La Taverne des Hobbits
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Le 17 de Norui de l'An 1640 - 13:15 / 13:20 - Discussion avec M. Boffine - Perrin Boffine - Session N°64 du 06/04/2022

En début d'après-midi, alors que les trois compagnons sont sur le Rath Anor, ils voient Perin Boffine venir vers eux avec un air mécontent. Ils les interpellent en leur disant :
- "Qu'est-ce que vous racontez à mes Hobbits ? à mes compagnons ??"
- "Hé bien, on ne leur raconte rien du tout. Je peux vous dire exactement ce qu'on leur demande et voici la teneur de nos propos : "Est-ce qu'il y a des personnes dans votre communauté à part le Thain qui prennent un peu les choses en main, qui se posent des questions ?" et en gros, on veut être sûr que les choses se passent bien pour vous. Et comme vous ne déléguez pas beaucoup, hé bien, on n'a pas l'habitude de fonctionner comme ça. Hé bien, on pose des questions pour être sûrs de que ce que vous nous racontez, ce n'est pas bêtises et, à priori, ce n'est pas des bêtises mais..." répond Tirash.
- "Ouais ben moi, je n'agis pas comme ça, moi !" répond Perin Boffine toujours énervé.
- "Ben, on ne peut pas savoir, vous savez, c'est difficile de faire confiance malheureusement. Est-ce que vous nous faites confiance ?" demande Tirash.
- "Bah un peu moins maintenant..."
- "Ben oui, je comprends... Et, est-ce que l'on pourrait faire un pas l'un vers l'autre ? Et puis comme ça, ça serait bien." propose Tirash.
- "Ben non !" répond sèchement Perin Boffine.
- "Non ?"
- "De toute façon, vous n'avez l'air de vouloir nous ramener dans la Comté." ajoute Perin Boffine.
- "On veut vous ramener dans la Comté..." commence à expliquer Tirash.
- "Ah bah, c'est bien ça !"
- "Hé oui, c'est ça ! Mais nous, on voudrait ramener des personnes qui soient en capacité de pouvoir travailler en échange du voyage réalisé mais pour dix Hobbits dans un premier temps." explique Tirash.
- "Pendant trois mois pour pouvoir préparer le Grand Convoi, le premier Grand Convoi parce qu'il y en aura deux." ajoute Fànaviryan.

Perin Boffine ne répond pas à ces propos, tourne les talons et retourne dans le parc. Il semble toujours énervé.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 07:05 / 07:20 - Retour à l'Auberge - Voleur - Session N°59 du 02/03/2022

Daëgon informe ses deux compagnons que plusieurs personnes semblent les suivre à une certaine distance :
- "Regardez, on est suivi à distance. Ils nous suivent à distance à priori."
- "D'accord... Qu'est-ce que l'on fait ? On avance de toute façon..." répond Tirash.
- "Oui, on peut rejoindre la rue des plaisirs en prenant le chemin au travers du bois. Ne comptez pas sur moi pour courir et les semer. Je continue comme si de rien n'était..." propose Fànaviryan.

En empruntant plusieurs chemins, ils arrivent à rejoindre la rue des plaisirs. Daëgon maintient sa surveillance mais les hommes restent à distance. Fànaviryan traverse la rue en indiquant :
- "J'ai repéré un chemin juste en face et qui ramène sur le Rath Anor."
- "Oui, on peut faire ça et puis, à la limite, si on peut les semer, ça serait pas mal..." indique Daëgon.
- "Je ne suis pas sûr que l'on arrive à les semer, ils connaissent la ville comme leur poche mais on peut tenter le coup..." propose Tirash.

Les trois compagnons traversent la rue, empruntent un petit passage entre deux maisons, accélèrent le pas, se faufilent contre des palissades, se baissent pour profiter de murets. Tirash se faufilent ainsi parfaitement discrètement, Daëgon arrive à s'en sortir mais Fànaviryan est vite repérée par sa taille, son épée et son manque de discrétion. En arrivant aux abords du Rath Anor, ils constatent que les poursuivants sont toujours présents, toujours à distance. Avec les premières lueurs du soleil, il va être de plus en plus difficile de pouvoir les semer. Fort de ce constat, ils ne cherchent plus à être discrets et traversent la rue, se dirigent vers l'auberge puis, prennent, rapidement, plusieurs ruelles pour tenter de disparaitre et d'arriver sans être vu à la Boucle d'oreille en Mithril. Tirash et Daëgon ont été vifs dans leurs gestes et ont semé les poursuivants, malheureusement, Fànaviryan est resté à la traine et n'a pas pris les bons chemins, n'a pas eu la même vivacité que ses deux camarades. Le port du coffre n'a pas aidé à avoir les bons gestes. Elle pense que les poursuivants ont, sans doute, pu repérer son lieu d'arrivée.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 06:20 / 06:45 - Retour à l'Auberge - Djiska - Garde Metraith - Ragnhild - Session N°57 du 13/02/2022

Elle observe le jardin puis appelle :
- "Djiska ?? Djiska ??"

Elle fait un tour de jardin mais ne voit personne. Elle observe le sol à la recherche de traces de pas mais n'arrive pas à repérer la direction prise par Djiska et Reoluin.

Discrètement, Fànaviryan traverse le Rath Anor avec le sac de voyage, la besace en cuir et la lanterne. Elle rejoint une petite rue, vérifie d'éventuelles présences puis va descendre les rues jusqu'à la Boucle d'oreille en Mithril. Elle se rend aux écuries sans passer devant l'entrée principale. Elle vérifie qu'elle est seule, puis dépose la lanterne d'un coin, puis vient escaler le muret pour accéder à la cache et y dépose la besace en cuir remplie d'écus d'or et pièces d'argent. Elle redescend, reprend la lanterne, le sac de voyage et ressort dans la rue et va à la hauteur des trois miliciens en poste devant la chambre de Selenia. Ils sont en train de discuter le long du mur, essayant de se protéger du mieux qu'ils peuvent de la pluie. En s'approchant, Fànaviryan commence à chantonner :
"Ce n'est pas parce qu'il pleut, qu'on est mouillé,"
"Que la vie doive s'arrêter, la nuit est belle et demain, il fera beau,"
"Lalali, lalala..."

Les trois hommes voyant l'Elfe arrivée, lui font un geste respectueux et Fànaviryan leur demande :
- "Alors, Messieurs, ça va ? Il n'y a pas trop d'agitations depuis tout à l'heure ?"
- L'un des trois répond alors : "Non, c'est calme. Dommage qu'il pleuve, quoi..."
- "Oui, oui..."
- "Et vous ? Tout va bien, Madame ?"
- "Ah !! C'est une nuit sans fin... J'aimerais bien pouvoir aller me reposer comme le capitaine mais je ne suis pas encore sûre que j’aie encore le temps de faire cela. Je vous laisse veiller à la sécurité de Selenia. Je vais aller voir comment elle se porte. Est-ce que la dunéenne soigneuse est repartie ?"
- "Non, elle est toujours là. En tout cas, à priori, elle n'a pas quitté l'auberge."
- "D'accord. Je vous remercie et restez l'œil ouvert !!"
- "Oui ! C'est ce que le capitaine nous a demandé..."
- "Vous en serez largement récompensé demain, foi de Fànaviryan. Messieurs ?"
- "Amils" répond le premier milicien.
- "Neidhe" répond le second milicien.
- "Domech pour vous servir." répond le troisième.
- "Vous aurez récompense."

Fànaviryan entre alors dans la chambre de Selenia qui dort dans son lit. En face, sur l'autre lit, Raghnild est assise, endormie. Fànaviryan pose, le long du lit de Selenia, le sac de voyage. Elle se tourne vers Raghnild et lui dit :
- "Bonsoir, Madame. Je vois que vous contrôlez la situation."
- Elle confirme les propos de l'Elfe par un geste de la tête.
- "Heureusement que vous avez été présente aussi rapidement. J'ai cru que nous allions la perdre. Nous sommes désolés de ne pas pouvoir être plus présents mais sachez que nous ferons tout en notre pouvoir pour vous remercier de nous l'avoir empêché de passer par trépas."
- "C'est normal."
- "Vu que vous êtes là, je voulais vous montrer, je sais que c'est tellement mineur par rapport aux blessures qu'a eu mon amie, une petite blessure que je me suis faite ce soir sur une pointe empoisonnée, il me semble. Peut-être que vous auriez un petit onguent pour la cicatrisation. J'ai réussi à presser fort mais là, j'ai le doigt qui commence à devenir un petit bleu."
- Raghnild regarde le doigt de l'Elfe et lui dit : "Ah oui, en effet, vous avez un petit accrochage sur votre doigt... C'est très bénin ce que vous avez là. D'ici demain, il n'en paraitra plus rien. Ou dans quelques jours en tout cas... Mais il n'y a pas vraiment de faire quoi que ce soit..."
- "Je vous ramènerai, peut-être, une autre fois, un petit échantillon du produit afin de voir si vous connaissez le poison qui m'a touché."
- "Oui... Si vous souhaitez passer dans mon établissement, il n'y a pas de soucis, je pourrai vous renseigner."
- "Et si vous avez besoin de quoi que ce soit, pour rétribution de l'état de Selenia, n'hésitez pas à faire demande. Vous pouvez y réfléchir cette nuit à moins que vous ayez déjà en idée quoi que nous puissions faire même s'il s'agit d'intercéder bien naturellement en la faveur de vous et de vos compagnons, vu la situation en ville, malheureusement, beaucoup sont pris de haut par d'autres bien nés."
- Raghnild hausse les épaules.
- "Vous sauriez me dire si les servantes sont encore actives ou si elles sont parties se coucher ?"
- "Hum... ça fait un moment que je ne les ai point vu..."
- "D'accord. Je vous dis, peut-être, bonne nuit d'avance."

