l'Elfe et Roane à côté de Cleagar. Dans le couloir, la femme du Magistrat a pris le bras de Selenia lui demande alors de la suivre et de s'installer à côté d'elle. Golasgil vient s'installer en face du Magistrat, Tirash à sa gauche et Selenia à sa droite. Alinna s'installe pendant le repas à proximité de la porte principale de la salle à manger. Daëgon constate que la gouvernante va passer une grande partie de la soirée à observer l'Elfe avec un regard plein de désirs.

Avant de s'assoir, Cleagar détache le fourreau de son épée et vient la placer sur le meuble. Il est dans ses gestes, délicat comme s'il posait une relique sacrée puis il vient s'assoir.

Le Magistrat reprend alors la parole et s'adresse à Tirash :"Je vous ai coupé la parole tout à l'heure, vous alliez me préciser vos missions dans le cadre de votre Compagnie de l'Aurore Écarlate. Vous alliez m'en dire plus." - "Hé bien, nous sommes une jeune compagnie et nous essayons de trouver du travail pour assurer la s&ecute;curité des gens et des biens."
- "D'accord." Le Magistrat se tourne alors vers Cleagar et le présente :"Je vous présente, Cleagar, le capitaine de la compagnie de l'Ordre, il a, lui aussi, les mêmes objectifs que vous."
- "Lui est un mercenaire" indique Fánaviryan.
- "Vous n'êtes pas des mercenaires ?" demande le Magistrat.
- "D'une certaine manière, oui mais à la différence d'un mercenaire, nous avons la vocation de choisir des missions qui ne sont pas méchantes mais nous mettons nos muscles et nos cerveaux et nos épées au service de personnes contre de rétribution, ça peut-être du Mithril" répond Tirash.
- "Non, nous ne combattons pas, nous sommes là pour assurer la sécurité des biens et des personnes. S'il faut combattre pour le faire, nous le ferons mais ce n'est pas notre but premier." précise Daëgon.
- Golasgil intervient :"Oui, Maître, ce sont des gens très compétent qui m'ont escorté jusqu'ici, sans encombre. Aucun brigand si ce n'est un lièvre qui a traversé la route."
- "Maître Golasgil, vous oubliez le fait que Daëgon connaissant bien les soldats de l'Arthedain, nous a permis de bivouaquer sans encombre sur la route entre Bree et la Comté" indique Fánaviryan.
- "C'est vrai, c'est vrai. je vous suis reconnaissant pour tout ce que vous avez pu faire et j'ai entendu également lorsque je me suis arrêté à Bree que vous aviez réussi à sauver deux paysans perdus dans les marais et que vous aviez même aidé l'un de mes camarades marchands dans le bois de Chet qui avait été attaqué par des brigands" précise Golasgil.
- "Récupérer ses livres de compte ce qui n'était pas rien" relance l'Elfe puis Daëgon prend la parole pour évoquer leurs exploits en passant sous silence certains détails gênants. Il évoque le terrible combat contre le troll, la cache maléfique dans les marais.

Pendant que le Dùnedain raconte les exploits de la Compagnie, Sidonie et Gelse font leur apparition avec le premier plat, de la truite en papillotte avec des petits légumes. Pendant ce temps, Alinna vient servir le vin. En passant près de Fánaviryan, elle pose très discrètement sa main sur la cuisse de l'Elfe tout en lui versant une moitié de verre de vin. Les autres convives ont le droit à un verre bien rempli d'un excellent brevage. Après avoir fini son tour de table, le Magistrat la prend par la taille et demande à voir la bouteille de vin. Il la regarde quelques instants puis s'adresse à Golasgil :"Ah, vous nous gâtez ce soir, Seigneur Golasgil !". Le marchand trépigne de plaisir sur sa chaise puis ils portent tous les deux leurs verres en avant en échangeant des regards complices puis le Magistrat se tourne vers l'Elfe. Pendant ce temps, Alina raccompagne les deux Hobbites puis se placer au même endroit.

- "Dame... heu..."
- "Fánaviryan" répond l'Elfe.
- "Fánaviryan !! Excusez-moi."
- "Pas de soucis, Gouverneur, si je puis me permettre."
- "Maître, Maître."
- "Maître"
- "Je ne suis que Magistrat en la Comté"
- "Mais vous êtes l'unique dans la Comté."
- "Non, nous sommes deux, j'ai mon confrère qui exerce à Grand'Cave. Nous nous sommes répartis le territoire mais le système devrait changer d'ici peu."
- "Vous comptez sur une promotion ?"
- "Non, disons que..." le Magistrat réfléchit quelques secondes puis reprend :"On va dire qu'une personnalité importante va être nommée comme haut responsable du territoire. Du coup, je serai, si on peut le dire, sous sa responsabilité même si je reste sous l'autorité directe du Roi."
- "Bien sûr, j'entends cela. J'imagine que cela ne doit pas être très confortable pour vous mais vous allez pouvoir lui apprendre beaucoup de choses."
- Le Magistrat a un petit geste de recul :"Hum, hum, je ne vais pas avoir cette prétention là Dame Fánaviryan."
- "Vous aurez vos domaines respectifs de responsabilité ?"
- "La Comté va être divisée en plusieurs quartiers qui sont plus ou moins organisés en tant que tel. Officiellement, à partir du 1er mitan, le Protecteur de la Comté sera nommé."
- "Effectivement, j'ai remarqué que ces Hobbits sont en général implantés en familles et ça vous permettra d'avoir une meilleure relation pour transmettre vos ordres."
- "Pfff ! Meilleures relations... Ça va être compliqué. Vous êtes loin de tout ça."
- "Ah oui, je vous avoue."
- "Vous venez d'où ? Si ce n'est pas indiscret de vous poser cette question là."
- "Je suis un soldat de l'Arthedain." répond Daëgon
- "Je suis originaire de Rivendell, la demeure du Seigneur Elrond." répond Fánaviryan
- "Ah oui, le Seigneur Elrond... Vous venez de là-bas, ah oui, d'accord. Mais qu'est-ce qui vous a amené sur ces terres aussi lointaines."
- "Un passé avec une mise à sac particulièrement meurtrière de la ville d'Ost-in-Edhil qui a malheureusement fait vivre le décès de leurs enfants à mes parents." raconte l'Elfe pendant que le Magistrat se rapproche d'elle qui continue son histoire :"J'ai eu la chance d'être une nouvelle possibilité dans leur arbre de vie. Je veux vengeance de cette action orque mais, à présent, nous formons une compagnie fraternelle avec des missions qui permettent de réinstaurer le calme et la sécurité dans nos contrées." Le Magistrat étant alors proche de Fánaviryan, celle-ci lui glisse à l'oreille en Sindarin :"Vous m'excuserez, de par le fait de mon retard, vous ne m'avez pas présenté votre femme" puis l'elfe tourne la tête vers Roane. - Le Magistrat est surpris par les derniers propos de l'Elfe, il regarde alors l'ensemble des convives, quelque peu décontenancé :"Dame Fánaviryan, vous qui êtes arrivée un peu après tout le monde, je ne vous ai pas présenté ma femme, Roane.". Elle regarde l'Elfe puis son mari puis prend la parole :"Madame. Puis aussitôt, le Magistrat se tourne vers Tirash qui prend alors la parole :
- "Et parlez nous de votre fonction ? Qu'est-ce que cela représente comme charge pour vous ?"
- "Hé bien, écoutez, en tant que Magistrat, je suis le représentant à l'heure actuelle du Roi sur une grande partie de la Comté, je suis l'autorité juridique du Roi. Donc en théorie, toute la justice qui doit être rendue dans la Comté devrait passer par moi."
- "Devrait ?"
- "Devrait, j'espère que les choses vont changer mais depuis les deux premiers mois où je suis arrivé ici, je n'ai eu qu'une seule affaire à gérer, une histoire de braconnage que la famille Tarma est venue me solliciter. J'ai entendu dire qu'il avait, en effet, quelques semaines des Hobbits qui viennent de plus en plus sur les Terres de la famille. J'ai", il s'arrête et regarde du côté de la porte et reprend :"j'ai entendu dire que certains Shiriffes hobbits sont amenés à gérer des situations de vols, de cambriolages et tout un tas de faits qui se sont déroulés sur mes terres mais évidemment, ils ne sont pas venus me voir ce qui est à l'encontre des termes qui sont prévus dans les actes fondateurs de la Comté."
- "Ils essayent de faire leur propre police quoi" indique Daëgon
- "C'est tout à fait ça."
- "Mais c'est des affaires qui ne concernaient que les Hobbits ou concernait aussi les Humains ?" intervient Selenia
- Le Magistrat lui coupe la parole : "Mais même"
- "Si le Magistrat est le représentant de l'autorité donc c'est lui que l'on doit voir lorsqu'il y a un problème." précise Daëgon
- "C'est ça. Donc, bon, le Roi leur a accordé le fait qu'ils peuvent constituer des milices, ça, je vous l'accorde. Ce que j'ai appris aussi, c'est qu'ils commencent à bien s'équiper en armes et ça je ne le tolère pas." indique le Magistrat sur un ton ferme.
- "C'est étonnant, ça pour un peuple aussi paisible." indique l'Elfe.
- "Oui, enfin, si paisible, si paisible... malheureusement, j'entends parler de certaines bagarres qui ont dégénéré. Alors, certes, la famille Tarma n'est pas toute blanche dans ces histoires mais il y aurait des morts, il y aurait des morts." affirme le Magistrat sur un ton solennel.
- "Ah oui, vraiment ?" s'étonne Daëgon
- "Oui, oui, la situation commence à dégénérer."
- "Et dans des situations des conflits entre les Hobbits et les représentants des Tarma ?" demande Tirash
- Puis Daëgon demande : "Mais ce sont des bagarres, des meurtres ?"
- "Je n'en sais rien. Je n'en sais rien. Les forces que l'on m'a attribué sont tellement faibles que j'ai été obligé" et là, il se tourne vers Cleagar :"d'engager mes propres troupes pour tenter dans la mesure du possible de faire respecter l'ordre et la sécurité ici. Jusqu'alors, ça n'a pas porté ses fruits. En ce moment, ce qui me gène beaucoup, c'est qu'il y a de plus en plus d'incursions de Hobbits sur les Terres des Tarma, ils font du braconnage, il risque d'y avoir plusieurs qui vont être embrochés par les chasseurs de la famille Tarma."
- "Et ça risquerait de déclencher quelque chose de très délétère." indique Fánaviryan
- "Tout à fait, je..." indique le Magistrat qui est interrompu par l'Elfe :
- "Excusez-moi, est-ce que vous êtes en capacité de mener l'enquête ?"
- Le magistrat porte la main sur le bras de Cleagar et dit :"Ne vous inquiétez pas pour ça, mes hommes font le nécessaire pour investiguer, comprendre ce qui se passe ici."

Fánaviryan jette un coup d'oeil à Golasgil et pendant ce temps, Daëgon indique au Magistrat :
- "N'hésitez pas à faire appel à nos services, si vous avez besoin de régler cette affaire en tout cas, si des fois, ça venait à s'envenimer."
- Le Magistrat regarde alors le Dùnedain avec un certain respect et dit :"Je prends note de cela Messire..., Messire heu ?..."
- "Daëgon"
- "Daëgon, Daëgon, vous êtes originaire ?"
- "Je suis de l'Arthedain, je viens de Fornost Erain"
- "Et qu'est-ce qui vous amené à rejoindre cette Compagnie ?
- "Ecoutez, j'étais dans l'armée de l'Arthedain, la vie de soldat m'ennuyait et j'ai décidé de partir un petit peu à l'aventure et je suis tombé sur ses compagnons et ma foi, la vie était plaisante et je trouve que l'Aventure nous va bien."
- Le Magistrat se tourne alors vers Tirash :"J'espère que mes propos ne vont pas vous choquer mais je suis intrigué de savoir quelle est votre origine..."
- "Hé bien, je viens du Sud, de Umbar" répond Tirash - Le Magistrat a un petit mouvement de recul :"D'Umbar !!"
- "Oui, vous connaissez ?
- "Vous êtes un Umbarien..."
- "Vous connaissez ?
- "Ecoutez, notre histoire avec Umbar est assez ancienne à présent. Vous avez, peut-être, eu vent de la guerre civile qui a eu lieu, il y a quelques siècles de cela. Peut-être que vos parents vous en ont fait part. Et qu'est-ce qui fait que vous avez quitté Umbar ?"
- "Hé bien, j'ai eu envie de voyager, je suis parti un jour et de fil en aiguille, je suis arrivé par ici et après avoir vécu plein d'aventures, voilà..."
- "Hum, hum"
- "Et dites, je me demandais, que pensez-vous des Hobbits ?"
- Le Magistrat fronce un peu les sourcils, il se rassoit un peu plus profondemment dans sa chaise puis Tirash reprend :"Pas facile d'avoir des rapports avec ces gens, non ? je ne sais pas ?"
- "Je, je, je ne m'attendais pas à cela en arrivant ici." Le Magistrat s'adresse alors à Golasgil :"Je pensais voir plus d'Hommes présents ici mais la population a quitté ces régions, les lobbystes Hobbits font ce qu'il faut pour nous chasser hors de ces contrées."
- "Ah oui, les Hobbits ont autant d'influence que ça ?" interroge Daëgon
- "Regardez par vous-même, est-ce que vous avez trouvé qu'à Lézeau, nous sommes nombreux ?"
- "Nous avons été à la taverne, c'était des Humains qui la tenait mais ce que je ne comprends pas c'est que des Petites Gens comme ça puissent chasser des Humains !!"
- "C'est le cas, c'est le cas, faites attention à Messieurs."
- "Mais, c'est quoi, c'est le nombre qui fait ?" demande Selenia.
- "C'est l'ambiance ? c'est le nombre ? c'est quoi ?" interroge Daëgon
- "C'est tout, c'est un ensemble. Ce que vous ne comprenez pas... Oui, en effet, ah !!" le Magistrat s'interrompt au moment où les deux servantes arrivent avec des plats de viande, un bon rôti de porc avec de belles pommes de terre. Pendant le temps du service, le Magistrat ne dit plus rien. Il prend, pendant ce temps, son verre de vin et apprécie ce précieux nectare. Pendant que Gelse et Sidonie servent la viande, Alinna vient servir, de nouveau, du vin. Les quatre compagnons restent modérés dans leur consommation de vin. Par contre, Golasgil commence à avoir les joues un peu plus rouge et les yeux brillants.

Pendant ce temps, Roane se penche vers Selenia, assez proche pour être discrète et pas entendue des autres convives :
- "Vous venez d'où très chère ?"
- "Je viens de loin dans le sud-est."
- "Si je ne m'abuse, vous n'auriez pas des origines dunéennes ?"
- "Oui, je le suis"
- "Vous connaissiez des Chamans dans votre tribu ?"
- "J'en connaissais, oui, mais elles ont été exilées, elles ont été bannies."
- "Est-ce que vous étiez proche ?"
- "Euh, oui, pourquoi toutes ces questions ? Vous avez des rapports avec les chamans dunéens ?"
- "Disons que je m'intéresse aux pratiques ancestrales, je n'ai pas encore eu l'occasion de m'approcher des chamans dunéens. Est-ce que vous savez discuter avec les esprits, avec la nature ? J'ai entendu dire que certains dunéens sont en capacité de pouvoir avoir une transe mystique qui leur permettait de se transcender et de pouvoir voir d'autres choses."
- "Oui, certains chamans peuvent faire ce genre de choses de manières plus ou moins intenses."
- "Ah !" répond Roane qui se rapproche encore un peu plus de Selenia. Tamir, son verre à la main, regarde sa femme avec un regard assez sévère. Il ne semble pas apprécié l'attitude de Roane mais, rapidement, l'Elfe vient distraire le Magistrat en indiquant :
- "Il n'empêche que même si ce gibier a été braconné, il est fort bon." lance Fánaviryan
- Golasgil réagit aussitôt :"Je m'insurge totalement, ce gibier n'a pas été braconné, voyons !! Dame Fánaviryan..."
- "C'était une boutade Maître Golasgil, c'était une boutade.".
Ces propos surprennent le Magistrat qui ne prête plus attention à l'attitude de sa femme.

