La Taverne des Hobbits
Vous êtes ici : Accueil Jdr Chroniques d'Arda Session Lieu
Lieux Session
Porte Nord - Metraith - Cardolan

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 11:15 / 11:30 - Entretien avec Hrefn - Hrefn - Session N°47 du 06/10/2021

Daëgon et Fànaviryan se dirigent vers la Porte Nord de la ville pour y rencontrer Hrefn tandis que Tirash et Selenia reprennent la rue principale pour se diriger vers le commerce de l'herboriste. Avant de partir, Fànaviryan s'adresse à Selenia :
- "Est-ce que tu pourrais trouver, au passage, l'herbe qui permet d'apaiser la consommation de Rakit ?"
- "Heu, je vais voir parce qu'il faut voir. Je n'ai plus beaucoup de sous..."
- "Veux-tu que je te passe un écu d'or."
- "Je vais déjà me renseigner sur ce qu'ils ont et tout ça."
- "Il faudra que l'on voit aussi pour les herbes de soins. Sous couvert d'un futur achat, si tu pouvais trouver une ou deux doses de tisane. J'aimerais bien inviter Oget à essayer le Rakit afin de le faire proposer à sa clientèle pour décupler les plaisirs mais il faut la contrepartie qui se monnaiera certainement presque un peu plus cher que le Rakit. Il n'est pas question de rendre les gens complètement malades de ce besoin."
- "Je ne sais pas si c'est une bonne idée... Moi, je vois l'idée mais je ne suis pas convaincu qu'il s'agisse d'une bonne idée... Tu vois en très peu de temps, je suis devenu accroc..." indique Tirash.
- "Mais nous n'avions pas cette herbe justement."
- "Mouais, il faut voir. Je ne suis pas sûre que l'effet soit continu..." indique Selenia.
- "Et puis ce n'est pas le bon trip à chaque fois." ajoute Tirash.
- "C'est une piste disons..." indique Fànaviryan.
- "En tout cas, c'est bien de savoir si on peut avoir de cette herbe.... C'est sûr."
- "Et on se retrouve à midi et demi, treize heures pour aller manger à la Boucle d'oreille en Mithril." indique Fànaviryan avant de quitter ses deux compagnons avec Daëgon en allant vers le nord.
- "On fera, peut-être, un repas rapide. Je ne sais pas mais il faut que l'on se dépêche maintenant."
- "Vous avez assez de pièces ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, oui, c'est bon ! Il faut, au moins que l'on se dépêche d'avoir l'information si Astatur est pendu ou non demain. Si ce n'est pas le cas, on a le temps, on peut rester six mois en ville !" répond Tirash.
- "Six mois, non, nous avons, quand même des obligations..." précise Selenia.
- "Tout à fait mais voilà, au moins ça, il faut que l'on sache ça rapidement."
- "Et, Daëgon, qu'est-ce que tu penses, après avoir vu Hrefn, d'essayer voir un forgeron pour les lames et un armurier si on a besoin de s'équiper."
- "Bah, je n'ai pas vraiment de sous mais..." répond Daëgon.
- "Moi, j'ai un peu."
- "Dans ce cas, je t'accompagnerais si tu veux bien."
- "Après, je pense qu'il ne faut pas que cela nous prenne trop de temps... dans le contexte..." ajoute Tirash.

En remontant vers la Porte Nord, les deux compagnons vont rapidement voir plusieurs mendiants et l'un d’eux, installé à proximité de la porte, non loin du lieu où le chariot avait été arrêté la veille, est Hrefn. Il remarque les deux compagnons, tend sa main et d'un gémissement demande :
- "Une petite pièce s'il-vous-plait..."
- Daëgon sort un sou de cuivre et lui demande : "Tu nous reconnait ?"
- Le jeune homme prend la pièce et, en réponse, fait un clin d'œil.
- "On pourrait, peut-être, aller un peu plus loin et tu nous rejoins ?" propose Fànaviryan.