Fànaviryan ressort dans la rue puis se rend dans l'autre chambre et constate que Sajantha n'est pas là. La chambre est vide. L'Elfe prend sa gibecière, elle retourne dans la chambre de Selenia, va ouvrir du sac de voyage, le livre de Reoluin ainsi que les deux parchemins qu'elle met dans sa gibecière.

Elle quitte l'auberge, prend une ruelle pour traverser, ensuite, le Rath Anor, évite la rue des plaisirs et emprunte une rue parallèle et arrive jusqu'à la Maison d'Oget. Elle frappe à la porte et Djiska vient lui ouvrir.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 05:00 / 05:20 - Repérages - Djiska - Session N°56 du 02/02/2022

Les quatre compagnons se mettent en route sous une pluie qui a repris de la vigueur et qui tombe de façon plus intense dans les rues de Metraith. Ils descendent la rue des plaisirs, traversent la place des auberges et prennent en face, passant rapidement le Rath Anor. Puis reprennent une rue qui remonte vers le nord avant de rejoindre le Rath Anor au nord de la maison de Reoluin située en face, un peu plus au sud.

Le bruit des pas est couvert par la pluie qui s'abat sur les toits et les pavés. Avec le mauvais temps et l'heure tardive, les compagnons ne croisent aucun habitant dans les rues de Metraith. Ils empruntent des rues éclairage public.

En arrivant au coin de la rue, Fànaviryan pose la main sur l'épaule de Djiska et lui dit : - "On va, peut-être, laisser Tirash s'avancer au plus près et nous rester discrets." - Djiska hausse les épaules.

Le Rath Anor est éclairé par des lanternes qui sont disposées à intervalle régulier sous les porches des maisons ou dans des alcôves. Les autres rues du quartier ne disposent pas de lumière.

Les quatre compagnons observent la maison de Reoluin qui est séparée des autres maisons. Les fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage sont fermées par des volets. La maison en pierre présente une certaine richesse.

Fànaviryan indique alors : - "Regardez, au premier étage, il y a une terrasse qui pourrait permettre d'atteindre le deuxième." - "Pour le deuxième, je ne suis pas sûr..." réagit Daëgon puis ajoute : "Oui, il y a l'air d'avoir un petit balcon.". - "Oui, le deuxième est possible." - "Les gars, je vous propose d'aller faire un petit tour du bâtiment en se rapprochant un maximum, voir si on aperçoit de la lumière qui filtre derrière un volet, et puis voir s'il y a d'autres accès sur les côtés." propose Tirash. - "Moi, je serais pour aller avec Djiska et que l'on puisse se cacher sur le côté droit de la maison." propose Fànaviryan. - "Peut-être que par derrière, il y aurait des portes qui seraient plus faciles de pénétrer. Ça vaut le coup de faire le tour, en tout cas." analyse Tirash. - "Il vaudrait mieux que ça soit toi qui fasse le tour la première fois silencieusement avec Daëgon, peut-être. Avec Djiska, on reste à proximité de l'entrée." propose Fànaviryan. - "Ouais !" répond Tirash. - "Ouais ! Si vous voulez..." répond Daëgon. - "Il faudrait écouter pour voir s'il est en train de discuter, savoir si le Frère de la Mort qui s'est enfui, Sean. A priori, il n'a pas de gardes, normalement." indique Djiska.

Tirash s'engage le premier sur le Rath Anor, discrètement et vient se mettre contre le mur nord de la maison. Il commence à longer le mur, lève la tête pour vérifier si d'éventuelles fenêtres sont ouvertes ou, au moins sans volet fermé mais aucune d'elle ne l'est. Daëgon, encore plus discrètement, profitant de la moindre pénombre, se déplace à plusieurs mètres de Tirash, l'arc toujours en main.

Quelques temps après, Fànaviryan et Djiska entrent sur le Rath Anor. Djiska observe les fenêtres pendant que Fànaviryan vérifie la présence de passants dans la rue. Ils viennent se placer au sud de la maison de Reoluin. Leurs statures imposantes ne leur permettent pas de passer inaperçu mais avec la pluie, il ne semble pas y avoir de promeneurs nocturnes.

Tirash et Daëgon arrivent à faire le tour et aperçoivent un jardin qui prolonge l'arrière de la maison mais la faible luminosité ne leur permet de distinguer grand-chose. Tirash monte les quelques marches qui accèdent à une terrasse et se retrouve, alors, abrité de la pluie. Il arrive à hauteur d'une fenêtre et constate une faible lueur. Il pose alors son oreille au niveau de l'interstice entre le volet et le mur, se concentre pendant quelques instants. Daëgon reste à distance prêt à décocher une flèche. Tirash entend des voix qui proviennent de la maison sans, pour autant, évaluer le nombre de personnes et de pouvoir suivre les conversations. Les sons sont, parfois, plus ou moins proches, sans doute que la ou les personnes qui parlent se déplacer dans la ou les pièces sans être trop proche de la fenêtre.

Après avoir passé quelques minutes à écouter, Tirash fait demi-tour et va se mettre juste à côté de Daëgon et lui chuchote : - "Hé, Daëgon, dis-moi, tu ne crois pas que vu qu'ils attendent Vörterix ? Est-ce que le plus simple, serait de frapper en espérant qu'ils ouvrent et vous vous mettez sur les côtés de la porte. Je frappe et si ça ouvre, je rentre et boum !! On rentre comme des bourrins quoi !!" - "On peut faire ce genre de plan, tu veux dire la porte d'entrée devant ?" demande Daëgon. - "Non, non, la porte de derrière et comme ils sont à l'arrière, c'est, sans doute, par-là, qu'ils attendent Vörterix." - "Je pourrais me mettre à distance et te couvrir et puis Fana et Djiska pourront être au contact." - "Tu es bon tireur mais si tu es à l'extérieur et que nous, on commence à combattre à l'intérieur, je ne suis pas sûr que tu vas servir à grand-chose." - "Si, si !!" - "Plus qu'avec une épée à l'intérieur..." - "Clairement ! Je pense que je peux tirer entre vos jambes et toucher quelqu'un !" annonce Daëgon. - "On finit le tour de la maison et on propose ça à Fana et Djiska ?" - "Ouais, ouais ! On peut faire ça."

Tirash suivi de près par Daëgon continuent le tour de la maison et rejoignent Djiska et Fànaviryan.

En arrivant à proximité, Tirash leur demande : - "Que pensez-vous de l'idée d'aller frapper à la porte ?" - "Oui, c'est le plus simple plutôt que de risquer de te faire entrer, pour pouvoir ouvrir, pour pouvoir les surprendre dans la pièce où ils sont. En espérant qu'ils n'avaient pas convenu d'un code. Mais bon..." indique Fànaviryan. - "A priori, ils n'attendaient pas Vörterix ici mais..." - "J'avais cru comprendre que si..." - "Il faut frapper à une porte où il n'y a pas de judas." - "Ouais, ouais !" - "Ouais, voilà, on frappe avant et après, une entrée." - "Et on frappe après." annonce Fànaviryan. - "Comme ça, il y aura, peut-être, quelqu'un qui va ouvrir et là, on entre comme des bourrins. Qu'est-ce que tu en penses Djiska ?" - "S'il y a un code et que Vörterix nous l'a pas dit, je lui pète un bras !!" annonce Djiska. - "Vörterix, je ne suis pas sûr que c'est là qu'ils devaient se retrouver..." estime Tirash. - "Si, apparemment..." annonce Fànaviryan. - "C'est, peut-être ça, la meilleure solution, en fait. Alors, après, à quelle porte, ils attendent... ça, c'est une autre histoire mais la porte de derrière, ça semble assez cohérent, que l'on entend du bruit." analyse Tirash. - "Tu fais à peu près sa taille et tu mets un pardessus et avec la capuche et puis nous, on se met de droite et de gauche et puis, blam !!" propose Fànaviryan.