Lors de cette rapide conversation, Roane n'y a pas prêté attention, elle est restée proche de l'oreille de Selenia lui demandant :
- "Vous avez déjà pratiqué ce genre de choses ?
- "Ça m'est arrivée"
- "Et alors ?"
- "Je ne sais pas, c'est quelque chose, je ne sais pas quoi en dire, c'est quelque chose de naturel pour moi."
- "Ah ! Et..." Roane pose alors sa main sur le bras de Selenia :"Vous pourriez m'enseigner ce que vous avez appris ?" en serrant un peu plus le bras, les yeux grand ouverts.
- "Malheureusement, nous partons demain matin, donc, je ne peux pas."
- "Mais, est-ce que vous allez revenir ?
- "C'est très probable que nous continuerons à faire affaire avec Golasgil."
- "Affaires ! Mais je pourrais... je pourrais, vous avez besoin de quelque chose ? Vous savez... Roane baisse le son de sa voix :"Avec mon mari, je peux avoir beaucoup de choses."
- "Je ne sais pas. Si votre mari a besoin de nous à un moment..."
- "Qu'est-ce que vous auriez besoin vous ? Réfléchissez, réfléchissez, vous savez avec mon mari, je peux arranger les choses pour... vous dites et puis, si vous pouvez m'apprendre des choses, je peux..., vous savez, mon mari, il est Magistrat ! Magistrat de l'Arthedain ! Très proche du Roi..."
- "Je sais bien, je sais bien"
- "Comprenez que je peux m'arranger pour avoir certaines choses." puis Roane se rassoit correctement à sa place et commence à manger la viande avec un grand appétit. Elle se retourne régulièrement vers Selenia avec de grands sourires.

Pendant tout le repas, elle va continuer ses conversations avec Selenia demandant son avis sur des thèmes mystiques, ses interprétations sur les nuages, sur la pluie, le vent, les étoiles. Elle semble avoir de bonnes connaissances ésotériques, elle pense avoir des dons qu'elle aurait acquis d'un oncle qui est devenu l'un des prophètes officiels de l'Arthedain ce qui semble être un titre important dans le régime des Dùnedan. Elle restera toute la soirée à discuter à voix basse, ne prenant part à aucune discussion et ne semblant pas écouter les conversations qui se déroulent. Ses connaissances sont assez précises, elle connait bien le cycle de la lune, la position des étoiles. Elle fait référence à des livres, des auteurs, des intellectuelles de Fornost. Elle évoque à un moment dans la soirée son ennui d'être dans la Comté éloignée de tous ses proches. Roane est originaire d'une grande famille noble de l'Arthedain. Elle semble posséder une grande fortune, n'est pas dans le besoin et ne l'a jamais été. Elle a des références scientifiques en particulier des pratiques de shaman du pays de Dun. Selenia comprend que Roane a obtenu ces informations par le biais d'un homme de Fornost, Drògil qui a observé les pratiques chamaniques dans le pays de Dun. Il a réalisé des écrits. Elle a pu, ainsi, faire importer quelques livres du Gondor pour compléter ses connaissances.

Le Magistrat demande à être servi en vin puis demande à Alinna de servir tout le monde. Il se tourne alors vers l'Elfe :
- "Mais Dame, Dame..."
- "Fánaviryan, Maître."
- "Dame Fánaviryan ! Vous n'avez quasiment pas bu ce soir."
- "Je dois avouer que je me suis déjà rempli d'un nectar venant de très loin et je préfère accomoder mon plat avec quelques gorgées de cet elixir qui est fort bon." Alinna vient alors à côté de l'Elfe et va la servir en mettant sa main sur la cuisse de l'Elfe :"Alinna, vous êtes une perle. Je ne saurais la voler à Maître Golasgil." puis le Magistrat reprend la parole :
- "J'en étais où ?"
- "Vous étiez en train de dire que vous auriez peut-être besoin d'un soutien quelque part en même temps, vous aviez une Comté très calme, si discrète que vous n'arriviez pas à mettre le doigt sur une problématique qui pourrait s'avérer délétère plus tard." indique Fánaviryan.
- "C'est cela même et je vous avouerai que j'attends avec impatience que les choses s'officialisent un peu plus dans les termes de la répartition des rôles avec le Seigneur Minastir. Lors de la cérémonie, les Elfes de Siragalée vont représentés la Dame Elindiel... Voilà ce que je pouvais vous dire sur la situation de la Comté aujourd'hui." puis le Magistrat se tourne, de nouveau, vers Tirash et lui dit "Ai-je répondu à votre question par rapport aux Hobbits ?"
- "Non, je pensais plutôt à leur comportement, est-ce qu'ils sont serviables ? Ils ont l'air de sentir un peu inférieur. Comment vivez-vous cela ? Comme j'ai beaucoup voyagé, j'aimerais savoir par rapport à leur culture : est-ce qu'ils sont travailleurs ? Comment les considérez-vous ?" demande Tirash
- "Mon avis n'est qu'un avis au bout de deux mois, d'accord. Comprenez bien qu'en tant que Magistrat, je me dois d'être impartial mais, Alinna, fermez ces portes. Comprenez bien une chose, je suis ici pour faire régner l'ordre. Ce que je constate, c'est que ces Petites Gens ne font pas ce qu'il faut pour que l'ordre reste établi. Je n'ai pas encore tous les tenants et les aboutissants mais j'ai le sentiment que d'une part, je vais être un figurant et je ne veux pas être un figurant. Je vais donc faire en sorte que la loi soit respectée ici quoique ça coûte à ces Petites Gens, je ferais respecter l'ordre. J'espère que les relations vont s'améliorer dans les semaines qui viennent mais la notion dont je viens de me rendre compte depuis que je suis arrivé, la population humaine a quasiment disparu d'ici. Heureusement que le Seigneur Golasgil est ici. Sinon, je ne serais entouré que de Hobbits."
- "Mais est-ce que cela ne faisait pas parti du marché qui avait été établi avec les Hobbits et le Roi ?" demande Tirash
- "Non, non, le marché qui a été passé est qu'ils puissent venir s'installer dans les terres qui sont ici que l'on appelait avant la Siragalée mais, en respectant la population locale. Les textes là-dessus sont clairs. Je peux vous dire que les connais quasiment par coeur." indique le Magistrat.
- "Dans ce cas, pourquoi les Humains sont partis dans ce cas ? Ce ne sont pas les Hobbits qui les ont chassé à coup de pieds au cul, venez pas me faire croire ça..." demande Daëgon
- "Je me pose la question Monsieur." répond le Magistrat.
- "Mais c'est des petits trucs, ils ne peuvent pas faire de mal à une mouche." dit Daëgon.
- Le Magistrat tape du poing sur la table : "Hé bien, ça, c'est ce que vous croyez. J'ai entendu parler de certaines choses, des gens disparaissent, certaines personnes bien intentionnées sont venues me raconter des choses."
- "Des Humains qui disparaissent ? demande Tirash
- "Oui, oui."
- "Et comme ça, aucune trace, pas de corps, rien ?? demande Daëgon
- "J'enquête là-dessus."
- "Il y en a beaucoup ?" demande Tirash
- "Non, quelques cas isolés mais des bagarres, il y en a, on me rapporte des faits mais toujours par personnes interposées. Evidemment, aucun Hobbit ne vient dire quoi que ce soit. je suis là pour les protéger aussi, ils ne se rendent pas compte. Je suis un être impartial."
- "Et vos disparitions, elles ont lieu dans des zones goégraphiques précises ou c'est un peu partout dans la Comté ?" demande Daëgon. - "Non, après, en effet, peut-être que je vais un peu loin. J'ai aussi eu vent de rumeurs avec les concordances d'informations indiquant que des espions d'Angmar seraient présents sur le territoire."
- "Là, on ne parle plus de la même chose," précise Daëgon.
- "Un grand danger" surenchérit Fánaviryan.
- "Là, en effet, nous sommes sur totalement autre chose. Donc là-dessus... Que des personnes disparaissent, ça m'inquiète."
- "Vous voulez dire que les Hobbits ne vous signalent pas les disparitions. Il y a peut-être des disparitions de Hobbits en fait." demande Daëgon.
- "Ah mais bien sûr, mais sans doute, mais eux, ils font appel à qui ? à leur Sheriffe mais les Sheriffes ne sont pas censés régler tout ça. Ne vous inquiétez pas, quand je vais voir Minastir, je lui en tiendrais deux mots."
- "Et avez-vous essayer d'en discuter avec les Sheriffes ?" demande Tirash
- "Pfouah ! C'est peine perdue."
- "Vous êtes sûr ?" - "Ah, ça vous savez, je les ai reçu très peu de temps après mon arrivée. Ils étaient charmants, cordials. Je ne les ai pas revu depuis... et je sais qu'ils ont eu des affaires à régler. Ils ont jugé, oui, je dis bien qu'ils ont jugé. Alors, vous me direz, ce sont des affaires entre Hobbits mais ils ne sont pas censés le faire. D'après les textes, je suis le seul habilité à le faire dans la partie nord de la Comté. Et tout dernièrement, il y aurait des milices. Pareil, les textes sont clairs là-dessus, les Hobbits ont un droit de lever des hommes avec les moyens qu'ils possèdent pour les équiper en armes. Il y aurait des armes, je ne sais de quelle origine qui circulent de plus en plus dans la Comté."
- "Ce qui voudrait dire que Minastir devrait chapoter quatre quartiers ce qui va amplifier les problèmes de coordination." indique Fánaviryan
- "Je vais prochainement remonter à Fornost pour justement avoir des directives plus claires à partir du Mitan."
- "Je pense que votre retour auprès du Roi doit être précis, ferme et définitif."
- "Oui, vous avez raison. En tout cas, voici mon sentiment à ce jour. Mon but est que la loi soit respecté en Comté. Or aujourd'hui, je ne suis pas satisfait, pas satisfait du tout dont l'ordre règne et dans la façon dont les Hobbits se comportent avec les humains. Je n'ai pas d'éléments probants qui indiquent que des Humains se font violenter mais j'ai entendu parler de bagarres."
- "Nous avons passé une soirée très agréable avec les Hobbits, le clan Plume sur le pont des Arbalètes."
- "Une soirée sur le Pont des Arbalètes avec le clan Plume ?"
- "En effet et ils peuvent être très chaleureux."
- "Hum, hum, qu'est-ce qui fait que vous passiez une soirée avec les gardes du Pont des Arbalètes ?"
- "Nous emmenions Maître Golasgil sur le retour."
- "D'accord"
- "Et nous sommes arrivés juste à temps pour manger dans un endroit sécurisé." précise Tirash. - Le Magistrat a alors un regard plus prononcé vers Golasgil qui reprend ses esprits. Tirash et Selenia ont pu remarquer chez le marchand une certaine nervosité, de la transpiration. Le marchand prend alors la parole :"Oui, en effet, vous savez les Hobbits du Pont des arbalètes sont friants des champignons de Bree. Du coup, je leur ai rapporté quelques cajettes. Ils ont adoré."
- "Et oui, ils nous ont fait une omelette, c'était vraiment formidable. D'habitude, je n'aime pas les champignons mais accomodés comme ça, c'est passé tout seul." précise Tirash.

Golasgil reprenant ses esprits, il va reprendre la conversation et va lancer des discussions plus futiles sur son jardin, son vin, sa demeure et le temps nuageux des derniers jours. Il va également aborder un sujet qui va particulièrement intéressé le Magistrat sur les vins et spiritueux qui semble avoir une culture assez précise des vins du Dorwinion. Il évoque les coteaux proche de la mer de Rhûn. Dans cette discussion, les quatre compagnons comprennent que Golasgil semble apporter au Magistrat des bouteilles difficiles à obtenir. Golasgil évoque un marchand, Astaldo, qui vient jusqu'à Tharbad pour y délivrer des bonnes bouteilles venues du pays lointain. Golasgil va essayer de rester sur ces sujets là pour éviter que ça parte dans d'autres directions.

Au moment où le repas s'achève, Daëgon prend la parole et indique au Magistrat que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate se tient à sa disposition au besoin. Les interventions peuvent se faire en toute discrétion, en fonction des besoins. De son côté, Tirash évoque le fait qu'il est repus et qu'il a bien mangé.

Le Magistrat se lève et prend la parole :
- "Seigneur Golasgil, encore une fois, je tenais à vous remercier pour ce repas merveilleux. Je vous remercie également", il regarde alors les quatre compagnons et prend le bras de l'Elfe et lui pose un léger baiser en signe d'au revoir, "j'ai été enchanté de faire la connaissance d'une Elfe telle que vous. J'espère que nous l'occasion de nous revoir."
- "Si vous faites appel à nos services, sachez que nous répondrons présents dans la mesure nos moyens de locomotion, au plus vite, au plus près, en sécurité." indique Fánaviryan.
- Le Magistrat conclut :"Passez me voir quand vous voulez, vous serez toujours la bien-reçue chez moi. puis quitte la pièce.

Pendant cet échange, Daëgon a observé le Magistrat et il lui semble que celui-ci est sincère lorsqu'il parle à l'Elfe voire est en admiration devant elle.

Lorsque Cleagar se lève, il se dirige vers le petit meuble où se trouve son épée. Observant le capitaine mercenaire, Tirash se lève également et fait le tour de la table pour se trouver face à lui. Le capitaine regarde l'homme du sud avec un regard méfiant. Tirash le regarde également, regarde son arme :
- "Excusez-moi, je n'ai pas pu m'en empêcher de voir le respect avec lequel vous avez posé votre arme tout à l'heure. Elle me semble très belle, vous pourriez me montrer sa lame, si cela ne vous embête pas."
- Cleagar prend le fourreau de l'épée et s'adresse à Tirash :"Sachez que ceci est une arme sacrée, je ne la sors que quand il le faut et il est important de la respecter dans son usage."
- "Elle porte un nom ?"
- "Oui" répond Cleagar d'un air méfiant puis il attache le fourreau à sa taille. Il retourne vers l'entrée et demande sur un ton sec à Alinna de quitter le passage.

En se levant, Roane s'approche, une nouvelle fois, de Selenia et lui dit dans l'oreille :"Je compte sur vous.". La Dunéenne répond par un sourire puis Roane retourne vers Cleagar. Son attitude souriante change et elle prend alors une attitude plus sérieuse.

Le 03 de Lothron de l'An 1640 - 19:05 / 19:20 - Arrivée du Magistrat - Lieu : Lézeau - Maison de Golasgil - Session N°10 du 09/09/2020

Après, de nouveau, quelques minutes de pause, des bruits de pas cadencés se font entendre. Le marchand reprend ses esprits et se tourne vers les trois compagnons et leur dit :"Le Magistrat arrive." Plusieurs mercenaires se positionnent à l'entrée de la demeure de Golasgil puis deux autres viennent se positionner à l'entrée du salon. Golasgil est allé à la rencontre du Magistrat à l'entrée de sa maison et s'exclame : "Ah, Maître, entrez, entrez. Venez par ici, venez dans le salon. Je vais vous présenter." Le Magistrat entre dans le salon accompagné de Golasgil et suivi de sa femme et d'un homme en armure équipé d'une grande épée. Golasgil demande à Selenia de laisser sa place et de s'installer sur un siège tandis que le Magistrat Tamir vient s'installer, seul, sur le canapé tandis que sa femme reste, dans un premier temps à l'entrée observant toutes les personnes présentes dans la pièce. Selenia la salue par une petite révérence, elle répond par un sourire puis vient s'assoir sur une chaise non loin de la dunéenne et l'homme en armure vient se positionner derrière eux debout. Daëgon reconnait aussitôt le médaillon du Magistrat de l'Arthedain. Le Magistrat, après s'être assis porte un regard sur chaque personne présente, un air sévère, sans éprouver une quelconque empathie. Daëgon baisse également la tête, Selenia répond par un "Bonjour messire" et un "Monsieur" pour Tirash.

Après quelques secondes d'un silence assez pesant, Golasgil prend la parole :
- "Maître, je vous présente la Compagnie de l'Aurore Écarlate, Monsieur Daëgon, Monsieur Tirash et Madame Selenia. Ils m'ont escorté et protégé de Bree jusqu'ici. Vous avez peut-être entendu parler qu'il y avait quelques soucis actuellement."