Daëgon et Fànaviryan se dirigent alors vers un bosquet situé derrière une série de maisons. Hrefn les rejoint quelques minutes plus tard. En s'approchant, Hrefn demande aussitôt :
- "Alors, de votre côté, vous avez du nouveau par rapport au Seigneur Astatur ?"
- "Il est dans des sales draps mais nous sommes en train de bien nous employer pour l'en sortir et nous recherchons des informations sur la personne qu'il devait rencontrer." répond Fànaviryan.
- "D'accord."
- "Il ne t'en avais pas parlé, peut-être ?"
- "Non, il m'avait juste, au départ, quand il est arrivé. Il voulait juste que je prévienne Oget de son arrivée."
- "Oui..."
- "J'étais juste parti. Mais, vous auriez besoin de mes services ?" demande Hrefn.
- "Tu pourrais te renseigner sur l'endroit où est Astatur et ce qu'on lui reproche exactement ?" demande Daëgon.
- "Ouais ! J'ai déjà pu en savoir un peu avec les gardes qui sont à la Porte. A priori, l'un d'entre eux a pu dire qu'il était lorsqu'il était de garde dans les geôles de la Villa et que cette nuit, ils ont récupéré le Seigneur Astatur."
- "Cela confirme ce que l'on avait pu entendre." indique Fànaviryan.
- "Et le garde a, aussi, parlé des gens que vous aviez ramené en ville. Ils ont été récupérés de bon matin. Ils sont placés au même endroit que le Seigneur Astatur."
- "Oh non !!" s'exclame Fànaviryan.
- "Est-ce que tu sais pour les potences pour qui s'est prévu ?" demande Daëgon.
- "Non mais je pense que je peux me renseigner là-dessus si vous voulez."
- "Si tu peux glaner des informations. On pourra se retrouver un peu plus tard dans la journée." demande Daëgon.
- "Ouais, je vais faire le nécessaire. Du coup, vous êtes restés chez Muelfrid ou vous avez bougé ?" demande Hrefn.
- "Non, non, on est toujours là-bas."
- "Et tu peux nous retrouver dans les chambres à l'opposé de l'entrée. Tu vois les deux chambres dont je parle ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, je vois. Je connais bien. Le Seigneur Astatur avait l'habitude de résider dans cette auberge."
- "Là, nous allons y être que pour le déjeuner vers 13 heures."
- "On peut s'y rejoindre ce soir. On t'offre le repas." propose Daëgon. - "Il va être difficilement accepté. Ils ont essayé de le chasser la dernière fois." indique Fànaviryan.
- "Je ne préfère pas être trop présent avec vous." indique Hrefn.
- "Et tu as raison." réagit Fànaviryan.
- "Tu nous fais un signe distinctif et on se retrouve près du chariot par exemple." propose Daëgon.
- "D'accord."
- "Oui plus facilement." réagit Fànaviryan.
- "Je vous fais un signe et on se retrouve à l'écurie."
- "Ouais !" répondent Daëgon et Fànaviryan.
- "Ça peut-être aussi de laisser un truc à l'entrée de la porte de la chambre. Qu'est-ce que tu en penses Daëgon ?"
- "Oui, qu'il nous fasse un signe que l'on soit dans les chambres ou dans l'auberge." répond Daëgon.
- "Et si on n'y est pas, on peut lui proposer de laisser un message en mettant une pierre à un endroit pour dire qu'il est passé et qu'il nous attend si nous n'y sommes pas." questionne Fànaviryan.
- "Si nous ne sommes pas là, tu n'as qu'à attendre dans le chariot." propose Daëgon.
- "D'accord."
- "Il y a de la paille, tu peux même te cacher en-dessous." lui dit Fànaviryan.
- "D'accord. Donc vous souhaitez savoir c'est ?"
- "Ce qui est reproché à Astatur et, après, savoir pour qui sont les potences et ce que tu peux avoir comme informations auprès des gardes à ces sujets-là." indique Daëgon.
- "Ouais."
- "Il est important de savoir si Astatur fait partie du lot des prisonniers qui vont être pendus."
- "D'accord..." indique Hrefn tout étant déstabilisé par les propos de l'Elfe qui lui met la main sur l'épaule.
- "Mais ne t'inquiète pas trop..."
- "Je m'inquiète un peu quand même..."
- "Nous allons voir cela avec le Magistrat."
- "Vous allez rencontrer le Magistrat ?"
- "Nous œuvrons pour, nous œuvrons pour."
- "D'accord. Je vais me renseigner." conclut Hrefn en repartant.

Le jeune homme repart prudemment en contournant les bâtiments, vérifiant la présence d'invendus puis reprend son statut de mendiant dès lors qu'il se retrouve dans la rue. Il semble, toutefois, maintenir une vigilance autour de lui et se fond, ensuite, parmi les autres mendiants de la ville.

Daëgon et Fànaviryan reprennent le chemin du Rath Anor. L'Elfe indique alors :
- "Je te proposait, d'abord, que l'on puisse trouver un forgeron pour nous occuper le temps qu'il fasse deux magasins."

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 19:00 / 19:15 - Dépôt des Armes - Eagan Dent - Frère de la Mort - Session N°42 du 23/08/2021

Avec le départ du capitaine, les miliciens ont repris leur poste aux portes de la ville.