Les quatre compagnons vont observer la porte de la terrasse. Daëgon vient se place dans les escaliers en face de la porte, l'arc dans une main, une flèche dans l'autre. Djiska et Fànaviryan viennent se placer de chaque côté de la porte tandis que Tirash se place devant la porte. Voyant Daëgon avec son arme, Tirash lui : - "Il ne s'agit pas de les tuer, non plus." - "Non !! Mais je vous couvre." annonce Daëgon. - "Il n'y a que Reoluin que l'on ne tue pas ! Le sergent Sean, moi, je veux bien. Le lieutenant Ynn, pourquoi pas." propose Fànaviryan. - "Si on pouvait en garder deux vivants, ça serait pas mal quand même, un des Frères de la Mort, ça serait pas mal quand même..." demande Tirash. - "Ouais, ouais..." répond Fànaviryan. - "Est-ce qu'ils ne risquent pas de sortir par l'avant ? Il faut que l'on garde ça en tête. La maison est grande mais..." questionne Tirash. - "Djiska, Djiska, recule un petit peu, on te voit là..." indique Fànaviryan. - "Sinon, je peux aussi frapper et si jamais il demande qui c'est, je peux dire que c'est moi avec un message d'Oget." propose Djiska. - "Ouais ! Vous êtes crédibles tous les deux !" indique Fànaviryan. - "Qu'est-ce que l'on fait du coup ? Je pense qu'il vaut mieux dire que c'est Vörterix." analyse Tirash. - "Oui, oui ! Il faut passer pour Vörterix." suggère Tirash. - "Oui, oui, tu fais genre... Après on voit." annonce Daëgon. - "Avec une voix de mourant ou de blessé..." suggère Djiska.

Tirash observe la porte et constate la présence d'un judas. Djiska dit alors : - "Il vaudrait mieux que ça soit moi qui frappe à la porte." - "Oui, je pense aussi." confirme Tirash. - "Du fait que le judas est assez large pour faire passer le parchemin, il ne va, peut-être, jamais ouvrir la porte..." indique Djiska. - "Ouais, il ne va, peut-être, pas ouvrir la porte..." confirme Tirash.

Tirash commence à observer le premier étage, évaluant les potentielles ouvertures et la façon de monter. Fànaviryan sort alors sa dague et commence à la glisser entre le mur et le volet pour tenter d'ôter le crochet et de l'ouvrir. Tirash s'approche alors et lui dit : - "Tu ne veux pas que j'essaye ?" - "Non, non, ça va !" lui répond l'Elfe qui a réussi à glisser sa dague et qui tente d'activer le mécanisme. Elle doit forcer un peu pour réussir mais au lieu d'actionner le crochet, elle a forcé sur le bois qui a craqué et un bout de planche est cassé. Le bruit est suffisamment important pour être entendu par tous les compagnons.

Tirash et Djiska se rapprochent de Fànaviryan. Djiska demande : - "Alors, je frappe ?" - "Ouais..." répond Fànaviryan gênée par ce qui vient de se passer.

Djiska retourne à la porte et frappe. Fànaviryan montre avec sa dague l'interstice à Tirash puis la range et sort son épée longue. Fànaviryan demande alors à Tirash : - "Tu ne veux pas essayer d'ouvrir ?" - "On va attendre un petit peu..." chuchote Tirash. - "Il est distrait..." - "Il est distrait par ici donc..." - "Il y a l'effet de surprise. Il faut que tu puisses l'ouvrir pour le soutenir." chuchote l'Elfe à Tirash. - "On va voir si ça bouge déjà..."

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:50 / 04:20 - Poursuite des Recherches - Garde Metraith - Roldan - Session N°55 du 12/01/2022

Les trois compagnons se mettent à courir pour rejoindre rapidement l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril. Avec la fatigue, les compagnons ne vont pas, toutefois, à vive allure. Ils ont besoin de reprendre leur souffle.

En arrivant à l'auberge, ils aperçoivent Roldan les bras croisés devant l'entrée de la chambre où Selenia se repose. Il lève les bras en voyant les trois compagnons et leur demande lorsqu'ils arrivent à proximité :
- "Alors des nouvelles ??"
- "Il serait remonté sur le Rath Anor, plausiblement sur la Villa mais il faudrait que l'on pose la question au prisonnier s'il doit retrouver l'assassin qu'ils avaient envoyé dont Tirash vous a parlé." annonce Fànaviryan.
- "Vörterix." ajoute Tirash.
- "Parce que vous pensez que Théla est au courant de tout ça ?" demande le Capitaine.
- "Pas sûr... Mais il sait quand même des choses..." lui répond Tirash.
- "Ah tiens, il y a votre compagne qui s'est réveillée !" indique Roldan.
- "SELENIA !!" réagit Tirash.
- "Faites ce que vous voulez, moi, je tente le tout pour le tout !" annonce Fànaviryan en s'éloignant vers le nord.

L'Elfe est rejoint par Daëgon et tous les deux, ils s'élancent dans les rues de Metraith vers le nord. Après avoir remonté une partie de la ville, ils remarquent en face d'eux plusieurs personnes qui descendent la rue. Ils diminuent leur allure, Daëgon sort son arc. En observant attentivement, ils comprennent qu'il s'agit d'une troupe de miliciens entre huit et dix individus. Lorsqu'ils sont à une dizaine de mètres, l'un des gardes annonce :
- "Halte !! Qui va là ?"
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate ! Roldan vous attend à la Boucle d'oreille en Mithril. Est-ce que vous avez aperçu le sergent Sean par hasard ?" annonce Fànaviryan.
- "Non pas là récemment... Pourquoi vous le cherchez ?"
- "On est à sa recherche, il est en fuite pour sédition."
- "Ah ! Bah écoutez, on vient de la place des marchands et on n'a rien vu..."
- "Hé bien, on vous remercie. C'est à l'arrière de la boucle d'oreille. Dans le coin nord. Vous trouverez Roldan."
- "Merci pour l'information !"

Fànaviryan et Daëgon reprennent leur course puis Daëgon demande :
- "Fana, je ne sais pas si c'est vraiment très utile que l'on aille par-là s'ils ne l'ont pas vu..."
- "Ça veut dire qu'il n'est pas encore rentré..."
- "Ah oui, oui, peut-être mais il est, peut-être, carrément ailleurs aussi..."
- "On tente... On a fait plus de la moitié du chemin, on ne s'arrête pas là..."
- "Oui, oui !"

En arrivant sur la place des marchands déserte à cette heure-ci, les deux compagnons s'arrêtent, observent les lieux et n'y voient aucune présence particulière. Ils vérifient aussi au sol si des traces sont présentes. La seule animation se situe vers l'ouest en direction du gibet où des torches et des voix s'y élèvent. Puis Fànaviryan s'adresse à son compagnon :
- "Daëgon, on va s'enquérir s'ils ont vu passer le sergent ?"
- "Tu veux dire à la Villa des Frères de la Mort ?"
- "Non, en bas, au gibet qui est bêtement tombé... On va voir et faire les curieux et si, au hasard, ils ont vu le sergent Sean."

Ils se dirigent en marchant vers la potence qui est entourée de deux miliciens et quatre Frères de la Mort. La structure de la potence a été, en partie détruite, deux pieds ont été sectionnés par un chariot qui a percuté la structure qui s'est effondrée en partie. Daëgon indique sur un ton ironique à Fànaviryan :
- "Je me demande qui a pu faire ça ???"

