[AU] Partie du 13 février 2022 - N°57 - 11 de Norui 1640

Campagne dans les Terres du Milieu

[AU] Partie du 13 février 2022 - N°57 - 11 de Norui 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Mar 15 Fév 2022 13:58

Le 11 de Norui de l'An 1640

Fànaviryan se presse le doigt avec cette sensation désagréable. Puis elle se lève, regarde sur le bureau puis se rend rapidement dans l'atelier d'orfèvrerie en tenant son doigt tout en prenant la lanterne. Elle récupère alors une lanière, deux morceaux de bois et vient enrouler son doigt pour former un garrot de fortune mais la manipulation est difficile et le garrot ne tient pas. Elle sent toutefois que les gouttes de sang qui se sont écoulées de son doigt ont dû permettre au poison de ne pas se répandre dans son corps. Fànaviryan respire de soulagement, reprend ses esprits et estime que le produit obtenu chez Oget lui a permis d'avoir l'énergie suffisante pour vaincre le poison. Elle se fabrique alors une attelle pour maintenir son doigt protégé puis observe plus attentivement l'atelier de confection des costumes de Reoluin. Elle remarque des feuilles d'or en cours d'utilisation et d'autres prêtes à être utilisées puis s'arrête sur les perles et les différentes petites pierres précieuses se trouvant sur la table.

Elle prend une bourse en velours noir qu'elle remplit avec les perles et les pierres précieuses qu'elle range dans son aumônière puis Fànaviryan retourne au bureau.

Elle se met à genoux et observe le coffre au sol. Elle prend la clef qu'elle a trouvé dans le bureau et observe le trou dans le coffre pour essayer de comprendre comment elle peut l'insérer puis regarde attentivement la structure du coffre, le métal, sa fabrication sans, toutefois, obtenir des informations sur la façon de l'ouvrir. Fànaviryan prend deux dagues et les insère et tente de comprendre le mécanisme d'ouverture du coffre. Ses tentatives se soldent par des échecs mais elle repère l'emplacement de l'aiguille qui l'avait piquée tout à l'heure.

Elle observe ensuite la dague prise dans le bureau de Reoluin et constate qu'elle n'a jamais été utilisée. Les marques de fabrique de la lame sont encore bien visibles. Elle prend quelques minutes pour observer plus attentivement la dague et remarque qu'elle ne semble pas très affûtée, sans doute, un objet décoratif plus qu'une réelle arme.

Fànaviryan réfléchit quelques instants puis observe, à nouveau, la pièce. Elle remarque une bibliothèque sur l'un des murs et en face un grand tableau représentant Reoluin, posant de profil, la canne à la main avec un beau costume coloré. Elle se lève et va déplacer le tableau qui cache un coffre encastré dans le mur. Elle observe et constate que la clef qu'elle a trouvée semble correspondre à la serrure de la porte du coffre. Elle examine le sol et ne relève aucun élément qui pourrait s'enclencher. Elle insère la clef, se met sur le côté et doucement va ouvrir la porte en prenant de soin de faire attention au moindre piège qui pourrait se déclencher. Un bruit métallique se fait entendre, la porte s'entrouvre. Avec une dague, Fànaviryan va pousser la porte du coffre afin qu'elle s'ouvre complètement puis va regarder le contenu qui est composé principalement d'écus d'or, d'un nombre plus réduit de pièces d'argent, d'un livre, deux parchemins et un écrin. Elle ramène avec la dague l'écrin auprès du bord.

Fànaviryan quitte alors la pièce, retourne dans l'atelier et va récupérer un morceau de tissu ainsi qu'un sac en cuir. Elle revient aussitôt dans le bureau, et déposer toutes les pièces dans le sac. Elle prend l'écrin qu'elle pose sur le bureau, pose la lanterne à côté et ouvre en se mettant légèrement sur le côté. Elle y découvre cinq diamants à l'intérieur. Elle referme aussitôt l'écrin et le met dans son aumônière. Elle prend, enfin, le livre et les deux parchemins qu'elle vient poser sur le bureau.

L'un des parchemins est toujours cacheté et l'autre non. Elle ouvre le livre et y découvre des dates, des noms ainsi que des sommes d'argent avec des signatures. Elle regarde avec plus d'attention les noms mais, sur les quelques pages qu'elle consulte, elle ne voit pas de nom connu. Les adresses semblent correspondre à des noms de rue de Metraith. Fànaviryan ouvre, ensuite, le parchemin décacheté et y voit le nom de Reoluin avec des indications sur son parcours professionnel en particulier qu'il aurait travaillé à Osgiliath auprès d'un tisserand du nom d'Echen. Ce Maître Tisserand recommande les talents de Reoluin auprès de ses paires. Il aurait, ainsi, travaillé pour la maison royale du Gondor. Elle regarde ensuite le second parchemin cacheté et constate que le cachet semble correspondre à celui du premier parchemin et, en y regardant de plus près, la taille, l'origine du parchemin semble être le même.

