La Taverne des Hobbits
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Maison de Reoluin - Metraith - Cardolan

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 06:40 / 07:05 - Découvertes chez Reoluin - Session N°58 du 16/02/2022

Oget descend à la cave et revient avec une barre de fer qu'il tend à Fànaviryan. Les trois compagnons vont, ensuite, quitter l'établissement d'Oget et descendre la rue des plaisirs en direction du Rath Anor. Sur le chemin, Fànaviryan va prendre la parole :
- "On va essayer de presser le pas mais il faut que je vous dise, Messieurs, que j'ai trouvé plein de choses... que je ne pouvais pas évoquer avec Maître Oget."
- "Alors, dis-nous..." répond Tirash.
- "Je suis tombé avec le livre sur deux parchemins, l'un ouvert et l'autre scellé du même sceau qui, apparemment, explique que Reoluin a été à Osgiliath et a été pour un certain Echen ou la famille Echen et je ne sais pas du tout où s'est tout ça..." indique Fànaviryan.
- "Osgiliath, ce n'est pas tout proche... Ce n'est pas très loin du Mordor dans le Gondor." répond Daëgon.
- "Donc il a une lettre de recommandation et une autre qui est scellée mais que je n'ai point ouverte. Par ailleurs, j'ai trouvé l'existence d'un deuxième coffre sachant que j'ai vidé le premier dans lequel il contenait une énorme quantité d'écus d'or et d'argent."
- "Ah !!" réagit Tirash.
- "Non !!" réagit Daëgon.
- "Et quelques pierres semi-précieuses."
- "Tu les as mises en sécurité ?" demande Tirash.
- "Oui !! Justement, j'avais écrit un petit mot à votre attention pour aller fracturer le deuxième coffre qui va nous apporter, là, certainement, beaucoup plus intéressant parce qu'il était, vraiment, piégé." averti Fànaviryan.
- "Alors, faisons vite !! Moi, de mon côté, j'ai rencontré Coeshay qui est la fille du Magone. Alors, attention, ça reste bien entre nous, elle opère dans les ombres, et elle ne souhaite pas que soit divulgué quoi que ce soit sur l'endroit où on peut la trouver. Je lui ai dit la vérité, je lui ai raconté ce que nous faisions ici sans lui donner tous les détails. Je ne lui ai pas parlé d'Astatur, par exemple. Il semble que nous ne soyons pas ennemis sinon je ne serai plus là d'ailleurs et je lui ai, surtout, demandé de prêter l'oreille à la présence de Sean, de nous aider à le retrouver et pour cela, elle sait qu'elle peut nous retrouver à la Boucle d'oreille. C'est pour ça qu'il ne faut pas que l'on traine trop surtout si on veut avoir le temps de dormir. Elle serait plutôt favorable, quant à elle à une, ça va vous sembler étranger, à un pouvoir populaire, elle souhaiterait que le peuple reprenne le pouvoir en ville mais, bon, elle a bien conscience que ce n'est pas pour demain..." explique Tirash.
- "C'est une troisième voix d'influence intéressante." réagit Fànaviryan.
- "Tout à fait..." répond Tirash.
- "Et toi, Daëgon ?" demande Fànaviryan.
- "Disons qu'il ne s'est pas passé grand-chose. J'ai crapahuté dans le noir parce que je n'ai pas trouvé le passage secret emprunté par Tirash et il a fallu que je rentre dans le noir jusqu'à chez Reoluin puis je suis sorti par une fenêtre et je t'ai rejoint chez Oget." explique Daëgon.
- "Ah oui ! Les passages secrets, je suis assez bonne en général. Si tu veux trouver l'endroit pour une nécessité future, je saurais. C'est comme ça que j'ai détecté le coffre très, très bien caché." indique Fànaviryan.
- "Oui mais, là, on ne va pas aller crapahuter dans les souterrains à cette heure-ci !!" réagit Daëgon.
- "Non, non moi non plus."
- "Et puis, si vous voulez y aller, il faut que l'on s'adresse aux dunéens. Coeshay m'a dit que c'était par eux qu'il fallait passer pour la joindre." explique Tirash.
- "Et tu as évoqué le nom de Vörterix ou pas ?" demande Fànaviryan.
- "Je n'ai pas parlé de Vörterix mais, par contre, je lui ai parlé des prisonniers qui étaient les geôles avec Astatur et ils ne sont pas du même bord et n'agissent pas au même endroit. Leurs intérêts ne convergent pas particulièrement. Quant à Vörterix, effectivement, j'ai préféré ne pas l'évoquer mais le Magone s'en sera chargé à ma place." précise Tirash.
- "Effectivement, ce qui est logique vu que tu nous disais que c'était sa fille et elle est aussi bourrue que lui ??" demande Fànaviryan.
- "Ah disons qu'elle est plutôt charmante à vrai dire, des beaux yeux, des beaux cheveux roux. Je t'avoue qu'elle ne m'a pas laissé indifférent..." indique Tirash.
- "Et tu as, déjà, une sacrée longueur d'avance, tu connais son père contrairement à moi..." lance Fànaviryan.
- "Elle m'a parlé de toi. Elle a pu dire que tu ne passais pas inaperçu..." répond Tirash.
- "Oui, il va falloir que je trouve à me dissimuler un petit peu mieux..." réfléchit Fànaviryan.
- "Il est possible que nous rencontrions les personnes que j'ai rencontré tout à l'heure, je leur ai indiqué que la maison était probablement sans surveillance. Il est possible qu'ils viennent y faire un tour, c'est pour ça qu'il faudrait que l'on se dépêche, peut-être même qu'il est trop tard, malheureusement..." indique Tirash.
- "Ah oui !!" réagit Daëgon.
- " Ça me semblait important pour donner des gages de bonne foi." précise Tirash.
- "Au pire, nous ferons rencontre. Moi, je me suis saisi de tout ce qui était de valeur ainsi que quelques vêtements à votre attention que j'ai, d'ailleurs, laissé à la Boucle d'oreille en Mithril pour pouvoir aller diner de façon bien habiller." précise Fànaviryan.
- "Ah, c'est bien !" réagit Daëgon.
- "Très bien si ce n'est que je ne sais pas si ça serait bien de paraitre avec les tenues de Reoluin à Metraith en tout cas." analyse Tirash.
- "En disant qu'il a disparu, effectivement..." ajoute Fànaviryan.