Lorsqu'ils approchent un peu plus près, l'un des Frères de la Mort vient à leur rencontre et leur criant :
- "Halte !! Qu'est-ce que vous venez faire là ?? Vous avez vu l'heure qu'il est !! Rentrez chez vous !!"
- "On est en mission. Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." annonce Fànaviryan.
- "Ah ? Et qu'est-ce que vous venez faire là ?"
- "Nous avons à transmettre un message au lieutenant Dent. Est-ce que vous pourriez le faire pour nous, s'il-vous-plait ?"
- "Au lieutenant Dent ?"
- "Tout à fait !"
- "A cette heure-ci, il dort. C'est urgent ?"
- "Vous ne l'avez pas prévenu pour tout ce souci-là ??"
- "Non, on a prévenu le capitaine."
- "Ah ! Bon ! Bien ! Et le sergent Sean, vous ne l'avez pas vu par hasard ?" demande Fànaviryan avec insistance.
- "Mais... Vous lui voulez quoi au sergent ?"
- "C'est que je devais le voir, tout à l'heure, ici même. On doit se retrouver ici à cinq heures. Je me demandais s'il était arrivé ici par avance." - "Vous voyez bien qu'il n'est pas là..."
- "Non mais vous auriez pu le voir passer !" intervient Daëgon.
- "Je lui passerai le message et vous souhaitez que je laisse un message au lieutenant Dent ?"
- "Oui, effectivement. Il serait gré que je puisse le rencontrer... Heu, en général, vers quelle heure se lève-t-il ?" demande Fànaviryan.
- "Mais pourquoi vous me posez cette question-là ??"
- "Mais pour savoir à quelle heure vous allez lui transmettre le message afin que je lui précise le bon endroit où le retrouver."
- "Mais pourquoi vous venez à cette heure-ci ? Vous ne pouvez pas venir après le lever du soleil ??"
- "Et comme je vous l'ai dit, à l'aube, je dois rencontrer le sergent. Vous n'êtes pas au courant de ça ?"
- "Non..."
- "C'est quand même enquiquinant parce que..."
- "Qu'est-ce qui est enquiquinant ?? Bon, vous voyez bien que l'on a autre chose à faire !! Alors le lieutenant Dent, qu'est-ce que je lui laisse comme message quand il va se réveiller ?"
- "Vous me disiez qu'il se réveillait aux aurores, c'est bien ça ?"
- "Qu'est-ce que ça peut te foutre ?? Vous croyez que l'on a que ça à foutre de vous dire quand est-ce que le lieutenant Dent se lève ! Quand est-ce qu'il va pisser ! Quand est-ce qu'il va bouffer ! C'est bon là !" répond le garde agacé.
- "Je peux avoir votre nom soldat !" répond Fànaviryan sur un ton sec.
- "Tu me prends pour qui là ?? Ce n'est pas parce que tu es une Elfe que tu te crois tout permis ici !!"
- "Vous êtes, peut-être, remonté parce que nous sommes en mission, comme je vous l'explique, et que tout à l'heure, vous avez vu la garde du Thalion passée et vous pensez que c'est par hasard que je suis là, moi aussi ?"
- "Je ne sais pas, c'est à vous me le dire..."
- "Votre nom déjà !"
- "Ce n'est pas vous qui avez cassé la potence ?"
- "Je ne serai pas là à ce moment-là... Vous vous doutez."
- "Moi, je ne sais pas..."
- "Allez, donnez-moi votre nom, j'en réfèrerais directement au capitaine !"
- "Oh mais vous vous prenez pour qui ?? C'est nous qui faisons les lois ici !! Il ne faudrait pas l'oublier."
- "Non !! C'est le Magistrat !! Et le Magistrat a ordonné que la garde vienne se saisir des prisonniers." réagit vivement Fànaviryan.
- "Tu as l'air bien au courant..."
- "Parce que nous sommes en mission comme je vous le disais. Donc votre nom !!"
- "J'ai bien compris que vous étiez en mission, ouais !!"
- "Et votre nom ?"
- "Je n'ai pas à répondre à vos questions."
- "Bon, de toute façon, j'ai votre visage."
- "Ouais, ouais, tu as mon visage et moi aussi, j'ai le tien !! Ne t'inquiète pas ! Bon, je lui dis quoi au lieutenant Dent ? Que vous puissiez lui dire à quelle heure il se lève ? Où ce qu'il va manger ce midi ? C'est ça ??"
- "Hé bien, qu'il nous retrouve sur la place du Thalion pour midi afin de retrouver le Magistrat et nous-même."
- "Bien... Je lui transmettrai ! Dès qu'il se réveillera. Et ne vous inquiétez pas, il se réveille tôt... Mais vous m'excuserez mais j'ai d'autres choses à faire... Vous pouvez aller vous rendormir ou repartir en mission..."

Le garde tourne le dos et va rejoindre ses trois compagnons Frère de la Mort. Fànaviryan se tourne alors vers Daëgon et lui dit :
- "Bon, apparemment, de ce qu'il a dit, le sergent doit déjà être rentré. Il n'a pas quand il le verrait mais il a dit, je l'informerai."
- "C'est une intuition, tu n'es pas sûre, sûre... Qu'est-ce que tu veux faire du coup ?"
- "Il faut que l'on remonte vers Tirash et Roldan parce qu'apparemment, il est déjà passé."
- "D'accord."
- "Et ce qui me parait bizarre, c'est qu'on l'aurait loupé d'aussi peu avec la garde qui était sur la place."

Les deux compagnons repartent en cadence rapide et passent par la porte nord. Fànaviryan espère y voir Hrefn mais en arrivant sur place, ils ne voient aucune trace du jeune homme. Daëgon s'approche des gardes et demande :
- "Est-ce que vous auriez vu passer quelqu'un ?"
- Les deux gardes regardent les deux compagnons et l'un des deux dit : "Mais vous êtes qui vous ??"
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate et on cherche le sergent Sean."
- "D'accord et vous lui voulez quoi au sergent Sean ?"
- "On le recherche."
- "Non, on ne l'a pas vu passer par là..."
- "D'accord, très bien, merci !" répond poliment Daëgon.

Ils redescendent ensuite par les rues pratiquées à l'allée en vérifiant les éventuelles traces de passage du sergent Sean.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:35 / 03:50 - À la Recherche de Sean - Session N°55 du 12/01/2022

Les trois compagnons vont reprendre le chemin emprunté par Fànaviryan et Sean. L'Elfe fait signe, dans un premier temps, à Tirash qu'il remonte sa capuche. Tirash s'exécute et se protège bien dans sa cape elfique l'amenant à devenir une ombre dans les rues de Metraith. Fànaviryan va les diriger jusqu'aux bois situés non loin du Thalion. L'Elfe et le Dùnedain ne semblent pas être habitués à suivre une piste parmi les voies urbaines tandis que Tirash retrouve des automatismes de sa jeunesse. Il va repérer des traces qui selon lui, seraient celles de Sean, quelques gouttes de sang permettent de le confirmer. Il serait entré dans le bois mais serait très vite ressorti pour brouiller les pistes et aurait longé vers l'ouest pour se diriger vers le Rath Anor. En arrivant dans la rue principale, Tirash perd les traces mais arrive à déceler que le sergent Sean serait reparti vers le nord. Fànaviryan indique alors :
- "Bon, on en réfère à Roldan ?"
- "Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup que l'on essaye de l'intercepter avant qu'il se rende à la Villa des Frères de la Mort ?" suggère Tirash.
- "Carrément !!" annonce Fànaviryan.
- "Il faudrait courir..."
- "En sachant qu'il a dû ralentir la cadence avec son genou... En passant par l'oreille, on a repéré des petites rues, on y passe pour couper. On gagne du temps et comme ça, on informe Roldan."
- "De toute façon, il faut que l'on aille informer Roldan, oui ! Et puis, c'est, peut-être plus important d'aller à la Maison d'Oget s'assurer que Vörterix est bien en sécurité et en vie parce que c'est notre témoin principal quand même que de courir après Sean, non ?" confirme Tirash.
- "Sean est un élément qui peut se diluer et disparaitre alors que là, tu as Vörterix sous bonne garde, non ?" demande Fànaviryan.
- "Sauf que si Sean envoie des soldats à la Maison d'Oget, pour tuer Vörterix."
- "Il est au courant ??"
- "Si, si, il est au courant que Vörterix devait venir tuer cette nuit."
- "Oui mais que tu l'as eu, non !"
- "Non, mais effectivement, peut-être qu'ils ont rendez-vous quelque part, c'est possible aussi, c'est même fort probable."
- "Donc, il faut poser cette question-là au prisonnier au passage."
- "C'est ça !" confirme Tirash.
- "Il faut donc que l'on fonce voir Roldan !!"

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:30 / 19:45 - En route vers la Colline - Roldan - Session N°51 du 01/12/2021

La luminosité diminue, malgré les nuages bien présents, quelques rayons du soleil couchant pointent à l'est, derrière la Colline de Metraith.

Roldan quitte la maison de la Milice bien motivé, montrant le chemin aux trois compagnons. En arrivant sur l'avenue principale, le Rath Anor, ils peuvent constater que la potence a bien avancée et est, quasiment, terminée. Les charpentiers posent les derniers clous. En arrivant sur la place des marchands. Roldan s'arrête et indique : - "Attendez-moi deux minutes !"

Le capitaine va entrer dans un commerce, un cordonnier. Tirash va s'approcher pour écouter l'échange. Le capitaine Roldan :
- "D'accord. Donc tout va bien. Tu passeras le bonsoir à ta femme et tes deux gamins. Tu me dis si tu as, de nouveau, des ennuis."
- "Bien sûr, Roldan."
- "Bon, je viendrais te voir plus tard !"

Le capitaine Roldan ressort, et toujours d'un bon train, se dirige vers la Colline. Mais avant de prendre le chemin de la Colline, il va s'arrêter dans un nouveau commerce, un boucher, Hartmut Dresslerg :
- "Salut Hartmut, tout va bien chez toi ?"
- "Oui, merci Capitaine !"
- "Je monte à la Colline, rien n'a signalé ?"
- "Non, c'est plutôt calme."
- "Merci Hartmut. Je passerais te voir dans un ou deux jours."
- "Très bien Capitaine !"
- "Tu passes le bonjour à ta femme !"
- "Merci Capitaine et bonne soirée !"