Dans un premier temps, le Magistrat ne dit rien, il regarde les trois compagnons essayant, à priori, de comprendre les intentions de chacun puis Selenia prend la parole :
- "Notre compagne, Fànaviryan va nous rejoindre dans quelques instants."
- Le Magistrat se tourne vers la dunéenne l'observant des pieds à la tête sans dire un mot. - Tirash prend alors la parole :"Nous sommes un peu impressionné par votre présence, si vous voulez nous poser quelques questions, nous aurons plaisir à y répondre."
- Le Magistrat prend alors la parole :"C'est la première fois que j'entends parler de la Compagnie de l'Aurore Écarlate. Vous pouvez m'en dire un peu plus ?"

Tirash a un regard vers ses deux compagnons et au moment où il allait répondre, il entend la voix de l'Elfe dans le couloir qui demande aux deux gardes postés devant le salon de l'annoncer mais les deux gardes ne réagissent pas. L'Elfe entre alors dans la pièce en indiquant :
- "Veuillez m'excuser de mon retard, messieurs, dames."
- Le Magistrat se lève, il baisse la tête : "Vous êtes toute excusée. Venez-vous assoir, je vous en prie" dit-il en lui proposant de venir s'assoir à côté de lui.
- Fànaviryan répond par une inclinaison un peu plus penchée tout en gonflant le buste en baissant l'abdomen puis vient s'assoir à côté du Magistrat.

Le 03 de Lothron de l'An 1640 - 18:00 / 19:00 - Pause au salon - Lieu : Lézeau - Maison de Golasgil - Session N°10 du 09/09/2020

Pendant ce temps, Sidonie est venue dans le salon pour demander :
- "Souhaitez-vous une petite collation avant l'arrivée du Magistrat ? Si vous voulez vous ouvrir en appétit, vous pouvez avoir une petite collation si vous le souhaitez ou une petite eau chaude ?"

Tirash constate que Sidonie semble s'adresser surtout à Selenia, les sourires sont plus prononcés comme si une affinité s'était créée. Elle indique également que le Magistrat devrait arriver d'ici une heure. Elle regagne la cuisine. Selenia va prendre un livre dans la bibliothèque de Golasgil pendant que Tirash discute avec Daëgon revenu d'une petite promenade dans le jardin. Quelques minutes plus tard, Fánaviryan revient dans le salon en peignoir. Puis Golasgil passe également dans le salon avant d'aller vers la salle de bain. Il demande si tout se passe bien et s'ils n'ont besoin de rien puis s'éloigne. Selenia vérifie qu'Alinna et Golasgil soient dans la salle de bain pour revenir dans le salon et indique :
- "Je me méfie pas mal d'Alinna quand même."
- "Je pense qu'elle serait peut-être en train de lui préparer un coup pendable prochainement." indique Fánaviryan.
- "En attendant, elle joue peut-être de ça mais elle a l'air très fidèle à Golasgil."
À cet instant, une porte claque et ils entendent la voix d'Alinna sur un ton sec et fort :"Non !!"
- Fánaviryan reprend alors la parole :"J'ai extorqué des informations à Alinna sous séduction et il ne faut pas que je me trouve trop présente surtout en cas de clash avec Golasgil." en s'adressant à Selenia, elle indique :"Je pense que tu es plus tempérée pour aller voir comment ça se passe en cuisine."

Selenia sort du salon et arrive en cuisine où une dizaine de hobbits sont affairés à préparer des plats sous les ordres de Gelse qui s'active dans les coins de la cuisine. Des tables ont été ajoutées pour poser l'ensemble des mets. Alinna est dans un coin, prêt de la cheminée, tournée dos à la cuisine, les bras croisés. Sidonie vient à la rencontre de Selenia et lui demande :
- "Dame Selenia, vous souhaitez quelque chose ?"
- "Non, non, je voulais savoir si tout se passait bien pour la préparation."
- Après un rapide regard vers Alinna, Sidonie se tourne vers Selenia et hausse les épaules d'incompréhension puis Selenia prend la parole :
- "En tout cas, ça sent très bon. J'ai hâte."
- "Merci. Vous pourrez dire à votre amie l'Elfe que sa robe devrait être prêtre d'ici 20 minutes, une demi-heure maximum. Nos tantes font au mieux, ça devrait arriver."
- "C'est parfait, je vous laisse travailler."
- "Merci !" indique Sidonie.

Selenia rejoint ses compagnons dans le salon et indique à Fánaviryan :
- "Ta robe va être prête dans 20 minutes."
- "Ah mais c'est bien parce que là, je n'ai même pas de culotte." répond l'Elfe.
- "Et sinon pour le repas, ça avait l'air en bonne voie." conclut Selenia avant de se replonger dans son livre.

Après son bain, Golasgil vient rejoindre ses quatre invités dans le salon. Il porte une grande tunique rouge en velours avec un large pantalon bouffant bleu sombre. Il s'installe et a, en face de lui à côté de la dunéenne, l'Elfe, assise dans le canapé d'en face, le peignoir dévoilant très régulièrement son entrejambe ce qui déstabilise le marchand. Il tente constamment de regarder ailleurs mais son regard est toujours attiré par le corps partiellement dénudé de l'Elfe. Selenia finit par prendre la parole :
- "Il est pas mal ce livre."
- "Qu'est-ce que vous lisiez ? demande Golasgil.
- "L'histoire d'un Hobbit qui part à l'aventure."
- "Je ne l'ai pas encore lu celui-là."
- "Vous voyez, j'en ai même oublié mon eau chaude."

Quelques minutes se passent, chacun dans ses pensées lorsque Sidonie arrive dans la pièce et s'adresse à l'Elfe :
- "Dame Fánaviryan, votre robe est arrivée."
- "Ah parfait, vous êtes une perle."
- "Je vous la monte dans votre chambre."
Fánaviryan se lève et suit Sidonie dans les escaliers en direction de sa chambre.

Le 03 de Lothron de l'An 1640 - 05:00 / 14:00 - Arrivée à Lézeau - Lieu : Lézeau - Maison de Golasgil - Session N°8 du 05/08/2020

Le matin, après la dissipation des brumes matinales, Golasgil indique qu'il reste quelques heures de route avant d'arriver à Lézeau.

La matinée se déroule dans de bonnes conditions avec un soleil radieux qui illumine la route de l'Est qui suit, toujours l'Eaubelle vers leur destination. Après plus de trois heures de route, ils arrivent à l'entrée du village de Lézeau. Montée sur son cheval, Fànaviryan s'exprime du haut de son cheval et face aux quelques villageois présents lance : "Place, place à la compagnie de l'Aurore Écarlate et du seigneur Golasgil". Les jeunes hobbits sortent de leurs maisons, des jardins et viennent admirer l'elfe si haute sur son cheval, elle impressionne les habitants et attire toute l'attention ce qui permet aux passagers du chariot de traverser le village discrètement. Pendant toute la traversée du village, les enfants hobbit sont en admiration devant cette cavalière si haute et majestueuse sur sa monture. Ils poussent des cris d'admiration, de stupéfaction, de surprise et de curiosité. Fànaviryan doit maîtriser son cheval et progresser lentement dans le village pour éviter les enfants qui s'aglutinent tout autour d'elle. La plupart des habitants de Lézeau sont sortis de chez eux, le plus souvent au pied de leur maison scrutant cet attroupement et saluant ensuite Golasgil qui semble être bien connu dans le village.

La majorité de la population locale est composée de Hobbits qui se sont, principalement, installés autour de la colline qui borde l'étang de Lézeau. Seuls quelques humains sont encore présents dans le village dont les écuries situées à l'entrée du village. Deux sont en train de les nettoyer lorsque le chariot passe dans le village. Plusieurs chênes sont présents autour du plan d'eau. L'autre humain présent est le forgeron situé non loin de la place du village. Non loin se trouve l'auberge du "Long Séjour" détenue par une famille humaine. D'autres habitations humaines sont présentes mais semblent avoir été abandonnées depuis quelques années.

Sur les hauteurs de la colline, deux grandes bâtisses dominent le village. Le chariot quitte la route principale pour s'engager sur le chemin qui monte vers ces deux majestueuses demeures. Golasgil explique, alors, avec une grande fierté que la première maison lui appartient et que la seconde à proximité est celle du magistrat de la Comté. Celle-ci se présente par son jardin, bien entretenu, richement arboré. Le bâtiment principal comprend trois étages, une construction tout en pierre, massive avec des dorures aux fenêtres. L'autre grande bâtisse présente les mêmes caractéristiques et possède un bâtiment annexe assez grand sur deux étages. Au moment où ils entrent sur le terrain de Golasgil, plusieurs hommes, en tenue militaire, sont sortis de ce dernier bâtiment et observent de loin Golasgil et ses compagnons. Daëgon a reconnu, aussitôt, leur emblême, une troupe de mercenaires originaires du Cardolan, les Tulkarim. Réputée pour leur efficacité, cette troupe est, essentiellement, employée par des gens fortunés ayant les moyens de financer leurs salaires.

En arrivant devant la maison, Golasgil sort du chariot, en ouvrant les bras pour présenter sa maison : "Voici ma modeste demeure" dit-il, avec une large fierté. Deux Hobbits viennent alors dans l'allée de la maison, laissant de côté leurs outillages de jardin. Ils viennent saluer le maître de la maison en baissant la tête : "Seigneur Golasgil". Le marchand regarde les deux hobbits puis se tourne aussitôt vers l'édifice. Le chariot va être envoyé par les deux serviteurs vers le hangard situé non loin de la demeure. Fànaviryan demande à Golasgil où elle peut laisser son cheval. Le marchand pointe du doigt les deux hobbits qui vont se charger de mettre tous les chevaux à l'abri.

Golasgil invite tous les voyageurs à entrer dans la demeure. La première pièce est un grand hall avec un double escalier en marbre montant vers les étages. Un tableau de Golasgil trône au centre de cet escalier, bien en évidence en face de la porte d'entrée. L'ameublement et la décoration sont luxueuses, dans les tons dorés. Des tapisseries ornent les murs blancs.

Lors de leur entrée dans la maison, deux femmes hobbits se précipitent depuis une des portes du fonds pour venir saluer Golasgil et ses invités. Le marchand semble les ignorer toutes deux et proposent à ses hôtes de prendre une collation dans la salle à manger, pièce située à gauche de l'entrée. Sur un ton agacé, il demande à l'une des deux servantes d'aller préparer à manger et à boire et à l'autre, il demande qu'elle aille chercher Alinna. La première retourne dans la pièce du fonds tandis que la seconde monte rapidement l'escalier pour se rendre à l'étage. En arrivant dans la grande salle de réception, il demande à ses invités de s'assoir tout en espérant qu'ils apprécient les lieux. L'Elfe demande à Golasgil s'il a acheté, il répond : "Non, non, je l'ai acheté à vil prix, la maison était vide. Les précédents habitants avaient fuis la petite populace qui vit ici. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais la ville, malheureusement, se dépeuple et les petites gens viennent s'y installer ici..." "Mais ils ont l'air très serviables", répond Fànaviryan. Il dodeline de la tête et lève les yeux en l'air et répond : "Pufff... vous savez, ils ne sont pas très... Heureusement, on peut encore faire appel à du personnel plus..." et il fait alors un geste en levant la main vers le haut désignant des personnes plus grandes.

Une grande table massive est située au centre de la salle à manger. Des chaises et fauteuils en velours sont disposés autour de la table et dans quelques coins de la pièce. Des tentures illustrées de scènces de chasse sont disposées aux murs. De larges fenêtres offrent une belle luminosité dans la pièce ornées de longs rideaux en velours. Deux buffets sont disposés contre les murs ainsi que deux comodes avec quelques bibelots d'ornements.

Quelques minutes plus tard, une jeune femme apparait dans la salle. Alinna apparait, une jeune servante, brune, mince, un petit sourire au coin des lèvres, les mains posées sur sa taille. D'une jolie courbette, elle salue l'ensemble des convives. Les yeux de Golasgil deviennent pétillants et surtout lubriques lorsqu'il observe la jeune femme. Il lance alors un petit clin d'œil complice à Tirash et Daëgon. Elle s'approche de Golasgil qui commence par lui mettre la main sur les fesses. Il lui demande ce qui s'est passé depuis son départ. Elle évoque alors la réception de quelques messages. Le marchand se retourne alors vers les quatre compagnons : "Vous m'excusez, j'ai affaire avec cette très chère Alinna.", dit-il avec un large sourire. Il quitte alors la table, se dirige dans le fond de la salle en compagnie d'Alinna. Il ouvre la porte et les convives peuvent voir dans l'autre pièce un bureau avec une bibliothèque derrière.

Pendant que Tirash, Selenia et Daëgon attendent patiemment la collation assis autour de la table tout en discutant de leur voyage dans la Comté, Fànaviryan fait le tour de la pièce en s'attardant un peu plus du côté de la porte du bureau de Golasgil. Elle tend un plus l'oreille lorsqu'elle est à hauteur de la porte mais elle n'entend aucun bruit. Elle insiste un peu plus mais ne semble pas percevoir le moindre son. Elle entend alors Selenia qui s'exprime : "Ah, voilà le repas qui arrive ! Mettons nous à table." Fànaviryan réagit et vient se remettre à en s'adressant à Selenia : "Ah, tu es comme moi, tu as fort faim !!". Les deux servantes hobbits arrivent, tête baissée, avec chacune un plateau comprenant une carafe avec de l'eau, du vin, du pain, du fromage, du jambon et des fruits. Les plateaux sont posés au bord de la table et les deux femmes quittent, de nouveau, la salle. "Un grand merci à vous" répond Tirash aux deux hobbits bien surprises des propos de l'homme. Elles regardent alors Tirash, le regard, au départ méfiant puis finissent par sourire. "Je m'appelle Tirash, enchanté" lance l'homme du sud. Elles répondent toutes les deux : "Enchantez, Seigneur Tirash" en baissant la tête. Tirash réplique aussitôt : "Je ne suis pas un seigneur...". Elles baissent alors la tête ne sachant quoi répondre et quittent la salle à manger.

Les quatre compagnons vont avoir le temps de prendre leur collation avant que Golasgil ne revienne de son bureau. Les produits proposés pour le repas ont très bon goût. Le vin, en particulier, est de qualité voire le meilleur vin qu'ils ont pu boire de leur vie. Golasgil revient environ une vingtaine de minutes dans son bureau avec Alinna. Il vient s'assoir l'air très satisfait. Daëgon, le verre à la main, interroge Golasgil sur la provenance du vin. Il explique, avec une grande fierté qu'il provient du Dorwinion, une région très lointaine mais réputée pour son vin. Selenia et Daëgon ont eu l'occasion d'en entendre parler de l'excellente réputation du vin de cette région lointaine, au-delà des Monts brumeux et de la Grande Forêt. Selenia semble réagir plus vite que les autres à ce bon vin, ses joues rougissent et ses gestes deviennent moins sûrs.

Tirash prend alors la parole : - "Hé bien, Golasgil, je savais que vos affaires étaient florissantes mais à ce point, c'est incroyable..."
- "Soyons modeste, je débute, je débute mon cher ami..." répond le marchand.
- Tirash reprend la parole : "Et juste en faisant du commerce avec les hobbits, non ?" - Golasgil répond :"Non, non, non, justement, ça tombe bien que vous en parliez, je suis un peu embêté. Ma très chère Alinna m'a annoncé quelques nouvelles et je vais devoir rapidement aller rejoindre mes amis des Montagnes bleues."
- "Mais, en tout cas, vous avez un très bel escalier" indique Selenia quelque peu éméchée.
"Oui, vous avez pu remarquer, j'ai demandé à un petit artiste de me faire une peinture comme ça, j'espàre que vous avez apprécié", répond Golasgil avec une grande fierté.
- "C'est un très bon t'artiste..." lance Selenia.