En arrivant devant la maison de Reoluin, les trois compagnons font le tour pour se retrouver sur la terrasse dans le jardin très peu éclairé. Fànaviryan dit alors :
- "Daëgon, tu as trouvé des traces de personnes partant vers le Thalion ?"
- "J'ai laissé cette fenêtre-là ouverte et de toute manière, tu as les clefs ?" répond Daëgon.
- "Ben ouais !" répond Fànaviryan qui sort le trousseau de clefs et vient ensuite ouvrir la porte de la maison de Reoluin avant de s'y introduire.
- "On te suit Fana !" murmure Tirash qui avait vérifié, juste avant, la présence d'éventuels bruits à l'intérieur mais n'avait rien entendu.
- "Je vous laisse refermer la fenêtre." précise Fànaviryan en constatant la présence d'une lanterne allumée dans le salon non loin de la fenêtre.
- "Oui, c'est moi qui aie laissé la lanterne ici avant de passer par la fenêtre..." précise Daëgon.

Tirash se dirige aussitôt dans le cellier, observe rapidement les lieux et fait glisser une table pour qu'elle vienne se positionner sur la trappe bloquant ainsi son entrée.

Puis les trois compagnons montent les escaliers. En arrivant au premier étage, Fànaviryan dit à ses compagnons :
- "Voici les ateliers de ses hommes et vous allez voir, le deuxième étage est très intéressant. J'ai juste omis d'observer deux pièces dans les ateliers, on pourra y revenir en repartant."
Puis en arrivant au deuxième étage, Fànaviryan explique :
- "Ici, il avait son atelier d'orfèvre où j'y ai trouvé les pierres semi-précieuses, ici, c'est le vestiaire dans lequel il faudra que l'on enlève des affaires pour faire croire vraiment qu'il est parti. Là, vous avez un salon d'accueil que je n'ai pas, du tout, fouillé, sa chambre, ici, sur la gauche et là, son bureau avec le coffre. Alors, là, il va falloir m'aider à bouger le bureau."

En entrant dans le bureau, il voit une bibliothèque sur l'un des murs et à l'opposé un grand tableau de Reoluin. Un magnifique tapis est posé au sol, une table repose dessus. Deux livres et un parchemin sont posés sur la table. Fànaviryan s'adresse à Tirash et lui dit :
- "Là, on va retirer le tapis pour dévoiler le coffre que je n'ai pas réussi à ouvrir. Ayant échoué, j'ai trouvé l'autre coffre derrière le portrait où j'ai trouvé au moins deux cents écus d'or."

Tirash remarque, aussitôt, lorsque le tapis est retiré que plusieurs lattes sont disposées d'une certaine manière et peuvent être retirées plus facilement que les autres. Tirash va vite comprendre le mécanisme qu'il faut actionner pour faire pivoter les planches vers le haut révélant en-dessous un coffre incrusté dans le sol. Aucune serrure n'est présente pour y insérer une clef. Par contre, une ouverture ovale permet d'y insérer deux doigts. Lorsque Tirash y approche ses doigts, Fànaviryan lui dit :
- "Attention, Tirash, c'est là où l'aiguillon m'a touchée. Tu dois pouvoir voir, il doit être encore sorti bien que j’ai essayé de l'extraire."

Pendant ce temps, Daëgon fouille la bibliothèque à la recherche de caches secrètes ou objets qui pourraient s'actionner. Une inspection rapide ne lui permet pas de repérer la moindre trappe secrète. Il faudrait, sans doute, détruire complètement la structure pour avoir la confirmation de l'absence de caches.

Les trois compagnons observent le coffre, constatent qu'il est scellé au sol. Ils réfléchissent à le retirer et Tirash indique :
- "Il faudrait que l'on se dépêche pour prendre une décision. Mais il semble nécessaire de desceller le coffre parce qu'il nous faudra, peut-être, les doigts de Reoluin pour ouvrir le coffre."
- "C'est judicieux..."

Fànaviryan vient mettre la lampe au-dessus du coffre pendant que Tirash observe le mécanisme et il estime qu'il faut mettre deux doigts dans l'ouverture et, sans doute, actionner le mécanisme d'une certaine façon pour enclencher l'ouverture du coffre. Il remarque une aiguille qui a été légèrement abimée. Tirash demande alors :
- "Je tente le coup mes compagnons ?"
- "Hum..." réagit Fànaviryan.
- "Non ?"
- "On peut tenter de desceller et tenter le coup à la Boucle d'oreille en Mithril parce que l'on aura, à ce moment-là, Raghnild sous la main." propose Fànaviryan.
- "Et puis on aura tout notre temps pour essayer." ajoute Daëgon.
- "Si on arrive à le desceller, ça sera le plus simple. Tu avais parlé d'un autre coffre ?" demande Tirash.
- "C'est celui derrière le tableau mais je l'ai vidé. La clef est dans le tiroir si tu veux y jeter un œil." répond Fànaviryan.
- "Non, non, mais c'est bon."

Fànaviryan observe le plancher autour du coffre et indique :
- "Daëgon, tu peux m'aider à enlever les lattes. Ça devrait nous prendre cinq à dix minutes de le faire pour défaire ça à la dague."

Tirash va descendre au premier étage pour écouter mais n'entend aucun bruit suspect dans la maison puis se rend à proximité du balcon. Il regarde attentivement le Rath Anor et aperçoit des ombres furtives qui se déplacent entre les bâtiments d'en face. Tirash remonte, se rend au bureau et dit :
- "Les compagnons, ça bouge là, qu'est-ce que l'on fait ?? Je me demande si ce n'est pas la bande de Coeshay qui vient piller la maison. J'espère que c'est eux. Peut-être que si on faisait juste du bruit, peut-être qu'ils s'en iraient... Bon, il faut que l'on se dépêche les compagnons !!"
- "Tu peux mettre le tableau devant la fenêtre ?" propose Fànaviryan.
- "Mais je pense que ce n'est pas gênant que l'on voit qu'il y a de la lumière, en fait. Peut-être qu'ils ne vont pas venir s'il y a de la lumière justement." estime Tirash.

