- I. L'AUDIOPHILE
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] L'audiophile désigne par essence l'amoureux du son. C'est donc la qualité maximale qu'il recherche. On peut certes considérer comme antinomiques les exigences d'une telle appélation et les conséquences de la compression musicale. Pour couper court au débat, nous supposerons qu'il n'en est rien, et qu'un codec destructif peut sous certaines conditions offrir des performances réellement proches de la sonorité offerte par le disque compact , même si le résultat ne sera jamais à même d'extraire tout le suc d'une installation Hi-Fi haut de gamme.
La compression audiophile a pour seule fin l'archivage . Si pour diverses raisons vous n'êtes plus assuré de disposer de l'original dans un avenir indéfini (pas de sarcasmes : le vieillissement, le vol, le prêt sans retour, les mauvaises manipulations, le neveu, le chat... peuvent légitimer ces craintes sans qu'on évoque le piratage ou la copie illégale), le fichier compressé doit pouvoir être graver et donner l'illusion d'être une véritable copie de l'original même à des personnes bénéficiant d'une oreille particulièrement fine .
En conséquence, le potentiel de la compression doit être très élevé, souvent supérieur à celui de votre capacité d'écoute, et doit par conséquent demander une place considérable .
Cette consommation d'espace n'est bien entendu guère compatible avec les échanges massifs sur internet, et ne permet pas non plus de réunir sur le même CD une intégrale d'AC/DC ou des quatuors de Haydn. Toutefois, le potentiel sonore du fichier compressé est tel que l'utilisateur peut espérer de le transcoder sans craindre une diminution exagérée de la qualité (pour par exemple rendre sa bibliothèque musicale compatble avec un baladeur). Vous l'aurez compris, les formats proposés ci-dessous dans les paramètres indiqués ne s'adressent qu'à ceux qui cherchent une qualité maximale et non OPTIMALE tout en bénéficiant des avantages de la compression sonore.
- 1.1. Les formats sans pertes
Ils existent, et en nombre. La compression étant non destructive, elle est apte à restituer le fichier de départ, au bit près. Rien n'est perdu, si ce n'est de la place. L'espace préservé varie selon les styles musicaux, le niveau sonore, la complexité du signal. Il est raisonnable d'espérer un gain de 50 % environ. Il s'élève souvent au-delà avec de la musique classique, mais peut être réduit à 30 % à peine. Idéal pour les fondamentalistes de la qualité qui ne craignent pas de consacrer tout entier(s) leur(s) disque(s) dur(s) à leur bibliothèque musicale.
Les formats les plus connus sont Wavepack, Monkeyaudio, Flac, Lpac. Le plus abouti reste sans conteste Monkeyaudio, gratuit, et dont les sources sont désormais accessibles. Un dernier arrivé, optimFROG, a réussi une entrée fracassante dans cet univers, et ce pose en challenger redoutable pour Monkey. Des plug-ins pour winamp vous permettent une lecture sans décompression préalable. A noter que Frog, Monkey et Flac (OpenSource) fonctionnent sur Linux.
- 1.2. Le MPC (ou Musepack)
Il est reconnu aujourd'hui que ce format offre des performances à la mesure de sa discretion : très grande ! A base de mpeg 2, quoiqu'en déviant des normes du standard, ce format offre une qualité époustouflante si on lui accorde suffisamment d'espace.
Modes à retenir :
--standard (--quality 5) : bitrate de 170 environ, très grande transparence même sur des morceaux difficiles
--extreme (--quality 6) : bitrate de 190-200, réellement indiscernable, sauf en des cas rarissimes... et même là !
--insane (--quality 7) : transparence totale normallement, y compris dans les cas cités plus haut. Bitrate : 230 en moyenne.