En montant le chemin de la colline, Tirash demande :
- "Votre objectif, en allant voir le Magone, c'est quoi Roldan ?"
- "Notre objectif commun est bien que l'on puisse avoir des informations sur ce fameux Vörterix." répond le Capitaine.
- "C'est bien ça !"
- "C'est bien ça ?"
- "Tout à fait !"
- "En tout cas, on va voir ce qu'il va nous dire."
- "On y va, juste tous les quatre ?"
- "Ouais... Pourquoi, vous avez des inquiétudes ?"
- "Bah, ils nous ont semblé avoir le défouraillage facile..."
- "Hé bien, disons qu'il faut connaitre les locaux."
- "D'accord ! On vous fait confiance alors..." répond Tirash.

Roldan continue sa marche soutenue. Il s'arrête à hauteur des smials. Il scrute en direction des fenêtres et voyant un mouvement de lumière, il va agiter la main d'un signe de salutation puis continue la montée du chemin. En arrivant à l'entrée de la Colline, il demande aux trois compagnons de s'arrêter d'un geste de la main puis s'engage en direction de la tour située non loin de là. Il dit alors : - "Attendez-moi là quelques instants..."

Les trois jeunes dunéens sont toujours sont la tour, s'abritant de la pluie, une bouteille d'alcool à la main. Le capitaine Roldan s'approche, tape sur l'épaule du premier puis il lui dit :
- "Alors, Carlinn, la famille se porte bien ?" puis demande au deuxième, "Alors Athol, comment va ta mère ? Et ton père ?"
- Le premier répond : "Ouais, ça peut aller..."
- Le second : "Ma mère, ça va. Mon père est malade."
- Roldan répond en pointant du doigt les trois compagnons : "On va voir le Magone !"

Le capitaine s'engage dans la rue principale de la Cité dunéenne en invitant les trois compagnons à le suivre. Les jeunes qui se trouvent sous la tour ne bougent pas. Les deux autres qui se trouvent sous le hangar vont prendre le chemin de la rue principale également.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:05 / 19:05 - Lettre des Wesmin - Florry - Session N°50 du 17/11/2021

Tirash va récupérer son épée dans la chambre, Selenia une dague et Daëgon reste équipé de toutes ses armes. Ils quittent alors l'auberge en passant par la grande salle et sont rapidement interpelés dans la rue. Une voix venant de la rue leur dit :
- "Excusez-moi, excusez-moi !!"
- Les trois compagnons se retournent et aperçoivent une vieille femme emmitouflée dans une grand manteau imperméable. En s'approchant, ils reconnaissent Florry.
- "Excusez-moi de vous déranger, j'ai un message à vous transmettre."
- "Ah, très bien, c'est Daëgon qui va voir ça..." répond Selenia.
- Florry se rapproche de Daëgon et dit : "Ce que j'ai à vous dire est le message suivant, on vous donne rendez-vous ce soir à 21 heures à la Maison d'Oget."
- "Mais "on", c'est qui ??" demande Daëgon.
- "Voilà ce que l'on m'a dit de vous dire."
- "Et qui est-ce qui vous l'a dit ?" demande Tirash.
- "Maitre Wesmin. Il ne m'en a pas dit plus..."
- "Ah oui, d'accord, c'est bon." répond Tirash.
- "Entendu" répondent Tirash et Selenia.
- "Voilà, j'ai quelques courses à faire." indique Florry en s'éloignant des compagnons.
- "Allez-y, ne trainez pas avec cette pluie... Merci beaucoup, bonne soirée !" lui dit Selenia.
- "Bonne soirée à vous également, merci." répond Florry en s'éloignant.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 17:30 / 17:50 - Retour à l'Auberge - Session N°49 du 10/11/2021

Meyron Wesmin quitte la pièce ainsi que les quatre compagnons qui se dirigent vers la sortie. Florry les ramène à l'extérieur de la demeure des Wesmin. En se retrouvant sur la place Royale, ils se dirigent vers la Maison de l'Arthedain. Daëgon sonne à la cloche de la porte mais aucun mouvement et aucun son ne se fait entendre. Au bout de trois minutes, les quatre compagnons reprennent la route. Daëgon conclut :
- "Bon, il fallait tenter... J'espère qu'Oërlis le trouvera..."

Il est, à présent, plus de dix-neuf heures trente. Sur le chemin du retour vers l'auberge, Selenia annonce :
- "Il va être temps d'aller récupérer ma commande chez l'herboriste." - "Effectivement." répond Tirash.
- "Il va falloir que l'on réfléchisse pour les Hobbits. Ils pourraient faire de très bons éleveurs de cochons et donc tenir un élevage. Il nous faut un espace assez grand pour stocker les Hobbits et les sortir du marais en attendant les convois. Au début, on commence avec vingt puis, après, quand nous aurons le convoi avec cinq machins, on en prendra cent. On leur fait tous payer dix écus d'or pour le voyage s'ils ne peuvent pas payer, ils travaillent pour nous pendant un an ou deux et leur famille peut payer aussi. Ils s'arrangent. Moi, j'appelle ça une extradition." propose Fànaviryan.
- "Moi, je pense qu'il vaut mieux que l'on attende la reconnaissance éternelle pour nos bonnes actions que de l'argent, ça sera plus facile." propose Tirash.
- "Ah non mais je ne demande pas de l'argent. Je demande juste un grand bâtiment qui donne sur la rivière comme ça on pourra inviter nos potes des rivières et faire un petit commerce avec des peaux en plus." ajoute Fànaviryan.
- "Je ne suis pas sûr que ça soit la même rivière, en plus..." indique Selenia.
- "Ce n'est pas la même, il faut passer par la mer. Mais bon, par la route, on y va en deux jours. Sinon, qu'est-ce que je vais raconter à la parleuse ?" demande Fànaviryan.
- "Sajantha ?" demande Tirash.
- "Que les Hobbits sont, plutôt, pour le porco frite."
- "Qu'ils vénèrent les chiens et qu'ils ne pourraient pas les manger."
- "Mouais, je ne suis pas sûre qu'elle inverse à ce point-là la tendance... Il faut la dévier mais sinon dans nos intérêts, est-ce que l'on parle d'un Vörterix qui est au cœur."
- "Non, il faut juste essayer de savoir ce que l'on a entendu comme rumeurs. Tant qu'à faire qu'on l'a entendu, autant dire que propager la rumeur..." explique Selenia.
- "Lancer la vérité comme une rumeur..." propose Daëgon.
- "C'est ça mais pas avec tous les détails, qu'en gros, la garde est arrivée juste au moment où juste avant, la garde est arrivée et là immédiatement, elle n'a même pas eu le temps d'être prévenue." propose Selenia.
- "Est-ce que je note comme Vaughn Ynn et Sean ?" demande Fànaviryan.
- "Non" répondent Tirash et Selenia.
- "Pour faire une bonne rumeur, il vaut mieux rester flou je pense." indique Daëgon.
- "Non, tu ne mets pas les noms. Les personnes à convaincre savent que c'est Vaughn Ynn qui était là. On n'a pas besoin de parler de ça. C'est juste de dire que c'est ça, le marchand a été attiré dans une pièce et..." propose Selenia.
- "Qu'il a été drogué..." ajoute Fànaviryan.
- "Même pas. Juste qu'il a été attiré dans une pièce et que la garde est arrivée avant qu'elle ait le temps d'être prévenue. Dès que le cadavre a été découvert, la garde est arrivée immédiatement." précise Selenia.
- "Le marchand n'a pas été pris la main dans le sac mais a été pris malgré lui apparemment. D'accord ! Je peux étoffer un petit peu en disant qu'il était en sommeil après une chaude, chaude soirée parce qu'Oget, ça promet. Après un très bon moment, il s'était assoupi et apparemment, parce que c'était un chaud du cul ! D'ailleurs, à ce propos, je me disais, ça ne serait pas intéressant de dire qu'Oget risquait d'avoir des nouvelles hôtesses très exotiques, je pensais à deux ou trois naines que l'on ramènerait la prochaine fois... Ça pourrait faire fureur ce bruit, enfin exotique pour commencer, et après ils verront à l'arrivée." lance Fànaviryan.
- "On a, peut-être, autre chose à faire que du proxénétisme... surtout quand on va aller voir les nains..." réagit Selenia.
- "Pour Oget, ça va lui monter la réputation de sa maison, ça va attirer du monde."
- "Je ne suis pas sûr dire que sa maison est remplie de prostituées naines, ça va remplir son établissement... Je pensais à un retraitement des égouts de la ville par les porcs élevés par les Hobbits. Tu fais par décantation, des arbres fruitiers et puis après, au final, on arrive au potager de Selenia... avec des herbes d'Ithilien. On peut commencer avec cinq porcs puis ensuite un porc par mois." continue Fànaviryan.
- "On pourrait aller voir le chef des Hobbits mais on va, peut-être, attendre quand même un petit peu." indique Tirash.
- "Selenia avait raison. Elle avait l'herbe à récupérer." indique Fànaviryan.
- "Oui, il y avait ça à faire, effectivement." réagit Tirash.
- "Après, je ne sais pas si j'allais voir la mère de Mirlin tout de suite." réfléchit Selenia.
- "On peut, peut-être, attendre qu'il soit mort..." lance Tirash.
- "Mouais... J'aurais bien, quand même, prévenu sa mère avant." souhaite Selenia.
- "Comme ça vous chopez les informations sur Vörterix au passage." suggère Fànaviryan.
- "Ça, par contre, ça peut être très intéressant, effectivement." réagit Tirash.
- "Je peux aller voir la mère, lui dire ça et lui dire pour le moment, on ne sait pas trop, qu'il est condamné à mort mais vu qu'il a donné des informations, il se peut qu'il soit gracié." suggère Selenia.
- "Mais il faut qu'elle en donne encore sur Vörterix ou alors qu'elle permet de pénétrer avec le Magone... Selenia, dans tes valets ou dans tes montagnes, est-ce qu'il y a des princesses ou des filles de clan ou autre qui pourrait justifier que tu te fasses escorter par deux hommes en arme ? Parce que tu ne serais pas une dunéenne voyageuse lambda. Vous pourriez creuser ça." demande Fànaviryan.
- "Je ne suis pas sûre."
- "Pour justifier la présence de tes deux acolytes, c'est tes deux gardes du corps, c'est la Compagnie de l'Aurore Ecarlate que tu as engagé."
- "Hum hum..."
- "Pour ma part, il me semble important d'attendre des nouvelles de Wesmin. Pour Astatur, je ne sais pas ce que l'on peut faire de plus. Par rapport au fils de Wesmin, je ne sais pas ce que l'on peut faire de plus. A part Vörterix, mais nous, nous ne sommes pas dunéens." réfléchit Tirash.
- "Mais vous êtes des gardes du corps !" réagit l'Elfe.
- "Ouais mais qu'une dunéenne ait des gardes du corps non dunéens..."
- "Ben justement, la dunéenne peut aviser..." répond Fànaviryan.
- "Pour ma part, je ne connais pas les usages des dunéens. Ça se fait des dunéens qui se baladent avec des gardes du corps ??" indique Daëgon.
- "Ben pour ceux qui sont importants..." réagit Fànaviryan.
- "Moi non plus, je ne sais pas mais je suppose... On pourrait demander aux gardes à l'entrée de la cité." réfléchit Selenia.
- "Et toi, tu demandes à voir la mère de Mirlin. Et c'est après, que tu pourras voir le Magone. C'est comme pour les geôles, on demande à voir les prisonniers et on finit par discuter avec Astatur... Faites preuve d'imagination !!" suggère Fànaviryan.
- "Vous pouvez toujours m'accompagner jusqu'à l'entrée et puis on avise sur place." propose Selenia à Daëgon et Tirash.
- "On peut faire ça." répond Tirash.
- "Sinon j'y vais toute seule. Après avec la pluie, on va être couvert les manteaux, les visages, on ne nous voit pas forcément trop. Donc, ça pourrait passer. Ça vous va ?" demande Selenia.
- "Ouais !!" répondent Daëgon et Tirash.