Daëgon et Fànaviryan tiennent le timing des cinq minutes pour enlever les lattes mais Fànaviryan a dû en casser certaines pour y arriver. La base du coffre est mise à nue. Fànaviryan prend la barre de fer et va commencer à frapper la pierre pour desceller le coffre. Les premiers coups sur la pierre ne sont pas simples. Elle pose son pied sur le coffre pour avoir une meilleure position mais la barre glisse et vient percuter son pied. Elle ressent alors une vive douleur au pied mais, avec les effets de la drogue d'Oget, elle reprend aussitôt les coups sur la pierre. Six minutes vont s'écouler avant que Fànaviryan ne réussisse à venir à bout de la base du coffre.

Pendant ce temps Tirash et Daëgon vont aller observer au premier étage les mouvements dans la rue. Daëgon observe parfois des mouvements furtifs mais n'arrive pas à les distinguer plus précisément. Tirash estime que plusieurs personnes doivent être non loin de la maison de Reoluin.

Fànaviryan appelle ses deux compagnons :
- "J'ai fini !"

Tirash et Daëgon regagne le deuxième étage et constatent que le coffre a été descellé. Fànaviryan propose :
- "On remet tout en place histoire que personne ne voit que l'on a bourriné le sol, histoire que ça fasse une disparition normale."
- "Non mais tu as tout cassé ??" questionne Daëgon.
- "Oh ! J'ai pété une latte... On va remettre le tapis dessus et le bureau. Je vais aller chercher le balai que j'ai vu dans l'atelier d'orfèvrerie." indique Fànaviryan.
- "Tu sais, je crois qu'il faudrait qu'on y aille, Fana. Là, il y a du monde dans la rue. Si on ne part pas maintenant, je ne suis pas sûr que l'on puisse partir..." propose Tirash.
- "On peut partir par les égouts." propose Fànaviryan.
- "Je pense que ce n'est pas une bonne idée... Non, je crois qu'il faut que l'on se barre tout de suite par derrière, très vite." réagit Tirash.
- "Les gars, il faut trouver un sac pour transporter le coffre !" annonce Fànaviryan.
- "On peut le mettre dans une tenture et on va sortir par derrière. A priori, il n'y a personne derrière et, de toute façon, je les connais." indique Tirash.
- "Si ce n'est pas la compagnie des Frères de la Mort... Et vous n'avez pas réussi à déterminer ?" demande Fànaviryan.
- "Non, écoute, je leur ai conseillé de venir faire un tour ici et ils avaient l'air d'être intéressés donc il y a de fortes chances que ce soit eux, ce n'est pas du cent pour cent." explique Tirash.
- "Ouais... Bon, on laisse en l'état. Vous êtes à deux à penser qu'on laisse en l'état. On aurait pu prendre cinq minutes pour faire plus propre." indique Fànaviryan.
- "Mais, là, je pense qu'il y en a pour plus de cinq minutes pour rendre l'endroit propre, à priori, le temps d'aller chercher le balai, de revenir, de balayer, de remettre... C'est, peut-être, le temps qu'il leur faudra pour passer devant la maison à l'arrière de la maison... Je pense vraiment qu'il faut y aller. De toute façon, l'objectif est que Reoluin comparaisse devant la justice." analyse Tirash.
- "Donc, ça ne changera pas grand-chose..." ajoute Daëgon.
- "Je ne pense pas non plus..." conclut Tirash qui quitte le bureau. Il se rend dans la chambre, prend une tenture, revient dans le bureau et tend le morceau de tissu à Fànaviryan et dit :
- "Tiens, Fana, ça devrait être plus facile à transporter. Ça te va Fana ?"
- "D'accord. Ce n'est pas le meilleur plan mais c'est le plus rapide comme tu le dis."

Les trois compagnons quittent le deuxième étage. Au rez-de-chaussée, Tirash observe par la fenêtre, il n'entend que le son de la pluie puis vient ouvrir la porte. Il regarde attentivement le jardin essayant de détecter le moindre mouvement mais ne voit rien et dit à ses compagnons :
- "Il n'y a personne, on peut y aller !!"

Les deux autres rejoignent Tirash dehors qui demande en murmurant :
- "Peut-être que là, nous pourrions passer par les jardins, là, non ?"
- "Ouais, il vaut mieux..." confirme Daëgon.
- "S'ils sont tous planqués, même si c'est un peu long, ou l'idéal, ça serait que l'on prenne vers la colline en direction de chez Oget puis que l'on reprenne la rue en direction de la boucle d'oreille en Mithril." propose Tirash.
- "Oui mais on risque de se faire voir. On peut aller vers chez Oget et on tourne ensuite." propose Daëgon.
- "Oui, on peut tenter ça..." indique Tirash.

Les trois compagnons vont, sous la pluie, commencer à traverser les jardins, contourner des palissades, des murets pour monter la colline et rejoindre la direction de la maison d'Oget. Sur le chemin, Daëgon constate que plusieurs ombres semblent les suivre. Puis, après quelques minutes, il finit par comprendre qu'il s'agit d'hommes habillés dans des tenues sombres qui les suivent. Avec discrétion, il va les observer et comprendre qu'il s'agit des hommes qui ont capturé Tirash dans les égouts.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 05:55 / 06:20 - Le Bureau de Reoluin - Session N°57 du 13/02/2022

Fànaviryan se presse le doigt avec cette sensation désagréable. Puis elle se lève, regarde sur le bureau puis se rend rapidement dans l'atelier d'orfèvrerie en tenant son doigt tout en prenant la lanterne. Elle récupère alors une lanière, deux morceaux de bois et vient enrouler son doigt pour former un garrot de fortune mais la manipulation est difficile et le garrot ne tient pas. Elle sent toutefois que les gouttes de sang qui se sont écoulées de son doigt ont dû permettre au poison de ne pas se répandre dans son corps. Fànaviryan respire de soulagement, reprend ses esprits et estime que le produit obtenu chez Oget lui a permis d'avoir l'énergie suffisante pour vaincre le poison. Elle se fabrique alors une attelle pour maintenir son doigt protégé puis observe plus attentivement l'atelier de confection des costumes de Reoluin. Elle remarque des feuilles d'or en cours d'utilisation et d'autres prêtes à être utilisées puis s'arrête sur les perles et les différentes petites pierres précieuses se trouvant sur la table.