--braindead (--quality
: gain qualitatif théoriquement inaudible ; pour maniques et chauves-souris audiophiles. Débit de 260-270 kb/s --quality 9 \ --quality 10 : pour ceux qui ont de l'espace disque à perdre, ou qui seraient rebutés par l'encodage en lossless. Débit de 300 - 350 kb/s
il est très rapide à l'encodage (x7 - x8 sur un 1 Ghz)
il l'est davantage à la décompression (x100 environ)
il est aujourd'hui gratuit
il est ajustable selon ses besoins (par switches)
des raccourcis (presets) sont disponibles pour les néophytes, et ils sont excellents
un pareterre de spécialistes le considèrent comme le meilleur format du seul point de vue qualitatif.
vbr terriblement adaptatif (peut monter très haut au besoin [max : 1200 k/s] sur des morceaux totalement artificiels afin d'assurer un rendu exemplaire)
rare format arrivé près du terme de son développement, il n'obligera pas les puristes à tout réencoder dans 6 mois ou deux ans.
gapless : deux morceaux consécutifs fusionneront sans sans introduire de parasite ou de silence.
permet des encodages depuis des fichiers déjà compressés en lossless, sans décompression préalable
il ne sera pas gratuit longtemps
l'encodeur n'est pas open-source - le décodeur l'est en revanche
il n'a que peu de chances d'être intégré dans du matériel dédié, pas officiellement en tout cas.
- 1.3. Le OGG Vorbis
Challenger de taille, l'OGG est le dernier né des codecs, et sans être totalement abouti, il offre déjà une qualité explosive. Largement paramètrable, il intéressera l'audiophile par les débits moyens qu'il peut soutenir ( plus de 400 k/s, ce qui mettra au défi les oreilles les plus exigentes)
L'utilisation et le paramétrage sont très simples :
Choisir le pallier (de 0 à 10 soit de 64 k/s à 500 k/s) ou le bitrate souhaité. La première méthode est la seule recommandée pour une meilleure qualité.
Pour une écoute quotidienne de bonne qualité, qui ne consomme pas trop d'espace, on choisira de paramétrer l'ogg à -q5 (environ 160 kb/s). On peut toutefois accorder plus d'espace au codec, afin de limiter l'intensité et le nombre de légers artefacts que l'ogg ne peut, contrairement au mpc, actuellement éviter.
totalement gratuit.
totalement open-source
licence généreuse (pas du GPL : peut être exploité commercialement en toute légalité et sans royalties)
déjà exploité par de grands softs (SoundForge), et présent sur des applications comme des jeux
très bon pour taille honorable (200 k/s)
système de tag très souple
gapless : deux morceaux consécutifs fusionneront sans mal
assez rapide (x5-x6 sur 1 Ghz)
décodé par un nombre croissant de logiciels
pas totalement optimisé à des fins audiophiles
sérieux problèmes de pré-écho sur les attaques sonores franches
pas de hardware actuellement, mais cela devrait changer d'ici quelques mois
encore trop perfectible : l'audiophile sera tenté de tout réencoder avec les versions succesives du format
1.4. L'AAC
Annoncé comme remplaçant du mp3 par Dolby, son géniteur, l'AAC peine à se faire connaître. La faute aux parents, qui passent plus de temps à traquer les distributions pirates qu'à faire évoluer le codec. Plusieurs versions existent, à l'instar de PsyTel, qui ne peut légalement circuler que sous forme de source, sans être compilé (et n'est donc pas directement exploitable). Il est sensiblement meilleur que le mp3 à bitrate égal, encore que les --alt-preset tendent à limiter cet écart.
lisible sur certains baladeurs (tels le haut de gamme Expanium de Philips)
grand potentiel de développement
bonnes performances en terme de pré-écho
encodeurs rares, car surveillés contre la piraterie
très lent à l'encodage (x1 x1,5)
quantité de paramètres qui le rendent confus (mpeg2 mpeg 4...) et souvent incompatible avec le hardware et même le software.
n'est pas parfaitement gapless
1.5. Le MP3
La star incontestée des codecs, le Michael Jackson de la compression : il est vieux, change souvent de peau, mais il est toujours aussi populaire. Souvent contesté du fait de la pléthore des possibilités offerte, injustement déclamé en raison du mauvais usage qui est fait de lui.