Les frères de la Mort arrivent à la hauteur des quatre compagnons, à présents, seuls, sans leurs prisonniers. Les trois mercenaires sont accompagnés d'un jeune homme en armure de plaques usées par des impacts de flèches et de coups tranchants et contondants. Il porte sous le bras gauche un casque d'aspect animal, une représentation d'une bête féroce qui pourrait effrayer d'éventuels adversaires. L'homme incline alors la tête face aux quatre compagnons et indique :
- "Lieutenant Dent de la compagnie des Frères de la Mort. A qui ai-je l'honneur ?" dit-il avec un léger accent.
- "A la Compagnie de l'Aurore Ecarlate !" annonce fièrement Fànaviryan.
- Le lieutenant ne réagit pas face aux propos et à la présence de l'Elfe.
- "Bonjour Lieutenant. Comme vous l'a dit notre amie, nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et nous venons chercher du travail en ville." annonce Tirash.
- "D'accord."
- "Nous devons être reçus dans les plus brefs délais." ajoute Fànaviryan.
- "Par ?"
- "Oui, nous avons de funestes et une demande à quérir pour un sauf-conduit."
- "Et en quoi cela concerne les Frères de la Mort ?"
- "Nous avons cru comprendre que vous étiez en charge de la circulation des armes et pour une compagnie telle que nous pour circuler en ville et pour trouver du travail, nous avons besoin de nos armes. Donc on aimerait savoir s'il y a une procédure à suivre pour pouvoir être enregistré comme une compagnie officielle de mercenaires." précise Tirash.
- Le lieutenant écoute Tirash tout en observant les quatre compagnons puis acquiesce de la tête et répond : "Oui, oui, en effet, c'est envisageable, il y aurait quelques formalités à compléter et une somme d'argent à débourser pour officialiser votre enregistrement. Quand est-ce que vous seriez disponible dans la semaine ?"
- "Je dirais le plus vite possible." répond Daëgon.
- "Et qu'à cela ne tienne dès aujourd'hui ! Nous avons la vie courte." ajoute Fànaviryan.
- Le lieutenant observe alors attentivement l'Elfe à ces derniers propos.
- "La vue courte. Mon amie voulait dire la vue courte." précise Selenia. - "Si on parle de chiffres, il y a combien de temps à passer et combien ça coûte exactement." demande Tirash.
- Le lieutenant réfléchit quelques instants et demande : "Si j'ai bien compris, vous souhaitez vous faire enregistrer comme une compagnie de mercenaires. On parle bien de cela."
- "Tout à fait !" répond Daëgon debout bien droit face au lieutenant.
- "On parle bien de cela, après, on ne souhaite pas nécessairement rester, on ne sait pas si on va rester en ville puisqu'on va, sans doute, faire du convoyage ou des choses comme cela, c'est dans nos missions. Quels sont les statuts qui existent ? Nous n'avons pas l'intention d'avoir pignon sur rue dès la semaine prochaine." demande Tirash.
- "Oui, après cette autorisation vous permettrait à tout loisir de prospecter selon vos propres manières. Disons que pour une compagnie initiale, il faudrait compter dix écus d'or."
- "Ah oui tout de même !!" réagit Tirash.
- "Si vous voulez faire vite, hum..." le lieutenant réfléchit quelques instants puis indique "demain, en fin de matinée ?"
- "Oui, ça sera bien, je pense. Vous en pensez quoi mes compagnons ?" demande Tirash.
- "Ça nous laisse le temps de discuter de tout ça et moi, ça me semble très bien." répond Daëgon.
- "Moi aussi." indique Tirash.
- Fànaviryan acquiesce de la tête.
- "Dans ce cas, je vous attendrais dans le bâtiment principal de la compagnie des Frères de la Mort. Nous pourrons, à ce moment-là, remplir toutes les formalités et nous pourrons en discuter plus attentivement sur toutes vos attentes et je vous expliquerai à ce moment-là les formalités et les règles à respecter au sein de Metraith."
- "Bien, la somme de dix écus d'or, elle est à verser pour combien de temps ?" demande Tirash.
- "Disons que cette participation vous permet par la suite de pouvoir exercer en ville si vous voulez avoir ensuite pignon sur rue, libre à vous de trouver un établissement qui sera prêt à vous louer un commerce. Disons que par la suite, vous avez simplement cette autorisation de pouvoir circuler librement armés dans Metraith. Le reste, pour faire votre commerce, ça sera à vous de le décider. Nous sommes là pour faire en sorte que la ville ait une certaine sécurité et donc nous évitons que n'importe qui puisse s'installer."
- "Oui, vous êtes une ville nouvelle et florissante. Vous avez de nombreuses habitations à votre disposition, j'ai entendu dire." indique Fànaviryan.
- "Hum... C'est moins le cas en ce moment... Depuis quelques mois, nous avons un afflux de réfugiés qu'il faut loger et accueillir ce qui n'est pas sans poser des difficultés et de nombreux incidents en ville."
- "Lieutenant ? A quel supérieur, faudrait-il faire un débriefing d'éventuels problèmes sur la route d'ici à Bree ?" demande Fànaviryan.
- "Par rapport à cela, ce ne sont pas nos compétences. Nous sommes là pour veiller à la sécurité de la ville. Pour ce qui est des en-dehors, soit vous pouvez l'évoquer auprès du capitaine Roldan. Il me semble, d'ailleurs que vous avez dû le voir de la Milice. Est-ce que vous avez pu lui en parler ?"
- "Nous lui avons quand même livrer une demi-douzaine de brigands avec qui nous avons eu forte maille à faire mais nous ne savons pas vers qui nous retourner pour faire le débriefing de cette funeste et d'une autre plus sombre rencontre dont nous devrions témoigner à un responsable."
- "Hé bien, soit vous en faites par auprès du capitaine ou auprès des armées du seigneur Hallas." répond le lieutenant Dent.
- "D'accord... Parce que sachez que nous avons dû occire de l'Orque sur notre route !!"
- "Hum, hum..." répond le lieutenant sans aucune émotion visible. "Je vous conseille d'en faire part aux forces armées, c'est eux qui ont à faire avec les forces d'Angmar et du Seigneur de Guerre."
- "Soit Lieutenant, je vous remercie de l'information." conclut l'Elfe.
- "Je vous en prie. J'ai cru comprendre que vous aviez laissé vos armes dans le chariot. Dès que lors que vous serez enregistré en tant que compagnie, évidemment, nous vous ferons une restitution complète de vos armes ce qui veut dire aussi que vous n'aurez pas par la suite à régler une taxe pour l'achat d'armes ensuite en ville."
- "Entendu." répond Selenia.
- "Mais bon, tout ça, je pourrais vous en faire part."
- "Et pour la vente, non plus ?" demande Tirash.
- "Pour la vente ? Ça ne fait pas parti de la clause du contrat."
- "D'accord."
- "Il faudra le voir avec le responsable des marchands de la ville un certain Reoluin." - "Très bien."
- "Vous m'excuserez, j'ai d'autres affaires qui m'attendent."
- "Merci pour votre précision."