Elle prend une bourse en velours noir qu'elle remplit avec les perles et les pierres précieuses qu'elle range dans son aumônière puis Fànaviryan retourne au bureau.

Elle se met à genoux et observe le coffre au sol. Elle prend la clef qu'elle a trouvé dans le bureau et observe le trou dans le coffre pour essayer de comprendre comment elle peut l'insérer puis regarde attentivement la structure du coffre, le métal, sa fabrication sans, toutefois, obtenir des informations sur la façon de l'ouvrir. Fànaviryan prend deux dagues et les insère et tente de comprendre le mécanisme d'ouverture du coffre. Ses tentatives se soldent par des échecs mais elle repère l'emplacement de l'aiguille qui l'avait piquée tout à l'heure.

Elle observe ensuite la dague prise dans le bureau de Reoluin et constate qu'elle n'a jamais été utilisée. Les marques de fabrique de la lame sont encore bien visibles. Elle prend quelques minutes pour observer plus attentivement la dague et remarque qu'elle ne semble pas très affûtée, sans doute, un objet décoratif plus qu'une réelle arme.

Fànaviryan réfléchit quelques instants puis observe, à nouveau, la pièce. Elle remarque une bibliothèque sur l'un des murs et en face un grand tableau représentant Reoluin, posant de profil, la canne à la main avec un beau costume coloré. Elle se lève et va déplacer le tableau qui cache un coffre encastré dans le mur. Elle observe et constate que la clef qu'elle a trouvée semble correspondre à la serrure de la porte du coffre. Elle examine le sol et ne relève aucun élément qui pourrait s'enclencher. Elle insère la clef, se met sur le côté et doucement va ouvrir la porte en prenant de soin de faire attention au moindre piège qui pourrait se déclencher. Un bruit métallique se fait entendre, la porte s'entrouvre. Avec une dague, Fànaviryan va pousser la porte du coffre afin qu'elle s'ouvre complètement puis va regarder le contenu qui est composé principalement d'écus d'or, d'un nombre plus réduit de pièces d'argent, d'un livre, deux parchemins et un écrin. Elle ramène avec la dague l'écrin auprès du bord.

Fànaviryan quitte alors la pièce, retourne dans l'atelier et va récupérer un morceau de tissu ainsi qu'un sac en cuir. Elle revient aussitôt dans le bureau, et déposer toutes les pièces dans le sac. Elle prend l'écrin qu'elle pose sur le bureau, pose la lanterne à côté et ouvre en se mettant légèrement sur le côté. Elle y découvre cinq diamants à l'intérieur. Elle referme aussitôt l'écrin et le met dans son aumônière. Elle prend, enfin, le livre et les deux parchemins qu'elle vient poser sur le bureau.

L'un des parchemins est toujours cacheté et l'autre non. Elle ouvre le livre et y découvre des dates, des noms ainsi que des sommes d'argent avec des signatures. Elle regarde avec plus d'attention les noms mais, sur les quelques pages qu'elle consulte, elle ne voit pas de nom connu. Les adresses semblent correspondre à des noms de rue de Metraith. Fànaviryan ouvre, ensuite, le parchemin décacheté et y voit le nom de Reoluin avec des indications sur son parcours professionnel en particulier qu'il aurait travaillé à Osgiliath auprès d'un tisserand du nom d'Echen. Ce Maître Tisserand recommande les talents de Reoluin auprès de ses paires. Il aurait, ainsi, travaillé pour la maison royale du Gondor. Elle regarde ensuite le second parchemin cacheté et constate que le cachet semble correspondre à celui du premier parchemin et, en y regardant de plus près, la taille, l'origine du parchemin semble être le même.

Après avoir vidé intégralement le coffre, elle va inspecter la bibliothèque. Elle commence par regarder la structure, la façon dont le meuble a été construit et installé mais ne remarque aucun élément suspect puis va déplacer les livres, vérifier d'éventuels mécanismes mais tout semble adapté. Les ouvrages n'interpellent pas Fànaviryan sur leur contenu.

Elle va après ce temps passé à la bibliothèque, revenir au bureau et va sortir sa dague et va commencer à enlever des lattes de bois au sol pour mieux observer le coffre ce qu'elle fait sans les casser, maitrisant la technique pour les retirer. Elle observe le côté du coffre, constate qu'il est scellé au sol, à la pierre et voit une rainure qui montre le mécanisme d'ouverture du coffre. Elle poursuit ensuite le démontage des lattes pour faire apparaitre les gonds à l'arrière du coffre mais elle constate que les mécanismes d'ouverture ne sont pas visibles de l'extérieur.

Elle prend ensuite sa dague puis vient, au niveau du mécanisme qui doit actionner l'ouverture, tenter de retirer l'aiguille empoisonnée. La visibilité n'est pas suffisante pour qu'elle puisse se rendre compte si le piège est toujours présent.

Fànaviryan vient s'installer au bureau, sort le matériel d'écriture qui se trouve dans l'un des tiroirs et va rédiger une lettre : "A mes amis de l'Aurore Ecarlate, je laisse à votre bon soin le butin de notre visite et les preuves incriminantes sous l'œil bienveillant de Zëbúth et de Barägouin là où une nuit, où lames et arc d'Oërlis ont sommeillé à la lueur de la lune."

Fànaviryan se rend ensuite dans le dressing de Reoluin, prend un sac de voyage. Elle y dépose le livre et les deux parchemins récupérés dans le coffre. Elle retourne dans le bureau et y note sur un nouveau parchemin : "A l'intention de Tirash qui sait se faire agile de ses doigts, il sera intéressant, pour une fois, que tu te mettes à quatre pattes sous le bureau du possesseur de l'ancien possesseur de ce livre, prends garde à ne point te faire piquer quand tu mettras tes doigts dans la fente sombre révélée lorsque tu lèveras le tapis qui cache les secrets." Elle glisse le mot dans le livre puis vient, au sol, remettre les lattes de bois, puis le tapis et le bureau en place.