Après avoir vidé intégralement le coffre, elle va inspecter la bibliothèque. Elle commence par regarder la structure, la façon dont le meuble a été construit et installé mais ne remarque aucun élément suspect puis va déplacer les livres, vérifier d'éventuels mécanismes mais tout semble adapté. Les ouvrages n'interpellent pas Fànaviryan sur leur contenu.

Elle va après ce temps passé à la bibliothèque, revenir au bureau et va sortir sa dague et va commencer à enlever des lattes de bois au sol pour mieux observer le coffre ce qu'elle fait sans les casser, maitrisant la technique pour les retirer. Elle observe le côté du coffre, constate qu'il est scellé au sol, à la pierre et voit une rainure qui montre le mécanisme d'ouverture du coffre. Elle poursuit ensuite le démontage des lattes pour faire apparaitre les gonds à l'arrière du coffre mais elle constate que les mécanismes d'ouverture ne sont pas visibles de l'extérieur.

Elle prend ensuite sa dague puis vient, au niveau du mécanisme qui doit actionner l'ouverture, tenter de retirer l'aiguille empoisonnée. La visibilité n'est pas suffisante pour qu'elle puisse se rendre compte si le piège est toujours présent.

Fànaviryan vient s'installer au bureau, sort le matériel d'écriture qui se trouve dans l'un des tiroirs et va rédiger une lettre : "A mes amis de l'Aurore Ecarlate, je laisse à votre bon soin le butin de notre visite et les preuves incriminantes sous l'œil bienveillant de Zëbúth et de Barägouin là où une nuit, où lames et arc d'Oërlis ont sommeillé à la lueur de la lune."

Fànaviryan se rend ensuite dans le dressing de Reoluin, prend un sac de voyage. Elle y dépose le livre et les deux parchemins récupérés dans le coffre. Elle retourne dans le bureau et y note sur un nouveau parchemin : "A l'intention de Tirash qui sait se faire agile de ses doigts, il sera intéressant, pour une fois, que tu te mettes à quatre pattes sous le bureau du possesseur de l'ancien possesseur de ce livre, prends garde à ne point te faire piquer quand tu mettras tes doigts dans la fente sombre révélée lorsque tu lèveras le tapis qui cache les secrets." Elle glisse le mot dans le livre puis vient, au sol, remettre les lattes de bois, puis le tapis et le bureau en place.

Elle retourne dans le dressing, met dans le sac deux tenues de élégantes, une robe d'intérieure. Elle trouve un manteau de pluie qui arrive à s'ajuster à sa taille mais qui lui arrive au niveau des hanches au lieu de descendre aux genoux.

Elle revient dans le bureau, va refermer à clef le coffre, remettre le tableau en place et remet la clef dans le tiroir du bureau. Elle descend les escaliers, se rend au rez-de-chaussée mais ne remarque aucun bruit. Elle va au cellier, observe l'ouverture, elle interpelle ses compagnons mais n'entend aucun bruit et ne voit aucune lumière. Elle referme alors la trappe puis quitte la maison par la porte de derrière qu'elle referme à clef.

Elle observe le jardin puis appelle :
- "Djiska ?? Djiska ??"

Elle fait un tour de jardin mais ne voit personne. Elle observe le sol à la recherche de traces de pas mais n'arrive pas à repérer la direction prise par Djiska et Reoluin.

Discrètement, Fànaviryan traverse le Rath Anor avec le sac de voyage, la besace en cuir et la lanterne. Elle rejoint une petite rue, vérifie d'éventuelles présences puis va descendre les rues jusqu'à la Boucle d'oreille en Mithril. Elle se rend aux écuries sans passer devant l'entrée principale. Elle vérifie qu'elle est seule, puis dépose la lanterne d'un coin, puis vient escaler le muret pour accéder à la cache et y dépose la besace en cuir remplie d'écus d'or et pièces d'argent. Elle redescend, reprend la lanterne, le sac de voyage et ressort dans la rue et va à la hauteur des trois miliciens en poste devant la chambre de Selenia. Ils sont en train de discuter le long du mur, essayant de se protéger du mieux qu'ils peuvent de la pluie. En s'approchant, Fànaviryan commence à chantonner :
"Ce n'est pas parce qu'il pleut, qu'on est mouillé,"
"Que la vie doive s'arrêter, la nuit est belle et demain, il fera beau,"
"Lalali, lalala..."