Fànaviryan s'arrête à l'auberge pendant que Daëgon, Tirash et Selenia continuent leur chemin en prenant la rue pour rejoindre le Rath Anor et se diriger vers l’établissement de Raghnild.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 15:10 / 15:30 - Rencontre avec Gliton - Gliton Touque - Lorus Crieur Public - Session N°48 du 03/11/2021

Avant de quitter les lieux, Selenia fait un signe de tête à Abaigh Wesmin. Les quatre compagnons s'abritent quelques instants sous le porche de la maison Wesmin avant de repartir. Selenia ramasse les cinq écus dans sa bourse et Daëgon prend les trois parchemins qui lui tend Fànaviryan. Puis, ils reprennent la route en prenant la voie royale puis la place de l'ancien marché et remonte le Rath Anor. Sur le chemin, Fànaviryan annonce :
- "On va aller asticoter Mirlin. Je crois qu'il ne va pas en revenir d'avoir une grâce !!"
- "On ne va, peut-être, pas lui parler de la grâce tout de suite..." suggère Selenia.
- "Ah non !!" réagit Fànaviryan.
- "Il va plutôt pouvoir lui parler de ses dernières volontés d'abord !!"
- "Ouais..."
- "S'il veut verser cinq écus d'or à sa famille, nos cinq écus d'or, on peut les lui fournir pour nos frais, ça fera plus plaisir que de libérer des brigands."
- "Oui et on peut les récupérer les cinq écus demain... ou alors on s'adjoint comme sous-fifre après. On demande à l'avoir comme page. Ça peut-être notre ticket d'entrée pour la Cité dunéenne. On ne le crame pas tout de suite." propose Fànaviryan.
- "On va voir ce qu'Astatur nous dit d'abord. Et puis tout ça doit avoir un petit rapport avec Heredon, il y a de fortes chances quand même." analyse Tirash.
- "Ça a dû remuer tout ça."

Après avoir dépassé la place des auberges, un homme crie et en se retournant ils remarquent qu'il s'agit du crieur public :
- "Demain matin, sur la place des condamnés, cinq pendaisons auront lieu au lever du soleil. Cinq pendaisons, cinq brigands seront exécutés. Ils n'ont que ce qu'ils méritent." puis descend un peu plus vers le sud et va faire la même annonce à la prochaine intersection du Rath Anor.

Un peu plus loin sur le Rath Anor, les compagnons sont interpelés par une petite voix qui les interpelle :
- "Excusez-moi..."
- "Ah mais c'est Gliton !" réagit Tirash.
- "Excusez-moi, je ne voudrais pas vous déranger mais je peux vous parler ?"
- "Approche." répond doucement Tirash.
- "J'ai parlé de ce que vous m'avez dit ce matin à notre Thain et il souhaiterait pouvoir vous rencontrer. Il m'a chargé de vous en faire part."
- "Il va falloir qu'il attende quelques jours, parce que là, nous sommes vraiment très, très occupés mais nous n'avons pas oublié notre proposition." répond Tirash.
"D'accord."
- "Et où peut-on trouver ton Thain ?" demande Fànaviryan.
- Gliton Touque montre du doigt la Colline où est située la cité dunéenne avec, juste en dessous, des smials. Pour Daëgon et Fànaviryan constatent que ces habitations hobbits sont très anciennes, plus anciennes que les constructions observées dans la Comté. Puis le jeune Hobbit demande : "Je dis quoi à notre Thain ?"
- "Hé bien, dis-lui que nous avons des affaires très urgentes à régler et que nous passerons le rencontrer dans quelques jours." répond Tirash.
- "Ou au plus tôt possible mais qu'il n'espère pas, dans l'immédiat, cette journée est très longue pour nous." ajoute Fànaviryan.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 07:15 / 07:30 - Sauvetage d'un Hobbit - Frère de la Mort - Gliton Touque - Session N°45 du 15/09/2021

Les compagnons prennent le chemin de la place des auberges. Ils croisent sur le chemin quelques patrouilles de Frères de la Mort mais qui ne prêtent pas attention aux quatre compagnons. Selenia vérifie régulièrement les environs et peut, avec certitude, affirmer qu'aucune personne ne les suit. Elle remarque juste quelques personnes qui se tournent pour observer l'Elfe sans prêter attention aux autres compagnons.

Avant d'arriver à la place, les quatre compagnons observent un homme, la trentaine, un citadin, est en train de donner des coups de pieds à un jeune garçon mais, en s'approchant, il s'agit d'un jeune hobbit. Il est recroquevillé en essayant de se protéger le visage pendant que l'homme lui frappe le dos à coup de pieds. Non loin des Frères de la Mort semblent avoir vu la scène mais s'éloignent dans une autre direction. Le Hobbit se prend des coups dans une certaine indifférence. Fànaviryan donne alors un coup de coude à Daëgon et Tirash et leur pose la question :
- "Vous pensez qu'il l'a cherché ?"
- Tirash et Daëgon s'approchent de l'homme et Tirash demande :"Monsieur, je peux vous donner un coup de main ?"
- "Ouais !!"
- "Qu'est-ce qu'il a fait ??"
- "Il a... il a volé mon chien de chasse !! Il les bouffe ces cons !!!! Il l'a bouffé !!!!"
- Le Hobbit toujours recroquevillé gémit :"Non, je n'ai rien fait, je n'ai rien fait !! Je n’ai rien fait, je n’ai rien fait, je n’ai rien fait !!"