Il convient avant tout d'établir quelques distinction. Parler de mp3 n'a en effet aucun sens si on ne précise le nom de l'encodeur et sa version, le débit demandé, les paramètres employés. La version la plus aboutie est la LAME 3.92. Le nectar s'obtient grace à des presets qui ont été longuement mûris et testés, les --alt-preset, sortis récemment.
L'utilisation est simplifiée par les presets. Trois nous intéressent :
--alt-preset standard : bitrate de 180-220, 190 en moyenne. Pas totalement audiophile, quelques plages difficiles ne présentant pas une transparance des plus limpide.
(variante) --alt-preset fast standard est un mode rapide, pour ceux qui ne disposent pas d'un processeur suffisamment puissant pour les --alt-preset. La vitesse d'encodage double. ATTENTION : La qualité générale reste inférieure, pour une taille pourtant supérieure .
--alt-preset extreme : bitrate de 250 environ. Joint-stereo très limité pour ceux qui n'aiment pas. Transparence remarquable, encore que légèrement prise en défaut par de très rares morceaux réputés difficiles.
--alt-preset insane. Bitrate constant de 320 k/s. Nirvana actuel du mp3. Les rivaux de LAME sont largués. Transparence difficilement prise en défaut sur des plages extrêmes. Véritablement audiophile.
Fraunhofer : Roi déchu du mp3, il se défend avec les honneurs à des bitrates égaux ou supérieurs à 256. A n'utiliser que si l'on ne comprends rien à LAME, car il n'offre aucune transparence sur des morceaux difficiles, même à 320.
Audiocatalyst : aux oubliettes.
format universel : répandu, lisible partout.
environnement logiciel très complet
intégration dans du matériel informatique et Hi-Fi poussée, et sans cesse étendue.
open source
relativement lent à l'encodage (x3 sur 1 Ghz avec les 2 1ers --alt-preset)
n'est pas libre (propriété Fraunhofer / Thomson)
taille supérieure à ses rivaux pour une qualité au final sensiblement inférieure
n'est pas gapless : les deux morceaux ne s'enchaînent pas parfaitement même sous un logiciel de traitement de son.
très mauvais face à certains signaux (pré-écho !)
II. L'AUDITEUR MOYEN
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Sous cette expression peu flatteuse, j'entends en fait une large majorité de personnes qui pour des raisons de place, ou par un pragmatisme conscient, n'encodent pas au-delà des possibilités de leur perception ou de leur matériel. Un débit moyen assurera un confort douillet, garantie d'une écoute sans heurts. Le résultat n'est ni excellent, ni mauvais, et selon les choix, il s'approchera plus de l'un ou de l'autre. Le débit considéré ira de 100 environ à 150.
La qualité atteinte sera même suffisante pour une gravure ultérieure sur CD ; beaucoup se laisseront en effet berner par le potentiel actuel des codecs à ce débit. Mais il faut néanmoins garder à l'esprit qu'une personne à l'audition exercée, sur du matériel Hi-Fi soigné sans plus , saura percevoir la supercherie. Cette personne, ce sera peut-être vous à l'avenir. On ne peut donc considérer pour cette raison que de tels encodages soient propices à l'archivage.
Les adeptes du peer-to-peer trouveront par contre tout leur bonheur ici : la taille est raisonnable, la qualité bonne, voire élevée.
Les possesseurs de baladeurs CD/musique compressée et de juke-box portables pourront laisser exprimer le potentiel sonore de leur matériel tout en ayant le loisir d'embarquer de nombreuses heures de musique.
2.1. Le MPC (ou Musepack)
Notre champion de tout à l'heure perd beacoup de son intérêt ici. Non qu'il soit mauvais, il est pour cet usage quelconque. Sa qualité rivalise avec le mp3 aux environs de 130 kb/s, et dans certains cas, le mpc se montre même supérieur. Mais le mp3 garde l'avantage d'une universalité tellement supérieure qu'on le préferera sans doute au mpc.
2.2. L'OGG Vorbis
Ou comment le challenger devient champion. A un tel débit, le format ogg ne manque pas d'adversaire. Mais c'est de sa jeunesse qu'il tire sa force... et ses défauts.