Les trois hommes voyant l'Elfe arrivée, lui font un geste respectueux et Fànaviryan leur demande :
- "Alors, Messieurs, ça va ? Il n'y a pas trop d'agitations depuis tout à l'heure ?"
- L'un des trois répond alors : "Non, c'est calme. Dommage qu'il pleuve, quoi..."
- "Oui, oui..."
- "Et vous ? Tout va bien, Madame ?"
- "Ah !! C'est une nuit sans fin... J'aimerais bien pouvoir aller me reposer comme le capitaine mais je ne suis pas encore sûre que j’aie encore le temps de faire cela. Je vous laisse veiller à la sécurité de Selenia. Je vais aller voir comment elle se porte. Est-ce que la dunéenne soigneuse est repartie ?"
- "Non, elle est toujours là. En tout cas, à priori, elle n'a pas quitté l'auberge."
- "D'accord. Je vous remercie et restez l'œil ouvert !!"
- "Oui ! C'est ce que le capitaine nous a demandé..."
- "Vous en serez largement récompensé demain, foi de Fànaviryan. Messieurs ?"
- "Amils" répond le premier milicien.
- "Neidhe" répond le second milicien.
- "Domech pour vous servir." répond le troisième.
- "Vous aurez récompense."

Fànaviryan entre alors dans la chambre de Selenia qui dort dans son lit. En face, sur l'autre lit, Raghnild est assise, endormie. Fànaviryan pose, le long du lit de Selenia, le sac de voyage. Elle se tourne vers Raghnild et lui dit :
- "Bonsoir, Madame. Je vois que vous contrôlez la situation."
- Elle confirme les propos de l'Elfe par un geste de la tête.
- "Heureusement que vous avez été présente aussi rapidement. J'ai cru que nous allions la perdre. Nous sommes désolés de ne pas pouvoir être plus présents mais sachez que nous ferons tout en notre pouvoir pour vous remercier de nous l'avoir empêché de passer par trépas."
- "C'est normal."
- "Vu que vous êtes là, je voulais vous montrer, je sais que c'est tellement mineur par rapport aux blessures qu'a eu mon amie, une petite blessure que je me suis faite ce soir sur une pointe empoisonnée, il me semble. Peut-être que vous auriez un petit onguent pour la cicatrisation. J'ai réussi à presser fort mais là, j'ai le doigt qui commence à devenir un petit bleu."
- Raghnild regarde le doigt de l'Elfe et lui dit : "Ah oui, en effet, vous avez un petit accrochage sur votre doigt... C'est très bénin ce que vous avez là. D'ici demain, il n'en paraitra plus rien. Ou dans quelques jours en tout cas... Mais il n'y a pas vraiment de faire quoi que ce soit..."
- "Je vous ramènerai, peut-être, une autre fois, un petit échantillon du produit afin de voir si vous connaissez le poison qui m'a touché."
- "Oui... Si vous souhaitez passer dans mon établissement, il n'y a pas de soucis, je pourrai vous renseigner."
- "Et si vous avez besoin de quoi que ce soit, pour rétribution de l'état de Selenia, n'hésitez pas à faire demande. Vous pouvez y réfléchir cette nuit à moins que vous ayez déjà en idée quoi que nous puissions faire même s'il s'agit d'intercéder bien naturellement en la faveur de vous et de vos compagnons, vu la situation en ville, malheureusement, beaucoup sont pris de haut par d'autres bien nés."
- Raghnild hausse les épaules.
- "Vous sauriez me dire si les servantes sont encore actives ou si elles sont parties se coucher ?"
- "Hum... ça fait un moment que je ne les ai point vu..."
- "D'accord. Je vous dis, peut-être, bonne nuit d'avance."

Fànaviryan ressort dans la rue puis se rend dans l'autre chambre et constate que Sajantha n'est pas là. La chambre est vide. L'Elfe prend sa gibecière, elle retourne dans la chambre de Selenia, va ouvrir du sac de voyage, le livre de Reoluin ainsi que les deux parchemins qu'elle met dans sa gibecière.

Elle quitte l'auberge, prend une ruelle pour traverser, ensuite, le Rath Anor, évite la rue des plaisirs et emprunte une rue parallèle et arrive jusqu'à la Maison d'Oget. Elle frappe à la porte et Djiska vient lui ouvrir.
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Re: [AU] Partie du 13 février 2022 - N°57 - 11 de Norui 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Mar 15 Fév 2022 13:58

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Re: [AU] Partie du 13 février 2022 - N°57 - 11 de Norui 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Mar 15 Fév 2022 13:59

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