Elle retourne dans le dressing, met dans le sac deux tenues de élégantes, une robe d'intérieure. Elle trouve un manteau de pluie qui arrive à s'ajuster à sa taille mais qui lui arrive au niveau des hanches au lieu de descendre aux genoux.

Elle revient dans le bureau, va refermer à clef le coffre, remettre le tableau en place et remet la clef dans le tiroir du bureau. Elle descend les escaliers, se rend au rez-de-chaussée mais ne remarque aucun bruit. Elle va au cellier, observe l'ouverture, elle interpelle ses compagnons mais n'entend aucun bruit et ne voit aucune lumière. Elle referme alors la trappe puis quitte la maison par la porte de derrière qu'elle referme à clef.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 05:45 / 05:55 - Fouille de la Maison - Djiska - Reoluin - Session N°57 du 09/02/2022

Pendant ce temps, Fànaviryan fait un tour du rez-de-chaussée rapidement puis prend l'escalier pour monter au premier étage. Elle découvre plusieurs pièces qui sont les différents ateliers du tisserand. Elle redescend prendre une lanterne puis vient scruter rapidement vérifiant une éventuelle présence puis vient observer le balcon qui donne sur le grand salon du rez-de-chaussée. Une pièce permet de stocker les tissus, une autre semble être prévue pour le Maître tisserand et d'autres pour les ouvriers.

Fànaviryan monte alors au deuxième étage. Un couloir permet d'accéder à plusieurs pièces. Elle constate aussitôt que les lieux sont mieux décorés, du mobilier plus riche. La première pièce est un atelier d'orfèvrerie avec des matériaux plus précieux qu'au premier étage. Elle découvre ensuite un salon richement décoré avec de beaux canapés à plusieurs endroits. Elle passe ensuite dans la chambre avec un grand lit à baldaquin et une décoration très chargée. La dernière pièce qu'elle observe est le bureau de Reoluin. Elle pose alors la lanterne sur le bureau et examine les documents qui se trouve sur le meuble. Plusieurs livres sont disposés sur la table. Fànaviryan les ouvre les uns après les autres. Elle y découvre des livres de compte, des livres de commande. Elle jette un rapide coup d'œil sur le contenu mais n'y rien d'anormal. Elle fait le tour du bureau pour fouiller les tiroirs. Elle y remarque que l'un des tiroirs est fermé à clef. Elle prend alors le trousseau que Tirash lui a donné, elle inspecte les différentes clefs et avec l'une d'entre elle arrive à ouvrir le tiroir. Elle y trouve une clef sophistiquée ainsi qu'une jolie dague dont la poignée est en or avec des pierres précieuses serties sur la garde. Elle sent la dague pour vérifier l'éventuelle présence de poison mais la lame ne semble pas avoir d'odeur particulière. L'Elfe vérifie alors la présence de tiroirs secrets. Elle n'en trouve pas mais constate un placement particulier des planches au sol. Elle va soulever le bureau pour enrouler le tapis afin de pouvoir observer le plancher de la pièce qui n'était pas visible avec le tapis. Fànaviryan sort la dague et teste le plancher pour essayer de repérer une ouverture ou un déplacement possible des lattes. Elle découvre qu'une pièce de bois peut se décaler découvrant un petit mécanisme qui s'actionne et qui permet l'ouverture de certaines lattes de bois. Fànaviryan découvre au sol une plaque métallique avec une petite ouverture. Aucune fente n'est visible pour y insérer une clef. L'Elfe vient positionner ses doigts dans l'ouverture et ressent un mécanisme qui doit pouvoir être actionné mais aussitôt elle ressent une vive douleur au doigt. Elle retire sa main et voit une petite goutte de sang à sa main avec une sensation désagréable.

Djiska commence à s'impatienter et va retourner dans la maison en prenant Reoluin avec lui. Il arrive dans le salon et n'entend aucun bruit. Il se dirige dans la cuisine puis va venir observer le cellier mais constate qu'aucune lumière n'est présente au sous-sol. Djiska dit alors :
- "Ils sont partis par où ???"
- Reoluin reste regarder Djiska et prononce quelques bruits au travers du bâillon.

Djiska appelle plus fort :
- "Tirash, Daëgon, Fana !! Vous allez bien ??"

Il attend quelques minutes et n'entendant pas le moindre bruit, il prend le bras de Reoluin et se dirige vers la porte du jardin.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 05:40 / 05:45 - Fouille de la Maison - Djiska - Session N°57 du 09/02/2022

Tirash prend les devants, ouvre la porte du salon et s'arrête à l'entrée. Il fait signe à ses deux compagnons de se taire et écoute. Selon Djiska et Tirash, il ne semble pas y avoir le moindre bruit dans la maison.

Tirash va rapidement aller inspecter les différentes pièces du rez-de-chaussée pendant que Djiska et Fànaviryan entrent plus prudemment dans la pièce. Tirash inspecte d'abord le salon qui est ouvert sur la pièce principale avec la présence de tissus, de mannequins. Puis il se rend dans la cuisine sans y croiser aucun individu, y remarque un cellier. Il remarque ensuite un escalier qui monte dans l'obscurité. Un autre grand salon est situé à proximité de l'entrée. Plusieurs vêtements sont en exposition sur des mannequins, sans doute, un lieu pour accueillir le public. Il finit le tour du rez-de-chaussée avec la certitude qu'il n'y a aucune vie ici.

Fànaviryan se rend vers le cellier de la cuisine. Djiska va observer quelques secondes l'escalier et constate qu'aucune lumière ne se diffuse de l'étage. L'Elfe ouvre la porte du cellier avec son pied en douceur, l'épée à la main. Après être entrée dans la pièce, elle observe le sol et y remarque un anneau discret qui peut être soulevé révélant une trappe. Elle retourne dans la cuisine et siffle. Djiska puis Tirash viennent dans la cuisine. Lorsque ses deux compagnons sont à sa hauteur, Fànaviryan prend l'anneau et le soulève d'un seul coup observant aussitôt le trou qui dans une complète obscurité. Une échelle permet de descendre. Fànaviryan s'adresse à ses compagnons : - "Est-ce que vous pouvez me transmettre une lanterne ?"