De la qualité 3 à la qualité 5, en passant par les nuances offerts par des incréments de 0,10 (voire de 0,01), la qualité reste bluffante. Certes tout n'est pas parfait, mais ceux qui ne tiennent pas à tendre l'oreille à chaque tournant sonore auront bien du mal à percevoir un défaut. Si, un seul, et de taille : une tendance à réchauffer le son. Certains aimeront l'ogg pour cette raison ; d'autres rétorqueront que les équaliseurs n'ont pas été inventé pour décorer Winamp. Cette caractéristique étant un peu plus marquante dans les précédentes versions de l'ogg, on peut toutefois supposer que la version finale du codec ne laissera plus transparaître grand chose.
+ très grande qualité, supérieure à celle du mp3 à débit égal
+ souplesse dû à l'extrême précision du règlage de la qualité
+ gapless
- présente quelques défauts propres : léger souffle, éclaircissement du son, et une perte de relief sensible dans la tranche inférieure, et qui s'estompte au-delà.
2.3. L'AAC
Terrain de prédilection du format. Excellents résultats à 128, encore meilleurs à 160, il offre un excellent compromis entre qualité et place. Réjouira les possesseurs de baladeurs Expanium situés dans le haut de gamme.
+ qualité supérieure au mp3, comparable à l'ogg
+ flexible, grace à de bons modes VBR
+ matériel existant pour en profiter dès maintenant (Dataplay notamment)
- lent, toujours aussi lent
- compatibilité toujours aussi problématique (Liquifier crypte, plusieurs types de headers...)
2.4. Le MP3
Comme un poisson dans l'eau,le mp3 nage à merveille dans ce pour quoi il a été conçu : le bitrate moyen. Certes, les requins rôdent, mais le mp3 prolifère tellement qu'il sera long à mettre en péril.
pour ceux que la vitesse importe peu :
-- utilisation des --alt-preset xxx (où xxx désigne n'importe quel nombre). C'est de l'abr, donc meilleur que du cbr. Vitesse, x4 sur 1Ghz. Recommandé pour du 128 . Recommandé aussi pour les habitués de Fraunhofer qui veulent gagner un peu de place : --alt-preset 120 sonne aussi bien, et vous gagnez une heure sur votre CD.
pour ceux que la qualité importe moins que la vitesse :
-- utilisation d'un codec rapide de Fraunhofer (Nero par exemple). A réserver aux machines un peu lente, ou pour les compiles express. A moins que vous ne veuillez disposer rapidement d'un vaste juke-box numérique, auquel cas sa vitesse est un plus indéniable. Gardez toutefois à l'esprit que la qualité est moindre de manière générale qu'avec la ligne --alt-preset xxx.
Remarque : de grâce, évitez tout de même GoGo et Audiocatalyst. Ce sont les pires.
Il faut se méfier de tous les softs utilisant le codec développé par XING . Audiocatalyst n'est que le plus célèbre. D'autres (MP3Encoder, MpegPlayer, MpegEncoder, Real Encoder - merci à Defsiam et à Bruce pour les avoir mentionnés) utilisent le même codec, et produisent en conséquent des mp3 de très mauvaise facture.
Gogo a pour fondement LAME, modifié dans l'unique but de dynamiser la vitesse d'encodage. La qualité est totalement sacrifiée. A 128 k/s, le résultat est extrêmement mauvais, même avec la dernière version de l'encodeur.
2.5. Le MP3PRO
Un petit nouveau qui termine en queue de peloton et que l'on accepte sans réserve si l'on garde à l'esprit que la qualité CD est loin, que ce format gère mal les attaques sèches qui surviennent assez régulièrement dans tout type de musique, et qu'il dénaturera bon nombre de signaux...
A 96 k/s uniquement, ou en VBR à débit similaire, le mp3pro offre une alternative intéressante pour ceux qui se montrent soucieux de préserver un maximum d'espace libre tout en maintenant une qualité d'écoute qui ne soit pas spartiate.