Le lieutenant désigne deux hommes qui vont à l'arrière du chariot et prennent les armes. Puis il fait un signe de tête en direction des quatre compagnons puis désigne l'un de ses hommes, il reprend le chemin en direction de la colline. Le dernier mercenaire présent, d'un geste, indique aux compagnons :
- "C'est bon, vous pouvez y aller !"

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 18:35 / 18:55 - Entrée dans la Ville - Brigand du Cardolan - Eagan Dent - Frère de la Mort - Garde Metraith - Roldan - Session N°41 du 07/07/2021

À l'entrée de la ville, les miliciens semblent moins occupés et regardent d'un air amusé le déroulement des évènements autour du chariot des compagnons. Les Frères de la Mort attendent le retour de leur chef et ne bougent pas, ne réagissent pas et ont toujours la main sur leur épée. Tirash profite de cette attente pour se rouler une pipe. Daëgon reste à proximité du chariot non loin de ses armes. Les deux miliciens surveillent les brigands et regardent régulièrement la route en direction du sud attendant le retour du capitaine. Fànaviryan s'est mise en retrait attendant les nouvelles consignes des gardes puis revient ensuite à proximité de ses compagnons et indique :
- "Nous n'avons pas occis des orques pour se faire malmener des petits sous-fifres !!"
- "Écoute, Fana, on était au courant en arrivant ici qu'il allait falloir déposer nos armes. C'était évident que l'on allait devoir les déposer. Ils vont de toute façon, même s'ils nous autorisent à les transporter, ça ne va pas se faire par un claquement de doigts. Il faut faire comme ce que fait tout le monde, il n'y a pas de raison que l'on ne fasse pas pareil..." lui dit Tirash.
- "Il faut négocier, c'est tout. Ils ont des manières de gros paysans mais voilà, qu'est-ce que tu veux que l'on fasse ? C'est des rustres, ça se voit bien en particulier la façon dont ils traitent les gens. Je me demande d'ailleurs comme ça se fait que personne ne leur ait rentré dedans... Ils doivent être très nombreux ou très puissants sinon ça ne pourrait pas fonctionner." analyse Daëgon.
- "C'est eux qui ont le pouvoir" ajoute Tirash.

À ce moment, le capitaine Roldan revient avec huit miliciens. Il arrive à hauteur des deux Frères de la Mort et d'un ton sec leur dit :
- "Poussez-vous !!"
- Les deux mercenaires ne réagissent pas mais voyant les nombreux miliciens derrière, ils obtempèrent.
- Roldan arrive au chariot et annonce : "Bon, je récupère les brigands."
- "Aidez-moi à défaire les fers" lance Fànaviryan en commençant à enlever les chaînes des brigands.
- "Je vous remercie, vous vous appelez comment ?" demande le capitaine.
- "Moi, c'est Tirash, nous sommes de la compagnie de l'Aurore Écarlate."
- "La Compagnie de l'Aurore Écarlate ?"
- "Nous sommes établis à Bree."
- "D'accord et vous venez faire quoi ici ?"
- "Chercher du travail."
- "D'accord !! Vous n'aurez aucun mal à en trouver."
- "Et comment on fait pour pouvoir entrer avec nos armes parce que travailler sans arme, ce n'est pas facile... Vous avez un petit conseil à nous donner ?"
- "Sur ce point, je n'ai pas les clefs par rapport à cela." répond le capitaine avec, à peine perceptible, une pointe d'agacement et d'impuissance que Tirash arrive à déceler. Puis en pointant du doigt la grande bâtisse au nord-ouest de la ville indique : "C'est eux, là-bas, qui décident..."
- "Et comment on fait pour s'attirer leurs bonnes faveurs ?" demande Tirash.
- "En sachant que l'on ramène six brigands !" lance Fànaviryan.
- "Ah, les brigands sont pour nous. Il reste certaines prérogatives que l'on arrive à conserver !! Cette tâche là nous incombe."
- "Faites attention à ces trois-là qui sont très, très mal en point." ajoute l'Elfe.