Tirash se rend dans le salon, y prend une lanterne à huile et vient la transmettre à Fànaviryan. Elle observe le passage mais n'arrive pas à voir le fond. Elle ouvre, de nouveau, son aumônière, y prend le second lacet en cuir, attache un bout avec la lanterne et l'autre bout l'attache à sa ceinture. Elle s'engage sur l'échelle et finit par voir le fond situé à un peu plus de trois mètres. Tirash qui s'est rapproché du trou, lui dit :
- "Fana ! Fais attention de ne pas poser les pieds n'importe où pour faire attention s'il y a des traces récentes au niveau du sol."
- "Je vais avoir du mal à observer les traces, Tirash. Peut-être qu'il faudrait que tu passes avec moi et que Djiska prévienne Daëgon qu'ils peuvent surgir de n'importe où dans le jardin." averti Fànaviryan.
- "Dis-moi, moi, je ne vois pas..." indique Tirash.
- "C'est un tunnel..."
- "Ah, c'est un tunnel !!"
- "Il y a une fosse qui doit emmener à l'extérieur." indique Fànaviryan en descendant l'échelle.
- "Fais attention où tu mets les pieds." lui conseille Tirash.

Fànaviryan descend prestement l'échelle, la lanterne attachée à la ceinture. Tirash reste en haut en observateur et Djiska un peu plus loin qui, pendant ce temps, observe le sol et ne remarque aucune trace de sang au sol. Fànaviryan arrive alors dans un tunnel qui est structuré avec de la pierre, sur chaque bord du chemin, des rigoles permettent l'évacuation de l'eau. Le sol est composé de pierres et de terre. Fànaviryan montre à Tirash les deux directions du tunnel qui selon elle, partent au nord et au sud. Elle regarde au sol mais n'arrive pas à évaluer les éventuelles traces de pas récentes. Elle fait alors signe à Tirash de descendre. Tirash fait alors signe à Djiska qu'il descend.

Tirash descend l'échelle et observe aussitôt le sol. Il remarque des traces de pas mais n'arrive pas à déceler celles qui pourraient être les plus récentes. Fànaviryan propose :
- "Tirash, je vais aller chercher Daëgon et pendant ce temps-là, je vais m'occuper de Reoluin. Je ramène Reoluin à l'intérieur."
- "Je ne sais pas si c'est une bonne idée, ça, moi... Est-ce que l'on ne ferait pas mieux de ramener Reoluin à Oget et puis de ne pas chercher plus loin et, peut-être, éventuellement de chercher un coffre-fort dans la maison pour regarder ce qu'il y a dedans s'il n'y a pas des trucs compromettants, on a, peut-être, les clefs et puis, on se casse d'ici avec. Parce que l'on ne sait pas où ça va nous mener notre histoire. S'ils se ramènent tous en force, s'ils sont partis chercher des renforts et qu'ils reviennent à quarante, on ne va pas faire les malins, c'est plutôt ça qui me fait peur. Qu'est-ce que tu en penses Djiska ?"
- "Bah, on a Reoluin, on peut rentrer..." répond Djiska.
- "Quitte à revenir après mais, au moins, on le met en sécurité."
- "Bah oui, moi, ça me va."
- "J'ai peur que l'on s'aventure dans un truc, en plus, Daëgon est tout seul dehors, il s'emmerde... Djiska, tu vas chercher Daëgon !"
- "Je vais aller le chercher !" annonce Fànaviryan qui remonte l'échelle et détache la lanterne qu'elle tend à Tirash.

En arrivant dans le cellier, Fànaviryan indique :
- "Djiska, tu surveilles Tirash, tu veilles sur lui ? Je vais chercher Reoluin pour qu'il puisse nous dire dans quelle direction ils sont partis. S'ils sont partis vers le Thalion ou vers le Nord."
- "Bon ben, je vais garder Reoluin, moi." propose Djiska.
- "Ouais, bonne idée !"

Ils vont rejoindre Daëgon et Djiska lui dit :
- "Il faut que tu ailles voir dans quelle direction, ils sont partis. Je vais garder Reoluin." en souriant.
- "Moi, je vais faire une fouille de la baraque pendant ce temps-là. On a trouvé un souterrain par lequel ils ont dû fuir et s'ils vont vers le Thalion, c'est sécurisé, s'ils vont plutôt vers le nord, vers leur villa, ça va être plus chaud..." indique Fànaviryan.
- "On ne va, peut-être, pas rester là, si ?" demande Daëgon.
- "On détermine leurs intentions." indique Fànaviryan.
- "On risque aussi de se les prendre dans la gueule aussi..."
- "On était prévu pour se les faire !"
- "Oui pour en faire deux mais pas quinze..." ajoute Djiska.
- "Oui, c'est ça." confirme Daëgon.
- "On a détruit leur équipe. C'est cette équipe-là qui a attaqué Cinniath. Ils ne sont pas tous corrompus chez les Frères de la Mort." analyse Fànaviryan.
- "Oui, ça, je suis bien d'accord." confirme Daëgon.
- "Ça reste à prouver..." répond Djiska.
- "Celui qui nous a accueilli, n'est pas dans le coup." analyse Daëgon.
- "Dent n'y est pas, en effet comme la plupart des autres. Ils n'ont pas pu payer tout le monde. Tu peux aller vérifier ça, nous, on va aller vérifier le reste pour pouvoir ramener Reoluin au plus vite." propose Fànaviryan.
- "Ouais, ouais, j'y vais." indique Daëgon.

