[AU] Partie du 18 septembre 2023 -N°100- 7 Cerbeth 1640

[Rico the Hobbit]

Le 7 de Cerbeth de l'An 1640

Fánaviryan part avec son épée dans son fourreau et la hache à la main. Le chemin est vallonné, les collines des Hauts des Galgals commencent à se dessiner dans le paysage. Elle s'approche de l'orée de la forêt. Elle a perdu de vue la route depuis plus d'une demi-heure. Avant de descendre de la dernière colline qui surplombe la forêt, Fánaviryan rassemble quelques pierres pour avoir un repère.

En arrivant devant la Vieille Forêt, elle sent une atmosphère étrange comme si elle n'était pas la bienvenue dans ces lieux. Elle va s'arrêter quelques minutes pour réaliser un deuxième repère qui pointe en direction du premier.

Au final, les PJ ne doivent jamais savoir s’ils sont en face du vrai Lion Vert ou de l’un de ses “avatars” d’autant qu’il en a été dénombré au moins une bonne dizaine. Il est certain que si le Lion Vert apparaît aux PJ en tant que lui-même et non par l’un de ses avatars, cela indiquera que la situation est solennelle et / ou grave.

Venant de très loin, Fánaviryan arrive à percevoir un chant qui attire ses oreilles. Le son ne semble pas provenir d'un bruit naturel, vent, feuilles ou de l'eau mais d'un être vivant. Elle est trop loin pour pouvoir déterminer la nature exacte des sons perçus.

Fánaviryan avance prudemment, discrètement. Elle se méfie des moindres bruits, de mouvements étranges. Après cinquante mètres, elle s'arrête et va, de nouveau, tracer au sol un repère, y poser des pierres et donner une direction aux pierres posées. Puis elle reprend la piste du chant lointain.

Après quinze minutes de marche, Fánaviryan arrive devant un ravin qu'elle doit contourner. Elle va finir par ne plus entendre le chant. L'Elfe fait une pause. Elle prend plusieurs cailloux, branches pour se faire un repère en pointant la direction du chemin retour. Un son se fait entendre sur sa gauche, elle pense, aussitôt au chant qui semble, alors, très proche. Elle se précipite mais se rend compte qu'il s'agit du vent qui s'est engouffré dans le ravin. Elle tente de s'accrocher à une branche mais n'y arrive pas, elle dévale alors la pente et se retrouve dans la terre humide, non loin d'un ruisseau, les vêtements en partie couverts de terre. Elle n'entend plus le chant.

Fánaviryan va nettoyer ses vêtements avec l'eau du ruisseau, va récupérer sa hachette qui se trouve à quelques mètres de là, arme qu'elle avait lâchée lors de sa chute. Fánaviryan prend le temps de se repérer, de repérer le Nord mais la tâche est plus difficile, avec un soleil se couchant et la pénombre qui commence à gagner les lieux.

Fánaviryan range sa hachette à sa ceinture, essaye de trouver des prises pour remonter la pente. L'Elfe a du mal à trouver des appuis, glisse à plusieurs reprises avec de la terre humide et une absence de végétation. De retour en bas, Fánaviryan reprend sa hachette d'une main et une dague de l'autre main. Elle va alors planter avec ses deux armes le sol, progresser ainsi le long de la pente et va finir par remonter en haut. Elle range alors ses deux armes, reprend son souffle et ses esprits.

Elle regarde autour d'elle, essaye de repérer le soleil. Elle estime être dans la Vieille Forêt depuis une heure environ. Fánaviryan se décide à rebrousser chemin et va aisément s'y retrouver grâce aux repères posés au sol.

Sur le retour, Fánaviryan cherche un morceau de bois qu'elle pourrait ramener. Elle finit par en trouver un mais, en le prenant, celui-ci résiste. L'arbre semble s'animer et l'une des branches se projette vers l'Elfe qui a, tout juste, le temps de reculer pour éviter la branche qui aurait pu lui arracher la tête. Dans son mouvement, l'Elfe réussit à récupérer la branche qu'elle tenait.

Fánaviryan constate que l'arbre semble s'animer, les branches s'agitent, les feuilles bruissent et d'autres arbres semblent réagir à cette animation. L'Elfe annonce en quenya :
- "Messire, c'était une branche qui devait vous gêner. La branche était morte, malheureusement... Je vais vers l'orée. Je ne vais point vous gêner plus."

Fánaviryan quitte, rapidement, les lieux et va retrouver son chemin pour quitter la forêt. Le ciel devient plus sombre, le ciel s'est couché à l'est. Au nord, le ciel s'illumine d'éclairs lointains.

L'Elfe regarde, rapidement, à l'orée de la forêt pour trouver des branches mais elle se rend compte qu'il faudrait retourner dans les bois. Il est, à présent, vingt heures, et elle se décide à retourner rejoindre ses camarades sur la route. Elle arrive dans la nuit une demi-heure plus tard.

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