Le capitaine Roldan fait signe à ses hommes d'approcher et donne ses ordres afin qu'ils récupèrent les six hommes. Les huit miliciens viennent récupérer les six brigands sans ménagement et leur passent les fers. Les plus blessés des brigands vont gémir mais ne vont pas avoir le droit à un traitement de faveur. Après avoir donné ses consignes, le capitaine va s'approcher de Tirash et lui dit :
- "Pour s'attirer les bonnes faveurs des Frères de la Mort, ce genre de faveurs se monnaye..."
- "Ca coûte cher ?"
- "Selon moi, ça peut coûter assez cher... Après, on a peu de demandes mais il est clair qu'ils ne vous feront pas de cadeaux. Tiens d'ailleurs, j'ai l'impression qu'ils sont allés chercher le lieutenant Eagan..." indique le capitaine en regardant en direction de l'ouest.
- "Pour le bouclier, où est-ce que l'on peut le déposer ?" demande Tirash.
- "Alors, ces hommes, nous allons les envoyer à la caserne. Si vous allez dans cette direction, non loin de la rivière, vous trouverez la caserne et nous pourrions nous y retrouver demain matin."
- "On vous retrouve demain alors."
- "J'y serai dès l'aurore."
- "Capitaine, je me permets de vous solliciter concernant le bouclier et cette lame. Je préfère vous les confier qu'aux Frères de la Mort et je crois que mon amie, Fànaviryan, souhaiterait en faire autant."
- "Bien sûr" répond le Capitaine Roldan.

Fànaviryan prend sa lame qu'elle enveloppe dans une couverture accompagnée de la lame trouvée dans les ruines. Elle les dépose au capitaine avec une extrême solennité dans son geste.

Le capitaine repart avec ses hommes, les brigands. Le capitaine baisse la tête en guise de salutation lorsqu'il croise le lieutenant Eagan accompagné de trois Frères de la Mort. Le gradé des Frères de la Mort lui retourne le même geste. Les deux hommes semblent se montrer un certain respect. Puis le lieutenant arrive à hauteur du chariot des compagnons.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 17:45 / 18:30 - Arrivée aux portes de Metraith - Brigand du Cardolan - Frère de la Mort - Garde Metraith - Roldan - Session N°41 du 07/07/2021

La dernière partie de la route va être plus animée avec quelques fermes à proximité de Metraith. La route est bien entretenue, les arbres sont taillés et apportent une ombre agréable lorsque le soleil est présent mais, aujourd'hui, ce n'est pas le cas, le ciel est bien nuageux. La ville est fortifiée avec un mur d'enceinte qui fait le tour de la cité. Les remparts de pierre sont, toutefois, assez bas, un mètre quatre-vingt, deux mètres au plus haut. Des douves peu profondes doivent permettre de ralentir d'éventuelles menaces mais, sans doute pas, de repousser de grandes forces.

Trois lieux se distinguent des murs d'enceinte, sur la droite, une grande bâtisse bourgeoise trône fièrement sur une colline. Une bannière flotte sur le toit : deux crânes se font face sur fond noir.

Une autre colline fait face sur la gauche où toute une série de petites maisons s'entassent les unes sur les autres. Juste en dessous, on distingue des trous dans la colline ce qui semble le signe de la présence de Smials de Hobbits.

Une autre colline se distingue au sud de la ville. Une majestueuse demeure trône fièrement, sans doute, la maison royale du Cardolan : le Thalion.

Autour de la porte d'acier et de bois qui sécurise l'entrée de la ville, plusieurs abris de fortune. Plusieurs hommes, femmes, enfants et de nombreux Hobbits semblent vivre autour de l'entrée de la ville dans des conditions d'hygiène et de sécurité déplorable. Ils s'approchent des voyageurs arrivant sur Metraith pour récupérer des pièces, de la nourriture.

Un cours d'eau longe la ville dans sa partie nord-est à sud-est.