Djiska se met à la place de Daëgon, un peu à l'abri sous le feuillage, tout près de Reoluin. Il surveille ce qui se passe autour.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 05:30 / 05:40 - Interrogatoire de Reoluin - Djiska - Reoluin - Session N°57 du 09/02/2022

Puis Fànaviryan reprend ses propos :
- "Bon, maintenant que j'ai ton attention ! Je ne tiens pas à te briser la deuxième ! Donc tu vas me répondre rapidement en bougeant la tête doucement ou avec les yeux, est-ce qu'ils sont encore chez toi ?"
- L'homme regarde Fànaviryan, il sert les dents et retroussent ses lèvres.
- "Tu ne veux pas répondre... Je vais te la remettre en place, je suis généreuse..." indique Fànaviryan en remettant en place le testicule.
- Reoluin se tord de douleurs pendant que Tirash et Daëgon observent la scène. Djiska maintient les mains de Reoluin qui s'apaise lorsque Fànaviryan retire ses mains de la robe.
- "Tu Sais, Reoluin, si j'ai voulu attirer ton attention, c'est que j'ai promis ta deuxième burne à quelqu'un qui n'aime pas que l'on touche à ses femmes et qui a vraiment très, très envie de se venger."
- "Et pourquoi il se vengerait de moi ?" demande Reoluin.
- "Parce qu'on a tout découvert. Tout tu doutes bien qu'en voyant Sean arrivé claudiquant sans son épée, il y avait eu un petit souci. Qu'en voyant, ici présent, Djiska, il y a eu un autre souci. Et ces deux personnes nous ont indiqué la voie de ta maison."
- Il hausse les épaules et répond : "Je ne vois pas de quoi vous voulez parler..." avec un petit sourire aux lèvres.
- "Dans ce cas, on va t'amener dans un endroit où plus personne n'entendra parler de toi." menace Fànaviryan.
- "Ah !! Vous ne savez pas qui je suis..."
- "Si, justement... Justement celui qui achète les services de Sean et Ynn qui étaient juste là avant que l'on arrive."
- "Je vous conseillerais de bien faire attention où vous mettez les pieds, messieurs, dame..."
- "On sait exactement où on met les pieds !" lui répond Tirash.
- "Malheureusement pour toi, ça ne sera même pas la potence qui te sera accordée demain matin. Tu seras dispersé tel que Cinniath l'a été dans les landes." menace Fànaviryan.
- "J'ai du mal à saisir vos propos Madame..."
- "Il faut croire que vous avez fait l'imbécile, quelque part. J'étais censée venir vous voir demain, nous aurions pu parler beaucoup plus sereinement." indique Fànaviryan.
- "Tout à fait ! Je m'apprêtais, justement, dans quelques heures à vous recevoir pour vous préparer une belle capeline."
- "Mais vous n'auriez pas dû mandater ces gros lourdauds des Frères de la Mort."
- "Oh, vous savez les Frères de la Mort ne savent pas trop tisser de beaux vêtements..."
- "Non mais ils vous obéissent aux doigts et à l'œil visiblement et ça va vous coûter la vie."
- "Vous m'en voyez fort étonné..."
- "Bon, on va le bâillonner. S'il ne coopère pas, il souffrira..." propose Fànaviryan.
- "En tout cas, je propose que l'on ne reste pas ici. Maintenant, la question est, est-ce que l'on va faire un tour à l'intérieur pour essayer de trouver les deux autres ?" propose Tirash.
- "Oui, vite fait." réagit Fànaviryan.
- "Qu'est-ce que l'on fait de celui-là ?" demande Tirash.
- "On le bâillonne et on le ligote." indique Fànaviryan.
- "Et on le met dans un coin du jardin."
- "Avec Daëgon ?"
- "Par exemple..."

Fànaviryan sort sa dague, déchire la manche gauche et vient bâillonner Reoluin. L'homme se laisse faire. Puis Fànaviryan reprend :
- "Tirash ?"
- "Oui"
- "Quand je l'ai fouillé au corps, j'ai entendu un trousseau de clés dans sa poche, tu peux regarder voir à quoi, elles pourraient servir et s'il n'y en a pas une spéciale..."

Tirash prend le trousseau de clés dans la poche de Reoluin puis indique :
- "Là, je ne vois pas très bien, je ne peux pas trop te dire mais je vais les garder avec moi."
- "On va voir ça à l'intérieur. C'est le genre de type qui est censé avoir son propre coffre chez lui et un éventuel passage secret pour la sortie."
- "Je garde les clefs et on va voir à l'intérieur."

Tirash observe Reoluin et l'homme ne semble pas réagir à leur volonté d'entrer dans la demeure puis Tirash dit :
- "Tu restes avec lui, Daëgon, ça te convient ?"
- "Ouais." indique Daëgon.
- "C'est bien si tu t'éloignes un peu d'ici, que tu vas te planquer derrière, à une dizaine de mètre où tu peux planquer s'il y a une dizaine d'individus qui arrivent."
- "Et puis que je puisse mettre à l'abri avec la pluie."
- "Eventuellement, mais je pense que c'est plus important que tu sois à l'abri des regards."
- "Si je peux être aussi à l'abri de la pluie, ça serait mieux, ça m'arrange."
- "Oui, c'est sûr que ça serait mieux."
- "Sinon on peut aussi le ramener à la maison et revenir..." propose Djiska.
- "On va fouiller la maison à trois." annonce Fànaviryan.

Fànaviryan ouvre son aumônière et prend un lacet de cuir. Elle prend les deux bras de Reoluin et vient les attacher au niveau des poignets dans le dos, les mains vers l'extérieur. Le nœud semble relativement solide. Puis elle prend Reoluin par l'arrière, lui fait descendre les escaliers et lui dit :
- "C'est quand même dommage, tu as loupé une occasion de nous parler parce que tu vas obligatoirement parler tout à l'heure et le fait que tu aies envoyé des hommes quérir les faveurs du petit-fils Hallas, ça ne te sauvera pas la mise."
- "Hum... hum... hum..." répond Reoluin le bâillon sur la bouche.
- Fànaviryan y répond par un taquet sur la tête.

Daëgon le prend par le bras et Djiska lui dit :
- "Tu n'as pas intérêt à le laisser s'enfuir... Moi, je veux bien vous aider pour autre chose mais je suis venu pour lui..."