Ravi, il propose une nouvelle tournée de vin et en propose, en premier lieu, à Selenia. Tirash modère sa consommation de vin laissant Golasgil à son enthousiasme. L'elfe boit un peu trop vite ce deuxième verre qui lui brûle la gorge. Elle est prise d'une quinte de toux pendant quelques minutes ce qui va interrompre la discussion pendant quelques temps. Golasgil se lève, s'approche de l'Elfe, lui propose de l'eau et reprend alors ses propos en restant debout :
"Il va falloir que j'aille jusqu'aux Montagnes bleues, une affaire assez urgente, comme vous le savez, j'ai récupéré des marchandises à Khazad-Dûm qui vont fortement intéresser mes amis des Montagnes bleues et, à priori, ils souhaiteraient faire affaire avec moi. Et, c'est essentiellement grâce à eux que mes affaires sont florissantes à ce jour. Mais, j'ai une autre affaire en cours et vous pourriez peut-être m'aider, évidemment, moyennant une rémunération. Je ne sais pas si je vous en ai parlé mais j'ai commencé à avoir des pourparlers avec une population qui vit sur le Brandevin que l'on appelle les hommes des rivières, je ne sais pas si vous les connaissez... si vous en avez entendu parler."
- "Ceux que l'on a vu sur le pont du Brandevin, l'autre jour ?" demande Tirash.
- "Oui, ceux-là, en effet, c'est bien eux. Je vous avouerai que cela n'a pas été simple, ils sont un peu rustres." Il s'arrête et crie alors dans la salle "Rapportez-nous du vin ! La grande barrique !"
- "J'ai reçu par le biais de ma très chère Alinna un message pendant mon absence, ils seraient prêts à accepter notre accord commercial pour que certaines de mes marchandises puissent circulter du Brandevin vers la Grande mer ce qui faciliterait des relations futures avec le Gondor. Voyez un peu les perspectives qu'il y aurait avec tout ça !!"
- "Ah oui, effectivement" répond Tirash.
- Golasgil reprend : "Sauf que, malheureusement, je ne peux pas tout faire."
- "Et vous avez besoin de personnes de confiance" l'interrompt Tirash.
- "C'est cela même" confirme Golasgil en se rapprochant de Tirash. Il met sa main sur l'épaule de l'homme du sud et en le regardant droit dans les yeux, "je sens que je peux vous faire confiance".

Il regarde ensuite chacun en attardant son regard sur Daëgon et Tirash. À ce moment, une nouvelle carafe de vin est amenée avec une robe plus claire par l'une des deux servantes hobbits. Elle la pose sur la table et va pour servir chaque convive. Il s'arrête sur le verre de Tirash qui est loin d'être vide, Golasgil a une mine désaprobatrice mais Tirash lui répond :
"Ah bah non, ça serait gaché..."

L'elfe tend son verre demandant la nouvelle cuvée, Daëgon se laisse servir mais ne boit pas et Selenia arrive à résister à l'appel du prochain verre. Daègon et Selania qui sont assis en face de l'elfe constatent que cette dernière a une attitude plus désinvolte et complètement inhabituelle, le vin lui fait un effet très particulier. Elle rapproche alors son fauteuil de Golasgil tout en continuant à boire du vin. Golasgil reprend la discussion :
- "Oui, c'est bien ces hommes que vous aviez pu voir sur le Brandevin, l'un d'entre eux, a une certaine influence sur les clans des hommes des rivières. Il faudrait pouvoir lui envoyer une missive lui indiquant que Golasgil est d'accord avec le marché qu'il lui propose."
- "Et quel est donc ce marché ?" demande Tirash.
- "Il s'agit d'un accord commercial fixant les marchandises qui pourront circuler sur le Brandevin et un certain nombre d'autres choses... Qu'est-ce que vous aviez prévu sur les prochains jours ? Je ne voudrais pas aller à l'encontre de vos projets."
Tirash demande alors "Il s'agirait de faire quoi exactement ?"
- Golasgil répond à cela : "Il s'agirait de se rendre à Bourg-Maresque, un petit village situé à l'est de la Comté pour retrouver le chef de l'un des clans des Hommes des rivières, un dénommé Pòrbrandr, et lui remettre un cachet de ma société pour lui confirmer notre accord commercial." Golasgil explique ensuite que les hommes des rivières ne savent pas lire. Il n'est pas possible de confirmer l'accord par une lettre. Il faut une preuve par le biais d'un sceau et une remise directe pour confirmer l'accord. Le symbole représente l'autorité.

Fànaviryan continue à se servir en vin finissant toute seule la carafe amenée par la servante. L'Elfe interpelle alors Golasgil : "Hé, il va nous falloir lâcher des barres de Mithril pour des missions comme ça" puis se tourne de l'autre côté de sa chaise et vomit sa collation une petite partie sur la table et l'essentiel sur le beau tapis de la salle à manger. Aussitôt, Golasgil s'écarte de ce spectacle affligeant de l'elfe assise sur sa chaise continuant à vomir, pliée en deux, ses derniers restes de repas... Daëgon vient alors récupérer l'elfe et l'amène de l'autre côté de la table assez loin du vomit. Golasgil s'absente alors, il rentre dans son bureau, ferme la porte à clef et en ressort quelques minutes plus tard. Pendant ce temps, Daëgon prend soin de l'elfe, la nettoie du vomit qu'elle a sur elle, du mieux qu'il peut. Elle reprend, peu à peu ses esprits en buvant quelques gorgées d'eau. Tirash s'est levé, a quitté la pièce et interpelle les deux servantes pour leur indiquer qu'il y a du ménage à faire, qu'il faut prévoir une serviette. Tirash remarque Alinna qui était dans le hall d'entrée, non loin de la salle à manger. Elle reste fixer l'homme du sud attentivement. Tirash répond à ce regard par un sourire. Elle se retourne alors avec un tout petit sourire malicieux et se dirige vers les cuisines pour donner des consignes. Elle entre alors avec les deux servantes dans la salle à manger en s'écriant "Oh, mais qu'est-ce qui s'est passé ici ????" et d'un ton sec, elle donne des ordres pour nettoyer le tapis aux deux hobbites. Elle reste, ensuite, superviser les tâches dans un coin de la pièce. Elle continue de donner des ordres et consignes. Tirash se déplace alors vers elle et lui demande : "Ça fait longtemps que vous travaillez pour Maître Golasgil ?" Alinna regarde alors Tirash, l'observe de la tête aux pieds puis, après un petit temps de réflexion : "Ça doit faire un an maintenant que je... Ah mais NETTOYEZ CORRECTEMENT, ah, pffff", elle regarde alors Tirash avec un soupir : "Ça ne travaille pas très bien, je vous jure..." Les deux servantes se démènent pour tenter de nettoyer le tapis mais la tâche est rude avec du vin rouge.... Elles mettent, toutefois, du cœur à l'ouvrage.

Lors du retour de Golasgil, il vient se placer en bout de table, écarte sa chaise, il demande alors à Alinna de faire sortir les deux servantes et de fermer la porte pourqu'il puisse s'entretenir avec ses invités. Avant de quitter la salle, Alinna jette un petit regard coquin à Tirash mais également à Daëgon. Fànaviryan lui lance alors : "À tout à l'heure, Alinna !". Suite à cela, Golasgil sort les mains de son dos et pose une grosse bourse sur la table remplie de pièces. Il regarde chacun individuellement et indique : "Je vous avais promis une certaine somme d'argent pour ce que vous avez accompli jusqu'à maintenant." Fànaviryan prend alors la parole : "Nous n'avions pas parlé plutôt pour moi de métal nain ?" "Je suis navré belle dame malheureusement, je ne peux commercer avec vous là-dessus. Ce qui était convenu dès le début, c'était de pouvoir vous rétribuer par de la monnaie sonnante et trébuchante. Vous avez là, chacun et chacune 15 pièces d'argent. Il pose, ensuite, une seconde bourse sur la table qui semble moins épaisse. "Je peux vous proposer 5 pièces d'argent chacun si vous acceptez d'aller déposer l'accord commercial auprès de mon ami Pòrbrandr. Je vais partir demain pour les Montagnes bleues. Si vous passez à Bourg-Maresque, est-ce que vous pourriez confirmer l'arrangement auprès du sergent Isildor ? Vous pouvez vous y rendre en reprenant le chemin inverse et quasiment à la hauteur du Brandevin, vous prenez un chemin vers Souche et Bourg-Maresque ce qui vous prendrait deux jours. Vous pouvez également y aller par la forêt de la Comté." "Dites-moi, si nous allons au pont du Brandevin pour rencontrer les hommes des rivières, est-ce qu'ils pourraient nous transporter jusqu'à Bourg-Maresque ? par bateau" demande Tirash. Golasgil ne semble pas avoir la réponse : "Je ne sais pas, je ne les connais pas encore bien mais je pense que c'est possible. En tout cas, qu'est-ce que vous pensez de ma proposition ?" "Se faire payer pour retourner à la maison, c'est toujours bien les gars", répond Fànaviryan. "Cela me semble être un marché acceptable" indique Daëgon. Tirash évalue que la proposition de Golasgil semble bonne financièrement voire très bonne et il finit par dire : "Ça me semble bien !". Golasgil tend alors la main vers Tirash qui regarde ses collègues et finit par dire en s'adressant à Daëgon : "Cela me semble correct et nous verrons demain matin avec nos dames quand elles iront un peu mieux. Si cela convient à Golasgil." Le marchand répond : "Je suis satisfait également... Vous comptez partir quand ?" Après un silence, Daëgon prend la parole : "Nous serions bien partis maintenant mais...", Selenia de rajouter : "Nous allons, sans doute, attendre demain" et Tirash de conclure : "Il n'y a pas d'urgence, nous pouvons passer une soirée ici et repartir demain." À ces mots, Golasgil finit par dire :"Hé bien, écoutez, je peux vous proposer, pour ce soir, une rencontre avec mon ami le magistrat de la Comté." "Il y aura du vin ?" demande l'Elfe toujours éméchée. "Attention, Madame, vous aurez le Magistrat de la Comté. Il a autorité ici, il va falloir mieux se tenir...", à ces propos, il porte le regard sur son tapis et lève les yeux au ciel puis de reprendre : "Il serait bien que vous puissiez aller vous reposer." L'elfe répond à cela en balbutiant quelques mots : "Oui, je vous remercie de bien vouloir m'indiquer un lit, je crois que c'est toute cette chevauchée qui a pu..." Golasgil lui explique "Je vais vous préparer des chambres pour la nuit, j'ai affaire pour cet après-midi. Je vous laisse quartier libre pour l'après-midi pour venir où bon vous semble dans ma demeure. Je vous conseille un bain avant le repas de ce soir. Il serait de bon ton que vous fassiez bonne figure aurpès du Magistrat." "Pour le bain, on s'adresse à Alinna ?" demande Tirash. "Oui, tout à fait, elle est experte dans ce domaine" dit Golasgil avec un large sourire puis il regagne son bureau.

Golasgil appelle Alinna qui va conduire les quatre hôtes au deuxième étage où sont situées les chambres des invités. Elle présente à chacun sa chambre. Daëgon et Selenia précisent à Alinna qu'ils prendront un bain mais après une promenade. Ils déposent leurs affaires et rejoignent le jardin. L'elfe prend possession de sa chambre puis ressort également. Elle se rend à la chambre de Tirash et lui demande la réveiller pas trop tard afin qu'elle puisse s'apprêter pour le repas du soir. Elle va ensuite dehors et profite du temps clément pour s'allonger près d'un arbre. Rapidement, elle plonge dans un long sommeil réparateur. Le soleil qui fait son apparition entre les nuages vient réchauffer le visage de l'Elfe.

Pendant ce temps, Tirash demande à Alinna :
"Quand est-ce que je pourrais me laver, prendre un bain ? Vous préférez maintenant ou plus tard ?"
Elle répond : "Oh mais vous décidez, je le prépare quand vous voulez, votre bain."
"Eh bien, dans ces cas-là je veux bien d'ici 30 minutes" répond Tirash.
Alinna répond l'air réjoui et charmeur avec un large sourire : "C'est très bien, c'est ce qu'il nous faudra pour chauffer l'eau et préparer tout ce qu'il faut pour vous nettoyer comme il faut."
En attendant et pour se détendre, l'homme du sud sort sa pipe, s'est installé dans sa chambre sur son lit et prend une pause en fumant.

Le 02 de Lothron de l'An 1640 - 14:00 / 22:00 - Pause à Lagrenouillère - Lieu : Lagrenouillère (Anserive) - Auberge la Cuisse Charnue - Session N°7 du 15/07/2020

Après ce bon repas, la compagnie reprend la grande route de l'est et va traverser une grande partie du Quartier Est de la Comté. En fin d'après-midi, les voyageurs arrivent au village d'Anserive que les Hobbits appellent Lagrenouillière. Golasgil propose de faire une pause, de se restaurer dans le village et de repartir, par la suite, pendant environ deux heures avant de camper non loin de la route. L'arrêt va donc se faire à l'auberge de "La Cuisse Charnue", haut lieu de la préparation de la grenouille : soupes, grillades, confits, pâté, rôtis, etc. L'auberge est un très bel établissement avec une magnifique vue sur l'Eaubelle et les bois qui entourent le village. Même si l'appétit n'est pas au rendez-vous, les voyageurs se mettent vite &agave; finir leurs plats, les préparations sont variées et appétissantes.

Le ventre bien plein, tout le monde repart sur la route, et, après deux heures de chariot et de cheval, Golasgil recherche un lieu qu'il retrouve au bout de quinze minutes, un abri assez grand pour abriter tout le monde ainsi que les chevaux pour la nuit et un peu à l'écart de la route. Tirash interpelle Golasgil : "Dites-moi, nous sommes en sécurité ici ? Vous pensez qu'il faut que l'on fasse des tours de garde ? Ou on peut se reposer totalement sur la sécurité de la Comté ?" Golasgil réfléchit quelques instants puis indique :"Il peut y avoir quelques bêtes qui peuvent circuler par là : des renards, des blaireaux, etc." Il reprend ses réflexions puis finit par dire :"Oui, ça serait que vous fassiez des tours de garde, il peut y avoir des brigands..." Pendant ce temps, Fànaviryan vérifie la structure de l'abri. Elle constate que l'éloignement de la rivière et son orientation permettent d'atténuer le son des grenouilles très présentes dans la rivière. Lors de sa méditation du soir, Selenia voit beaucoup de vert et comme si, à un moment donné, un chemin qui se croise. Avant de dormir, Fànaviryan entame une chanson apaisante avec une poésie champêtre qui est, quelque peu, perturbée par la voix grave de Daëgon qui n'arrive pas à trouver le ton juste. Cette chanson est bien accueilli et permet à toute la troupe de s'apaiser avant de dormir. La nuit se passe bien, chacun réalise son tour de garde.

Le 02 de Lothron de l'An 1640 - 05:00 / 13:45 - Pause à Bourg d'Eau - Lieu : Bourg d'eau - Auberge la Marmite d'Eau - Session N°7 du 15/07/2020

Pendant que Golasgil prépare son chariot, les Hobbits préparent le reste de viande pour le petit-déjeuner. La viande est un peu trop cuite mais une petite sauce au vin est préparée pour compenser la trop forte cuisson du sanglier accompagnée d'une bouillie de légumes. Ce premier repas se déroule bien, Fànaviryan est entourée de trois Hobbits qui semblent porter un intérêt d'avoir l'elfe à proximité d'eux, une bagarre a failli même éclater pour savoir celui qui serait assis à côté. Fànaviryan leur promet de revenir prochainement les voir. Golasgil écourte le repas afin que le voyage ne prenne pas de retard. Il reste plus d'une journée de route pour arriver chez le marchand. Golasgil promet deux arrêts dans de bonnes auberges sur la route.

Avant de partir, Daëgon se renseigne sur le campement humain présent sur l'autre rive du Brandevin. Les Hobbits expliquent qu'il s'agit des Hommes des rivières septentrionales communément appelé les Nordiques qui vivent sur et au bord du Brandevin et du Lhûn, un fleuve plus à l'ouest. Peuple nomade, ils vivent essentiellement du commerce, transportant des marchandises entre les deux rives des fleuves. Ils ont une parfaite connaissance des cours d'eau, savent les pratiquer avec une grande habileté. Selenia se souvient de vieux récits indiquant qu'ils sont originaires de l'ancien peuple des Nordiques qui ont émigré, lors du Deuxième Âge de l'Ériador vers la Grande Forêt au-delà des Monts Brumeux. Ils ont conservé une partie des coutumes nordiques que l'on peut retrouver à l'est des Monts Brumeux. Golasgil évoque être en relation avec eux pour la réalisation de transactions. Les négociations seraient, en ce moment, en cours. Il espère avoir des nouvelles en rentrant chez lui.