Au-dessus de la porte d'entrée, la bannière de la ville flotte : deux bandes rouges et deux bandes jaunes et deux chardons. Des miliciens sont postés à l'entrée de la ville et inspectent les différents voyageurs et les deux chariots qui entrent en ville. Deux Miliciens s'occupent de chaque chariot. À la vision de la bannière, Daëgon regarde, de nouveau, l'écu récupéré auprès des brigands et constate une correspondance. Les compagnons s'approchent paisiblement de l'entrée de la ville, Tirash et Selenia toujours sur le chariot et Daëgon et Fànaviryan entre les brigands. Deux gardes viennent vers le chariot de la Compagnie, chacun d'un côté du chariot. L'un des deux gardes lève la main et ordonne :
- "Arrêtez-vous !"
- "Bonjour !" répond Tirash.
- "Monsieur, Madame !" répond le garde.
- "Bonjour ! On a des brigands que l'on a ramassés sur la route à vous livrer. " répond Selenia.
- "Des brigands ??" demande le garde.
- "Oui !"

Le garde lève la tête pour observer les occupants du chariot ainsi que l'arrière puis porte son regard vers Fànaviryan et semble l'observer pendant quelques instants avec une certaine surprise. L'autre garde s'est rapproché de l'arrière, a regardé les trois brigands assis dans le chariot, la mule puis s'est mis à proximité de Daëgon. Puis le premier garde reprend la discussion :
- "Comment ça des brigands ?"
- "Nous étions en route sur Metraith pour chercher du travail. Sur le chemin, nous avons fait une mauvaise rencontre." explique Tirash.
- "À leur campement, nous avons trouvé deux cadavres de marchands ainsi que dans leur butin, ce bouclier" indique Selenia en sortant de la cape elfique l'écu aux couleurs de la ville.
- Le garde semble attentif aux propos de la dunéenne, observe bien le bouclier, se frotte la tête pour réfléchir puis appelle l'autre garde et lui dit lorsqu'il s'est rapproché : "appelle le capitaine !"
- "Qu'est-ce qui se passe sergent ?" demande l'autre garde.
- "Appelle le capitaine, c'est urgent !!" répète le garde agacé par la question.

Le second garde entre rapidement dans la cité, traverse à grandes enjambées la rue principale pendant que le sergent s'adresse, de nouveau, aux compagnons :
- "Suivez-moi" puis en s'adressant à l'un des chariots présents devant les portes de la cité, il dit : "Vous ! Poussez-vous !!"

Tirash commence à diriger le chariot à l'intérieur de Metraith. Le sergent, la main sur l'un des chevaux, dirige les compagnons vers une zone dégagée non loin de la porte. Des arbres bordent les murailles de la ville mais peu de maisons sont présentes à proximité de la porte nord. La route principale descend vers un quartier qui semble agité surtout autour d'une place. Puis Tirash, voyant cette présence nombreuse sur la place demande au garde :
- "Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?"
- "Oh ?? Rien de spécial... Pourquoi vous me demandez ça ?"
- "Le monde sur la place..."
- Le garde lève les yeux au ciel et dit "Bah... c'est comme ça..."

Trois autres gardes viennent non loin du chariot, observant à une certaine distance. Ils n'ont pas la tenue des miliciens. Leur casque est plus profond, plus sinistre, ne laissant pas apparaître leur visage. Un insigne sur le bras montre le blason flottant sur la bâtisse nord de la ville : deux crânes se faisant face. Ils portent une épée à la ceinture et semblent plus porter des armures plus lourdes que les miliciens. Ils s'approchent alors du sergent et lui demandent d'un ton sec :
- "Il y a un problème ?"
- Le garde baisse la tête et répond : "Non, ils ont récupéré des brigands donc on va voir ça."
- "D'accord" répond l'un des Frères de la Mort puis il se tourne vers Daëgon qui est le plus proche et il lui dit : "On se verra après !"

Les trois gardes vont aller se poster de l'autre côté de la route et restent en observation. Puis le sergent reprend :
- "Vous allez devoir attendre quelques minutes."
- "On attend votre capitaine, c'est ça ?" demande Tirash.
- "Ouais, ouais... Il va, en effet, falloir attendre un petit peu... Et, vous venez d'où comme ça ?"
- "De Bree" répond Selenia.
- "Ah ! Et vous cherchez quoi comme travail ici ?"
- "Un travail où il y a besoin d'une tête et quelques bras bien musclés." répond Tirash.
- "On fait de la sécurité auprès des personnes" précise Selenia.
- "Oh, d'accord." réagit le garde.
- "Vous pensez qu'il y a moyen de trouver du boulot ici ?" demande Tirash.
- "Ah bah, ça, ce n'est pas le boulot qui manque... surtout si vous êtes des mercenaires mais vous n'êtes pas les premiers..."
- "Ouais mais on arrive avec quelques preuves de nos compétences."
- "Ouais, oh bah, ça, vous verrez avec le Capitaine.

Le sergent va faire quelques allés et venues pendant quelques minutes et Daëgon va lui poser une question lorsqu'il se rapproche de lui :
- "Et il se passe des évènements à Metraith en ce moment ?"
- "Non pas plus que d'habitude... Pourquoi vous me demandez ça ??" répond le garde.
- "Non, pour rien, je demande..."
- "Bah non... En tout cas, pas sur les dernières semaines. Et vous, ça s'est bien passé la route ?"
- "Normal à part les brigands..."