Dès 128 k/s en revanche, la technique du SBR qui assure son succès à bas débit perd son intérêt, LAME devenant meilleur, du moins plus constant. Et l'ogg le dépasse assez largement depuis 80 kb/s, et surtout au-delà...
+ gain en espace appréciable
+ encodage rapide (x7 x8 sur 1 Ghz)
- players se limitant à winamp et un autre pas beau et incomplet
- format propriétaire
- mauvais rendu sonore des attaques (< au mp3@128)
- pas de hardware sur le marché
- pas intégrable actuellement au DivX
- payant, et utilisé par un nombre très restreint d'encodeurs.
- désormais battu par l'ogg Vorbis au delà de 80 kb/s
III. L'AUDITEUR PARCIMONIEUX
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Amateurs des espaces exigus, des échanges sur internet, de la vidéo de sauvegarde, et des intégrales records qui tiennent sur un CD, c'est pour vous.
Ici, nous approchons de la frontière qui sépare la musique du bruit. Dans l'éventail qui comprend les débits allant de 64 kb/s à 90 environ se disputent beaucoup de formats avec une violence rare et des mauvais coups condamnable.
Les personnes intéressées par ce type de compression extrême auront tout intérêt à se référer au grand >> comparatif de Bruce Heller << pour bien plus de détails.
3.1. Le MP3
Largué ! Définitivement out, il peut servir à l'archivage d'émissions de radios, de dialogues... aucunement à de la musique. Tout au plus, un enregistrement historique des années 40.
LAME est battu par Fraunhofer, plus développé de ce côté-ci.
Mêmes réserves pour le DivX. Un Chaplin à la limite, mais pas StarWars ni un Ring de Wagner.
3.2. Le MP3PRO
Actuellement, meilleur format dans la catégorie des poids plume. Et gratuit pour du 64k/s ! Gardez à l'esprit que c'est moins bon que le mp3 à un débit double, quoiqu'en dise Thomson pour promouvoir son développement. Depuis avril 2002, un mode VBR a été implémenté, ce qui ne rends que plus redoutable dans cette catégorie d'encodage.
3.3. OGG Vorbis
Meilleur de tous dans les attaques sonores, il est aussi nettement moins bon que ses rivaux dans la fidélité tonale. Pas mal de défauts à 64 kb/s, qui lui interdisent d'espérer la première place - du moins sur certaines musiques. A 80 kb/s, il commence à se démarquer de son principal rival, le mp3pro. Ses défauts sont toutefois différents de ceux du mp3pro, et certains les trouveront peut-être moins gênants, et d'autres, plus ennuyeux. En conséquence, mieux vaut tester ces formats sur sa musique favorite, et opter pour celui qui présentera des défauts en accords avec sa subjectivité.
3.4. Le VQF
Plus grand chose à dire. C'est la première victime dans cette arène sauvagement disputée. KO au premier round, Yamaha a jeté l'éponge aussitôt. Quelques fans ne l'ont pas oublié. Très lent à l'encodage pour une qualité dépassée par le mp3pro, l'ogg, le wma.
3.5. Le WMA
Allez, on le cite. Ses résultats sont trop mauvais pour rivaliser dans la catégorie supérieure, mais à bas débit, il en intéressera plus d'un. Résultat nettement supérieur au mp3 entre 64 (même moins) et 80. Sensiblement égal au mp3@96 avec --alt-preset, déjà inférieur à 128, définitivement inutile au-delà.
Mensonger, ne croyez pas Billou quand il affirme qu'à 64 vous obtiendrez la transparence CD. La cassette audio était meilleure.
Si vous tenez à encoder aussi bas, utilisez le mp3pro. Si votre balladeur l'accepte, demandez vous s'il est nécessaire de placer 25 heures de musique sur un CD. Si la qualité vous paraît acceptable, tant mieux. Pensez tout de même à faire examiner votre audition chez un spécialiste.
Pour le DivX, le wma est acceptable. Evitez tout de même les vidéos de spectacle : les applaudissements passent terriblement mal. Si vous encodez sur 2 CD, utilisez du mp3 à 192 ou une piste AC3.
[note : ces remarques concernent la version 8 du format]