Sous un ciel nuageux, la compagnie reprend la route. Pendant tout le trajet, la route va suivre l'une des rivières de la Comté, l'Eaubelle ou l'Eau comme l'appelle les Hobbits ou Formensiril selon Fànaviryan, sur sa rive sud. La route est bien entretenue, pavée. La compagnie constate que de nombreuses constructions sont en cours, des arbres sont abattus, des bâtisses sont en cours de construction. La région est en pleine effervescence. Selenia est beaucoup plus détendue aujourd'hui et observe les bords de la route à la recherche d'éventuelles plantes connues intéressantes ou de nouvelles plantes. Elle va ainsi ramasser dans la journée plusieurs plantes qu'elle découvre par leur aspect ou leur parfum lors des temps de pause. Elle va être attirée par la vieille forêt qui se trouve un peu plus loin au sud de la route. L'arrivée des Hobbits a, sans doute, eu pour effet de déboiser le secteur. Fànaviryan profite de la relative sécurité de la route pour prendre un peu plus d'avance, de descendre de cheval et de marcher un peu plus.

Depuis l'entrée dans la Comté, Golasgil change de comportement et est plus ouvert à la discussion. Il évoque le magistrat de l'Arthedain, nommé dans la Comté pour régner la justice royale. Il est basé à Lézeau et est un bon ami du marchand selon ses propos. Il peut le présenter à la compagnie s'ils le souhaitent. Du coup, Tirash vient se placer à l'avant du chariot et va échanger sur ses méthodes de travail et les échanges commerciaux qu'il a pu engager. Tirash n'hésite pas à le flatter en vantant ses mérites, ses compétences et ses réussites. Il évoque également le fait qu'il est content d'être avec lui et d'apprendre des choses grâce à lui. Golasgil se livre alors, évoque ses inquiétudes vis-à-vis de l'éventuelle pénurie de blé. Depuis qu'il a promis à Pellendur de pouvoir lui fournir une bonne quantité de céréales, il est inquiet. Jusqu'à lors, la Comté a toujours été en excédent de blé, les terres sont très fertiles. Il compte donc vérifier les informations fournies au pont des Arbalètes très prochainement. Par ailleurs, Golasgil évoque ses rentrées d'argent récentes avec la vente d'armes auprès de l'armée des Hobbits qui ne sont pas censés pouvoir s'équiper avec autant d'armes. Cette opération de contrebande lui permet de s'attirer les faveurs des Hobbits et, ainsi, récolter de nouveaux contrats. Mais il demande à la compagnie de l'Aurore Écarlate de garder le secret là-dessus, il s'agit d'opérations illégales. "Je trouvais aussi que le chariot était plus léger ce matin" plaisante Tirash en faisant un clin d'œil à Golasgil qui rigole à cette allusion et réplique :"mais, par contre, mes bourses sont beaucoup plus chargées !!" Selenia demande alors :"pourquoi les Hobbits n'ont pas le droit d'avoir des armes ?" Golasgil répond :"Oh vous savez les traités qui ont été signés avec les demi-portions ne leur permettent pas d'avoir une armée régulière. Ils doivent faire respecter l'ordre dans la Comté mais, en cas de conflit grave, ils doivent faire appel aux forces de l'Arthedain et en particulier à la famille Tarma. Mais, au final, qui va réellement faire respecter ces traités ?"

Dans la matinée, lors d'une pause des chevaux, Golasgil s'éloigne de la route pour répondre à des besoins naturels, Tirash et Daëgon en profite pour évoquer leur expédition nocturne et les informations qu'ils ont pu obtenir. Les opérations financières réalisées par Golasgil semblent assez juteuses mais partiellement illégales. Il a promis à Pellendur du blé qu'il n'a peut-être pas aujourd'hui. La question est de savoir comment la Compagnie de l'Aurore Écarlate se positionne vis-à-vis de ce marchand.

En fin de matinée, le chariot va traverser le bourg de Beaurivage, un petit village qui est en train de dépérir avec un vieux fort en ruine, de nombreuses habitations abandonnées. Puis le chariot va traverser l'Eaubelle sur un pont qui rejoint le village hobbit de Bourg-d'Eau. Le village de Beaurivage est, malgré tout en activité grâce aux mines situées dans les collines au nord en atteste les nombreuses pierres et gravats présents sur la route qui amène jusqu'à Bourg-d'Eau. Golasgil évoque le fait de s'arrêter à l'auberge hobbit de la "Marmite d'eau", établissement réputé pour ses plats de poissons et est tenue par toute une famille de hobbits : les parents, les grands parents, les cousins, les frères et les sœurs sont à l'ouvrage pour servir les voyageurs et les locaux.

Le 01 de Lothron de l'An 1640 - 18:10 / 22:35 - Arrivée en Comté - Lieu : Pont des Arbalètes (Pont du Brandevin) - Pont - Session N°6 du 08/07/2020

En fin de journée, les voyageurs aperçoivent le Brandevin, le fleuve qui sépare l'Arthedain de la Comté. Un pont permet de traverser le fleuve et est gardé par des soldats de la Comté. L'un d'eux vient en direction du chariot, un plume traversant le chapeau, une cuirasse sur le corps et une arbalète à la main. Son visage sérieux, au départ, s'éclaircit en voyant Golasgil. Isildor Plume, le sergent Plume, est le responsable de la sécurité du pont, vient accueillir Golasgil qui explique aux quatre compagnons qu'ils arrivent au pont du Brandevin qui se fait appeler, à présent, le pont des Arbalètes. Isildor s'adresse alors au marchand : "Oh, seigneur Golasgil !" Golasgil répond d'une douce voix : "Sergent Plume, comment allez-vous ?" Le chef des gardes s'approche du chariot et vient saluer Golasgil. Le Sergent Plume se retourne vers le cheval de Fànaviryan en redressant son arbalète lorsque Golasgil indique au Hobbit que l'elfe est avec lui. Deux autres voyageurs arrivent également de l'Arthedain et trois gardes Hobbits viennent avec leur lance à la main pour les interpeller. Plusieurs questions leur sont posées et leurs affaires sont fouillées et, avant de partir, doivent payer un droit de péage pour entrer dans la Comté. Golasgil indique aux trois compagnons qui sont sur le chariot qu'ils vont rester ici pour la nuit.

Deux tours ont été construites de part et d'autre du pont avec, dans la partie Comté un petit village. Golasgil vient poser son chariot à proximité de la tour Est, celle située sur le versant Arthedain du Brandevin. Il se dirige ensuite dans la tour avec Isildor laissant les quatre camarades seuls sur le pont qui en profitent pour évoquer leur employeur actuel. Selon Daëgon, Golasgil réalise de la contrebande mais ne semble pas avoir de mauvaises intentions. Tirash espère que les armes ne vont pas être livrées aux forces d'Angmar. Selon Fànaviryan, Golasgil pourrait avoir tout intérêt à ce que la Comté puisse se sécuriser afin que les denrées puissent ensuite être acheminées jusqu'aux terres du Baron Pellendur.

Quelques minutes plus tard, Golasgil revient et indique qu'ils vont passer la nuit à proximité du pont, de l'autre côté de la rive dans le village d'Arbalète. Le chariot reste sur place sous la protection des Hobbits.

En compagnie de Golasgil et d'Isildor, les quatre compagnons traversent le pont du Brandevin et se dirigent derrière la tour Ouest du pont pour entrer dans le fortin des gardes, une structure en pierre attenante à la tour. En entrant dans le bâtiment, une odeur de viande grillée, d'aromates envahit les narines. Les soldats sont en train de cuire des sangliers. Ils sont accueillis dans la pièce principale du fortin où les gardes peuvent se reposer et se restaurer. Au moment de s'asseoir, Tirash intervient : "Je suis désolé mais cet endroit me rappelle de mauvais souvenirs, je crois que je préfère passer la nuit dehors, si ça ne vous dérange pas, dans ma tente, pas loin, juste à côté. Je ne me sens pas vraiment bien ici." Fànaviryan intervient :"partage au moins le repas avec nous !" "Je vais partager le repas avec grand plaisir mais passer la nuit ici... je vous le dit, ça me rappelle de mauvais souvenirs, d'une vie que je souhaite oublier maintenant. J'ai passé une partie de ma vie en esclavage, être ici dans ce lieu et, en plus, cette nuit, être dans une cellule, ça va juste ne pas être possible, je suis désolé."

Tirash et Daëgon vont profiter des derniers rayons du soleil pour aller installer leur campement pour la nuit. Ils vont s'installer au nord du village, à l'extérieur non loin des berges du Brandevin. Ils peuvent voir sur la rive opposée à, environ, un kilomètre de distance, un campement humain qui s'est installé pour la nuit également. Plusieurs barges sont accrochées sur les rives du Brandevin et des feux de camp permettent de faire cuire la nourriture.

Le repas est ensuite apporté. Le sanglier accompagné de sa sauce au vin et de ses pommes de terre est un régal. Le deuxième sanglier apporté va être pour les quatre compagnons, une gourmandise plus qu'une nécessité avec sa sauce au poivre et petits légumes et le troisième devient difficile à consommer, le ventre est bien plein mais son parfum ne peut qu'ouvrir l'appétit. Golasgil semble bien tenir le coup de fourchette et suit les Hobbits dans leur consommation des sangliers. Le repas est accompagné de bouteilles de vins et de petits tonneaux de bière après le repas.

Au cours de la soirée, les gardes vont se montrer volubiles et vont évoquer des rumeurs entendues par les voyageurs. Ils évoquent une anecdote sur un homme émacié qui traverse le pont toujours dans le même sens. Il entre dans la Comté mais n'en sort jamais. Le voyageur a l'air en règle mais les gardes n'arrivent pas à comprendre quel circuit il fait, ils le voient toujours dans le même sens. Un des gardes évoque le fait que les récoltes devraient être catastrophiques dans le sud cette année. Il va donc falloir faire attention à la nourriture pendant quelques temps. Golasgil a d'ailleurs essayé d'en savoir plus sur ce sujet qui semble l'inquiéter. Selenia apprend d'un autre garde que le territoire le plus giboyeux de la région est au nord-est d'Arbalète ce qui amène des conflits entre les Hobbits et la famille Tarma de l'Arthedain, des hobbits s'aventurant sur leurs territoires pour chasser sont capturés en tant que braconniers. Des négociations doivent alors s'engager entre les autorités de la Comté et les humains. Fànaviryan évoque les rumeurs sur les spectres apparaissant dans les Hauts des Galgals suite aux échanges qu'ils ont eu avec le Baron Pellendur. Les gardes évoquent le fait que des voyageurs leur ont parlé de ces faits. Ces lieux restent loin de la Comté et concernent donc peu les Hobbits.

En continuant leur discussion, Isildor et Golasgil vont finir par quitter le fortin et rejoindre le pont du Brandevin. Sur les six gardes présents au pont, trois restent dans le fortin. Fànaviryan interroge les gardes : "C'est bizarre, on a rencontré des éléments, un orage qui est passé au-dessus et on a surtout croisé du personnel de l'armée royale qui semblait venir de chez vous ? Ça me paraissait peu commun..." L'un des gardes, Paulo Plume, prend la parole : "Ça fait un moment que l'armée de l'Arthedain n'a pas traversé le pont et je peux vous dire que l'on est bien placé pour le savoir, c'est nous qui contrôlons tous les passages et, en ce moment, c'est plutôt calme." "Heureusement, parce qu'ils semblaient partir à bride abattue. Ils semblaient effrayés, je me demandais si ça venait de vous ? Il n'y a pas trente-six mille routes qui rejoignent la principale... Ils n'ont pas stationnés auprès de votre tour ?" demande Fànaviryan et Paulo confirme que "la route est calme actuellement." D'ailleurs, le discours est très différent de celui de Belegorn qui, la veille au soir, avait des propos alarmistes et inquiétants sur les mouvements de l'ennemi. Paulo semble, au contraire, confiant concernant l'activité des frontières de la Comté. Les seuls incidents qu'ils ont à déplorer sont ceux avec des hommes de la famille Tarma. Les confrontations sont régulières, quasiment toutes les semaines. Fànaviryan propose que cette discussion puisse être abordée avec Golasgil lorsqu'il reviendra. Les deux femmes peuvent constater que Golasgil est estimé par les gardes de la Comté. Fànaviryan interroge depuis quand Golasgil est connu dans la Comté. Selon Paulo, il semble y vivre depuis trois ans environ. "C'est relativement récent" répond Fànaviryan, "Oui mais depuis il nous a bien aidé..." indique Paulo. L'elfe l'interrompt alors :"Oui, vos arbalètes sont formidables, j'imagine que ça ne fonctionne qu'en extérieur ?" Equila Plume, celui qui semble le plus éméché des trois, sort une arbalète du râtelier, place un carreau et vise le quatrième sanglier qui a commencé à rôtir. Le mécanisme se déclenche et le projectile atteint sa cible. L'elfe montre son admiration devant l'efficacité de l'arme. Equila est content de lui et lève la tête vers Fànaviryan pour lui montrer sa maîtrise de l'objet. Elle le complimente : "Vous faites honneur aux nains ! Elles viennent bien des Montagnes bleues ?" Equila reste regarder l'Elfe et lui répond : "Bah... je ne sais pas, c'est Golasgil qui nous ramène ça mais il ne fa ut pas le dire, chut, chut. On n'est pas censé en parler et si la famille Tarma l'apprenait..." Fànaviryan lui répond : "Vous faites bien de me le dire, vous savez, nous travaillons pour Golasgil. Il faut donc que l'on apprenne ces règles là et il a oublié de nous apprendre cette règle-là..." "Ah bon, parce que ça fait combien de temps que vous travaillez pour Golasgil ?" demande Equila rejoint par Paulo et leur camarade Edmond Bouque, un cousin éloigné. Fànaviryan répond : "Nous, c'est tout frais, ça part pour un bon moment. Nous allons faire des allers-retours. Vous allez nous revoir assez souvent." "Ah bon, tant mieux, vous êtes fort jolie, mademoiselle..." dit Equila, avec un large sourire, sa petite bedaine en avant et l'arbalète à la main. "Et vous, vous êtes bien habile de votre instrument..." lance l'elfe à Equila qui lance des regards de plus en plus lubriques et lance :"Oh, vous savez, il n'y a pas que de mon arbalète dont je sais me servir..." "Est-ce que vous pourriez me la prêter pour que je l'essaye ?" demande l'elfe en tendant les bras vers l'arbalète. Equila, tout frétillant soulève l'arme vers l'elfe qui la prend avec le bras de levier dont les runes gravées dessus ne laisse aucun doute sur son origine naine. Fànaviryan reconnaît l'origine de l'arme pour en avoir vu des arbalètes similaires à Rivendell. Il s'agit bien d'une fabrication naine de Khâzad-Dûm avec le nom de l'artisan gravé sur le bandoir. Après un premier tir, l'elfe propose un concours et va ainsi animer la soirée avec les trois Hobbits qui apprécient la compagnie de la Noldo.

Dans le courant de la soirée, Selenia quitte le fortin, se dirige à l'extérieur du village et reste quelques minutes concentrée à communiquer avec les esprits. Sa vision va l'apaiser, enlever les visions négatives de la veille. La dunéenne retient des esprits un flot de couleur vert chatoyante qui l'apaise et des pensées positives. Cette vision positive n'a pas été ressentie depuis longtemps par Selenia qui revient donc sereine au fortin. Initialement peu motivée de dormir dans une cellule, son esprit apaisé lui permet d'aller de bien se reposer dans le fortin. En rentrant dans le fortin, elle découvre son amie, l'elfe, entouré de trois Hobbits partiellement éméchés mais surtout excités par l'allure de l'elfe, sautillant et jouant de leur arbalète pour expliquer à cette grande personne l'utilisation de leur arme. Elle constate, par ailleurs, que les Hobbits ont ajouté des bûches dans la cheminée et se sont, du coup, dévêtus... La bonne soirée se termine lorsqu'Isildor revient avec Golasgil. Il commence à s'énerver, à donner des ordres et les trois Hobbits quittent rapidement la pièce.