Puis l'homme repart et lorsqu'il se rapproche de Tirash, il demande au garde :
- "Et les trois hommes là-bas ? Vous n'avez pas l'air de bien vous entendre ??"
- "Ah, hum... hum..." répond le garde en faisant des petites grimaces puis il regarde en direction des trois hommes puis ajoute : "C'est eux qui sont chargés de la sécurité, Les Frères de la Mort."
- "Ah, ce n'est pas vous alors ??"
- "Ah, pfff... On surveille les portes..."

Après dix minutes d'attente, le second milicien revient avec un homme plus âgé, habillé d'un beau plastron, d'une rapière finement ouvragée. D'une bonne corpulence, l'homme grisonnant est bien propre, la barbe bien taillé. Il s'adresse aux quatre compagnons :
- "Bonsoir, je suis le capitaine Roldan, en charge de la Milice de Metraith." puis il observe les brigands assis dans le chariot et ceux enchaînés à l'arrière puis demande : "Qui êtes vous ?"
- "Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Écarlate. On vient en ville pour trouver du travail et on a fait une jolie récolte sur la route."
- Le capitaine regarde les brigands dans le chariot et désigne l'un d'eux et lui dit : "Toi, je te connais !!" puis il regarde les trois hommes debout puis observe Fànaviryan puis en baissant les yeux en respect : "Madame."
- "Monsieur" répond l'Elfe.
- Puis le capitaine se rapproche de l'un des brigands debout, celui du milieu, Mirlin, puis de sa main droite, il prend sa mâchoire pour mieux l'observer pendant quelques secondes puis il revient vers l'avant du chariot "D'accord, j'en connais quelques uns..."
- "Vous les connaissez déjà ?" demande Daëgon.
- "Ouais, disons que ça faisait un moment qu'ils n'étaient pas venus par ici."
- "Là, ils rodaient dans la campagne."
- "D'accord et ils faisaient quoi dans la campagne ?"
- "Ils tuaient ce qui passait, des marchands, des voyageurs, des paysans."
- "D'accord. Ils vous ont attaqués ?" demande le Capitaine.
- "On les a eu en deux fois. Une partie nous a attaqué et le reste, on l'a nettoyé et ils ont attaqué d'autres personnes que l'on a rencontré sur le chemin." explique Selenia.
- "D'accord."

Tirash dit alors :
- "Et on a un joli cadeau à quelqu'un d'important ici." pendant que Daëgon sort le bouclier du chariot. Le capitaine tend les mains pour récupérer l'écu et Tirash ajoute alors : "Écoutez, nous aimerions pouvoir le livrer en mains propres." Le capitaine se frotte alors la barbe et Tirash indique : "On a risqué nos vies pour le récupérer..."
- "D'accord ! Soit. Nous pourrons en discuter demain. Il se fait tard mais, en effet, de ce que vous dites, j'aurais besoin que vous puissiez me redonner plus précisément tous les éléments pour que je puisse prendre une décision juste concernant ces hommes."
- "Nous sommes à quatre voix de témoignages." indique Fànaviryan.
- "D'accord, d'accord Madame ! Et ils étaient que six ?"
- "Ah non !!" répondent Selenia et Daëgon.
- "Ils étaient plus nombreux mais il y en a qui sont morts lors de l'affrontement." précise Daëgon. - "Et on en a perdu dans la nature." ajoute Selenia.

Le capitaine s'éloigne de quelques pas, réfléchit, se passant la main dans la barbe puis il revient et indique :
- "D'accord. Je dois aller chercher des hommes pour vous embarquer tous les gens qui sont là... On les prend en charge."
- "Pour les plus blessés, est-ce que vous nous garantissez qu'ils seront toujours en vie demain ? Pour la récompense" demande Fànaviryan.
- Le capitaine semble surpris puis désigne l'écu et indique : "Je pense que la famille sera tout à fait prédisposée à pouvoir vous verser une rétribution à la récupération de ce bouclier. Au niveau de la Milice, nous n'avons pas les moyens de pouvoir vous verser quoi que ce soit..."
- "Excusez-moi, c'est quoi le nom de cette famille ?" demande Daëgon.
- "On en discutera demain..." répond Roldan avec un léger sourire qui apparaît à son visage puis il ajoute : "Vous avez un lieu où je peux vous joindre ?"
- "Vous avez un lieu à nous conseiller pour passer la nuit ?" demande Daëgon.
- "Tout dépend de vos moyens..." répond le capitaine.
- "On a rencontré quelqu'un sur la route et il nous a conseillé d'aller à la "Boucle d'Oreille en Mithril" et il aurait, peut-être, du travail pour nous." indique Tirash.
- "Si vous voulez bien patienter quelques minutes de plus, je vais dire à mes confrères, des Frères de la Mort, de venir vous voir et nous, nous allons prendre en charge les brigands. Je vais aller chercher du renfort pour les prendre en charge."
- "Juste une question, on nous a dit que si on voulait entrer dans la ville avec des armes, ce n'était pas possible ??" demande Tirash.
- "Non, en effet ! Et vous devez vous adresser aux Frères de la Mort pour voir ça. C'est eux qui ont en charge toute la sécurité de la ville." indique le Capitaine sans enthousiasme. Tirash va même remarquer que Roldan va jusqu'à fermer le poing lorsqu'il évoque les mercenaires.