L'homme redonne un coup au Hobbit et propose à Tirash d'en faire autant :
- "Allez-y si vous voulez !!"
- "Ah mais non là, vous vous trompez complètement, les Hobbits ne mangent pas de chien."
- "Bah !"
- "Ah non !! Ecoutez, j'ai passé beaucoup de temps avec eux, ils ne mangent pas de chiens. Je dirais même que c'est interdit quoi !"
- "Oui, oui, on ne mange pas les chiens, nous !!" répond le Hobbit en gémissant et en continuant de se protéger le visage.
- "C'est ça !! Menteur !! Voleur !! Je vais te dénoncer moi !! Vous n’en savez rien vous !!"
- "Allez... J'ai passé beaucoup de temps avec des Hobbits mon gars, je peux vous dire que ça n'a pas été toujours facile et je sais que l'on n'a jamais eu droit à un chien à table. Par contre, ils cuisinent bien. Je peux vous dire, avec ces gars-là, tu manges bien mais pas du chien, jamais."
- "Non mais, toi, tu n'es pas du coin ! Tu ne sais pas ce qui se passe ici."
- "Qu'est-ce qui se passe ici ?"
- "Ces cons-là, ils nous bouffent nos chiens. Moi, je ne retrouve plus le mien depuis hier soir et je suis sûr que tu rôdais par-là toi !! Hein, pour voir s'il y avait un chien."
- "Il s'appelait comment votre chien ?" demande Tirash.
- "Toi ! Tu dégages !! T'as rien à faire ici..."
- "Non mais les Hobbits ne mangent pas de chien !!" réagit Daëgon.
- "C'est des excellents cuistos mais non mon bon Monsieur, ces petites gens sont petits, ils savent à peine se défendre, c'est à peine s'ils arrivent à se défendre..." ajoute Fànaviryan.
- "Regarde celui-là comment il est grassouillet. Il a dû en bouffer plusieurs des chiens !!"
- "Mais non, on ne mange pas de chiens. Ce n’est pas bon les chiens..." gémit le Hobbit.
- "Qu'est-ce que t'en sais !! C'est que t'en a déjà mangé !!!" répond l'homme furieux.
- "En tout cas, vous êtes un type qui prenez grand soin de vos animaux. Allez, venez prendre une bière avec nous !" propose Tirash.
- L'homme redonne un coup de pied au Hobbit et en se tournant vers les trois compagnons : "Je vous préviens si je le revois dans le coin, je le saigne comme il a dû saigner mon chien !!!" Il crache sur le Hobbit et s'en va.

Fànaviryan hésite à s'opposer physiquement à lui mais se retient, le poil hérissé. Il se dirige vers la place des auberges. Pendant ce temps, le jeune Hobbit est toujours recroquevillé. Tirash s'approche un peu plus et lui dit :
- "C'est bon, tu peux te relever. Il est parti."
- "Oh ! Il a peut-être des blessures, il faut, peut-être, le soigner." annonce Fànaviryan en s'approchant également de lui.

Le Hobbit semble se plaindre du dos et a des marques de coups au visage. Il tourne la tête mais, avec les douleurs, il semble avoir du mal à se remettre sur pieds. Fànaviryan se penche et commence à lui masser le dos. Selenia qui était restée à l'écart, se rapproche et propose de transporter le Hobbit dans une petite rue adjacente plus tranquille non loin d'un petit bois où des réfugiés sont installés. Ces derniers observent la scène sans intervenir avec méfiance. Selenia va, ensuite, lui frictionner le dos pour apaiser les douleurs. Fànaviryan lui pose alors quelques bisous qu'elle nomme des "bisous magiques elfiques" ce qui apaise le jeune Hobbit. Puis Selenia lui demande :
- "Tu as entendu parler de l'histoire chez Oget ?"
- "Hum... hum... non, non... Heu, c'est qui Oget ??" répond le Hobbit.
- "Oh, c'est un établissement qui s'appelle chez Oget... dans le quartier est. Il parait qu'il y a eu un meurtre là-bas."
- "Ah ! Je crois en avoir entendu parler..."
- "Ouais, il parait que c'est un coup monté, que la garde serait arrivée avant que le cadavre ne soit découvert."
- "Ah bon ???"
- "Ouais ! Tu n'as pas entendu parler de ça ?"
- "Non... Ah bon, comment vous savez ça ?"
- "Ah bah, ça se dit partout..."
- "Ah bon ??"
- "Oui !"
- "Ah..."
- "Peut-être que ce n'est pas encore arrivé aux oreilles des Hobbits... sinon, ça se dit partout."
- "D'accord."
- "Il ne faudra pas hésiter à le répéter."
- "Tu t'appelles comment ?" demande Tirash.
- Le Hobbit tourne la tête vers Tirash et lui dit : "Je m'appelle Gliton."
- "Bonjour Gliton ! Et tu fais quoi dans la vie ?" répond Tirash.
- "Je vis avec la communauté des Hobbits."
- "En tout cas, il ne faudra plus que tu traines trop par ici pendant un moment, je pense."
- "Je prendrais un autre chemin pour aller chercher de l'eau. Je devais aller chercher de l'eau à la rivière." dit-il en pointant un sceau resté dans la rue.
- "Ce n’est pas facile d'être un Hobbit à Metraith ?" demande Tirash.
- "Bah... depuis quelques jours, je ne sais pas... ils n'arrêtent pas de dire qu'on mange leurs chiens... Du coup, il y en a plusieurs qui se sont faits tabassés. En effet, il y a des chiens qui disparaissent mais, nous, on n'y est pour rien !! On n'y est pour rien, on n'a rien fait."
- "Vous savez, vous devriez essayer de chercher à comprendre comment ils disparaissent ces chiens. Une fois que vous aurez trouvé la réponse, vous serez tranquille."
- "D'accord..." répond Gliton en pleine réflexion.
- "Et puis en même temps, attention, parce que si on voit que vous surveillez les chiens, ça va alimenter la rumeur..." conseille Selenia.
- "On peut te trouver où si on a besoin de toi, Gliton ?" demande Tirash.
- "En dessous de la Colline."
- "Et si on demande Gliton ? On saura nous dire où tu es ?"
- "Ouais !"
- "Super !"
- "Je fais partie de la famille Touque."
- "D'accord, Gliton Touque."
- "Mais vous..., vous êtes ici depuis longtemps sur Metraith ?" demande Gliton en regardant les quatre compagnons.
- "Non, non, nous sommes que de passage." répond Selenia.
- "Des voyageurs, des ombres..." ajoute Fànaviryan.
- "D'accord. Oh !! Mais vous êtes une Elfe ?? Oh !! C'est vrai, vous êtes une Elfe ??" questionne Gliton en levant le doigt vers Fànaviryan avec de grands yeux.
- "Hé oui !!" répond Fànaviryan.
- "Il y a une Elfe à Metraith ?? C'est vrai ?? Pourquoi vous êtes venue ?"
- "Je suis en voyage."
- "Ah ! Et vous allez où ?"
- "Oh, certainement vers le Sud une prochaine fois mais là, je vais remonter un petit peu vers le nord, revenir dans quelques temps. Mais pourquoi cela vous étonne tant ?"
- "Ben, je n'ai jamais vu d'Elfe."
- "On revient de la Comté." annonce Selenia.
- "Ah bon !! Vous êtes allés dans la Comté !! Et alors, c'est comment ??" s'étonne, de nouveau, Gliton avec un grand sourire.
- "C'est beaucoup plus sympathique que votre ville." répond Fànaviryan.
- "Et, c'est vrai ce que l'on dit, on est nombreux là-bas ?"
- "Hé oui !!" répond Selenia.
- "C'est vraiment le pays des Hobbits ?"
- "C'est en passe de le devenir en tout cas." répond Tirash.
- "Avec notre famille, on aimerait bien y aller mais ça coûte cher."
- "Ça coûte cher, c'est-à-dire ? Qu'est-ce qui coûte cher ?" demande Selenia.
- "Il faut engager des gens parce que les routes ne sont pas sûres, donc, il y a des gens que l'on paye pour faire le voyage." répond Gliton.
- "Et si on ne paye pas, on n'y arrive pas..." souligne Tirash.
- "Oui, oui..."
- "Vous êtes beaucoup à attendre pour faire le voyage ?"
- "Oui, oui, on est nombreux chez les Touque à vouloir faire le voyage, à rejoindre notre famille."
- "Vous avez des chariots ?" questionne Selenia.
- "Non, on n'a pas grand-chose. Et puis, vous savez, depuis quelques temps, on doit payer des taxes. On paye beaucoup de choses depuis quelques temps en ville. Et, en plus, maintenant, on nous tape dessus... C'est dur d'être un Hobbit à Metraith..." répond Gliton avec quelques larmes qui coulent sur son visage.