Pendant ce temps, Daëgon et Tirash sortent du fortin et se dirigent vers le pont. Le ciel est nuageux mais, la lune pointe, régulièrement ses rayons éclairant le pont, offrant ainsi une meilleure vision de l'endroit mais demandant une meilleure discrétion. Après un rapide tour d'horizon du pont, la rive ouest n'est pas gardée et deux lanternes sont postées sur la rive est au sud du pont. Après un temps d'observation, les deux hommes se décident à traverser le pont en se faufilant le long du rebord. Les deux gardes sont en train de discuter appuyés pour l'un, sur le rebord du pont et pour l'autre assis sur ce rebord. Ils ne prêtent guère attention à leur entourage et sont en pleine discussion. Daëgon et Tirash arrivent à parfaitement traverser le pont en profitant du passage des nuages devant la lune pour avancer discrètement et d'attendre quelques instants, lorsque la lune est présente en restant bien à l'abri des rayons de l'astre avec le rebord du pont. Ils arrivent au chariot et les deux gardes ont continué leur conversation autour de leurs familles, des histoires familiales et des cousins éloignés sans se douter de l'arrivée des deux hommes. Pour prouver sa facilité à traverser le pont, Tirash montre son postérieur aux deux gardes. Avec la luminosité apportée par la lune, Daëgon et Tirash vérifient le contenu du chariot. Certaines caisses ont été déplacées vers l'arrière, prêtes à être déchargées tandis que d'autres sont restées à l'avant.

Les deux hommes décident de quitter le chariot et de s'installer dans des buissons à proximité. Au bout d'un quart d'heure, une lanterne apparaît de la rive est et se dirige vers le chariot. En approchant, Isildor interpelle les deux gardes :"Venez par là, on a besoin de bras !!" Golasgil s'approche du chariot et commence à tirer les caisses. Il prend ensuite un temps pour regarder autour de lui, il inspecte du regard les environs. Il pose alors sa lanterne sur le chariot, sort un morceau d'arbalète et explique à Isildor : "Ce que je vous ai rapporté, viens de chez les Nains, je peux vous garantir que c'est du bon matériel, efficace, d'une qualité exceptionnelle." Il rentre ensuite dans des détails sur leur utilisation puis reprend sur :"votre armée devrait être satisfaite de tout ce matériel. Je sais que l'armée de l'ombre a besoin de cela pour combattre l'ennemi ! Sachez que ce matériel vous permettra de faire en sorte que les ennemis de la Comté seront punis comme il le faut." Une petite négociation du prix s'établit entre Golasgil et Isildor et semble offrir au marchand une somme confortable. Durant la négociation, les deux gardes déchargent les caisses pour les entreposer dans la tour est du pont. Plusieurs portes sont ouvertes dans le fort avant que les gardes accèdent à l'endroit prévu pour y stocker les armes. Le déchargement prend vingt minutes aux deux gardes.

Golasgil est remercié par Isildor qui le nomme comme l'ami des Hobbits. Le marchand insiste à plusieurs reprises pour avoir des contacts avec des fermiers de la Comté, il souhaite avoir des contacts avec plusieurs d'entre eux, des différents quartiers de la Comté. Il évoque le fait qu'il va pouvoir fournir de nouvelles armes, de nouveaux matériels et il souhaite, en échange, avoir des contacts.

Après le déchargement du chariot, les deux gardes reprennent la surveillance du pont en effectuant des allers-retours sur la rive est du pont. Ils reprennent leurs discussions autour de leur famille en particulier de leurs cousins qu'ils n'ont pas vus depuis longtemps depuis qu'ils sont partis dans le quartier ouest. Tirash et Daëgon surveillent les deux gardes et décident d'attendre le bon moment pour traverser le pont en espérant qu'ils se posent et arrêtent de faire les cent pas. Au final, au bout d'une demi-heure, ils finissent par se poser auprès du mur du pont, reprenant leur gobelet de bière, trinquant et repartant sur leurs discussions familiales. Daëgon et Tirash arrivent assez facilement à traverser le pont sans être repérés, les deux gardes ne semblent pas être très attentifs.

En rentrant à leur campement, ils aperçoivent les lumières du campement de l'autre rive et entendent quelques instruments de musique. Pendant quelques minutes, ils observent le lieu puis se glissent dans leur tente pour dormir.

Le 01 de Lothron de l'An 1640 - 04:15 / 18:05 - Voyage vers le Pont - Lieu : Nan Tùrath - Grande Route de l'Est - Session N°6 du 08/07/2020

Dès les premières lueurs du jour, la troupe de Belegorn est reparti en patrouille et quitte les voyageurs. Belegorn vient saluer son ancien camarade avant de partir lui souhaitant "Bonne chance pour le reste de ton voyage et sois prudent !"

Avant de partir, Golasgil s'écarte du groupe pour aller faire sa toilette auprès d'un point d'eau. Tirash profite de ce moment pour aller détacher l'un des chevaux. Il fait un clin d'œil à Daëgon puis il se met entre le chariot et Golasgil en train d'étriller le cheval. Pendant ce temps, Selenia ramasse les affaires du camp tandis que Fànaviryan prépare les deux autres chevaux, le sien et celui du chariot. Daëgon réussit discrètement à monter dans le chariot et à soulever la bâche sans se faire repérer par le marchand. Il découvre alors des caisses, certaines petites mais très lourdes mais fermées avec de gros clous. D'autres peuvent facilement être étudiées. Dans une des caisses ouvertes, Daëgon découvre les lames d'épées et dans une autre des arbalètes en pièces détachées. Aucun outil ne semble être présent dans le chariot.

Après cette inspection, Golasgil revient joyeux au campement, évoque le temps nuageux et espère ne pas avoir de pluie dans la journée. Tirash évoque auprès de ses compagnons de route l'amélioration de la sécurité du convoi. Il fixe l'une de ses dagues sous le chariot. Il prend une lanière de cuir pour bien la fixer mais sans les outils appropriés, la dague n'arrive pas à rester en place. Tirash renonce donc à cette installation malgré l'aide de Fànaviryan. L'homme du sud s'adresse alors à Golasgil : "Dites-moi Golasgil, vous n'auriez pas dans votre outillage, un marteau, je voudrais fixer un arme, il n'y aurait pas quelques trucs que je pourrais utiliser ?" "Non, laissez tout ça, je ne veux pas les abîmer" répond Golasgil. "Oh, mais vous savez, je ne vais pas les abîmer" répond Tirash. Golasgil répond plus fermement : "Non, non, vous ne touchez pas à ça ! Je ne vous paye pas pour ça !" Tirash réplique alors : "Mais vous êtes sûr que c'est bien des outils que l'on transporte ?" Golasgil se retourne alors vers Tirash et répond : "Pourquoi, selon vous, ça serait quoi ?" "Je ne sais pas, vous aviez l'air un peu stressé hier lorsque nous avons rencontré la troupe de l'Arthedain et puis, je ne vais pas vous les abîmer vos outils. Vous avez l'air d'être sensible par rapport à ça. Je n'ai pas envie de transporter des choses que l'on n'a pas le droit de transporter." reprend Tirash. Golasgil le coupe en lui indiquant : "C'est surtout que j'ai eu peur, j'ai bien cru qu'ils allaient nous tirer dessus !!" Sur un ton un peu plus hésitant, il reprend : "C'est juste que je veux y faire attention, ce sont des objets qui viennent de Khâzad-Dûm, il ne faudrait pas les abîmer." Tirash réplique :"Des outils de Khâzad-Dûm, ça doit être solide !!" Le marchand ne répond pas et regarde Tirash l'œil méfiant.

La compagnie reprend alors la route. Au cours de la matinée, Daëgon va évoquer, discrètement, auprès de ses camarades sa découverte et explique que Golasgil aurait dû présenté à Belegorn des documents officiels indiquant la destination de ces armes et qu'il est hors-la-loi du fait qu'il aurait dû déclaré le contenu de son chariot.

Le paysage va, dans le courant de la matinée changée. Les Hauts des Galgals vont disparaître pour laisser la place, au sud, à la vieille forêt. De gros nuages vont rapidement se former et un violent orage éclate au-dessus de la vieille forêt et va venir, après quelques minutes, couvrir la route d'une forte pluie. Daëgon a tenté de chercher un abri en vain. Les voyageurs se trouvent pris dans une très forte pluie qui s'abat sur eux et vont les rendre bien mouillés pour une grande partie de la journée. Le reste de la journée se passe sans incident. Quelques soldats passent rapidement à leur hauteur à cheval sans s'arrêter.

Le 30 de Gwirith de l'An 1640 - 13:35 / 22:15 - Rencontre avec Belegorn - Lieu : Nan Tùrath - Grande Route de l'Est - Session N°6 du 08/07/2020

L'après-midi se passe sans incidents. La brume toujours présente demande une attention supplémentaire. En fin d'après-midi, lorsque Fànaviryan s'est éloignée du chariot, deux surgissent des deux côtés de la route en tenue de voyageurs avec, pour chacun, un arc bandé en main. L'Elfe lance alors "Ola, qui va là !! Identifiez-vous Messieurs !!". L'un des deux répond sur un ton sec : "Bouge pas toi, là !" Aussitôt, Daëgon, entendant sa camarade, prend son arc. L'elfe répond alors : "Mais de quel droit vous m'arrêtez ! Je suis en route pour le seigneur Pellendur." L'un des hommes prend la parole en indiquant : "Nous sommes de l'armée royale d'Arthedain, baissez vos armes.".

Au même moment, Daëgon et Selenia remarquent des silhouettes qui bougent au bord de la route avec des arcs en main, une flèche encochée à leur arc. Tirash ne semble pas avoir été alerté par des mouvements au bord de la route. Selenia alerte alors Tirash des mouvements sur le bord de la route puis attrape sa lance. Pendant ce temps, Golasgil se retourne vers Daëgon pour savoir ce qui se passe. Le Dùnedain répond que : "Deux hommes nous visent avec des arcs !" Golasgil arrête le chariot et Daëgon s'apprête à protéger Golasgil et se tient prêt à basculer de l'autre côté du chariot. Après un moment de pause, Daëgon indique à Golasgil : "Allez vous mettre à l'abri là où se trouve Tirash."

Tirash bascule sur le côté du chariot pour se retrouver de l'autre côté de la route. Il remarque alors plusieurs individus qui sont positionnés de l'autre côté de la route. Il interpelle alors Selenia discrètement : "Par ici, aussi !!", chuchote-t-il.

Un homme prend alors la parole. Sa voix vient non loin d'où se trouve Tirash. L'homme interpelle l'ensemble des voyageurs : "Bougez plus sinon on tire !!" Daëgon prend son arc, Tirash répond "Qui êtes-vous ?" L'homme répond "Et vous, qui êtes-vous ?" Tirash répond alors : "Nous sommes des voyageurs, nous nous dirigeons vers la Comté. Et vous alors ?" L'homme répond alors : "Nous sommes de l'Armée, sortez du chariot !" Tirash tente de leur demander : "Quelle est votre mission ?", l'homme répète en insistant "Sortez du chariot !!" Golasgil sort alors aussitôt de son chariot en précisant : "Je suis un marchand, je suis un marchand !!" Daëgon se lève sur le chariot, l'arc en main, se mettant ainsi en évidence, espérant que la voix qui lui semble familière puisse le reconnaître. Tirash au même moment, baisse son arme.

Pendant ce temps, un peu plus loin dans la brume, l'un des hommes demande à Fànaviryan de descendre de cheval et commence à s'impatienter face au refus d'obéir. Fànaviryan descend alors de cheval, la lance à la main et d'un mouvement circulaire, percute l'un des hommes qui évite la lance et crie "Qu'est-ce que tu fais avec ta lance, là !!!" L'elfe répond : "Oh, je me suis emmêlée..." Les deux hommes accompagnés de l'elfe viennent rejoindre le chariot. Aussitôt, Tirash reprend la parole : "Qu'est-ce que vous nous voulez ?" La voix du leader du groupe reprend alors : "Vous venez d'où ?" "De Bree..." répond Daëgon. "Lâchez vos armes" répond l'homme. "Toi-même" reprend Daëgon pendant que Tirash pose son arc sur le chariot. "Nous sommes les troupes royales de l'Arthedain, lâchez vos armes" reprend l'homme. Selenia lance alors "Sortez des fourrés, baissez vos armes et nous, on sort du chariot". Daëgon reprend la parole :"Je suis l'Arthedain, je baisse mon arc, montrez-vous que l'on puisse discuter." L'homme insiste de nouveau pour que tout le monde descende du chariot ce que Daëgon fait suivie de peu par Selenia.

Les hommes sortent alors des fourrés, l'arc à la main. Ils possèdent tous des tenues discrètes avec le signe distinctif des troupes de l'Arthedain que Daëgon reconnaît comme des troupes de francs-tireurs. Daëgon reconnaît également le chef de la troupe, il s'agit d'un ancien camarade de l'armée qui s'appelle Belegorn. L'homme reconnaît alors son ancien camarade, il vient vers lui, se saluent mais reste prudent. Pendant ce temps, ces hommes sont venus se placer autour du chariot. Daëgon se sent alors plus rassuré et détendu. Belegorn demande à Daëgon l'objet de leur voyage. Le Dùnedain explique voyager vers la Comté jusqu'au village de Lézeau pour y escorter la cargaison de Golasgil. Le marchand semble toujours craintif face aux hommes armés. Daëgon lui demande de se présenter à Belegorn. Il reprend alors ses esprits et explique qu'il est marchand entre le Pays de Bree et la Comté, qu'il se rend dans le village de Lézeau pour y envoyer des outils. Il ne précise pas l'origine de sa cargaison.

Après ces explications, Belegorn semble rassuré et demande à ses hommes d'abaisser leurs armes. Daëgon demande alors pourquoi Belegorn et ses troupes sont sur le qui-vive. Il explique que des maraudeurs orques circulent dans la région en particulier traversent les Hauts des Galgals pour se rendre vers le sud. Par ailleurs, ses troupes sont régulièrement la cible des espions d'Angmar qui peuvent lancer des attaques rapides et meurtrières, ou transporter des armes vers le sud ou renseigner les forces d'Angmar de la position des troupes de l'Arthedain et permettre ainsi aux troupes régulières du Roi-Sorcier de lancer de lourds assauts. Belegorn s'excuse alors de leurs méthodes d'interpellation. Il s'explique par le fait qu'ils ont subi récemment la perte de deux soldats lors d'une embuscade de trois espions d'Angmar qui les ont attaqué par surprise. Ils ont retrouvé sur eux des cartes avec la position de plusieurs fortifications des troupes de l'Arthedain. Daëgon constate que son ancien camarade, Belegorn, semble avoir vécu des épreuves difficiles. Les postes aux frontières sont durs, les attaques constantes des troupes d'Angmar affaiblissent le moral. Belegorn a vu de nombreux camarades mourir sous les coups successifs de l'ennemi. Depuis un peu plus d'un an, les attaques aux frontières se sont calmées mais se sont aggravées dans le sud, dans le Cardolan. Belegorn a intégré depuis que les attaques se sont apaisées aux frontières, une troupe de francs-tireurs aux méthodes peu orthodoxes.

La troupe reprend la route et escorte le chariot dans une prairie non loin de là, à proximité d'un cours d'eau. Dans la soirée, la brume finit par se dissiper et permet aux gardes de veiller au campement. Le soir, Fànaviryan évoque les différentes voies de circulation des orques, le fort des marais et le tertre repéré dans la journée. Tirash prend part aux discussions des hommes, partage la boisson et le repas. Leur préoccupation première reste de traquer les espions qui sévissent dans la région. Selenia, de son côté ne prend pas part aux discussions, elle reste un peu à l'écart en écoutant de loin. Elle va, dans le cours de la soirée, s'éloigner pour se consacrer à ses réflexions personnelles. Elle reste, d'ailleurs, un peu plus longtemps que d'habitude et elle revient le regard triste, des larmes à l'œil. Tirash lui demande : "Qu'est-ce qui t'arrive ?" Selenia répond d'un air maussade : "Rien, rien, rien..." Tirash reprend : "Je ne sais pas ce que tu fais tous les soirs comme ça mais tu peux nous en parler si tu en as besoin.", "C'est juste des souvenirs de ma famille, de ma vie d'avant qui remontent", explique Selenia. Daëgon intervient en indiquant : "Il faudrait que tu nous en parles, un de ces quatre" Tirash prend alors la parole : "Moi aussi, j'ai des souvenirs qui m'assaillent régulièrement de ma famille, on pourrait échanger". "Là, je n'ai pas envie", répond Selenia.