Le Capitaine Roldan va alors traverser la route et va interpeller les trois Frères de la Mort par un geste de la main pointant le chariot des compagnons puis va reprendre la route vers la sud. Les trois mercenaires vont alors traverser également la route pour rejoindre le chariot. Ils commencent par inspecter le contenu du chariot puis observe les quatre compagnons ainsi que les brigands puis l'un d'entre eux prend la parole :
- "Bon, alors, pour les armes, vous allez les déposer à l'arrière de votre chariot et ça vous fera 12 pièces d'argent à payer !"
- "Vous gardez notre chariot ??" demande Daëgon.
- Le garde pointe chacun des compagnons et dit : "Mettez vos armes à l'arrière du chariot !"
- "J'ai ce bouclier que nous devons rendre à son propriétaire ainsi que cette épée. Nous sommes obligés de le garder. Je dois les rendre à son propriétaire. Ils ont été récupérés à ces brigands." indique Daëgon en montrant l'écu et en sortant l'épée de la cape elfique.
- "Si vous le souhaitez, vous pouvez nous accompagner, ça sera, effectivement, plus sûr parce que l'on tient, effectivement à respecter les règles." propose Tirash qui détache sa ceinture et pose son épée à l'arrière du chariot.
- Le garde reste les bras croisés et, d'un ton ferme, dit : "Non mais vous déposez tout ça là ! J'en sais rien de votre histoire !! Pour l'instant, vous me déposez toutes vos armes."
- "Concrètement, on vous laisse le chariot et vous allez le surveiller ?? C'est comme ça que ça se passe ??" demande Daëgon.
- "Non, on va récupérer vos armes. Vous les récupérerez en sortant. Là, je vous demande juste que vous les déposiez sur votre chariot. Les consignes sont celles-ci. J'aimerais que vous les respectiez !" répond le Frère de la Mort d'un ton sec.
- "Excusez-moi, on comprend bien que vous ayez des consignes mais on est des étrangers, il faudrait nous les expliquer quand même plutôt que de nous les balancer comme ça et que l'on ne les comprenne pas, vous voyez le truc ??" explique Daëgon en venant déposer son arc et son épée dans le chariot.
- Pendant ce temps, Selenia est venue déposer sa lance dans le chariot.
- "Vous arrivez en ville, les consignes sont que tout individu qui entre à Metraith doit déposer ses armes et sont confiées à la Compagnie des Frères de la Mort." explique calmement le garde.
- "Pas de problèmes à l'exception du bouclier et de l'épée que l'on doit remettre à leur propriétaire." explique Tirash.
- Fànaviryan reste les bras croisés gardant sa lame dans le dos.
- Voyant le refus de l'elfe d'obéir, le garde fait un geste à ses deux compagnons qui reculent d'un pas et portent la main au pommeau de leur épée.
- Tirash intervient alors : "Mais, en fait, comprenez, Monsieur, que notre amie a du mal à se séparer de son matériel. On nous a dit qu'il était possible de garder ses armes si on était accrédités, en quelque sorte, c'est une démarche qu'il faut entreprendre auprès de qui ?"
- "Quand vous dites accrédités, qu'est-ce que vous entendez par-là ?"
- "En tant que compagnie de mercenaires. Nous sommes la compagnie de l'Aurore Ecarlate. C'est vrai que vous nous connaissez pas encore mais comme le voyez, on bosse bien" indique Tirash en montrant les brigands capturés et reprend : "On vient ici pour trouver du travail en tant que mercenaire. On se disait que l'on pourrait solliciter de votre bienveillance une accréditation."
- "Et nous en avons..." commence Fànaviryan qui est interrompue par le garde qui lui tourne le dos et traverse, de nouveau la route. Entre temps, il a fait signe aux deux autres Frères de la Mort de rester sur place. Le garde va alors longer la muraille de la ville et se diriger l'ouest en direction du grand bâtiment surplombant l'entrée de la ville à l'ouest.
- Tirash s'adresse alors aux deux gardes restés en position avec, toujours la main sur leur épée : "Ne vous inquiétez pas, on ne va pas bouger. On attend votre chef, c'est ça ?"
- Les deux gardes ne réagissent pas.
- Selenia s'adresse alors discrètement à Fànaviryan : "Ce n'est pas faisant du chafouin que l'on va pouvoir avoir une accréditation en ville..."

Liste des Lieux