Gliton commence à se lever avec difficulté, les douleurs au dos semblent vives et il ajoute :
- "Je vais devoir y aller. Je vous remercie mais je vais me faire gronder si je ne vais pas chercher de l'eau."
- "Hé bien, nous retournons à Bree dans quelques jours, peut-être que certains d'entre vous pourront nous accompagner ?" propose Selenia.
- "Pour l'instant, nous n'avons pas beaucoup d'argent..."
- "Je parlais juste de nous accompagner." répond Selenia.
- "Ça nous coûterait combien ???"
- "Ce que mon compagnon essaye de vous dire est que si on retourne à Bree, vous pourriez profiter de notre compagnie. Par contre, c'est vous qui feriez à manger. Ce n'est pas sûr encore, il faut que l'on voie comment se déroule nos affaires ici à Metraith." précise Tirash.
- "Tout à fait !!" réagit Fànaviryan.
- "Mais vous prenez combien pour le voyage ?" demande Gliton.
- "Combien de personnes ?" précise Selenia.
- "Non, combien de sous ?" demande Gliton.
- "Il faut que l'on en discute mais ça serait. On viendra vous trouver si ça vous convient." précise Tirash.
- "Oui, je pense qu'il peut y avoir du monde d'intéressé."
- "Les gens seraient prêts à partir rapidement ?" questionne Tirash.
- "En ce moment, oui !"
- "Bien, écoutez, merci pour ces informations." indique Tirash.
- "Plutôt dix ou cinquante personnes ?" demande Selenia.
- "Heu, heu... Je ne sais pas... Beaucoup... Je ne sais pas compter... Mais beaucoup..."
- "D'accord." répond Tirash.
- "Plusieurs fois les doigts des deux mains ?" demande Selenia.
- "Heu, je ne sais pas..."
- "Bon, on verra ça..." conclut Selenia.

Gliton fait un signe de tête pour saluer les quatre compagnons, va récupérer son sceau et se dirige vers la Rivière. En réfléchissant, Tirash indique :
- "On pourrait se faire payer par les habitants de Metraith pour les débarrasser des bouffeurs de chien."
- "Bien vu !" réagit Fànaviryan.
- "Ouais !!" réagit Daëgon.
- "Et en plus, arriver à Bree, on les emmène dans les marais..." propose Fànaviryan.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 22:10 / 22:15 - Traversée de la Ville - Session N°43 du 01/09/2021

Il est, à présent, un peu plus de 22 heures lorsque les quatre compagnons sortent de l'auberge de la Boucle d'Oreille en Mithril et se dirigent vers la rue principale, Rath Anor. Les quatre compagnons constatent une agitation toujours présente en ville malgré l'heure tardive et la nuit qui s'installe. La présence de nombreux réfugiés qui se sont installés sous des abris de fortune amène une agitation particulière en ville. En arrivant sur l'artère principale de la ville, une place au sud semble assez animée malgré l'heure tardive et à l'est de la place, un grand parc boisé avec la présence de nombreuses lumières, d'abris de fortunes, de cabanons construits par les réfugiés. D'autres tentes sont installées aux abords du bois.

En arrivant sur la place de la rue principale, tout autour, plusieurs auberges sont ouvertes avec de l'animation à l'intérieur. Vers l'est, une rue plus étroite monte vers la colline avec, en face, un bâtiment sur trois étages plus luxueux que les autres structures. En s'approchant, ils constatent qu'il s'agit du dernier bâtiment avant d'arriver aux remparts de la ville. L'édifice domine le quartier est de Metraith.

Autour de la Maison d'Oget, plusieurs bâtiments accueillent des hommes pour les plaisirs de la chair. Des femmes dénudées attendent devant. Ces maisons closes ne semblent pas avoir le luxe de la Maison d'Oget qui se distingue par un jardin bien entretenue, une allée joliment décorée, des lanternes qui éclairent chaque étage, une façade bien entretenue. Une plaque dorée orne la façade non loin de la porte d'entrée et est indiqué : "LA MAISON D'OGET". Les autres établissements se distinguent par la présence d'une lanterne au-dessus de la porte d'entrée.

Les quatre compagnons restent quelques instants sur la petite place à observer les différents établissements et le grand bâtiment. Après quelques instants, Fànaviryan sent une présence à ses côtés et remarque un homme d'une trentaine d'année qui s'est approché. L'homme est petit en comparaison de l'Elfe puis d'une voix assez douce demande :
- "Tu prends combien ma chère ?"
- "Il doit y avoir erreur." répond sèchement Fànaviryan.
- "Comment ça, il doit y avoir erreur ??"
- "Je suis en compagnie, nous faisons enquête par ici. Vous étiez là, il y a deux heures ?"
- "Bah... Euh... Non ! Je travaillais." répond l'homme surpris par la réponse.
- "Bah, vous pouvez circuler ! Je vous remercie, bonne soirée !" ordonne Fànaviryan.
- "Hé !! Attends !! Circulez, c'est bon !! Je fais ce que je veux, non !! Tu te prends pour qui là ??" répond l'homme agacé en montrant ses muscles.
- L'Elfe se redresse bien, les bras sur la taille.
- L'homme insiste : "Allez !!" dit-il en sortant une pièce d'argent.
- "Non mais on t'a dit qu'elle était déjà occupée, alors, laisse-la maintenant !!" répond sèchement Daëgon.
- "Et je ne m'abaisserais certainement pas pour une petite pièce d'argent mon gars..." ajoute Fànaviryan.
- "Et je t'ai pas sonné toi !! Connard !!" répond l'homme à Daëgon d'un air mauvais.
- "Elle est déjà prise, va-t’en maintenant !!" lance Daëgon.
- "Comment ça, elle est déjà prise ??"
- "Elle est avec moi, alors, tu arrêtes de l'emmerder..."

Puis l'homme s'en va. Fànaviryan se tourne alors vers le Dùnedain :
- "Merci Daëgon !"
- "Je crois qu'il va falloir que l'on aille vite à la maison d'Oget. Vous feriez bien de ne pas trainer dans le quartier les filles !!"

Quelques instants après, un homme, un peu plus grand, s'approche de Selenia en titubant et lui lance : "Ah !! Tu sais que tu es bonne toi !! Tu viens avec moi." dit-il en s'approchant de la dunéenne la main en avant. Mais la dunéenne réagit prestement et évite son arrivée et le pousse de l'autre côté. L'homme voit plus loin une femme plus dévêtue et se dirige alors vers elle.

Tirash demande :
- "Est-ce que l'on va tous dans la Maison d'Oget ? Est-ce qu'on arrive en indiquant que l'on recherche des informations sur Astatur ou est-ce qu'on se la joue un peu plus finaude..." demande Tirash.
- "On discute un peu et on essaye de voir s'il s'est passé des trucs..." propose Daëgon.
- "Voilà, c'est ça ! L'idée n'est pas de dire que l'on enquête par exemple..." conseille Tirash.
- "Bah oui." réagit Daëgon.
- "C'est pour ça que moi je vais m'abstenir d'échanger personnellement. Je préférerais te laisser faire Tirash, toi qui es si fin." exprime Fànaviryan.
- "Je ne sais pas si je suis si fin mais je m'interrogeais." répond Tirash à Fànaviryan puis indique : "Je pense qu'il faut qu'il y en ait parmi nous qui aillent dans la Maison d'Oget après si c'est une maison de luxe et qu'il faut que l'on paye pour avoir des informations genre pour être tout seul dans une pièce avec quelqu'un, on ne va pas pouvoir se permettre de le faire tous les quatre."
- "Oui" répond Daëgon.
- "Oui, et puis, ce n'est peut-être pas aussi fréquent que ça que des mecs arrivent accompagner de plusieurs femmes mais je n'ai pas trop envie de jouer ce rôle-là, Selenia, je ne sais pas ??" répond Fànaviryan.
- "Non, non, pas trop..." répond Selenia.
- "Effectivement, ça pourrait être envisageable mais il faudrait vraiment forcer les traits et être prêt à assumer en repassant dans deux mois."
- "Du coup, les filles, vous faites chier !!!" réagit Tirash.
- "Moi, je pensais rester dans la rue mais c'est vrai que..." commence Selenia.
- "... ce n'est pas une bonne idée, je pense." termine Daëgon puis indique : "Après, je ne connais pas les usages de la Maison d'Oget, si tu peux arriver avec une fille, bah, c'est bon mais sinon..." analyse Daëgon.
- "On peut, peut-être, aller demander au portier." propose Tirash.
- "Ben ouais." répondent Daëgon et Fànaviryan.

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