Dans le cours de la soirée, Daëgon va évoquer auprès de ses trois camarades ses interrogations sur le contenu des marchandises transportées par Golasgil. Le marchand semble plutôt discret sur ses marchandises et a semblé rassuré que les soldats n'inspectent pas le chariot. Tirash propose de questionner Golasgil sur le contenu de son chariot et de ses projets commerciaux. En cas de doute, il serait alors possible de vérifier ce que contient le chariot. Daëgon interroge la confiance qu'il peut donner en un homme qui semble avoir un comportement douteux.

Belegorn va, en fin de soirée, discuter avec Daëgon de ses vieux souvenirs mais le capitaine de l'armée de l'Arthedain semble avoir perdu la fougue de sa jeunesse. La perte de nombreux camarades morts au combat l'a beaucoup affecté. La plupart ne sont d'ailleurs pas morts glorieusement sur le champ de bataille mais par des embuscades, des escarmouches avec des orques ou des pièges tendus par des hommes à la solde d'Angmar venus infiltrer les rangs des soldats de l'Arthedain. Depuis, Belegorn évoque la lutte contre ces forces invisibles et, parfois, des méthodes brutales utilisées lors des rencontres avec les voyageurs. Daëgon explique qu'il a quitté l'armée pour ces raisons et qu'il espère servir la cause du bien d'une autre manière plus efficace. Belegorn confirme ce choix pertinent de Daëgon. Si d'ailleurs, il n'avait pas été présent aujourd'hui, la situation aurait pu dégénérer et finir en drame...

La nuit arrivant, des tours de garde se mettent en place. Fànaviryan souhaite se reposer un peu plus aujourd'hui ayant été mise à contribution aujourd'hui avec le cheval. Tirash propose ses services pour contribuer aux tours de garde. Un périmètre de surveillance est défini pour la nuit, les tours de garde se passent sans incident, seuls, quelques animaux sont aperçus non loin du campement.

Le 30 de Gwirith de l'An 1640 - 04:30 / 13:30 - Voyage vers l'Ouest - Lieu : Nan Tùrath - Grande Route de l'Est - Session N°6 du 08/07/2020

La Compagnie se lève tôt, Golasgil a, au tout début de la matinée demander à préparer son attelage, deux chevaux de traits et un chariot. À l'intérieur, une bâche recouvre le matériel qu'il ramène chez lui à Lézeau en Comté.

Une brume très épaisse recouvre le pays de Bree apportant une fraîcheur printanière et une absence totale de visibilité. Golasgil s'installe sur le siège avant du chariot, les rennes en main, en compagnie de Daëgon l'arc à portée de main. Selenia et Tirash s'installent à l'arrière du chariot et Fànaviryan récupère le cheval de selle et se place aux avant-postes. Tous les voyageurs restent vigilants aux éventuels bruits et mouvements qui pourraient se produire. Selenia discute régulièrement avec Tirash sur sa connaissance des plantes, de leur découverte et de leur utilisation. Fànaviryan prend de l'avance sur le chariot, de 50 à 100 mètres pour repérer le chemin et se positionner sur les points hauts mais la brume empêche une bonne vision des alentours. Le bruit du chariot permet à l'elfe de se repérer et d'évaluer les distances.

La matinée se déroule calmement. L'air frais reste bien présent, la brume ne facilite pas la hausse des températures. En fin de matinée, le groupe croise la route du nord qui se dirige vers Fornost Erain et, au sud, plonge dans le Cardolan en direction de Minas Malloth, Metraith, Tharbad et le Gondor. Une borne située au bord de la route permet d'informer de l'entrée en Arthedain. La monotonie de la route est interrompue lorsqu'un lièvre traverse la route et pousse Fànaviryan à prendre sa lance et se mettre à sa poursuite. Le lièvre a rapidement quitter la route, puis le pré pour se réfugier dans un bois. L'elfe continue sa poursuite et s'enfonce dans la brume. Elle atteint le bois et se retrouve rapidement dans une grande clairière dont le sol est composé d'un dallage de pierres couvert de mousses et d'une arche en pierre semblable à celle découverte dans les marais des eaux-aux-moucherons mais mieux conservée. Très vite, Fànaviryan se rend compte qu'elle a perdu ses repères et ne sait plus d'où elle vient.

Selenia propose que le chariot s'arrête ici pour la pause du midi. Daëgon descend du chariot et se dirige dans la direction de l'elfe. Tirash reste sur la route à proximité du chariot, l'arc à la main tandis que Selenia avance de quelques pas en dehors de la route sans perdre de vue le chariot. Golasgil reste, quand à lui, dans le chariot. Tirash tente de le rassurer mais le marchand est inquiet de voir plusieurs personnes quitter le chemin et disparaître dans la brume.

Daëgon a repéré les quelques mots de l'Elfe qu'elle a prononcé pour appeler ses amis sans faire trop de bruit et par la suite, il entend les bruits des sabots du cheval de Fànaviryan qui frappent sur le sol pavé. L'elfe lui explique qu'elle a évité de se rapprocher du centre de la zone pavée, l'arche similaire à celle du marais lui faisait craindre un maléfice similaire à celui de la cloche des marais. En se rapprochant, les deux camarades observent un vieux tertre funéraire. En approchant, Daëgon ressent des picotements et averti Fànaviryan qu'il a un mauvais pressentiment et qu'il souhaite quitter ce lieu. Fànaviryan ayant perdue ses repères, Daëgon guide le retour vers la route. Les repères sont facilités par Selenia qui a lancé à ses compagnons : "Ça va ?".

En revenant sur la route, Selenia demande à Fànaviryan : "où est le lièvre ?" qui répond "Je l'ai perdu mais j'ai trouvé un tertre funéraire avec un drôle d'arche et une route pavée. Ça ressemblait énormément à ce que l'on a vu dans les marais." Tirash réplique "Ça serait bien que tu nous prévienne la prochaine fois !" Daëgon propose de pousser la halte un peu plus loin. Il a un mauvais ressenti de l'endroit visité.

En reprenant la route, Fànaviryan se souvient des histoires des elfes sylvains venant de la Siragalë qui évoquait sur les chemins ces tertres funéraires qui se trouvent dans le Tyrn Gorthad, les Hauts des Galgals dans le langage commun. Pellendur a, d'ailleurs, évoqué les tombes de cette région la veille à la ferme des Pieds-Bruyère. Avant de quitter l'endroit, Fànaviryan plante quelques bois pour avoir un repère.

La pause du midi permet à chacun de se reposer, de manger le repas préparé par les cuisiniers de la ferme des Pieds-Bruyère et de reprendre ensuite la route.

Le 29 de Gwirith de l'An 1640 - 14:15 / 22:00 - Visite de Bree - Lieu : Bree - Rues - Session N°5 du 24/06/2020

Durant l'après-midi, Fànaviryan va se rendre à la forge se présenter auprès de Bernard Moussu, le forgeron du village. La forge se situe en face de l'auberge du "Repos du Roi". Son activité tourne essentiellement autour des besoins des paysans et ouvriers agricoles, la création des outils et leur réparation. Il est également amené à fabriquer des fers à cheval. Il est rare qu'il intervienne pour d'autres travaux de métallurgie. Il est heureux d'apprendre qu'une Elfe pourrait être présente régulièrement auprès de lui. Selon Fànaviryan, la forge aurait besoin d'aménagements supplémentaires pour répondre à ses besoins. Bernard a adapté la forge à ses besoins quotidiens. Un investissement sera donc nécessaire.

Les trois autres compagnons vont se rendre à Bree également et vont inspecter les maisons abandonnées afin de repérer celle qui pourrait convenir. Leur priorité est de trouver un logement en bon état où les quatre compagnons pourraient résider avec, chacun, une chambre individuelle, non loin de la ferme des Pieds-Bruyère. Il serait envisagé de prévoir une dépendance pour y installer des chevaux et d'autres projets. Plusieurs logements sont repérés et leurs emplacements sont donnés à Rory afin qu'il puisse voir ceux qui seraient réellement disponibles.

Le soir, tout le monde se retrouve à la ferme des Pieds-Bruyère. Tod et Holly sont invités pour le repas. Golasgil prévient les compagnons d'un départ demain matin, à l'aube pour la comté. Fànaviryan s'essaye à mettre quelques vers en chanson pour égayer la soirée mais l'inspiration n'est pas au rendez-vous. Tirash tente de la rejoindre pour former un beau duo mais l'inspiration n'est pas meilleure...

Le 29 de Gwirith de l'An 1640 - 08:05 / 14:10 - Pellendur à Bree - Lieu : Bree - Ferme des Piedbruyère - Session N°5 du 24/06/2020

Des bruits de chevaux se font alors entendre et se dirigent à vive allure vers la ferme. Tirash interpelle le maire de Bree : "Rory, vous attendez du monde ? Il y a du monde qui arrive à cheval ?" Il semble surpris et se dirige vers l'une des fenêtres. Sept cavaliers arrivent à la ferme. La bannière est aussitôt reconnue par Selenia qui est passée par Minas Malloth, la citadelle d'où viennent ces hommes. Il s'agit de soldats du Tyrn Gorthad et de leur chef, le Baron Pellendur. En voyant ces hommes descendre de cheval devant le bâtiment principal, Rory commence à se décomposer et ne semble pas être préparé à cette rencontre. Le Seigneur Pellendur descend de cheval et rentre aussitôt dans la ferme avec deux de ses hommes et se dirige directement dans la salle. Il demande à ses deux gardes de rester à l'entrée de la salle. Rory baisse la tête en signe de bienvenue : "Seigneur Pellendur", Pellendur répond en baissant également la tête : "Maitre Rory". Il salue ensuite de la tête chacun des convives qui lui rendent son signe de tête, il nomme Golasgil et Mat par leur nom et s'adresse à Fànaviryan par une salutation en Quenya que l'Elfe répond. Pellendur se tourne alors vers Rory, attend quelques instants dans un grand silence pesant. "Maitre Rory, j'apprends que vous vendez notre nourriture aux nains, que mon Peuple ne va plus avoir à manger. Pouvez-vous vous expliquer par rapport aux rumeurs qui circulent ?" Rory bredouille quelques mots puis demande à Pellendur de s'assoir le temps qu'il reprenne ses esprits. Pellendur demande alors à Rory si tous les convives doivent rester autour de la table ce que Rory confirme. Mat se lève et quitte la pièce en souhaitant une bonne journée à tout le monde tandis que Golasgil vient prendre place en indiquant : "Moi, je reste, j'ai à vous parler." Ensuite, Rory indique aux quatre compagnons : "Prenez place, je pense que j'ai à vous parler par rapport à ce sujet."

Rory reprend ses esprits et explique : "Khazad-Dûm par son maitre de la Guilde des Voyageurs, Fràr, est venu me solliciter pour m'acheter du blé. Ils ont avancé une grande somme d'argent qui va nous permettre, pour la région, répondre à un certain nombre de besoins. Vous comprenez que cet argent est nécessaire pour la population". Le Seigneur Pellendur prend alors la parole : "Nous avions passé un accord. Vous savez qu'avec mes terres arides, je n'ai pas les moyens de nourrir ma population.". Golasgil prend alors la parole : "Vous permettez Seigneur Pellendur ? J'ai une proposition qui pourrait satisfaire tout le monde. Vous n'êtes pas sans savoir que non loin d'ici vivent les Hobbits. Je suis régulièrement en contact avec eux puisque je vis là-bas. Les bois de la Siragalë sont en train de se vider. Les hobbits sont en train de cultiver toutes ces terres qui, autrefois, étaient les terres des Elfes. Je suis en ce moment même à prévoir des achats en quantité suffisante pour couvrir tous vos besoins, Seigneur Pellendur." Après ces propos, la tension semble s'apaiser. La discussion va alors reprendre entre Rory, Pellendur et Golasgil pour négocier un futur échange commercial. Tirash écoute la conversion avec attention et note bien que Golasgil semble réaliser une très bonne opération financière. Les négociations vont se poursuivre pendant toute la matinée et Pellendur va repartir à la fin du repas.

Au cours des échanges, Rory va présenter à Pellendur la Compagnie de l'Aurore Écarlate en expliquant la mission qui vient de se dérouler. Fànaviryan ajoute qu'ils ont également aidé Astatur, au début du mois lorsque des brigands ont volé un coffre appartenant au marchand. Rory en profite pour indiquer : "J'ai reçu un message d'Astatur. Il est actuellement à Fornost Erain. Il devrait revenir sur Bree dans quelques semaines et il indiquait dans son message qu'il pourrait avoir besoin de vous." Il marque un temps de pause et reprend la parole : "J'ai souhaité que ces quatre aventuriers restent ce matin, j'estime que ce sont des personnes de confiance et je souhaiterais que vous puissiez, dans quelques mois, être présents ici pour nous aider dans le transport du blé. Seriez-vous disponibles dans les prochains mois ?". Tirash prend la parole : "Pour le moment, on se sent plutôt bien ici. Nous n'avons pas forcément prévu de bouger. Il faut que l'on songe à l'avenir. Si vous nous proposez du travail, ça peut nous intéresser.". Selenia confirme les propos de Tirash en : "Nous n'avons rien prévu pour l'instant, on n'a pas prévu de bouger. Il faut voir comment peut-on vivre ici, selon les missions que l'on peut avoir. Après, on peut, peut-être se compléter avec des petits travaux d'ouvriers dans la région, dans le coin si besoin." Daëgon précise que "La Compagnie de l'Aurore Écarlate a pour mission d'escorter des convois, c'est tout à fait dans nos attributions." Enfin, Fànaviryan conclut : "Tel que vient de le dire Daëgon, nous sommes tout à fait les personnes appropriées pour ce genre de missions et, par ailleurs, en attendant, nous avons toujours à nous occuper en sécurisant les routes et les environs ou apportant notre aide." Elle s'adresse, ensuite au marchand : "Sir Golasgil, si vous avez quelques briquettes de métal nain, j'ai quelques talents de forgeron qui pourraient servir d'équiper quelques personnes et de mieux nous équiper." Golasgil prend alors la parole : "Je devrais avoir besoin de vous sur les prochains jours si vous n'avez rien de prévu moyennant finance, cela va de soi mais nous pourrons en parler un peu plus tard dans la journée." Rory reprend la parole : "Comme vous avez pu le voir ou le savoir, des nains de Khazad-Dûm sont venus au pays de Bree pour négocier, pour une période, au moins, de trois ans l'achat de blé. Il va falloir transporter le blé jusqu'à Khazad-Dûm, organiser des convois de Bree jusqu'à la cité des nains sans doute au mois d'Ivanneth." À ces propos, Pellendur s'insurge : "Cela va à l'encontre de toutes les ententes commerciales mises en place !! Le blé est vendu lors des marchés de Narbeleth mais pas comme ça..." Rory reprend qu'il aurait besoin de personnes pour organiser le convoi et la sécurité lors du transport et prend un ton solennel lorsqu'il évoque le fait qu'il va falloir tenir secret les échanges d'aujourd'hui. Si l'Ennemi apprend l'existence de ce transfert, le risque sera très grand que des attaques nombreuses se déroulent dans les terres sauvages. Tirash évoque l'éventuelle rémunération lors de cette expédition. Rory évoque alors le fait qu'ils ont, jusqu'à maintenant agit sans avoir été rémunérés. Tirash intervient : "Ça n'engage que moi, on a pris des risques, mais, moi, je vous remercie de nous avoir soigné, de nous avoir accueilli. Pour Tod et Bran, ça m'a fait plaisir de rendre service mais ça n'engage que moi." Tirash regarde alors ses compagnons. Daëgon prend la parole et indique : "Pour nous, ça nous semble d'accord. Nous souhaiterions nous installer sur Bree. Cela serait complètement dans nos missions d'escorter des convois, de faire de la sécurité dans la région. Après, nous souhaiterions, si c'est possible, de trouver une habitation et pouvoir utiliser les facilités du village comme par exemple, la forge puisque notre ami, l'Elfe, maitrise le travail des métaux." Selenia acquiesce et ajoute "Oui, nous voudrions nous installer dans le coin. Il faudrait que l'on puisse voir comment on pourrait s'installer de manière durable ici." "Et afin de bien préparer les convois et d'en assurer la sécurité du site et rassurer sire Pellendur." ajoute Fànaviryan.