Daëgon amène Reoluin dans le jardin et le pose près d'une haie, un peu abrité de la pluie et surtout bien camouflé dans le jardin. L'homme ne bouge pas, semble assez passif.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 05:15 / 05:30 - Capture de Reoluin - Djiska - Reoluin - Session N°56 du 02/02/2022

Après une minute d'attente, Fànaviryan et Tirash constatent au travers du volet cassé une lumière plus vive qui semble se rapprocher. Djiska entend le mécanisme du judas s'enclencher et après quelques secondes, la trappe s'ouvre et une voix se fait entendre et dit : - "Oui ??" - "Maitre Reoluin, j'ai un message urgent de la part d'Oget." annonce Djiska. - "Un message urgent ??" - "Oui." - "C'est toi Djiska ?" - "Oui, c'est moi." - "Qu'est-ce que Maître Oget me veut ??" - "Je ne sais pas il m'a dit qu'il avait un message urgent pour vous." - "Hé bien, dis-moi son message..." répond Reoluin. - "C'est un parchemin." - "Tu l'as avec toi ?" - "Ben oui..." - "Hé bien... Montre voir ton parchemin." - "Ouvrez-moi que je vous le donne."

L'homme s'écarte du judas, vient mettre sa lanterne au niveau du judas et observe ce qui se passe dehors. Daëgon se baisse pour éviter de se faire voir. Puis le judas se referme. La lumière diminue alors en intensité. Djiska demande alors à ses compagnons : - "On défonce la porte ou on fait le tour ?" - "On passe par la fenêtre !" propose Fànaviryan. - "A priori, il ne va pas ouvrir la porte." analyse Tirash. - "Ou il est parti chercher les clefs... Allez, grouille !!" indique Fànaviryan.

Quelques secondes se passent. Les quatre compagnons sont hésitants puis Tirash demande : - "Refrappe Djiska !" - Djiska frappe, de nouveau, à la porte puis il se retourne et dit : "Daëgon, va voir en faisant le tour." - "D'accord mais du coup, je ne vous couvre plus..."

Daëgon quitte les escaliers et vient se placer non loin de l'entrée principale, toujours l'arc à la main, surveillant la porte.

Tirash et Fànaviryan se mettent contre le mur près de Djiska essayant de ne pas être visible de la porte attendant une réaction qui va venir après deux, trois minutes d'attente. La lumière devient alors plus vive. Djiska le signale à Tirash en montrant le pouce en l'air. Un nouveau mécanisme s'enclenche et la porte s'ouvre. Djiska sort alors le parchemin dans sa main gauche et voit en face de lui Reoluin.

Reoluin est habillé d'une longue robe mauve, joliment brodée. Il ouvre la porte, met ensuite les mains dans le dos et recule. Il semble détendu. Puis il indique : - "Mais allez-y, mon cher Djiska, entrez, entrez... Ne restez pas sous la pluie..." - Djiska entre dans la pièce avec le parchemin en avant. - Il tend la main droite pour récupérer le parchemin et dit : "Mais fermez donc la porte." - Djiska ferme la porte mais pas complètement, laissant ainsi une petite ouverture.

Tirash et Fànaviryan viennent alors se mettre plus proches de la porte.

Reoluin prend alors le parchemin, l'ouvre tout en restant dos au mur, tourne la tête vers Djiska et lui demande : - "Vous pouvez m'expliquer ?" - "Pardon ?" - "Vous pouvez m'expliquer ?" - "Hé bien, heu... Maître Oget attend votre réponse de toute urgence." - "Je... Je ne comprends pas, Djiska ce que vous dites là..."

Reoluin vient alors poser le parchemin sur la table et vient ensuite se replacer contre le mur mais Djiska vient, avec sa main droite, prendre Reoluin au visage, au niveau de la bouche et, de l'autre main, vient le ceinturer pour le boquer contre la table et crie : - "Venez !!"

Tirash entre alors dans la pièce pendant que Fànaviryan fait le tour de la maison pour aller avertir Daëgon.

Djiska traine Reoluin dehors pendant que Tirash observe la pièce vérifiant la présence de personnes ou d'éventuels mouvements. Avant de sortir, Djiska dit : - "Clés !" - Tirash se retourne et voit Djiska sortir Reoluin dehors sans trop comprendre ses propos. - "La clé ! Et le parchemin !"

Fànaviryan est passée sur le côté de la maison mais ne voit pas Daëgon. Elle siffle alors de façon suffisamment fort pour que Daëgon l'entende et vient à sa rencontre.

Tirash ne remarque aucun signe de présence dans la maison. La pluie qui tombe ne lui permet pas d'avoir un silence suffisant pour écouter tous les bruits de la maison. Ne voyant rien de particulier, Tirash vient reprendre le parchemin sur la table, observe la serrure de la porte mais ne voit pas de clefs, ressort mais ne referme pas complètement la porte, il laisse une petite ouverture.

Daëgon et Fànaviryan rejoignent Tirash et Djiska qui maintient sa prise sur Reoluin. Tirash se dirige vers Reoluin et lui dit : - "Ce n'est pas toi qui nous intéresse ! On veut Sean. Est-ce qu'il est là ??" - "Vous ne savez pas qui je suis !!" - Tirash lui colle une baffe. - L'homme est surpris mais ne dit rien. - "Si on repart avec Sean, toi, tu restes ici. Alors, il est là ou il n'est pas là ?? On a un compte personnel à régler avec lui..." - Reoluin a un léger sourire et dit : "Allez, vas-y, frappe-moi de nouveau !!" - Tirash le frappe, de nouveau, d'un coup de poing dans le ventre. - "C'est tout ce que tu sais faire ?" dit Reoluin en suffoquant.

Fànaviryan s'approche de l'homme, se baisse et lui prend les chevilles et remonte le long des jambes en vérifiant la présence éventuelle d'une dague. Elle entend juste le tintement de clefs dans ses poches. Puis Fànaviryan dit : - "Djiska, ferme-lui la bouche un instant..." - "Pardon ?" - "Ferme lui la bouche un instant !"

Djiska s'exécute et Fànaviryan profite de cet instant pour lui tordre un testicule. L'homme se tord de douleurs. L'Elfe ressent en elle un plaisir malsain à donner ainsi de la douleur à un humain et elle ajoute : - "Piquer une Elfe, c'est savoir se confronter à une malédiction intense !"

L'homme regarde l'Elfe avec des yeux remplis de haine.

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