Rory poursuit les échanges en validant la proposition de l'octroi d'une maison dans le village. Il propose d'étudier cette possibilité dans les prochains jours. Il demande également que la compagnie puisse réfléchir à l'organisation à mettre en place pour sécuriser le futur convoi. Il précise que Fràr, l'un des maitres de la Guilde des Voyageurs de Khazad-Dûm, la guilde en charge des relations avec les autres peuples et d'organiser les échanges commerciaux, doit revenir à Bree pour le 1er Norui. Selon Rory, il serait intéressant que la Compagnie puisse être présente à cette rencontre qui aura pour objectif d'organiser le futur convoi.

Durant la matinée, Fànaviryan souhaite aborder la question du Fort des Marais dont personne n'en a connaissance. L'Elfe explique l'origine probable de la ruine, la découverte des créatures et le besoin de sécuriser prochainement la zone. Elle évoque également les ossements humains trouvés sur place et le souhait d'organiser des sépultures décentes pour ces morts.

Pendant le repas, le Seigneur Pellendur fait part de ses inquiétudes concernant la région des Hauts des Galgals. Il a la charge de veiller au respect des tombes des anciens rois et soldats, d'éviter la venue de pillards. Malheureusement, depuis deux, trois hivers, des personnes disparaissent et certains ont vu des spectres parmi les tombes. Il devient donc dangereux de s'aventurer sur les hauteurs. La surveillance de cette région devient un sérieux problème pour toute la région. Ils ont installé sur la route du sud des braséros pour éviter que les voyageurs se perdent.

Après le repas, Rory et Pellendur vont s'entretenir dans le salon personnel du maire de Bree. Golasgil en profite pour parler avec les quatre compagnons : "Je suis bien content d'avoir fait votre connaissance, je pense que l'on va être amenés à se revoir dans l'avenir. Après ce que vous m'avez raconté ce matin concernant les incidents et l'attaque de mon ami, Astatur, demain, je repars dans ma demeure à Lézeau et j'ai quelques inquiétudes à repartir seul. Seriez-vous prêts à m'escorter jusqu'à Lézeau ?" À cela, Daëgon répond : "Quel est votre prix ?" Golasgil réfléchit quelques instants et répond : "1 pièce d'argent par jour et par personne."

Le 29 de Gwirith de l'An 1640 - 06:10 / 08:00 - Arrivée à la ferme - Lieu : Bree - Ferme des Piedbruyère - Session N°5 du 24/06/2020

Daisy est allée chercher des ouvriers de la ferme pour transporter la civière de Bran. En revenant, elle constate que Daëgon a sorti son arc et est sur le qui-vive. Il explique à Daisy que : "Il semble y avoir une tension avec les nains là-bas. Mon ami s'est fait prendre à parti, ça ne semble pas très rassurant pour l'instant.". Daisy répond en levant les yeux au ciel, un petit soupir puis conseille de "Il faut que vous voyez ça avec mon frère. Ils sont en affaire avec lui". Elle demande alors aux quatre ouvriers de prendre la civière et de l'amener à l'intérieur. Selenia suit le mouvement et lance à Fànaviryan et Tirash : "On va mettre Bran à l'intérieur". Fànaviryan répond : "Besoin d'aide pour porter Bran ?". Elle constate que le jeune homme est entre de bonnes mains. Daëgon suit le mouvement et ils sont accueillis par Effie qui se tient à l'entrée du bâtiment et qui vient aussitôt prendre des nouvelles de Bran qu'elle semble bien connaître. Bran et Tod sont amenés dans les chambres de soins situés non loin de l'entrée là où Fànaviryan et Tirash ont été soignés. Selenia échange avec Effie sur les évènements qui se sont déroulés, la découverte de Bran et Tod et des soins que la dunéenne a pu réaliser en particulier sur le jeune homme.

Après avoir vu l'installation de Bran dans la chambre, Daëgon sort du bâtiment par la cour intérieure de la ferme en se dirigeant vers l'aile principale. Il est arrêté par Erling équipée d'une belle épée et d'un pourpoint de cuir, équipements qui ne semblent pas être dans les habitudes du frère de Rory. Daëgon s'adresse à lui : "Eh bien, on a repris sa tenue d'aventurier" ? Il répond "Oui, on m'a demandé de venir ici. Fort heureusement, je vais pouvoir rentrer chez moi. Il faudra que vous demandiez à Rory un plus d'éléments, je ne suis pas censé vous en dire plus." Daëgon insiste toutefois : "Vous ne pouvez pas m'en dire un peu plus, ça semble inquiétant, j'ai des copains qui vont se faire tabasser par des nains !!" "Se faire tabasser par les nains ?" répond Erling. Daëgon ajoute : "Ils ont l'air un peu agressifs...". Erling propose à Daëgon de rejoindre Rory dehors. Ils traversent le bâtiment principal. Dans la pièce principale, Daëgon y voit deux personnes assises : Mat, le grand-père de Rory en compagnie de Golasgil.

Tirash va marcher à proximité du chariot des nains tout en s'étirant. Fànaviryan reste non loin de là à observer l'activité de la ferme. Trois nains se dirigent vers le chariot. Le premier transporte une partie de l'harnachement de l'attelage tandis que les deux autres conduisent deux chevaux chacun. Ils ont tous les trois des tenues de voyage : une grande cape imperméable, des bottes et des vêtements pratiques pour le voyage. Tous les trois ont une arbalète accrochée dans le dos, arme que l'on trouve quasiment exclusivement dans les communautés naines. Tirash reconnait l'un des nains celui qui conduisait la charrette en compagnie de Golasgil lors de leur rencontre sur la Grande Route de l'Est. Le premier s'approche du chariot le regard sombre. Tirash recule légèrement et l'interpelle :"Bonjour l'ami, comment allez-vous aujourd'hui ?". À cela, le nain ne répond pas, garde son attitude fermée et, d'un geste de la main, lui demande de s'écarter sans, toutefois, prononcer le moindre mot. Tirash recule de quelques pas. Peu de temps après, Fànaviryan s'adresse aux nains : "Hello la compagnie, est-ce que le sieur Golasgil est déjà levé ?". Le nain le plus proche se tourne vers l'elfe, reste quelques instants l'observer et semble avoir une attitude plus fermée voire haineuse. Il reprend ensuite la préparation du chariot, pose les lanières de cuir qui vont servir à attacher les chevaux tout en ayant, régulièrement des regards vers Tirash qui, au bout d'un moment, demande "Qu'est-ce qui vous arrive ? Vous étiez de si bonne humeur de la dernière fois ?".

Un second nain arrive avec deux chevaux. Il semble être le plus âgé des trois nains et aussi le plus ouvert. Il salue Tirash d'un signe de tête auquel répond l'homme du sud par un "Bonjour". Le troisième nain qui était présent sur le chariot lors de leur rencontre sur la grande route de l'est, a un regard avec l'Elfe et l'homme du sud et détourne aussitôt son regard vers le chariot. Les trois nains constituent alors l'attelage. Tirash recule, de nouveau, de quelques pas et lance aux trois nains, en particulier au nain le plus âgé : "Excusez-moi, je me suis, peut-être un peu trop rapproché de votre chariot. Je n'avais pas l'intention de me mêler de vos affaires. Comment vont vos affaires depuis l'autre fois ?" Aucune réponse n'est apportée mais le nain le plus âgé pourrait échanger dès que les chevaux auront été attachés. Les trois nains mettent plus de vingt minutes à attacher les quatre chevaux au chariot.

Cinq minutes plus tard, deux personnes sortent du bâtiment principal de la ferme, Rory et un nain habillé d'une tenue différente des trois autres nains, plus riche avec des dorures, des motifs et il porte des bijoux. Rory l'accompagne jusqu'au chariot. Le maire de Bree semble très fatigué, les traits tirés. Lorsque le nain voit Tirash et Fànaviryan, il a un temps d'arrêt, il questionne alors Rory. Le maire de Bree qui le nain et se dirige vers Tirash et Fànaviryan. Après avoir serré la main de chacun, Tirash prend la parole : "Bonjour Rory, nous avons réussi à ramener Bran et Tod. Tod va bien mais Bran est blessé. On pense qu'il devrait s'en sortir maintenant qu'il est arrivé là. Et vous, ça va ? Vous avez l'air fatigué..." Il met un temps avant de réagir à ces propos. Il prend alors conscience des propos et félicite les deux compagnons. Il indique que "Je vais devoir discuter quelques temps avec mes amis de Khazad-Dûm. Vous êtes, peut-être fatigués, je vous invite à aller dans la salle de réception, un déjeuner y est servi." Tirash y répond : "C'est bien gentil. Tout va bien ? Vous n'avez pas de soucis ? Vous n'avez pas besoin de moi." Rory répond : "Non, non, ne vous inquiétez pas, ça ira mieux dans quelques temps, il faut que je reprenne les choses mais... je ne peux pas vous en dire plus..." Fànaviryan intervient : "Rory, j'aurais juste voulu savoir si sire Golasgil que nous avions croisé en allant sauver Bran et Tod était présent. Ses compagnons n'ont pas dénié nous répondre." "Oui, vous le trouverez à l'intérieur en ce moment." répond Rory.

Plusieurs ouvriers viennent autour du chariot pour apporter des réserves de nourriture. Au même moment, Daëgon sort du bâtiment principal en compagnie d'Erling. Rory retourne auprès des nains, Tirash s'approche de l'entrée et se pose auprès d'un arbre. Il sort son sac, sa pipe, son tabac et fume ainsi tout en observant régulièrement les préparatifs du chariot. Daëgon évoque auprès de ses deux camarades le fait qu'il a vu Golasgil dans la salle mais qu'il n'a pas eu le temps de s'entretenir avec lui. Erling les accueille et leur propose de rentrer dans la ferme. Daëgon et Fànaviryan entrent dans la ferme et se dirigent vers la salle de réception où Mat Pieds-Bruyère et Golasgil sont en train de se restaurer. La table offre tout le nécessaire pour manger : du pain, du lait, de l'eau, du beurre, etc. Les deux compagnons constatent que Golasgil rayonne, semble heureux d'être là, il les invite à s'assoir, à se servir. Il donne l'impression d'être l'hôte de ces lieux. Mat vient saluer Daëgon et fait la bise à Fànaviryan. Il prend de leurs nouvelles. Daëgon évoque le sauvetage de Tod et Bran et explique alors brièvement leur expédition dans les marais. Golasgil reconnait alors les deux voyageurs qu'il avait croisé sur la Grande Route de l'Est. Après avoir donné toutes les informations à Effie, Selenia va rechercher ses compagnons et les rejoint dans la grande salle de réception où Daëgon est toujours en train de raconter leurs aventures.

Pendant ce temps, Erling s'est rapproché de Tirash qui lui demande : "Les affaires vont bien ?". Erling répond : "Ça peut aller... En tout cas, pour mon frère, j'ai l'impression que ça va plutôt bien." Erling semble bien connaitre la communauté naine, il évoque son passé et le temps qu'il a pu passer parmi les nains. Tirash évoque alors leur expédition dans les marais et le sauvetage de Tod et Bran. Erling s'intéresse à cette expédition et suit avec attention les propos de Tirash. Les trois nains finissent par terminer l'harnachement des chevaux, monte les provisions et s'installent dans le chariot. Avant de monter, Fràr se retourne vers Rory et lui lance : "Je compte sur vous !" Tirash remarque que Rory semble soulager de ce départ. Il vient alors mettre la main sur l'épaule de son frère, le remercie et lui dit qu'il peut rentrer chez lui. Il n'a plus besoin de sa présence. Tirash se dirige alors vers Rory, lui demande s'il va bien en lui mettant la main sur l'épaule. Rory lui propose de rentrer dans la grande salle de la ferme au moment où Daëgon a fini de raconter leur expédition. Il se prend un grand verre d'eau, réalise un peu mieux la situation actuelle et demande des explications sur le sauvetage de Tod et Bran. Fànaviryan prend alors la parole et explique les évènements qui se sont déroulés sur la route, leur rencontre avec Golasgil, les évènements dans les marais en essayant de mettre des tournures poétiques et lyriques dans son histoire. Elle évoque le Troll des marais et montre alors les dents récupérées. Pendant ce temps, Daëgon, Tirash et Selenia se mettent un peu à l'écart pour discuter avec Golasgil. Entre deux morceaux de pains, Daëgon engage la conversation en lui posant la question : "Pourquoi aviez-vous l'air super content tout à l'heure, c'était par rapport à quoi ?" Il répond d'un air satisfait : "Les affaires s'engagent bien.". "Vous avez pu réaliser une belle transaction ?" demande Daëgon. Golasgil répond : "J'ai l'impression, j'ai l'impression". Daëgon insiste pour en savoir plus. Golasgil regarde Rory et répond face à l'insistance de Daëgon : "Je ne crois pas que je puisse vous en dire plus..."

Le 25 de Gwirith de l'An 1640 - 12:05 / 22:00 - Voyage vers les Eaux-aux-Moucherons - Lieu : Bree - Grande Route de l'Est - Session N°1 du 15/05/2020

La préparation du paquetage terminé, les quatre compagnons prennent la route de l'Est qui se dirige vers les vastes plaines désertes de l'Eriador. Le voyage se déroule dans de bonnes conditions, le soleil est présent dans le ciel, la route pavée est, dans le pays de Bree, plutôt bien entretenue et permet de marcher dans de bonnes conditions. La compagnie quitte après plus d'une heure de marche, la zone civilisée et doit être, alors, plus vigilant. Lorsque le bois de Chet, situé au nord de la route, commence à disparaître, Tirash alerte les compagnons sur une présence au loin vers l'est. Les quatre compagnons se concertent, scrutent l'horizon et constate qu'il s'agit d'un chariot tiré par quatre chevaux avec une structure métallique. Dans un premier temps, les compagnons hésitent à se mettre sur le bas-côté de la route non loin des fourrés pour évaluer le danger mais, après un temps de concertation, ils décident de reprendre la route et d'aller au-devant du convoi.

Au bout d'environ 10 minutes, ils se retrouvent face au chariot tiré par quatre chevaux qui roule à une allure tranquille avec à son bord deux individus : un humain enveloppé dans un manteau à fourrure qui se présente comme étant un marchand du nom de Golasgil et un nain, présent à ses côtés, équipé également d'un manteau à fourrure et armé d'une arbalète renforcé en métal comme l'est, d'ailleurs, le chariot qui ressemble plus à un fourgon, une armature de bois renforcé en métal avec des meurtrières sur tous les côtés qui, d'ailleurs, s'ouvrent lorsque le chariot s'arrête et laisse entrevoir un carreau d'arbalète. Golasgil explique sur un ton satisfait être un grand ami des nains, un marchand venant de Khazad-Dûm et allant vers Bree. Tirash qui semble avoir un certain sens du commerce, engage la conversion avec Golasgil et perçoit la fierté et la satisfaction que peut avoir son interlocuteur à parler de ses relations avec les nains. Il indique ne pas avoir vu de personnes sur la route aujourd’hui, ni voyageurs ou paysans perdus ni orques ou vils créatures. Ils ont croisé quelques maraudeurs orques sur le chemin mais, cet incident s’est déroulé, il y a quelques jours. La compagnie quitte alors les nains et le marchand pour reprendre la route.

Le groupe quitte la route de l'Est peu de temps après pour partir vers le nord. Après une heure de marche sur un sentier, la compagnie s'arrête et monte le camp pour la nuit qui se déroule sans ennuis. Le ciel étoilé et le calme de la campagne permet au groupe de se reposer, de profiter d'une bonne nuit de sommeil.

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